Dans quel monde une salariée dénigrerait publiquement l’une des sociétés de son employeur, sans se faire tirer l’oreille ? Mieux : présenterait comme plus brillante une entreprise concurrente, du même secteur d’activité ? Eh bien… soit les anti-Bolloré reverront leur copie quant aux “méthodes” (censure, liberté de parole brimée, etc.) chez Vivendi… Soit Isabelle Saporta prépare son départ de chez Fayard ?
Le 29/02/2024 à 15:42 par Nicolas Gary
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29/02/2024 à 15:42
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Voilà plus d’un mois que la presse annonce le remplacement de l’actuelle directrice de Fayard par Lise Boëll, qui a quitté Editis. Mise en place par Nicolas Sarkozy, Isabelle Saporta prenait ses fonctions en juin 2022 dans des conditions houleuses : Sophie de Closets avait été sortie manu militari de la maison filiale du groupe Hachette tandis que la journaliste donnait tous les gages nécessaires à l’ancien président de la République.
Au point d’en publier le dernier livre, avec le retentissement commercial que l’on sait désormais. Alors, installée et pour de bon ? Las, rien ne dure, pas plus dans l’édition qu’ailleurs.
Début février, Le Canard enchaîné vendait la mèche : désormais propriété de Vivendi, le contrôle de Hachette Livre échappait totalement à Nicolas Sarkozy. Et d’évoquer un séminaire de décembre 2023 où l’un avait été contraint d’écouter le discours d’Olivier Nora — semble-t-il sa bête noire — sans intervenir, quand la patronne de Fayard, elle, n’avait pas même eu de temps de parole.
D’aucuns en ont conclu que la protégée de Nicolas était tombée en disgrâce… oubliant d’envisager que si le pouvoir dudit Nicolas s’effilochait, l'ex-cardinale de Mazarine perdrait ipso facto son principal soutien. Menacée, peut-être, mais surtout esseulée ?
S’en suivit une de ces fictions qu'on aime à les conter dans une industrie qui vit de la vente d’histoires : Lise Boëll délogerait une Isabelle Saporta affaiblie. La réalité diverge légèrement : personne n’aurait promis la place de DG de Fayard à l’éditrice. Car encore fallait-il obtenir la validation de Bruxelles autorisant Lise Boëll à rejoindre Hachette Livre (l’enjeu était crucial) : que promet-on quand l’avenir est ainsi conditionné aux décisions de la Commission européenne ?
De fait, pour respecter les règles de la concurrence, Vivendi avait interdiction de recruter les salariés d'Editis pour les intégrer à Hachette dont il deviendrait propriétaire – un engagement impératif pris devant la Commission européenne, condition sine qua non de l'OPA et précisément le cas de Lise Boëll.
Au fil des semaines, la presse nationale bat la chamade et attribue la direction de Fayard à Lise Boëll — posant Isabelle Saporta en victime du système bolloréen et oubliant fissa comment elle avait obtenu le poste en scalpant l’enfant chérie du groupe H. Le 22 février, fin de la récréation : ce sera chez Mazarine que l’éditrice officiera et le label éditorial sera détaché de Fayard.
L’occasion est trop belle : Lise Boëll, dont les médias ont amplement pu rappeler le cas de la maison Plon, est entrée dans la bergerie, crions au loup. Le manichéisme simpliste étalé dans la presse à l’époque ne demande qu’à reposer ses valises : dès la nomination officialisée, la petite musique revint, ajoutant une pièce dans le juke-box sur l’idéologie que véhiculerait la nouvelle entrante dans la maison.
ENQUÊTE —Harcèlement, éviction et représailles : ce qui se trame vraiment chez Plon
Un mouvement qui conduit l’actuelle directrice de Fayard à se démarquer, avec une image relevée dans une enquête de Libération : « Pour marquer sa différence, Saporta explique partout “faire du BFM”, gage de pluralisme, quand Boëll, elle, “ferait du CNews”. », rapportent nos confrères. La référence à la chaîne d’infos du milliardaire Patrick Drahi, symbolisant l’éclectisme, l'oppose donc à celle du groupe Vivendi, qui porterait une ligne droitière dure ?
