#Economie

Gallimard et Olivennes contre la pub pour les livres à la télé

Voilà plus de 30 ans que le sujet était plié : interdiction de faire de vendre de la publicité à la télévision pour les livres. Tout le monde s’était entendu sur le sujet, ou presque, mais l’arrivée d’un décret ouvrant la porte à une expérimentation de deux ans fait grincer des dents. Ou comment la ministre de la Culture, Rachida Dati, se met à dos les grands faiseurs de l’édition.

Le 13/04/2024 à 15:47 par Nicolas Gary

27 Réactions | 1007 Partages

Publié le :

13/04/2024 à 15:47

Nicolas Gary

27

Commentaires

1007

Partages

Partager cet article sur Bluesky Partager cet article sur Mastodon Partager cet article sur Linkedin Partager cet article par mail Imprimer cet article
ActuaLitté

Antoine Gallimard lève les boucliers sur France Inter : « On est très surpris que ça soit arrivé comme ça, brutalement. On avait toujours dit qu’on était contre tous les éditeurs au nom de la diversité. » Et pour cause : « Vous mettez trois livres, quatre livres en avant, pendant que quarante derrières n’auront droit à aucune information. Ce n’est pas juste. »

Et le patron de Madrigall d’arguer que l’offre éditoriale en France serait mise en danger avec un tel modèle. « [J]e pense qu’il y a urgence à ce que ce décret soit retiré et qu’on puisse travailler tranquillement sans percuter par des grosses campagnes qui détruiraient notre marché dans sa diversité. »

Edition et télé : le grand amour ?

Le fameux décret, émanant des idées de la députée Aurore Berger, avait déjà fait bondir dans les cuisines de l’industrie. « On préférerait que le gouvernement pousse la création d’émissions littéraires sur le service public, France Télévision serait un bon terrain d’expérimentation pour cela », nous confie un éditeur. Or, l'ex-députée est depuis passée dans les rangs du gouvernement, en tant que ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations – où elle maltraiterait ses collaborateurs, d'après un récent article du Canard enchainé. 

L’idée n’est pas nouvelle : en août 2008, le Syndicat national de l’édition — qui devrait prochainement se prononcer contre ce décret — présentait une étude sur la présence du livre dans les émissions télé. Sur 2007-2008, 338 heures furent consacrées à la promo de livres. Bien ? Hélas non : le nombre d’émissions entièrement dédiées à la lecture tournait à la baisse.

Plus d'émissions littéraires à la télé ?

À l’époque, Ronald Blunden, directeur de la communication chez Hachette Livre, lorgnait sur le show de l'Américaine Oprah Winfrey. Chaque mois, la présentatrice mettait un titre en avant : « Et le succès pour ces œuvres est au rendez-vous avec des tirages de 300.000, voire 400.000 exemplaires pour le livre concerné », expliquait-il.

Imaginer un modèle similaire aurait alors de belles répercussions. D’ailleurs, La Grande Librairie vit le jour en septembre de la même année : Ronald avait été exaucé. Le pouvoir prescripteur de François Busnel était reconnu par les libraires, unanimement. 

/uploads/images/la-grande-librairie-pourquoi-francois-busnel-recoit-marc-levy-pour-la-premiere-fois-661a8809b1266028356256.png

Sauf que, sans publicité, répondent discrètement les producteurs, pourquoi investir dans du divertissement, sachant que les partenaires éditeurs ne joueront pas le jeu, de par l'interdiction légale de publicité à la télé ?

Qui serait en mesure de payer ? 

On se souviendra, dans la continuité de cette démarche, de la pétition diffusée en novembre 2019, où toute l’édition se retrouvait unie pour réclamer plus d’émissions littéraires à la télé. « Nous devrions donc assister à la multiplication des émissions consacrées au livre. Or, c’est le contraire qui se produit. Les éditeurs de littérature générale déplorent que les livres aient perdu du terrain, singulièrement au sein des chaînes publiques, avec la déprogrammation de plusieurs émissions », affirmaient tous les éditeurs parisiens.

À LIRE - La France expérimentera la publicité pour les livres à la télé

Tâchons de comprendre : pourquoi la ministre de la Culture valide le projet expérimental, contre l’avis de l’édition. Car Denis Olivennes, président non-exécutif d’Editis n’a pas dit autre chose qu’Antoine Gallimard, sollicité sur France Inter également : outre quelques erreurs chiffrées dans son intervention sur On n’arrête pas l’éco, il met en garde contre les risques.

« Nous faisons partie des groupes qui avons beaucoup de best-sellers. […] Je suis d’accord avec Gallimard. Et cela, c’est mon expérience des médias. Je pense que cela va [...] continuer d’accélérer la concentration du marché, sur ces plus gros vendeurs au détriment de la diversité. » Et d’estimer que seuls les best-sellers peuvent «supporter les coûts d’une publicité à la télévision. […] On ferait mieux de mettre de l’argent dans des émissions de télévision qui promeuvent la lecture pour le plus grand nombre, plutôt que de faire ça ».

Le danger relationnel auteur/éditeur

Le raisonnement est bon, mais repose sur des notions fausses : pour des Musso ou Joël Dicker, de pareils investissements ajouteraient aux coûts, sans rien apporter. « Ça représente des fortunes en regard des budgets marketing dont on dispose… Et pour certains auteurs, on serait obligé de le faire, en perdant de l’argent », nous confirme une directrice marketing.

Crédits photo : planet_fox CC 0
Crédits photo : planet_fox CC 0

De quoi créer de dangereux précédents : « On dépense plus, le bénéfice baisse… Et impossible de refuser à un gros vendeur, car il menacerait de quitter la maison. Nous serions obligés, sans en avoir les moyens : voilà le véritable déséquilibre qui en découlera. » Quand un Musso vend déjà des centaines de milliers d'ouvrages, s'il se met à exiger des spots télé, en plus de ceux diffusés à la radio – pour la satisfaction personnelle plus que la rentabilité de l'opération – comment Calmann-Lévy lui refuserait ? Oh, wait !

Timeo Danaos, etc.

Évidemment, quand on parle d’argent, on lorgne sur Vivendi – et en l'occurrence, Calmann-Lévy appartient au groupe Hachette, qui appartient à Lagardère qui appartient... à Vivendi : « Chez Bolloré, on ne comprend pas ce genre de problématique, car leur puissance financière leur permettra sans peine ces achats. Ils contraindront tout le monde à s’aligner. Un cadeau empoisonné pour tout le monde, gros et petits… mais pas pour eux », estime un visiteur du soir.

ENQUÊTE – Et si internet accordait la place que la télévision refuse à la littérature ?

Il en va de même pour Antoine Gallimard : un Harry Potter serait un client idéal pour la télévision. Or, avec le décret, la demande (ou l'exigence) émanera illico de l’agent littéraire de JK Rowling, qui imposera donc à Galimard jeunesse de procéder à cet investissement. « Sauf qu’on en vend déjà des palettes sans télé : les résultats ne s’amélioreront pas significativement, mais les montants publicitaires exploseront. » La mort du petit commerce en somme.

En outre, la télévision rime avec mass market : Minier, Bussi, Norek, ou encore Grimaldi ou Valognes seraient éligibles. Certainement pas Annie Ernaux, qui est à l’image du catalogue de Gallimard : patrimonial. Promouvoir du patrimoine à la télé, autant se tirer une balle dans le pied.

« Certes, les pubs serviraient peut-être de catalyseur pour les livres qui s’écoulent entre 50 et 120.000 exemplaire », reconnaît-on. « Mais à quel coût ! Même si le livre est une industrie, elle reste modeste et connaît le principe de retour sur investissement — qu’elle tente de maîtriser à tout prix… »

Non cuique datum est habere nasum

En effet, il n'est pas donné à n'importe qui d'avoir du flair. Mais alors, pourquoi ce décret, hors sol pour l’édition ? Certains se tournent sur la rue de Valois, pour tenter de trouver une explication. «Rachida Dati s’est mis tout le monde à dos mercredi avant l’ouverture du salon. En substance, elle a dit aux éditeurs que c’était tous des petits bourgeois qui ne voulaient pas que les livres aillent dans les quartiers.. Bref, c’était glacial », assure un observateur.

