#Distribution

Librairie Stendhal à Rome : “On est cohérent quand on est honnête”

La librairie française de Rome est une librairie historique dont la date de création remonte à 1955. Salariée depuis 10 ans dans cette librairie, mais déjà libraire avant d’arriver en Italie, Marie-Ève Venturino a pu bénéficier d’un dispositif expérimental de prêt porté par la Centrale de l’édition et le CNL, afin de la reprendre en décembre 2016.

Le 26/05/2018 à 07:33 par Nicolas Gary

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26/05/2018 à 07:33

Nicolas Gary

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Après un an et demi, une restructuration complète des lieux et la mise en place d’un tout autre projet culturel, la librairie rebaptisée Libreria Stendhal, a vraiment pris un nouveau départ.

Quelles sont les spécificités historiques du marché du livre en Italie ?

Marie-Ève Venturino : Non pas que l’encadrement institutionnel fasse tout en matière de lecture, mais considérons quand même quelques données : pas de loi Lang et ses corrélats, pas de CNL, pas de mécanismes d’aides régionales, pas ou peu d’achats des collectivités territoriales… voilà le cadre italien. Dans ces conditions on peut donc imaginer l’état du marché.

De plus, on assiste à une scission de la distribution, d’un côté deux géants de la distribution qui tiennent quasiment tout le marché et dictent ainsi leurs conditions, et de l’autre, de l’autodistribution pour les petits éditeurs indépendants. Devant la grande difficulté d’ouvrir des comptes chez ces deux grands distributeurs, des grossistes fleurissent, mais qui peuvent aussi fournir écoles, etc. Ce qui pénalise évidemment les libraires. D’ailleurs, il existe très peu de libraires indépendants en Italie. Résistent les chaînes, appartenant aux grands éditeurs-distributeurs…

Il y a aussi, et cela en découle, une grande crise de la lecture, l’AIE Association italienne des Éditeurs annonce un taux de lecture de 42 % en Italie contre 70 en France, doublée d’une crise tout court, comme tout le monde le sait. Le marché du livre français en Italie est lui aussi en crise. Les librairies françaises de Milan et Venise ont fermé.

Et même s’il représente un marché de niche, spécialisé, destiné à une population relativement aisée, il est en difficulté, car le français est moins parlé et étudié, les institutions françaises en Italie ont moins de budgets, et donc font moins d’action autour des auteurs et des livres, et beaucoup de livres français sont traduits donc peuvent être lus en italien.

Comment établissez-vous votre sélection d’ouvrages mis en avant ?

Marie-Ève Venturino : Le choix des livres est pour moi une question cruciale de même que la constitution des fonds. Notre librairie fonctionne à 75 % sur les fonds et 25 % sur les nouveautés. Il est difficile d’extraire une logique globale, car chaque secteur a des dynamiques qui s’apparentent au fonctionnement d’une librairie spécialisée. Les secteurs littérature, sciences humaines, jeunesse/BD sont équilibrés et ont des poids relativement équivalents.

Pour nous démarquer, nous devons avoir une identité forte malgré cet éclatement des secteurs. Ici c’est la cohérence qui fait l’identité, à travers des choix exigeants, voire difficiles. Malgré cela, je ne conçois pas la librairie comme un lieu de prescription, nous croulons sous les injonctions à lire-consommer, elle doit être en revanche le lieu de l’élaboration du choix, tant du libraire que du lecteur face aux différents rayons. Les livres se doivent de répondre à ces critères, les secteurs avoir une vraie identité, être construits, pensés.

Ce travail sur les fonds nous appelle à avoir des compétences que je qualifierais de binationales, car nos clients connaissent aussi bien les catalogues français que les catalogues italiens, et nous nous trouvons être représentants de l’édition française ; mais ceci dans la porosité et des résonances que celle-ci peut avoir dans le débat d’idées italien ou le travail de l’édition italienne. Les sujets se répondent, se questionnent, s’influencent. Et c’est vraiment cela qui est passionnant dans ce lieu d’échanges matérialisé par la librairie française à l’étranger, et ce que les clients viennent chercher.

En 27 ans de métier, ma vision de la librairie indépendante a bien sûr changé et si quand j’ai débuté, les librairies indépendantes se devaient d’être consensuelles, de tout avoir, d’être ouvertes à tous les publics, je défends le contraire aujourd’hui. On ne peut plaire à tout le monde. On ne peut satisfaire la frénésie du tout, tout de suite. On est cohérent quand on est honnête. L’honnêteté ici est subjective. L’honnêteté ici prend parti. De défendre des contenus. Et d’en exclure d’autres. De ne pas jouer le jeu de l’industrie culturelle même si nous faisons partie du système.

Ce n’est pas toujours un message facile à faire passer, il est exigeant, mais il s’agit d’une résistance culturelle, et ce, par les livres. Instrument par excellence de la subversion, celle de la lenteur, de la pensée, de la construction, et c’est ce que nous faisons en librairie par l’intermédiaire de l’ossature de notre fonds. Les textes fondamentaux veillent, les fantômes règnent et débattent avec les nouveautés, d’héritages en influences, réponses et prolongements se côtoient de rayon en rayon, d’un centimètre carré à l’autre. Le sens naît de là. Non pas de l’injonction publicitaire ou de l’opération commerciale, mais de ces constructions.

À ce jour, à quelles problématiques faites-vous face ?

Marie-Ève Venturino : Il y a plusieurs catégories de problématiques, commençons par les problèmes d’ordre concrets : transport, frais annexes et prix du livre.

En Amazon (ie), le temps c’est de l’argent et même plus, c’est de la perte nette de clients. Sur une période de 10 ans que je peux analyser en personne, non seulement le coût des transports a augmenté, mais les temps de livraison ne se sont pas améliorés. D’ailleurs le poste transports explose, car pour ne pas prendre de risque (notamment lors de venues d’auteurs de ne pas avoir les livres), nous devons souvent avoir recours aux DHL.

Imputer ces coûts sur le prix public alors qu’avec un smartphone un client peut vérifier immédiatement le prix Amazon.it sur les livres français qui n’est jamais majoré (je reste sur le cas de l’Italie) a ses limites. Si nous devions imputer coût des transports, coût de la TVA à reverser à l’État italien (car nous sommes des importateurs, et donc ce montant TVA est du coût non récupérable), nous devrions appliquer une augmentation du prix de couverture français de quasi 13 %... impensable.

Si là-dessus nous imputons les prix export du groupe Hachette encore seul distributeur à pratiquer un prix export majoré par rapport au prix de couverture français de 5,5 %, si nous imputons aussi les frais de pieds de factures pratiqués par Hachette et Interforum, d’un montant de 2 % et plus, alors dans ce cas la majoration devrait être de quasi 17 % au global ! Alors que fait-on ? On rogne notre marge. Dans le cas de livres scolaires, dont par exemple les remises sont basses, doublées de frais supérieurs de transport, car les livres sont plus lourds… ce marché-là ne nous permet même pas de respirer.