La dichotomie est facile à comprendre pour l’intelligentsia parisienne et récurrente dans le discours anti-Bolloré – comprendre, pas ad hominem, mais critiquant les idées véhiculées dans ses structures.
France Inter citait à ce titre de hauts cadres de Hachette Livre (restés anonymes), exaspérés à l’idée que Boëll prenne la tête de Fayard : « Bolloré n’a qu’à lui créer sa propre maison. Je ne sais pas moi, “Le Bruit des bottes” ou “Le Nid d’aigle”. » Des références qui décrochent la timbale du point Godwin : il faut redouter la nazification de l’industrie française du livre ?
On se souviendra qu’en son temps, Olivier Nora, patron de Grasset, avait aussi soutenu les journalistes du JDD contre l’empire Vivendi. À une nuance près : le milliardaire breton n’avait pas encore englouti Hachette Livre.
Dans la profession, la comparaison n’est pas passée inaperçue : « Après une arrivée chaotique, cela ressemble à un processus de blanchiment », observe-t-on dans l’industrie. « Les excellents résultats de 2023 — Pagny, le Prince Harry, etc. — ce sont les vestiges des contrats de Sophie de Closets. Qu’en sera-t-il en 2024, qui serait son véritable bilan ? S’aménage-t-elle tout simplement une voie royale de sortie, avec un tacle à peine voilé ? »
« Il n’est pas toujours bon d’avoir un haut emploi », conclut La Fontaine dans la fable Les Deux mulets. Chemin faisant, l’un fanfaronne : on lui a confié l’argent de la gabelle, quand l’autre, misérable, n’est chargé que d’avoine. Devinera-t-on lequel fut dépouillé de l’impôt royal par des brigands ?
Devinera-t-on qui, fâché d'avoir été malmené, claquerait la porte ?
Edition : “Isabelle Saporta : plutôt BFM que CNews, la gifle pour Vivendi” titre précédemment utilisé a été modifié pour plus de clarté.
Voici une semaine que le bruit circulait : l’éviction de la patronne de Fayard était actée au sommet du groupe Lagardère. L’AFP a officialisé la chose, sans aucune réserve : Isabelle Saporta aurait été convoquée ce 8 mars, pour entretien préalable à licenciement. Lequel serait donc effectif le 20 mars.
Crédits photo : Tombe de Balzac, cimetière du Père-Lachaise - ActuaLitté, CC BY SA 2.0
Par Nicolas Gary
Contact : ng@actualitte.com
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05/02/2025, 09:34
On a longtemps cru qu’elle nous écrivait depuis une mansarde de Whitechapel : il n’en est rien. Lady en Passant réside dans une région à la beauté exceptionnelle, ce qui lui rend les laideurs de ce monde plus saisissantes encore. Ou comment sonne l’hallali avant la curée.
05/02/2025, 09:14
La société IziBook ouvre un nouveau pan dans ses activités sous la marque IziBook Distribution numérique. Benoit de La Bourdonnaye, directeur général Nuxos Publishing Technologies, nous présente les modalités de cette offre désormais accessible à tous.
04/02/2025, 11:25
La Charte dénonce dans un texte incisif le gel brutal du budget de la part collective du pass Culture de janvier à juin 2025. Et la manière précipitée et inappropriée dont l’information a été communiquée aux auteurs et autrices. Leur texte est proposé ici en intégralité.
03/02/2025, 17:45
Avec Les Renaissances, Agnès Martin-Lugand signe son douzième roman. Un chiffre symbolique pour cette autrice qui, en une décennie, s’est imposée comme une voix incontournable de la littérature contemporaine. Avec ActuaLitté, elle revient sur ses choix littéraires, l’amour, thème central de ses ouvrages et la place de la musique, essentielle dans son processus créatif.
03/02/2025, 17:34
#SaintRaphael - Le chef de file des Guignols de l'info pendant longtemps, Bruno Gaccio, est un romancier tardif. Depuis 2022, il met en scène les enquêtes de Bertrand Morillo, flic malgré lui. Le 6 février prochain paraît le troisième volume, Le virus c'est l'homme, qui met en scène un serial killer qui veut tuer 7 milliards d'individus : un projet ambitieux. La genèse de cette série, plus généralement, n'est pas banale...