Et c’est à l’occasion d’un déplacement près de Lyon que la ministre de la Culture a même dévoilé son grand projet : « D’ici 2027, 1000 bibliothèques supplémentaires concernées par le plan “bibliothèques” lancé par Emmanuel Macron en 2018. » Et ce, afin de pallier le manque d’établissements, notamment dans les territoires ruraux et les quartiers urbains défavorisés – comprendre, autour des HLM. Et cette notion a toute son importance.

À table ! 

Pourtant, la ministre avait déjeuné avec le bureau du SNE, invité à Valois ce 11 avril, avec entre autres discussions… la taxe sur le livre d’occasion.

Leçon de pouvoir politique

Durant cette rencontre, le sujet de la taxe sur le livre d’occasion est arrivé sur la table. « La ministre leur a servi, sur un plateau, que les petites gens achètent des ouvrages d’occasion parce qu’ils n’ont pas les moyens. Et que pour se procurer des ouvrages neufs, il faut avoir des moyens », s’amuse un observateur.

En clair, les éditeurs ne vendent qu’aux riches et depuis sa prise de fonction, Rachida Dati ne cesse de répéter qu’elle veut remettre de la culture chez les plus démunis – en bonne sarkozyste, s'entend. Et dans la presse, deux jours plus tard, enfonce le clou que sa fonction lui octroie : « J’ai souhaité expérimenter la publicité du livre à la télévision. Le succès d’un livre permet à un éditeur d’investir sur d’autres auteurs. L’objectif est aussi d’inciter à franchir le seuil d’une librairie. Vous pouvez entrer pour acheter 1 best-seller et repartir avec 3 livres sous le bras », affirmait-elle ce 13 avril.

Touche pas le grisbi, Dati...

Action, réaction : il suffit de constater les prises de parole d’Emmanuel Macron, de passage au festival du livre, pour comprendre combien le lobbying du SNE s’est exercé. « On va mettre en place au moins une contribution qui puisse permettre de protéger le prix unique et permettre à nos auteurs, éditeurs et traducteurs aussi d’être mieux aidés », affirme le chef de l’État.

Passant sur le stand d'Actes Sud, où se trouvait Françoise Nyssen, ancienne ministre de la Culture lors du premier mandat présidentiel, Emmanuel Macron achevait d'être convaincu du bien-fondé de cette mesure.

Et d’ajouter : « Ce qui est vrai, c’est que le livre d’occasion, quand il est fléché par certaines plateformes, c’est une espèce de mauvais usage, en tout cas de contournement de ce prix unique. » Voici Rachida Dati renvoyée à ses études, comprenant soudainement la capacité d’influence du Syndicat sur le locataire de l’Élysée et sa capacité à porter les sujets.

« La ministre doit bicher de se dire qu’elle a réussi à placer ce décret, en voyant comment son refus d’une taxe sur le livre d’occasion lui a été renvoyé comme un camouflet. » Une petite victoire, certes : reste à savoir quelle sera la durée de vie du décret sur la publicité à la télévision. « Pour ceux qui se demandent si je lis des livres, qu’ils sachent que j’y ai eu accès dans ma cité par le Bibliobus. Je n’ai pas honte de le dire. C’est cela qui explique mon combat en faveur de l’accès à la culture pour tous », avait-elle assuré en prenant ses fonctions à Valois.

Personne n'avait alors compris qu'il s'agissait là d'un démarrage sur les chapeaux de roues.

Crédits photo :  JESHOOTS-com CC 0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Par Nicolas Gary
Contact : ng@actualitte.com

27 Commentaires

 

Actualisant

13/04/2024 à 18:25

Cette même Rachida Dati qui de toutes manières ne visent que la mairie de Paris pour les prochaines municipales et se moque éperdument des dégâts que son patron lui demande de commettre, puisqu'elle n'en rendra compte à personne ?
Celle-là ?
Non, impossible !

Money Money Money...

13/04/2024 à 18:30

Suf le fond, cette idée d'ouvrir l'édition à la publicité est une connerie rare : personne n'a les moyens et s'il faut les mettre, alors ce sera au détriment de tous les autres auteurs.
Donc ouvrages.
Stupidité crasse, validée par une sarkozyste convaincue, bolloréenne dans l'âme (j'entends : pour croire que l'argent pousse dans les arbres et peut tout acheter).
Qu'elle se soit fait taper sur les doigts par EM n'y change rien, elle est tristement prévisible et éminemment décevante. Et inversement.

En latin dans le texte

13/04/2024 à 18:36

Je n'avais pas compris la locution “Non cuique datum est habere nasum”, et j'imagine que du “Datum” au "Dati”, il n'y a qu'un doigt, que l'on ne se mettra ni dans l'oeil ni dans le nez ce serait grossier.
Mais on se demande bien d'où la ministre de la Culture sort de pareilles idées, quand il s'agit de publicité.
Oh, il est vrai que l'on n'a toujours pas réglé le cas des dizaines de milliers d'euros reçus durant son mandat européen : les édiles nous prennent-ils pour des débiles ?

Mitigé

13/04/2024 à 18:39

Je comprends l'intérêt de vouloir dynamiser le marché du livre par des publicités télévisées, mais j'ai peur que cela ne favorise que les gros éditeurs et les best-sellers.
Je rejoins MM. Olivennes et Gallimard en revance : cela ne pourrait QUE nuire à la diversité littéraire, en ne mettant en avant que quelques titres au détriment de nombreux autres.

La proposition semble bonne sur le papier, mais vire à la déplorable idée.

Petit auteur

13/04/2024 à 18:42

C'est une hérésie, vous voulez dire !
L'introduction de la publicité pour les livres à la télévision va complètement à l'encontre de la préservation de notre diversité culturelle.

Ce n'est qu'un moyen pour les gros éditeurs de dominer encore plus le marché. Et encore, on voit ici que même les grands faiseurs y sont clairement défavorables.
Si Vivendi ne s'exprime pas, c'est peut-être que même eux ont des doutes sur le principe, contrairement à ce que l'article laisse entendre.

Rachida Dati semble surtout et totalement ignorer les conséquences de ses actions sur les petits éditeurs qui luttent déjà pour être vus et entendus.
Nous avions eu une ministre de la Culture qui n'avait pas lu Patrick Modiano : on pouvait lui pardonner. Nous en avons une qui fera en sorte que Modiano n'existe même plus.
Difficile de lui passer !

Michel

13/04/2024 à 20:21

Je ne parierais pas sur la déception de Vivendi.
Les émissions littéraires - qui forment d'élégantes pubs - sont le quasi apanage des medias du service public. Passablement connoté à gauche.
Autoriser de la pub classique va sans doute élargir le spectre politique de l'offre littéraire visible. Donc favoriser les affaires de Bolloré, qui a toutes raisons de se faire discret...
Bella gerant alii.

Quant au duel, feutré forcément, Dati-Macron, il me semble résumer assez bien les forces en présence : droite populaire, angoissée par le prix des choses vs gauche bobo, attirée par la taxation d'icelles (surtout celles des Gafam & Cie)...
Qui futuri sunt moliti.

Yuigo

13/04/2024 à 21:54

Ce que l'article oublie, c'est que la télévision a besoin également de trouver des nouveaux annonceurs pour faire face à la baisse de leur revenu.
Le téléspectateur étant un public vieillissant, l'édition colle à la cible et il serait bête de ne pas s'ouvrir ces potentiels nouveaux revenus.
Quand à la publicité de livre à la TV, les best-sellers font déjà l'objet de campagne de pub dans le métro à la radio dans les journaux, dans les émissions de TV ou de radio et même sur les réseaux sociaux.
Ils sont donc déjà mis bien plus en avant que les autres livres, ça ne changera rien si ce n'est peut être attirer un nouveau public en librairie ou développer le livre en grande distribution.
Ou Daty a probablement raison, c'est que ça poussera peut être a des achats supplémentaires.
C'est moins rentables pour les grands groupes, mais ça peut l'être plus globalement pour le secteur.

Team ActuaLitté

14/04/2024 à 00:13

Bonjour
Pour annoncer à la télévision (nous produirons prochainement des grilles tarifaires), il faut des ressources économiques qui, comme indiqué, conduiraient à choisir de ne promouvoir qu'un titre et non plus 10 – cette estimation est fausse, donnée à titre d'exemple, mais la proportion semble fiable.

Necroko

14/04/2024 à 01:52

bah rien ne force les éditeurs à faire de la pub à la TV, ils peuvent ignorer ce canal.

