Les édiles sont-ils tombés sur la tête ? Dans la ville de Bergerac, commune de Dordogne de 28.000 habitants, la librairie La Colline aux livres a reçu une étrange visite. Trois agents de la police municipale se sont présentés, avec la mission de faire supprimer… un post sur Facebook, sur ordre de la mairie.
Le 07/10/2023 à 17:16 par Nicolas Gary
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07/10/2023 à 17:16
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Depuis 18 mois, les commerçants situés à proximité de la Halle de Bergerac vivent un douloureux calvaire : des travaux, prévus pour agrandir cet espace couvert, accumulent les retards. Avec pour conséquence une perte de chiffre d’affaires, des faillites, des fermetures d’établissements et une menace qui pèse sur les autres. Pour la librairie La Colline aux livres que Baptiste et Caroline Gros ont reprise en 2018, ce sont quelque 80.000 € de CA qui ont disparu.
Sans parler du bruit, des marteaux-piqueurs, et de l’odeur, comme l’aurait dit Jacques Chirac. Deux étés et une saison de Noël perdus pour des commerces qui se désolent : quel attrait touristique a un centre-ville aussi encombré ?
Dès les premiers temps, la mairie, où siège Jonathan Prioleaud (Les Républicains), avait averti : aucune indemnisation n’interviendrait. Mais avec plusieurs mois de retards, un collectif de 17 commerçants a demandé la création d’une commission pour inverser la décision de l’édile. D’autant que la situation ne s’améliorerait pas : probablement faudra-t-il faire une croix sur les fêtes de Noël 2023.
À LIRE - Reprendre La Colline aux livres : “ le lieu nous plaisait beaucoup”
Ce 3 octobre, La Colline aux livres réagit à une communication du maire : ce dernier annonce que la dernière partie des travaux nécessitera un blocage durant une trentaine de jours des accès. Avec les camions qui stationnent, les tranchées refaites, « on ne passe même pas avec une poussette », précise Baptiste Gros à ActuaLitté.
Avec son épouse, cogérante, ils décident d’une publication sur Facebook : « Nous savons les difficultés pour venir nous voir depuis plus d’un an et demi. Vous n’imaginez pas à quel point cette période est difficile moralement et financièrement. Sans aucune aide, c’est le prix de notre indépendance. Alors la librairie est tout de même ouverte ! Là, c’est le prix de notre engagement. »
Un message qui déclencha un enthousiasme manifeste, avec des centaines de réactions, et près de 700.000 consultations du message, a constaté ActuaLitté. Les cogérants décident de doubler leur message avec un texte de remerciement, qu’ils illustrent avec une photo les mettant tous deux en scène.
Mais cette fois, la municipalité réagit : alors que les deux libraires s’activent sur leur stand à Gradignan, dans le cadre du festival Lire en Poche, trois agents de la police municipale se présentent à la librairie, armés et équipés de leur gilet pare-balles, ce 6 octobre vers 15 h. Ils sont accueillis par une jeune femme de 20 ans, apprentie, et complètement perdue. À ses côtés, l’autre libraire, salariée de 25 ans, intervient : les policiers sont-ils venus pour des emplettes ? Du tout.
