#Droit / Justice

Les auteurs jeunesse engagés contre les châtiments corporels aux enfants

Nous devons nous opposer aux châtiments corporels à l’égard des enfants

Le 14/01/2019 à 16:00 par Auteur invité

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14/01/2019 à 16:00

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C’était il y un an, j’étais reçu par une classe pour parler d’un de mes romans dans lequel un enfant est battu par ses parents. J’ai demandé aux élèves combien d’entre eux avaient déjà reçu une fessée ou une gifle. Seules cinq mains ne se sont pas levées. Je n’avais jamais vu une aussi triste forêt.

par Martin Page
en partenariat avec la Charte des auteurs
et illustrateurs jeunesse
mo, CC BY ND NC 2.0

Aujourd’hui, la France est un des derniers pays d’Europe (avec, entre autres, le Royaume-Uni et la Biélorussie) à encore autoriser la violence physique à l’égard des enfants. Dans le domaine de la violence, il est toujours important de faire joli et d’euphémiser, alors on appelle ça « châtiments corporels », ça donne un côté littéraire et un peu précieux et désuet à la chose. En fait, ce sont des coups, des baffes, des fessées, et même, comme si ça ne suffisait pas, des fessées culotte baissée. 

Heureusement, il y a quelques semaines une proposition de loi a été votée pour interdire fessées et gifles. Il était temps. La loi doit encore être mise à l’ordre du jour du Sénat (croisons les doigts). Seule une députée d’extrême droite a voté contre. 

Mais 80 % des Françaises et des Français sont toujours en faveur des châtiments corporels. Une loi ne suffira donc pas. Il faudra des campagnes d’information et de sensibilisation, une véritable volonté politique. Ce ne sera pas simple. Il y a quelques semaines j’ai assisté à une rencontre consacrée aux violences subies par les enfants à l’école. Quand j’ai évoqué les violences intra familiales et leur lien avec les violences scolaires, la psychologue, embarrassée, m’a répondu que ce n’était pas le sujet. Selon elle, ça n’avait rien à voir. La route est encore longue. Il faudra beaucoup de courage et de volonté pour changer notre société.

Les châtiments corporels sont une norme suicidaire pour une société démocratique. Des coups donnés à un adulte par un autre adulte auraient pour conséquence le dépôt d’une plainte et un procès, en tout cas une réprobation générale. Des gifles données à un enfant ? Pas de conséquence, ni procès, ni réprobation. Ainsi, dès leurs premières années, on apprend aux enfants que l’âge et le statut social peuvent légitimer l’exercice de la violence. 

Les enfants ne peuvent pas voter, ils ont peu de droits, c’est la catégorie sociale la plus opprimée, alors on leur réserve le sort tragique et injuste réservé à tous les opprimés. À la merci des adultes, ils doivent accepter la compétition blessante et humiliante des études, l’encouragement à la consommation comme modèle de civilisation, pas mal d’obligations et d’entraves à leur liberté. Finalement, les châtiments corporels, au sommet de cette pyramide maltraitante, révèlent pleinement la manière dont la société considère les enfants : comme des êtres inférieurs que l’on peut malmener.

Les enfants doivent être protégés et défendus. Ils doivent être écoutés et entendus quand ils pleurent, ont mal, sont tristes et se plaignent. Et si quelque chose comme l’éducation existe, alors celle-ci ne saurait comprendre la moindre forme de violence. Ni violence psychologique (la proposition de loi mentionnée plus haut en parle justement : « Les titulaires de l’autorité parentale ne peuvent user de moyens d’humiliation tels que la violence physique et verbale, les punitions ou châtiments corporels, les souffrances morales »), ni violence physique. Finalement, il faudrait poser un axiome : « Si je t’aime, si je te considère, je ne te frappe pas ». Il n’y a pas de mais, pas de petits caractères en bas de page, pas d’exceptions. 

Il y a une cinquantaine d’années, donner une « correction » à sa femme ne provoquait pas de débats. Une part des hommes pensait qu’il fallait éduquer les femmes qui, parfois (c’était le discours de l’époque), n’obéissaient pas, se montraient indisciplinées, capricieuses, menteuses. Il est troublant de retrouver le même vocabulaire chez les machistes d’antan et les âgistes (l’âgisme c’est la discrimination et les préjugés liés à l’âge) d’aujourd’hui. On ne viendra pas à bout des violences conjugales si on ne se préoccupe pas des violences faites aux enfants. Les racines sont les mêmes. Les pays où les violences conjugales sont les moins fréquentes se trouvent être les pays où les châtiments corporels à l’égard des enfants sont interdits et condamnés par la loi et l’opinion publique.

Éduquer en donnant des coups et des gifles est un héritage de notre éducation religieuse et républicaine, c’est un fait social qui n’est pas intangible. La Suède a débattu de la question, des experts ont témoigné, le pays entier s’est penché (et disputé) sur la question et il a finalement été décidé, collectivement, qu’on ne devait pas frapper les enfants. L’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne, la Norvège, la Roumanie, la Finlande ont suivi le même chemin. L’État a posé l’interdiction formelle de frapper les enfants. Ces pays ont évolué. Et pour tous ces peuples, il paraît aujourd’hui aussi scandaleux de donner une gifle à un enfant qu’à une femme. J’ose à peine dire cette évidence : ça ne fait pas des enfants moins bien élevés et moins conscients des règles. C’est même tout le contraire.

Comme le rappelle Maurice Godelier, les choses changeront « à mesure que les sociétés humaines seront moins inégalitaires et moins despotiques ». Les violences à l’égard des enfants ne sont pas un fait à penser isolément. Des autrices et des auteurs comme Daniel Delanoë et Alice Miller s’engagent contre les maltraitances faites aux enfants et rappellent que les châtiments corporels sont le signe d’un pays violent aussi avec les adultes épuisés, peu considérés, humiliés, malheureux, mal éduqués.

C’est un symptôme d’une société violente à l’égard de tous les individus. Il est temps de bouleverser tout ça. Et la première étape consiste à dire clairement : on ne frappe pas les enfants. Je sais bien que ça ne sera pas simple, alors que 80 % des habitants de ce pays sont contre l’interdiction de la fessée. Mais on engage un combat parce qu’on le sait juste, pas parce qu’il est populaire.

J’appartiens à une génération qui recevait encore des coups de règle de la part de certains instituteurs. Des ami·e·s ont eu le droit à des fessées déculottées devant les autres élèves. Ça semble fou aujourd’hui. On ne fermait pas les yeux comme on le faisait pour les violences sexuelles (un point commun entre l’Éducation nationale et l’Église catholique), non, on les avait grands ouverts et on trouvait ça normal. L’école était un lieu de l’apprentissage de la loi du plus fort et de suspension du droit. Comment s’étonner dans ce cas, de la violence psychologique et physique des adultes ?

Martin Page, crédit Zoé Victoria Fischer

Ce temps est fini. Les professeurs ne frappent plus les enfants (mais nul doute qu’il reste trace de cette violence dans l’inconscient collectif et dans celui de nombreux parents). Pour cette raison, pour se racheter en quelque sorte, mais aussi parce que c’est faire œuvre d’éducation que de s’opposer à la violence comme norme sociale, l’école devrait être un des lieux où le sujet pourrait être abordé, avec fermeté et bienveillance. Quitte à fâcher des parents.
Maintenant il est temps de faire entrer le droit, la morale et la justice dans les familles. Ce sont des espaces intimes certes, mais aussi sociaux, c’est donc à la société de décider ce qui est tolérable ou pas. Pas aux familles. Frapper un enfant n’est pas une liberté de parent. C’est un rapport de force lié à une position de pouvoir. Tout le contraire de la liberté, en somme.