Pragmatique

14/04/2024 à 00:15

Bien que l'idée de promouvoir les livres à travers la publicité télévisée puisse sembler bénéfique pour augmenter les ventes, il est crucial de considérer le coût de tels investissements.

Il est plus que probable que seuls les grands titres et les auteurs déjà populaires bénéficieraient de cette visibilité.
J'ignore si la diversité en serait frappée, pour ce qui est de la publication, mais le principe est véritablement hors sol.

Jérôme - auteur

14/04/2024 à 09:27

C'est une opportunité fantastique pour revitaliser le marché du livre en France ! Avec des publicités télévisées, les livres peuvent atteindre un public plus large et stimuler l'intérêt général pour la lecture.

Je vois les avantages et les inconvénients de cette proposition. D'un côté, cela pourrait augmenter les ventes de livres, mais de l'autre, cela pourrait aussi nuire à la diversité éditoriale. Peut-être qu'un modèle plus régulé, qui inclurait aussi les petits éditeurs, pourrait être une meilleure approche.

Espérons que cela incitera plus de personnes à visiter les librairies et à découvrir de nouveaux auteurs.

Stéphane P.

14/04/2024 à 00:21

Je ne suis pas convaincu que la publicité télévisée soit la solution miracle pour l'industrie du livre. Cela risque d'exacerber la commercialisation de la littérature et de réduire la valeur culturelle des œuvres mises devant le nez des lecteurs.
Nous devons protéger notre patrimoine littéraire, pas le vendre au plus offrant.

Cela marque surtout un tournant dangereux pour notre culture. L'ouverture à la publicité télévisée pour les livres va simplement enrichir les grandes maisons d'édition et marginaliser les auteurs indépendants. C'est un coup dur pour les petits éditeurs qui luttent déjà pour survivre dans l'édition.

Avant de se précipiter dans cette nouvelle ère de publicité pour les livres, il faudrait peut-être approfondir l'analyse des impacts. Comment garantir que cela ne détruira pas la variété et la qualité de notre production littéraire? Il est essentiel de penser aux conséquences à long terme.

Chelmi Lemich

14/04/2024 à 15:55

"Passablement connoté à gauche."

hé hé

prolégomènes de OUF

Urticaire On Demand

Après le cave, c'est Antoine qui se rebiffe.

Gros moment LOL



Loup

15/04/2024 à 08:16

Pourquoi ce pays est il aussi interventionniste ? Si certains groupes veulent perdre leurs moyens en dépendant de l'argent pour la TV, pourquoi les en empêcher ?
Personne ne dit que la TV est un média de l'autre siècle, dépassé. La nouvelle génération est sur YouTube et netflix. La les publicités n'y sont pas interdites ??
Ce décret, dans un sens où dans l'autre est inutile : laissez les gens libres !

ESTELAS EDITIONS

15/04/2024 à 09:14

C'est assez cynique cette levée de boucliers des gros éditeurs. Ils font déjà leur publicité dans les livres présentés lors des émissions littéraires. Ce sont toujours des titres issus des mêmes maisons et leur sélection ne se fait pas par hasard.
En tant que petit éditeur je suis contre la publicité des livres à la télé parce que cette dernière ne serait accessible toujours aux mêmes, ceux qu'on voit sur les plateaux télé. Par contre, si le gouvernement veut faire campagne sur la lecture en elle-même, cette dernière serait la bienvenue.

Marie

15/04/2024 à 09:21

Drôlissime de mêler politique et pub "pour" la lecture". Les oeillères se développent à grand pas...S'il est un domaine où cette "persuasion clandestine" -qu'est la pub- est plus que mineure, c'est bien la lecture. L'acte d'achat est destiné à être déclenché par icelle? Il y a en amont les médiathèques, les livres d'occasion, les passe-livres, le bouche-à-oreille et les prêts d'amis....Liste non exhaustive. De plus la pub n'est jamais "directe"...le site "ActuaLitté" en sait quelque chose. La ministre -dont le porte-"feuille" tient lieu de cerveau- commence à déplaire à M. Macron? C'est de bonne guerre...de papier.

Cathy

15/04/2024 à 10:24

Qui a dit "l'argent va à l'argent" ? Un vieux proverbe populaire sans doute. Vieux peut-être mais juste à coup sûr. Avec plus de cinq cents livres par rentrée littéraire, cette mesure va accentuer encore la différence entre les locomotives littéraires et les autres, ne donner aucune chance aux primo romancier(ères), parmi lesquels figurent des personnes aussi douées que les auteurs de best-sellers.

Ce projet pourrait mettre en danger la vie de petits éditeurs et de leurs auteur(es).Tout le monde ne peut pas s'acheter deux ou trois livres d'une coup, c'est faux de le prétendre, même de le supposer.
Quant à taxer les livres d'occasion, c'est à se demander si Monsieur Macron ne va pas un jour se retrouver à la sortie d'une bouche de Métro la main tendue. Il n'en a pas marre de taxer les petites gens ? Ce sont les lecteurs maintenant qui passent à l'essoreuse, en particulier ceux qui ne peuvent "entrer dans une librairie pour acheter un livre et en ressortir avec trois sous le bras", et qui choisiront le Musso ou le Valognes parce "qu'il faut" les avoir lus puisque tout le monde en parle...
A moins que Monsieur Macron ignore que les Français lisent de moins en moins, les jeunes surtout, dont les parents eux-mêmes ne lisent pas, accaparés eux aussi par le rectangle lumineux et vibrant qu'ils ont toujours à portée de main. Car on en est là : peu de trentenaires lisent aujourd'hui et, comme le disait si justement Robert Badinter, ce ne sont pas (seulement) les liens du sang qui conduisent à une bonne éducation, mais l'exemplarité. Celle des parents bien sûr et en tout premier lieu. Mais également la possibilité de se procurer de quoi lire puisque les livres ne contiennent que ça, des exemples...

Marielle

15/04/2024 à 12:54

Bonjour,
D'un côté comme de l'autre, ça se discute.
Qu'un ouvrage ait la possibilité et les moyens de se faire de la publicité à la télé, ce serait très bien pour son écrivian et injuste pour ceux qui n'en ont pas les moyens, ok là-dessus. D'où ce pseudo refus des maisons d'éditions.
Cependant, les grosses maisons d'éditions fonctionnent aussi un peu comme des mafias, même face aux petites maisons d'éditions qui sont souvent obligées d'éditer POUR les grosses maisons d'éditons pour vivre (leur moyen de subsistance). Ainsi, on a bien vu il y a quelques temps avec Bernard Arnaud, Editis et tout le bazard. Certes il y a eu une intervention pour limiter le dégâts pour la "concurrence", mais, on voit bien qu'ils ne sont pas si innocents en prenant la "défense" de ceux qui seraient laissés pour compte.
Je suis donc mitigée, même si je viens moi-même de proposer mon premier roman à plusieurs maisons d'éditions, que je sais que j'ai une chance sur 1 millions d'être éditée, et que je n'ai ni les moyens d'être éditée à compte d'auteur (il faut en moyenne 2500 euros de mise au départ et il faut pratiquemetn faire sa propre distribution et publicité), et encore moins les moyens de me faire de la publicité à la télévision ! J'espère juste que mon premier roman, dont j'ai déjà bien entamé le tome 2, sera apprécié par l'une de ces maisons. Je ne cherche ni à me faire de l'argent dessus (bon si j'en gagne un peu ce serait pas mal), ni a gagner un prix quelconque (il n'a aucune chance d'ailleurs), mais juste une reconnaissance de mon écriture imaginative en étant éditée. Le prix de Bougar Sarr m'a beaucoup déçue (je suis franco-sénégalaise et une grande lectrice des plus grands classiques français, anglais, américains, et africains et même asiatiques... et de lectures plus modernes aussi... hum... après lecture de Bougar, je pense tout simplement que lui octroyer le Goncours est juste "politique". Ce qui me fait douter de la sincérité des raisons de ce holà contre la publicité à la télé... Comme on dit : "wait and see", Mme Dati est une maligne, mais surtout, elle va là où il y a l'argent, comme tout ce gouvernement du reste.

Michel

16/04/2024 à 14:12

"Elle va là où va l'argent"... Comme à peu près tout le monde.
Et si vous ne semblez pas vouloir y aller, vous ne seriez pas contre qu'il vienne à vous.
Je vous souhaite donc le meilleur dans vos affaires.