« Ils ont montré une page où avait été imprimée notre dernière publication et leur expliquent que le bureau du maire a demandé la suppression de cette photo », poursuit Baptiste Gros. Motif ? « Incitation à la dégradation de biens publics », soupire le libraire. « Mais leur propos n’était pas clair, évoquant l’interdiction d’accès au chantier et d’autres choses encore. »
Pas de chance : la photo a été prise avec l'accord des ouvriers du chantier, qui cohabitent avec les libraires et les commerçants depuis plus d’un an et demi. Et qu’ils ont réalisée avec le sourire. En outre, l’élévateur n’a pas été blessé durant la photo et surtout, il n’appartient pas à la mairie, mais à l’une des entreprises responsables des travaux. « La demande de suppression du post est impérieuse et les agents de police nous renvoient à la chargée du commerce à la mairie », reprend Baptiste Gros. Laquelle explique que la première publication relevait de la déclaration de guerre…
Mieux : on évoque des vols sur le chantier et menace les libraires d’engager leur responsabilité si des dégradations ultérieures survenaient. « J’ai eu un message de Fabien Ruet, futur candidat à la mairie et membre de l’opposition PS : pour lui, il s’agit d’un abus de pouvoir à ne pas laisser passer. Un juriste m’a confirmé le côté ubuesque de la situation. »
Les deux jeunes libraires sortent de cette intervention choquées, autant que les clients présents dans les lieux. « Évidemment, on s’interroge sur les représailles futures : quand on en vient à ce que des policiers passent en librairie, qu’en sera-t-il des différents acteurs publics avec lesquels nous travaillons », interroge le directeur. Car un tel événement provoquera sans peine le bien connu effet Streisand : dès qu’on tente de censurer, et que la censure est rendue publique, le message est décuplé.
Recevoir Edwy Pleynel choquerait-il une mairie de droite ? La venue ce 10 octobre de Monique Pinçon-Charlot, sociologue française, dérangera-t-elle ? D’autant que la librairie a quelques distinctions à son actif : grand prix Livres Hebdo en 2020, bourse de la fondation Lagardère en 2019… Et pour compléter le tableau, Baptiste Gros siège au conseil d’administration du Syndicat de la librairie française et intervient comme formateur à l’INFL, institut de formation des libraires.
« Après avoir été responsable de la licence pro, je m’occupe de la formation d’une quinzaine de personnes chaque mois, qui souhaitent reprendre une librairie. » Sa compagne avait elle fondé sa première librairie à l’âge de 25 ans, et tous deux cumulent plus de 25 années d’expérience. « Alors que l'on parle de plus en plus de l’importance des commerces de proximité dans les centres-ville, on ne comprend pas la réaction du maire. »
Qui aurait assurément eu plus à gagner en se déplaçant en personne, pour tenter une conciliation, plutôt que d’expédier les forces de l’ordre.
La police et la librairie, on l’a vu dernièrement à Nice, ne se rencontrent que rarement pour des échanges de politesse. En novembre 2022, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin avait fait un déplacement qu’attendait de pied ferme la librairie Les Parleuses. Des messages attendaient le locataire de Beauvau, particulièrement explicites… au point que les forces de l’ordre étaient intervenues en bâchant la vitrine : cachez-moi ces pancartes que le ministre ne saurait voir.
Rappelons que ce 26 juin, la justice saisie de l’affaire avait sanctionné et condamné l’État français, estimant que l’action des policiers relevait d’« une décision illégale portant atteinte à la liberté d’expression ». Le tribunal administratif de Nice reconnaissait coupable d’une intervention motivée en « l’absence de toute menace à l’ordre public ».
« Un acte 2 aura lieu », précisait Me Questiaux, « avec la décision du tribunal administratif dans le cadre du recours au fond, lequel caractérisera la nature de la décision illégale, notamment la question du détournement de pouvoir. Cette audience nous permettra enfin de savoir si l’ordre émanait du ministre de l’Intérieur ou du préfet. » Une étape qui nécessitera un laps de temps bien plus long que la première.
À LIRE - La vilaine histoire de Nice, de la librairie et de Darmanin
Baptiste Gros le souligne : l’épisode niçois n’a rien de comparable avec ce que ses salariées ont enduré. « Cependant, la police municipale qui débarque, cela correspond à une dérive découlant d’enjeux politiques préoccupants. » La photo problématique a été retirée. La mairie de Bergerac étant fermée, nous les contacterons lundi pour obtenir leur réaction.
La mairie de Bergerac a diffusé un communiqué intégralement reproduit ci-dessous.
Suite à une série de publications sur les réseaux sociaux, concernant un événement relaté par une librairie indépendante du centre-ville de Bergerac, et au regard d’une version unilatérale des faits, la Ville de Bergerac tient à apporter son propre éclairage.
