L’affaire Rowling prend des proportions inquiétantes : après la fronde des personnels de Hachette UK, voici que des auteurs de l’agence littéraire décident de quitter le navire. Plusieurs auteurs ont claqué la porte de Blair Partnership, suite aux propos de la romancière sur les personnes transgenres. Et maintenant, les politiques se servent de ses propos comme arguments législatifs.
Le 24/06/2020 à 12:43 par Nicolas Gary
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24/06/2020 à 12:43
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Tout a débuté en ce mois de juin : Rowling prend la parole sur Twitter, avec des propos jugés « transphobes » par les internautes. Son idée : affirmer que l'on appelle “femmes” ces personnes qui ont des menstruations. Et soudainement, la toile, comme on s’y attend, s’est enfemmée.
‘People who menstruate.’ I’m sure there used to be a word for those people. Someone help me out. Wumben? Wimpund? Woomud?
Opinion: Creating a more equal post-COVID-19 world for people who menstruate https://t.co/cVpZxG7gaA
— J.K. Rowling (@jk_rowling) June 6, 2020
Comme l’écrit la journaliste et écrivaine Nassira Belloula : « Mais que lui reproche-t-on ? D’avoir déclaré que les femmes sont celles qui ont des menstrues. Et alors, les règles ne sont-elles pas un élément lié à la biologie des femmes ? L’évoquer devient-il criminel ? Doit-on avoir peur dorénavant de parler de nos ovaires et de notre utérus ? Doit-on accepter d’être dépouillées de notre substance originelle, car des hommes transformés en femmes — c’est leur droit, le problème n’est pas là — s’imaginent offensés par notre nature ? » L'enjeu social et culturel est plus large.
Le premier point, pour prendre un peu de hauteur, est de rappeler que JK n’a jamais affirmé qu’un homme, devenu femme, ne pouvait pas être une femme. Elle a simplement souligné que les règles étaient le propre d’une femme en tant qu’être biologique. Une idée, en apparence raisonnable, qui se révèle en fin de compte maladroite et source de confusion.
Pire : des salariés du groupe Hachette UK ont menacé, en soutien aux trans qui n’en demandaient peut-être pas tant, de ne plus travailler sur son nouveau livre, The Ickabog. L’éditeur s’est retrouvé très embarrassé : d’un côté, la meilleure vendeuse de livres de tous les temps, de l’autre, des salariés qui prennent position… au milieu, des remarques qui interrogent.
Bien entendu, d’autres n’ont pas manqué le coche, accusant Rowling de surfer sur sa notoriété pour espérer jouir d’une impunité totale, quand elle tient des propos transphobes.
L'intervention de Daniel Radcliffe même, le monsieur Potter au cinéma, tentait pourtant d'apaiser les tensions : « Les femmes transgenres sont des femmes. Toute déclaration contraire efface l’identité et la dignité des personnes transgenres et va à l’encontre de tous les conseils donnés par des associations professionnelles de la santé qui ont beaucoup plus d’expertise sur ce sujet que Jo ou moi. » En vain.
Dans ce contexte, Fox Fisher, Drew Davies et Ugla Stefanía Kristjönudóttir Jónsdóttir signent une déclaration pour dénoncer le comportement de leur agence littéraire. Un quatrième auteur, qui a préféré rester anonyme, s'est joint à eux. Tous quatre lui demandait la publication d'un message pour « réaffirmer son attachement aux droits des transgenres et à l’égalité ». En l’absence de réaction de Blair Partnership, le silence vaudrait approbation... de l'interprétation des intentions prêtées à Rowling. On finit par marcher sur la tête.
Les écrivains dégainent alors leur propre communiqué, par lequel ils affirment ne plus pouvoir être représentés par l’agence : « La liberté d’expression ne peut être respectée que si les inégalités structurelles qui entravent l’égalité des chances pour les groupes sous-représentés sont remises en question et modifiées. »
Acculé, indique le Guardian, Blair Partnership a diffusé sa réponse, assurant qu’il ne transigerait pas sur la liberté de ses auteurs à exprimer pensées et convictions – toujours sur la base de propos dénaturés. De la marche, on bascule vers la course de haies sur la tête…
Parmi les auteurs, plusieurs points appellent des éclaircissements : Drew Davies se revendique par exemple comme gay. Il indique savoir « ce que c’est de figurer dans une minorité, et je sais aussi ce que c’est que d’appartenir à une industrie où vous devez être conscient de votre personnalité publique ». Choix qui pourrait affecter les ventes, insiste-t-il.