02/02/2025, 19:15
#SaintRaphael - L'édition 2025 de Livres en Fête a réuni des invités de marque, parmi lesquels Marc Trévidic, le magistrat le plus célèbre de France. L'ancien juge antiterroriste du tribunal de grande instance de Paris raconte cette fois des années héroïques : de 1997 à 1999, il a officié à la huitième section du parquet de Paris, qui dirigeait les enquêtes des crimes et délits flagrants. Des toxicos à la traque d'un certain Guy Georges, il passe par la fiction pour nous faire pénétrer la misère parisienne...
02/02/2025, 14:38
#SaintRaphael - S'il existe des cadres rêvés pour accueillir un festival, Saint-Raphaël en fait partie. Le Palais des Congrès de cette ville du bord de mer, accueille depuis plusieurs années les auteurs pour célébrer le livre et la lecture. Valérie Trierweiler participe pour la première fois à Livres en fête, à l'occasion de cette édition 2025, qui se tient jusqu'au 2 février.
01/02/2025, 11:24
Bourrée d’énergie, d’idées et d’envie de créer ce qui n’existe pas, Joëlle Epée Mandengue est une belle personnalité à très fort potentiel. Dessinatrice de BD, elle crée en 2016 un festival qui acquiert très vite une renommée internationale : le Bilili BD Festival à Brazzaville. Depuis 9 ans, il met en lumière les talents de la BD en Afrique, connus ou inconnus. Mais Joëlle Epée Mandengue est aussi commissaire d’exposition, découvreuse de talents, initiatrice de collaborations panafricaines et internationales, éditrice, … mille et un projets passionnants.
30/01/2025, 12:48
Depuis sa création en 2020, l’association Ariviva s’engage à faire de l’écologie bien plus qu’un sujet de débat au sein du secteur du spectacle vivant. Elle s’en saisit comme d’une boussole pour orienter la transformation de nos modes d’organisation et de gouvernance, de nos métiers, de nos horizons et des politiques qui les façonnent. Ariviva alerte sur le désengagement politique et financier menaçant les initiatives écologiques dans le spectacle vivant.
29/01/2025, 17:55
Les éditeurs de bande dessinée du Syndicat national de l’édition expriment leur inquiétude suite à des révélations graves sur le Festival d'Angoulême, demandant une enquête judiciaire complète. Le SNE appelle plus généralement à un appel d’offres transparent pour l'organisation future du festival.
29/01/2025, 15:20
La première journée du Festival de la BD d’Angoulême s’accompagne de vives réactions dans l’interprofession : équipes malmenées, accusation de viol… l’organisation est pointée du doigt et l’événement s’ouvre avec bien plus qu’une traditionnelle polémique. Les représentants syndicaux du groupement Bande dessinée du Snac prennent à leur tour la parole dans une tribune diffusée ci-dessous.
29/01/2025, 09:11
Dans le prolongement de la tribune que signait en début de semaine le Syndicat des éditeurs alternatifs, la Ligue des auteurs professionnels prend à son tour la parole. Dans le viseur, le FIBD qui ouvre à Angoulême ce 29 janvier, sur fond de critiques sévères.
29/01/2025, 08:56
La réforme du RSA, entrée en vigueur au 1er janvier 2025, fait l’objet de vives critiques de la part des artistes-auteur·ices, qui dénoncent une mesure inadaptée à la réalité de leurs métiers. Contraints de consacrer 15 heures hebdomadaires à des activités sans lien avec leur création, ces professionnel·les alertent sur une réforme qui aggraverait leur précarité structurelle.
28/01/2025, 15:42
Face au changement climatique, le monde du livre doit, lui aussi, prendre ses responsabilités. L'Institut Catholique de Toulouse organisait le 14 janvier, une journée d'échange entre professionnels et étudiants du Master métier du livre et de l'édition. L'objectif ? Repenser la chaîne du livre, de la production à la distribution, et imaginer des solutions pour un livre enfin plus vert.