Ajoutons là-dessus le problème des livres de Français Langue Etrangère. En tant que librairie française, nous devenons naturellement référents en matière d’apprentissage du français. Nous devons ainsi être très compétents sur les différences entre méthodes, préconisations diverses spécificités pédagogiques… etc. très bien ! Rappelons au passage que notre quasi « seule » chance d’obtenir des ventes facturées et institutionnelles concerne ce secteur… Et là arrive le coup de massue.

Car alors même que nous avons des comptes ouverts chez tous les distributeurs français, que les contrats de vente ne spécifient aucune restriction, des maisons d’édition ont le droit de ne plus faire servir par le distributeur leurs livres sous le prétexte d’« exclusivité de distribution ». En France, ceci serait inconcevable, bien sûr. À l’étranger non. Une maison d’édition peut décider qu’il est plus « facile », « économiquement avantageux » ou plus officiellement que le travail est mieux fait par un distributeur local qui a une équipe sur le terrain, de confier « exclusivement » le marché à un distributeur local. La conséquence pour nous étant que les conditions commerciales changent du tout au tout. Avec diminution quasi de moitié de la remise, pas de droit de retour et un paiement en proforma.

Dans ce cas, qu’il n’y ait pas de « contrôle » d’un tiers pouvant défendre les libraires mis en grande difficulté économique nous fait pointer du doigt la faiblesse et le peu de considération des services exports des grands groupes à notre égard. Le fait est que l’analyse du marché de l’export se fait bien souvent par de purs commerciaux, formés à la finance, mais pas forcément au livre. Ou bien si, formé à l’analyse d’une marchandise comme une autre dans un système économique comme un autre. Mais l’économie du livre ne peut être analysée de la sorte. Sous peine d’extinction d’un écosystème fragile.

Enfin, les aides CNL sont plafonnées à 15 000 € par an, quel que soit le CA total de la librairie. Il n’est pas non plus évident de les obtenir chaque année. De plus c’est un toit global, prenant en compte les différents types d’aides. Travaux, informatisation, animations et stock. Si une année on doit faire des travaux, on ne fait pas d’animations ? Ce toit global pose problème et dans un cas par exemple de reprise où le chantier est total et où chaque action est primordiale, des secteurs sont sacrifiés ou bien non, mais les finances sont immédiatement et structurellement fragilisées.

Mais plus largement, nous devons penser notre condition générale qui passe aussi par nos conditions générales de travail et de ventes. Et là nous arrivons à la question des distributeurs.

Quelles sont vos relations avec les distributeurs ?

Marie-Ève Venturino : Le maillon de cette chaine qui, de logistique est passé à décisionnaire sous les auspices favorables de l’industrie du livre et des dérives de l’industrie culturelle en général dont parlait Adorno il y a déjà plus de 70 ans, c’est la distribution.

Représentante par excellence du système économique, elle génère bien souvent des rapports exclusivement commerciaux, où les intérêts unilatéraux peuvent se lire dans les contrats qui nous lient à elle, ou aux organismes dits de « défense » du livre, ou exportation du livre, ou d’autres appellations, sous forme de listes de devoirs sans corrélats de droits. La distribution actuellement n’est plus une entreprise, mais un pouvoir.

Dans cette chaîne du livre où traditionnellement le suivant est le client du précédent (auteur-éditeur-distributeur-librairie), nous sommes tous devenus clients des distributeurs, maillon industriel du système. D’ailleurs parfois les deux maillons centraux ne font qu’un, où le rapport de force est décidément consommé.

Il y a en France un peu plus de contrôle grâce à la loi Lang de 1981 ayant introduit une variable qualitative aux négociations des remises. Idem dans le cas du label LIR qui comporte un volet invitant à un encadrement des relations commerciales entre distributeurs et librairies indépendantes et des rapports de force.

À l’étranger c’est bien différent. Tout d’abord parce que l’interface qui connaît et peut défendre la librairie, dans son travail spécifique et son profil particulier, en la figure du représentant, ne nous visite que rarement et les profils de ceux-ci, jadis d’anciens libraires connaissant le terrain, a pour beaucoup glissé vers un profil purement commercial. Le commercial l’emporte dans la logique de l’industrie culturelle.

Alors dans un type de librairie où le fonds compte plus que les opérations commerciales et les nouveautés, où l’immobilisation est grande, et dans un contexte d’extrême concurrence, on comprend bien que la bataille sur nos « conditions » est bien la bataille pour notre condition. Les enjeux sont vitaux. Alors il faut négocier. Mais négocier seul, et c’est bien le problème.

Encore faudrait-il parler de la même chose. Le livre du libraire est-il le même livre que celui du distributeur ou de l’interlocuteur credit manager avec qui l’on parle ? Eh bien non. La nuance qualitative à l’export est bien souvent reléguée à un vocable obsolète contre la notion prépondérante du quantitatif. Le dialogue commence bien souvent non pas par « ah oui cette librairie que je connais… », mais par « Ah… vous faites tant de CA… » Plutôt qu’à la défense de catalogues pointus ou l’évocation des risques encourus à garder des stocks et de travailler des titres difficiles, est conseillé le travail des catalogues supermarchés, à l’évocation des conditions difficiles liées aux coûts de l’importation est opposé le choix que nous avons fait en venant nous installer dans le pays.

Dans tous les cas, il s’agit de notre responsabilité. Et nous devons en payer les conséquences, car c’est comme ça et pas autrement.

Quel regard portez-vous sur l’industrie du livre ?

Marie-Ève Venturino : Il faut évoquer la condition de librairie indépendante (ici ou ailleurs). Historiquement, la librairie est née du geste de l’éditeur, alors librairie-éditeur. C’est un maillon de la chaîne du livre, qui prolonge les gestes de chacun, qui parle d’un auteur, d’un éditeur, d’un catalogue, d’une thématique qu’il a à cœur, d’un sujet de société qui émerge de façon essentielle et urgente dans le panorama de la réflexion commune.

Être Librairie c’est ça, c’est représenter l’ouverture, la diversité, la multitude.

Le livre reste encore subversif. Être libraire indépendant l’est plus que jamais. Résister à ce qu’on nous fait croire, résister au diktat de combien de chiffres on doit faire et comment.... Voilà l’avenir de la librairie indépendante, et ce modèle devrait être un modèle accompagné et protégé. Car garant d’un écosystème lui aussi à défendre.

Sinon alors tous vers Amazon. Vendons des produits de grande consommation. Algorithmisons les clients devenus marchandises. Soyons de bons petits soldats pour les grands groupes. Mais ne pleurons pas la bibliodiversité et fêtons les grandes funérailles de l’exception culturelle française.

Notre compétitivité est à encadrer avec des lois, un référent institutionnel comme par le passé avec la loi Lang. Pour les librairies françaises à l’étranger, il y a quelque chose à inventer. D’urgence. Il s’agit d’une exportation à forte valeur ajoutée dont pourtant tout le monde se moque. Une vitrine intelligente, bilingue, qui parle des livres, invite des auteurs, conseille des contenus éditoriaux de 10 h à 19 h, 6 jours du 7, 300 jours par an.