Jónsdóttir, de son côté, se définit comme trans non binaire, et surtout activiste dans son domaine. Elle compte parmi les porte-paroles des droits des transidentitaire en Islande et par-delà les frontières depuis plus d’une décennie. Elle-même se sent trahie par le comportement de l’agence, et déplore « une question de valeurs ».
Pour les quatre, le sujet plonge dans la lutte pour la reconnaissance et le droit à exister tel qu'on se veut. Sauf qu'à prendre une position clivante, on en oublie souvent d'exposer une vision plus globale, permettant d'éclairer un public qui méconnaît ces sujets.
Le premier des nœuds gordiens réside dans le silence de Blair Partnership — qui découle de sa création. L’agence fut fondée en 2011, avec Rowling comme première cliente, quand elle quitta son agent historique, Christopher Little, de Christopher Little Literary Agency. Et Neil Blair, qui avait emboîté le pas, fondait alors sa propre structure, pour accompagner la maman d’Harry Potter.
L’agence compte désormais 80 auteurs, avec des figures et personnalités publiques majeures. Son refus tacite est de diffuser un communiqué de soutien aux personnes trans, ce qui n’aurait certainement pas fait de mal. Parce que Rowling n’a jamais attaqué la communauté trans frontalement : tous les procès en sorcellerie qu’on a pu lui tenir découlent d’extrapolations qui devraient faire glousser. Les propos de Rowling en disent en réalité long sur notre société, dont elle témoigne, probablement malgré elle.
Les auteurs démissionnaires, emboîtant le pas à la vox populi (vox dei…), en commettent une plus flagrante : s'acharner sur un principe physiologique, monté en épingle. Les témoignages de trans ne manquent d’ailleurs pas à ce sujet : ne pas avoir ses règles est quelque chose qui manque, comme le rapportait Vice :
« J’ai dû faire le deuil de plusieurs expériences de femme que je ne vivrai jamais. Les menstruations en font partie », raconte Marianne Cloutier. Cette fonctionnaire de 56 ans a fait son changement de sexe il y a environ quatre ans, mais, comme femme trans, elle n’a pas d’utérus ni d’ovaires. Il est donc impossible pour elle d’avoir des menstruations, une expérience pourtant importante à ses yeux. « Je désire vivre autant les bons que les mauvais côtés de la féminité », dit-elle.
Or, par assimilation malheureuse, la vox populi rapproche “trans” et “opération chirurgicale”. Et pour cause : notre image du transidentitaire est faussée par une détermination stricte. Probablement trop – la faute à quelques carcans sociologiques qui ont la peau dure.
À ce titre, le récit de Cass Bliss, en septembre 2018, offre quelques nuances. Se présentant comme « trans non binaire », Cass évoque le désagrément que provoquent ses règles, chaque mois. Une biologie de femme, un esprit « de garçon manqué », mais elle revendique de n’être « ni l’un ni l’autre et ça me va. Mon corps idéal, c’est celui qui renverse l’idée du genre et brouille cette fausse ligne qui existe entre homme et femme. Je suis heureux de vivre entre les deux ».
En l’état actuel de la science, aucun traitement hormonal ni acte médical ne parvient à créer un utérus, des ovaires, et donc un cycle de menstruations. En février 2018, on apprenait — et l’évolution était marquante — qu’un transgenre était parvenu à allaiter son enfant, durant six semaines. Exploit louable, qui rapproche de toute évidence la personne de ce que peut être l’expérience “femme”, en tant qu'être biologique.
Ainsi, des serviettes, des tampons hygiéniques ou des coupes menstruelles ne serviront pas à un homme devenu femme par intervention chirurgicale. La vaginoplastie a ses limites, même si en matière de chirurgie de réattribution — ou réassignation — sexuelle, les avancées sont constantes. Elle permet de reconstituer un vagin, un clitoris (tout de même !) et des lèvres. Mais pour le reste, il faudra attendre de nouvelles méthodes. Sachant qu'à l'avenir, il se trouvera alors des opposants pour refuser ce changement, pour lequel il faudra se battre avant d’en faire un droit.
Sauf que, d'ores et déjà, “transgenre” ne se limite pas à celle seule acception : il existe une diversité de situations spécifiques — en voici un témoignage passionnant parmi d'autres, pour approfondir intelligemment le sujet.
En somme, on peut reprocher à Rowling de n’avoir pas évoqué tous les transidentitaires, de n’avoir peut-être pas appréhendé suffisamment l’ensemble des êtres. On lui reprochera même ce glissement de sens qui assimile trans à opération — et donc de passer sous silence la diversité existante. Toutefois, ces informations sont relativement nouvelles : elles nécessiteront quelques années pour être intégrées et ingérées par la société. Rowling, c'est un peu nous tous...