Les entreprises travaillant sur et autour du chantier de la Halle nous ont fait part, à plusieurs reprises et depuis plusieurs semaines, d’incivilités (panneaux retirés, barrières de protection enlevées, public non autorisé sur le site…) et de faits délictuels (dégradations, vols de matériaux et d’outillage) qui engendrent des difficultés importantes quant à son bon déroulement et enfreignent par la même occasion toutes les règles de sécurité.
C’est à ce titre, qu’en effet 3 policiers municipaux se sont présentés le 6 octobre dans cette librairie, dans le cadre de leur tournée, pour rappeler aux gérants (absents le jour de la visite), que la publication dans laquelle ils se sont mis en scène, agrippés à un engin de chantier, contrevenait à toute règle de sécurité, comme d’ailleurs pénétrer dans une zone de chantier interdite au public.
Un très bon accueil leur a été réservé par les salariés présents. S’en est suivi un échange cordial, pédagogique et constructif.
Il est important de préciser que cette démarche a été à l’initiative des techniciens de la Ville, dans le cadre de leurs missions de prévention, sans demande spécifique des élus.
La force publique n’a pas le pouvoir de faire retirer une publication, néanmoins il a été indiqué aux personnes ayant échangé avec la Police Municipale que toute communication sur les réseaux sociaux peut engendrer une incidence en cascade sur les faits et les personnes exposées.
Les travaux de la Halle arrivant à leur terme dans quelques semaines, il serait regrettable bien évidemment qu’un incident malheureux ne vienne retarder la fin de ce projet et la réinstallation tant attendue des commerçants.
Nous rappelons que ce projet d’un montant global de 4,2 millions d’euros, retenu dans le cadre du programme « Action cœur de ville », va tendre à donner un nouveau visage à ce quartier historique.
Crédits photo : beaglou prod, CC BY NC ND
60 Commentaires
Founaud monique
07/10/2023 à 21:31
Inimaginable a cette époque ...on les empêche de travailler et ils doivent se taire.... pour une fois que quelqu un dit ce qui ne va pas avec humour ☹️☹️🥴🤨 et sans haine....ou va t on ???
Ou sont nos libertés de penser ' de travailler '' de dire ce qui ne va pas....
Total soutien aux libraires
Nigèle
08/10/2023 à 00:04
J'ai pu me rendre à la librairie sans problème, en me garant juste derrière celle-ci.
J'attends les commentaires "ou pas" , lorsque tout les travaux seront fini et que nous aurons une très jolie halle, une jolie place végétalisée, une université connectée.. Lorsqu'il n'y aura plus de négatif à dire autour de ces travaux. Est-ce que les gens vont également s'exclamer sur leur centre historique, qui amènera des touristes en 2024 dans notre beau centre ville historique !!??
Dialectique
08/10/2023 à 23:08
Cela ne me semble pas justifier l'envoi de policiers municipaux dans une librairie sous prétexte qu'un message sur un réseau social, en l'occurrence plutôt modéré, a déplu au Maire... dont apparement les travaux traînent en longueur.
GILLES
09/10/2023 à 08:31
Vous ne pensez pas qu'au bout d'un an et demi les commerçants puissent être excédés par des travaux à rallonge qui pénalisent leur chiffre d'affaires ?
De plus, envoyer la police dans ces conditions semble excessif et malvenu de la part de cette municipalité qui préfère la guerre avec les commerçants plutôt que d'apaiser les tensions.
Toinou
08/10/2023 à 09:54
Tout à fait d'accord avec vous.
On se plaint souvent (et pas toujours à tort) que les réseaux sociaux sont un lieu où l'expression est fréquemment outrée et pas toujours en accord avec les normes de la loi ou de la simple bienséance. Ici, les choses s'inversent : les réseaux sociaux fonctionnent de manière civile et c'est le monde réel (et l'État qui plus est) qui fait n'importe quoi.
D'un point de vue bassement juridique, je ne pose la question : quelle est la définition de l'abus de pouvoir ?