28/01/2025, 15:17
Nombre sont les approches d’écriture qui permettent d’aborder l’histoire d’un pays ou d’une aire géographique. Dans certains cas, la technicité de l’historien universitaire pourrait rebuter le lecteur non spécialisé, dans d’autres, les affabulations de l’essayiste idéologue qui ne jure que par la « vérité que les élites mondialisées cachent aux peuples » pourraient conduire à des conséquences dramatiques.
28/01/2025, 13:26
30 Commentaires
Actualisante
29/02/2024 à 16:03
J'avais pourtant lu l'article de Libération, mais ce passage m'avait échappé... Belle mise en perspective et contextualisation.
Il m'était revenu aux oreilles que Sarko avait tenté de troquer la tête de Nora contre la place de Saporta, pour LBoëll – ce qui aurait déclenché la tornade médiatique criant au loup.
En savez-vous plus ?
Nicolas Gary - ActuaLitté
29/02/2024 à 16:36
Bonjour et merci de votre commentaire.
Des choses se sont dites, peu ou prou celles que vous évoquez, mais qui sont éminemment plus difficiles à confirmer (ou se faire confirmer). J'ai préféré éviter, pour ne pas colporter : cet édito a plus valeur d'analyse avec un pas de côté.
Excellente journée.
Tirésias
29/02/2024 à 16:53
Bon.
Honnêtement je pense (de loin) que personne ne veut jamais croire que Bolloré fera du Bolloré sans se soucier de personne. Je pense aussi que Hachette Livres pourrait être le mur contre lequel se brise son système.
À l’heure des réseaux, très peu d’auteurs bankables vont assumer de rester très longtemps. Grasset et Stock auront une force d’inertie marque plus longue.
Pour Fayard, je prédis le pire.
Actualisante
01/03/2024 à 08:53
Certaines personnalités ont la paranoïa rivée au coeur, au point de tout mettre en oeuvre pour que leurs craintes se concrétisent. Quitte à tout renverser de ce qu'elles ont construit.
Il semblerait que l'on ait affaire à une figure similaire à la tête de Fayard.
Ce qui en dit long, cher Tiresias, sur la valeur de votre prophétie (pas forcément autoréalisatrice, elle).
Du Plon dans l'(H)L
29/02/2024 à 19:24
A la fin de la lecture, je ne sais que trancher : défendez-vous l'une, accusez-vous l'autre ?
Je n'aime pas les “simplifications manichéennes”, mais je reste sur ma faim !!
Nicolas Gary - ActuaLitté
29/02/2024 à 19:26
Il s'agit là d'un édito : il n'y a pas à trancher, et je ne crois pas que ce soit même possible, si l'on prend plus de hauteur encore.
En revanche, certains points, passés sous silence ailleurs, nécessitent peut-être un regard plus précis pour apporter plus de matière à l'ensemble ?
S.D-V
01/03/2024 à 08:02
Mais qui pensez-vous intéresser avec ces propos de cantines ? On attend mieux de vous.
Nicolas Gary - ActuaLitté
01/03/2024 à 08:49
Bonjour Serge,
Je vous saurai gré, la prochaine fois que vous souhaitez injurier notre travail, et spécifiquement ici le mien, de le faire avec vos noms et prénom.
Que l'on puisse savoir à qui l'on a affaire et que ladite personne assume un brin ses interventions.
Et pour le fond, je vous dirais qu'il faut vraiment ne pas s'intéresser à l'édition pour y voir des propos de cantine. Mais on peut être écrivain et ne pas se préoccuper de l'industrie du livre.
Merci de nous lire.
Lou
01/03/2024 à 10:08
Je trouve votre édito difficile à défendre. Depuis qu'on vous a vu dans les bureaux de la rue d'Assas il n'y a jamais un mot de travers sur Lise Boëll, Nicolas Gary. Étonnant, non ? Et puis surtout, faites-nous le plaisir d'écrire un peu mieux s'il vous plaît, je m'étrangle en devant lire ça : "S’en suivit une de ces fictions qu'on aime à les conter dans une industrie qui vit de la vente d’histoires." Mais merci toutefois pour votre éclairage et votre travail.