L’institution, si elle veut sauver la librairie indépendante française à l’étranger, qu’elle le fasse au nom de la francophonie, au nom de la bibliodiversité, au nom de l’exception culturelle française, au nom du rayonnement des idées… dans tous les cas devrait nous donner les moyens de construire.

Construire c’est thésauriser. Garder, faire vivre. Ne pas être que dans la gestion, mais la digestion. Non pas dans l’injonction, mais dans la jonction, dans ce qui fait lien, ce qui fait sens. Et cela passe par la valorisation de notre travail, l’aide à garder des stocks, l’aide à inviter des auteurs, aides à nous informatiser, à avoir des outils professionnels.

Et si nous devons restructurer la librairie, nous ne devons pas le faire en sacrifiant les animations, ou bien si nous devons faire rentrer du fonds, nous ne devons pas sacrifier un autre pan de notre travail. La librairie indépendante est sur ce terrain. Dans cette zone à défendre. Et là je ne parle pas que de subventions, mais de garanties d’un cadre de travail juste et sans rapports de forces déséquilibrés pour que nous puissions faire fonctionner notre modèle économique en tout professionnalisme.

Mais nous ne pouvons le faire sans penser et accéder à un statut de la librairie française à l’étranger qui passe par la lutte pour notre reconnaissance.

Vous êtes membre de l’Association internationale des libraires francophones. Que vous apporte le réseau de l’AILF ?

Marie-Ève Venturino : Dans la société, face à des positions de pouvoir il n’y a que le commun qui peut faire changer les formes de relations. J’espère en une réflexion autour de ce statut de la librairie indépendante à l’étranger et espère que la filière livre apportera son soutien. Il existe un label, mais je pense pour ma part qu’il faut aller plus loin.

Tant que les spécificités des librairies à l’étranger ne seront pas pointées au niveau institutionnel et donc en quelque sorte protégées comme un écosystème, nous resterons pris dans des négociations commerciales sur nos formes de librairies individuelles et donc dans un rapport de force inégal, réduit à l’analyse d’un chiffre sur le tableau Excel d’un crédit manager, qui ne parle pas la même langue que nous et ne fait pas référence à la même chose.

En ce sens, l’AILF a un rôle à jouer. Mais ce n’est pas du tout facile. Être libraire français à l’étranger, peut être encore plus vu le modèle économique périlleux auquel nous devons faire face, quasi sans aides institutionnelles comme nous pourrions les avoir en France, relève du militantisme.

Il est important de nous confronter, de partager nos expériences, mais il faut aller au-delà et pouvoir être en mesure d’être une véritable force. Or les librairies membres ont des tailles et logiques très différentes, les contextes d’activité aussi : pays francophones, non francophones, libraires éditeurs, libraires grossistes. Il est très difficile d’avoir un discours commun. Mais c’est un véritable enjeu, passionnant et fondamental pour notre avenir.

Vous avez récemment lancé une campagne de Crowdfunding pour financer un festival qui a eu lieu dans votre librairie. Est-ce que vous conseilleriez ce type d’action à d’autres libraires ? Outre le financement, qu’est-ce que cela vous a apporté ?

Marie-Ève Venturino : Plus qu'un seul apport financier, une campagne de crowdfunding est un appel à la participation, au soutien collectif et à la création d’un commun à partager.

Partager un festival d’activités culturelles dans une librairie où toutes les propositions sont gratuites me semblait le sujet idéal à travailler. J’ai dû me mettre dans une optique de communication un peu diverse, manipuler des vocables inconnus, mais finalement le projet a vu le jour, les clients ont répondu présents et le budget a été collecté avec succès.

Mais attention, cela reste un moyen ponctuel de financement (il ne s’agit pas chaque année de faire un appel à financement participatif) qui demande beaucoup d’énergie et de suivi. Mais en effet c’est un mécanisme qui oblige à communiquer différemment et qui fait communauté, ce qui est assez naturel finalement pour le public d’une librairie.

En partenariat avec l'AILF

Par Nicolas Gary
Contact : ng@actualitte.com

10 Commentaires

 

koinsky

27/05/2018 à 06:16

Ces photos sont très intéressantes parce qu'elles disent à elles seules tout le problème du livre. Prenez un jeune de 15, 16 ou 17 ans de notre époque qui est donc un usager des jeux vidéos, de Youtube et des séries télé, et qui ne lit pas de livres, ce qui est l'immense majorité. Placez-le devant l'une des photos ci-dessus et demandez-lui ce qu'il ressent, s'il a envie de se balader dans les travées et d'ouvrir des livres. Il est à peu près certain qu'il va ressentir une sensation d'overdose désagréable et vouloir tourner les talons. Et il aura raison, car les libraires et les éditeurs sont myopes et entristes. S'ils adoptaient le point de vue de lecteurs potentiels, ils verraient qu'il faut réduire radicalement la voilure (effet de saturation rédhibitoire), ne montreraient que des couvs et pas des tranches de livres coincés les unes contre les autres comme des sardines. Ils en feraient des lieux attractifs au niveau de l'atmosphère (lumière, musique, design...). Bref, à force d'entrisme et de raisonnement binaire cupide l'édition et la librairie sont en train de se suicider à petit feu et le pire (ou le meilleur), c'est qu'elles soufflent avec entrain sur leurs propres braises...

f*Parme

28/05/2018 à 09:49

Les livres s'adressent à ceux qui lisent. Le livre est une réalité que pour ceux qui en prennent conscience. Pour les autres, cette réalité n'existe pas : ce sont des trucs en papier dans des rayons, dans des endroits obscurs, des trucs sorciers qu'on n'ouvre jamais parce que ça ne sert à rien, parce que c'est ennuyeux, parce que c'est fatigant. Ceux qui lisent fouillent, cherchent, ont la volonté d'entrer dans une librairie ou une bibliothèque. La transmission de la Culture passe beaucoup par la lecture. Ce n'est pas parce que vous allez transformer une librairie en étalage aguicheur de marchand de légumes ou en rayons de supermarché avec des tours de magie d'imbéciles du marketing qu'il y aura plus de monde à y entrer ou à acheter. En édition, le marketing ne fait vendre plus que ce qui se vend déjà. Le reste, c'est du pipeau. De la flûte qui ne rapporte qu'à ceux qui en jouent.
La Culture demande un effort : lire, lire, lire, réfléchir et relire. La lecture est linéaire. C'est ce processus systématique qui fait que ça vous rentre dans le crâne. Il faut passer par ce filtre, se plier à cet exercice pour comprendre, connaître, se divertir, s'émouvoir, faire exister d'autres réalités et des imaginaires.
Et où peut-on donner envie de lire ? Là où les gens lisent, là où l'on apprend à lire. À la maison, les parents doivent lire. À l'école, parce que sans elle, pas de lecteurs. Si vous voulez attirer plus de monde dans une librairie, la meilleure vitrine, c'est l'école et après l'école, la bibliothèque.

