On connaît la chanson, ses paroles et son refrain : ne pas juger un livre sur sa couverture, ouvrir avant de critiquer (si seulement…), attention aux préjugés, etc. Quand le monde moderne pousse à sortir de sa « zone de confort », voire de se « mettre en danger », pour le lecteur, qu’est-ce à dire ? Passer de Paul Valéry à Thomas Piketty ? Peut-être bien… mais pas seulement.
Le 13/01/2023 à 18:09 par Nicolas Gary
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13/01/2023 à 18:09
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Les goûts et les couleurs, pas toujours simples : rien de plus personnel qu’une lecture, entre ce que l’on y trouve et ce que l’on y apporte. Ouvrir un livre revient à prendre le risque de la déception : quand on imagine que les éditeurs ont produit 109.480 titres en 2021 (dont 39.903 nouveautés), l’idée d’un 100 % de bons livres est ridicule.
Surtout que… bon livre, bien malin qui parviendrait à le définir : celui qui se vend ? Celui qui nourrit l’esprit ou qui l’aiguise ? Celui qui fait passer le temps ? Celui qu’on a envie d’ouvrir pour y retourner ? Ou encore, celui qui méritera de constituer plus tard un élément du patrimoine littéraire, devenant un classique — de ces ouvrages qu’on peut enseigner… au risque de dégoûter les gamins de la lecture ?
Aborder le verre à moitié, voire complètement vide demeure l’unique moyen d’une bonne surprise. Et comme le disent nos voisins helvètes : être déçu en bien. (NdR : on me signale dans l'oreillette que cette expression serait spécifiquement vaudoise, selon les uns, genevoise, selon les autres... Ah, les querelles linguistiques !)
D’autant que se tapit, sournoise, derrière cette notion de « livre de merde », toute la pédanterie qui, elle, nuit au secteur. Celle qui consiste à se pincer le nez en parlant des romans de Marc Levy (alors qu’en réalité, c’est tout le contraire). Mais remplacez dans les soirées mondaines par tout autre nom, et l’effet escompté demeure : on acquiesce avec un hochement de tête entendu, dans un entre-soi de bon aloi.
Personne n’a oublié le sort réservé à Virginie Grimaldi par les prétendus journalistes-chroniqueurs du Masque et la Plume l’an passé sur France Inter. Ah, Saint-Germain des Près, ton univers impitoyable… Je garde, ému, le souvenir de cet ami dyslexique qui disait « germinopratin », avec le roman Germinal en tête, au lieu de « germanopratin ». Certainement pour parler d’une certaine misère humaine…
Alors, ces livres de merde, que sont-ils ? Ou plutôt : comment les repérer ? À quand le Dictionnaire des ouvrages respectables que l’on doit avoir lus ? Horreur : ça existe déjà. Mais ce type de publication ne relève-t-elle justement pas de la catégorie « livre de merde » ?
ActuaLitté le clame depuis 15 ans maintenant – et dans la continuité de toutes celles et tous ceux qui l’ont répété avant nous : « Lisez… Mais Lisez, bordel ! » Et cela n’a rien d’une injonction comminatoire : c’est une invitation aux réjouissances les plus folles. Le bonheur d’un nanar ou d’une production de série Z, a tout autant de mérite que l’intégrale de Proust.
« On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille », mais on choisit ses lectures. Et la diversité qui existe devrait inciter chacun à parcourir tout ce qui existe, en changeant de braquet. Je repense à toi, qui déteste les épinards, et qui s’est goinfré de samoussas qui en étaient garnis. Il a suffi d’un beignet pour te faire changer d’avis et quand tu as demandé ce qu’il y avait dedans, tu n’en revenais pas…
Tout est là : la recette pour franchir le pas.
Et pour les autres, facile : une vie ne suffira jamais à tout lire, opposera-t-on. Juste. Très juste. Pour autant, se cantonner à ce que l’on aime, ce dans quoi l’on se retrouve, revient à se maintenir dans un confort intellectuel. Umberto Eco (petit argument d’autorité irréfutable… j’adore), assurait que pour se détendre, il lisait Engels. Quand il cherchait du sérieux, il passait sur Corto Maltese.
Deux références, aujourd’hui admises dans l’intelligentsia, comme acceptables : la porte vous est ouverte, vous faites partie du cercle des initiés, vous avez les codes.
Mais en dépit de l’huile de palme, du sucre et du reste, qui n’a jamais glissé une cuillère dans un pot de Nutella ? Délectation coupable, régression délicieuse et pourtant : quel bonheur. Oui, il existe une multitude de pâtes à tartiner au chocolat et aux noisettes. Nul n’est contraint à l’excellence. Et surtout pas dans l’idée de briller ou jeter de la poudre aux yeux.
J’ai lu Françoise Bourdin, jetez-moi des cailloux. J’ai adoré l’Alchimiste, pendez-moi. Je suis convaincu que les relations amoureuses dans les romans de Musso s’articulent autour de la théorie économique d’Adam Smith (ou la main invisible du marché), brûlez-moi.
Ou essayez. Par-delà ces trois exemples, il y a tant de rencontres que l’on se refuse pour des raisons… de merde.
Crédit photo : Egon Schiele, Mère avec deux enfants III (1915-1917) - ActuaLitté, CC BY SA 2.0
Et puis rendons à César ce que le titre de cet édito lui doit, délicatement paraphrasé de sa chanson : Monsieur Katerine, c'est toujours un plaisir.
Paru le 14/09/2011
430 pages
Grasset & Fasquelle
20,80 €
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Après une année 2022 en recul de 5,4 %, à 2,911 milliards €, le chiffre d’affaires des éditeurs français pour 2023 est particulièrement attendu. Avec l’espoir farouche qu’il demeure supérieur à 2019, année de référence pré-Covid. Mais la tendance est connue : moins de ventes et une croissance en valeur due à la hausse du prix des livres… Alors, où trouver de nouvelles ressources ?
