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Martyr et multiple : “Le Liban que je connais”, en mémoire de Georges

Georges (1), je le connaissais peu. De temps en temps, nous nous croisions dans l’ascenseur. Bonjour, bonsoir, il fait chaud, il fait froid aujourd’hui. Il avait trente ans, un visage basané, de grands yeux clairs. Mince. Il me souriait chaque fois. Je savais qu’il vivait encore avec ses parents au 26e étage de la tour où je me suis installé. Au Liban, on reste longtemps dans sa famille, dans l’attente de se marier ou faute de moyens financiers. Il travaillait depuis quatre ans dans la communication, d’après ce que j’ai pu apprendre.

Ce jour-là justement, le 4 août, il devait être heureux : il allait visiter un appartement à Gemmayze où il avait l’intention de s’installer.

Le 17/08/2020 à 08:55 par Auteur invité

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Publié le :

17/08/2020 à 08:55

Auteur invité

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par Hervé Bel

Gemmayze était un des plus beaux quartiers de Beyrouth, Gemmayze était tout ce qui restait de la splendeur du Beyrouth ancien, non loin du port. Un endroit pour la jeunesse, avec ses cafés, ses fumeurs de narguilé aux visages imperturbables… Et puis ses grandes bâtisses aux couleurs si douces au regard, citronnées, azurées ou crémeuses, ornées de fines colonnades et de fenêtres cintrées ; toutes plantées dans un enchevêtrement de rues et d’escaliers bordés de bougainvilliers fushia. Quel bonheur ce devait être quand il s’est rendu là-bas, vers 17H30 !

Une nouvelle vie commençait pour lui. Il a descendu la colline d’Ashrafieh, longé les mazar, ces petits caissons en vitres qui protègent des statuettes de la Vierge, longé l’église Saint-Joseph, avant de s’engager rue Gouraud. Puis il est monté à l’appartement.

Il était là, donc, quand est survenue une première explosion. Bien sûr, je ne sais pas ce qu’il a fait exactement, sinon je ne serais plus là. Mais j’imagine qu’il s’est approché de la fenêtre, un peu inquiet, ou tout simplement curieux (car au Liban, une simple déflagration n’effraie plus personne). Une à deux secondes se sont écoulées. Le souffle qui a suivi la deuxième déflagration a pulvérisé les vitres et criblé le jeune homme de lames de verres. De ce que j’ai compris, il est mort sur le coup.

Depuis les années 90...

Depuis qu’il n’est plus, je ne cesse de penser à lui. Sa disparition me devient symbole. Elle clôt un cycle dont il a été la victime. Il a été conduit là, à sa mort, ce 4 août, par un engrenage dont il n’avait même pas idée et que révèle justement sa mort. Sa catastrophe est celle du Liban tout entier. Elle se préparait depuis longtemps et semble désormais avoir été le fruit d’un scénario implacable, un chemin de croix écrit à l’avance. La mort transforme la vie en destin, a dit Malraux, et c’est vrai. Cela vaut aussi pour une ville. Avec l’explosion du port de Beyrouth se clôt non seulement la vie de Georges, mais aussi un chapitre de l’histoire du Liban commencée en 1990.

Tout s’annonçait bien pour Georges né justement cette année-là. Ses parents n’avaient connu que la guerre. Il est né à sa toute fin. Pendant son enfance, on a reconstruit Beyrouth. Une fièvre immobilière a saisi le pays. Sans ordre, au milieu des villas épargnées par les bombardements, on a élevé d’immenses buildings, superbes, luxueux. Les architectes ont gagné des fortunes, les promoteurs aussi. L’argent affluait de la diaspora, des milieux d’affaires et des pays du golfe.

Le ver était déjà dans le fruit. Lentement, si lentement que personne ne l’a d’abord vu, le risque s’est accru parce que l’Etat s’endettait toujours plus pour financer ses dépenses courantes : l’argent était si facile ! Alors l’État a accepté de payer des taux de crédit de plus en plus élevés. Tout le monde en a profité longtemps : les déposants voyaient croître chaque année leurs économies, et il y avait toujours de plus en plus de dépôts au Liban.

Cela a été un temps béni. L’argent servait à acheter des biens importés, jamais à investir. Ça, c’était un mauvais signe, mais on ne voulait pas le voir… Il y a peu encore, en me promenant, j’étais sidéré par le nombre de Porsche, Mercédès, Jaguar. Mais aussi par le fait qu’au milieu de cette opulence, il restait des maisons dévastées, des gens misérables.

Au cours de ces années, la côte, si belle sur les photos des années 30, a été défigurée par une myriade de constructions sans style, s’entassant sur le flanc de mer. Mais il restait les montagnes de cèdres, les vallées constellées de monastères. Peut-être, comme beaucoup de Libanais, que le petit Georges est allé chaque fin de semaine dans la maison familiale.

Comme chaque Libanais, Georges avait son village.

Somme d'intérêts, en somme

Le village fait partie de l’identité libanaise. Il y retrouve les siens et les grandes familles qui le dirigent. Il faut le savoir : le pays après 1990 n’a jamais pu se débarrasser du clientélisme offrant protection aux plus faibles, mais permettant aussi aux plus puissants de s’enrichir et d’être élus au sommet du pouvoir.

Fait aggravant, la constitution étant fondée sur le principe des confessions religieuses, on ne vote pas pour une politique, mais d’abord pour les représentants de sa religion. Dès lors, les décisions du pouvoir se font à coup de compromis qui ne résolvent jamais rien. Il faut satisfaire les sunnites, les chiites, les catholiques grecs et arméniens, les orthodoxes, les maronites, les druzes, sans oublier le Hezbollah… le Hezbollah chiite, autre épine dans le pied du Liban, organisation qui n’a jamais voulu désarmer, et dont les milices n’obéissent qu’à elles-mêmes. Georges, lui, était maronite.