Réduire la voilure, cela veut dire plus de livres en "facing" et moins de dos dans les linéaires. Cela veut dire, éviter au client fainéant qui passe sa vie devant des écrans à jouer et à se contenter de ne développer que des réactions rapides alors qu'il devrait prendre un peu de temps pour chercher et découvrir. Sauf que ces deux attitudes sont incompatibles. Vous ne ferez pas venir un adolescent qui préfère jouer et seulement jouer plutôt que se cultiver avec des paillettes dans une librairie. Le temps qu'il doit prendre pour lire, il ne le prendra pas. On ne vend pas de livres à des personnes qui ne veulent pas en lire.

Enfin, l'ouvrage en "facing", ça prend de la place et les librairies ne sont pas extensibles. Les libraires privilégient cette présentation pour les nouveautés. Mais un livre n'est pas toujours une nouveauté. Un succès de librairie non plus et une nouveauté ne veut pas dire une idée neuve. Un livre existe aussi parce qu'il reste dans les rayons des librairies, parce que lorsqu'un libraire ne l'a plus en rayon, il le re-commande. Si un titre disparaît d'un rayon, alors, c'est qu'il est (dans le meilleur des cas) épuisé et en cours de réimpression ou (dans le pire des cas) mort. Mais si un livre qui a été écrit il y a deux cents ans se vend encore, se lit encore comme s'il venait de paraître, alors là oui, c'est vraiment un livre qu'il faut lire ou avoir lu. Et celui-ci, pas besoin de "facing" pour le faire exister.

f*

koinsky

28/05/2018 à 10:43

Pourquoi ne pas faire sortir la littérature du papier ou des liseuses numériques. La littérature n'a pas besoin d'être confinée dans un livre. Les rappeurs l'ont compris. Les cinéastes et autres showrunners aussi. Le livre audio est une piste. Il y en a tant d'autres.

f*Parme

28/05/2018 à 12:02

L'Odyssée d'Homère ne va pas disparaître parce qu'on a inventé le rap. Mais le rappeur qui chante l'Odyssée disparaîtra avant Homère. Le livre est un objet réel indépendant de ses interprétations.

f*

koinsky

28/05/2018 à 14:16

Disparaître non, mais s'effacer de nos mémoires à force de n'être plus lu ...

Le rappeur disparaîtra mais son rap transmettra l'Odyssée dans les faubourgs de Nairobi,de Niamey ou du cap, faisant perdurer et vivre ce récit. L'Odyssée c'est un voyage, pas un objet livre. Le livre n'est que le bateau du voyage. Le rap en est un autre, de bateau. Le voyage est indépendant des bateaux qui le portent. On peut en inventer et en construire d'autres, de bateaux, de nombreux, avec de l'encre sympathique ou antipathique. L'Odyssée est un bâton de relais. Tant qu'il y a des relayeurs, elle vit et prend la mer...

f*Parme

28/05/2018 à 14:23

Et puisque vous parlez d'eau, même si l'air change et changera, le texte de l'Odyssée reste et restera la source.
Bonne journée à vous,

f*

Salvador Garzón

27/05/2018 à 16:23

:-) :-) :-)
Super article, diffuseur des livres depuis des décades, je trouve l'analyses très brillant de la chaine du livre. Avec des libraires comme vous, le livre continuera à nourrir l'humanité.
MERCI
Salvador

Gabriel Hernandez

28/05/2018 à 19:38

Dites, m. garzón, êtes-vous cohérent?

VirZeMi

27/05/2018 à 18:27

FÉLICITATIONS pour votre article.

Très belle rénovation pour cette librairie, beaucoup d'idées, un look jeune et dynamique, qui donne envie d'aller vous voir.
On comprend bien à la lecture de l'article les ÉNORMES difficultés que rencontrent les librairies françaises à l'étranger.
Et je vous félicite pour avoir fait ce choix.
Il est indispensable que les pouvoirs politiques et financiers s'engagent concrètement sur les anomalies concurrentielles soulevées dans votre article, pour assurer la pérennité de ces lieux culturels indispensables au maintien de la littérature française à l'étranger.
UN GRAND MERCI pour votre engagement.

Gabriel Hernandez

28/05/2018 à 16:49

Article puissant de lucidité et de justesse.
L´éloignement aidant, il faut assombrir le tableau!

C´est en lisant les commentaires que je m´étonne.
Il y en a qui ont du culot.

Librairie Tiempos Futuros livres en francais à Bogota, Colombie.

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Audrey Richaud, traductrice polyvalente de l'italien et assistante d'édition, s'est lancée cette année dans un défi de taille : « Traduire l'intraduisible ». Elle nous raconte son travail sur J’voulais naître gamin, le roman de Francesca Maria Benvenuto, empreint des riches expressions napolitaines de son autrice (Liana Levi, 2024).

13/01/2025, 11:45

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“La simulation d'un futur où un gouvernement populiste prend le pouvoir”

En 2018, la première élection d'un certain Donald Trump, alliée à la crise des réfugiés syriens, inspirait à l'Irlandais Paul Lynch son cinquième roman. Un Booker Prize plus tard, Le Chant du prophète (trad. Marina Boraso, Albin Michel) a atteint notre hexagone, le même mois que l'investiture du même Trump, pour un second mandat...

10/01/2025, 11:38

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Se souvenir de Mohammed Dib, avec Hervé Sanson

Mohammed Dib (1920-2003) est sans nul doute l'auteur algérien qui n'a guère cessé d'évoluer, de jouer avec maints styles et registres tout au long de sa carrière littéraire. Auteur de Témoin des mutilations du ciel. Fiction et témoignage dans l'œuvre de Mohammed Dib (Apic), Hervé Sanson, chercheur spécialisé dans les littératures francophones du Maghreb, nous livre ses analyses sur l’élan romanesque d’un écrivain dont les mots témoignent, auscultent et recousent les plaies de l’Histoire.

09/01/2025, 12:50

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“Créer une vraie citoyenneté libanaise commencera par l’école”

Un arbre a besoin de racine pour grandir, surtout si cet arbre est le cèdre du Liban. Dans un Beyrouth en plein chaos, un flic proche de la retraite est félicité pour le dénouement d’une affaire explosive d’adultère très médiatisée. On lui adjoint une jeune recrue, une jeune femme issue de la communauté Chiite , pour valider la thèse d’un accident d’une universitaire, mais en bon flic, même véreux, Marwan Khalil, ancien d’une milice chrétienne, flaire un meurtre et va mettre son nez là où il ne faut surtout s’aventurer. Rencontre avec l’auteur, David Hury.

09/01/2025, 11:42

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Olivier Peraldi : “Ne refusons pas le combat. La poésie est là !”

