L'écrivain Walid Daqqa, un Palestinien de nationalité israélienne, est décédé à l'âge de 62 ans dans le Centre médical Shamir, situé au sud-est de Tel-Aviv, des suites d'un cancer qui lui avait été diagnostiqué en 2022. Il avait passé 38 ans en prison suite à son implication dans l'enlèvement et l'assassinat d'un soldat israélien en 1984.
Le 10/04/2024 à 13:33 par Hocine Bouhadjera
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10/04/2024 à 13:33
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Arrêté et emprisonné depuis mars 1986, Walid Daqqa a été condamné pour avoir commandé à des membres de la cellule terroriste du Front Populaire de Libération (FPLP), dont il était membre, d'enlever, puis de tuer un soldat de Tsahal, Moshe Tamam. Le 6 août 1984, l'israélien de 19 ans a été kidnappé près de Netanya : son corps, retrouvé mutilé quatre jours après, portait des marques de tortures sur le visage, mais pas simplement.
Le rapt, initialement conçu comme une démarche pour obtenir une rançon, s'est finalement soldé par un assassinat sous les directives de Daqqa, raconte The Jewish Chronicle. Moshe Tamam, en période de congé militaire, a disparu alors qu'il rentrait à Tel-Aviv en bus après avoir rendu visite à sa petite amie à Tibériade. Ses tortionnaires auront versé dans la barbarie en lui arrachant les yeux, mutilant son corps et en le castrant, puis l'ont conduit dans une oliveraie où il fut exécuté par balle, d'après les rapports de l'époque.
La sentence initiale – une peine à perpétuité –, fut par la suite réduite à 37 ans de prison en 2012 par Shimon Peres, alors président d'Israël. Une décision qui provoqua l'indignation dans une large frange des Israéliens. Un monument en hommage à Moshe Tamam est érigé par sa famille sur la route de la plage entre Neurim et Netanya.
En 2018 cependant, tentant d'introduire des téléphones portables en prison, il écope de deux années supplémentaires, reportant sa libération à mars 2025. Selon le Club des prisonniers palestiniens, association de défense des droits des Palestiniens détenus par Israël, ses demandes répétées de libération anticipée pour raisons médicales sont restées sans réponse.
Pendant sa détention, Walid Daqqa obtint une licence et une maîtrise en études démocratiques de l'Université ouverte d'Israël, ainsi qu'un diplôme en études régionales de l'Université Al-Quds, avant d'entamer un doctorat en philosophie à l'Université de Tel-Aviv.
Il est ainsi auteur de plusieurs ouvrages qui explorent le destin politique de son peuple et la question de l’emprisonnement, parmi lesquels La bataille du camp de Jénine 2002, publié en 2004, La conscience façonnée ou la ré-identification de la torture en 2010, L'histoire secrète de l'huile en 2018, Le conte secret de l'épée en 2021 ou encore Le conte secret de l'esprit / Le retour des martyrs à Ramallah, en 2022. Sa dernière œuvre, destinée au jeune public, est Le secret du pétrole.
En 2022, il est diagnostiqué d'une myélofibrose, une forme rare de cancer de la moelle osseuse. Le Palestinien avait renié son ancienne appartenance avec le FPLP, et a toujours réfuté toutes les charges qui pèsent contre lui.
Parmi les réactions à ce décès, Lema Nazeeh, avocate et militante palestinienne, a souligné sur X pointe une grave négligence médicale.
Amnesty International avait également plaidé pour sa libération le samedi précédant son décès. Depuis l'attaque meurtrière du Hamas en Israël le 7 octobre, Walid Daqqa aurait été soumis à des tortures, humiliations, et privé à la fois des visites familiales et des soins médicaux nécessaires, affirmait l'ONG en mars.
Erika Guevara-Rosas, directrice principale d'Amnesty International pour la recherche, le plaidoyer, la politique et les campagnes, a par ailleurs déclaré : « Il est déchirant que Walid Daqqa soit mort en détention israélienne malgré les nombreux appels à sa libération urgente pour des raisons humanitaires suite à son diagnostic de cancer de la moelle osseuse en 2022 et le fait qu'il avait déjà purgé sa peine initiale. »
Et d'ajouter : « Même sur son lit de mort, les autorités israéliennes ont continué à faire preuve d'un niveau de cruauté glaçant envers Walid Daqqa et sa famille, non seulement en lui refusant un traitement médical adéquat et une nourriture appropriée, mais aussi en l'empêchant de dire un dernier au revoir à sa femme Sanaa Salameh et à leur fille de quatre ans, Milad. La mort de Walid signifie qu'il n'a été autorisé à voir sa fille Milad qu'une fois en personne en octobre 2022, après une bataille juridique difficile. »
Un traitement du cas Walid Daqqa par l'ONG largement critiqué dans les médias israéliens, dénonçant la qualification du prisonnier condamné pour terrorisme d'« écrivain palestinien ».
