#Droit / Justice

Rembourser l'avance perçue : quand l'éditeur devient banquier des auteurs

Il plane dans l’atmosphère comme une odeur de faillites rances, dans certaines maisons d’édition. Au point que leurs dirigeants imaginent toutes les manœuvres à leur portée pour récupérer un peu d’argent — une fois la liquidation prononcée. Plusieurs témoignages concordants font état de demandes, parfois adressées par l’intermédiaire d’avocats, réclamant la restitution d’avances sur droits. Au moins deux structures y ont récemment eu recours, provoquant l’inquiétude des auteurs concernés. 

Le 07/05/2021 à 11:23 par Nicolas Gary

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Publié le :

07/05/2021 à 11:23

Nicolas Gary

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ActuaLitté

Entre les redditions de comptes oubliées, les obligations contractuelles non respectées et autres manquements… Voilà bien des points que les jeunes auteurs ne remarquent pas nécessairement, tant qu’ils n’en ont pas parlé avec d’autres confrères. Or, quand au terme d’une liquidation judiciaire prononcée, l’administrateur judiciaire explique que les avances versées pour les livres doivent être remboursées, la panique gagne rapidement.

Un auteur chevronné ne se laisse pas si facilement intimider. Recevant un courrier d’avocats demandant une restitution de l’à-valoir versé par son ancien éditeur, ayant fait faillite, il relit la missive au calme et sourit. S’il n’y a pas eu suffisamment de rémunérations pour couvrir l’avance, imaginer un trop-perçu en sa faveur à reverser le fait sourire. Il ne devrait pas. 

La faille juridique existe depuis bien longtemps, et déjà se trouvait exposée dans le rapport Racine : recevoir une avance sur les ventes de livres revient ni plus ni moins qu’à contracter une dette vis-à-vis de son éditeur. Et celle-ci ne sera réglée qu’à compter du moment où l’exploitation de l’œuvre aura recouvert le montant de l’avance. 

L’éditeur devient un banquier, qui prête, et que l’on doit rembourser.

Pour l’heure, le législateur ne s’empresse pas d'encadrer ces pratiques, bien au contraire. Rue de Valois, lors de la présentation de la mission Sirinelli, une logique farouche s’est exprimée par la voix du ministère : « Il est hors de question de rembourser ». Cependant, pour l’auteur du rapport, la situation est plus compliquée. « On imagine bien la plaidoirie d’un avocat assurant : “Il vous plaira de dire que c’est hors de question, mesdames et messieurs du tribunal” », raille une avocate.

CONTRATS: Roselyne Bachelot, ouvrière bien mal outillée

Car, loin d’être hors de question, l’avance pourrait, bien au contraire, être tout à fait au centre de la question. « Cela peut s’identifier à une dette », poursuit-elle. « En parlant de rémunération perçue et non plus d’avance — avec les changements que cela implique — tout pourrait se régulariser ». 

Jamais demandé ? Et pourtant...

Un universitaire, spécialiste de la propriété littéraire et artistique, approuve : « Sur le plan juridique, les choses sont assez claires. Mais dans la pratique, on constate un détournement de la loi. » Claires, oui : comme son nom l’indique, l’avance est une rémunération anticipée, versée en droit d’auteur. L’éditeur pense que l’œuvre, vendue au titre de la rémunération proportionnelle, rapportera de l’argent. Et donc qu’il peut verser une avance, sans trop y perdre. 

En pratique, l’auteur ne touchera souvent que cette avance, et rarement plus, parce que le livre ne parviendra pas à un niveau de vente suffisant. Le panéliste GfK l’indiquait dans une analyse de 2019, toujours valable, 100 livres génèrent 8 % du chiffre d’affaires de l’édition en France. Et 563.000 références se vendront à moins de 100 exemplaires.

Tout cela, Céline comme d’autres écrivains nous l’ont bien appris : finalement, ils ont vécu d’avances plus que de leurs droits d’auteur — parfois sur des livres pas publiés ou inachevés. Au final, l’avance rémunère en réalité un travail réalisé plus qu’autre chose. Les conversations homériques de Louis-Ferdinand avec son éditeur sont connues. Or, de par sa position, la maison rentrait la tête, de crainte de voir l’auteur quitter le navire. 

Dans ces conditions, le remboursement de l’avance n’est jamais demandé. Sauf que juridiquement, une avance a vocation à l’être, si les résultats escomptés ne se produisent pas : en ce sens, un éditeur qui réclamerait qu’on lui restitue les sommes trop perçues serait fondé en droit.

Pour le juriste, ancien professeur de droit, le nœud gordien est là. Les professionnels devraient travailler à une présentation plus conforme au réel : aux côtés de la cession de droits consentie, devrait figurer un contrat portant sur la rémunération du travail effectué. Les salariés, même quand leur travail est intellectuel, sont dans ce cas de figure.  Mais changer les écrivains en salariés, voilà qui semble herculéen — et pas nécessairement pertinent.

Bon grain et ivraie

En ce sens, le modèle de l’avance a quelque chose de pervers. Le Code civil l’autorise, on a le droit d’anticiper sur tout ce que l’on souhaite, en somme. Mais pour les auteurs de l’écrit, la situation est complexe. Prenons le cas d’un musicien : il percevra un cachet lors d’un enregistrement, sur le principe du salariat. Une fois l’interprétation fixée, il accédera aux redevances idoines. La loi distingue bien les deux. Il serait normal de réfléchir à clarifier la situation.

Séparer la rémunération pour l’œuvre de la rémunération découlant des ventes de l’œuvre, belle et noble entreprise. Mais fiscalement, voilà que le bât blesse. Les redevances du droit d’auteur accordent un traitement plus favorable sur le plan social, surtout si l'on imagine une rémunération première assimilée au travail du salarié. Les charges augmenteront, inexorablement. Ce n’est donc, en soi, pas ce modèle d’avance qui est pervers, mais le système dans son ensemble : à travers l’à-valoir, on détourne la loi d’une certaine manière.

Et le juriste de pointer que l’édition — et le Syndicat national de l’édition en premier lieu — n’a pas intérêt à rendre la situation plus fluide. Cela positionne dans un rapport de force, au désavantage de l’auteur, en effet. Le législateur pourrait d’ailleurs considérer les aspects retors de ce point, mais il est désolant de le dire : ce n’est pas dans l’intérêt de l’éditeur.  