Contactée par ActuaLitté, Delphine Ravisé-Giard, Présidente de l’Association Nationale Transgenre, l’explique sans peine. « Nous vivons dans un monde hétéropatriarcal, où une personne transgenre ne parvient pas à trouver sa place. Simplement parce que les modèles établis depuis toujours s’accommodent mal de la diversité des genres. »
Selon elle, les propos de Rowling « sont transphobes, mais plus globalement, sexistes : une femme ménopausée, qui n’a donc plus de règles, ne serait plus une femme ? En fait, son raisonnement est fondamentalement idiot. Une maladresse totalement ridicule et qui découle, hélas, du mythe de l’hétérosexualité posé comme norme et sur lequel la société s’est développée. »
En somme, Rowling est le reflet d’une société véhiculant un discours transphobe, au sein d'une structure sociale qui « classe les personnes par réflexe patriarcal. Comment une personne qui ne se reconnaît dans l’adéquation supposée — ce genre attribué à la naissance du fait de ses organes génitaux — y trouverait sa place » ?
Ce qui permet, pour revenir aux propos de Rowling, de répéter qu’une femme n’est définie que par ses seules règles — une victime d’anorexie, dont le cycle est détruit, n'en serait plus une ? Le raisonnement, s'il était tenu, serait défaillant. En revanche, quand la romancière souligne qu’avoir ses règles est, à ce jour et en attendant des progrès dans la chirurgie, le propre de la femme entité biologique, pointe tout le progrès cuturel autant qu'intellectuel qu'il reste à parcourir.
« Même la plus ouverte de toutes les sociétés occidentales qui soit reste sexiste, et transphobe, c’est une perpétuation ancestrale des canons — que l’on peut ramener à des choses simples, comme la relation dominant/dominé », reprend Delphine Ravisé-Giard. « En termes anthropologiques, les femmes prépubères ou ménopausées ont longtemps été vues comme inutiles : elles ne servaient pas ou plus la transmission patrimoniale, parce qu’incapables d’assurer l’acte de procréation pour ce faire. »
Sauter à la gorge de Rowling n’aide cependant en rien à mieux faire comprendre ni faire évoluer les mentalités. Oui, il existe un principe biologique par lequel l'appareil génital féminin des mammifères est conçu pour avoir un cycle d'ovulation. Le point est irréfutable. Mais le genre n'est pas biologique. Ce qui l’est tout autant, c’est que l’être humain peut « sortir des principes hétéropatriarcaux, pour affirmer autre chose. Cela passe par un changement au niveau des États, qui n’ont rien mis en place de pérenne ni efficace pour lutter contre la transphobie et l’inclusion de la diversité des genres », conclut Delphine Ravisé-Giard.
Le besoin de lois, claires et précises, pour endiguer une transphobie systémique ? On retrouve bien là l’enjeu commun qu’évoquait Rowling :
I respect every trans person’s right to live any way that feels authentic and comfortable to them. I’d march with you if you were discriminated against on the basis of being trans. At the same time, my life has been shaped by being female. I do not believe it’s hateful to say so.
— J.K. Rowling (@jk_rowling) June 6, 2020
Les choses sont dites avec maladresse, mais Rowling l’indique bien : c’est une question de respect, pour les uns comme pour les autres, au sein d’une société patriarcale oppressante. Tout le problème vient de la notoriété de la romancière, qui ne peut se permettre des expressions trop hâtives. Pour preuve, un sénateur républicain, James Lankford, s’est emparé de ses propos pour justifier le refus du droit de vote aux LGBTQ+. Et ainsi parvenir à limiter les mesures anti-discrimination en cours de discussions aux États-Unis.
La réalité de ces échanges se nuance ainsi, mais les principes se rejoignent : autant que pour les femmes, les droits des transidentitaires ont besoin d'être consolidés, et respectés.
crédit photo : Karolina Grabowska CC 0
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Riton
25/06/2020 à 22:16
Vous avez tous des grands problèmes... Les femmes ont des règles, oh la la, quelle nouvelle, en quoi c'est patriarcal... Et bien vous savez quoi ? Je déclare maintenant que la moindre allusion faite au fait de respirer sera désormais une injure, car oui, il y a des personnes qui ne peuvent respirer sans aide dans la vie, et je considère comme de l’oppression de les ignorer par vos propos respirophobes.
Sans rire, vous ne pouvez pas juste arrêter de sauter sur le moindre petit mot, et adopter enfin la chose que vous promouvez mais qui vous fait défaut : la tolérance ? Quoi qu'à ce niveau là, on requérerait plus de l'intelligence.