PasMichel

17/04/2024 à 07:58

En latin SVP... en latin... de la hauteur...

Marielle Dieng

21/04/2024 à 23:30

Une taxe sur les livres d'occasion ???? On entre dans un monde cauchemardesque ! Quelle hypocrisie par rapport à "ses bibliothèques" qu'elle propose accessibles dans tous les quartiers. Il faudra voir.
Par contre, plus d'émissions littéraires, ce serait bien. Je suis de la génération "Bernard Pivot", et si ses choix n'étaient pas toujours les miens, il nous obligeait à avoir un esprit critique lorsqu'il présentait un auteur, un livre que nous aimions ou non.
Aujourd'hui, je suis plutôt anti-télévision en général, elle tue la vie sociale. Par contre, j'écoute beaucoup de radios culturelles, de podacasts et de chaînes Youtube sur mon ordinateur en travaillant, sur mon smartphone et dans ma voiture.
J'ai mon budget livres mensuels et pour les livres auxquels je suis le moins attachée, je fais des dépôts gratuits régulièrement. Des Espagnols ont créé à partir d'un page facebook il y a pas mal d'année, une action "Siembra de Libros" : on organise, quel que soit le lieux où l'on se trouve dans le monde, des journées de distribution de livre, sur une place, près d'un lycée, un hôpital... Bon, ça demande de l'organisation bien sûr, il faut appeler ses contacts, réunir les livres et les trier et les classer un tant soi peu. Mais un acte qui fait chaud au coeur lorsque l'on voit les gens se jeter dessus, même en lire certains sur place....

Adrien Dariva

23/04/2024 à 05:08

Comme toujours avec le média « Actualitté » et Nicolas Gary, c’est que le papier est bien écrit et l’analyse semble bonne. Mais les considérations politiques personnelles (sur Aurore Bergé et Rachida Dati) prennent le pas et discréditent donc l’intégralité de l’article.
Cela est dommage avec ce média qui se positionne de plus en plus à gauche

Nicolas Gary - ActuaLitté

23/04/2024 à 07:56

Bonjour
Vous confondez contextualisation (manifestement pas à votre goût) et position politique. Et je vous défie de parvenir à cerner les miennes à travers cet article.
Il est donc et avant tout dommage que vous puissiez tirer de pareilles conclusions, si promptement : attention à ne pas se mettre le doigt dans l'oeil, passé un certain moment, on ne peut plus le retirer.
Et s'il s'y trouvait déjà une poutre...

Michel

23/04/2024 à 12:04

Il me paraît difficile de contester que la ligne éditoriale de Actualitté se situe à gauche.
Et vous en êtes le directeur de publication.
Mais peut-être peut-on renverser la sentence de Mitterrand (?):
- de gauche, donc apolitique.

Nicolas Gary - ActuaLitté

23/04/2024 à 12:52

Il me paraît saugrenu de vouloir politiquement qualifier notre ligne éditoriale.
Poil à gratter serait acceptable, mais ce n'est pas vraiment une ligne politique.
Il est d'autant plus amusant et risible de lire ce type de tentative de qualification qu'au moment où François Hollande était au pouvoir, on nous accusait d'être de droite...
Chacun voit à sa porte et selon ses propres critères de jugement – donc sa subjectivité.
Amitiés (sociales)

Aurelien Terrassier

25/04/2024 à 09:45

Comme d'habitude Michou vous êtes dans les choux pour rester poli.

Libraire

25/04/2024 à 07:30

Si réellement, R. Dati souhaite voir le livre apparaître à la télé au moment des publicités, pourquoi ne pas partir sur une communication subventionnée par le Ministère de la Culture autour du prix unique du livre partout en France ?
Pas de pb pour la
diversité éditoriale, tous les points de vente et éditeurs sont concernés aussi bien en zone rurale qu'urbaine.
Et c'est tellement peu valorisé au-delà de notre sphère professionnelle !
C'est certain, c'est un budget... LE SNE/SLF et grands groupes pourraient contribuer ?

Plus d'articles sur le même thème

ActuaLitté

Taxer le livre d'occasion : l'hypocrite stratégie de l'édition

Rachida Dati marchant dans les pas d'Emmanuel Macron, voilà une image qu'on s'effacerait volontiers de l'esprit. Mais dans un secteur du livre qui se présente volontiers comme artisanal, alors que résolument industriel, dès qu'il se trouve quelques deniers à ramasser, on fait suivre la volonté politique. 

12/04/2025, 22:54

ActuaLitté

Chez votre libraire préférée, moustache crédible exigée  

Dans le cadre de la lutte contre la vente de tabac et d'alcool aux mineurs, plusieurs centaines de librairies en Belgique vont s'équiper d'une petite caméra, dite PASSage. Installée sur le comptoir, elle serait capable de déterminer rapidement l'âge des clients, grâce à l'IA. Une initiative portée par les fédérations de libraires du plat pays, dont les établissements, aux yeux français, s'apparentent étrangement à des bureaux de tabac…

19/03/2025, 15:33

ActuaLitté

L’IA selon Emmanuel Macron : écologique, au service de l'humain

Intenable plus qu’un enfant face aux cadeaux de Noël, le président de la République intervenait sur France 2 la veille du Sommet pour l'action sur l'Intelligence Artificielle. La bouche pleine des milliards d’euros que les partenaires mettront sur la table – sans traçabilité aucune –, Emmanuel Macron avait l’optimisme frénétique qu’on lui connait. Tristement.

09/02/2025, 23:46

ActuaLitté

Petits dictateurs, futurs lecteurs : bonne année aux bébés de 2025

Le livre jeunesse aura pesé en 2023 pour 385,4 millions €, troisième secteur éditorial en France, en croissance de 1,9 % en nombre d’exemplaires écoulés. Alors, chers bébés qui après nous vivez, comme l'écrivit presque Villon, bienvenue en ces premiers jours 2025. Bonne année, qui sera la vôtre.

01/01/2025, 19:37

ActuaLitté

Noël, l'unique période où l'on se réjouit que ça sente le sapin

Joyeux Noël ! Gloire au Grand Barbu coca-collé et de rouge-vêtu ! Hosanntah Claus In Excelsis... et j'en passe et j'en oublie, et les autres mieux vaut vous les épargner : l'année touche à sa fin, et je préfère éviter le calembour de trop qui me ferait toucher à la mienne, de fin.  

24/12/2024, 16:46

ActuaLitté

Elle arrête un roman avant la fin et le dit à l'autrice qui en meurt (presque)

Ses pages forment un rictus machiavélique, et pendant qu’il vous regarde avec insistance, vous grimacez quasi de douleur : il vous en veut... il SAIT ce que vous avez fait ! Tout plutôt que de revoir sa sale tranche et de supporter ses caractères de cochon. Il serait délectable, jouissif même, de l’abandonner sans autre forme de procès — car résolument il ne vous mérite pas. Vraiment ? 

22/09/2024, 19:11

ActuaLitté

Seul au monde ? Voici huit livres pour se faire des amis (les meilleurs)

Le dramaturge Pierre Gringoire, originaire de ce qui n'était pas encore le Calvados, nous aura au moins légué un aimable proverbe : « Mieux vaut être seul que mal accompagné. » Fine observation applicable aux livres : plutôt ne rien bouquiner que de s'enquiller une sombre bouse. Or, un ami cher autant qu'un bon livre sont des perles précieuses.

11/08/2024, 18:18

ActuaLitté

Des vacances à peupler de livres et de lectures

En dépit du salutaire GPS accompagnant vers les destinations estivales, abandonnerait-on nos appareils technologiques durant les congés ? Taxez-moi de grand romantique, d’accord, mais les vacances restent ma période favorite pour remplir une bibliothèque déjà bien peuplée. Quelque chose lié au soleil, au rythme apaisé : l’été m'est propice au “tsundoku“, cette manie d’accumuler du papier.

29/07/2024, 16:45

ActuaLitté

Créer un SMIC net à 1600 €, “une mesure mortifère pour la librairie”

Mesure phare du Front populaire, nouvelle version, le passage d’un Smic à 1600 € net relève du voeu pieux. Mais dans l’industrie du livre, et plus spécifiquement pour les librairies, une pareille mesure équivaut à la promesse d’une hécatombe. Chronique d’une mort imminente ?