Rostand
09/10/2023 à 11:14
ce brave maire : Tyranneau de Bergerac
la presse littéraire belge est solidaire du couple Gros
JEAN-LUC COMARD
08/10/2023 à 15:42
Avec Prioleaud " le Maire" on ne pense pas, on ne parle pas, on ne questionne pas,!
On subit le dicdate du "maître " des lieux...
Circulez rien à voir rien à entendre, rien à dire! Et attention à ne pas vous enliser
Daniel Garrigue
07/10/2023 à 23:01
La municipalité de Bergerac est en plein dérapage.
J'ai honte d'avoir soutenu la candidature de Jonathan Prioleaud.
Daniel Garrigue
Ancien maire de Bergerac
Plume d’Aquitaine
02/11/2023 à 05:38
Tyrano de Bergerac le nouveau maire😂🤣🥲ça lui restera
Et bravo à l’ancien maire de le désavouer
Avisse
07/10/2023 à 23:56
Soutien total: " on ne mendie pas un juste droit, on se bat pour lui"
Chateau
08/10/2023 à 05:45
Je pense que ces 2 personnes et d'autres commerçants ainsi que les clients et clientes en ont plus qu'assez de voir cet état de fait. Une patience est mise à l'épreuve lorsque les difficultés financières se greffent en cette période où cette mairie fait usage de la FORCE pour faire ce qu'elle veut avec l'ARGENT DU CONTRIBUABLE.... JE PENSE QUE LA MAIRIE DEVRAIT AVOIR PLUS D'ENERGIE A AIDER LES PERSONNES A EVOLUER DANS LE MONDE DU TRAVAIL PLUTÔT QUE DE DEPENSER LES FONDS PUBLICS À TORT ET À TRAVERS VU TOUS CES TRAVAUX QUI N'ÉTAIENT PAS JUSTIFIÉS.
TENEZ BON CHERS COMMERCANTS... NE VOUS LAISSEZ PAS FAIRE DANS CET ETAT FASCISTE....🤯
Barriquand, Marilou
08/10/2023 à 06:51
...hah...fight for your right!...I'm with you!...👊...
Chris86
08/10/2023 à 07:46
Fahrenheit 2023 !
On marche sur la tête ! 👿
Vive la démocratie...de droite ! 🤮
martserge24
08/10/2023 à 08:10
dire qu'on fait perdre du temps a la police ..je pense qu'ils auraient prefere s'occuper de la vrai delinquance ..bergerac est une petite ville et le maire aurait pu se deplacer ..partout on nous parle de mediateur et c'est aussi le role d'un maire ..
Avisse Monique
08/10/2023 à 08:42
Stupetaite de cette intervention initiée par le maire. J'apporte mon soutien total aux libraires de la Colline qui doivent supporter tous les inconvénients des travaux. Dans quel pays sommes-nous arrivés pour assister à une telle mesure d 'intimidation
DELMAS Philippe
08/10/2023 à 09:00
Scandaleux ! Incompréhensible ! A quelle époque tragique cette irruption de la police dans une librairie fait allusion ? Pour qui se prennent certains élus de cette ville ? Quelle honte de constater ces inadmissibles débordements ! Plus jamais ça !!!
R.
08/10/2023 à 09:34
La vraie cancel culture, c'est ça
Dialectique
08/10/2023 à 10:50
Tout cela n'a rien d'ubuesque. Cela rappelle les heures sombres de la montée du fascisme et nous ramène un siècle en arrière. Que fait la Ligue des Droits de l'Homme? L'abus de pouvoir est manifeste. Attaquez en justice!
Merville Martine
08/10/2023 à 11:53
Abus de pouvoir ! Liberté où es-tu ? Si on laisse faire, tout doucement la dérive est là !
Je suis de tout coeur avec ces libraires et leur librairie que j'aime beaucoup.
Aurelien Terrassier
08/10/2023 à 12:54
Cette arrestation est indécente! Le maire LR mène une politique autoritaire vis-à-vis du couple libraire. Heureusement qu'ils sont soutenu par un opposant PS et un juriste. Bon courage à eux.