Olivier Peraldi ne cesse de surprendre, il a publié fin 2024, un recueil de textes poétiques, dissemblables les uns des autres, qui surprennent, interpellent ou inspirent. Le titre est d’ailleurs à la hauteur du contenu : Claquant dans le vent. Que ressent-on dans le vent si ce n’est un nombre incalculable d’information qui attire l’attention du lecteur. Rencontre avec l’auteur, avec Christian Dorsan.

05/01/2025, 15:19

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Le prêt numérique en bibliothèque, 10 ans après : un potentiel gâché ?

En 2014, le prêt numérique en bibliothèque prenait une autre tournure avec l'implication des acteurs de la chaine du livre dans PNB, une plateforme technique interopérable. Une décennie plus tard, cette solution sur mesure, à la gestion partagée au sein de l'industrie, a-t-elle tenu ses promesses ? Alexandre Lemaire, ancien président de Réseau Carel — intermédiaire entre les bibliothèques et les éditeurs pour les négociations sur les offres —, animateur de son groupe consacré aux Livres numériques, dresse un bilan pour ActuaLitté.

20/12/2024, 10:43

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Devant un ouvrage poétique, il faut “retrouver la musique de la langue originelle”

ActuaLitté est allé à la rencontre de Nathalie Bauer, pour sa traduction de Ma mère est un fait divers, Maria Grazia Calandrone (Globe, 2024). Un ouvrage au style très poétique, indique-t-elle, qui nécessite un travail tout particulier.

18/12/2024, 12:03

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À Lire et Faire Lire, les enfants aussi sont bénévoles

Depuis un quart de siècle, l'association Lire et Faire Lire se dédie à la mission de faire découvrir aux jeunes générations le plaisir de la lecture et de la littérature. Elle organise des lectures à haute voix par des bénévoles âgés de plus de 50 ans, favorisant ainsi des échanges intergénérationnels enrichissants et significatifs. Pour célébrer son 25ᵉ anniversaire, nous avons convié six bénévoles à partager leurs expériences. Parmi eux, Didier Magnat, installé en Charente-Maritime.

18/12/2024, 11:30

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Jacques Chessex, miroir des névroses d’un temps

Avec l'accord de la revue Collatéral, cet entretien de Jean-Michel Devésa est ici proposé en intégralité. Sylviane Dupuis y intervient à l’occasion de la sortie de son essai Jacques Chessex. L’écriture ogre (Presses polytechniques et Universitaires Romandes), explorant un auteur dont la singularité transparaît tant dans son parcours que dans son écriture.

18/12/2024, 10:43

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"Les enfants nous accueillent avec une vraie simplicité"

Depuis 25 ans, l’association Lire et Faire Lire s’engage à transmettre aux jeunes générations le goût de la lecture et de la littérature. Elle propose des séances de lecture à voix haute assurées par des bénévoles de plus de 50 ans, créant ainsi des échanges intergénérationnels riches et porteurs de sens. À l’occasion de son 25ᵉ anniversaire, nous avons invité six bénévoles à témoigner de leur expérience. Christine Janot, ancienne professionnelle de l'immobilier, nous a fait l'honneur de partager son expérience.

17/12/2024, 11:52

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Le FIBD et 9e Art+ : “Nous avons besoin de stabilité”

Depuis 2008, le Festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) est organisé par la société 9e Art+, après délégation par l'Association du FIBD. Une histoire partagée, jalonnée de polémiques quant à la gestion de l'argent public, aux choix artistiques et aux résultats de la manifestation. En 2025, l'association aura la possibilité de dénoncer le contrat avec la société, mais Delphine Groux, sa présidente, évoque plutôt une réflexion autour d'« un projet en interaction avec 9e Art+ ».

16/12/2024, 10:36

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"Quand on lit avec enthousiasme, cela touche les enfants"

Depuis 25 ans, l'association Lire et faire lire œuvre pour transmettre aux jeunes le plaisir des livres et des mots. Elle propose des séances de lecture à voix haute, animées par des bénévoles de plus de 50 ans, créant ainsi des moments d’échange intergénérationnel riches et précieux. À l’occasion de ce 25ᵉ anniversaire, nous avons invité six bénévoles à témoigner de leur expérience. Joël Billaut, ancien consultant, a accepté de répondre à nos questions.

13/12/2024, 18:11

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"Les enfants découvrent le plaisir de lire"

Dans le cadre du 25e anniversaire de l'association Lire et faire lire et pour accompagner cet anniversaire nous sollicitons 6 bénévoles dans la France pour avoir leur témoignages qu’on pourra ensuite présenter sur notre journal. À l'occasion de cet anniversaire, nous avons sollicité six bénévoles. Sylvie Allo, ancienne professeur d'anglais, a accepté de répondre à nos questions.

12/12/2024, 16:08

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Avec Noëlle Boussiron, au cœur de l'éveil littéraire des plus jeunes

Depuis un quart de siècle, l'association Lire et faire lire s'engage à cultiver l'amour des livres et des mots chez les jeunes. Elle organise des séances de lecture à voix haute, tenues par des bénévoles âgés de plus de 50 ans, offrant ainsi des moments d'échange intergénérationnel enrichissants. Pour célébrer ce 25e anniversaire, nous avons invité six bénévoles à partager leur expérience. Noëlle Boussiron, ancienne infirmière puéricultrice, et grande lectrice, a répondu à notre invitation pour un entretien.

10/12/2024, 17:04

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L'affaire Daoud “renvoie à l’histoire des rapports entre deux pays” (Gisèle Sapiro)

La remise du Prix Goncourt à Houris de Kamel Daoud (Gallimard) aura presque été éclipsée par plusieurs polémiques. La teneur du texte, qui évoque la guerre civile algérienne, lui a valu une censure en Algérie, tandis qu'une victime de ce conflit affirme que sa propre histoire lui a été dérobée par l'auteur. La sociologue Gisèle Sapiro, qui travaille notamment sur la responsabilité des écrivains et leur implication politique, revient sur ces implications.

10/12/2024, 12:52

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Faire la lecture aux enfants “éclaire ma vie”

Depuis 25 ans, l’association Lire et faire lire promeut le goût des livres et des mots auprès des jeunes, grâce à des séances de lecture à voix haute animées par des bénévoles de plus de 50 ans. Ces rencontres intergénérationnelles sont riches en sens et en apprentissage. À l'occasion de cet anniversaire, nous avons sollicité six bénévoles. Maryse Lafon, ancienne professeur, a accepté de répondre à nos questions.

 

06/12/2024, 17:30

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"C’est Le Greco lui-même qui s’est imposé à moi"

Pierre Bréant, ancien journaliste et critique artistique, est l’auteur d’un premier roman et d’un livret d’opéra. Il s’intéresse aujourd’hui à l’histoire de l’art à travers El Greco, l’homme aux semelles de feu (illu. Jacques Cauda, Éditions Douro), un ouvrage qui mêle fiction et poésie pour retracer la vie du peintre crétois. Dans cet entretien, il nous parle de son approche singulière, à la croisée de l’histoire et de l’intime, loin des monographies traditionnelles. Par Étienne Ruhaud.