Soyons clair, il n’y avait pas d’Etat véritable, mais une somme d’intérêts bien compris. Cela n’augurait rien de bon. Rien ne poussait à changer. Mais de tout temps, il en avait été ainsi.

Une Terre multiple

Tant que l’argent affluait, personne ne se souciait de cette situation qui empêchait le Liban d’accéder à la modernité… Et Georges, devenu jeune garçon, encore moins que les adultes. Il a dû profiter de son enfance pour aller dans les montagnes, faire du ski l’hiver en ayant la Méditerranée devant lui, nager au bord la mer pendant l’été. Sans doute, avec ses parents, et pas toujours content, est-il allé visiter l’antique et merveilleuse cité de Baalbek bordée par les montagnes dénudées de la Syrie.

Il a vu Byblos et son port phénicien, dormi à Tyr, près des ruines romaines dominant la mer. Gourmand, il s’est empiffré de knefe enrobé de miel dans les vieux marchés de Tripoli et de Sidon. J’imagine, j’espère qu’il a été heureux dans ce pays qui avait tout et qui n’a plus rien, même plus Georges. 

BEYROUTH SUD

Il parlait français. On le parle encore beaucoup ici, même si l’influence yankee gagne hélas toujours plus de terrain, alors que l’ancien Beyrouth disparaît. Georges est sans doute allé dans une école française. Beaucoup de Libanais aiment la France. Ils l’appellent « La mère du Liban ». Les anciens connaissent par cœur les chansons de Ferré, de Brel, et de la variété des années 70-80. Radio Nostalgie est diffusée ici.

Ils suivent les actualités de la télévision française, connaissent les grands personnages de l’histoire de France, souvent bien mieux que nous. Aussi, quand je suis arrivé ici, je ne me suis pas senti dépaysé.

J’aime ce pays « qui n’est chaque fois ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre » dirais-je en paraphrasant Verlaine. Car le Liban dans sa permanence est multiple. C’est un peu la France, un peu aussi (et malheureusement) les États-Unis, mais c’est surtout l’Orient, un Orient où, dans une même rue, cohabitent une église et une mosquée. À Beyrouth, me transportant d’un monde à un autre, j’entends chaque jour sonner les cloches puis, sans transition, le muezzin. 

Georges a fait de bonnes études dans un environnement qui semblait pacifié, du moins en apparence, du moins à Beyrouth. Au sud, la confrontation entre le Hezbollah et Israël se durcissait. En 2006, elle a culminé par le bombardement israélien sur la ville en représailles des agissements de l’organisation chiite. Les parents de Georges ont alors cru que cela recommençait comme en 1975 : la fuite vers les montagnes, les retours à Beyrouth avec la peur de ne plus rien retrouver, la crainte en allant au travail…

Mais la guerre, cette fois, n’a pas duré. Peut-être Georges n’en a-t-il pas souffert... La vie a repris : la fuite en avant, l’argent qui coule encore, Beyrouth toujours plus défigurée par les gratte-ciels, devenant comme New York une ville « debout » (Céline dans le Voyage).

“On s’habitue à tout, même au pire, pourvu qu’il arrive lentement.”

Maintenant Georges devenait un adulte, poursuivait de bonnes études. Il devait être brillant, comme tant de Libanais, ce peuple si intelligent qui, à force d’expériences terribles, a vu au cours des années fuir ses élites vers la France ou aux Amériques, privant ainsi le pays de leurs compétences qui, peut-être, auraient pu arrêter l’inéluctable qui s’approchait d’Achrafieh et du quartier de Gemmayze. 

Mais Georges, lui, est resté dans son pays.

Il avait 23 ans en 2013 quand un cargo à pavillon géorgien s’est arrêté au port de Beyrouth, chargé de 2700 tonnes de nitrate. Ils y sont restés, entassés dans un hangar, tout près de l’appartement où Georges, plus tard, voudrait s’installer. Cette négligence s’inscrivait dans un contexte où le bien commun était négligé. On laissait les ordures s’entasser comme des montagnes aux marges de Beyrouth. L’Électricité du Liban, l’EDF du lieu, s’avérait incapable de produire de l’électricité en quantité suffisante. Faute de mieux, les quartiers ont dû se munir de générateurs aux mains d’intérêts privés. Alors, il n’y a plus eu seulement une facture d’électricité, mais deux. 

Beyrouth

On s’habitue à tout, même au pire, pourvu qu’il arrive lentement.

L'inéluctable que l'on ne voulait voir

Mais les dépôts d’argent continuaient d’affluer, à un rythme toutefois qui diminuait au cours du temps. Les agences de notation commençaient à se méfier. Où allait le Liban ? Il n’investissait pas. Où passait l’argent ? Les taux d’intérêt augmentaient, mais la livre ne décrochait pas encore. Elle restait arrimée au dollar grâce aux réserves que la banque centrale détenait. On pouvait ainsi indifféremment payer ses courses en dollars ou en monnaie locale. Cela ressemblait à la prospérité. Toujours plus de 4x4, de grosses cylindrées noires aux mains des riches. Les pauvres, eux, se débrouillaient, aidés par le clientélisme et le système D.