Allez, bonne oppression à tous !
Lavande
27/06/2020 à 12:27
Je constate que beaucoup de personnes ici n'ont pas compris que la liberté d'expression ne donnait pas le droit d'envoyer des menaces de mort, de viol, de fuiter des informations personnelles des femmes avec qui ils ne sont pas d'accord, ou encore d'envoyer des images gores ou sexuels dans le but de traumatiser ces femmes. Défendre les attaques dégoûtantes dont les féministes sont victimes sous prétexte que "les trans n'ont pas à s'expliquer" et que "elle l'a bien cherché" rappelle une rhétorique masculiniste évidente que je n'ai pas besoin de nommer.
Actualitté n'est pas "courageux" pour soutenir une idéologie majoritaire. Contrairement à JKR, ils n'ont reçu, comme on peut le constater en commentaire, aucun appel au meurtre, au viol, ou autres joyeusetés auxquelles nous, féministes, sommes sujettes quand nous mentionnons qu'être femme n'est pas, et n'a jamais été, un sentiment. Et comme vous le dites vous-mêmes, tous les médias qui se proclament vaguement progressistes défendent cette idéologie en jetant les femmes sous le bus pour avoir des bons points. Donc vraiment, je suis perplexe devant l'aspect "courage" de cet article.
De nombreuses féministes, y compris en France, soulèvent les problèmes engendrés par l'idéologie trans : Marie Jo Bonnet par exemple, membre du MLF, créatrice des Gouines Rouges, l'activiste lesbienne la plus majeure de France. Marguerite Stern, créatrice du mouvement des colleuses, depuis dépossédée de son mouvement et menacée de mort par des personnes qui diffusent son adresse.
L'inverse n'est pas vrai, et aucun activiste trans ne reçoit, de notre part, de menaces et d'encouragement à sucer notre b*te pour les remettre dans le droit chemin (sans doute parce que, en tant que femmes, on en a pas...)
Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que beaucoup de femmes n'osent pas prendre la parole. Les femmes, notamment lesbiennes, déjà marginalisées dans nos sociétés, n'ont pas particulièrement envie d'être encore plus en danger.
Et d'être calomniées. J'en prends pour exemple le mensonge très répandu de Lyin sur la soit disant origine du pseudo de JKR qui montre bien que cette personne ne prend pas la peine de se renseigner sur ce qu'on lui dit. Sans quoi cette personne connaîtrait la vraie origine du pseudo (Kennedy, et son pseudo d'enfance) et réaliserait qu'un grand nombre de Robert Galbraith ont existé dans le monde, un paquet ayant une page wikipedia permettant de clamer que JKR s'est inspirée d'eux. Mais bon, le mouvement trans n'encourage pas à poser des questions ou à réfléchir, donc ce n'est pas étonnant. Je suis sûre que Lyin est également persuadée que deux trans ont lancé Stonewall, et n'a jamais entendu parler de Stormé.
J'encourage les médias à écouter les inquiétudes des femmes, notamment lesbiennes. A défaut de nous donner raison (on comprend bien le risque, on a peur aussi), vous pourriez au moins laisser la parole aux concernées au lieu de prendre un ton patriarcal bienveillant pour expliquer qu'on a rien compris sans même prendre la peine de se renseigner sur ce qu'on dit. Et sans compatir le moins du monde aux attaques sexistes qu'on subit.
Sally
28/06/2020 à 11:22
A nouveau, Lavande ne représente qu'une branche ultra minoritaire du féminisme français. L'immense majorité du mouvement féministe français soutient les femmes trans, et refuse le clivage femmes trans vs femmes cis; l'immense majorité du féminisme français a signé cette tribune https://toutesdesfemmes.fr/tribune/https://toutesdesfemmes.fr/signataires/
Notamment les co-présidentes de l'European Lesbian Conference, le collectif Gouines contre Nature, Gouinement Lundi l'émission de radio sur Fréquence Paris Plurielle, Les Bavardes collectif lesbien et féministe d'Amiens, etc. alors que Lavande ose utiliser et instrumentaliser les lesbiennes, ce qui est pour le moins honteux.
Comme il est honteux de se prétendre alliée des lesbiennes en se plaçant sous le patronage de Marie-Jo Bonnet, qui hostile au mariage pour touTEs (donc concrètement contre l'obtention de droits pour les couples lesbiens), contre l'ouverture de la PMA aux couples de femmes (donc concrètement contre l'obtention de droits pour les couples lesbiens). Les menaces contre les lesbiennes aujourd'hui c'est ça ! Pas les femmes trans !