Du reste, la mission Sirinelli n’affirme pas qu’il faille rester les bras croisés. Simplement, que cela ne doit pas intervenir dans le CPI : il s’agit là d’une astuce juridique pour ne pas légiférer, ne soyons pas dupes. Car le législateur serait dans son rôle, en cherchant à protéger la partie la plus faible. Et par souci de cohérence, c’est alors dans le Code civil qu’il faudrait apporter des dispositions spécifiques. Mais nul ne connaît d’éditeur qui y consentirait davantage : le modèle actuel leur convient.

Du reste, l’argument amplement déroulé qui souligne la multiplicité des segments éditoriaux revient ici au triple galop. On peut l’entendre : la littérature générale ne fonctionne pas comme la bande dessinée, pas plus que le livre d’art comme le manga. Il est déraisonnable d’imaginer l’édition comme un front uni.

Pourtant, le législateur pourrait trouver un dénominateur commun aux métiers : envisager une législation uniforme est difficile, bien entendu. Cependant, cela ne signifie pas qu’il faille ne rien faire. 

La réponse, dans la question

Stéphanie de Saint-Marc, Directrice de l’Institut de Recherche en Propriété Intellectuelle et Maître de conférences à l’Université Paris II Panthéon-Assas, nous le confirme. « La réponse n’est pas aisée sans connaître précisément les clauses des contrats concernés... Toutefois, il est certain que la pratique courante de l’édition conduit à qualifier et en tout cas à traiter comme à-valoir les sommes versées à l’auteur en amont de l’exploitation de son œuvre. »

Et de rappeler qu’« ainsi qualifiées, elles correspondent à une rémunération proportionnelle à l’exploitation de l’œuvre et, faute d’exploitation, pourraient être restituées par l’auteur à l’éditeur ». 

Dès lors, ces pratiques floues « qui confondent souvent rémunération du travail réalisé par l’auteur dans le cadre d’une commande (qui ne saurait en principe répondre à la qualification de droit d’auteur) et rémunération de l’exploitation de l’œuvre sous forme de droits d’auteur sont préjudiciables aux auteurs. Et il est sain qu’elles soient combattues ». 

ActuaLitté avait longuement détaillé, dans un article que Pierre Sirinelli aurait gagné à relire, les dangers juridiques que les contrats d’édition comportent, tant pour les auteurs que pour les éditeurs au demeurant. 

 

Crédits photo : Sara Kurfeß/ Unsplash ; Jp Valery/ Unsplash 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

18 Commentaires

 

Thierry Reboud

08/05/2021 à 02:22

La boîte de Pandore ouverte par la Ligue des auteurs n'a pas fini de livrer d'autres surprises de ce genre. Si les auteurs revendiquent d'être rémunérés pour leur temps de travail, il n'est pas aberrant non plus que les éditeurs rémunèrent les auteurs en fonction des bénéfices qu'ils leur apportent.
Or, comme vous l'indiquez dans votre article, l'écrasante majorité des titres publiés parvient au mieux à équilibrer les coûts (parce que quand vous vendez moins de 100 exemplaires d'un produit, il y a peu de chances que vous fassiez un quelconque bénéfice).
Pour autant, il n'est pas dit qu'une évolution de la rémunération du travail de production de textes fondée sur le temps de travail soit un réel progrès pour les producteurs de textes : après tout, de très nombreux éditeurs reçoivent de très nombreux manuscrits ou projets qu'ils n'ont pas sollicités. Bien souvent, le choix de publier tel ou tel produit nouveau est un pari tenté par l'éditeur à condition qu'il prévoie de l'équilibrer plus ou moins (encore que, le plus souvent, l'éditeur prévoie d'équilibrer ses comptes sur l'ensemble de sa production et non pas titre par titre), et la rémunération du producteur entre évidemment en ligne de compte.
Imaginons maintenant que la rémunération des producteurs se dirige vers quelque chose plus ou moins aligné sur le salariat : croyez-vous vraiment qu'un éditeur va laisser son salarié disposer du temps que le salarié juge nécessaire ? Croyez-vous vraiment que l'éditeur laissera au salarié le choix du projet sur lequel il va travailler ?
Pour tout dire, ça me semble assez peu probable ; le plus probable, c'est que les éditeurs aient recours à la commande à fournir dans des délais impartis, situation dans laquelle ils seront maîtres de leurs choix éditoriaux (sujets, style ou absence de style, voire les corrections finales que le cinéma désigne par l'anglicisme "final cut") et du temps de travail des salariés producteurs de textes ou d'images.
Autant dire que, pour les jeunes aspirants producteurs, le rêve romantique (et imbécile, soit dit en passant) de la "création" risque bien de se fracasser sur le mur du réel et de l'argent.
Parfois les dieux vous punissent en exauçant vos prières.

LOL

10/05/2021 à 08:29

Il y a plusieurs points indépendants dans vos questions.

- Les auteurs demandent à être payé pour leur travail, pas d'être salarié. Si un manuscrit est pris, il est doit recevoir un paiement à hauteur (sic) de quelque chose. Le problème est de définir ce quelque chose. Certains auteurs travaillent lentement, d'autres très rapidement. Comment qualifier ce montant justement ? À la page ? À la qualité de page ? Au travail nécessaire de reprise ? Il y a là un vrai sujet que les éditeurs fuient en courant ! En revanche, le paiement des droits d'auteurs (le montant touché sur les ventes) peut éventuellement se recevoir sous forme d'un étalement, et même d'un étalement prévisionnel, selon le fait qu'un titre se vende beaucoup. Mais c'est un autre sujet qui n'a rien à voir avec le travail en amont. Un auteur devrait être payé pour le travail qu'il a fait et gagné ensuite de l'argent sur ce qu'il vend, comme TOUT LE MONDE.

- de fait, un travail rémunéré correctement en amont fera mécaniquement baissé le nombre de parutions. Un éditeur est un joueur : il investit une certaine somme dans l'espoir d'une rentrée de fonds supplémentaire. Il peut éventuellement jouer sur deux ou trois poulains quand il a un maître-étalon dans son écurie. Mais le but de son entreprise est quand même de boucler la fin de mois dans le positif, charges comprises. En augmentant la mise de base (qui est aujourd'hui au mieux de l'à-valoir+imprimeur+correcteur+travail éditorial), mécaniquement le nombre de « poulains » va baisser. Le paysage éditorial va s'éclaircir et le nombre de livres restant va mieux se vendre (le nombre de lecteurs ne baisse pas et la mise en avant chez les libraires va se faire plus clairement). Un seul perdant : le diffuseur/distributeur qui perdra de l'argent (il en gagne sur le volume distribué, pas sur le volume vendu).