Georges devenu adulte devait sentir que quelque chose ne marchait plus. Il lisait, il s’informait. On parlait de réformes, mais rien ne venait. Le déficit budgétaire se creusait, inéluctablement. Le Liban était devenu un homme ivre, vivant au jour le jour follement convaincu que cela ne craquerait jamais, qu’il pourrait toujours compter sur les autres, la France, les principautés pétrolières, la diaspora, le monde entier. Mais les chiffres étaient là : l’argent venait de moins en moins, les réserves en dollars diminuaient. Le taux de chômage augmentait.

Par bonheur, Georges avait trouvé un emploi solide, relativement bien rémunéré. Il appartenait désormais à cette classe moyenne qui, longtemps, a été le pilier du Liban. Mais elle aussi, par la disparition progressive de l’argent, s’appauvrissait.

Georges était jeune. On n’est pas tout le temps sérieux quand on a vingt-cinq ans. Et il était indépendant. Il sortait quand il voulait, allait dans les bars de la ville, connaissait des jeunes filles, les aimait, les quittait. Cela aurait pu encore continuer encore quelque temps.

Tout a une fin, et le Liban devait en avoir une. Une fin est toujours mystérieuse. Elle survient d’un coup. C’est un cœur qui lâche, alors qu’il semblait encore solide la minute d’avant. Un mur qui s’effondre, si solide en apparence, mais miné en dessous, à l’intérieur. À la fin 2018, les Libanais ont commencé à comprendre. Les réserves en dollars se raréfiaient. Les réformes n’étaient toujours pas faites, reportées sans cesse, on ne savait pourquoi, ou plutôt on ne le savait que trop. L’incurie, la négligence, la ruine à venir, on ne pouvait plus l’ignorer. Elle s’avançait, elle arriverait bientôt. Elle était là, déjà, avec ce nitrate qui dormait au port.

Beyrouth

Cette prise de conscience a conduit à la révolution d’octobre 2019, le 17 plus exactement, quand le gouvernement à court d’argent eut l’idée d’instaurer une taxe sur le Whatsapp. Pour la population, Whatsapp était l’unique luxe gratuit, et pour beaucoup la seule possibilité de communiquer avec les siens répartis dans tous les coins du monde. 

Le peuple, un certain peuple sans doute, s’est soulevé. En un instant, le pays a été paralysé. J’ai vu sur les autoroutes des barricades enflammées et toute une jeunesse levant le drapeau qui criait sa détresse devant un avenir qu’elle découvrait. Georges devait en être. Lui aussi avait compris. Il a dû, comme tant d’autres que je connais, aller chaque jour manifester. Peut-être même, faire des sittings ? Les banques, les entreprises étaient fermées.

L'avenir, quel avenir ?

D’une certaine manière, la révolution a hâté le désastre. Soudain, la gravité de la situation est apparue dans toutes ses largeurs. Les gens ont voulu retirer leur argent, mais ayant été prêté à l’État, celui-ci ne pouvait plus rembourser les banques, et s’il ne pouvait plus les rembourser, les déposants ne pouvaient plus récupérer leur mise. Comment Georges a-t-il vécu ce moment de vérité ? Je n’en sais rien. Je continuais à le croiser, mais jamais nous n’avons parlé ensemble. Il continuait à rire avec ses amis. Sacrés Libanais ! Ils en ont tant vu, tellement entendu les récits de leurs parents martyrisés, qu’il y avait sans doute une certaine fatalité devant les périls.

On a cru, avec le départ du Premier ministre Hariri, le fils de Rafic (l’ami de Chirac), que les choses allaient changer. Y croyait-on vraiment ? On a annoncé des réformes. Elles semblaient pertinentes. On s’est forcé à croire qu’elles seraient exécutées. Mais là encore, le temps a passé, sans que rien n’arrive : les bonnes intentions étaient minées par le système constitutionnel.

En mars 2020, c’était fatal, le Liban se déclarait en faillite : il ne pouvait plus rembourser ses dettes à l’étranger. C’était pire que tout. Plus personne ne prêterait d’argent au Liban. Et il y avait pire, le dollar manquait maintenant pour acheter les importations indispensables, le pétrole, les médicaments. Et comme il n’y avait plus de dollar, le cours de la livre a commencé à décrocher, entraînant l’inflation. Très vite, les prix ont augmenté, deux à trois fois : le beurre, le lait, les couches des bébés achetés à l’étranger ! Tout à coup, les gens payés en livres ont vu leur pouvoir d’achat s’effondrer. Et sans doute aussi Georges, comme tous les jeunes de sa génération qui, soudain, se découvrait privée d’avenir.

On s’est dit alors qu’on était au fond du trou, qu’il ne pouvait pas y avoir pire. C’était sans compter sur la destinée malheureuse du Liban. Un mal, aussi dangereux, quoique plus sournois, a fait son apparition, justement en mars : le coronavirus.

Pris dans la nasse, le gouvernement n’avait d’autre choix que de confiner. Alors, Beyrouth pendant deux mois, coupé du monde, a sombré dans le silence. Finis les bars et les restaurants où quelques-uns allaient encore pour oublier !

Et soudain, plus rien

Finis les klaxons incessants des taxis en ruine qui se signalent aux passants, les embouteillages légendaires dans lesquels se faufilent des scooters où, pressés contre le père, s’entassent mère et enfants ! Et les concerts dans les rues du quartier Badaro où la jeunesse vient refaire le monde ! Même le soleil, ce soleil écrasant les rues et les murs de sa lumière étouffante, était mortellement triste dans ce nouveau désert. Jamais, de mémoire d’hommes, on n’avait vu un tel spectacle, une telle crise ! Les gens me le disaient : même au plus fort de la guerre, la vie ne s’était jamais arrêtée. Toujours, il y avait eu une joie résistante, même dans les pires circonstances. Car, fruit de son histoire, le Libanais sait rester gai.