Nicolas Gary - ActuaLitté
01/03/2024 à 10:20
Bonjour
Nous nous sommes croisés rue d'Assas ? J'ai toujours des difficultés à me souvenir d'un pseudonyme. En outre, quelle corrélation établissez-vous entre ma venue et ce que vous présentez comme "jamais un mot de travers" ?
Suis-je tenu (ou sommé) d'accabler toute personne que je rencontre, parce que c'est la tendance médiatique ? Proposer une autre lecture des faits serait répréhensible ? Et allons-y joyeusement : imaginez-vous que j'ai été corrompu ? Je vais être décevant : non.
Cependant, je serais preneur d'un avis sur l'analyse proposée : avez-vous des éléments contradictoires qui invalideraient les propos ?
Lou
01/03/2024 à 12:43
Ne faites pas le faux naïf, drapé dans votre honnêteté morale, comme si vous ne saviez pas ce qu'un petit salarié sans pouvoir risquerait à parler de ce milieu en son vrai nom. Je n'insinue pas mais constate que Madame Boëll a su gagner vos faveurs à coups de chaleureuses poignées de main. Et que dans votre analyse biaisée par ce fait, on ne lit rien sur la catastrophe annoncée pour la maison et les équipes de Fayard, à laquelle Isabelle Saporta tente encore vaille que vaille de résister.
Nicolas Gary - ActuaLitté
01/03/2024 à 14:34
Ce que vous constatez est erroné et le vérifier est assez simple. Mais vos propos m'intéressent pour ce qu'ils m'apprennent.
Quant au devenir pour les maisons, il s'agit pour l'instant de faits que je n'ai pas pu confirmer. Donc difficile de m'avancer sur ce point, sans preuve.
Marianne fait état de quelques éléments : https://www.marianne.net/culture/force-et-honneur-aux-confreres-de-fayard-des-nouvelles-de-la-guerre-boell-saporta-chez-hachette
Si vous avez des éléments qui le confirment, je suis preneur.
ng@actualitte.com : n'hésitez pas à me joindre, nous pourrons confronter nos avis.
Mercredi
01/03/2024 à 22:51
Cher Lou, êtes vous l’un de ces salariés de rue Assas qui épiait tous les faits et gestes de madame Boëll ? Vos commentaires prouvent en effet qu’il devait être difficile pour elle d’aller faire ses besoins sans que vous soyez au courant. N’a-t-elle pas le droit de serrer la main à monsieur Gary ? Ou tout autre journaliste ? Vous lui feriez un procès pour un oui ou pour un non. Travaillez donc au lieu de jouer la vieille commère, dont vous devez exceller plus que votre job !
emuab
01/03/2024 à 12:22
Rarement vu un journalisme aussi mauvais et tendancieux, pompeux et prétentieux.
Michel
01/03/2024 à 13:36
Tant que personne ne fait du France Inter... (*)
Oui, on peut rêver quoi !
* pour reprendre un bon mot de Sarko : le pluralisme selon FI, c'est quand il y a la gauche et l'extrême-gauche !
Marie
01/03/2024 à 17:15
Monsieur Gary, j'admire votre travail qui ne verse jamais dans l'invective...Il était temps pour vous de réclamer l'identité de ces injurieux qui ignorent la plupart du temps de quoi il retourne, osent se cacher derrière l'anonymat et ne savent ce qu'est le droit à l'intégrité morale. Cf la nomination de Sylvain Tesson et ce tas de commentaires orduriers. Merci à ActuaLitté d'exister, et à vous de vous y exprimer.