Un second perdant est l'éditeur, car beaucoup font de la « chasse au catalogue ». Certain ne veulent pas de titres de valeurs (contrairement à ce qui est écrit sur leur site), mais X parutions par an de façon à gonfler un catalogue, quitte à produire n'importe quoi (ce qui n'est pas difficile) en torchant le travail (beaucoup de titres sont aujourd'hui bourrés de fautes d'orthographe, de grammaire et avec un travail éditorial que pourrait effectuer un gamin de CP, y compris chez les mastodontes de l'édition, ce qui est de loin le plus scandaleux).

Enfin, si vous pensez une seule seconde que les éditeurs ne sont pas maîtres de leur choix éditoriaux, vous allez tomber de haut. Jeter un œil sur l'immensité de la production et vous verrez un conformisme absolu. L'éditeur indépendant, que ce soit sur le style ou sur les idées, est un être plus rare qu'un politicien honnête et désintéressé.

fbon

08/05/2021 à 07:44

Merci pour cet article, notre cher Nico. Juste un détail, au cas où ça ait été évoqué dans tes entretiens pour cet article : a-t-il été évoqué une limite péremption pour ces à-valoir dormants ?

Nico

08/05/2021 à 08:41

Salut François : il faudrait solliciter Sirinelli pour savoir ce qu'il en pense, mais 1/ je n'ai même pas pensé à cela (chammonmi) dans la rédaction du papier 2/ mes interlocuteurs non plus.
Mais ce que tu envisages représenterait une protection intelligente pour les deux parties – dans la perspective où cette notion d'avance serait maintenue. Ce qui ne me semble pas la meilleure des idées. Je regarde ce que je trouve.
Et sait-on jamais, le MCC a peut-être réfléchi à la chose ?

fbon

08/05/2021 à 08:50

merci d'avoir pris le temps de répondre, Nico, c'était juste au cas où ça eût été évoqué par les personnes que tu cites, notamment la juriste d'Assas... quand à MCC etc moins qu'on les voit mieux qu'on se porte ! le reste quand on aura de nouveau le droit de boire des demis...

Nico

08/05/2021 à 09:18

Je plussoie !
Faudrait approfondir avec des juristes qui ne sont pas ceux de Valois, mais j'ai trouvé cela :
https://www.quechoisir.org/decryptage-recouvrement-de-creances-le-delai-de-recouvrement-d-une-dette-issue-d-un-credit-n86283/
Qui pourrait certainement s'appliquer – mais à considérer que l'éditeur n'est plus banquier, mais prêteur (à quand les recéleurs, prêteurs sur gage et autres usuriers germanopratins ?), l'idée serait transposable.
Ici, c'est un consommateur, partie faible comme un auteur dans un contrat, mais juridiquement, les deux ne se valent pas.
Sinon, on se réfère à la prescription en matière de DA https://sgdl.org/phocadownload/Les_r%C3%A8gles_en_mati%C3%A8re_de_prescription_-_Fiche_pratique.pdf
Et on se rend compte que ce serait de 5 ans. Entre les deux, y'aurait de quoi trouver des arguments pour se défendre et contester. Le tout, une fois encore, serait de disposer des ressources pour ce faire !

fbon

08/05/2021 à 09:59

merci, précieux, et ça concerne certainement plus d'un zigue, je connais même quelques collègues dont ça a été l'activité principale, ce qui peut ne pas faciliter l'image de marque – le contrat d'édition suppose une date de remise, mais rien sur le remboursement de l'à-valoir, non remboursable selon tradition coutumière, mais c'est justement ce qui est mis en cause dans la valse des reventes de maison, ou des rachats de contrats... par exemple (je parle de 2000-2010, période forclose) de mon côté c'était une mensualisation sur un an, un an sur deux, pour une somme globale de 20K, ce qui représentait en gros 14K livres vendus (je répète : il y a 10 ans, période forclose, mais dans mon cas ça fonctionnait), on regagnait sur les trads, ventes poche ou club etc, ou par le fait que l'éditeur relançait le cycle d'à-valoir... jamais vu de clause temporelle sur remboursement à tel délai après date fixée de remise, cet article sur les prêts immobiliers pourrait appuyer la jurisprudence...

Michel Demeulenaere

08/05/2021 à 12:01

Je ne connais pas les usages de la majorité des éditeurs mais nos contrats prévoient que l'avance est définitivement acquise, que l'ouvrage soit publié ou non. Ce qui est normal si nous nous réservons le droit de ne pas publier un album qui ne correspondrait pas à nos attentes. Nous avons introduit la mensualisation depuis quelques années. Estimée sur les résultats des années précédentes pour les anciens collaborateurs, histoire de ne pas créer une dette ou une dépendance, ou comme un soutien au démarrage ou à la réorientation de leur travail pour d'autres. Globalement, j'estime que cette relation est favorable aux deux parties. Elle assure un confort de travail aux illustrateurs qui ne doivent plus courir la pige (ces fameuses avances non dépassées). Pour l'éditeur, elle nous motive à chercher les traductions et dérivés qui compenseront ces mensualités, elle fortifie aussi une collaboration à long terme.

CHRISTOPHE AUBERT

08/05/2021 à 08:47

Bonjour, vous notez dans une ligne que plus de 500 000 références de livres se vendent à moins de 100 exemplaires, il s'agit là de fond, car il n'y a à peu près que 65 000 nouveaux titres par an. Or les livres de fond, la plupart ont déjà connu auparavant l'année de leur parution, leur vente maximum, et donc dépassent largement cent exemplaires cette année là. Leurs amortissements furent alors assurés pour la plupart l'année de leur sortie.