En France, l'écrivaine et sociologue engagée, Kaoutar Harchi, pointe dans un post que la dépouille de Walid Daqqa ne sera rendue à sa famille qu’à la fin de sa peine, en mars 2025. Le frère du défunt, Assa’ad Daqqa, a en effet déclaré au média en ligne Arab 48 que la famille n'avait pas reçu le corps de Walid, suivant une décision du ministre de la sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, connu pour ses positions suprémacistes juives. Ce dernier est formel sur sa page X : il aurait préfé que le prisonnier soit « condamné à la peine de mort pour les terroristes ».
La nièce de la victime, selon la justice israélienne, de Moshe Tamam, Ortal Tamam, a également réagi sur X, expliquant : « Mort malade, en prison, en homme pauvre et misérable qu'il est. Après avoir dirigé l'équipe qui a torturé et assassiné mon oncle, il a continué à torturer ma famille. Nous nous sommes battus avec acharnement pour le maintenir en prison, et chaque moment de lutte a porté ses fruits. Pour ma famille bien-aimée, habituée aux guerres de justice, pour le peuple d’Israël et aussi pour moi personnellement. »
En 2015, Ortal Tamam avait mené une campagne vigoureuse contre le théâtre Al-Midan de Haïfa, qui avait suscité une controverse intense avec sa pièce Un Temps Parallèle, inspirée par l'histoire de Walid Daqqa. Elle avait notamment organisé une manifestation devant ses portes, exigeant l'arrêt du financement public en raison de la représentation perçue comme glorifiant un meurtrier. La municipalité de Haïfa a réagi en suspendant son financement annuel du théâtre et en initiant une enquête sur le contenu de la pièce.
La direction d'Al-Midan avait défendu l'œuvre comme un drame fictif sans glorification du terrorisme.
La police israélienne a par ailleurs interdit toute cérémonie funéraire en son honneur et a violemment dispersé les personnes venues exprimer leurs condoléances chez le défunt à Baqa al-Gharbiyye, situé dans la partie centrale d'Israël. Un porte-parole de la police a rapporté l'arrestation de cinq individus pour « agression contre un représentant des forces de l’ordre ».
Walid Daqqa était le sixième détenu palestinien le plus âgé. D'autres purgent de longues peines, comme Marwan Barghouthi, figure emblématique de la détention palestinienne en Israël et ancien cadre du Fatah. Son incarcération à perpétuité résulte de son implication dans des attaques anti-israéliennes au début des années 2000.
Actuellement, plus de 9400 prisonniers palestiniens sont détenus dans les prisons israéliennes, d'après la Société des Prisonniers Palestiniens. Le décès de Daqqa porte à 251 le nombre de Palestiniens morts sous la garde israélienne depuis 1967, année marquant le début de l'occupation des territoires palestiniens par Israël, selon la Commission Palestinienne des Affaires des Détenus. Depuis le 7 octobre de l'année dernière, Daqqa est le quatorzième prisonnier palestinien à mourir en détention israélienne, toujours selon la Société des Prisonniers Palestiniens.
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Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a annoncé une offensive prévue à Rafah, au sud de Gaza, où 1,5 million de Gazaouis ont trouvé refuge, suscitant notamment l'opposition des États-Unis. Parallèlement, des négociations pour une trêve à trois étapes sont en cours au Caire, impliquant la libération d'otages et de prisonniers palestiniens, ainsi que l'acheminement d'aide humanitaire.
D'après un bilan de l'AFP au 7 octobre, 1160 Israéliens ont été tués, la majorité étant des civils, touchés par balles, brûlés vifs ou mutilés, ce qui a provoqué la riposte israélienne. Le bilan des mots côté palestiniens dépasse les 30.000 morts.
Six mois après le début de la guerre, la situation des otages détenus par le Hamas reste préoccupante, avec près de 130 personnes toujours portées disparues. Ce 9 avril, Le mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé envisager une proposition de trêve de six semaines à Gaza, incluant la libération d'otages israéliens. Malgré des avancées, dont le retrait israélien de certaines zones et l'envoi d'aide, les tensions persistent avec des frappes aériennes récentes. Dans un contexte où les appels internationaux pour un cessez-le-feu permanent et la libération de tous les otages se multiplient.