05/12/2024, 11:31

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"Pourquoi le travail est un esclavage", un abécédaire

Le philosophe Frédéric Schiffter ne fait pas dans la dentelle. Il l'affirme dans son Indispensable précis de détestation du travail, publié au Dilettante : le salariat contemporain est un nouvel esclavage. Armé des idées de Marx et d'une ironie mordante, il invite à une rébellion intime contre le management moderne, dévoilant ses racines problématiques... Le travail n'est ici plus ce culte tout sarkozyste, mais un terrain de lutte, où chaque voile levé provoque une étincelle.

03/12/2024, 18:11

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Le vent du large, ou le naufrage du Capitaine Bonaventure

Les aventures des pirates ont toujours fasciné toutes les générations. Que l’on soit adulte ou enfant les pirates représentent une forme de liberté absolue qui n’est soumise à aucune contrainte ni lois, fascination malgré l’errance à laquelle ils sont condamnés en même temps que la solitude. Par Christian DORSAN.

28/11/2024, 09:58

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Amélie Maillot : “DG Diffusion, une entreprise à taille humaine” 

Depuis mars 2022, Amélie Maillot a repris le groupe complet DG Diffusion. Elle avait intégré l’entreprise en juin 2018 pour accompagner la stratégie des deux dirigeants David Gruszewski et Thierry Decloquement. Entre développement éditorial et consolidation des activités, la P.-D.G. accorde son premier entretien à ActuaLitté.

27/11/2024, 16:50

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"Elle arrive, toujours, à insuffler une forme de légèreté"

Entretien avec Laura Brignon, traductrice de Merveilles de Viola Ardone. Elle a traduit une trentaine d’ouvrages, principalement des romans contemporains, comme ceux de Nicola Lagioia et Claudio Morandini. Elle explore aussi d’autres genres : autobiographie, théâtre, bande dessinée, beaux-livres et récits de voyage. Elle a également traduit des textes inédits de grands auteurs du XXe siècle, tels que Carlo Levi et Curzio Malaparte, pour diverses maisons d’édition.

26/11/2024, 12:18

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Benjamin Lacombe, ou comment illustrer les grands classiques

Comment illustrer les grands classiques ? C’est la question que nous avons posée à Benjamin Lacombe, l’artiste qui a donné vie aux personnages de Lewis Carroll dans Alice au pays des merveilles (trad. Henri Parisot, Soleil), sublimé La Petite Sirène de Hans Christian Andersen (Albin Michel Jeunesse) et récemment façonné le visage de Dorian Gray dans sa nouvelle collection de livres illustrés pour adultes, Papillon Noir, publiée chez Gallimard.

19/11/2024, 14:51

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"Trop souvent, sincérité rime avec urgence"

Né en 1983, titulaire d’un master en Arts, Pierre Andreani construit, depuis plusieurs années, une œuvre singulière, en marge des grandes institutions. Également vidéaste, créateur des éditions Milagro, auteur d’une dizaine de recueils, de récits de voyage, Pierre revient aujourd’hui avec Drames à venir, nouvel opus au titre évocateur. Série de poèmes en vers libres, tantôt rageurs, tantôt subtilement lyriques, Drames à venir surprend également par un hermétisme délibéré. Par Étienne Ruhaud.

18/11/2024, 16:04

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La confiance, ce muscle qu'on cultive dans Les Petites cantines

#LivreGourmandPerigueux2024 – Elle s’exprime avec une sérénité apaisante : Diane Dupré la Tour avait publié Comme à la maison chez Actes Sud en mai dernier. Un témoignage intime, mais un partage avant tout, aussi nécessaire qu’accueillant. Une invitation, à s’asseoir à table et partager un repas — comprenant qu’il se trouve bien plus que de la nourriture dans l’assiette.

18/11/2024, 11:20

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L'Amie prodigieuse en BD : des romans devenus “de prodigieux amis”

Avec la scénariste Chiara Lagani, Mara Cerri a réalisé l’impensable : adapter L’Amie prodigieuse d’Elena Ferrante. Publié aux éditions Delcourt, le tome 1 vient de sortir. Et la dessinatrice nous emporte dans les coulisses de cette œuvre, premier volume d’une saga en quatre épisodes.

15/11/2024, 09:00

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Intelligence artificielle : Coalition Hiatus, parce que ça  coince...

La coalition « Hiatus » est une alliance d'organisations de la société civile française qui s'oppose au déploiement massif de l'intelligence artificielle (IA). À l'approche du sommet sur l'IA organisé par la France les 10 et 11 février 2025, Hiatus vise à dénoncer l'asservissement des politiques publiques aux intérêts des géants de la technologie, ainsi que les coûts humains et environnementaux associés à l'IA.

07/02/2025, 17:34

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Comment concevoir une couverture de livre ?

Porte d'entrée du livre, la couverture n'est pas à négliger. C'est un art en soi que de savoir réaliser la couverture qui conviendra le mieux au contenu d'un livre. Il s'agit d'être fidèle à ce qu'il contient tout en attisant la curiosité du lecteur potentiel. 

07/02/2025, 11:02

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Un coup fatal pour la lecture : la culture de l’abandon ?

Le festival Quais du polar lance un appel urgent : les diminutions de ressources découlant du Pass Culture ne sont finalement qu'un des nombreux éléments en jeu actuellement. Dans une tribune, la manifestation lyonnaise pointe les dangers d'une politique culturelle qui joue actuellement à la terre brulée...

07/02/2025, 10:02

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Budgets, pass culture, TVA, RSA : "L'étouffement programmé"

Le syndicat français des compositrices et compositeurs de musique contemporaine (SMC) met en lumière les défis économiques et sociaux auxquels sont confrontés. Elle détaille la diminution du soutien public et les conséquences de cette baisse sur la précarité des artistes, tout en appelant à des réformes pour mieux protéger et valoriser leur rôle dans l'économie culturelle.

06/02/2025, 12:41

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Dérives et management toxique au FIBD : les auteurs exigent une réforme

Face aux révélations sur la gestion du Festival d’Angoulême par 9e Art+, le Conseil permanent des écrivains (CPE) exprime son inquiétude. Il dénonce un management toxique, des soupçons de népotisme et une emprise renforcée sur l’événement. Le CPE demande une enquête et un appel d’offres pour garantir une gestion transparente du FIBD.

05/02/2025, 17:46

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Frais de port sur les livres : Amazon freiné, les librairies relancées ?

La loi sur les frais de port, dite Loi Darcos, a subi critiques et attaques depuis son instauration. Pourtant, et contrairement aux craintes exprimées, elle n'aurait pas pénalisé les lecteurs, mais a renforcé la diversité du marché du livre tout en soutenant l’emploi et la vitalité culturelle des territoires. C'est ce qu'affirment plusieurs acteurs du livre dans une tribune commune. 

05/02/2025, 10:29

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Remplacer la presse et les médias avec l’IA générative ?