Les études scientifiques ne manquent pas pour à la fois souligner l’inefficacité (les conclusions sont unanimes : ça ne sert à rien, les effets éducationnels sont même négatifs) et la nocivité de la moindre « petite » fessée. Ces coups laissent des marques indélébiles dans l’esprit des enfants et participent à former les névroses, les insensibilités et les violences des adultes qu’ils seront demain. Un enfant qui aura appris qu’on peut le gifler à cause d’une bêtise, d’un mot, d’une désobéissance, restera marqué toute sa vie (même si, adulte, il minimisera souvent les faits, avec le cliché habituel : « Une fessée n’a jamais tué personne »).

Les traumatismes ne concernent pas seulement les enfants battus à coups de ceinture ou jusqu’au sang (et qui meurent, en 2016, 131 enfants sont morts sous les coups de leurs parents, et je ne parle pas des violences sexuelles) mais aussi ceux qui reçoivent de « simples » gifles ou fessées. Ce sont des traumatismes aux conséquences intimes et sociales tragiques.

Mais je ne crois pas qu’on devrait se baser sur des études scientifiques pour arrêter de frapper les enfants ? Quand on dit qu’il ne faut pas frapper sa femme, on ne dit pas : « Des études ont prouvé que gifler sa compagne peut avoir des effets négatifs sur la vie de couple » ou « Selon des psychologues, frapper sa compagne peut avoir des répercussions sur l’humeur des femmes ». Non. On rejette tout simplement et en bloc toute violence à l’égard d’un autre individu. C’est une question politique et morale non négociable. Et c’est peut-être la première chose à faire : reconnaître que les enfants sont des individus à part entière. Comme la société a fini par le faire (et apprend toujours à le faire) à l’égard des femmes.

Il y a quelque temps, la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse a pris position contre la Loi Asile Immigration en rejoignant un collectif d’associations pour dire « On ne met pas les enfants dans des prisons parce que leurs parents essayent d’échapper à la barbarie ». On ne met pas les enfants en prison. C’est un principe et nous le défendrons vent debout. La Charte a raison. Dire que des enfants étrangers sont maltraités, et dénoncer ce scandale, je trouve ça indispensable.

J’aimerais qu’on aille plus loin : que les acteurs du livre jeunesse qui travaillent avec et pour les enfants disent la même chose à propos des enfants qui nous sont proches, que nous ayons le courage de défendre les enfants français qui eux aussi sont maltraités, d’une manière différente, mais pas moins scandaleuse. Quand la Charte a signé la tribune s’opposant à l’enfermement des enfants, je me suis tout de suite dit : « Bravo ! Voilà, enfin, nous nous mêlons de ce qui nous concerne. Il faut continuer. » 

Je sais bien que l’idée que des artistes prennent position ne plaît pas à tout le monde, et d’ailleurs pas à tous les artistes. Pourtant notre engagement est manifeste et justifié quand il s’agit de défendre nos droits sociaux, c’est une question vitale si nous voulons continuer à créer. Nous sommes pleinement dans le politique. Nous n’hésitons pas à intervenir dans des affaires de racisme ou de sexisme. Au nom de quelle logique devrions-nous ignorer les violences dans les familles ? D’autant plus que la littérature jeunesse est la littérature politique et émancipatrice par excellence. Nous savons combien nos livres suscitent de réactions et de passions, combien nos livres comptent dans la société et la vie des enfants et des adolescents. 

Tout simplement, soyons justes et cohérents : si on écrit et si on dessine pour les enfants, alors la moindre des choses, c’est de les écouter, de les défendre, de se mobiliser pour qu’ils soient traités dignement. Nous sommes liés. Nous ne pouvons pas nous contenter d’être des autrices, des auteurs, des illustratrices et des illustrateurs, qui assistons à une injustice majeure sans rien dire. Les enfants et les adolescents sont notre public et nos premiers soutiens : il est de notre devoir de dénoncer la violence à leur égard.

C’est même la moindre des choses. 

Bien sûr nous parlons de sujets graves dans nos livres et nous aidons déjà des enfants et des adolescents par ce biais. Nous essayons de leur donner des armes ou des moyens de s’en forger eux-mêmes. Parfois nous agissons plus directement par nos œuvres de fictions ou documentaires (en proposant par exemple d’autres manières d’éduquer et de se comporter avec les enfants, d’autres manières de les considérer). C’est bien. Mais ça ne suffit pas. 

Nous écrivons et nous dessinons des livres pour les enfants. Nous animons des ateliers et participons à des rencontres. Le sort de nos lectrices et de nos lecteurs ne peut pas nous être indifférent. Nous ne pouvons pas nous considérer comme des artistes si nous ignorons la violence qui s’exerce contre eux, un artiste ne peut pas être du côté de la force et de celui qui donne les coups.

Nous devrions prendre position publiquement en tant que groupe, en tant que profession, par des tribunes, des pétitions. Il est temps que nous élevions collectivement la voix pour défendre les enfants qui reçoivent fessées et gifles, et plus généralement pour défendre tous les enfants qui subissent des violences économiques et sociales. J’aimerais que l’Éducation Nationale, les associations de parents d’élèves, les associations d’auteurs et d’autrices, se mobilisent sur cette question. Nous avons été silencieux trop longtemps et ça ne peut plus durer.

16 Commentaires

 

Madeleine

15/01/2019 à 09:43

Il faut dissocier "violence éducative", qui est inexcusable et à éradiquer au plus vite, et les petites tapes qu'un enfant peut recevoir de ses parents sans forcément tourner psychopathe ou déprimé plus tard. Je suis d'accord que la fessée systématique, cul nu, sur les genoux d'un parent est une violence qui n'apporte rien à l'éducation de l'enfant. Mais une petite tape derrière la nuque ou sur la main ne sont pas des violences. Arrêtons de tout mélanger.
Les parents ne sont pas parfaits, et les enfants ne sont pas toujours des petits anges de bonté. Parfois, un môme peut pousser une mère ou un père à bout, en refusant d'entendre des arguments logiques, en refusant de rester au coin ou que sais-je, et une tape est le seul moyen d'avoir son attention. Je ne suis pas de ces enfants qui ont été battus : j'ai reçu parfois des tapes sur le crâne et pas mal de coups de pied (du plat du pied !) aux fesses, et j'ai vite appris à respecter mes parents et à pousser droit, comme il faut.
Ce n'est pas parce que j'ai reçu des gifles que je suis devenue quelqu'un de violent, ou que je suis traumatisée, bien au contraire. Je vois tous les jours, sur Internet ou dans la vraie vie, des petits cons à qui il a manqué des baffes dans leur jeunesse, j'en suis convaincue. Des petits cons à qui personne n'a inculqué le respect et la morale - alors, évidemment, je ne suis pas en train de défendre les violences éducatives, loin de là ! J'essaye juste de me faire l'avocat du diable. Les enfants sont à protéger, ils sont vulnérables, nous avons le devoir de défendre leurs droits, c'est une évidence. Je dis seulement que parfois, une petite tape peut tout débloquer entre un enfant buté et un parent poussé à bout, et sans avoir plus de conséquences que ça.

bibi

15/01/2019 à 12:55

C'est plutôt rassurant comme point de vu, j'imagine que vous avez effectivement corrigé vos enfants et que ce genre d'article provoque inévitablement un malaise. Du moins est-ce ce que je ressens, car j'ai fessé mes enfants à 3 ans (la tape sur la fesse à travers les vêtements), pas après, ni avant. Je ne me suis pas sentie géniale, c'est certain et c'est traumatisant mais nous sommes aussi fait de contradictions et petites névroses. Les moeurs doivent évoluer et c'est le sens de l'article. Certes n'est pas l'interdiction qui va solutionner tout en un coup de baguette magique. Mais bon, il s'agit ici de violence commises sur des individus, alors oui bien entendu qu'il faut sensibiliser mais aussi aider les parents à sortir de schémas très souvent transmis et le cas échéant protéger les victimes.