24/06/2024, 16:12
#Legislatives2024 – À l'instar des libraires, les métiers des bibliothèques, à quelques jours d'élections législatives pour lesquelles le Rassemblement national semble bien engagé, ont à cœur de rappeler leurs valeurs fondatrices. Une mise au point pas totalement désintéressée, quand l'extrême droite au pouvoir a déjà prouvé que l'accès aux livres faisait partie de ses cibles prioritaires... Nous reproduisons ci-dessous le texte interassociatif.
24/06/2024, 10:43
#Legislatives2024 – Les membres du Prix Eugène Dabit du roman populiste ont rédigé un texte, appelant à faire barrage à l'extrême droite. « Il n’est pas si courant qu’un prix littéraire s’exprime sur un terrain aussi ouvertement politique. Nous l’avons estimé nécessaire au regard de notre histoire, des valeurs que nous portons et de l’urgence de l’heure », nous indique le jury, qui a adressé à ActuaLitté son texte, proposé ici en intégralité.
21/06/2024, 14:49
#Legislatives2024 – 24 acteurs de la Société civile des auteurs multimédia (Scam), se sont mobilisés pour adresser un message, compte tenu de la situation politique actuelle du pays. Après la dissolution de l’Assemblée nationale, les acteurs de la Scam s’engagent contre les discours « qui suscitent la haine, l’exclusion et la violence ». Tribune.
20/06/2024, 17:25
Carnetdebord – Peau-de-Sang, prochain ouvrage d’Audrée Wilhelmy, sortira le 22 août aux éditions Le Tripode. Depuis plusieurs semaines, la romancière et artiste québécoise tient dans nos colonnes son Carnet de Bord, tout à la fois prélude d'un roman attendu et récit d'une attente, qui nous entraîne dans un monde enchanteur. Voire féérique...
20/06/2024, 15:50
#Legislatives2024 – « Je suis écrivain. Les mots ont un sens. Quand on parle d’extrême gauche et extrême droite, j’entends avant tout “extrême”. Et c’est ce qui me glace. » Prix Goncourt 2023, pour Veiller sur elle (éditions L'Iconoclaste), ActuaLitté converse avec Jean-Baptiste Andrea sur la situation politique, à quelques jours maintenant des législatives
18/06/2024, 19:48
Merle Leonce Bone (peintre, critique rock et poète) et Brisa Roché (auteure, chanteuse, productrice et poète américaine), viennent de publier aux éditions Le Boulon Paris Moon, un roman d’amour entre Boris Vian et Leos Carax… Traduit par Sophie Couronne, il parle d’oiseaux et de divinités. Mais les deux auteurs ont bien plus à en dire.
18/06/2024, 10:26
L'écrivain Paul Joubert vient de publier Tuer le temps aux éditions L'Archipel, son premier roman. Né en 1993, il s’est fait connaître en 2023 sur Instagram à travers son compte poétique Grosso modo. Il nous propose ici un texte, comme une invitation à rêver : « Soyons des Peter-Pan qui acceptons l’âge adulte. »
17/06/2024, 11:37
RNL24 — Organisées entre deux échéances électorales au grand dam du Syndicat de la librairie française (SLF), les Rencontres nationales de la librairie, à Strasbourg, ne pouvaient contourner la potentielle accession au pouvoir de l'extrême droite. L'organisation professionnelle, sans citer ce camp politique, a dévoilé une Charte des valeurs, entre les lignes de laquelle il n'est pas très difficile de lire... Nous la reproduisons ci-dessous en intégralité.
16/06/2024, 10:36
EXCLUSIF – À l'initiative des dix libraires qui prenaient part à l'émission d'Emmanuel Kherad sur France Inter, ActuaLitté publie un texte inédit, bilan amer de cette arrêt brutal, décidé par France Inter. Entre colère et regrets, cette tribune a déjà rallié le réseaux Les Libraires ensemble, comptant une cinquantaine de membres.
15/06/2024, 18:00
RNL24 — Ces 16 et 17 juin, à Strasbourg, le Syndicat de la librairie française (SLF) organise les Rencontres nationales de la librairie, rendez-vous bisannuel de la profession. Le ton a été donné, avec des demandes adressées au gouvernement, pour un soutien renforcé, et aux éditeurs, pour une solidarité plus marquée avec les points de vente. Entretien avec Anne Martelle, présidente du SLF et directrice générale de la Librairie Martelle (Amiens).
15/06/2024, 14:40
Alain Serres, auteur et directeur des éditions Rue du monde, a partagé un texte, ce 14 juin 2024, appelant à l’échange, la discussion... tout plutôt que l’ignorance et le repli sur soi. Quand une vague de morosité frappe, c’est un regain d’enthousiasme et de courage qu’il faut montrer, affirme l’éditeur. Nous reproduisons son texte ici en intégralité.
15/06/2024, 10:47
Dans cette tribune, la Société française des traducteurs (SFT), syndicat professionnel des métiers de la traduction et de l’interprétation, se fait la porte-parole des mises en garde des professions qu’elle représente, pour que l’humain reste au cœur de la technologie et que le développement non encadré de solutions d’intelligence artificielle générative à des fins de traduction et d’interprétation ne conduise pas à l’appauvrissement de la langue et de la pensée critique.
13/06/2024, 16:04
L'édition française se débat, engluée entre la concentration, la surproduction, la hausse des coûts de production et une indéniable baisse des ventes. Le secteur de la jeunesse souffre des mêmes maux, mais en pire. Leur 30e anniversaire encore dans les mémoires, les éditions MeMo, depuis Nantes, continuent d'insuffler passion et intelligence au sein d'un catalogue exigeant sans être élitiste pour autant.
11/06/2024, 16:57
La Fondation du doute, installée depuis 2013 à Blois, a appris le décès, le 5 juin dernier, de son fondateur, Benjamin Vautier, et de son épouse Annie. Les directeurs et l'équipe de l'institution, organisée autour de l'esprit Fluxus cher à Ben, lui rendent hommage dans un texte reproduit ci-dessous.