Crédits photo : Wafa
28 Commentaires
Michel
09/04/2024 à 19:45
Que cherche-t-on ?
A donner quitus à un assassin devenu écrivain, à un terroriste diplômé en études démocratiques ?
Merci mais non merci !
Sinon demain quoi ? On nous demandera compassion pour Abdeslam s'il écrit ses mémoires ?
Pourquoi nuancer là-bas ce qui nous sera à jamais insupportable ici ?
Marie
10/04/2024 à 08:15
Comme par hasard (?)c'est un Palestinien...Tant que l'autorité israélienne sera dirigée par un innommable, ni homme, ni animal, ni plante, qu'attendre, sinon rien en dehors de l'extermination d'un peuple, par tous les moyens, y compris le non jugement donc une vie en prison? Comme W. Daqqa.
Michel
10/04/2024 à 11:34
Et comme par hasard, voilà un article qui prend, dans une certaine mesure, la défense d'un tortionnaire palestinien.
Hier la gauche - Actualitté ne m'en voudra pas, je crois, de la situer à gauche - bouffait du curé. Aujourd'hui, elle lèche la babouche des islamistes.
A tel point qu'elle condamne un Etat démocratique - un des rares de la région - pour voler au secours d'un système politique quasi-totalitaire.
Après avoir eu les yeux de Chimène pour Staline, Mao ou Pol Pot, et maintenant les nazislamistes, je crains que cela ne devienne une habitude.
Reviens Jaurès, ils sont devenus fous !
Marie
10/04/2024 à 13:50
Sachant que vous, vous répondriez, inutile pour moi de lire votre prose nauséabonde, découverte à l'occasion de propos autres...à "gerber". Préférant déguster présentement un bon digestif en compagnie de gens que vous exécrez sans les connaitre...Intelligent?
Michel
10/04/2024 à 19:45
Bref, vous avez réussi à me lire sans me lire...
Je ne sais pas comment vous faites, mais bravo !
alexandre
10/04/2024 à 08:58
On rappellera que le soldat israélien, pour le kidnapping et meurtre duquel il a été condamné, a été retrouvé torturé, émasculé et énucléé. Moi, je fais cela tous les jours avant mon petit-déjeuner...
Clo
10/04/2024 à 19:00
Vous avez eu seulement la chance d'être né du bon côté de la planète au bon moment. Mais c'est vrai, rien n'excuse la torture. Il n'y a qu'Homo Sapiens pour la pratiquer sur la planète.
Alexandre
11/04/2024 à 08:47
C'est bien, vous avez modifié votre article. Vous-mêmes avez dus vous rendre compte qu'il manquait quelques informations...
Michel
11/04/2024 à 12:21
Quand on dit la vérité, on est sûr, tôt ou tard, d’être découvert (Oscar Wilde)
Michel
11/04/2024 à 12:39
Retour sur le 7 octobre.
Le Hamas et ses complices palestiniens, c'est surtout ça... Des chats (pour ne pas citer un autre animal) jouant avec une souris avant de la massacrer.
https://frblogs.timesofisrael.com/la-photo-de-lannee-a-lassociated-press-le-corps-de-shani-louk-et-le-photographe/
Quiconque d'humain comprenant ce dont ces bêtes sont capables ne peut pas rester tranquillement assis dans son fauteuil à leur trouver la plus petite excuse.
Même les nazis se cachaient pour torturer et tuer, dans leurs camps de la mort.
Marie
15/04/2024 à 09:26
Le chat est le seul prédateur qui tue pour jouer, par plaisir. NétaMyahou itou.
Yosef
15/04/2024 à 13:17
Votre zoologie est aussi juste que votre politique. Cette dernière donne quitus à une bande de terroristes maintenant internationalement reconnue pour ses crimes de guerre et crimes contre l''humanité, et critique un leader élu d'une nation démocratique.
Vous avez perdu votre boussole morale.
Klam231
12/04/2024 à 10:58
Comparez à ce que fait subir israel sur le peuple palestinien depuis sa création et continue actuellement avec un génocide n est qu une goutte d eau dans la mer...
Michel
12/04/2024 à 12:54
Génocide, définition du Petit Robert : destruction méthodique d'un groupe humain.
Pour un pays dont l'assemblée (Knesset) comprend des députés palestiniens, ce qualificatif est surréaliste.
Le seul qui veut génocider du monde, là-bas, qui tue des Juifs parce que Juifs, c'est le Hamas.
Pour l'anecdote, combien de dictatures arabo-musulmanes permettent l'élection de Juifs dans leurs assemblées ?
Gilles Cohen-Solal
11/04/2024 à 09:51
Je trouve cet article équilibré à la différence des autres commentateurs.