18/06/2024, 12:55

ActuaLitté

Bernard Pivot : “On ne peut pas apprivoiser la mort. Ni la snober”

En débarquant sur Twitter ce mois de janvier 2012, Bernard Pivot provoqua un ras de marée chez les gazouilleurs : près d’un million d’abonnés depuis ont suivi ses facéties verbales et autres joutes linguistiques. Fédérateur, le père Pivot, assurément : un monument national qui aura traversé les siècles — si fait. Et fait lire au point d’en devenir une icône.

07/05/2024, 16:20

ActuaLitté

Plutôt BFM que CNews : Isabelle Saporta, bientôt la porte ?

Dans quel monde une salariée dénigrerait publiquement l’une des sociétés de son employeur, sans se faire tirer l’oreille ? Mieux : présenterait comme plus brillante une entreprise concurrente, du même secteur d’activité ? Eh bien… soit les anti-Bolloré reverront leur copie quant aux “méthodes” (censure, liberté de parole brimée, etc.) chez Vivendi… Soit Isabelle Saporta prépare son départ de chez Fayard ?

29/02/2024, 15:42

ActuaLitté

Durant les JO, il est important de rester à Paris... en télétravail

Les usagers occasionnels du métro parisien n’ont pas manqué la campagne de communication orchestrée dans les rames : l’invitation au RTT – Reste chez Toi Travailler. À l’approche des Jeux olympiques, les injonctions contradictoires pleuvent : rester ou ne pas rester sur Paris, prendre ou ne pas prendre les transports, travailler ou ne pas travailler… On ne fait pas d’Hamlet, sans casser des noeuds….

12/02/2024, 14:46

ActuaLitté

Domaine public : Disney a fini par se faire “Mickey”

Dans les studios Disney, la poule aux œufs d’or serait plutôt un rongeur, qui après un siècle de bons et loyaux services a bien mérité une retraite non commerciale. Car ce 1er janvier 2024, Mickey Mouse entrera dans le domaine public. Autrement dit, la plus grande entreprise de divertissement de la planète perd l’exclusivité de sa manne financière. Émouvants adieux…

30/12/2023, 12:35

ActuaLitté

L'édition française : “L'IA, on gère : on a numérisé des livres illégalement avec !”

L’industrie du livre — comprendre : ses hautes sphères, le Syndicat national de l’édition — n’aime pas l’idée que le livre soit un produit recyclable. Le recyclage de réflexions compte pourtant parmi les sports favoris : en déplaçant légèrement le curseur du mulot, les vessies se changent en lanternes. “Post tenebras lux”, certes, mais version Tomasi Di Lampedusa : que tout change, pour que rien ne change.

21/11/2023, 12:46

ActuaLitté

Chez Amazon, l'inflation, un service qui Prime plus que jamais

Voilà une semaine que la Federal Trade Commission a déclenché une enquête contre Amazon, avec le soutien de 17 États américains. En cause, monopole, position dominante, manipulation des prix, comportement anticoncurrentiel, n’en jetez plus, la coupe est pleine. Et pendant ce temps, la France convoque les grands distributeurs pour obtenir une baisse des prix. Inflation, vous avez dit inflation ?

09/10/2023, 12:33

ActuaLitté

Marine à la librairie : guide de lectures du RN pour apprentis fascistes

Voilà plusieurs années qu’à l’approche de l’été, quelques milliardaires américains suggèrent des listes de lectures. Bill Gates, Warren Buffet ou encore Barack Obama : des figures aussi politiques qu’économiques. Et d’autres célébrités s’y mettent, comme Sarah Jessica Parker ou encore Emma Watson. En France, côté partis politiques, l’exercice ne semble intéresser que feu le Front national…

10/08/2023, 23:40

ActuaLitté

Hidalgo : priver Bolloré de librairie quand le Qatar occupe le Parc des Princes

« Et la Maire de Paris eut soudainement un sursaut de conscience politique… » Cette petite phrase assassine résume bien la situation : que le groupe Bolloré décide d’acheter un fonds de commerce — celui de la librairie L’Écume des pages — et Anne se change en ingénieuse Hidalgo. Donquichottesque, elle sort de sa manche un va-tout plutôt gauche… Déformation professionnelle ?

07/07/2023, 12:18

ActuaLitté

Le binôme Fnac/Editis : seule réponse de Kretinsky à l'empire Bolloré

Entre les négociations exclusives et la promesse d’achat dévoilée le 24 avril, un gros mois s’est écoulé. Daniel Kretinsky, sauf retournement de situation, deviendra propriétaire d’Editis, à 100 %. De son côté, l’industrie du livre a modéré ses attaques sur l’hypothétique rapprochement avec Hachette Livre. Elle a cependant trouvé un autre cheval de bataille : Fnac, dont le milliardaire tchèque possède 25 %.

11/05/2023, 19:10

ActuaLitté

Les mauvaises critiques de livres qui vous ruinent la vie

Les horribles médias : bien moins de pouvoir qu’on ne pense, mais plus d’influence qu’on ne croit ? Les cyniques répondront qu’il n’existe ni bonne ni mauvaise publicité : tout serait bon à prendre. Pourtant, une récente étude a montré que dès le premier ouvrage publié, la santé mentale des auteurs en prenait un coup. Alors… comment endurer la critique sans provoquer un ulcère ?

05/05/2023, 10:07

ActuaLitté

Exceptionnelle exception culturelle française : Facebook, non. TikTok, oui

On n’est pas à un paradoxe près, dans l’édition. Et moins encore, quand il s’agit de l’univers numérique. On se souvient qu’au lancement d’Amazon en France, il s’était trouvé des éditeurs pour affirmer : « Des livres vendus sur internet ? Aucun avenir. » 23 ans plus tard, un livre sur cinq est vendu sur le net. Mais le traitement des acteurs du web demeure à géométrie variable.

20/04/2023, 18:29

ActuaLitté

Pourquoi Emmanuel Macron s'exprime dans Pif Gadget ?

Voici un magazine qu’avait soutenu — sans excès — le parti communiste, dont le héros naquit dans les colonnes de L’Humanité. Et qui depuis décembre 2020, est devenu un trimestriel, propriété d’un ex-UMP, ex-LR, et de secrétaire d’État de Nicolas Sarkozy. Mais pourquoi diable un président parle dans Pif Gadget ?

30/03/2023, 11:27

ActuaLitté

Moi je lis de la merde, et je vous emmerde

On connaît la chanson, ses paroles et son refrain : ne pas juger un livre sur sa couverture, ouvrir avant de critiquer (si seulement…), attention aux préjugés, etc. Quand le monde moderne pousse à sortir de sa « zone de confort », voire de se « mettre en danger », pour le lecteur, qu’est-ce à dire ? Passer de Paul Valéry à Thomas Piketty ? Peut-être bien… mais pas seulement. 

13/01/2023, 18:09

ActuaLitté

Pour vendre Editis, faut-il museler ActuaLitté ?

Quiconque parcourt nos colonnes l'a constaté : ActuaLitté attache la plus grande importance à ce que l’information objective et plurielle du public soit respectée. Des règles déontologiques gouvernent notre profession, à raison : notre journal se fait un devoir de les suivre. 

06/01/2023, 09:50

ActuaLitté

2023, année “sexual reading” : bonnes lectures, fidèles ou non

Basculer de 2022 à 23 ne changera rien à l’amoncellement de romans éparpillés à même le plancher. Ce mal compulsif rapproche le lecteur de l’être enrhumé : ça commence par un ou deux mouchoirs à côté du lit, ça se conclut avec une bibliothèque foutraque qui s’est érigée à côté de la couette. 

30/12/2022, 16:25

ActuaLitté

Le syndrome du livre cadeau préféré de Noël illico revendu

Chaque année, le même enfer : les rues se peuplent de créatures mues par un désir frénétique de consommation. Comme possédées, elles déambulent d’un pas grotesque, bras décharnés tendus sans but, l’œil hagard, un mot à la bouche : « Cadooooo… » Heureusement, pour ces zombies de Noël en quête d’un truc à empaqueter, il existe des librairies. Et des livres, ce fameux cadeau favori des Français… 

27/12/2022, 11:03

ActuaLitté

Qu'adviendrait-il si Bernard Arnault rachetait Editis ?