11/06/2024, 12:54
Montmorillon2024 — Cécile Coulon, autrice confirmée depuis son plus jeune âge, sort à 33 ans son neuvième roman, La langue des choses cachées (Iconoclaste, 2024). Elle y explore tout ce qui est dit quand les gens ne parlent pas, surtout les souffrances. À cette occasion, le Festival du livre de Montmorillon tenait à l'avoir comme invitée d'honneur. Sa présence a rythmé le salon, entre lecture musicale et jogging littéraire. ActuaLitté a eu l'opportunité de s'entretenir avec elle.
09/06/2024, 15:34
Pacôme Thiellement a gagné il y a peu une belle popularité grâce à son histoire personnelle et fascinante de l’Histoire de France, diffusée sur la chaîne Youtube de Blast. En parallèle, il continue son travail d'exégèse, comme il aime à le dire, des artistes qui l’inspire : après David Lynch ou Frank Zappa, le plus méconnu des cinéastes de la Nouvelle Vague, et finalement le plus mystérieux, Jacques Rivette. Ceux qui n’ont vu que La Religieuse n’ont rien vu de lui…
08/06/2024, 11:00
35 Commentaires
Lyo
13/01/2023 à 18:46
Les goûts c'est très subjectif en lecture. Pour celles et ceux qui ne jurent que par la soit disant littérature, il ne faut pas oublier que certains écrivains comme Emile Zola étaient très détestés à leur époque.
D'ailleurs, si Emile zola était de notre époque, il se ferait démonter par BFMTV et toute la clique des journalistes parisiens.
Lecteur avant tout
13/01/2023 à 21:31
J'allais l'été chez une tante qui ne lisait que du Harlequin, j'ai le souvenir de sa bibliothèque pleine de cette seule collection. Je les dévorais, et même si on connait le scénario par cœur, on attend fébrilement le moment où les lèvres finissent par s’effleurer pour finir en baiser fougueux. J'ai dû en lire une cinquantaine sur plusieurs vacances, très bon souvenir de ces journées et de ses nuits où j'étais un homme extra ordinaire courtisé et tombant amoureux de la plus belle femme du monde.
L' albatros.
13/01/2023 à 23:20
Rien de neuf sous le soleil !
----Rien que que du nouveau ........ !!!
En allant vite , tout pourrait se jouer en littérature de langue française autour de Balzac ( honoré de ) , de Victor Hugo, de Théophile Gautier, et George Sand.
Eux , comme ecrivains, s' adressent à tous, à un tout - lectorat - , de niveau homogene : savoir lire -- mais du point pour chacun d' entre eux d ' un savoir dire et d ' un savoir écrire, savoir exprimer qui constituent leur manière, ou Style -- comment un sujet s' aborde ou se materialise en la narration d' une ' histoire ', et nous présentant - personnages, lieux, conditions, en des suites de situations , commentées , et par les personnages, ou implicitement ou explicitement par le ou la narratologue.
La fonction du chœur en littérature antique theatrale, essaimée - dans le Roman.
En parallelle , Dumas, Ferry Gabriel, Sue, Soulié, Feval, Ponson du Terrail, et autres qui se différencient, eux, par la nécessité quotidienne de rédiger une page , imprimée, le jour même.
On passe moins de temps -- dans le descriptif des lieux et le portrait physique , en insistant plus sur l ' action, donc le comportement, et pris dans des situations et tendances , plus grosses, plus brutales de coffrages , moins affinées , moins subtiles.
L' expression langagiere ecrite réduit sa syntaxe et son lexique, son adjectivation, et le champ de sa complementation.
Il faut tenir en haleine au jour le jour, a la semaine ou au mois le lectorat.
Ce qui fait surgir deux catégories d' Ecrivains.
--- Ceux qui écrivent dans la plus grande liberté temporelle , gagnant leurs vies autrement --- dans ' le feuilleton ' - salons de peinture , sculptures, gravures, théâtre : scenes lyriques, chorégraphiques , musicales ou exerçant un métier quelconque jusqu a ce que la vente république de leurs œuvres leur permettent de ne plus- se salarier .
--- Ceux qui vivent de leurs publications--- au jour le le jour.
La fonction subjective de la projection mentale à l ' oeuvre dans la composition d' une histoire, l ' élaboration de personnages, de situations , tous tenus par les implications d' un sujet venant à occuper le champ mental des ecrivains est exactement la même pour tous les ecrivains, toutes catégories confondues.
C est dans la temporalite materialisante , qu' ils different entre eux.
Passant , en un rapport a la langue , accéléré, pour les salariés romanesques journaliers alors que les semi- artisans romanesques fonciers prennent leur temps manuscritement dans la variation corrigée phrastique, paragraphique, chapitrale.
Le facteur divisant : le rapport à la langue soit comme Expression langagiere ecrite romanesque soit comme narration romanesque d' histoires à sujets.
Une nuance, une demie - teinte.
Un autre côté est la Critique - litteraire journalistique , ou universitaire, ou revues specialisees , et là, la dimension de l Histoire Littéraire jaillie : la référence du Memorable Evenementiel --- repérage, identification, suivi, filiations et dérivations :
Les sujets traités dans les genres d' histoires, et leurs genres narratifs dramaturgiques , et leurs genres tonaux, le tout constituant l ' expression langagiere ecrite litteraire , donc faisant la Litterature dans la langue ou l ' idiome, toute invention de genres y faisant rupture et création, donc Histoire.
Ou pour le lectorat multiple - l ' abord d' un sujet dans une histoire et dans une attention moindre au rapport à la langue entretenu, ainsi qu ' aux genres d' histoires, aux genres narratifs - extra, intra , polyactance, monoactance, indirect libre, etc...-- et aux genres tonaux en rapport ou non aux sujets, etc....
Où se situe t on aujourd' hui pour parler littérature ?
Les Dumas, Feval, Sue, Soulie contemporains dépendent plus de leurs maisons d' edition à nourrir que de leurs journaux- feuilletons, mais ils n en sont pas moins salariés et piliers romanesques pour leurs employeurs contractuels.
Les artisans romanesques fonciers deviennent rares, et c ' est toute la littérature , et de langue comme d' expression qui se modifie sous nos yeux.