Ce silence absolu de deux mois précédait l’explosion du 4 août, comme si la ville s’était recueillie à l’avance. Pendant ce temps, les 2700 tonnes de nitrate dormaient encore… Jusqu’au 4 août.

Ce jour-là, à six heures, tandis que Georges visitait un appartement, ce jour-là, donc, j’étais chez moi. Par bonheur, dans mon bureau et ma femme dans sa chambre. Tout à coup, l’immeuble s’est mis à trembler. J’ai entendu un bruit net, assourdissant comme un marteau qui frappe le fer. Je me suis précipité pour rejoindre ma femme. À cet instant, tu étais encore vivant Georges. Puis il y a eu le deuxième choc. Les baies de notre salon ont explosé. Le souffle a traversé le couloir pour pulvériser les fenêtres de la chambre qui lui faisait face. 

Puis le silence. Nous sommes allés au salon : des amas de lames de verre jonchaient le canapé, les fauteuils. Les meubles étaient piqués de morsures. Et devant nous, emplissant tout le ciel de Beyrouth, une fumée orangée et noire s’élevait. Nous ne savions pas ce que c’était : un tremblement de terre, un bombardement ?

Mais nous étions vivants. Cela seul importait. Et je ne savais pas encore que Gemmayze avait disparu à jamais, et que Georges était mort, il y avait moins d’une minute.

Je pense à lui. Je ne l’oublierai pas. Il est ce Liban martyr. Georges est mort. Rien ne le fera revenir, hélas, à cause de l’impéritie, des années de négligence, mais Beyrouth, lui, peut revivre. Je le sais parce que, le lendemain, les gens balayaient déjà les rues et s’entraidaient. J’ai même vu des sourires, une façon de faire un bras d’honneur à la destinée, mais pas seulement… Et je pense maintenant à tous ceux qui ont perdu les leurs, à la douleur des parents de Georges. Qu’au moins cette tristesse et cette rage qui nous étreignent tous soient le levain de la renaissance du Liban ! 

Nous autres Français ne pouvons pas être indifférents. Le Liban aime la France, et nous aimons le Liban.

(1) Le nom a été changé

Hervé Bel dirige, au sein de ActuaLitté, la chronique hebdomadaire Les Ensablés. Il vit au Liban depuis plusieurs années désormais. Romancier, il publie ce 19 août son nouveau roman, Erika Sattler aux éditions Stock.
La Fondation de France a lancé un appel aux dons.

photos :
Bagolina, CC BY 2.0
Guillaume Flament, CC BY SA 2.0
LALLA - ALI, CC BY SA 2.0
Maya-Anaïs Y., CC BY 2.0
Maya-Anaïs Y., CC BY 2.0

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Droit de réponse de Mourad Prod - Editions Oxymore

Suite à l'article intitulé “Une nouvelle démarche déloyale des éditions Oxymore” contre Delcourt et paru ce 25 avril, la société MOURAD PROD – EDITIONS OXYMORE a fait parvenir à ActuaLitté un droit de réponse, signé par le président Mourad Boudjellal. Nous le reproduisons ici dans son intégralité. 

24/05/2024, 11:52

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Régression des libertés en Tunisie : arrestations et censure

Il y a quelques années, la Tunisie suscitait l’admiration du monde en faisant une révolution qui devait instaurer la démocratie. La liberté d’expression en fut l’un des acquis les plus importants. Force est de constater que cette époque a été de courte durée. Le gouvernement du président en place ne tolère pas la critique et s’attaque à celles et ceux qui s’opposent à lui.

23/05/2024, 20:05

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Lettre à Xi Jinping : “Il s’agit de graves violations du droit international”

Nguyên Hoàng Bảo Việt, ancien président et membre du Centre PEN Suisse Romand, délégué et membre cofondateur de la Ligue vietnamienne des Droits de l’Homme en Suisse, adresse une lettre ouverte à Xi Jinping, Président de la République Populaire de Chine. Il s'y engage contre la « condamnation injuste et inhumaine » de Rahile Dawut, intellectuelle et ethnologue ouïghoure.

21/05/2024, 12:55

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“Désarroi et colère” : France Inter supprime La Librairie francophone

Une tribune signée par plus de 560 autrices, auteurs et acteurs du monde du livre dénonce l'arrêt de La Librairie francophone, émission présentée par Emmanuel Kherad, sur décision de France Inter. L'émission était coproduite et diffusée sur différents territoires francophones par Radio-Canada, RTBF (Belgique), Radio Télévision Suisse et France Inter. Elle avait même déployé en février 2019 une version télévisée.

13/05/2024, 00:01

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Vietnam : une liberté d'expression violemment bâillonnée 

Membre de l’Organisation internationale de la Francophonie, la République Socialiste du Viêt Nam (RSV) est un État communiste autoritaire dirigé par un parti unique. La peine de mort reste intouchable au Viêt Nam. Selon Amnesty International, le régime de Hà Nôi se classe au troisième rang mondial (85 exécutions) en 2018. Les données sur la peine de mort sont classées « secret d'État ». Une menace très sérieuse pour la liberté d'expression, un terrible facteur d'intimidation, une forme ultime et barbare de censure au Viêt Nam. Un texte de Nguyên Hoàng Bảo Việt.

09/05/2024, 09:19

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Blocages : les Alumni de Sciences Po saluent "la fermeté de l'administration"

La mobilisation étudiante pro-palestinienne, débutée à Sciences Po Paris par une occupation, continue. Récemment, des étudiants de Sciences Po Reims décidaient encore d'occuper leur bibliothèque. Des actions qui répondent à la situation à Gaza et visent à inciter Sciences Po à revoir ses partenariats avec des universités israéliennes.