Yannig

15/01/2019 à 13:24

Faut dissocier violence et violence.
Quand je suis pas d'accord avec la voisine, bien sûr que je vais pas lui mettre une fessée déculottée dans le couloir, mais juste une petite tape sur la tête.
Je suis pas parfaite, mais ma voisine n'est pas un ange non plus.
Elle voulait pas entendre que sa poussette gêne malgré mes arguments logiques. Puis elle est un peu butée. Ça fait plusieurs fois qu'on lui dit et elle recimlence, même qu'elle m'a souri, c'est bien qu'elle me provoquait.

Alors je lui ai mis une petite claque derrière la tête, pas fort. Juste histoire qu'elle comprenne le respect et la morale.

Moi aussi je me suis déjà faite agressée dans la rue, mais je l'avais méritée, et puis oh je suis pas morte hein. Alors une simple claque à cette femme pour l'humilier et qu'elle comprenne.

C'est ridicule, avouez ?
Remplacez femme/voisine par "enfant" ne rend pas vos arguments plus valables en fait.

Edwige

15/01/2019 à 13:26

Madeleine vous n’avez pas été maltraité juste des coups de pieds et vous n’avez ensuite pas été maltraitante juste quelques tapes derrière la nuque ...
Mais si l’enfant pousse à bout il y a légitimité de le remettre dans le droit chemin n’est-ce pas ?
J’espère que si vous pousser votre patron à bout il ne trouvera pas légitime de vous mettre juste une petite tape derrière la nuque ou sur la main ...

Elisabeth

15/01/2019 à 13:06

Et juste après cet excellent plaidoyer contre les VEO ( et une prise de position déterminée ) que trouve t on immédiatement ? Un commentaire complètement à l'ouest d'une femme qui n'a rien compris et qui montre de façon éclatante que la violence n'est même pas "vue" ! Quel déni ! Il n'y a PAS de " petite tape" : taper,c'est enseigner la violence,point.

Madeleine

15/01/2019 à 13:19

Ce n'est pas faute d'avoir précisé que je ne cautionnais en aucune façon la violence, et que je me faisais seulement l'avocat du diable, parce qu'il en faut un. De mon point de vue, une petite tape sur la main n'est pas de la violence. Si votre enfant tend la main vers une casserole d'eau bouillante, vous faites quoi, vous lui dites calmement de l'autre bout de la pièce de ne pas toucher ou, terrifiée à l'idée qu'il se brûle, vous faites le premier geste qui vous vient à l'esprit ? Je ne dis pas que c'est bien, je dis que c'est relativement normal. Je ne parle pas d'un taquet derrière le crâne ou d'un coup de poing ! Bien sûr que la violence est inacceptable, c'est tellement évident qu'il ne devrait même pas y avoir à discuter.

Séverine

15/01/2019 à 18:19

Si mon enfant est sur le point de se brûler j'attrape la casserole, je ne lui tape pas sur la main!

Céline

16/01/2019 à 09:20

Renseignez vous sur les méthodes d'éducation bienveillante, les tapes et autres VEO ne sont pas la seule solution. C'est triste que votre première réaction face a un enfant qui se met en danger c'est de le taper... Vous pensez vraiment qu'il n'y a pas d'autre solution ? Le prendre dans les bras, lui dire "stop" (ça fonctionne a merveille sur ma fille de 21 mois), retirer la casserole comme dit plus haut, etc...
Et puis dans votre premier commentaire vous parlez d'un enfant qui ne veut pas rester au coin... Mettre un enfant au coin ne sert a rien, a part ruminer contre son parent, il va rien apprendre.
Le problème c'est que, malgré de nombreuses études en neurosciences sur le fonctionnement du cerveau de l'enfant, beaucoup de parents refusent de s'y intéresser et interprète très mal les réactions des enfants.
Par exemple, saviez vous qu'avant 5 a 7 ans un enfant est incapable de manipuler quelqu'un d'autre, et donc les caprices n'existent pas car ils induisent une notion de manipulation ? Un enfant est incapable de gérer ses émotions aussi. Et bien souvent on reproche aux enfants des choses que même nous adultes n'arrivons pas a faire. Comment voulez vous qu'un enfant apprennent a ne pas crier si le parent passe son temps a lui crier dessus ? Comment voulez-vous qu'un enfant apprennent a gérer ses émotions quand il voit son parents sortir de ses gonds et le punir/taper dès qu'il est a bout ?
Tout ça demande de se renseigner, de lire, de remettre en question sa propre histoire, l'éducation qu'on a reçu, etc... Mais c'est essentiel pour créer la société de demain.

bibi

15/01/2019 à 13:26

Un album juste génial de Claude Ponti, Okilélé.
P

Martin Page

15/01/2019 à 13:35

Merci bibi pour votre commentaire. Vous avez raison " aussi aider les parents à sortir de schémas très souvent transmis". Parler aux parents, les informer, les aider.

Maurel Olivier

15/01/2019 à 15:55

Merci, Martin Page, pour ce magnifique plaidoyer en faveur des enfants. On trouve scandaleux, avec raison, de frapper une personne âgée atteinte d'Alzheimer qui ne veut pas s'habiller ou qui ne veut pas manger. Mais on trouve normal de frapper un enfant pour les mêmes raisons alors que l'explication de ces comportements est la même : l'âge (trop jeune dans un cas, trop vieux dans l'autre) et l'état du cerveau (immature dans un cas, dégradé dans l'autre).