C est pas la valeur des ouvrages qui sont en jeu et font problèmes.
C est l ' Expression Langagiere Ecrite Litteraire comme Champ de L Expression Humaine qui se rétrécit au profit hegemonique de la narration editoriale competitive d' histoires à sujets, qui ne pourra négliger en un temps futur de commande la question spécifique des genres.
laowai
14/01/2023 à 06:00
Antoine Goya avait une vidéo sympatoche au sujet
https://www.youtube.com/watch?v=PsdFLrTmWb8
Marie
14/01/2023 à 08:08
Pourquoi cette agression du titre avec ces mots?
Les goûts sont absolument subjectifs, en matière de lecture notamment, c'est pourquoi les conseils et avis ne comptent guère pour moi.
Pauvre Egon Schiele, il ne méritait pas cette "Une" pour illustrer un propos!
Vernodure
14/01/2023 à 09:55
Il est bien triste de penser que certains choisissent leurs lectures en fonction des élucubrations des tristes sires et dames qui officient au masque et la plume. Quand on s'enthousiasme sur le degré zéro de la littérature que représente Annie Ernaux, on a vite compris à quel genre de critique on a affaire.
Et arrêtons de dire "les goûts et les couleurs". 90% de l'édition de romans consiste en une série de nanars tout juste bons à réchauffer le cœur des générations actuelles neurasthéniques et décérébrées par le culte du moyen. Bouffe insipide, travail insipide, sexe insipide, musique insipide, le tout dicté par les canons du nivellement par le bas voulu pour éduquer les masses. Oui, on peut passer sa vie à lire du Despentes, du Houellebecq, du Foenkinos, du Musso... Mais on ne peut pas parler du même art que celui qui inonde les pages d'un Faulkner, d'un Giono, d'un Thomas Wolfe, d'un Melville ou d'un Conrad. Deux mondes opposés, l'un qui endort et qui n'apporte rien, l'autre qui ouvre et qui donne le vertige. On peut certes lire de la merde et emmerder les autres mais il est préférable de lire de bons bouquins sans cesse d'emmerder les autres. Cela évitera de poursuivre le nivellement par le bas perpétuel. Et surtout cessez d'écouter le masque ou de regarder cette masque de la Grande Librairie qui n'a rien de grande et surtout pas l'ambition - à l'image des livres de ses invités.
Lecteur impénitent
14/01/2023 à 12:05
C'est quoi ce discours snob et élitiste. Oui on a compris que vous saviez ce qu'est la littérature et je vous imagine très bien citer les grands écrivains pour montrer à tous que vous les avez lu. Moi aussi et certainement beaucoup plus que vous mais vous savez que la culture c'est comme la confiture.
Comme le titre de cet article le résume très bien, la lecture est avant tout un plaisir et il y a toujours des plaisirs coupables.
J'avais un jour un stagiaire, un grand sénégalais de 17 ans. Un jour j'arrive à l'entreprise en même temps que lui et le voit mettre un livre dans son sac : "tu lis un livre?" et il me répond "non ce n'est pas un livre, c'est la vie de Zlatan". Pour lui un livre était quelque chose de scolaire alors que là il lisait pour le plaisir. Votre discours sectaire aboutit au même résultat.
Lutr
14/01/2023 à 16:00
Vous avez entièrement raison monsieur, je suis lecteur assidu depuis une soixantaine d’années. Pourquoi ? Pour le plaisir... pour passer un bon moment... Le reste c’est du blabla...
Zorro
22/01/2023 à 18:01
Très bon exemple avec Zlatan.
Pourquoi culpabiliser les spectateurs d'un match amateur ? Ça peut être très gai et c'est l'essentiel. Mais ceux là vont ils reprocher aux autres de regarder Real Liverpool ? Les deux ont le droit d'exister et de satisfaire tout le monde. Pourtant chacun conviendra où se trouve la qualité. Des joueurs qui s'entraînent une fois par semaine ou tous les jours. Qui suivent un régime ou qui boivent l'apéro. Etc...
En littérature,le danger est celui-ci. Les publications du foot amateur mangent toute l'édition et ne laissent plus la place aux meilleurs. Comme si sur canal plus,on ne diffusait plus que des matchs amateurs. On ne regarderai plus que les matchs du passé si on aspire à la qualité ( par ex. Céline). Alors y a t'il qq chose à faire ? J'en doute. On ne peut obliger un lecteur à délaisser la paresse ou à renier le plaisir des livres qui n'ont que pour but de les séduire. On ne peut obliger un éditeur qui doit payer ses salariés à anticiper le compteur de ses ventes. On peut renier la qualité ( pas si subjective que ça- le temps la révèle parfois) mais si on peut comprendre le plaisir du loisir, faut il pour autant le célébrer avec les conséquences funestes pour des livres plus profonds plus ardus qui ne trouveront pas de papier pour être imprimés ? On dira que ça n'a pas d'importance puisque c'est ce que le lecteur veut. Peut-être . Mais alors renonçons à la qualité en toute transparence. Et avouons que le plaisir prime sur l'effort,la douleur qui accouchent de bien plus grandes satisfactions.
Alvin LeFaiseur
14/01/2023 à 15:05
Bravo ! belle réponse. bien d'accord avec vous. Et avec la personne qui déplore d'avoir associé si injustement Egon Schiele à cette tribune au fond juste mais si simpliste et caricaturale.
cynorrrhodon
19/01/2023 à 16:44
bien vu
jujube
14/01/2023 à 18:59
C'est curieux comme certains se fâchent parce qu'ils ne partagent pas l'opinion de l'auteur, qu'il soit le responsable de ce texte ou l'écrivain d'un livre qu'ils n'aiment pas.
Les coups de foudre ou les dégoûts d'un lecteur sont rarement éternels et figés. Plus que les (dé)goûts et couleu(vres)rs, opèrent aussi ses changements d'humeur dus à la petite météorologie qui régit sa vie et le choix de ses opinions quant à ses semblables et les objets qui l'entourent.