Merci Actualitté d’avoir traité ce très difficile sujet ainsi
alexandre
11/04/2024 à 16:43
Ce texte en est la deuxième version. La première ne faisait pratiquement aucune allusion au passé judiciaire. Encore moins à l'histoire du soldat Tamam.
Thierry Reboud
11/04/2024 à 10:20
Daqqa n'a jamais reconnu le meurtre ou sa participation à l'enlèvement, à la torture et au meurtre du soldat israélien. Il n'a d'ailleurs pas été condamné pour ces motifs, mais pour son appartenance (alléguée par la justice militaire israélienne) au FPLP auquel était affiliée la cellule combattante responsable de la mort de Tamam. La justice militaire israélienne lui a imputé le commandement de la cellule en question. Daqqa l'a toujours nié.
Un mot sur la justice militaire israélienne (qui ne vaut ni plus ni moins que n'importe quelle justice militaire, autant dire pas grand chose) : elle juge les Palestiniens sur des éléments de preuve parfois très ténus, voire parfois tronqués d'éléments qui pourraient éventuellement permettre aux avocats de défendre les accusés.
Quant aux conditions carcérales infligées aux prisonniers palestiniens, elles sont extrêmement dures (y compris à l'égard des prisonniers en détention administrative, c'est-à-dire jamais jugés, c'est-à-dire, dans une démocratie normale, non coupables). L'arbitraire y est de règle, les peines additionnelles sont discrétionnaires et ne sont susceptibles d'aucun appel.
Enfin, il faut savoir que l'emprisonnement massif des hommes palestiniens (40% des Palestiniens ont été emprisonnés un jour, aucune famille n'a pas au moins un prisonnier) est devenu, quels que soient les gouvernements, pour ainsi dire une politique de prise d'otages permanente.
Une dernière précision : Daqqa était citoyen israélien, un Palestinien d'Israël.
Yosef
11/04/2024 à 15:57
Si vous considérez que les dénégations d'un accusé, dont l'appartenance terroriste ne faisait aucun doute, vous considérez également qu'Eichmann était un innocent qu'Israël aurait dû libérer. Heureusement, il reste en Israël quelques juges de bon sens. Et ils n'ont pas accepté les dénégations mensongères d'un lâche qui n'admet pas ses crimes. Il a été jugé avec toute la défense possible dans un pays démocratique, n'en déplaise à votre haine d'Israël. Et il a eu de la chance qu'Israël n'applique plus la peine de mort. Parce que sa complicité dans les actions de son groupe terroriste s'appelle un crime de guerre (torture et meurtre). Votre moralité en berne est capable de défendre cela... Grand bien vous fasse !
Thierry Reboud
13/04/2024 à 14:46
Très drôle, merci.
J'ai pourtant bien pris soin de n'employer qu'un ton factuel (c'est un fait qu'il a été accusé, c'est un fait qu'il a nié, c'est un fait qu'il a été jugé par la justice militaire.... et je n'ai pas précisé qu'Israël est une démocratie pour ses citoyens juifs, sensiblement moins pour ses citoyens palestiniens parce que j'aurais alors émis un jugement et non pas indiqué un simple fait, même si tout semble donner raison à cette assertion).
J'ai pourtant bien pris soin de préciser que la justice militaire israélienne vaut autant que n'importe quelle justice militaire, c'est-à-dire pas grand chose (et là, je vous accorde que c'est un jugement, mais qui n'est pas propre à la justice militaire israélienne). Un tribunal militaire israélien rend des jugements sur lesquels je suis aussi sceptique que sur ceux rendus par un tribunal militaire russe, étasunien, ou d'où vous voudrez... et même comme en rendaient il y a quelques décennies les TPFA français.
La justice militaire me paraît en règle générale relever de la parodie, et il est d'ailleurs intéressant de noter que Daqqa et ses co-accusés n'ont pas été déférés devant un tribunal normal avec des juges normaux : après tout, le meurtre, l'assassinat, la torture sont des crimes réprimés par les lois civiles, en Israël comme ailleurs.
Je ne suis pas entré dans le détail du dossier parce que je n'y ai pas eu accès... mais j'ose imaginer que, pour que vous soyez aussi péremptoire, il faut bien que vous, vous y ayez eu accès. Pourquoi ne pas partager votre savoir exemplaire, puisque la justice israélienne ne l'a pas fait ?
