Le 15 novembre, Catherine Lucet devient la nouvelle DG d'Editis
Ce 14 novembre, l'actuelle directrice générale d'Editis, Michèle Benbunan, quitte officiellement son poste, remplacée par Catherine Lucet, nous confirme l'entourage de cette dernière. Le lendemain, à 9h30, le nouveau président du groupe, Denis Olivennes, accompagné de l’ancienne présidente des Éditions Nathan et directrice du Pôle Éducation et Référence du deuxième groupe de l'édition française, s'adresseront aux salariés, quelques heures après la conclusion de l'acte d'achat.
Le 08/11/2023 à 17:42 par Hocine Bouhadjera
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Publié le :
08/11/2023 à 17:42
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« Je quitte Editis mardi après-midi et je tiens à vous remercier de m’avoir accompagnée pendant ces 4 années. Vous avez été formidablement courageux, enthousiastes, talentueux, et incroyablement fidèles à Editis malgré les nombreux obstacles, turbulences, bonnes et mauvaises surprises. » Ces mots sont de Michèle Benbunan, qui laisse donc son siège à une ancienne salariée d'Editis. Catherine Lucet laissait son précédent poste dans le groupe fin septembre 2022.
L'ex-PDG de Presstalis ajoute : « Vous pouvez être heureux de la transformation accomplie ensemble et confiants dans l’avenir et la nouvelle étape qui s’ouvre. Avoir été choisie pour diriger puis présider Editis a été et restera le plus grand honneur qui m’a été fait et ma plus grande fierté. » Et de souhaiter le meilleur, « vous le méritez infiniment ».
Une surprise ? pas tant que ça...
Depuis des mois, le poste de directrice générale semblait en réalité promis à Catherine Lucet, tant elle fut rapidement avancée à la tête du groupe éditorial. Licenciée mi-septembre, comme l’avait annoncé ActuaLitté, malgré les démentis de la direction de la communication d’Editis, l’ancienne directrice générale des éditions Le Robert/Nathan (et membre du comité exécutif d’Editis) prendra donc bien les commandes du groupe.
Rappelons que son départ coïncida avec la parution imminente du livre de Guillaume Meurice et Nathalie Gendrot, Le fin mot de l’Histoire. Un titre qui fut prestement écarté du catalogue d’Editis. Une allusion à Vincent Bolloré, ainsi qu’à la marque Louboutin, aurait conduit la direction d’alors à éjecter le titre. Et de prétexter alors « des risques avérés de contentieux de nature civile ou pénale, au regard des dispositions de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, qui prévoit et réprime les infractions pénales de diffamation et d’injures ».
On jugera sur pièce : l’allusion au milliardaire breton concernait l’expression Faire long feu, donc, ne pas durer longtemps... Ou, comme la revisite l’humoriste : « Expression remplacée aujourd’hui par : révéler sur Canal+ les malversations de Vincent Bolloré. »
En juin cette fois, ActuaLitté mettait en évidence à quel point le nom de Catherine Lucet revenait pour la direction du groupe, avec celui de Denis Olivennes pour la présidence... Rappelons enfin qu'elle fut en 2020 directrice générale adjointe d’Editis.
Des projets personnels...
Lors de l’officialisation de son départ, mi-octobre 2022, soit un mois après l’affaire Meurice, Editis indiquait qu’elle avait mis fin à ses fonctions pour se consacrer à des initiatives personnelles. Un revirement qui en avait étonné plus d’un, alors qu’elle avait mené une carrière de 22 années au sein d’Editis, donné un véritable essor à la maison Nathan, ainsi qu’au secteur éducation et référence. Et plus récemment, concrétisé l’acquisition d’Educlever, acteur majeur du e-learning, en mai 2022.
Identifiée comme l’une des 500 entreprises françaises clés dans le domaine de l’intelligence artificielle par France Digitale, la société offre des services éducatifs tels que les plateformes de soutien scolaire Maxicours et Enseigno, la plateforme de formation en français Orthodidacte, et la certification Le Robert. Elle se distingue par son expertise en adaptive learning, une approche pédagogique innovante qui utilise l’IA pour créer des parcours d’apprentissage sur mesure.
D'après le magazine Challenges, Catherine Lucet est chargée par Editis de constituer une équipe de direction pour déployer la future stratégie du groupe, et parmi les objectifs principaux, notamment consolider le marché français.
À LIRE - Droit du travail : assignation en référé contre Interforum (Editis)
Le 31 octobre dernier, la Commission européenne a donné son feu vert, en vertu du règlement européen relatif aux fusions, pour que Czech Media Invest a.s. (CMI) , filiale d'IMI que détient le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, acquiert le contrôle total d'Editis, groupe éditorial français, anciennement filiale de Vivendi.
mise à jour 22 h : communiqué de Lagardère
Avec la rumeur qui pressentait la venue de Nicolas Sarkozy, le groupe Hachette Livre, filiale de Lagardère, évite certainement le pire. C'est finalement Arnaud Lagardère qui est nommé Président Directeur-Général de Lagardère Publishing, ouvrant ainsi une voie royale à la venue de Yannick Bolloré et de ses troupes.