Ainsi, un livre lu avec ennui et du bout des cils, autrefois, peut se relire aujourd'hui à plein oeil et plaisir.
Tout change, quelle chance!
Marie
16/01/2023 à 08:49
Présentement -et depuis un mois- je lis "Londres" de L.-F. Céline, après "Guerre".Le terme "dégoût" dont vous usez habille tout-à-fait le dernier manuscrit de cet auteur. Mais je n'interromprai pas la lecture (comme je le fais parfois), car, même si elle peut paraître maintenant ringarde, l'écriture de Céline est unique et inimitable.
Pierre Bisbal
14/01/2023 à 20:04
Ne pas se laisser dicter ses lectures quelle belle résolution pour l’année nouvelle !
N’ayons pas honte d’aimer ce que la multitude aime quitte à passer pour un suiveur. N’ayons pas honte d’apprécier ce que tous rejettent quitte à passer pour un excentrique.
N’ayons pas honte du plaisir que nous procure chaque page lue.
N’ayons pas honte des livres qui nous charment même si ces bouquins ne présentent aucune des qualités que l’on est en droit d’exiger après avoir réglé leur prix au libraire.
Aimons les livres sans contrainte.
Fofi
18/01/2023 à 11:24
Merci ! Mille fois merci pour cet article. Je me bats depuis des décennies pour défendre certaines de mes lectures qui ne sont pas, au goût de certains, assez intellectuelles (?).
D'ailleurs, je ne les défends plus, je les savoure égoistement.
cynorrrhodon
19/01/2023 à 09:57
Article trompeur! En effet aujourd'hui on est dans la lecture de masse. 110 000 titres! Comment choisir? Ils ne sont pas tous en vitrine loin de là d'ailleurs! Ce sont toujours les même. Qui sélectionne ces titres ? les éditeurs entre eux qui se cooptent "tiens cette année tu prends le Goncourt et moi le Femina "Prix choisis par des spécialistes on connaît quelques scandales! Qui poussent à la vente? Critiques asservis aux éditeurs par l'intermédiaire des journaux à milliardaires et parfois analphabètes! idem avec certaines émissions littéraires et sympathique présentateurs
" Chère amie votre dernier livre était excellent et celui-ci est encore meilleur... tsouin tsouin et on peut aborder le débat ...
Sincèrement je préfère cent fois Olga Tokarczuk au "livre préféré des français" de Grimaldi une merde sans nom! Bourdin, Coelho et Musso ça se vend bien car c'est facile à lire on ne se prend pas la tête "ça fait passer le temps" c'est dans l'air du temps on ne prend pas le lecteur frontalement on glisse dans ses pantoufles une petite bouillotte pour lui réchauffer les pieds c'est formaté et des émules à ces derniers il y en a des milliers
Voilà tout
cynorrrhodon
19/01/2023 à 10:05
Pour compléter ma critique (j'ai oublié) vous avez un beau titre repris de la chanson "Je Vous Emmerde" de Philippe Katerine vous oubliez simplement que celle-ci reprend fréquemment " Mais je suis une merde"
hum! hum!
lecteur incrédule
19/01/2023 à 10:56
Article trompeur? mais vous ne faîtes que conforter son propos en traitant le "livre préféré des français" (titre d'une émission de télévision de prime time avec un vote type Star Académie) de Grimaldi de livre de merde.
Une critique? mais vous en remettez une couche en traitant aussi de merde ses lecteurs.
Finalement vous êtes totalement d'accord avec cet article et votre seul propos est de dire que vous avez lu Olga Tokarczuk, vous devez être très instruit mais vous manquez un peu de cohérence voire d'intelligence pour ne pas comprendre que vous dîtes la même chose que l'article.
cynorrrhodon
19/01/2023 à 12:25
Lecteur incrédule votre sortie fougueuse et inappropriée mérite réponse
Je n’insulte pas les lecteurs ils sont libres de lire ce qu’ils veulent Je qualifie de « merde » l’ ouvrage, le livre pas l’auteur et encore moins je le répète les lecteurs (voir plus bas) ! Vous par contre, vous déformez mes propos et hâtivement vos tirez les conclusions qui vous intéresse
Je ne suis pas instruit (mais autodidacte). Je suis un prolo: fils de prolo et petit fils de journaliers agricoles. J’ai commencé avec « le club des cinq » et je suis arrivé à Olga Tokarczuk (entre autres) car elle écrit vraiment très bien et des choses encore mieux ( je lis aussi Grimaldi pour voir et autres gnangnan feel good book et même harlequin, toujours pour voir) et ce n’est pas votre cas (pour l’écriture): essayez de finir « le club des cinq » (note je lis « le club » de Pagel qui reprend les aventures du « club des cinq »)
Et puis vous devriez avoir honte de répondre par des insultes concernant ma personnalité (bête et incohérent) alors que votre développement sur le « sujet » est insipide et du niveau de CP1 avec un raisonnement pour le moins inquiétant. Vous êtes hors sujet
Cette réponse insultante et quasi instantanée est la preuve que vous vous êtes senti mouché derrière votre ordinateur
Allez faites acte de contrition ! ça arrive !Mouchez vous un bon coup et allez faire un tour !
Au Modérateur du site
Il y a des gens comme ça sur votre site ? c’est sidérant! Je n’y crois pas j’en suis incrédule! Éduquez vos lecteurs svp !Mon dieu !
lecteur débile
19/01/2023 à 13:55
Alors tout d'abord je n'opposerais pas forcément instruit et autodidacte puisque ce dernier s'est instruit tout seul et se caractérise justement par des connaissances étendues tout comme le premier.
Essayons donc de vous comprendre :
le titre de l'article est " je lis de la merde et je vous emmerde"
vous ajoutez que le complément de la chanson dont il est inspiré est "je suis une merde"
et si je vous suis, la personne qui dit cette phrase est une merde?
non j'ai raté un truc? vous insultez donc bien de merde les lecteurs qui lisent les livres de merde, non?