À l’occasion du Sommet international pour l’action sur l’intelligence artificielle des 10 et 11 février 2025, l’Alliance de la presse d’information générale, la FNPS, le Geste, le SEPM et le Spiil signent une tribune commune formulant trois conditions pour préserver une information fiable à l’heure de l’intelligence artificielle générative. Elle est ici proposée dans son intégralité.

05/02/2025, 09:53

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Fukuoka (Japon) : un café pour accompagner votre lecture du moment

Fukuoka, au nord de l'île de Kyūshū au Japon. Dans cette ville moderne au bord de la mer se cache une adresse idéale pour les férus de lecture. Dans le quartier de Akasaka, les cafés et autres boutiques indépendantes se succèdent dans des petites rues loin de la cohue. C’est ici que se situe LAMP LIGHT BOOKS, constitué d’un café et d’un hôtel. Découverte.

05/02/2025, 09:34

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“Les artistes français me rappellent les biches de mes collines“

On a longtemps cru qu’elle nous écrivait depuis une mansarde de Whitechapel : il n’en est rien. Lady en Passant réside dans une région à la beauté exceptionnelle, ce qui lui rend les laideurs de ce monde plus saisissantes encore. Ou comment sonne l’hallali avant la curée.

05/02/2025, 09:14

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Le gel budgétaire brutal du Pass Culture met les auteurs en péril

La Charte dénonce dans un texte incisif le gel brutal du budget de la part collective du pass Culture de janvier à juin 2025. Et la manière précipitée et inappropriée dont l’information a été communiquée aux auteurs et autrices. Leur texte est proposé ici en intégralité.

03/02/2025, 17:45

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En 2025, (toujours) pas de spectacle vivant sur une planète morte  

Depuis sa création en 2020, l’association Ariviva s’engage à faire de l’écologie bien plus qu’un sujet de débat au sein du secteur du spectacle vivant. Elle s’en saisit comme d’une boussole pour orienter la transformation de nos modes d’organisation et de gouvernance, de nos métiers, de nos horizons et des politiques qui les façonnent. Ariviva alerte sur le désengagement politique et financier menaçant les initiatives écologiques dans le spectacle vivant.

29/01/2025, 17:55

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Crise à Angoulême : les éditeurs BD demandent des comptes

Les éditeurs de bande dessinée du Syndicat national de l’édition expriment leur inquiétude suite à des révélations graves sur le Festival d'Angoulême, demandant une enquête judiciaire complète. Le SNE appelle plus généralement à un appel d’offres transparent pour l'organisation future du festival.

29/01/2025, 15:20

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FIBD : “des mesures essentielles” pour sortir d'une “atmosphère toxique”

La première journée du Festival de la BD d’Angoulême s’accompagne de vives réactions dans l’interprofession : équipes malmenées, accusation de viol… l’organisation est pointée du doigt et l’événement s’ouvre avec bien plus qu’une traditionnelle polémique. Les représentants syndicaux du groupement Bande dessinée du Snac prennent à leur tour la parole dans une tribune diffusée ci-dessous.

29/01/2025, 09:11

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Angoulême : silence coupable, impunité insupportable

Dans le prolongement de la tribune que signait en début de semaine le Syndicat des éditeurs alternatifs, la Ligue des auteurs professionnels prend à son tour la parole. Dans le viseur, le FIBD qui ouvre à Angoulême ce 29 janvier, sur fond de critiques sévères.

29/01/2025, 08:56

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Réforme du RSA : "Créer nécessite du temps"

La réforme du RSA, entrée en vigueur au 1er janvier 2025, fait l’objet de vives critiques de la part des artistes-auteur·ices, qui dénoncent une mesure inadaptée à la réalité de leurs métiers. Contraints de consacrer 15 heures hebdomadaires à des activités sans lien avec leur création, ces professionnel·les alertent sur une réforme qui aggraverait leur précarité structurelle.

28/01/2025, 15:42

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Créer un livre plus écologique : le défi d'une nouvelle génération

Face au changement climatique, le monde du livre doit, lui aussi, prendre ses responsabilités. L'Institut Catholique de Toulouse organisait le 14 janvier, une journée d'échange entre professionnels et étudiants du Master métier du livre et de l'édition. L'objectif ? Repenser la chaîne du livre, de la production à la distribution, et imaginer des solutions pour un livre enfin plus vert.

28/01/2025, 15:17

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Accusation de viol lors du FIBD d'Angoulême : “Nous te croyons”

« Nous, membres du Syndicat des Éditeurs Alternatifs, avons pris connaissance avec effroi de l’enquête de Lucie Servin et Élisabeth Fleury publiée dans l’Humanité Magazine à propos de 9e Art+, la société à laquelle l’association du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême a délégué son organisation depuis 18 ans », écrit le SEA dans une tribune adressée à ActuaLitté et publiée ce jour.

27/01/2025, 14:40

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Fanzines, desserts imprimés et produits exclusifs : Voyage à Tokyo

À quoi ressemble la plus grosse convention du Japon ? Saviez-vous qu’il était possible d’imprimer des personnages de manga sur un latte ? Notre correspondante Lucie Ancion, depuis Tokyo, partage avec nous des moments insolites du monde du manga japonais. Entre modernité et tradition, un rendez-vous incontournable.

26/01/2025, 15:21

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Albert Camus et la Pologne : la résistance en héritage

À l'occasion d'une conférence donnée en Pologne à l'Institut français, l'écrivain David Camus, petit-fils d'Albert Camus revenait sur le parcours de son grand-père. « Comme disaient les Polonais : "Il a été naturalisé Polonais." Mon grand-père reste plus que jamais d’actualité, et plus je le lis, plus je trouve que ses écrits nous aident. » Il confie le texte de son intervention à ActuaLitté.

23/01/2025, 16:45

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François Ponchaud, un homme et le Cambodge

Prêtre catholique français et membre des Missions étrangères de Paris, principalement connu pour avoir révélé au monde les atrocités commises par le régime des Khmers rouges au Cambodge, François Ponchaud est décédé ce 17 janvier. Marc Wiltz, des éditions Magellan, lui rend hommage dans nos colonnes.

23/01/2025, 10:15

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Houris : les secrets d'écriture bien gardés du Goncourt de Kamel Daoud

En 2010, Houellebecq avait puisé dans Wikipedia pour nourrir La Carte et le territoire sans prendre le soin de mentionner ses emprunts. Et le roman obtint malgré tout le Goncourt. Quatorze ans plus tard, une Académie renouvelée a consacré le roman Houris de Kamel Daoud et... bis repetita

18/01/2025, 09:29

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Bonne année et bonne rentrée !

Ah, l'intense (petite) rentrée littéraire, qui survient après des fêtes d'ordinaire marquées par l'abondance de bonne chère. Et qui, pour les libraires, se prolonge par un flux massif de nouveautés. Mais en dépit des défis économiques et attentes d'éditeurs, notre libraire, Elsa, reste attachée à son indépendance et à l'idée de privilégier des coups de cœur authentiques.