Roxane

15/01/2019 à 20:16

Je suis infiniment d'accord avec cette tribune, et je suis rassurée que des auteurs et autrices jeunesse se mobilisent sur cette question.
Je n'ai pas grand chose à ajouter, mis à part témoigner de la difficulté à nommer cette violence par son nom, comme d'autres personnes l'ont souligné (et comme le premier commentaire l'a démontré). Je me souviens, il y a quelques années, tenir le même type d'argument : "nan mais ça va, ça m'a pas traumatisée..." Et puis réaliser, aujourd'hui, que si effectivement l'existence est complexe et que les gifles que j'ai reçues ne m'ont pas détruite, elles m'ont profondément perturbée. Je pense que j'ai eu parfois une tendance à vouloir exprimer mon affection pour mes amis (en étant adolescente) en les chatouillant/tapant (pas fort mais tapant) sur les fesses, et pas en faisant des câlins. Venant aussi d'une société (Belgique) où se faire des câlins n'est pas du tout dans les normes/habitudes... mais bref, y'avait quelque chose qui clochait. Aujourd'hui je ressens parfois encore ces "pulsions" de violence, que je n'explique pas mais que je décide activement de ne pas écouter. Parfois je dois crier dehors, parfois je tape sur un oreiller. Mais plus jamais sur un autre être humain, peu importe son âge.
Je me souviens encore avec acuité de certaines gifles. Du contexte précis, de la sensation de honte, de colère, d'injustice. De la douleur. La trace rouge qui picote sur la joue. Je m'en souviens et c'est horrible. Donc je m'étais trompée, ça m'a un peu traumatisée, ça a eu des effets dans mes relations avec les autres. Et j'ai une très chouette relation avec mon père aujourd'hui, qui ne m'a plus frappée depuis que j'ai 13 ans à peu près. J'en ai 25 aujourd'hui. Mais je ne suis pas encore prête à discuter avec lui de cela, de le mettre face à ses responsabilités. Parce que ce n'est pas juste une opinion politique et éthique, c'est une critique directe de son "éducation" (cet aspect là en tout cas, si on veut le classer comme les parents qui frappent aiment le classer). Et je sens que ça va lui prendre du temps d'écouter cette critique, de me demander pardon. Et je veux lui pardonner, mais j'ai peur de cette conversation.
Par contre j'en ai parlé à ma mère, une fois. Je lui ai raconté comme je me souvenais, l'injustice. Elle a toujours refusé de nous frapper, mon frère et moi. Mais elle a laissé faire mon père. Et je pense que je dois aussi la pardonner, mais pour ça, d'abord, entendre ses excuses.
C'est très compliqué. Mais je suis soulagée d'avoir déjà réalisé cela et de choisir, pour mes futurs enfants si jamais j'en ai, de ne pas reproduire cette violence car je l'aurais trop banalisée, intériorisée.
Merci.

Michel Hervé Bertaux-Navoiseau

16/01/2019 à 09:01

En corollaire :

LAÏCITÉ DU CORPS HUMAIN, RACISME ET VICTIMES DE L’EXCISION ET DE LA CIRCONCISION

Avec leurs nauséabonds relents de supériorité morale, l'excision et la circoncision ne sont pas seulement une discrimination (de l'enfant, du groupe et de l'humanité entière) comme l’a rappelé Madame Christine Lazerges, présidente de la Commission nationale consultative des droits de l’homme, en ouvrant la réunion constitutive d'"Excision, parlons-en", le 14 juin 2013 à la Sorbonne.

C'est le pire de tous les racismes puisque chirurgicalement fabriqué au prix de traumatismes amnésiés à vie. Chez les plus atteints, cette exclusion fanatique s’accompagne de terrorisme mégalomane et constitue le terreau de la radicalisation.

On ne fait pas n'importe quoi avec le corps humain. On ne pratique pas sa reli-gion sur le corps de l’autre. L'intégrité physique est la base élémentaire de la démocratie, c'est le droit fondamental de l'enfant.

Un eugénisme négationniste du droit le plus élémentaire de la personne humaine – dans son jeune âge où elle est incapable de se défendre – est inadmissible. Seuls peuvent l’empêcher, accompagnés d’un recours massif aux médias et à l’enseignement scolaire :
• un dépistage systématique jusqu’à la fin des études,
• son interdiction aux non-médecins,
• l'interdiction aux médecins, sous peine de prison, de mutiler quiconque, homme ou femme, sans "très sérieux motif médical" comme le prescrit le code de déontologie et y compris sous couvert d’esthétique.
Ce n'est pas l'identité nationale qui est en jeu, c'est l'identité humaine.

Elinska

16/01/2019 à 13:48

Merci pour cet article ! Contente de voir que nous sommes de plus en plus nombreu.x.ses à nous pencher sur ce sujet.

MissNath

19/02/2019 à 21:17

Merci Yannig :-)
C'est ce que je fais lors de groupes de discussion avec des parents et d'un seul coup, le ressenti : honte, colère, humiliation,...arrive aux yeux des personnes qui imaginent puis vivent les émotions de leurs enfants dans ces situations.
Ce sont les adultes qui sont les modèles des enfants qui tous neufs dans leur tête, imitent, reproduisent ce que font les adultes.
C'est donc de notre responsabilité de montrer que nous pouvons expliquer les limites, les règles de la vie ensemble sans violence aux enfants.
C'est possible! Essayez! ?

Marie-Laure

28/05/2020 à 12:36

Madeleine, je lis votre commentaire et je me demande si avec vos collègues, ou les adultes de votre famille, vous donnez une tape lorsque ces derniers ne sont pas des anges de bonté, ou lorsque vous ne parvenez pas à attirer leur attention. C'est là l'un des propos de cet article: considérer des enfants comme des êtres à part entière, au même titre que les adultes et ainsi se comporter à l'égard des enfants de la même manière que je me comporte avec les adultes.

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17/03/2023, 14:21

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Que fera la France pour défendre la liberté d'expression en Hongrie ?

La Hongrie de Viktor Orbán censure et, parmi ses cibles, vise les libertés d'expression et de publication, les droits des enfants ainsi que ceux de la communauté LGBTQIA+ dans son ensemble. En juin 2021, le pays se dote d'une loi pour lutter contre « la propagande LGBT », une législation homophobe aux effets délétères sur la diversité éditoriale et la liberté d'expression. La Commission européenne a ouvert une procédure contre la Hongrie. Plusieurs organisation réclament dans un courrier reproduit ci-dessous, qu'elle soit soutenue par la France.

14/03/2023, 11:43

ActuaLitté

Être éditeur belge en 2023 : quelles perspectives ?

Pour garantir leur équilibre économique et leur pérennité, les éditeurs belges doivent se déployer hors de leur territoire. Il est rare en effet que des éditeurs parviennent à vivre sans exporter leurs ouvrages. Quelques exceptions existent. Elles sont généralement liées à une distribution qui fonctionne en circuit fermé : l’édition scolaire, par exemple, est intrinsèquement liée à la spécificité du réseau et des programmes en Fédération Wallonie-Bruxelles.  

07/03/2023, 09:36

ActuaLitté

Honorer Amazon, “une offense à notre travail et à nos engagements”

Le 16 février dernier, le président de la République recevait à l'Élysée un certain Jeff Bezos, fondateur de la multinationale américaine Amazon. Parmi les invités, au moins une autre grande fortune, dont Bernard Arnault. Une petite fête de la classe dominante ? Pas seulement : le Syndicat de la librairie française, par un courrier de sa présidente, dénonce « une offense » faite au travail et à l'engagement des libraires.

06/03/2023, 16:17

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L'heure du conte en bibliothèque : les Drag Queens ont toutes leur place

Lutter contre les discriminations, promouvoir l’acceptation de soi et de l’autre, tel sont les missions des lectures animées par des drag queens. Plusieurs bibliothèques en France, dont celle de Lamballe et de Toulouse, ont fait face à une vague de critiques et de pressions politique contre ces démarches.

07/02/2023, 10:59

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Pınar Selek, 25 ans d'“acharnement politico-judiciaire du pouvoir turc”

L'autrice et sociologue Pınar Selek est considérée par la justice turque comme une terroriste. Si elle se trouve accusée d'attentats et frappée par un mandat d'arrêt international, c'est surtout en raison de ses enquêtes, qui gênent considérablement l'État turc. Un texte de la Ligue des Droits de l'Homme et de l’Assemblée citoyenne des originaires de Turquie, signé par plusieurs organisations, invite à la mobilisation et au soutien de Pınar Selek, avec un rassemblement le 29 mars 2023.