J'attends avec impatience vos éclaircissements.
cynorrrhodon
19/01/2023 à 15:50
"tout comme le premier." certes mais avec beaucoup plus de difficulté car le milieu ne se prête pas du tout à la culture
Pour la suite vous feintez et attaquez sur un autre plan.
Je vous suis
Non pas « un complément » mais un élément de la chanson reprit comme un leitmotiv. Si c’est répété c’est important et donc je ne me permets pas de douter de celui qui le dit Il en assume la paternité !Mais quel rapport avec les lecteurs ? Vous avez un problème de logique ?
Votre début de réponse était correct vous avez cherché à comprendre Certes c’est bien mais vous avez du mal à y arriver Faites un effort !
Et si votre début de réponse était correct malheureusement vous êtes bien vite retombé dans vos mauvais travers: l’insulte
Donc vous avez un problème de compréhension et vous êtes insultant ça fait beaucoup De plus vous vous permettez d’être impatient et autoritaire.
Apprenez à être réfléchi et courtois vous verrez vous n’y perdrez pas
lecteur fatigué
19/01/2023 à 16:15
Les lecteurs qui lisent Grimaldi et qui sont l'objet de cet article.
Relisez-moi, je ne vous insulte pas, je vous démontre que par une association logique votre commentaire revient à traiter de merde ses lecteurs. C'est toujours un plaisir.
cynorrrhodon
19/01/2023 à 16:50
Je crois que j'ai confondu lecteur incrédule et lecteur débile mais bon l'un n'empêche pas l'autre et ma réponse vaut pour l'un et pour l'autre
cynorrrhodon
19/01/2023 à 17:19
Est-il venu à l’esprit de Nicolas Gary que certains et il y en a beaucoup préfèrent la qualité à la facilité. Il y a pâte à tartiner et pâte à tartiner en effet mais je suis sûr que Nicolas Gary donne à ses enfants de la pâte à tartiner bio ou avoisinant pas l’infâme produit ou il n’y a pas de cacao mais que des produits synthétiques (ça existe malheureusement) . D’autre part Nicolas Gary parle hypocritement d’une petite élite prétentieuse « entre-soi de bon aloi » qu’il fréquente certainement en qualité de directeur de la publication de ActuaLitté et non de lecteurs passionnés par la littérature qu’il méprise tout autant
Un peu de respect pour ceux-là ils consomment certainement plus que les autres amateurs de « livres de merde » tout en lisant des ouvrages consistant de 1000 pages comme « le livre de jacob », lisant aussi vite qu’un lecteur de livre de Grimaldi
Et donc pour vous, pour sortir de « sa zone de confort » il faut lire de la merde ? Vous le faites vous ? Pour le business oui mais pas pour le plaisir quand je vois que vous faites un article insolite sur un italien qui écrit des livres à l’envers : un record dites vous ! Et vous donnez des conseils aux autres
lecteur admiratif
20/01/2023 à 10:46
1000 pages? vous avez lu un livre de 1000 pages !!! mais vous êtes vraiment extraordinaire. Actualitté devrait vous consacrer un article.
cynorrrhodon
20/01/2023 à 12:50
Lecteur incrédule, débile et admiratif bonjour (n’oubliez pas de faire preuve de civilité avant d’essayer d’écorner votre interlocuteur. Faut tout vous dire mais bon vous êtes quelqu’un de plaisant )
Non 1040 pages exactement et ce livre est numéroté à l'envers ce qui va faire plaisir à Nicolas Gary et puis je ne l’ai pas lu d’une traite car cela ne se fait pas, il est difficile. Et puis si c’était le seul. J’arrive bien à lire Grimaldi pourquoi pas Olga Tokarczuk vous par contre... je ne sais pas... Essayez mais surtout ne commencez pas par la fin vous n’allez rien y comprendre
Sur le contenu du sujet vous n’avancez pas beaucoup. Je concède que vous faites des progrès : de l’insulte vous passez à l’admiration, feinte certes mais admiration quand même. Vous êtes donc un peu moins débile mais toujours incrédule.
Merci pour la lecture que vous m’offrez Ce petit moment me met en joie pour la journée
Au fait je viens de comprendre le sens du titre de Grimaldi « il est grand temps de rallumer les étoiles» mais elle a commis une maladresse elle aurait du dire « ...les lumières »
Allez donc travailler un peu plutôt que de perdre votre temps à essayer de faire de l’esprit derrière votre ordinateur.
Amitiés
lecteur insitant
20/01/2023 à 13:34
Vous avez réussi à lire 1040 pages !! Vous avez tout compris? car pour la seconde fois vous m'accusez de vous avoir insulter ce qui est faux.
Alors si vous voulez dépasser votre record, je vous conseille la lecture des Bienveillantes, du Compte de Monte Christo et du Seigneur des anneaux qui font tous plus de 1500 pages. Vous pourrez alors vous attaquez à des œuvres de 1000 pages un peu plus difficile comme les frères Karamazov ou Guerre et paix. Évidemment je les ai tous lu ainsi que quelque autres milliers de livres. Mais de temps en temps, je lis un SAS ou un Chattam pour le plaisir.
cynorrrhodon
20/01/2023 à 14:42
Lecteur incrédule, débile, admiratif et insistant
Vous avez beaucoup lu ça se voit mais qu’avez vous compris? Question légitime car en effet vous avez mal lu ma réponse.
je ne vous accuse pas une seconde fois de m’insulter mais au contraire reconnaît que « vous êtes passé de l’insulte à l’admiration » allons allons
Pour les 1040 pages c’est surtout la page 1010 et 1012 qui m’ont posé problème. Quand à vos lectures proposées ça fait belle lurette que je les ai lues et relues pour certaines
Vous avez réussi à lire tout ça? Je reconnais que vous avez de très bonnes lecture vous remontez dans mon estime
Moi pour la détente c’est San Antonio et Grangé
En fait c’est vous qui êtes une sommité en littérature. Je vais essayé de contacter Actualitté pour qu’ils vous ménagent une émission télévisée chez Augustin Trapenard .