Nicolas Gary - ActuaLitté

08/05/2021 à 08:59

Bonjour
Alors oui... et non. On peut se référer à l'étude GfK / SLF de 2019 sur le sujet
https://actualitte.com/article/12566/distribution/ventes-de-livres-la-rentree-litteraire-et-ses-prix-en-perte-de-vitesse
et cette autre présentation (toujours GfK) https://actualitte.com/article/10242/economie/france-ces-100-livres-qui-font-8-du-chiffre-d-affaires-des-editeurs
La distinction nouveauté/fonds n'est pas clairement effectuée (et déjà interrogé sur la question, le paneliste renâcle un peu à répondre avec précision).
Mais on le sent (voir le constate) côté éditeurs : les nouveautés se vendent moins pour un primo-auteur. J'abonde : on manque de données plus spécifiques...

Sylvie LATRILLE

08/05/2021 à 13:14

Ben oui, évidemment... Qui donc s'en étonne ? On vous paye un à-valoir pour un certain tirage, les livres sont mis en place dans les librairies, mais pas forcément vendus. Si vos droits d'auteur correspondant à la totalité des ventes sont inférieurs à votre à-valoir, vous devez de l'argent... CQFD. C'est le système qui est pourri. Publier pour publier pour jeter pour remplacer des livres par d'autrs livres qui eux aussi seront mis au pilon....

Mathias Lair

08/05/2021 à 21:47

Et que dire de la compensation inter-titres, qui permet à l'éditeur de regagner sur un titre ce qu'il a perdu sur l'autre, alors que les contrats sont distincts ?

LOL

10/05/2021 à 08:14

Légalement, la compensation inter-titre est interdite. Mais on n'avait jamais vu un procureur ou un inspecteur du travail saisir spontanément la justice pour faire cesser cette injustice...

Marco

10/05/2021 à 09:50

Pour info : certains éditeurs retiennent même les droits SOFIA qu'ils doivent reverser aux auteurs (quand ils ne les perçoivent pas directement de la SOFIA faute d'inscription) pour se rembourser des avances... ce qui est évidemment interdit. Un rappel en ce sens suffit en général a récupérer la somme. Sinon, il faut le signaler à la SOFIA.

L'auteur masqué

10/05/2021 à 13:05

Le plus simple est de s'inscrire à la Sofia, on reçoit directement ses chèques, pas d'autres intermédiaires. Et la Sofia prend en charge 50 % du montant des cotisations dû par les auteurs à l'IRCEC, la retraite complémentaire obligatoire.

L'auteur masqué

10/05/2021 à 13:07

Le plus simple est de stipuler dans le contrat que l'avance est acquise et ne peut être remboursée, vous pouvez le rajouter vous-même, ça fait partie des termes discutables quand on établit un contrat.

JL Blary

14/05/2021 à 17:58

J’ai touché des droits d’auteur chez Fleuve Noir, il y a bien longtemps. Par la suite, j’ai dirigé ma propre maison d’édition pendant 13 ans (plus de 100 titres publiés).
Dans les deux cas, les contrats prévoyaient noir sur blanc que les à-valoir versés n’étaient pas remboursables. Donc pas de litige possible.

Michel Demeulenaere

15/05/2021 à 09:41

Je ne peux que confirmer. La responsabilité des abus est partagée. Je ne compte plus les cas de livres que nous avons refusés à des auteurs auxquels nous proposons des conditions respectueuses ( simplement conformes aux situations expliquées ici ) et qui ont ‘donné’ leur ouvrage à des collègues bien moins scrupuleux. Démarche parfois accompagnée d’un petit chantage et généralement suivie de lamentations sur X qui ne verse même pas d’avance et encore moins de relevés. C’est vraiment désespérant pour l’éditeur qui s'efforce d'être correct.
Mon cher Nicolas, pourquoi ne pas envisager un article mettant en avant les bonnes pratiques, nous ne sommes pas tous des voyous :-)
Pire, il arrive que ces bouquins plus faibles détériorent l’image des auteurs en question et par effet boomerang les ventes de nos propres titres. Un auteur qui veut vivre de ce métier doit accepter d'être un peu stratégique, accepter qu’un texte n’est pas excellent, le retravailler ou simplement le laisser dans ses tiroirs. Nous sommes dans le même bateau et la surproduction n’est certainement pas la bonne réponse.

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27/12/2022, 11:03

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Qu'adviendrait-il si Bernard Arnault rachetait Editis ?

Qui reprendra Editis — du moins, les parts du groupe Bolloré ? La question agite le Landerneau de l’édition, avec un nom qui revient depuis quelques jours : Bernard Arnault. Que diable irait-il faire dans cette galère, le patron de LVMH ? Exercice prospectif d’éditoriale fiction, option grosse phynance.

20/09/2022, 14:55

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Kylian Mbappé a-t-il lu Spider-Man  ?

Oh, la boulette ! Oh, la plaisanterie de mauvais goût, qui conduit à accuser la petite planète de n’avoir pas d’humour. Mais quand on est entraîneur du PSG, n’a-t-on pas, avant de faire des blagounettes, quelques responsabilités ? Mieux : quand on est l’idole des jeunes comme Kylian Mbappé — et qu’on a créé une maison d’édition — n’y aurait-il pas des lectures obligatoires ?

08/09/2022, 14:12

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Edithachette : observations inutiles donc indispensables avant les congés

Secret de polichinelle, qui parfois fuite lors d’une indiscrétion habilement manœuvrée, le rachat de Lagardère par Vivendi fait l’objet de multiples surveillances. À commencer par la Commission européenne, explique Édition Multimédi@, en tant que première concernée. Si la notification du rachat doit s’effectuer en septembre, l’enquête, elle suit déjà son cours. Avant de prendre congé, imaginons un autre état des lieux...

22/07/2022, 16:52

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Il voulait décorer sa maison en reproduisant une case de BD... 

EDITO – Il venait de s’offrir une splendeur : toute de noir et de blanc, pas même jaunie par les âges, une bande dessinée d'exception. Ses phylactères sentaient l’encre ancienne à ses narines fébriles, et l’année d’impression donnait le vertige. Fou amoureux, il s’était dit que l’une des cases, reproduite et agrandie, habillerait d'un cadre magnifique un mur de son appartement. Encore fallait-il trouver un prestataire pour imprimer et mettre sous cadre… Et là, c’est le drame…

15/07/2022, 10:26

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Le livre de Schrödinger, ou la bibliothèque dans le cloud

Les rêveurs se changent parfois en grands pragmatiques – HP Lovecraft en savait quelque chose. Le romancier américain sera d’ailleurs à l’honneur de la rentrée littéraire… dans une bande dessinée dont la lecture est hautement recommandée : Le bestiaire du crépuscule, de Daria Schmitt. Une oeuvre dont nous reparlerons en temps et en heure. Car pour l’instant, rêvons un peu, la tête dans le cloud...