06/02/2023, 11:36

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Il fit entrer la photo contemporaine à la BnF : hommage à Jean-Claude Lemagny

Ancien conservateur général du département des Estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France, le conservateur Jean-Claude Lemagny est décédé le 17 janvier 2023. L'établissement public patrimonial salue cette figure qui a marqué sa politique et ses collections par une attention inédite portée à la photographie contemporaine.

02/02/2023, 09:15

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L'ANEL entend accroître la compétitivité des maisons d'édition

Dans le cadre des consultations prébudgétaires 2023, l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) interpelle le gouvernement du Québec, et demande une bonification et une simplification du crédit d’impôt pour l’édition de livres, dans un mémoire présenté au ministère des Finances.

19/01/2023, 17:27

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L'historien Benjamin Stora victime d'un “antisémitisme insupportable”

Certains y lisent une nouvelle preuve de ce que l’Aglérie se replie sur elle-même, mais d’aucuns constatent surtout l’agressivité et la violence du propos. L’universitaire Benjamin Stora, qui enseigne l’histoire du Maghreb contemporain, est pris à partie dans un média algérien. Et ce, alors que les journaux indépendants endurent de virulentes attaques.

07/01/2023, 12:57

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Angoulême : et si l'on parlait de Prévention des Violences sur les enfants ?

FIBD23 - Arnaud Gallais multiplie les appels, alors que s’approche le festival de la bande dessinée d’Angoulême. Dans une lettre ouverte, le cofondateur de Be Brave France et du collectif Prévenir et Protéger revient sur la programmation de l’événement. Alors que le Parquet de Nanterre vient d’ouvrir une enquête, Arnaud Gallais propose de profiter de l’occasion pour sensibiliser le plus grand nombre.

06/01/2023, 18:14

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“La solidarité par la lecture, y’a plus que ça pour nous sauver”

Empruntant à la Fonky Familiy, le groupe de hip-hop marseillais, l’association Lire et Faire Lire va plus loin. Dans Verset IV, les rappeurs scandaient : « La solidarité j’crois qu’il y a plus que ça pour nous sauver. » Et si la lecture incarnait cette expression solidaire impérative à notre société ? Leur texte est ici proposé en intégralité.

17/12/2022, 11:30

ActuaLitté

“L’Europe fourmille de peuples. On ne prend jamais congé des peuples”

Dans sa lettre de décembre 2022, le PEN Club français diffuse une adresse poignante de Chus Pato, de son nom d’écrivaine. María Xesús Pato Díaz, dans sa vie universitaire, est originaire de Galice : poétesse parmi les plus remarquées dans sa langue, elle interpelle l’Europe tout entière. 

07/12/2022, 09:19

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Pass Culture : le CNL défend son engagement à l'égard des auteurs

DROIT DE RÉPONSE – Un récent article de ActuaLitte, suite à un communiqué de presse conjoint de la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse, de la Ligue des auteurs professionnels, le Trait et CAAP, appelait un sérieux correctif. En effet, le Centre national du Livre, mis en cause, propose une offre de Masterclasses du livre et de l’écrit dans le cadre de la part collective du Pass culture, depuis l’ouverture de cette dernière en janvier 2022. Et ce afin de jouer un rôle de facilitateur dans l’organisation de rencontres d’auteurs en milieu scolaire. 

02/12/2022, 10:07

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Des livres vierges : l'industrie du livre menacée d'asphyxie

Sans une révision de la loi sur le droit d’auteur, l’édition canadienne se trouve devant une page blanche. À ce titre, l'Association nationale des éditeurs de livres, représentant les éditeurs de langue française au Québec et dans le Canada tire la sonnette d'alarme. Et presse le gouvernement d'agir. À ses côtés, plusieurs autres organisations rallient le mouvement.

29/11/2022, 17:24

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Suisse : recours des librairies Payot auprès du conseil d’État du Valais

Après avoir proposé au service de la culture du Valais de revenir sur les critères qui ont été fixés pour l’opération de soutien aux librairies qu’il a annoncée et lancée le 14 novembre, et qui excluent les librairies Payot du périmètre, Payot SA a décidé de faire recours auprès du Conseil d’État à défaut d’avoir obtenu une réponse satisfaisante. Par Pascal Vandenberghe, PDG de Payot.

29/11/2022, 11:21

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Iran : la vie de Hossein Ronaghi est en danger

Libérez Hossein Ronaghi ! Le Comité de défense des auteurs en danger du PEN Club français apporte son plein soutien à l'auteur, emprisonné en Iran, et actuellement dans un terrible danger. Antoine Spire, président du Pen Club français et Jean-Philippe Domecq, président au Pen club français du Comité des écrivains persécutés adressent à ActuaLitté une tribune d'importance.

18/11/2022, 14:41

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Écrire contre la haine et l'intolérance, l’injustice et la barbarie

La liberté d'expression ne connaît pas de frontières, mais, aujourd'hui, elle est en grand danger. En Suisse ou en France, écrire est un acte si simple. Mais, dans de nombreux pays, les auteurs risquent d'être accusés d'espionnage ou considérés comme des ennemis publics. À cause de leurs écrits, leurs paroles, leurs dessins, leurs récits, leurs témoignages, leurs chansons, la liste des écrivains, des journalistes, des blogueurs, des traducteurs, des artistes harcelés, arrêtés, torturés, tués ou contraints à l'exil ne cesse de s’allonger tristement. 

18/11/2022, 09:04

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“La Bibliothèque Doucet est devenue un lieu de conservation vivant”

La Bibliothèque littéraire Jacques Doucet (BJD) avait attiré l'attention de l'Inspection générale des bibliothèques, qui pointait des problématiques liées à la gestion des collections et de l'espace disponible. En octobre dernier, une enquête du Monde pointait des responsabilités dans les dysfonctionnements, avant le suicide d'une ancienne directrice adjointe de l'établissement. Des écrivains, universitaires, chercheurs, conservateurs et bibliothécaires, directeurs de musée et de galeries, commissaires d’exposition apportent leur soutien à la directrice de la BJD et tiennent à « témoigner » des collaborations qu’ils ont eues avec cette institution et son équipe de direction. Nous reproduisons ci-dessous leur lettre.

15/11/2022, 16:56

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Face au péril nucléaire en Ukraine, agir, “avant qu'il ne soit trop tard”

UkraineUnderAttack – « Avant qu'il ne soit trop tard. » Cet appel à la raison et à l'humanisme réunit à cette heure plus de 130 poètes, écrivains, artistes, universitaires et intellectuel(le)s (français mais pas seulement) : toutes et tous l'ont signé afin de mettre en garde l'opinion publique devant le péril nucléaire qui menace en raison de la Guerre en Ukraine. ActuaLitté le propose ici dans son intégralité.

30/10/2022, 14:18

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La musique en bibliothèque n'est pas “une variable d’ajustement pratique”

L'annonce de la fermeture de la Médiathèque musicale de Nanterre par la municipalité, concrétisée le 2 juillet 2022 mais aussi les disparitions des collections musicales dans certains établissements constituent « des signaux très inquiétants », indique l'ACIM, Association pour la Coopération des professionnels de l'Information Musicale. Dans un texte reproduit ci-dessous, l'organisation rappelle que les supports musicaux restent indispensables en bibliothèque.