Maria
01/03/2024 à 17:30
Ceci est mon témoignage sur la façon dont j'ai finalement rejoint le nouvel ordre mondial, les Illuminati, après avoir essayé de le rejoindre pendant plus de 2 ans maintenant, mais les escrocs m'ont pris de l'argent à plusieurs reprises. Je cherche à rejoindre les Illuminati depuis si longtemps, mais les escrocs continuent de prendre mon argent jusqu'au début de cette année, lorsque j'ai rencontré Lord Felix Morgan en ligne, je l'ai contacté et je lui ai tout expliqué et il a recommandé l'inscription utilisée et j'ai payé pour le grand membre pour me lancer et j'ai été initié dans l'Ordre Mondial et je reçois la somme de 1 000 000 $ US une fois mon initiation terminée. Je suis très heureux! Et promettez de diffuser le bon travail de Lord Felix Morgan. Si vous souhaitez rejoindre le nouvel ordre mondial Illuminati aujourd’hui, contactez Lord Felix Morgan aujourd’hui. C’est votre meilleure chance de devenir membre des Illuminati que vous désirez toujours. Contacter Lord Felix Morgan WhatsApp Plus deux trois quatre huit zéro cinq cinq quatre cinq neuf sept cinq sept
Maria
01/03/2024 à 17:31
Hello how
serge Dupont-Valin / S.D-V
01/03/2024 à 22:09
Cher Monsieur Gary,
tenir des propos de cantine c'est comme tenir des propos de comptoir, ce n'est nullement une insulte "littérairement" mais cela à petit air de comédie bien sympathique. Si vous vous êtes senti injurié c'est que soit vous avez le poil hérissé dès que l'on ne partage pas votre analyse soit que vous étiez de méchante humeur ! Dans l'un ou l'autre cas je m'excuse de vous avoir créé cette émotion. Pour preuve de ma bonne foi, je vous ai récemment félicité pour l'excellence de ce site. Si j'adhérais à tous propos je serais sans intérêt et cette rubrique "vos commentaires" sans utilité. Acceptez et je vous remercie le débat. Enfin, contrairement à ce que vous insinuez je m'intéresse particulièrement au monde de l'édition, sinon pourquoi me serais-je penché sur votre article ?
Bien cordialement. Serge Dupont-Valin (histoire de ne pas passer pour un pleutre).
FredEx
02/03/2024 à 11:27
Ça va faire un beau combat (surtout en coulisses), une petite pièce sur Lisa Boëlloré, je conseille à Isabelle Saporta le combat de près.
Mercredi
03/03/2024 à 13:53
Lise Boëll n’est même pas arrivée qu’une cabale est lancée contre elle ! Faire des procès aux gens sans les connaître c’est faire preuve de peu d’intelligence et de bêtise humaine. Et dire se c’est un monde culturel ! Est ce une tactique d’Isabelle Sabotage?
Fayard ou bazar ?
03/03/2024 à 23:58
En fin de semaine, les premières rumeurs de départ, très aménagé, ont commencé à poindre.
La patronne se serait-elle en effet autoproclamée victime, pour mieux le devenir ?
Mercredi
04/03/2024 à 20:28
Exact ! Jouer la victime avant de se faire mordre. Lise Boëll est La victime qui se tait, subit depuis des années des cabales contre elle. On devrait lui décerner la médaille de l’endurance, de la patiente. Elle est bien gentille de rester calme avec tout ce qu’elle prend dans la tronche. Saporta, arrêtez votre petit cinéma et allez bosser. Et si vous n’êtes pas contente, vos petits caprices allez les faire ailleurs.
Maria
04/03/2024 à 16:34
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FredEx
09/03/2024 à 17:46
Joshuah Boëll vs Ngannou Saporta, le combat n'a pas duré très longtemps…
Aurelien Terrassier
09/03/2024 à 18:25
Isabelle Saporta aura lutter du meux qu'elle a pu. https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2024/03/08/isabelle-saporta-va-etre-licenciee-de-la-direction-de-fayard_6220953_3236.html Je pense que quand on s'oppose au milliardaire d'extrême droite, on sait ce que l'on risque mais dans le fond on ne perd ni son honneur, ni ses propres valeurs humanistes, c'est le plus important! Je souhaite bon courage à Isabelle Saporta pour un nouvel emploi dans le monde de l'édition.
Carlos
06/07/2024 à 15:09
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Carlos
15/07/2024 à 02:04
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28/08/2024 à 17:25
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