07/07/2022, 15:50

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Profanes ou profanateurs : le livre sert de plante verte

Voici qu’une tendance – de celles qui font tousser les gardiens du temple – s’installe dans le paysage : dernièrement, c’est la chanteuse (et actrice, et productrice) Ashely Tisdale qui a fait pousser des soupirs à pierre fendre. Qu’a-t-elle fait pour ainsi briser des âmes ? Simplement avoué que les ouvrages de sa bibliothèque étaient une stricte et récente décoration. Diantre !

11/06/2022, 11:42

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Ce cafard qui surgit à la fin d'un livre, ou le mal de lire

La lecture, remède contre le stress, plus personne ne le nie. D’autant que la science l'affirme : les bienfaits de cette activité sur le cerveau font l’objet d’études multipliées — l’imagerie cérébrale aidant les chercheurs dans leur démarche. Qu’une œuvre suscite également des émotions, les plus diverses, se comprend par certains mécanismes. Mais pourquoi, une fois l’ouvrage achevé, garde-t-on en soi une certaine mélancolie ?

17/05/2022, 09:15

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Du métavers aux multivers propriétaires : le piège de la cage dorée

Marvel et DC Comics partagent cette notion d’univers fictifs coexistants et susceptibles de se croiser : le Multivers. Des dimensions parallèles, peuplées d’êtres semblables sans être identiques, se déclinent pour mieux assurer la commercialisation d’histoires. Pendant ce temps, dans les monstrueux ordinateurs d’entreprises de tech, se développent des métavers, réalités virtuelles prochaines, comme autant d’El Dorado. Or, à l’époque de la ruée vers l’or, seuls les vendeurs de pioches firent vraiment fortune…

31/03/2022, 11:19

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Grands groupes médias et petites théories : bienvenue dans “l'ère du soupçon”

« L’industrie des médias, en Italie, comme partout ailleurs, doit accélérer, voir plus grand et rechercher l’agrégation, l’union des forces. » Cette phrase aurait tout du verbatim de Vincent Bolloré, Bernard Arnault et autres capitaines d’industrie qu'a auditionnés la Commission d’enquête du Sénat. Petit indice toutefois, elle vient bien du Bel Paese, et plus spécifiquement de Marina Berlusconi, patronne, entre autres, du groupe Mondadori.

09/03/2022, 16:34

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Emmanuel Macron, auteur abstinent : ses livres “n'étaient pas nécessaires”

Silence : Jupiter parle. Mieux encore : il parle de création. Memento : « Au commencement était le Verbe. » En ces dernières semaines d’un quinquennat qui fut certainement le pire de tous pour les artistes-auteurs — encore qu’il reste de la marge pour dégrader un peu plus la situation —, Emmanuel Macron revient sur sa carrière d’écrivain. Cet instant de grâce, nous le devons à Bernard-Henri Lévy et sa revue La Règle du jeu. Parce que Servir la soupe n’était pas un nom raisonnable pour une revue.

21/01/2022, 09:17

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Le plus terrifiant voleur de livres du siècle, une âme romantique de glouton littéraire

L’industrie du livre semble avoir repris son souffle : un vil criminel a été appréhendé, même s’il a plaidé non coupable. Caution de 300.000 $ — on se croirait dans une série juridico-gaudriolesque américaine — et un doute qui subsiste : pourquoi rechercher des manuscrits et brouillons encore non publiés ? 

 

14/01/2022, 10:35

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Pour un réveillon anti-Covid, restez seul avec un livre (bon, mauvais, qu'importe)

Dans les bibliothèques fut instauré un régime drastique de nettoyage et de quarantaine pour le retour des documents : on redoutait que le Covid soit transmissible par les livres. Toute une littérature a fleuri pour indiquer comment désinfecter ses ouvrages, le temps d’infectiosité des couvertures. L’une des rares certitudes en la matière fut que passer un livre au micro-ondes n’était pas la meilleure des options.

31/12/2021, 17:37

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Des oniomanes et des livres : bande de malades...

Battre le fer tant qu’il est chaud ? Chez un forgeron, ou un maréchal-ferrand, l’expression s’entend sans peine. Généralement, cette invitation à rejeter la procrastination se comprend sans difficulté : le risque est d’accumuler les tâches, au point de se trouver fort dépourvu quand la bise pointera son nez. Dans l’édition, on tarde encore à adopter le terme japonais, tsundoku – qui, littéralement, désigne l’empilation de livres non lus. 

26/11/2021, 17:50

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Suisse : Gaston Lagaffe, ou la clownerie des antivax (avec un L pour être poli)

EDITO – Révélation : pour le plus grand bonheur des amateurs, le président de la Confédération suisse, Guy Parmelin, compte parmi les Gastonophiles avisés et autres adeptes de la Franquintescence. Et il le démontre. Durant une conférence de presse, le président helvète a employé les grands moyens, ayant recours à l’unique argument audible (et salvateur) quand toute forme d’intelligence a déserté : Gaston Lagaffe. M'enfin ?

11/11/2021, 18:28

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Ma toute première page, toute, toute première page 

Elles se ressemblent, passé le carton de la couverture, dont le dos gémit dans un mouvement inconnu encore. Ces premières pages passées distraitement, avant de parvenir au sésame : le premier chapitre d’une nouvelle histoire. Ces premières pages, à peine regardées, dégagées du pouce, dans un feuilletage méthodique : une, deux, trois peut-être, quatre rarement, recto-verso méticuleusement évacuées… Ah, ces toutes premières pages.

22/10/2021, 16:31

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Complaintes de la bibliothèque

Ce matin, ton regard était froid et distant. Presque je t’aurais entendu ravaler tes sanglots, quand entrant dans la pièce, tu m’as tourné le dos. Enfin, tu l’aurais certainement souhaité, mais inamovible, tu m’as battu froid. Dans ce silence que je connais, tu m’as laissé déposer ce vélo coutumier, sans broncher. Et après le premier café, timidement, tu as geint : « Tu ne me regardes plus comme avant ! » Mince : ma bibliothèque parle ?