Qui reprendra Editis — du moins, les parts du groupe Bolloré ? La question agite le Landerneau de l’édition, avec un nom qui revient depuis quelques jours : Bernard Arnault. Que diable irait-il faire dans cette galère, le patron de LVMH ? Exercice prospectif d’éditoriale fiction, option grosse phynance.

20/09/2022, 14:55

ActuaLitté

Kylian Mbappé a-t-il lu Spider-Man  ?

Oh, la boulette ! Oh, la plaisanterie de mauvais goût, qui conduit à accuser la petite planète de n’avoir pas d’humour. Mais quand on est entraîneur du PSG, n’a-t-on pas, avant de faire des blagounettes, quelques responsabilités ? Mieux : quand on est l’idole des jeunes comme Kylian Mbappé — et qu’on a créé une maison d’édition — n’y aurait-il pas des lectures obligatoires ?

08/09/2022, 14:12

ActuaLitté

Edithachette : observations inutiles donc indispensables avant les congés

Secret de polichinelle, qui parfois fuite lors d’une indiscrétion habilement manœuvrée, le rachat de Lagardère par Vivendi fait l’objet de multiples surveillances. À commencer par la Commission européenne, explique Édition Multimédi@, en tant que première concernée. Si la notification du rachat doit s’effectuer en septembre, l’enquête, elle suit déjà son cours. Avant de prendre congé, imaginons un autre état des lieux...

22/07/2022, 16:52

ActuaLitté

Il voulait décorer sa maison en reproduisant une case de BD... 

EDITO – Il venait de s’offrir une splendeur : toute de noir et de blanc, pas même jaunie par les âges, une bande dessinée d'exception. Ses phylactères sentaient l’encre ancienne à ses narines fébriles, et l’année d’impression donnait le vertige. Fou amoureux, il s’était dit que l’une des cases, reproduite et agrandie, habillerait d'un cadre magnifique un mur de son appartement. Encore fallait-il trouver un prestataire pour imprimer et mettre sous cadre… Et là, c’est le drame…

15/07/2022, 10:26

ActuaLitté

Le livre de Schrödinger, ou la bibliothèque dans le cloud

Les rêveurs se changent parfois en grands pragmatiques – HP Lovecraft en savait quelque chose. Le romancier américain sera d’ailleurs à l’honneur de la rentrée littéraire… dans une bande dessinée dont la lecture est hautement recommandée : Le bestiaire du crépuscule, de Daria Schmitt. Une oeuvre dont nous reparlerons en temps et en heure. Car pour l’instant, rêvons un peu, la tête dans le cloud...

07/07/2022, 15:50

ActuaLitté

Profanes ou profanateurs : le livre sert de plante verte

Voici qu’une tendance – de celles qui font tousser les gardiens du temple – s’installe dans le paysage : dernièrement, c’est la chanteuse (et actrice, et productrice) Ashely Tisdale qui a fait pousser des soupirs à pierre fendre. Qu’a-t-elle fait pour ainsi briser des âmes ? Simplement avoué que les ouvrages de sa bibliothèque étaient une stricte et récente décoration. Diantre !

11/06/2022, 11:42

ActuaLitté

Ce cafard qui surgit à la fin d'un livre, ou le mal de lire

La lecture, remède contre le stress, plus personne ne le nie. D’autant que la science l'affirme : les bienfaits de cette activité sur le cerveau font l’objet d’études multipliées — l’imagerie cérébrale aidant les chercheurs dans leur démarche. Qu’une œuvre suscite également des émotions, les plus diverses, se comprend par certains mécanismes. Mais pourquoi, une fois l’ouvrage achevé, garde-t-on en soi une certaine mélancolie ?

17/05/2022, 09:15

ActuaLitté

Du métavers aux multivers propriétaires : le piège de la cage dorée

Marvel et DC Comics partagent cette notion d’univers fictifs coexistants et susceptibles de se croiser : le Multivers. Des dimensions parallèles, peuplées d’êtres semblables sans être identiques, se déclinent pour mieux assurer la commercialisation d’histoires. Pendant ce temps, dans les monstrueux ordinateurs d’entreprises de tech, se développent des métavers, réalités virtuelles prochaines, comme autant d’El Dorado. Or, à l’époque de la ruée vers l’or, seuls les vendeurs de pioches firent vraiment fortune…

31/03/2022, 11:19

ActuaLitté

Grands groupes médias et petites théories : bienvenue dans “l'ère du soupçon”

« L’industrie des médias, en Italie, comme partout ailleurs, doit accélérer, voir plus grand et rechercher l’agrégation, l’union des forces. » Cette phrase aurait tout du verbatim de Vincent Bolloré, Bernard Arnault et autres capitaines d’industrie qu'a auditionnés la Commission d’enquête du Sénat. Petit indice toutefois, elle vient bien du Bel Paese, et plus spécifiquement de Marina Berlusconi, patronne, entre autres, du groupe Mondadori.

09/03/2022, 16:34

ActuaLitté

Emmanuel Macron, auteur abstinent : ses livres “n'étaient pas nécessaires”

Silence : Jupiter parle. Mieux encore : il parle de création. Memento : « Au commencement était le Verbe. » En ces dernières semaines d’un quinquennat qui fut certainement le pire de tous pour les artistes-auteurs — encore qu’il reste de la marge pour dégrader un peu plus la situation —, Emmanuel Macron revient sur sa carrière d’écrivain. Cet instant de grâce, nous le devons à Bernard-Henri Lévy et sa revue La Règle du jeu. Parce que Servir la soupe n’était pas un nom raisonnable pour une revue.

21/01/2022, 09:17

ActuaLitté

Le plus terrifiant voleur de livres du siècle, une âme romantique de glouton littéraire

L’industrie du livre semble avoir repris son souffle : un vil criminel a été appréhendé, même s’il a plaidé non coupable. Caution de 300.000 $ — on se croirait dans une série juridico-gaudriolesque américaine — et un doute qui subsiste : pourquoi rechercher des manuscrits et brouillons encore non publiés ? 

 

14/01/2022, 10:35

Autres articles de la rubrique À la loupe

ActuaLitté

“L’auteur est le trésor de l’éditeur” : Elisabetta Sgarbi et Paolo Repetti à Turin

Teresa Cremisi, présidente d’Adelphi, est responsable de la section du programme du Salon du livre de Turin consacrée à l’édition. Nous avons assisté aux rencontres avec deux grandes figures de l’édition italienne : Elisabetta Sgarbi et Paolo Repetti. Ce fut pour eux l’occasion de revenir sur la fondation de leurs maisons et de partager leur vision du rôle de l’éditeur.

18/05/2025, 21:56

ActuaLitté

De Schuiten à Mœbius : les légendes de Métal Hurlant de retour à Amiens

Directrice générale des Humanoïdes Associés, Marie Parisot se retrouve par conséquent à la tête de l’iconique revue Métal Hurlant. Alors que cette dernière célèbre ses 50 ans, elle sera présente lors des Rendez-vous de la Bande dessinée d’Amiens. Entretien, entre rétrofutur et néopassé.

17/05/2025, 12:42

ActuaLitté

”Nous demandons aux livres de refaire le monde.”

Nous avions découvert la maison d’édition Prehistorica lors du Salon du livre de Turin 2021, attirés par la silhouette de la tour Eiffel qui se détachait en toile de fond de leur stand. Quatre ans plus tard, le projet a mûri, tout en restant fidèle à l’inspiration fondatrice de l’éditeur Gianmaria Finardi : faire connaître la littérature française en Italie, à travers une politique d’auteur rigoureuse.

17/05/2025, 11:11

ActuaLitté

"L’humour permet de rouvrir un peu la fenêtre d’overton"

Tienstiens continue de faire voyager Koko, la gorille qui peut communiquer en langage des signes, à travers notre société et les oeuvres cultes de la pop culture. Ce week-end, l'auteur de bande dessinée et sa mascotte posaient leurs valises à Montpellier, pour la Comédie du Livre 2025.

16/05/2025, 21:20

ActuaLitté

Youtube, radio, prix : l'après Librairie Francophone d'Emmanuel Khérad

En juillet dernier, Emmanuel Khérad revenait, dans les colonnes d'ActuaLitté, sur l'arrêt brutal de son émission, La Librairie francophone, après près de 20 ans d'existence. Quelques mois plus tard, le journaliste engagé en faveur de la francophonie revient avec un nouveau prix littéraire, une chaîne YouTube, et une ambition : renouer avec sa passion, la radio.