Quant à Israël, je n'ai pas spécialement de haine à son égard, pas plus que d'amour d'ailleurs. J'ai certainement un point de vue politique à son sujet et il est plus que probable que je ne verserais pas une larme dans l'hypothèse [avant que vous grimpiez aux rideaux, j'ai bien écrit HYPOTHESE] où cet Etat disparaîtrait, mais pour le coup c'est tout à fait hors sujet.
Yosef
13/04/2024 à 18:47
Votre illusion d'être factuel s'effondre très rapidement. Les citoyens Israéliens ne sont pas sous la justice militaire, quelque soit leur origine. Mais vous ne pouvez pas le savoir puisque les antisémites croient à toutes les balivernes racontées par les racistes de tout poil sur les Juifs.
Je vous laisse à vos illusions racistes et vous souhaite ce qu'il est juste qu'il vous tombe dessus.
Yosef
13/04/2024 à 19:02
En fait, vos illusions sur la factualité de vos divagations est hilarante, en effet.
Elle disparaît dès que vous parlez d'Israël et de son évidente démocratie. Vous plongez alors dans l'illusion et la dénégation. Un conseil: évitez de parler de ce que vous ne savez pas.
Par exemple que les Israéliens arabes sont jugés par les mêmes lois et la même justice que les Israéliens juifs. Etonnant n'est-ce pas, pour un "Apartheid"?
Allez vous cacher pour éviter la honte.
Ester Ramirez
12/04/2024 à 19:47
Michel Naulleau est passé par ici, étonnant non ? sa prose digne de Je suis partout nous éclaire doctement sur l'état du monde... plutôt sur l'état maladif de son cerveau LepenoZemmourisé.
Michel
13/04/2024 à 14:29
Ce commentaire a été refusé parce qu’il contrevient aux règles établies par la rédaction concernant les messages autorisés. Les commentaires sont modérés a priori : lus par l’équipe, ils ne sont acceptés qu'à condition de répondre à la Charte. Pour plus d’informations, consultez la rubrique dédiée.
Michel
13/04/2024 à 19:14
Commentaire refusé ?
Ben tiens. Une réponse amusée de ma part à une nouvelle injure d'un troll qui agresse sans débattre... Encore une fois censurée...
Êtes-vous sûr d'appliquer votre propre charte ?
Team ActuaLitté
14/04/2024 à 00:17
Bonsoir
Charte appliquée et au plus près de nos critères.
Ensuite, prenez en considération que des interventions limites à répétition peuvent conduire à une sanction sur le long terme.
Marie
15/04/2024 à 12:18
Ester Ramirez@, vous nous apprenez donc qui se cache, fort maladroitement, sous ce prénom d'archange...un dont le métier se rapproche de celui de Joseph. Lui, "est partout"...et ailleurs, le pôvre, enlevez lui ses commentaires et il n'est plus RIEN.
Eustache
14/04/2024 à 08:39
Le marquis de Sade a torturé des femmes "pour de vrai". Un écrivain peut être un criminel et commettre des crimes monstrueux. L'un n'empêche pas l'autre. Dans la mesure où Actualitté est avant tout un site littéraire, c'est acceptable qu'ils aient parlé de ce Daqqa sans s'attarder sur ses crimes.
Ce que je trouve problématique, c'est qu'on ait obligé un journaliste (avec lequel je suis rarement d'accord) à réécrire à toute vitesse un article qui a déplu. Liberté de la presse?
Ceux qui n'étaient pas d'accord avec la façon de traiter le sujet auraient pu exiger un droit de réponse. Un droit de réponse bien écrit a plus d'impact sur les lecteurs que des commentaires où on se félicite de la nouvelle version de l'article.
Michel
14/04/2024 à 11:59
@ Team
Merci de votre réponse.
Je m'autorise cependant un certain étonnement.
Voilà quelques exemples typiques de ce à quoi je réponds parfois, sans que vous me publiez :
- "prose digne de Je suis partout"
- "état maladif de son cerveau LepenoZemmourisé"
Ou encore ailleurs mais sous un autre pseudo (pour passer sous les radars ? )
"Votre appétence pour la médiocrité ne vous dispense pas de laisser cet endroit aussi propre qu'il ne l'était avant votre passage. Marre de nettoyer après vous."
"Michel le néoréac vient encore nous prouver son obédience crasse à la droitisation rampante, son inutile pensée trollesque."
J'en passe et des pires.
Ces propos, n'illustrant aucune amorce de débat, car ils ne contiennent qu'invectives, vous paraissent-ils respecter votre charte ?
"Tout message dont le contenu engagerait des remarques relevant des règles essentielles de politesse, et plus encore, des interventions haineuses, sera automatiquement rejeté."
Le rejet, c'est comme les antibiotiques, c'est pas automatique ?