01/10/2021, 13:59

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Crise à l'Academie : du prix Goncourt au prix d’amis ?

Tout cela ne manque pas de piquant, il faut le croire... Récuser un membre du jury, quand c’est une femme ? La chose passerait mal – le Goncourt n’en compte que trois, sur ses dix membres. Se récuser, quand on a possiblement franchi la ligne rouge ? Les statuts de l’Académie, modifiés en 2008, n’en font pas expressément état. Pour autant, les dernières révélations de France Inter sur un possible conflit d'intérêt interrogent le lecteur. La Littérature, certes, mais à quel prix ?

23/09/2021, 07:29

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Babel, Sisyphe et Tantale dans un bateau : mettre le Horla à la rentrée littéraire

Outre le raccourcissement désormais flagrant des journées, les aléas météorologiques qui contraignent à troquer bermudas et t-shirts pour jeans et chemises, tout va bien madame la Marquise. Alors d’où me vient cette langueur que Verlaine n’aurait pas boudée ? Une anémie qui ne doit rien à mes globules rouges, merci pour eux, et pourtant sévit, jour après jour… La réponse était dans l’énoncé. Ou plutôt, sur le bureau d’en face…

18/09/2021, 13:01

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Masque sous le nez, Plume dans le postérieur : Saint-Germain des Près a encore frappé

Depuis 1955 que l’émission littéraire hebdomadaire critique les univers culturels — cinéma, théâtre ou livres — on pourrait s’attendre à un minimum de connaissances économiques sur ces secteurs. Pourtant, Le Masque et la plume, que Jérôme Garcin présente depuis plus de 30 ans, démontre que le germanopratisme a de beaux jours devant lui. Comprendre : quand les chroniqueurs s’en prennent sévèrement à Virginie Grimaldi, on touche le fond du fond radiophonique. 

01/09/2021, 12:50

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Finalement, Éric Zemmour a trouvé presque mieux qu'un éditeur

Secret de polichinelle, peut-être, mais bien conservé tout de même. Et surtout coup de maître, quand on pense aux ramifications, de la part d’Editis. Eric Zemmour, auteur esseulé, qu’Albin Michel avait dégagé de son catalogue de rentrée, n’avait d’autres options que l’autopublication pour maintenir la sortie de son livre. Il a donc ajouté une société d’édition aux cordes de sa propre entreprise, Rubempré. Et tant qu'à faire, autant se trouver une structure de diffusion, pour assurer la présence dans les points de vente, non ?

09/08/2021, 11:20

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Lettre à Paul Auster : “Tu étais l’Amérique”

L'écrivain Paul Auster, réputé pour son approche existentialiste et sombre dans ses œuvres littéraires, est décédé à 77 ans des suites d'un cancer du poumon à Brooklyn. Né à Newark de parents immigrants juifs polonais, Auster était un pilier de la scène littéraire new-yorkaise et américaine et apprécié particulièrement en France. Son éditrice, Marie-Catherine Vacher, partage ici une lettre adressé à l'auteur.

02/05/2024, 06:30

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Valentine Tedo : “J'avais peur de la fin”

Avec Petite fille, Valentine Tedo signe son premier roman. Elle en raconte la genèse pour ActuaLitté.

30/04/2024, 08:56

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Publicité et télévision : “Cachez ce livre que je ne saurais vendre”

Renny Aupetit est propriétaire de deux librairies sur Paris, Le Comptoir des lettres (75005) et Le Comptoir des mots (75020). Le libraire considère avec défiance les arguments rejetant l’ouverture de la publicité à la télé, pour l’édition. En trois points, il propose une autre manière d’envisager cette perspective.

29/04/2024, 14:03

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Audrée Wilhelmy : une virée onirique en Allemagne

Carnetdebord – Plongez avec nous dans l'univers féerique d'Audrée Wilhelmy, dont le prochain livre, Peau-de-Sang, sera publié aux éditions du Tripode. Nous vous présentons ici le chapitre 3 de son Carnet de Bord, qui sert à la fois de prélude à ce roman très attendu et de narration documentant la vie de l'autrice.

29/04/2024, 10:51

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“La littérature noire doit déranger la littérature officielle”

Les éditions du Chemin de fer inaugureront leur collection Train de nuit, consacrée à des romans noirs à haute vélocité, parfois, mais surtout forte teneur en valeur littéraire. Pour ouvrir ce projet, les cofondateurs François Grosso et Renaud Buénerd ont choisi de publier Les jours de la peur, premier roman de l’Italien Loriano Macchiavelli (trad. Laurent Lombard). Une décision qu’ils assument, plus que pleinement…

28/04/2024, 16:08

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La Newstalgie en littérature : quand passé et présent renouent

Voici un mot valise que le poète Jules Laforgue n’aurait pas répudié : le newstalgie. De l’anglais new, nouveau, et du français nostalgie, son acception diverge, mais l’esprit demeure : un renouvellement, qui puise dans l’ancien ses racines. Des appréciations mélancoliques qui drainent un romantisme suranné aux saveurs d’un avant, option madeleine et thé au citron, la newstalgie désignerait-elle autre chose ?

25/04/2024, 17:25

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“Encore trop d’inégalités” dans l'accès à la lecture pour tous

Créée en 1917 et reconnue d’utilité publique le 27 août 1921, la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France rassemble des militants, usagers, professionnels et bénévoles engagés pour une plus grande inclusion sociale et économique des personnes déficientes visuelles. Comme d'autres structures privées, elle s'efforce de rendre les livres plus accessibles et demande, dans une tribune, plus d'investissement des pouvoirs publics.

23/04/2024, 11:33

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Yann Le Gal : “La librairie, c'est la passion communicative”

Agnès Martin-Lugand préside cette année le jury du Prix Maison de la Presse 2024. Depuis le 9 avril, six auteurs et leur ouvrage sont encore en lice. Le gagnant de cette 55e édition sera dévoilé le 14 mai. Yann le Gal, parmi les finalistes, profite de cette occasion pour saluer le travail des prescripteurs et ce métier de libraire.