06/05/2024, 18:09

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Publicité et télévision : “Cachez ce livre que je ne saurais vendre”

Renny Aupetit est propriétaire de deux librairies sur Paris, Le Comptoir des lettres (75005) et Le Comptoir des mots (75020). Le libraire considère avec défiance les arguments rejetant l’ouverture de la publicité à la télé, pour l’édition. En trois points, il propose une autre manière d’envisager cette perspective.

29/04/2024, 14:03

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“Encore trop d’inégalités” dans l'accès à la lecture pour tous

Créée en 1917 et reconnue d’utilité publique le 27 août 1921, la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France rassemble des militants, usagers, professionnels et bénévoles engagés pour une plus grande inclusion sociale et économique des personnes déficientes visuelles. Comme d'autres structures privées, elle s'efforce de rendre les livres plus accessibles et demande, dans une tribune, plus d'investissement des pouvoirs publics.

23/04/2024, 11:33

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Droit de réponse de la Maison des écrivains et de la littérature : des “accusations infondées”

Suite à un article publié le 8 février 2024 au sujet de la situation de la Maison des écrivains et de la littérature, l'association a fait parvenir un droit de réponse à la rédaction d'ActuaLitté, par l'intermédiaire du président de la structure, Julien Cendres. Nous le reproduisons ci-dessous, dans son intégralité.

22/04/2024, 11:51

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“Au Québec, la censure ne meurt jamais”, par Jean-Yves Mollier

Alors que la France s’apprête à accueillir le Québec au Festival du livre de Paris en avril prochain, et que paraît au même moment une édition revue d'Interdiction de publier. La censure d’hier à aujourd’hui (éditions Double ponctuation, 2024, Prix Charles-Aubert d’Histoire), l’historien spécialiste du livre et de l’édition Jean-Yves Mollier revient sur les différentes formes de censure du livre au Québec. 

08/04/2024, 11:45

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Livres pour malvoyants : “Il ne suffit pas d’agrandir la police de caractères”

La Librairie des Grands Caractères, basée dans le 5e arrondissement de Paris, publie ici son « coup de gueule » sur certains éditeurs dont les pratiques lui semblent douteuses. L'établissement pointe notamment le fait que certaines règles à suivre dans l'édition de livres pour malvoyants sont trop régulièrement ignorées par des acteurs du secteur.

02/04/2024, 13:15

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Pour un renouveau documentaire dans les universités françaises  

L'Association des Directeurs et des personnels de direction des Bibliothèques Universitaires et de la Documentation (ADBU) et le Syndicat National de l'Édition (SNE) s'unissent pour interpeller le gouvernement et les autorités sur la nécessité critique d'un élan majeur en faveur des ressources documentaires. Ils insistent sur la nécessité d'investissements immédiats pour assurer le développement d'une documentation universitaire compétitive au niveau européen, et de maintenir la France au cœur des débats scientifiques et éducatifs mondiaux.

27/03/2024, 12:51

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IA : un rapport “équilibré” remis à Emmanuel Macron

Alors que la « Commission IA » remettait son rapport au Président de la République le 13 mars 2024, les réactions continuent d'affluer concernant le positionnement de la France face aux enjeux de l'intelligence artificielle. Si des associations de traducteurs telles que En Chair et en Os et l'Association des traducteurs littéraires de France appelaient à sauver « le geste humain », une nouvelle tribune d'un collectif rassemblant divers acteurs des milieux culturels salue, elle, « un rapport équilibré ».

27/03/2024, 10:08

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“Produire un livre écologique n’est pas possible”

La Volte annonce donc son vingtième anniversaire : vingt ans d'aventures éditoriales où se retrouvent des histoires d'émancipation, de la science-fiction sociale et politique, avec une passion pour les jeux de langage. Elle avait déjà annoncé en janvier qu'elle renforcerait cette année son engagement écologique et affirmerait son identité visuelle. Maintenant, place aux projets.

23/03/2024, 15:38

Autres articles de la rubrique À la loupe

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Le Bon, le bouc et le truand : Woody et Quantum, frères (in)décents

Ils arborent un style vestimentaire tout droit tiré des années 90… rien de plus normal : Quantum et Woody ont vu le jour dans le marasme de cette fin de millénaire. Jouant de codes finissant dans les comics, Christopher Priest au scénario et l’illustrateur, M. D. Bright introduisirent une fameuse rupture. Ce duo de bras cassés rarement atteint, débuta ainsi en juin 97 chez Valiant... Et en France chez Bliss Editions.

14/07/2024, 13:53

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Chez Eyrolles, “stress chronique au travail” et “fuite des talents”

Une réputation d'excellence dans le secteur éditorial des livres pratiques, plusieurs grands succès dans le rayon des romans « feel good », et une étiquette d'entreprise familiale préservée. Le groupe Eyrolles, paquebot installé au cœur de Saint-Germain, semble fendre les flots de l'édition sans écueils à l'horizon. Mais à bord, l'ambiance aurait quelque chose de plus houleux, comme le révèlent de nombreux témoignages recueillis par ActuaLitté.

12/07/2024, 14:51

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La dernière ligne d'À vélo entre les lignes

#AVeloEntreLesLignes – Il y a plus d'un an, Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek se sont lancés un défi : relier Paris à Oulan-Bator avec leurs bicyclettes. Sur chemin, ils visitent le plus grand nombre de librairies possible. ActuaLitté a relayé toute leur aventure, jusqu'à la dernière ligne qu'ils écrivent aujourd'hui.