Au fait Lecteur incrédule, débile, admiratif et insistant le « Compte de Monte Christo » est-il au crédit agricole ou à la BNP ?
Cristo sans H après le C
Tiret entre comte et Cristo
Les titres de noblesse ne prennent pas de majuscules
Sur quatre mots quatre fotes d’ortograffe: vous lisez trop vite! Coté érudition vous cartonnez, coté orthographe ... hum! hum! Surtout avec un correcteur automatique Comment faites vous?
Ah ah ah J’ai du mal à comprendre que vos parents vous laissent vous exprimer tout seul sur internet! Ah ah ah
Tenez un extrait du «livre de merde» (j’utilise les termes de Nicolas Gary)de Grimaldi
«J’ai acheté cinq petits trolls dans une boutique de Svolvær. C’est le souvenir typique que l’on trouve partout en Norvège...Chloé et Lily sont différentes. Elles auront des trolls différents.»
Ah ah ah Moi je viens de trouver le mien!
Christelle55
20/01/2023 à 08:26
Bravo pour votre article que je lis ce matin à la suite de celui qui est paru dans Le Figaro et qui m’a consterné. Pourquoi tant de critiques et de haine envers les auteurs Musso et Lévy ? Moi qui appréciais certaines publications de ce journal, j’en reviens car au final critiquer c’est auteurs revient à critiquer les lecteurs. Un manque de respect effarant et honteux.
Merci pour votre article qui m’a réconforté il faut le dire.
Vous avez totalement raison, laissons les lecteurs choisir leurs lectures. Il est souhaitable d’inciter à la lecture dans notre monde dirigé désormais par le numérique, abreuvé d’informations si vite remplacées, inondé par les réseaux sociaux. Bref, un livre reste une expérience personnelle. Une histoire parlera au cœur d’un lecteur et pas à un autre. Notre jeunesse a besoin de lire mais est souvent dégoûtée de devoir travailler dès le collège sur des œuvres dont le français leur ait inconnu. Il est évident qu’ils doivent découvrir nos grands auteurs des 18 et 19eme mais présentons leur aussi des œuvres contemporaines avec des styles d’écritures différents pour tous les goûts. Le débat serait alors ouvert et très intéressant entre élèves et professeurs. Mon fils a 13 ans et il aimait lire plus jeune, depuis qu’il est au collège il rechigne car les lectures qui lui sont proposées (Molière, Marivaux, Maupassant…) l’ennui et il n’arrive pas à se projeter dans ces histoires et intrigues d’un autre temps. Alors quoi ? L’éducation nationale n’a pas sa part de responsabilité dans tout cela ? Donc si des lecteurs francophones aiment lire Musso ou Lévy ou Grimaldi et bien d’autres estampillés comme des « nuls » par Le Figaro, j’applaudis car ils lisent, prennent une pause dans leur journée écrasante, déconnectent, vibrent peut-être, pleurent, se réjouissent d’une belle histoire d’amour au fameux happy end qui les fait rêver. Laissons le libre choix et arrêtons de juger. C’est typiquement français de toute façon, la réussite est critiquée dans notre pays. C’est désolant. Je ne suis pas pro américain mais je leur reconnais l’esprit d’entreprise qu’ils valorisent toujours. Vous réussissez ? On vous félicite. Tout le contraire en France où vous êtes très vite jalousés et démontés sur la place publique. Donc voilà ! On en est là aujourd’hui à découvrir dans nos actualités Google un titre racoleur comme celui du Figaro, merci à vous Actualité pour venir contrebalancer ces propos. Je m’inscris à votre newsletter. Bonne continuation à toute votre équipe. Christelle
Stéphane
20/01/2023 à 18:27
Merci !
Comme Pennac, vous êtes pour la lecture-plaisir (disponible dans toutes les bonnes médiathèques).
L' albatros.
21/01/2023 à 18:32
----- ----- Doit donc être très important le phenomene de la quatrième page de couverture de tout ouvrage imprimé disposé sur un comptoir de librairie , par rapport à la somme versee pour l' acquérir :
1) une présentation de l' ouvrage : son sujet, traité par le biais de tel type d' histoire, et matérialisées ( le sujet et l' histoire ), selon telle forme compositionnelle de narration et rédigée ( l' histoire ) de telle manière.
Comme information - litteraire -- et dont la fonction est d' informer le lectorat au regard de son goût ou plaisir supposé.
2) une notice sur le / la romancier-e.
3) une petite somme bibliographique, au cas ou l ' on ait eu plaisir a lire l' ouvrage acheté, et que l on ait eu le désir d' en lire d'autres de l' auteur(e).
Souvent il n y a qu un extrait de l' ouvrage , plus ou moins long, en regard d' un coût assez dispendieux parfois pour certains budgets , extrait par lequel on arrive mal à se faire une idée de l' ensemble , et surtout de savoir si ça va nous plaire.....
On hésite à acheter l ' ouvrage, et les bibliothèques publiques ne le proposent pas toujours, dans les rayons de nouveauté.
Parce que il y a sans doute un filet qui retient certains ouvrages par rapport à d'autres , ou bien que l'on ne trouve plus sur ces mêmes rayons.
INFORMATION LITTERAIRE --- plutôt que Critique Littéraire, alors peut être.
C est la bourse ou le portefeuille qui nuisent le plus souvent au geste libre de l' achat, sans compter le fait du temps, du temps imparti libre restant au corps et au cerveau pour une rencontre prolongee ouvrant ou engageant à une disponibilité totale.
Lire est aussi la disposition pratique de l ' usure de beaucoup , beaucoup de temps.
D' ou , quand même l' importance d' une information donnee, en amont.
Pour ceux qui ne disposent pas d' un gros budget.
Par ailleurs, la littérature, c est ce qui se publie de ce qui s' écrit.
Au sens premier.
Au sens premier , c ' est donc aussi --- ce que l ' on donne à publier de ce que l'on ecrit , en y suscitant le désir par le sien ecrit -- d' etre lu, et d ' y donner , de surcroît, le plaisir dans ce faire.