14/10/2022, 07:55

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Crises et climat – Que sème la littérature ?  

Samedi dernier, à l’occasion de ses 20 ans d’existence, l’A*dS, Association des autrices et auteurs de Suisse, invitait à réfléchir lors d’un symposium à Olten à sa propre perception politique et aux potentialités du travail littéraire face aux crises de notre époque. Avec trois conférences, une table ronde et huit ateliers, 75 auteur·ices ont questionné le rôle et la responsabilité de la littérature dans les crises actuelles en analysant des phénomènes tels que la propagande, la censure, les discours emphatiques et la biodiversité dans l’écriture.

05/10/2022, 09:25

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Affaire Meurice : “plaisanterie insoutenable” et liberté d'expression

Suite à la décision de suspendre la parution d’un ouvrage chez Editis, coécrit par Guillaume Meurice, le Comité directeur du PEN Club français adresse à ActuaLitté un texte. Reproduit ici dans son intégralité, il revient sur ce que beaucoup voient comme un acte de censure.

24/09/2022, 10:34

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Trump et les archives nationales : le fait du prince

L’association des archivistes français (AAF) réagit suite au contentieux qui oppose le département de la Justice les archives nationales des USA à Donald Trump, au sujet de documents présidentiels : en contravention de la législation fédérale, ils n’auraient pas été remis aux archives en 2021, à la fin de son mandat. Suite à la perquisition conduite par le FBI dans la résidence personnelle de l’ancien président en Floride où ont été découverts des documents présidentiels, les Archives nationales américaines ont fait l’objet d’attaques répétées – accusées de corruption et de conspiration.

16/09/2022, 09:29

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Cession de Chapitre.com : quel sort réservé aux auteurs ?

Parmi les créanciers de Chapitre figurent les auteurs des Éditions du 123, marque de Chapitre, qui n’ont pas reçu l’intégralité de leurs droits d’auteurs bien que les livres soient toujours commercialisés. Cette précision, pourtant essentielle, eu égard à la précarité desdits auteurs. Édouard Brasey, publié par cette structure, écrit à ActuaLitté pour tirer la sonnette d'alarme. 

09/09/2022, 15:34

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“Si Google s’octroie les archives de tous les écrivains français...”

Entre protection de la vie privée d’un utilisateur décédé et patrimoine littéraire pris en otage, difficile de trancher. Car au cœur de cette inextricable intrigue juridique, se pose le géant Google, et son service Gmail. Héloïse Jouanard, fille de l’écrivain Gil Jouanard, s’est débattue longuement contre les services de l’entreprise, avant de s’entendre répondre que l’accès aux emails de son père lui était refusé. Catégoriquement et sans autre forme de procès.

07/09/2022, 11:01

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Avec Vivendi, un futur Hachette trop puissant ?

L’annonce d’une cession du groupe Editis par Vivendi n’apaise pas les esprits. La décision de Vincent Bolloré de céder l’entreprise, pour obtenir l’assentiment de la Commission européenne préoccupe auteurs, éditeurs et libraires. Leur mobilisation, contre la fusion que l’on imaginait des deux structures, se reporte aujourd’hui sur l’avenir de Hachette Livre, filiale de Lagardère dont Vivendi possède 57 %. 

13/08/2022, 12:35

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“Non pas mettre l'humour dans un musée, mais l'ouvrir à tous”

Étienne Moulron porte depuis un bon moment ce projet d’une Maison de l'Humour de la francophonie à la campagne. Deux parrains d’honneur se sont déjà joints à la fête : Pierre Richard et Dany Boon. Maintenant, ne reste qu’à la financer et l’ouvrir, ainsi qu'il l'explique dans ce texte.

04/08/2022, 09:28

Autres articles de la rubrique À la loupe

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Bulle en stock : à Amiens, la librairie engagée et passionnée

#RDVBDAmiens2023 – Rarement une librairie aura entretenu des liens si étroits avec un festival littéraire. Rarement, voire jamais, tant la relation entre les Rendez-vous de la Bande dessinée d’Amiens et Bulle en stock relève de la quasi-filiation. Si la manifestation inaugura sa première édition en juin 1996, la librairie, elle, avait ouvert en novembre de l’année précédente. Et son fondateur compte parmi les créateurs de l’événement : des bulles et des amis, CQFD.

02/06/2023, 22:01

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Chi Ta-wei, le premier auteur de la SF Queer en langue chinoise  

Taiwan fait régulièrement l’actualité de ces derniers mois pour le risque non nul que la Chine envahisse l’île. Quand l’Empire du Milieu s’est développé dans la tyrannie, l’ancienne île Formose s’est tournée vers la démocratie. Un de ses plus célèbres auteurs de science-fiction, Chi Ta-wei, était récemment présent dans l’hexagone pour présenter son travail d’écrivain et ses combats passés et actuels en faveur de plus de tolérance et d’inclusion. ActuaLitté s’est entretenu avec l'écrivain.

30/05/2023, 18:08

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“Il faut savoir se mettre dans l’inconfort pour créer de belles choses”

#Imaginales23 – Pour chaque livre, sa couverture. Pour chaque auteur, son illustrateur. Cette année, un certain Laurent Gapaillard est mis en avant par Les Imaginales, à travers une exposition au Musée départemental d’art ancien et contemporain d’Épinal. Malgré une journée pleines d’obligations, l’artiste a accepté d’échanger en fin de soirée, le temps d’un diabolo-citron

29/05/2023, 09:38

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Claire Garand : “Le livre permet une relation intime instantanée”

#Imaginales23 – Les Imaginales sont l’occasion pour tous les auteurs et autrices de l’imaginaire de se rassembler et rencontrer leur lectorat. En fin de journée, en longeant une dernière fois les tables recouvertes de livres, le besoin de discuter émerge avant de quitter la Bulle aux livres. Petit entretien en douceur avec Claire Garand, autrice de Paideia (éditions La Volte).

28/05/2023, 19:00

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Rakel Haslund, nouvelle voix dans l’écriture de l’Imaginaire

La Bulle aux livres des Imaginales regroupe des profils d’auteurs et d’autrices très différents. La science-fiction, la fantasy et autres genres de l’imaginaire se côtoient, sans a priori, dans une ambiance joyeuse. Et puis, au milieu de la foule, une figure calme, qu’on ne peut s’empêcher d’aborder : Rakel Haslund, dont le premier roman Après nous les oiseaux a été publié aux éditions Robert Laffont (trad. Catherine Renaud).

28/05/2023, 14:01

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Montmorillon : pour 2023, “concilier les attentes et la nouveauté”

#MontmorillonLivre23 – Rebaptisé Rencontres de Montmorillon, le festival du livre qu’avait fondé Régine Deforges en 1990 a pris une nouvelle orientation. Depuis 2022, Anne-Lise Dyck-Daure en assure la programmation, une “année zéro” qui inaugurait la formule repensée. Pour 2023, Franck Bouysse sera mis à l’honneur, et avec lui, 35 auteurs invités. Un changement d’envergure pour cette commune de 6000 habitants.