10/07/2024, 10:33

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Une gare changée en librairie : à Rezé, le livre sur de bons rails

Au bout de la ligne 2 du tram nantais, l'un des terminus n'est autre qu'une librairie : un rêve de lecteurs. Depuis un an, Carole Dolcini et Nolwenn Gandon relèvent le défi qu'elles se sont lancé en inaugurant La Petite Gare, à Rezé, dans un bâtiment de la SNCF réhabilité. À l'étage, au-dessus de l'établissement, un espace partagé accueille des travailleurs du livre et de la culture.

05/07/2024, 15:06

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“Faire renaître une puissance d'agir citoyenne”

#PenserLeVivant – Du 26 août au 1er septembre, à Arles, se déroulera la 5e édition d’Agir pour le Vivant. Un festival hors normes, qui pense une alternative politique, un projet citoyen et collectif et tente de faire de l’écologie un véritable débat démocratique. Les organisateurs partagent dans nos colonnes leur engagement.

30/06/2024, 11:36

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“J’ai systématiquement abordé la situation des autochtones au Canada”, Franck Thilliez

Auteur de polars, écrivain d'un grande générosité, Franck Thilliez a dernièrement publié Norferville, roman qui prend le grand nord canadien pour décors. Et les violences et drames qu'ont traversés les populations autochtones. À la lecture de cet ouvrage, l’éditeur Amaury Levillayer (éditions Dépaysage) tendait une main à Franck Thilliez, qui lui répond dans nos colonnes.

28/06/2024, 13:36

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Franck Thilliez : une passerelle vers les voix autochtones du Québec ?

Fondateur des Éditions Dépaysage, Amaury Levillayer porte une attention toute particulière aux cultures autochtones du Canada. Suite à des échanges avec la rédaction de ActuaLitté, autour du roman de Franck Thilliez, Norferville, l’éditeur a adressé un courrier à l’auteur. Un appel, une main tendue, pour que ces textes vivent aussi.

25/06/2024, 17:11

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Livre d’occasion : un éditeur avait trouvé comment rafler le marché

Après une année 2022 en recul de 5,4 %, à 2,911 milliards €, le chiffre d’affaires des éditeurs français pour 2023 est particulièrement attendu. Avec l’espoir farouche qu’il demeure supérieur à 2019, année de référence pré-Covid. Mais la tendance est connue : moins de ventes et une croissance en valeur due à la hausse du prix des livres… Alors, où trouver de nouvelles ressources ? 

24/06/2024, 16:12

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En quête de magie : trouver les fées !

Carnetdebord – Peau-de-Sang, prochain ouvrage d’Audrée Wilhelmy, sortira le 22 août aux éditions Le Tripode. Depuis plusieurs semaines, la romancière et artiste québécoise tient dans nos colonnes son Carnet de Bord, tout à la fois prélude d'un roman attendu et récit d'une attente, qui nous entraîne dans un monde enchanteur. Voire féérique...

20/06/2024, 15:50

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“Gauche ou droite, les extrêmes me glacent”, Jean-Baptiste Andrea, Goncourt 2023

#Legislatives2024 – « Je suis écrivain. Les mots ont un sens. Quand on parle d’extrême gauche et extrême droite, j’entends avant tout “extrême”. Et c’est ce qui me glace. » Prix Goncourt 2023, pour Veiller sur elle (éditions L'Iconoclaste), ActuaLitté converse avec Jean-Baptiste Andrea sur la situation politique, à quelques jours maintenant des législatives

18/06/2024, 19:48

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Créer un SMIC net à 1600 €, “une mesure mortifère pour la librairie”

Mesure phare du Front populaire, nouvelle version, le passage d’un Smic à 1600 € net relève du voeu pieux. Mais dans l’industrie du livre, et plus spécifiquement pour les librairies, une pareille mesure équivaut à la promesse d’une hécatombe. Chronique d’une mort imminente ?

18/06/2024, 12:55

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Deux enfants en pleine écriture d'un poème épique...

Merle Leonce Bone (peintre, critique rock et poète) et Brisa Roché (auteure, chanteuse, productrice et poète américaine), viennent de publier aux éditions Le Boulon Paris Moon, un roman d’amour entre Boris Vian et Leos Carax… Traduit par Sophie Couronne, il parle d’oiseaux et de divinités. Mais les deux auteurs ont bien plus à en dire.

18/06/2024, 10:26

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Réenchanter la vie : le super-pouvoir du réalisme magique

L'écrivain Paul Joubert vient de publier Tuer le temps aux éditions L'Archipel, son premier roman. Né en 1993, il s’est fait connaître en 2023 sur Instagram à travers son compte poétique Grosso modo. Il nous propose ici un texte, comme une invitation à rêver : « Soyons des Peter-Pan qui acceptons l’âge adulte. »

17/06/2024, 11:37

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En librairie, “la surproduction nuit à la diversité” (Anne Martelle)

RNL24 — Ces 16 et 17 juin, à Strasbourg, le Syndicat de la librairie française (SLF) organise les Rencontres nationales de la librairie, rendez-vous bisannuel de la profession. Le ton a été donné, avec des demandes adressées au gouvernement, pour un soutien renforcé, et aux éditeurs, pour une solidarité plus marquée avec les points de vente. Entretien avec Anne Martelle, présidente du SLF et directrice générale de la Librairie Martelle (Amiens).