De ce point de vue là, le lectorat est dans une position plus passive, à ne prendre son plaisir que par le biais de celui fourni par l' auteur(e).
Le Lectorat -- y participe , ou non.
On en peut donc aussi élaborer une critique, ou une mise en garde, ou une information.
Toujours en regard du prix de vente ou d' achat induit.
Le tiers , critique ou informateur, en partage , y demeure NECESSAIRE, semble t il.
Puisqu il y a le coût financier du plaisir.....
L' albatros. ( 3).
21/01/2023 à 22:54
La littérature en scolarité :
Ça dépend des pays , la finalité de l' enseignement n est pas la même dans tous.
Pour la France, il y a l ' intrication de deux courants globaux , auxquels s' ajoutent des buts pratiques de développement mental.
Les deux courants :
1) l' histoire litteraire : ce qui fut evenement memorable : sujet, histoire, manières de raconter ou de narrer, en insistant sur l' action ou sur l' action dans le décor, action dans le décor qui implique les milieux sociaux comme referents du décor, ou sur la contemplation de l action dans la contemplation du decor, et tout ça au travers des siècles.
2) l' apprentissage anthropologique de valeurs comportementales --- au travers de personnages et de situations, apprentissages psycho - sociaux.
Les autres exercices: lecture suivie, et lecture dirigée : apprentissages de concentration mentale , de repérages et identifications de signaux et signes textuels, impliquant les opérations d' induction, deduction des mobiles et des actions, etc....
En ce sens, la littérature y est plus exploitée, à des fins plus extérieures que sa referentialité comme littérature.
Mais si les livres n' attirent plus les eleves, cela provient surtout du fait que ce sont des livres imposés, non - choisis par les eleves, par eux.
Le livre ne fonctionne plus comme fenêtre donnant sur le miroir de soi, ou la page nous reflete, et nous reflétant nous re- assure et re- arrime à nous même.
Le livre devient une fenêtre qui ouvre sur un monde qui nous est étranger, et donc ainsi autre a nous même.
Alors ça peut susciter du rejet.
C est alors qu il nous faut comprendre-- prendre cet autre avec soi --- comme faisant aussi partie de nous , et donc s' y reconnaître en tant que nous tous, ou tous ainsi , et nous avec ou aussi.
C est un apprentissage fondamental.
L' art est long, le temps est court.
Court aussi le temps de l' enseignement litteraire.
On pourrait inverser l' ordre -- :
De maintenant : ce qui se fait de s' écrire, le plus difficile car complexe qui exige du temps, comme le plus facile , tout en y étant complexe --- le choral, par exemple : plusieurs personnages en même temps qui s' entrecroisent , ou la réfutation de toute action, au profit de la description, et d' une suite orchestree de descriptions, nous racontant tout autant quelque-chose, etc... et de remonter , de ces manières, de ces sujets, de ces histoires, dans le temps, pour assister à leur muse en place.
De maintenant a avant - hier, en allant au plus reculé.
Une inversion du rapport à la perspective historique.
Il n y a pas en soi des ouvrages valant plus que d' autres, il y a en soi des fonctions qu ' accomplissent certains ouvrages reprises par des successions qui les développent, il y a des ouvrages qui poursuivent des fonctions différentes, il y a un temps social du rapport a la lecture, par le temps libre de lecture qui reste en dehors du temps professionnel, et du temps domestique, , et le temps libre de flâner, pour disposer de la possibilité de choisir, d' etre curieux, à partir du moment où le budget dont on dispose ne nuit pas trop au geste d' acquérir, ou que l on puisse tout trouver dans les mediatheques, devedetheques, bibliotheques.
Et necessite d' une quatrième de couverture , d' information litteraire exhaustive.
On peut penser - ne pas croire au fait d' etre seul a seul face au choix d' un livre.
On est atome en une chaîne : connaître déjà l' auteur par lecture antecedente, connaître par oui - dire -- amis, bribes de conversation, autres, connaître par la lecture de la 4 ieme page de couverture, ou alors si on est très riche, oisif, les yeux bandés, et on achète tout ce a quoi on touche, en aveugle, et on lit tout ça ensuite.....
On peut avoir pratiqué çà ----
Au petit bonheur la chance.....
Et y avoir découvert : Gilles Perrault : le dossier 51, umberto Eco : le nom de la rose, Sade : Justine ou les malheurs de la vertu, mario puzzo : le parrain.
Par exemple du fait --- de la faute de pouvoir choisir autrement pour y satisfaire un désir d' ailleurs par une frénésie insatiable de lire ---
Comme aller au cinema, en s' engouffrant subitement et sans savoir quoi que ce soit dans la première salle qui se présente, a l' epoque du cinema permanent.....
Le peut on encore , financièrement ?
Mais pire ?
N' acquerons nous pas ainsi dans l' offre faite presentée par d' autres filtres que les notres, en passant a côté de quelque-chose d' autre existant en simultané mais occulté par cette offre immédiate qui ne peut être la totalité mais une partie, un sous- ensemble ?
Alors ne faut il pas mieux dans ce cas là , avoir la possibilité de choisir par une information plus complexe , plus détaillée, et en passer par le commentaire exhaustif ou encyclopedique d' un tiers ?
Il y a aussi une Histoire a faire :
L' invention du Libre Examen dans son rapport a la lecture profane , et qui y fait , ultérieurement, le rôle du Pasteur , en y tenant l' Office litteraire de la communauté des Lecteurs ?
C est une curiosité intellectuelle que l ' on peut éprouver.
cynorrrhodon
23/01/2023 à 09:06
Bonjour
Etes-vous certain que les lecteurs/ plaisirs de Grimaldi vont faire l'effort de vous comprendre?
Zorro
23/01/2023 à 21:43
Je n'ai jamais tenté de parler littérature à mon chat. Je n'ai aucun mépris pour lui en raison de cette lacune. Seuls les serpents se mordent la queue.
cynorrrhodon
24/01/2023 à 09:30
Ah Et pour Kador? Pourtant il parait que Destouches parlait à Bébert. Vous vous faites plaisir!