16/05/2025, 17:57

ActuaLitté

La Gaîté Lyrique : “Ville de Paris, tenez vos engagements”

Entre décembre 2024 et mars 2025, la Gaîté Lyrique a été le théâtre d’une occupation menée par plusieurs collectifs militants mobilisés pour offrir un abri à plus de 200 mineurs isolés étrangers contraints de vivre à la rue. Après une déclaration commune des partenaires associés du lieu, inquiets pour son avenir, les équipes de la Gaîté Lyrique – salariés, intermittent·es, agents de sécurité et partenaires – dénoncent le retrait de la Ville de Paris et appellent à un sursaut politique. Nous reproduisons leur texte ci-dessous.

16/05/2025, 12:47

ActuaLitté

Quand l’écriture devient une traversée sans boussole

Dans cette carte blanche, Cécile Cabot, autrice des Révoltés de Montauban (Éditions des Libertés), nous entraîne dans les coulisses d’un voyage d’écriture aux allures d’expédition maritime. Loin du cliché du roman-marathon, elle revendique une navigation incertaine, portée par le souffle de l’inconnu, les tempêtes créatives et les courants contraires. À la manière des explorateurs d’autrefois, elle lève l’ancre sans carte ni cap précis, avec pour seuls repères l’instinct et l’appui de son équipage littéraire. 

15/05/2025, 17:50

ActuaLitté

“Aujourd’hui, c’est la douche froide” : la Gaîté Lyrique en danger ?

À partir de décembre 2024 et jusqu'en mars 2025, la Gaîté Lyrique a été occupée par des collectifs militants, qui se sont engagés pour ne pas laisser plus de 200 mineurs isolés étrangers dormir dans la rue. L'expulsion de ces personnes constitue un « échec collectif » selon Arty Farty, Arte France, makesense, SINGA et Actes Sud, les partenaires associés de la Gaîté Lyrique. Ils avertissent à présent d'une mise en danger du lieu par la mairie de Paris, faute d'un soutien à la hauteur, dans un texte reproduit ci-dessous.

15/05/2025, 15:30

ActuaLitté

“Je suis un auteur augmenté. Et je l’assume.”

David Pareÿt est auteur indépendant : il se présente comme un « architecte de quatre voix littéraires », chacune représentant un univers spécifique. Il a adressé à ActuaLitté une déclaration intitulée « Je suis un auteur augmenté », court texte qui pose les bases de sa déontologie littéraire concernant l’usage de l’intelligence artificielle dans les processus de création.

15/05/2025, 12:26

ActuaLitté

Terres de Paroles 2025 : l’enfance au cœur d’un printemps littéraire

Le Festival de Seine-Maritime, Terres de Paroles, délaissait l’arrière-saison en 2024 pour s’ancrer dans l'époque du renouveau, où la nature s’éveille. Cette année, il poursuit sur cette lancée printanière, du 17 au 24 mai, avec un thème aussi intime qu’universel, « Quelque chose de l’enfance ». Une invitation à explorer les racines de notre imaginaire et à retrouver ce qui, en nous, continue de dialoguer avec nos premières années.

13/05/2025, 18:42

ActuaLitté

Les intellectuels soudanais éclairent la façon dont la Confrérie musulmane profite de la guerre au Soudan

Le Soudan traverse l’un des conflits humanitaires les plus graves de la décennie. Depuis avril 2023, une guerre oppose l’armée régulière aux forces paramilitaires des FSR, plongeant le pays dans un chaos meurtrier. Des millions de civils ont été déplacés, et les infrastructures essentielles sont en grande partie détruites.
 

13/05/2025, 15:40

ActuaLitté

Francis Grembert : un chagrin sous l’écorce, Prix Cazes 2025

En couronnant Les Deux Tilleuls de Francis Grembert pour son 89e anniversaire, le Prix Cazes 2025 honore une œuvre grave, douce et nue. Ce récit pudique sur la perte d’un petit frère, mêlant mémoire rurale et douleur silencieuse, s’impose à rebours des modes comme un bijou d’écriture retenue. Loin des brouhahas littéraires, il murmure, touche et résiste. Un hommage bouleversant au lien fraternel, et un manifeste discret pour une littérature du peu qui dit tout. Par Yves-Alexandre Julien.

13/05/2025, 10:19

ActuaLitté

La spiritualité des peuples racines : un regard sur le vivant

Camille Guibbaud - éditrice au sein du groupe éditorial Piktos - donne son regard sur l'importance de la lecture des ouvrages portant sur la spiritualité des peuples racines pour une nouvelle perception de notre façon de penser.

12/05/2025, 17:08

ActuaLitté

La Bourgogne racontée par les yeux d’un poète : dans l’intimité de Lamartine

Dans les rues de la ville bourguignonne de Mâcon, les enfants vendent du muguet. Nos pas s’arrêtent devant la plaque commémorative du mur du Musée des Ursulines, réchauffé par le soleil du premier mai. Une plaque nous apprend que le père de Lamartine a été interné dans cet ancien couvent des Ursulines, devenu prison sous la Révolution. 

12/05/2025, 12:00

ActuaLitté

Pourquoi Jeanne & Juliette fait le pari d’une édition sincère et incarnée ?

Éditrice et fondatrice des éditions Jeanne & Juliette, Virginie Bégaudeau signe une série d’articles dans nos colonnes. Sa maison propose des récits aux figures féminines fortes, ancrées dans des contextes historiques marquants – un écho à notre époque, par-delà les siècles. Or, être indépendant, c'est publier librement, mais jamais seule. Voici son dernier billet.

10/05/2025, 14:48

ActuaLitté

Sirène Rhapsodie : écho d’une voix plurielle, entre mythe et mémoire

Au croisement de la fiction post-apocalyptique, du récit intime et du mythe ancestral, Sirène Rhapsodie, le dernier ouvrage de Sylvain Pattieu, se déploie comme une onde mystérieuse et hypnotique. Publié aux éditions Cambourakis, dans la collection Récits d’objets imaginée en partenariat avec le Musée des Confluences à Lyon, ce texte s’inscrit dans un projet singulier : inviter un écrivain à se confronter à un objet du musée et, par ce biais, à en tirer une œuvre littéraire inédite.

09/05/2025, 16:35

ActuaLitté

Quels moyens pour l'accès élargi aux “cahiers de doléances” ?

Un arrêté publié au Journal officiel du 30 avril dernier rendait « librement » communicables les cahiers citoyens, ou « cahiers de doléances », collectés lors du Grand Débat national de 2019, lequel avait suivi la mobilisation des « Gilets jaunes » en France. L’Association des archi­vis­tes fran­çais se félicite de cet accès facilité, mais invite les pouvoirs publics à répondre à « la ques­tion de la gou­ver­nance et des moyens alloués » pour cette opération, dans un texte reproduit ci-dessous.

09/05/2025, 09:35

ActuaLitté

Roman historique : quelle place pour les auteurs francophones ?

L’éditrice Virginie Bégaudeau, fondatrice des éditions Jeanne & Juliette, ouvre pour ActuaLitté une série d’articles inédits. Sa maison met les femmes au cœur des récits, les inscrivant toujours dans un cadre historique fort. Des héroïnes puissantes confrontées à des contextes tout aussi marquants. Pour dernière analyse, elle mesure la présence d'oeuvres francophones en regard de celles traduites : alors ?

07/05/2025, 09:00

ActuaLitté

Jeune papa ? Voici la série de science-fiction parfaite à regarder la nuit

À l’approche de l’été, une série rafraîchit l’ambiance sur fond de neige toxique. El Eternauta (L'Eternaute) sortait en BD en 1957 : Buenos Aires, avec un glacial air d’apocalypse. 2025, le blizzard mortel souffle sur Netflix. Et toujours Juan Salvo, équipé d'un combinaison de fortune pour survivre...

06/05/2025, 17:52

ActuaLitté

Fidélité historique et liberté narrative : l’équilibre délicat du roman historique

L’éditrice Virginie Bégaudeau, fondatrice des éditions Jeanne & Juliette, inaugure une nouvelle série d’articles pour ActuaLitté. Sa maison se distingue par des récits mettant les femmes au premier plan, dans des contextes historiques puissamment ancrés. Pour ce nouveau sujet, elle évoque l'importance du contexte historique dans la narration.