JMB
27/06/2020 à 18:02
Une minorité d'excitées n'a pas a imposer sa vision à la majorité.
Eltrab
24/07/2022 à 19:27
Et pourtant...les transgenres sont les chancres de la construction genré. Le féminisme et la plupart des mouvements s'adonne à essayer de dégenrer les identités. Non les femmes n'aiment pas forcément le rose. Oui elles peuvent jouer au foot. C'est bien ce combat qui est important
Pourtant, un nombre non négligeable d'individus se disent que pour faire certaines choses, il faut ressembler physiquement à. Y a pas plus rétrograde comme position. Et leur appropriation de la condition féminine remplit tout les clichés qu'on peut attendre du patriarcat.
J'ai aucun soucis avec le transformisme. Chacun transforme son corps comme il veut. Et en soit , j'ai pas de soucis à ce qu'on se fasse poser une crête sur la tête ou qu'on essaie de ressembler à une Femme. Mais dire que l'en devient une en faisant cette transformation, c'est comme affirmer qu'on devient Coréen en se faisant brider les yeux.
Je rappelle juste que la communauté trans est la première à s'insurger contre le trans-racialisme en parlant d'appropriation culturelle. Et bien c'est ça !
Bibi
07/02/2024 à 00:13
Bonjour la bande d'obsédés sexuels et vous pouvez le mettre au féminin aussi, avec des petits points et cie...
Toutes vos ridicules polémiques vous occupent à plein temps, je vois... Temps passé et perdu à vous focaliser sur votre "genre", avec du poil autour ! Quelle vaste foutaise !
On se définit par ses actes, avant tout, donc créer, écrire, peindre ou sculpter, serait bien plus "inspirant" - ou épanouissant et enrichissant - que se peindre les ongles et/ou se maquiller pour se sentir "femme" !
Et le coup des règles "menstrues", le vieux terme médiéval remis à la mode pour et par les obsédés du sexe qui se cherchent une identité, faute de pouvoir habiter celle que le hasard ou la providence leur a distribuée, que le casting soit bon ou mauvais ! Est-ce si important ? C'est comme les Noirs qui ne sont plus qu'une "couleur de peau", une défroque ! Les obsédés du genre ne sont plus qu'une défroque sexuelle, que rétrécissement de leur être !
JK Rowling a tort de répondre à ces bêtises et à jouer le jeu haineux de ces frustrés d'eux-mêmes, si vides.
Elle écrit, invente des mondes et de la beauté, et des personnages plus vrais que ces trans-trucs ridicules et hargneux, tellement étriqués et dénués de fantaisie et d'originalité !
R.
07/02/2024 à 12:21
Aller chercher un article vieux de 4 ans dans les tréfonds d'Actualitté pour écrire un long paragraphe sur les méchants trans "obsédés du genre" en défense d'une multi-millionnaire...
Il faut avoir beaucoup de temps libre devant soi, et une certaine obsession... après, à chacun ses priorités dans la vie...
NAUWELAERS
07/02/2024 à 16:09
R,
Vous êtes un ou une comique puisque vous répondez à ce commentaire sur un fil ancien !
Faites ce que je dis, pas ce que je fais...
La chasse aux sorcières sans raison dont Rowling a fait l'objet est une abjection.
Qu'elle soit riche n'y change rien du tout: hors sujet !
Si les trans veulent que l'on prenne leur cause au sérieux, qu'ils ou elles se comportent en êtres simplement humains décents.
Et condescendent à se servir des toilettes genrées existantes selon leur libre choix.
Sans se comporter comme de petits marquis arrogants estimant que tout leur est dû et que l'argent, qui manque cruellement pour tant de nécessités vitales, coule à flots pour satisfaire leurs caprices de petits esprits nombrilistes.
Jusqu'à percer des murs pour leur installer des toilettes spéciales, pour quatre ou cinq personnes dans une communauté (comme cette affaire ridicule qui existe en ce moment à l'Université libre de Bruxelles qui se fait attaquer par un ou une trans lésé(e) par l'absence de toilettes spéciales -vite, mes kleenex, quelle tragédie !
Je veux dire: une certaine bêtise humaine qui atteint des taux effrayants...
Changer de sexe ou de genre ne fait pas de vous un être supérieur.
Et rien à voir avec le patriarcat, c'est un fait neutre et avéré.
Tolérance: oui; mais comme le respect, cela n'existe que dans les deux sens.
Sinon c'est voué à l'échec, voilà.
Avis aux imbéciles de tous les genres: mes propos ne sont pas d'extrême droite.
CHRISTIAN NAUWELAERS