23/04/2024, 10:45

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Droit de réponse de la Maison des écrivains et de la littérature : des “accusations infondées”

Suite à un article publié le 8 février 2024 au sujet de la situation de la Maison des écrivains et de la littérature, l'association a fait parvenir un droit de réponse à la rédaction d'ActuaLitté, par l'intermédiaire du président de la structure, Julien Cendres. Nous le reproduisons ci-dessous, dans son intégralité.

22/04/2024, 11:51

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La dessinatrice Elizabeth Pich a une suggestion : restons idiots

LeLivreaMetz24 – Le questionnaire de Proust est un excellent outil pour en découvrir davantage sur son écrivain préféré en un temps limité. Elizabeth Pich, autrice et illustratrice germano-américaine, a accepté de se prêter au jeu, invitée cette année du festival Le Livre à Metz.

21/04/2024, 14:52

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Edwige Coupez : “C'est mon premier prix !”

J'avais oublié la légèreté d'Edwige Coupez, paru éditions du Rocher a reçu le Prix 2024 des lycéens d’Arcachon. La récompense était remise dans le cadre de la manifestation La plage aux écrivains, pour sa première édition. Les jurés venaient des lycées Grand-Air,  Saint-Elme et Condorcet. L’autrice nous propose un texte inédit, sur la réception de ce prix.

21/04/2024, 12:45

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Le directeur de RFI, Jean-Marc Four, face à la désinformation

LeLivreaMetz24 – Comment décrypter l’information dans un monde globalisé, nourri de milliards de données chaque jour ? C'est une des questions que se posent l'auteur de La guerre de l'Information (Tallandier), David Colon, le journaliste et grand reporter Olivier Weber, et le jeune directeur de Radio France internationale (RFI), Jean-Marc Four. Ce dernier a accepté d'évoquer ce complexe et épineux sujet auprès d'ActuaLitté, à l'occasion du festival qui allie littérature et journalisme, Le Livre à Metz.

20/04/2024, 18:20

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Sylvain Prudhomme dépasse les bornes familiales

PrixFrontieres2024 – Le 6 mars dernier, Sylvain Prudhomme a été désigné lauréat 2024 du 4e Prix Frontières, pour son roman L'enfant dans le taxi, paru aux Editions de Minuit. À l'occasion de la remise de la récompense littéraire durant le Festival Le Livre à Metz, ActuaLitté a pu s'entretenir avec le Prix Fémina 2019.

20/04/2024, 14:48

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Rosella Postorino : “J’écris parce que la mort existe”

VoixItaliennes – Dans cette série d'entretiens nous donnons la parole à des écrivaines et journalistes italiennes qui s’expriment à propos de leur activité d'écriture mais aussi de leur engagement social ou politique. A travers des voix parmi les plus intéressantes de la littérature italienne contemporaine nous aurons un portrait des défis et des questions qui animent le débat culturel dans le Bel Paese.

20/04/2024, 12:56

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"Dans la littérature comme le journalisme, aller au-delà des apparences"

LeLivreaMetz24 – « Gare aux apparences » est le grand thème de l'édition 2024 du festival qui allie journalisme et littérature, Le Livre à Metz. Une expression qui devrait être, - car elle ne l'est pas toujours -, un des principaux mantras du monde de la presse. C'est en tout cas l'avis de David Le Bailly, journaliste et auteur de l'Hôtel de la Folie, paru au Seuil la rentrée littéraire dernière, qui avec cet ouvrage remporte Le Prix Le Livre à Metz.

19/04/2024, 11:00

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“Un prix d'autant plus précieux qu'il est décerné par des enfants”  

LeLivreaMetz24 – Le prix jeunesse Graoully 2024 - à ne pas confondre avec l’ancien Graoully d'or, tourné SF - a été décerné à Marie Caudry pour son album, Ah ! Les voyages, publié chez Thierry Magnier. L’autrice recevra sa gratification littéraire à l’occasion du festival Le Livre à Metz, qui cette année alerte, « gare aux apparences »... Une expression qui va à ravir à l'œuvre ici récompensée… 

19/04/2024, 09:00

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Des chevaux, des yourtes et nous : premiers pas en Mongolie

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

13/04/2024, 12:17

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“Au Québec, la censure ne meurt jamais”, par Jean-Yves Mollier

Alors que la France s’apprête à accueillir le Québec au Festival du livre de Paris en avril prochain, et que paraît au même moment une édition revue d'Interdiction de publier. La censure d’hier à aujourd’hui (éditions Double ponctuation, 2024, Prix Charles-Aubert d’Histoire), l’historien spécialiste du livre et de l’édition Jean-Yves Mollier revient sur les différentes formes de censure du livre au Québec. 

08/04/2024, 11:45

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Grégoire Delacourt : “Croire en la générosité, dans une époque où l’égoïsme tue”

Dans l'univers littéraire, peu d'auteurs parviennent à tisser une connexion aussi profonde et réfléchie avec leur œuvre et leur lectorat que Grégoire Delacourt. Ce 17 avril, il publiera La liste 2 mes envies, suite des aventures de la mercière d’Arras, Jocelyne, qui avait conquis 1,5 million de lecteurs. En avant-première, le romancier évoque son parcours, son écriture et bien d’autres choses.

08/04/2024, 11:45

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Glorieuse et cruelle : Tisser la langue des contes

Carnetdebord – Peau-de-Sang sera le prochain ouvrage d’Audrée Wilhelmy, romancière et artiste québécoise, que publieront les éditions du Tripode. Voici le chapitre 2 de son Carnet de Bord, tout à la fois prélude d'un roman attendu et récit d'une attente, qui nous entraîne dans un monde enchanteur.

08/04/2024, 09:48

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“Nous croyons que la poésie peut captiver les coeurs”

Partout dans le monde, la poésie peut exprimer l'indicible, sans en avoir l'air. Cette puissance en fait aussi une cible de tous les extrêmes, et en particulier des régimes liberticides. Dans un texte prononcé à l'Université de Lille, le 22 mars 2024, la poète, écrivaine et militante des droits des femmes en Afghanistan Somaia Ramish célèbre la poésie et appelle à la défendre, encore et toujours.

05/04/2024, 12:28

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Livres pour malvoyants : “Il ne suffit pas d’agrandir la police de caractères”

La Librairie des Grands Caractères, basée dans le 5e arrondissement de Paris, publie ici son « coup de gueule » sur certains éditeurs dont les pratiques lui semblent douteuses. L'établissement pointe notamment le fait que certaines règles à suivre dans l'édition de livres pour malvoyants sont trop régulièrement ignorées par des acteurs du secteur.