05/05/2025, 12:50

ActuaLitté

Huis clos au bout du monde : la saga horrifique qui va vous hanter

Quatre Eisner Awards, un Prix d’Angoulême, plus de 80.000 exemplaires vendus en France : The Nice House on the Lake n’est pas un simple comics d’horreur, c’est un phénomène. Imaginez que votre meilleur ami vous convie dans une somptueuse villa isolée… la veille de l’apocalypse ? Et au lendemain, que faire dans dans cette jolie maison à côté de la mer ?

03/05/2025, 22:29

ActuaLitté

François Audouy : "Nous sommes tous proustiens sans le savoir"

Né en 1985, blogueur, auteur d’un recueil de nouvelles et d’un essai littéraire, François Audouy co-dirige, avec Illios Chailly, la revue Echo : Antonin Artaud, entièrement dédiée à l’œuvre de l’écrivain maudit. Par Etienne Ruhau. 

02/05/2025, 12:15

ActuaLitté

Revisiter le feuilleton littéraire, ce vieux copain qu’on croyait perdu

Virginie Bégaudeau, éditrice et fondatrice des éditions Jeanne & Juliette, poursuit sa série d’articles dans nos colonnes : après avoir passé en revue l'Histoire et les héroïnes qui peuplent le romans, écoutons-la sur une autre approche. Il y a encore une vingtaine d’années, si on avait dit à un lecteur lambda que le bon vieux roman-feuilleton allait refaire surface, il aurait probablement haussé les épaules... À tort ?

29/04/2025, 18:00

ActuaLitté

Jean-Paul Delfino : l'écrivain le plus brésilien de France

Pierre Barouh, un des principaux passeurs de la musique brésilienne dans l’hexagone, se nommait lui-même dans Samba Saravah « le français le plus brésilien de France ». Son ami et successeur, Jean-Paul Delfino, est sans nul doute l’écrivain français le plus brésilien de France. Nous l'avons rencontré à l'occasion de la parution de la collection MPB chez Istya & Cie : un ensemble de bouquins coécrit avec Helena Crudeli sur les principaux artistes et mouvements de la musique brésilienne. 

29/04/2025, 17:38

ActuaLitté

Chef de guerre économique, Trump met aussi la littérature à l’amende

#BookBanUSA — Face aux tensions politiques et aux menaces de guerre commerciale entre les États-Unis et le Canada, PEN Québec, PEN America et PEN Canada unissent leurs voix. Dans une déclaration commune publiée le 1er avril, les organisations littéraires appellent à préserver la libre circulation des livres et des idées au-delà des frontières. Plus qu’un plaidoyer pour la culture, un rappel que la littérature, sans passeport ni douane, reste l’un des piliers fondamentaux de la liberté d’expression et du dialogue entre les peuples.

26/04/2025, 11:02

ActuaLitté

Quand les romans historiques racontent notre présent

Fondatrice des éditions Jeanne & Juliette, l’éditrice Virginie Bégaudeau a entamé une série d’articles dans nos colonnes. Si sa maison se distingue par des récits mettant en lumière des figures féminines fortes, toujours dans des contextes historiques marqués, ce sont avant tout des oeuvres qui parlent de notre monde contemporain. L'époque, un décor plus révélateur qu'on ne l'imagine ?

25/04/2025, 15:05

ActuaLitté

Trajectoire Kaotique de Karine avec un K

Il y a autant de vies que d’êtres humains sur Terre et aucune vie n’est vraiment identique à une autre. Si un modèle familial idéal s’impose dans un imaginaire ou un désir collectif, la réalité est toute autre. Rien ne va être épargné à Karine, avec un « K » précise sa mère le jour du baptême devant un curé peu enclin à accepter l’orthographe moderne du prénom, rien ne va aller simplement ni gentiment. Rencontre avec Karine Van Cayzeele.

25/04/2025, 13:06

ActuaLitté

Le Temps des scramasaxes, ou l’épopée d’un siècle inclassable

Dans cette carte blanche, Cécile Guignard-Vanuxem, autrice de la saga Le Temps des scramasaxes, revient sur son choix d’explorer le VIᵉ siècle, période souvent méconnue coincée entre l'Antiquité et le Moyen Âge. À travers une fresque où élites gauloises côtoient reines visionnaires et personnages étranges, elle redonne corps à un monde effacé, entre rigueur historique et souffle romanesque.

25/04/2025, 12:53

ActuaLitté

Dimension 2025 : le salon où la science se lit comme un roman

Le Salon du Livre de Palaiseau, Dimension, poursuit son ambition : faire se rencontrer la tradition littéraire de la ville et son ancrage scientifique contemporain. Après une première belle édition en 2024, le format se répète cette année avec de nouveaux auteurs, parmi lesquels Nicolas Martin et Aurélie Jean, marraine du salon 2025. Nous nous sommes entretenus avec Grégory Hermant, responsable du service événementiel à la ville de Palaiseau, pour savoir ce que nous promet cette nouvelle édition.

25/04/2025, 11:29

ActuaLitté

“La littérature prend du temps” : Muriel Beyer (L’Observatoire)

L’Observatoire entre dans une nouvelle phase de son histoire éditoriale. Intégrant le groupe Albin Michel, la structure, filiale d’Humensis, prépare une rentrée littéraire particulièrement soignée. Muriel Beyer, fondatrice de L’Observatoire et directrice générale adjointe du groupe, revendique désormais un équilibre entre fiction et non-fiction. Entretien.

24/04/2025, 11:31

ActuaLitté

Miss Marple et Hercule Poirot : deux facettes d'Agatha Christie

Voici le dernier volet de notre grande enquête consacrée à la plus fascinante des détectives : Miss Marple. Cette création d'Agatha Christie complète son univers littéraire, déjà fort d'un Belge tout aussi scrupuleux : Hercule Poirot. Ces personnages, sans jamais se croiser dans les romans, représentent deux facettes de la méthode criminologique selon Christie. Or, tout semble les opposer de prime abord...

23/04/2025, 11:31

ActuaLitté

Les héroïnes de sagas historiques : portraits de femmes vertigineuses

L'éditrice Virginie Bégaudeau, fondatrice des éditions Jeanne & Juliette inaugure pour ActuaLitté une série d'articles : si sa maison publie des récits où les femmes sont au centre, elles s'inscrivent dans un cadre historique fort. Des héroïnes de choc dans un contexte qui ne l'est pas moins. Portraits de femmes et évolution dans la littérature de leur représentation : un premier texte hors norme.

22/04/2025, 16:11

ActuaLitté

Le Combat des chefs : Asterix et Chabat, la potion magique de Netflix

Astérix s’apprête à livrer un nouveau combat, et cette fois c’est sur le champ de bataille du streaming. Netflix a officialisé la diffusion exclusive d’Astérix & Obélix : Le Combat des chefs le 30 avril 2025, une mini-série animée en 3D tirée du célèbre album de 1966​. L’événement est de taille : l’entrée du petit Gaulois dans l’ère du streaming.

20/04/2025, 15:27

ActuaLitté

La Roue du temps : du monument de la fantasy à la série Prime

Saga phénoménale en 14 tomes disponibles chez Bragelonne (trad. Jean Claude Mallé), La Roue du temps fut le Grand Œuvre de Robert Jordan. Mais il mourut en 2007 et l'éditeur américain confia à Brandon Sanderson d'achever la fresque. Sur Prime Video, l'adaptation en série a bouclé sa troisième saison. Passé nous voir à la rédaction, le Dragon réincarné nous a confié quelques réflexions.

19/04/2025, 10:30

ActuaLitté

Femmes détectives et origines littéraires : aux sources de Miss Marple

Si Miss Marple occupe une place unique dans la littérature policière, elle n’est pas surgie de nulle part. Christie s’inscrit, consciemment ou non, dans une filiation littéraire de femmes détectives qui remonte au XIXe siècle. 

19/04/2025, 09:00

ActuaLitté

Livre numérique : l’Europe peut-elle reprendre la main ?

À l’occasion de la Journée internationale du livre et du droit d’auteur - 23 avril 2025 - David Dupré, président de Vivlio, leader français de la lecture numérique, nous livre son point de vue sur le marché actuel du livre numérique et l’hégémonie des GAFAM sur le secteur.

17/04/2025, 14:56