Crédits photo : Editeurs d’Education 2018
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48 Commentaires
Cramé
30/11/2023 à 16:57
Encore un commentaire certainement écrit par un certain directeur ?! Monsieur Glachant a le cul propre et madame Gallet n’a pas tous les syndicats dans sa poche, comme vous dites. Les salariés les connaissent biens ceux à qui ils peuvent faire confiance. Il suffit de regarder leur salaire au bout de tant d’années de présence pour s’en rendre compte. Chiche : que tous les délégués syndicaux fassent voir leur fiche de paie et on va bien rigoler. Monsieur Glachant peut se regarder dans une glace, lui !!
La vérité Bordel
30/11/2023 à 21:14
C est toujours l éternel langue de bois.
Être délégué syndical c est pour se protéger et faire carrière choses que vous ne voulez que les gens sachent, mais ils ne sont pas dupes,c est l assurance vie comme il disait Glachant lui même par contre il ne défend pas tous les collaborateurs,car il ficelé leurs sorts avec la Direction.
Les collaborateurs sacrifiés sont bien une monnaie d échange.
Un autre délégué central d un syndicat disait devant tout le monde qu il a besoin de prendre des heures de délégation pour faire des travaux dans son jardin.
La restauration est indispensable,il y aura automatiquement la casse et des cadavres partout car le groupe n est pas le club Med comme il disait un ancien Directeur.Mais les délégués syndicaux vont s abriter derrière leur mandat et les pauvres collaborateurs qui leurs avaient fait confiance seront livrés la boucherie, c est pour cela qu'ils se préparent.
Madame Lucet sait parfaitement que ça sera comme la Téléréalité :il y aura des trahisons,des complots,des collaborateurs mais sa mission est bien actée.
Quand à Glachant : comme le disait un homme politique : à partir du moment qu on remue la merde ça ne sentira pas bon.
Kujawski
01/12/2023 à 15:05
La citation de l’ « homme politique » est fausse, et l’orthographe du message est massacrée.
l’anonymat, ça permet tout. Point de rencontre entre la liberté, la trouille et la lâcheté toute bête, dont la limite est qu’on finit par comprendre d’où elle vient et qu’elle perd tout intérêt.
Que les bouchers :Danjou, Corinne de Neef rendent des comptes
30/11/2023 à 20:04
Ne soyons pas naïf certains cadres pour ne pas dire Bouchers avaient le rôle de liquider les contestataires et même fermer Livredis ,les salles de ventes etc :Alain Danjou et Corinne de neef le faisaient avec plaisir :Ils ont le sang sur les mains et des cadavres socialement à leurs charges c est pour cela qu ils rendent des comptes en premiers avant de dégager.
Quand à la nomination de Catherine Lucet c est excellente chose car elle va rétablir l ordre.
La société a besoin d un management qui lui permettra d être à la hauteur qu elle mérite.
Jusqu ici le groupe fonctionne avec du copinage et des règlements de compte.
Quand j étais embauché,un éditeur m avait dit que le livre est un produit noble, mais ça c etait avant.
Maintenant c est le clivage dans tous ses états et le metier de base est oublié.
C est pour cela que beaucoup de cadres dirigeants dont MadameAlbanne Gallet (DRH) avaient fêté le licenciement de Catherine Lucet qui avait beaucoup fait pour le livre.
C est pour cela que la fin de la recréation doit être sifflé et tous les traitres et collaborateurs de l ancienne Direction doivent rendre des comptes,en creusant bien Madame Lucet trouvera un des charniers de victimes dont le groupe avaient besoin au même titre que Madame Lucet qui avait été licenciée. C est surprenant que les syndicats n avait rien dit à ce sujet.
Pour la survie du groupe et pour avoir sa place et la notoriété qu il mérite il a besoin d une véritable restructuration à commencer par le DRH, ensuite un audit poste par poste et service par service.
Mettre fin à la promotion CANAPE dont Corinne de Neef avait bénéfice sans oublier les autres.
Le collaborateurs doivent s inquiéter car par endroit il y aura 3 personne pour un poste.
Mettre fin au regroupement familiale: des gens qui veulent travailler en famille.
Je pense que le ménage se fera tout seul .
Juste une question: les cadres dirigeants qui avaient fêté copieusement le licenciement de Madame Lucet, est ce qu ils vont fêter son retour de la meme manière: Parait il que Madame Gallet (DRH) n avait pas pu retenir sa joie de voir Madame Lucet mise à la porte.
Réaliste
01/12/2023 à 08:02
Pour la survie du groupe il est indispensable de mettre fin à la gestion archaïque, partisane et carriériste instaurée et entretenue à volonté.
Donc les intérêts individuels pour certains passent avant la survie du groupe ce qui est suicidaire.