27/05/2023, 10:46

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Aux Imaginales, Brian Evenson et ses récits post-apocalyptiques

#Imaginales23 – Parmi les invités étrangers mis en avant cette année par le festival, quel plaisir que de découvrir le visage souriant de Brian Evenson. Avec déjà de nombreux romans à son actif, dont La Confrérie des mutilés (Le Cherche-Midi, trad. Françoise Smith), il se présente ce week-end avec deux récits post-apocalyptiques époustouflants : Immobilité (Payot et Rivage, trad. Jonathan Baillehache) et L’Antre (Quidam Éditeur, trad. Stéphane Vanderhaeghe). Petite discussion dans la Bulle du livre.

27/05/2023, 10:29

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Jérôme Thélot : “La poésie ne veut pas l’irréalité”

Yves Bonnefoy (1923-2016) est à juste titre considéré comme l’un des poètes majeurs de la moitié du XXe siècle et du début du XXIe. D’abord proche des Surréalistes, il s’en détachera très rapidement pour mener une œuvre personnelle et exigeante, avec notamment la parution, en 1953, de Du mouvement et de l’immobilité de Douve, unanimement salué par la critique de l’époque.

26/05/2023, 12:03

ActuaLitté

Quand “librairie” s'écrit avec deux roues : Bienvenue en Arménie !

#AVeloEntreLesLignes – Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek sont partis à la découverte des librairies francophones et locales, depuis la France vers la Mongolie. Depuis août 2022 qu’ils sont partis, les deux cyclistes racontent leur périple dans un carnet de bord que ActuaLitté publie. Le récit de cette aventure humaine, c’est À Vélo, entre les lignes.

26/05/2023, 10:31

ActuaLitté

“Le Musée a très tôt fait le choix de soutenir une littérature forte, engagée, vivante”

PrixPorteDoree23 – Nommée directrice générale du Palais de la Porte Dorée, Constance Rivière a pris ses fonctions en septembre 2022. Elle accompagne donc pour la première fois la remise des prix littéraire et BD du Palais de la Porte Dorée 2023. Un lien de l’établissement avec le monde de l’écrit qu’elle évoque avec nous, alors que les lauréats viennent d’être dévoilés.

25/05/2023, 20:30

ActuaLitté

Bookconekt : une librairie numérique pousse la lecture au Bénin

ENTRETIEN – Grand communicant, Augustino Agbemavo a co-créé Bookconekt pour faciliter l’accès au livre via le digital. C’est un pari sur le développement du numérique et d’autres modes de « consommation » du livre. Il commercialise les accès à la bibliothèque numérique YouScribe et mise sur la promotion des auteurs béninois. Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

23/05/2023, 10:15

ActuaLitté

La ruralité, un idéal salvateur ?

#MontmorillonLivre23 – Le festival littéraire de Montmorillon revient du 2 au 4 juin prochain avec une programmation variée ouverte à tous. Lectures, rencontres, débats, projections, ateliers et spectacles seront proposés. L'événement partage des horizons inattendus, souvent négligés par les circuits commerciaux et médiatiques, offrant ainsi une vision alternative de la société. 

20/05/2023, 09:24

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José Rodrigues Dos Santos : esprit hors du commun... au service du grand public

Dans son pays, la rumeur est tenace : J.R. dos Santos aurait une équipe entièrement dédiée à ses recherches pour l’écriture de ses romans. Comment expliquer autrement le parcours de cet homme ? Reporter de guerre, présentateur du JT depuis vingt-cinq ans sur la première chaîne du Portugal, auteur de best-sellers internationaux. Et tout cela, en même temps ? 

19/05/2023, 16:03

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Telavi : le plaisir retrouvé des choses simples

#AVeloEntreLesLignes – Le défi est immense : explorer autant de librairies que possible, en parcourant la distance entre Paris et Oulan-Bator. Et pourtant, Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont décidé de se lancer dans cette aventure en août 2022. ActuaLitté les accompagne en partageant leur récit de ce voyage incroyable intitulé À vélo, entre les lignes.

17/05/2023, 16:52

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Exofictions : 10 ans d'Imaginaire “avec le coup de cœur pour radar” (Actes Sud)

Depuis une quinzaine d’années, Manuel Tricoteaux officie chez Actes Sud : à son actif, la collection Actes noirs et le coup de génie rencontré avec Nicolas Mathieu, Goncourt 2018, alors passé en domaine français. Depuis 2013, il a ajouté la corde Imaginaire à son arc : Exofictions. Une collection qui s’est ouverte avec Silo de Hugh Howey (trad. Yoann Gentric et Laure Manceau). 10 ans, donc…

17/05/2023, 14:37

ActuaLitté

Javier Cercas : “Notre époque est celle de la révolution des femmes”

#LaComedieDuLivre23 – Montpellier lui remettra bien un jour les clefs de la ville : presque chez lui, l'Espagnol Javier Cercas navigue de plaisanteries en commentaires sur la littérature, devant une salle comble. L'auditoire jubile à mesure que le romancier régale d'anecdotes des lecteurs conquis. Et s’il convoque Don Quichotte, Dostoïevski et, bien entendu, Borges, le plaisir n’en est que plus grand.

14/05/2023, 10:15

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Le binôme Fnac/Editis : seule réponse de Kretinsky à l'empire Bolloré

Entre les négociations exclusives et la promesse d’achat dévoilée le 24 avril, un gros mois s’est écoulé. Daniel Kretinsky, sauf retournement de situation, deviendra propriétaire d’Editis, à 100 %. De son côté, l’industrie du livre a modéré ses attaques sur l’hypothétique rapprochement avec Hachette Livre. Elle a cependant trouvé un autre cheval de bataille : Fnac, dont le milliardaire tchèque possède 25 %.

11/05/2023, 19:10

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Les mauvaises critiques de livres qui vous ruinent la vie

Les horribles médias : bien moins de pouvoir qu’on ne pense, mais plus d’influence qu’on ne croit ? Les cyniques répondront qu’il n’existe ni bonne ni mauvaise publicité : tout serait bon à prendre. Pourtant, une récente étude a montré que dès le premier ouvrage publié, la santé mentale des auteurs en prenait un coup. Alors… comment endurer la critique sans provoquer un ulcère ?

05/05/2023, 10:07

ActuaLitté

La traduc-parodie du Cid : “Pourquoi ne pas m’en prendre à Corneille ?”

ENTRETIEN – ActuaLitté se targuera longtemps d’avoir découvert Vyctor Ego, jeune auteur qui doit tout au domaine public. Il s’est lancé dans la traduction parodique du Cid de Corneille, revisitant l’ouvrage avec un vocabulaire nettement plus contemporain. Le Dic, l’œuvre qui en résulte, ne compte pour l’heure qu’un seul acte, le premier, comme un morceau de bravoure.

04/05/2023, 13:10

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Les Intergalactiques, nées “de la créativité des personnes qui y ont contribué”

Du jeudi 13 au dimanche 18 avril, les férus de science-fiction se sont rassemblés à la MJC Monplaisir, à Lyon. Le temps de quelques jours, ils et elles ont pu se laisser porter par la programmation du festival des Intergalactiques. Une onzième édition pleine de surprises… et surtout très prisée des lecteurs et des lectrices de tout l’hexagone. 

04/05/2023, 12:27

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À la rencontre des libraires-antiquaires de Géorgie, à bicyclette...