15/06/2024, 14:40

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Les éditions MeMo, du coeur aux ouvrages

L'édition française se débat, engluée entre la concentration, la surproduction, la hausse des coûts de production et une indéniable baisse des ventes. Le secteur de la jeunesse souffre des mêmes maux, mais en pire. Leur 30e anniversaire encore dans les mémoires, les éditions MeMo, depuis Nantes, continuent d'insuffler passion et intelligence au sein d'un catalogue exigeant sans être élitiste pour autant.

11/06/2024, 16:57

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Hommage à Ben, “conscient de l’importance de la non-importance”

La Fondation du doute, installée depuis 2013 à Blois, a appris le décès, le 5 juin dernier, de son fondateur, Benjamin Vautier, et de son épouse Annie. Les directeurs et l'équipe de l'institution, organisée autour de l'esprit Fluxus cher à Ben, lui rendent hommage dans un texte reproduit ci-dessous.

11/06/2024, 12:54

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Petit cours de langue des choses cachées avec Cécile Coulon 

Montmorillon2024 — Cécile Coulon, autrice confirmée depuis son plus jeune âge, sort à 33 ans son neuvième roman, La langue des choses cachées (Iconoclaste, 2024). Elle y explore tout ce qui est dit quand les gens ne parlent pas, surtout les souffrances. À cette occasion, le Festival du livre de Montmorillon tenait à l'avoir comme invitée d'honneur. Sa présence a rythmé le salon, entre lecture musicale et jogging littéraire. ActuaLitté a eu l'opportunité de s'entretenir avec elle.

09/06/2024, 15:34

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Jacques Rivette cinéaste du mystère, par Pacôme Thiellement  

Pacôme Thiellement a gagné il y a peu une belle popularité grâce à son histoire personnelle et fascinante de l’Histoire de France, diffusée sur la chaîne Youtube de Blast. En parallèle, il continue son travail d'exégèse, comme il aime à le dire, des artistes qui l’inspire : après David Lynch ou Frank Zappa, le plus méconnu des cinéastes de la Nouvelle Vague, et finalement le plus mystérieux, Jacques Rivette. Ceux qui n’ont vu que La Religieuse n’ont rien vu de lui…

08/06/2024, 11:00

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Mort d'Éric Hazan : “La Fabrique est orpheline”

Stella Magliani-Belkacem et Jean Morisot ont communiqué un texte en hommage au fondateur des éditions La Fabrique, Éric Hazan, décédé ce 6 juin. Leur message est ici reproduit dans son intégralité.

07/06/2024, 10:29

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"Comprendre l'œuvre d'Artaud ne nous rend pas meilleurs mais plus humains"

Écho Antonin Artaud a fêté son premier anniversaire ce mois de mai : sept numéros publiés, une communauté croissante sur Facebook, le lancement d'un nouveau blog, un numéro spécial, et prochainement une nouvelle série de podcasts, Cinartonomie, qui fusionnera cinéma et littérature avec un focus sur Artaud. Ilios Chailly, initiateur de la revue, raconte à ActuaLitté cette jeune aventure, et se livre sur sa passion pour l'auteur de l'Ombilic des limbes.

05/06/2024, 13:48

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“En lisant ce roman, j'étais bouche bée”

Christophe Mileschi est un homme aux multiples casquettes. À la fois professeur de langue et de littérature italienne, il est également traducteur italien/français, auteur de divers essais et textes de création. Il a ainsi traduit de nombreux auteurs classiques, comme Italo Calvino, pour Gallimard. Dans la seconde partie de cet entretien divisé en deux épisodes, il raconte la traduction de Chemins de fer du Mexique de Gian Marco Griffi (Gallimard, 2024).

04/06/2024, 13:16

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“Le livre sur les comptoirs d’une librairie est né d’un fragment d’idée"

Carnetdebord – Le prochain livre d'Audrée Wilhelmy, romancière et artiste québécoise, s'intitulera Peau-de-Sang et sera publié à la rentrée par les éditions du Tripode. ActuaLitté suit l'autrice en publiant son Carnet de Bord, dont le chapitre 5 est à retrouver ci-dessous.  Une manière pour Audrée Wilhelmy de faire patienter son lectorat, tout en le plongeant dans son quotidien d'écrivaine.

04/06/2024, 12:22

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Tiffany Cooper : “Dessin et humour ont rendu ma vie plus belle”

RDVBDAmiens2024 – Originaire de Grenoble, Tiffany Cooper mit un terme à sa carrière dans le textile de luxe pour s’occuper de son linge sale : « Le dessin et l’humour ont toujours rendu ma vie plus belle », assure-t-elle. Étudiante à l'École des Arts Décoratifs de Strasbourg, elle ouvrit son blog en 2012, dont découla son premier livre, Le Meilleur des Mondes Possibles (2013). Rencontre, en toute simplicité.

01/06/2024, 15:17

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Dans la Nef des fous, même les robots rient

RDVBDAmiens2024 – Voilà plus de 30 ans que Turf s’est inscrit dans les pas de Jérôme Bosch (dont le tableau, La Nef des fous, est à découvrir au Louvre) : tout a débuté en ce 77e brumore de l’an 627, dans la bonne ville d’Eauxfolles. Et chez les éditions Delcourt. Le tout pour aboutir à une curieuse expérience, qui se déroule aux Rendez-vous de la bande dessinée d’Amiens.

01/06/2024, 10:12

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Alain Damasio : “L'Afrique nous sauvera !”

MementoMori - L'auteur Alain Damasio était présent aux Imaginales 2024 à plusieurs titres : présenter son dernier ouvrage, Vallée du silicium, publié au Seuil, accompagner son camarade Mathias Echenay, avec qui il a lancé La Volte il y a 20 ans, et participer à l'Oratorio Les Furtifs, tiré de son roman paru en 2019.