C est pour cela que le devoir et les responsabilités de Madame de restructurer ce patrimoine culturel surtout à notre époque de l intelligence artificielle, la digitalisation sans oublier les métiers du livre.
Le reste c est la langue de bois bois comme c était dit avant.
Bon courage à Madame Lucet
Avenir et Réalité
02/12/2023 à 19:47
SVP restons dans un cadre professionnel, Catherine Lucet avait été engagée pour faire un travail, dont elle a les capacités et compétences pour le faire.
C est choquant que l échange d avis se transforme en règlement de compte.
Le coeur du métier c est le livre.
Toi aussi Gilles K il faut te calmer, probablement avec la digitalisation certain (e)* massacre l orthographe* au même titre que quand Sarkozy avait accroché un citoyen avec la légendaire phrase: Casse toi Pauvre con*
A titre personnel je suis contente que Catherine Lucet retourne dans le groupe. Je suis une ancienne Responsable du groupe je connais tout le monde.
Il faut svp enterrer la hache de guerre et vous concentrer sur l avenir du groupe.
J ai l impression que c est la mode d avoir la haine à la terre entière.
Oui il y aura des changements,au nom du progrès et de la rentabilité.
hypocrisie des syndicats et des anciens collabos
03/12/2023 à 06:02
****Un avis restera un avis sans haine ni animosité Monsieur Gilles Kujwaski.
C est une bonne chose que le groupe soit repris intégralement en un seul bloc, sa survie passe par une restructuration axée sur le progrès dans tous ses états et d avancer.
Les syndicats avaient déjà porté préjudice aux groupe ainsi qu aux collaborateurs qui ne sont pas leurs adhérents. Quand aux délégué(és) syndicaux c est juste pour faire carrière et se protéger.
L ancien délégué syndical Gilles kujawski a la mémoire courte: tout d abord il était un simple employé sans qualification tout au début,ensuite il avait mis le gilet de délégué syndical central CFDT,il avait signé presque tous les accords que les Directions successives lui demandaient de faire. Ce qui avait envoyé de nombreux collaborateurs à la boucherie alors qu ils était sensé les défendre: Garancière,Nanteuil les meaux et Ivry.
Bien entendu qu il avait monnayé sa collaboration: employé de base à ses débuts à Cadre.Ses objectifs individuels étaient atteints il avait nommé une autre personne pour lui succéder.
Maintenant tout le monde veut avoir la même carrière que Gilles Kujawski.
Maintenant qu il est retraité il parle au nom de la CGT ce qui est une honte il n a qu à lire l avis de son ancien collègue Michel weis avec qui il avait commencé à Garancière il y a belle lurette .
C est pour cela que les syndicats ne peuvent rien apporter de constructif et encore moins de positif à l évolution du groupe.
Kujawski
03/12/2023 à 18:04
D'accord avec celles et ceux qui ont demandé de cesser le feu... Quel feu, telle est la question. Pour ma part, j'ai alerté sur la nécessité de ne pas aller trop vite en besogne, en applaudissant le retour de Mme Lucet avant qu'elle et son équipe (et son actionnaire) aient pris la moindre décision.
Son retour pourra être le meilleur événement de l'existence d'Editis, mais qui peut en dire quoi que ce soit maintenant ?
Qu'on ne s'y méprenne pas : cette position ne vaut pas validation de la fin chaotique d'Editis version Bolloré/Benbunan, et elle n'est pas adverse de Mme Lucet. Elle se veut seulement conséquente. Rendez-vous après les premières mesures que Mme Lucet annoncera.
Retraité aujourd'hui, rien ne me fera dévier de la grande estime et de ma solidarité envers les salarié(e)s d'Editis.
Paloma
06/12/2023 à 15:58
Madame Lucet a comme mission de faire un travail bien précis au nom de la rentabilité du groupe.
La mode c est de faire appel à toutes les solutions pour faire des économies et réduire le coût de production.
Donc il y aura la sous-traitance à volonté et à tous les nouveaux.
Le Drame c est qu on va nous retrouver avec le couple danjou et Corinne deneef pour faire subir à Malesherbes de la même manière que ce qu ils avaient fait pour les salles de ventes.
La sous traitance supprimera des services entiers .
On ne peut pas empêcher le groupe de se moderniser car c est un patrimoine culturel Français.
Mais que fera t on des salariés qui n auront plus de postes et ils seront nombreux malheureusement.
Un Cadre d Editis
06/12/2023 à 21:32
Déjà le groupe n avait pas été vendu par bloc ce qui est une bonne chose, mais Madame Lucet est venu avec son équipe pour restructurer le Groupe.
Augmenter la rentabilité et réduire les frais de fonctionnement.
Les gens tous services confondus commencent à se positionner.
Que faut il faire quand il y aura 3 à 4 salariés pour un seul poste ?
Sans oublier les services entiers qui vont disparaitre ou gérer par la sous traitance.
La casse sera la cruelle réalité.