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

04/05/2023, 09:40

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Les Rendez-vous de la Bande dessinée : en juin, Amiens devient capitale

#RDVBDAmiens2023 – Il faut l’admettre : une manifestation reposant sur un modèle mensuel a bien quelque chose d’infiniment singulier sur les territoires francophones. Mais quoi de mieux pour que le plaisir se prolonge, tout en répondant à une demande du public ? Les 27es Rendez-vous de la Bande dessinée, à Amiens, bien entendu, ouvriront leurs portes du 3 au 25 juin. En avant la musique (si, si : en plus !). 

03/05/2023, 13:12

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Académie française : Eduardo Pisani “essaie de battre Zola, 25 fois candidat”

ENTRETIEN – Edouardo, connu pour le titre de Je t'aime le lundi, dédie une chanson à l'Académie française. Ce titre accompagne la 19e candidature du chanteur pour un des fauteuils laissé vacant sous la Coupole.  

03/05/2023, 11:41

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John Waters : “Tous veulent être des outsiders, alors je suis devenu un insider”  

ENTRETIEN — L’une des plus importantes figures du cinéma Underground américain de ces 50 dernières années, John Waters, publie en France son premier roman, Sale menteuse, sous-titré, Une Romance feel-bad (trad. Laure Manceau, Gaïa, sorti le 26 avril). Trois années d'écriture pour celui qui n’a plus réalisé de films depuis 2004. ActuaLitté s'est entretenu avec le cinéaste, et depuis peu donc, romancier, présent à Paris entre le 25 et le 28 avril.

29/04/2023, 14:30

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L'éditeur comme certificateur de la pensée, vraiment ?

Dans le cadre du master Métiers du livre et de l’édition que propose l’université Sorbonne Paris Nord, les étudiants de première année en apprentissage ont été sollicités. Charge à eux de parler, sous la forme d’un billet d’humeur, de ce qu'évoque l’industrie du livre à leurs yeux. Visions d’avenir, visions passées, rencontre entre la formation et le réel… des témoignages étonnants. Par Soufiane Elkhayati.

26/04/2023, 15:40

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La littérature indienne et la France

#DemainLeLivre - Découvrir l’industrie et ses métiers — la chaîne du livre, selon l’expression consacrée —, voilà le lot des étudiants de Master 1 en apprentissage. À travers la formation Commercialisation du livre, les voici engagés dans l’édition. Au fil de billets d’humeur, ActuaLitté propose des témoignages de celles et ceux qui seront les professionnels de demain.

25/04/2023, 15:31

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Route écroulée, crevaisons, fatigue : “Nous voici entrés en Géorgie...”

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, cela frise la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagnera désormais, en publiant le récit de leur voyage, À vélo, entre les lignes.

25/04/2023, 14:30

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Jean Renaud, le heurt des mots

Né en 1948, normalien, agrégé de Lettres et spécialiste du XVIIIe siècle, Jean Renaud a écrit 67 compressions suivi de petite suite racine (éditions Unicité). L'ouvrage postfacé par Jacques Demarcq est sorti en avril 2023. Entretien réalisé par Étienne Ruhaud.

25/04/2023, 11:25

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Librairie : la relation client, “c'est la base du vivre ensemble”

WelcomeToMiami – Que l’on parle d’internet ou d’une boutique, le cœur du commerce réside dans les relations entretenues avec les clients. Ici, comme ailleurs ? Nicolas Pacaud dirige My Bulle Toys, librairie francophile et jeunesse, située non loin de Miami. Il a choisi de tenir un carnet de bord dans nos colonnes, pour partager son expérience. Il évoque cet aspect si spécifique de l’activité : écouter, conseiller, considérer.

25/04/2023, 09:26

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Exceptionnelle exception culturelle française : Facebook, non. TikTok, oui

On n’est pas à un paradoxe près, dans l’édition. Et moins encore, quand il s’agit de l’univers numérique. On se souvient qu’au lancement d’Amazon en France, il s’était trouvé des éditeurs pour affirmer : « Des livres vendus sur internet ? Aucun avenir. » 23 ans plus tard, un livre sur cinq est vendu sur le net. Mais le traitement des acteurs du web demeure à géométrie variable.

20/04/2023, 18:29

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Scotland Yard confond éditeur et terroriste : Interdiction de publier !

L’arrestation en début de semaine d’un agent littéraire français, à Londres, a littéralement frappé de stupeur l’industrie. Venu pour la Foire du livre de Londres, Ernest, 28 ans, a été interpellé, car soupçonné de représenter un danger du type terrorisme. Une procédure choquante pour Jean-Yves Mollier, universitaire et spécialiste de l’édition contemporaine. Il signe ici un texte en soutien pour ActuaLitté.

20/04/2023, 12:08

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Dima Abdallah : “C’est l’histoire d’un homme en marge du monde”

#PrixFrontieres23 – Le 7 mars, le jury du Prix Frontières-Léonora Miano dévoilait la lauréate 2023, Dima Abdallah, pour son deuxième roman Bleu nuit (Sabine Wespieser éditeur). À l’occasion du festival Livre à Metz, cette dernière a été reçue au Palais du Gouverneur de la ville. ActuaLitté en a profité pour s’entretenir avec la gagnante.

17/04/2023, 17:33

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Nathacha Appanah : "Le mot même de vérité est un vertige"

LeLivreaMetz23 — Après avoir séduit Nancy, où elle reçut le Prix des Libraires de la ville en 2021 pour son texte, Rien ne t’appartient, c’est Metz qui consacre Nathacha Appanah. Invitée d’honneur du festival Livre à Metz, elle discutera avec une autre invitée d’honneur, la journaliste Émilie Aubry, autour du thème de cette édition 2023 : le vertige... L’auteure de Tropique de la violence révèlera également sa bibliothèque idéale, qu’elle partage en partie avec ActuaLitté en avant-première...

15/04/2023, 19:54

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Pierre Haski face au vertige du pouvoir absolu

LeLivreaMetz23 — « Le pouvoir rend fou, et le pouvoir absolu rend absolument fou. » Une citation plus célèbre que son auteur, John Emerich Dalberg-Acton, qui rend bien compte du vertige de la puissance. Le pouvoir peut s’appuyer sur des moyens financiers, le patriarcat ou une position dans l'appareil d'État. Les dictateurs, le journaliste Pierre Haski s’y est beaucoup intéressé, que ce soit en tant que correspondant en Chine, ou par son activité quotidienne d’observateur de la géopolitique mondiale.

15/04/2023, 19:12

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Le roman de Dima Abdallah “réaffirme la force salvatrice de la littérature”

#PrixFrontieres23 – Pour sa troisième édition, le prix que coorganisent l’Université de Lorraine (Crem, Loterr) avec l’Université de la Grande Région (UniGR), a récompensé la romancière Dima Abdallah. Son deuxième roman, Bleu nuit, aura fait l'unanimité du jury. La présidente du prix Frontières-Léonora Miano, Carole Bienius-Penin, répond à quelques questions.

15/04/2023, 16:32

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Raphaël Nedilko, le flic qui répare les humains

Dès lors qu’une affaire de meurtre est rapportée aux autorités, sa résolution se change en tâche collective. Raphaël Nedilko, qui souhaita devenir prêtre et s’engage comme enquêteur de la PJ (Police Judiciaire), sait quel est le prix de cette responsabilité. Avec son autobiographie L’Obstiné (co-écrit avec Catherine Siguret, StudioFact), il livre un portrait à charge sur son institution et témoigne de l’impossibilité d’oublier les victimes et leurs familles. Entretien avec un idéaliste acharné.

14/04/2023, 10:42