01/06/2024, 06:23

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"On veut mélanger les deux formules : populaire et élitiste"

Montmorillon2024 — Il y a 10 ans s'éteignait Régine Deforges. L'autrice et éditrice native de Montmorillon a marqué de son encre les lettres françaises et le paysage culturel de sa région natale. Cette année, le festival du livre de Montmorillon lui rend un hommage appuyé. ActuaLitté a pu s'entretenir au sujet de cette édition spéciale, avec le maire de la ville, Bernard Blanchet, et David Aladenise, son adjoint à la culture.

31/05/2024, 18:07

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“Mettre un coup de frais, un coup de jeune et de talent”

Montmorillon2024 — Programmatrice des rencontres de Montmorillon depuis 2022, Anne-Lise Dyck-Daure avait cette année pour mission d'ouvrir le festival à de nouveaux horizons littéraires, tout en conservant un ancrage territorial. ActuaLitté a pu s'entretenir avec elle, à un peu plus d'une semaine de l'ouverture du Festival du livre de Montmorillon.

 

31/05/2024, 12:17

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Zebra Comics fait les beaux jours de la BD africaine

Beaucoup de dynamisme se dégage de cette jeune équipe de Zebra Comics. Cette startup basée à Douala, la capitale économique du Cameroun, est en train de s’illustrer internationalement. Njoka Suyru, l’un de ses fondateurs, est curieux, réactif et porteur d’une belle énergie. Nous avons discuté une bonne heure en visio. Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Arica.

30/05/2024, 11:05

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Un an à vélo : entre épuisement et émerveillement

#AVeloEntreLesLignes – Découvrir le plus grand nombre de librairies entre Paris et Oulan-Bator, le défi n'est pas des moindres. Et entreprendre le trajet à vélo ? Quelle folie. Pourtant, c’est exactement l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont entamée il y a un an. ActuaLitté partage cette incroyable odyssée en publiant leur récit de voyage intitulé À vélo, entre les lignes. Arrivé en Mongolie, il ne reste que quelques centaines de kilomètres au duo...

28/05/2024, 16:09

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“La littérature n’est pas un miroir, mais une fenêtre sur le monde”

Loredana Lipperini, née en 1956 à Rome, est une journaliste, autrice et essayiste italienne. Elle anime l’émission radiophonique de culture et littérature Fahrenheit sur Rai Radio 3 et a été jurée de plusieurs prix littéraires en Italie ainsi que consultante pendant sept ans pour le Salon International du livre de Turin.

28/05/2024, 11:09

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Les Imaginales, “vouées à devenir la plus grande fête de l'Imaginaire”

MementoMori - L'édition 2024 des Imaginales s'achève ce dimanche, le second sous la houlette du dessinateur Gilles Francescano, qui dresse avec ActuaLitté un bilan à chaud, placé sous la précieuse sensation d'être à la bonne place.

26/05/2024, 18:33

ActuaLitté

Chris Vuklisevic : "J'ai cherché à confronter les lecteurs avec leur mortalité"

MementoMori – Chris Vuklisevic a commencé par être le Coup de coeur des Imaginales 2024 dès février, avant de remporter le prestigieux Grand Prix de l'Imaginaire, et enfin Le Prix des Imaginales, à chaque fois pour son roman, Du thé pour les fantômes, paru dans la collection Lunes d'encre de Denoël en mai dernier. Un an après, la jeune autrice confirme sa place de pépite du genre.

25/05/2024, 15:42

ActuaLitté

John Gwynne : la mythologie nordique à hauteur d'homme et de femme

MementoMori – L'auteur de fantasy britannique John Gwynne a été présenté au public français grâce aux éditions Leha, dix ans après la sortie de son premier roman en 2012. Depuis, quatre de ses ouvrages sont parus en France, de deux de ses séries. Le second tome de sa Confrérie du sang, La Faim des dieux (trad. Thomas Bauduret), paraîtra le 13 juin prochain. À l'occasion de sa première venue aux Imaginales, ActuaLitté s'est entretenu avec l'écrivain de Fantasy, et son éditeur.

25/05/2024, 09:50

ActuaLitté

Un premier “coup de pouce vert” pour construire les bases de demain

RDVBDAmiens2024 — « Les Rendez-Vous de la Bande Dessinée d’Amiens s’inscriront cette année dans une démarche de transition éco-responsable ». Sophie Mille, directrice du festival, affirme sa volonté de faire de cette 28e édition une année de changement. Édito.

24/05/2024, 10:00

ActuaLitté

Sue Rainsford : “J'ai une grande tolérance pour les scènes gores”

MementoMori – L'Irlandaise Sue Rainsford n'avait pas pu célébrer son Prix du Roman étranger aux Imaginales l'année dernière, mais avait eu une bonne excuse : « J'étais enceinte jusqu'au cou. » Elle se rattrape cette année, et c'est peu de le dire, avec une rencontre et la participation à trois tables rondes, le tout pour une première participation au festival de l'imaginaire. Faut dire que le thème de cette année sied parfaitement à celle qui, en seulement deux romans, s'est imposée comme une plume importante du body-horror.

24/05/2024, 09:55

ActuaLitté

“Deux principes fondamentaux guident Les Rendez-Vous de la BD”

RDVBDAmiens2024 – À l'occasion de la 28e édition des Rendez-Vous de la Bande Dessinée, Pascal Mériaux, directeur du Pôle BD Amiens / Hauts-de-France, revient sur les origines et les ambitions du projet.

23/05/2024, 12:00