02/04/2024, 13:15

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Bibliocollector vise le record de cartes de bibliothèque

Adolescent lyonnais de 16 ans, Adam s'est lancé dans un projet fou : battre un record du monde en collectant le plus grand nombre de cartes de bibliothèques du monde entier. Pour que sa collection soit officiellement reconnue, plusieurs critères s'imposent, mais qu'importe, le Bibliocollector est lancé dans son projet. Entretien.

 

 

01/04/2024, 11:06

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Pause soupe de nouilles à minuit : ultimes heures avant la Mongolie

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

01/04/2024, 08:03

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“J’habite une maison vieille qui embrasse les formes de mon corps”

Carnetdebord – Pour la rentrée littéraire 2024, les éditions du Tripode publieront le nouveau roman d'Audrée Wilhelmy. Pour accompagner cette parution, la romancière a trouvé dans nos colonnes une place à part : un Carnet de Bord pour raconter cette aventure, jusqu'aux librairies.

30/03/2024, 17:05

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Pour un renouveau documentaire dans les universités françaises  

L'Association des Directeurs et des personnels de direction des Bibliothèques Universitaires et de la Documentation (ADBU) et le Syndicat National de l'Édition (SNE) s'unissent pour interpeller le gouvernement et les autorités sur la nécessité critique d'un élan majeur en faveur des ressources documentaires. Ils insistent sur la nécessité d'investissements immédiats pour assurer le développement d'une documentation universitaire compétitive au niveau européen, et de maintenir la France au cœur des débats scientifiques et éducatifs mondiaux.

27/03/2024, 12:51

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IA : un rapport “équilibré” remis à Emmanuel Macron

Alors que la « Commission IA » remettait son rapport au Président de la République le 13 mars 2024, les réactions continuent d'affluer concernant le positionnement de la France face aux enjeux de l'intelligence artificielle. Si des associations de traducteurs telles que En Chair et en Os et l'Association des traducteurs littéraires de France appelaient à sauver « le geste humain », une nouvelle tribune d'un collectif rassemblant divers acteurs des milieux culturels salue, elle, « un rapport équilibré ».

27/03/2024, 10:08

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Peau-de-sang, expérience physique et sensorielle: “Bienvenue, Audrée...”

Carnetdebord – Au cours des prochaines semaines, ActuaLitté accueillera le Carnet de Bord d'Audrée Wilhelmy. Romancière québécoise, elle publiera son prochain ouvrage aux éditions du Tripode. Ce seront tout à la fois les récits d'une attente, d'un espoir, d'une envie. Ce seront les récits d'un à-venir. En guise de prélude, Frédéric Martin, fondateur de la maison, nous présente cette autrice, d'ores et déjà adoptée.

27/03/2024, 08:01

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Annonciation faite à Dati : les auteurs ressuscitent le rapport Racine

Devant la Comédie française, ce 25 mars – date de l'annonce à Marie de sa maternité divine –, ils étaient près de deux cents présents pour le retour d’un vieux compagnon. La première Nuit des auteurs et autrices aura vibré au son des les mariachis qui abreuvaient la place Colette de musiques. La promesse d’un rassemblement politique, collectif et festif était tenue… mais les soirées parisiennes prennent parfois des tournures inattendues.

26/03/2024, 11:56

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“Produire un livre écologique n’est pas possible”

La Volte annonce donc son vingtième anniversaire : vingt ans d'aventures éditoriales où se retrouvent des histoires d'émancipation, de la science-fiction sociale et politique, avec une passion pour les jeux de langage. Elle avait déjà annoncé en janvier qu'elle renforcerait cette année son engagement écologique et affirmerait son identité visuelle. Maintenant, place aux projets.

23/03/2024, 15:38

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La zone secrète entre Russie et Chine, blague de géographe

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

23/03/2024, 15:25

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Sacrilège ! Une histoire française de l’offense au pouvoir  

Aux Archives nationales à l’Hôtel de Soubise, du 20 mars au 1er juillet prochain, plongez au cœur de l'histoire tumultueuse du sacrilège, où le spirituel et le temporel travaillent à ne faire qu’un, mais lequel ? Le dernier discours de Robespierre, l'œil de Léon Gambetta, le testament de Louis XVI… Des trésors historiques et autres documents d'archives inédits, pour une expérience solennelle, et parfois moqueuse, aux frontières du divin et du pouvoir.

22/03/2024, 17:32

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“Faire front commun face à la massification annoncée des IA dans le travail”

Après le collectif En Chair et en Os, c'est au tour de l'Association des traducteurs littéraires de France (ATLF) de réagir au rapport, IA : notre ambition pour la France, remis au Président de la République le 13 mars dernier. Ces membres, après l'avoir lu « avec beaucoup de colère », appellent les pouvoirs publics à « ne pas céder aux sirènes de la compétitivité mondiale, et l’ensemble des artistes-auteurs à faire front commun face à la massification annoncée des intelligences artificielles dans leur travail ».

22/03/2024, 13:31

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Bastien Vivès, condamnable ou martyr de la liberté d'expression ?

L’Observatoire de la liberté de création (OLC) dénonce « une loi absurde et son application ubuesque » dans l’affaire Bastien Vivès. Dans une tribune, ses membres justifient leur positionnement : à chacun de se faire un point de vue...

22/03/2024, 11:26

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Pour une traduction humaine : “Il en va de l'avenir de nos professions”

Quelques jours après la présentation du rapport de la commission IA au Président de la République, qui en salue les recommandations prônant le tout-IA dans de nombreux domaines, le collectif En Chair et en Os, « pour une traduction humaine », s'adresse aujourd'hui à toute l'édition, et appelle le monde du livre et de la culture à se mobiliser pour préserver le geste humain, sans céder au technosolutionnisme.

18/03/2024, 11:42

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De l'Altaï russe à la Mongolie en passant par l'édition kirghize

#AVeloEntreLesLignes — Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont entrepris un voyage en vélo entre Paris et Oulan-Bator en août 2022, avec l'objectif de visiter le maximum de librairies sur leur route. ActuaLitté documentera cette expédition en publiant le récit intitulé "À vélo, entre les lignes".

17/03/2024, 12:13