16/01/2025, 09:17

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Speed Bac : un jeu pour tester... son sens de l'humour

Le Speed Bac, c'est comme si le traditionnel « Petit Bac » avait avalé des stéroïdes, pour passer à la vitesse supérieure. Imaginez-vous en pleine soirée, entouré de vos amis ou de votre famille, prêt à dégainer vos connaissances plus vite que votre ombre. Enfin... connaissances...

 

13/01/2025, 11:18

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“Adieu Benoît” : un dernier hommage à la voix de Babar et Gandalf (dans le Cantal)

Le doubleur français Benoît Allemane est décédé à l'âge de 82 ans, le 5 janvier 2025. Celui dont on reconnaîtra la voix entre mille - celle de Morgan Freeman, Hercule de Disney, Babar l'éléphant, ou encore d'un Gandalf dans le Cantal -, a également travaillé avec l'équipe d'InCarnatis, qui porte une trilogie de romans immersifs, InCarnatis, la Vénus d'Emerae. Elle rend un dernier hommage au disparu, et lance un appel à témoignage.

10/01/2025, 15:45

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SSAA : “Est-ce que tu crois qu'ils l'ont fait ? Si, si : Ils l’ont fait !”

« Ils avaient pensé à installer des cerisiers du Japon, tout le long des allées, dans le style cité balnéaire anglaise. » Nul ne sait si le film C’est arrivé près de chez vous compte parmi les oeuvres cultes de Lady en passant. Cette adepte du gossip et de la rumeur délicatement propagée sévit, dès les premiers jours de l’année. Ils l'ont fait, donc... mais s'arrêteront-ils là ?

06/01/2025, 16:11

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Un Noël au château de George Sand

« Quand j’étais enfant, ma chère Aurore, j’étais très tourmentée de ne pouvoir saisir ce que les fleurs se disaient entre elles. Mon professeur de botanique m’assurait qu’elles ne disaient rien ; soit qu’il fût sourd, soit qu’il ne voulût pas me dire la vérité, il jurait qu’elles ne disaient rien du tout. Je savais bien le contraire… » (George Sand, Contes d’une grand-mère)

06/01/2025, 09:31

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Dans la Maison de Jules Verne : voyages, livres et aventures

Nichée au cœur de la ville d’Amiens, la Maison de Jules Verne offre une plongée fascinante dans l'univers de l'un des auteurs les plus prolifiques et visionnaires du XIXe siècle. Située dans une demeure bourgeoise du quartier Henriville, où Jules Verne vécut de 1882 à 1900, cette maison-musée révèle les multiples facettes de l'homme derrière les extraordinaires récits d’aventure. Visite guidée.

03/01/2025, 12:33

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Petits dictateurs, futurs lecteurs : bonne année aux bébés de 2025

Le livre jeunesse aura pesé en 2023 pour 385,4 millions €, troisième secteur éditorial en France, en croissance de 1,9 % en nombre d’exemplaires écoulés. Alors, chers bébés qui après nous vivez, comme l'écrivit presque Villon, bienvenue en ces premiers jours 2025. Bonne année, qui sera la vôtre.

01/01/2025, 19:37

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Sometimes, Shit happens... et c'est rarement joli-joli

Qu’une expression argotique américaine serve de titre à un jeu ne signifie rien. Ni dans un sens ni dans l’autre. Mais par curiosité, il fallait tester — le dernier jeu que l’on a eu dans les mains n’était rien moins qu’une sombre bouse. Après les déplorables Jokes à papa, quelle pire me*rde nous tomberait dessus ? Allez, joueurs...

31/12/2024, 12:48

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Boualem Sansal est “l’otage d’un pouvoir arbitraire et policier”

Des voix continuent de s'élever pour défendre Boualem Sansal. L'écrivain franco-algérien de 75 ans est détenu en Algérie depuis le 16 novembre, accusé d'atteinte à la sûreté de l'État. Face à cette situation, le Comité de Soutien International à Boualem Sansal publie un communiqué, que nous reproduisons ici dans son intégralité, exhortant les hautes autorités à intervenir.

31/12/2024, 09:45

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Vie légendaire de Corto Maltese, l'éternel aventurier de Pratt

#LeMondedeCortoMaltese – Il fascine encore et toujours, le marin apparu dans pour la première fois en 1967 dans la revue italienne Sgt. Kirk, dans un récit intitulé Una ballata del mare salato. A cette époque, Corto n'est que l'un des multiples protagonistes, surgissant sur les flots, bras en croix, attaché à deux planches de bois. Un homme, torse nu, à la dérive.

 

29/12/2024, 14:18

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Le livre, dernier bastion véritablement démocratique

#Murmuresetbruitsdumonde – L’esprit dominant, cet ensemble de croyances, de valeurs et de discours largement acceptés dans une société, tend souvent à limiter la diversité des opinions et des points de vue. Il cherche à uniformiser les perceptions, orienter les débats publics et imposer une vision unique de la réalité, parfois en manipulant l’information. 

26/12/2024, 11:11

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“La différence entre séducteur et violeur ? La patience” : Les Jokes de Papa

Quand un jeu promet des plaisanteries de « + ou - bon goût », avec la décence de charitablement avertir les joueurs, le pire n’est-il pas à redouter ? Dans Les Jokes de Papa (commercialisé par Gigamic), 1000 blagues sont proposées pour un concept simple : tu ris, t’as perdu. Sauf que l'on a plutôt envie de pleurer avec un pareil déballage...

25/12/2024, 19:46

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Noël, l'unique période où l'on se réjouit que ça sente le sapin

Joyeux Noël ! Gloire au Grand Barbu coca-collé et de rouge-vêtu ! Hosanntah Claus In Excelsis... et j'en passe et j'en oublie, et les autres mieux vaut vous les épargner : l'année touche à sa fin, et je préfère éviter le calembour de trop qui me ferait toucher à la mienne, de fin.  

24/12/2024, 16:46

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Dans la crèche, avec les santons : Oplibris au pied du sapin de ses sociétaires

OPlibris ouvre ses portes dès maintenant pour les sociétaires et mi-janvier pour tous les autres. Moins de deux ans après le démarrage du projet, OPlibris est né. « Mais tout cela n’aurait pas eu de sens si vous n’aviez pas rejoint l’aventure : aujourd’hui nous sommes 111 sociétaires, dont 93 structures éditoriales », indique Albert de Pétigny, président d’Oplibris. 

24/12/2024, 12:53

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Livres audio : dans les salons, l'écoute est d'or

C'est un paradoxe qui relèverait quasiment du comble : dans les manifestations littéraires et autres salons du livre, l'écoute du livre audio reste une proposition rarissime. Pourtant, au même titre que le feuilletage ou la lecture de la quatrième de couverture pour un ouvrage imprimé, cette approche est indispensable pour faire découvrir et aimer les textes lus, plaide Nathan Hull, responsable de la stratégie de Beat Technology.

23/12/2024, 16:08