Aradigme
09/10/2023 à 14:11
Bonjour Aurélien Terrassier
Relisez le texte. Il n'y a pas eu d'arrestation. Juste une discussion entre les policiers municipaux et les salariés de la librairie.
Salutations
Aradigme.
GILLES
09/10/2023 à 15:58
Le maire n'a t'il pas assez de courage pour aller voir lui-même les commerçants et s'expliquer ?
N'est-ce pas son rôle ?
Est-ce une solution d'envoyer la police pour les "convaincre" de retirer un message plutôt modéré ?
Où alors il n'a peut-être pas d'arguments crédibles à leur opposer...
Aradigme
13/10/2023 à 11:00
Bonjour GILLES,
Je ne connais pas dans le détail les tenants et aboutissants de l'histoire, sauf ce qui est rapporté dans l'article, lequel me semble assez militant et donc orienté. Je ne connais pas non plus le degré de courage du maire. Celui-ci pouvait simplement se trouver occupé par d'autres obligations.
Cela dit, je peux imaginer bien des scenarios moins dramatiques que celui publié dans Actualitté. La responsabilité d'un accident survenu sur un chantier municipal incombera au maire. Celui-ci peut donc se trouver légitimement inquiet quand il voit que des personnes se sont rendues sur un chantier interdit au public, ce qui constitue une infraction. Et quand il y a infraction, l'envoi de la police municipale pour discuter avec le contrevenant me parait licite. Une photo postée sur Facebook pourrait inciter des enfants à suivre l'exemple des adultes. Ils pourraient se promener sur le chantier et s'y blesser. Une presse indignée demanderait alors au maire pourquoi il n'avait rien fait...
Bien d'autres interprétations des faits sont évidemment possibles. Cela dit, faire passer une discussion entre trois policier municipaux et deux libraires pour une atteinte aux libertés fondamentales me parait un peu excessif...
Salutations
Aradigme
Larry Beard
08/10/2023 à 13:29
Pas étonnant de la part de ce maire.
Vivement qu'il se fasse jeter de la mairie et qu'on ne le voit plus.
Mathias Poujol
08/10/2023 à 17:32
Tout cela pour ça !
Pollo Sylvain
08/10/2023 à 18:08
C'est à priori un abus de pouvoir.
Les politiciens et politiciennes de notre époque ont la fâcheuses tendance à se prendre pour des petits seigneurs.
Ils usent et abusent de leurs situations d'élus,es, pour essayer de faire taire toutes contestations ou oppositions.
Presque 250 ans après la révolution ces nantis restent persuadés que le crime de lese majesté est encore de rigueur pour amener les gueux devant les tribunaux.
Michel
08/10/2023 à 18:17
Honte à la mairie de Bergerac.
Des irresponsables et incompétents quelque soit le domaine.
Roubenne Paul
08/10/2023 à 20:10
Ce ce que je pense c'est que le maire de Bergerac n'est pas à la hauteur pour mener une ville pareille c'est un abruti de première et qui ne respecte pas les gens qui veulent travailler alors qui les indemnise et alors là on pourra voir si c'est vraiment un bon maire mais les mecs qui a eu avant lui étaient autre chose que ce qu'il est lui voilà c'est tout ce que je pourrais vous dire en tant que Bergeracois
Edmond
08/10/2023 à 20:53
Abus de pouvoir imaginez ce maire au sommet de l'état ,!a vomir
rez
09/10/2023 à 14:48
Oui je l'imagine bien vu qu'on l'a déjà en tant que ministre de l'intérieur...
Martine Lacour
08/10/2023 à 22:45
Soutien total à Caroline et Baptiste libraires de la Colline.
Face à cette dérive autoritaire injustifiée venant s’ajouter à des travaux de longue durée qui les pénalisent financièrement, plus que jamais, continuons à venir acheter des livres et à participer à toutes les rencontres programmées .
La culture est un bien essentiel à défendre collectivement !