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Le ministère de la Culture, médiateur des auteurs, marionnette des éditeurs ?

La récente réunion avec le ministère de la Culture — censé intervenir en qualité de médiateur indépendant — aura fini en eau de boudin : séance levée, interlocuteurs contrariés, rencontre écourtée… Une fois encore, la rue de Valois démontre combien il est dangereux de courir plusieurs lièvres à la fois. 

Le 11/10/2023 à 14:18 par Nicolas Gary

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Publié le :

11/10/2023 à 14:18

Nicolas Gary

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ActuaLitté

Une quinzaine de minutes après que chacune et chacun a goûté au confort des fauteuils de Valois, la réunion consacrée à l’encadrement de l’avance s’achève. Florence Philbert, directrice générale de la DGMIC (Direction générale des Médias et des Industries culturelles) estime n’avoir pas d’alternative : plusieurs interlocuteurs, en leur nom personnel, ont quitté la salle Colette. Ajourné, sans autre forme de procès écrirait-on en singeant La Fontaine.

Deux poids, deux mesures : quand, en janvier 2022, la Charte quitta les négociations, la réunion se poursuivit tout de même. Reste que si les personnes partent, en leur nom, l’organisation qu’ils représentent est-elle toujours autour de la table ?

Raconter des salades à un avocat ?

« Suite à notre réunion, il faut malheureusement constater que l’organisation de notre dialogue social par madame la Ministre de la Culture révèle [...] des dysfonctionnements empêchant toute évolution », écrit Thomas Fouchault, Secrétaire général de la Ligue des auteurs professionnels. Cet imbroglio aura « fait perdre du temps à tous et éloigne les auteurs des progrès que leur situation de précarité croissante devrait nous conduire à adopter ensemble ».

ActuaLitté l’avait constaté : la rencontre n’avait pas commencé pour le mieux. En décidant d’être accompagnée d’un avocat, Me Denis Goulette, la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse avait manifestement contrarié le Syndicat national de l’édition.

À LIRE – La Fable de Valois, de l'avocat et de l'huissier...

Nicolas Georges, directeur adjoint à la DGMIC, avait d’ailleurs averti la veille au soir la Charte que la présence d’un avocat ne serait pas tolérée — une exigence du SNE, confortée par le cabinet de la ministre, avec injonction au DA de transmettre le message, sans étayer. 

La condition SNE qua non

L’objection venait du SNE, mais l’explication du fonctionnaire restait floue : tout au mieux servait-il de passe-plat pour servir l’opposition des éditeurs. De fait, durant la semaine ayant précédé ce rendez-vous, d’autres organisations d’auteurs avaient exprimé leur refus, ne voyant pas d’un bon œil l’apparition de Me Goulette. Certes, Nicolas Georges s’y opposait, fermement, mais l’information finit par remonter au cabinet : « C’est la ministre et son cabinet qui ont tranché », avancera-t-il. 

Mais quand on implique de la sorte Rima Abdul-Malak, impossible de mettre ces choses par écrit : la Charte attend toujours le mail promis, qui expliquait la décision. De quoi crisper la Charte, comprenant que des discussions d’alcôves entre Valois et le SNE avaient abouti à refuser la présence du conseil de la Charte. Dans un courrier à ses membres, la structure interroge : était-ce là, pour le SNE, une façon de vérifier « son ascendant sur les services ? [...] Si c’est le cas, réjouissons-nous que cet ascendant soit devenu si relatif et limité par les lois. Nous parions plutôt pour le prétexte.» 

Interrogé le vendredi 6 octobre, l'organisation patronale de l'édition nous expliquait sa position : « Ces discussions d’ordre interprofessionnelles sont d’ordre politique et réunissent les représentants des organisations concernées. Le fait que ces organisations d’auteurs viennent accompagnées de leurs conseils respectifs — en la personne d’avocats — en dénaturerait par conséquent l’esprit et la teneur. »

Pour autant, quand se présenteront les intervenants, le fonctionnaire agitera le drapeau blanc et se résignera à accepter ce convive. Courageux héraut, mais pas téméraire, le directeur général adjoint aura certainement mesuré les risques encourus à s’opposer à l’article 6 de la loi de 1991, accordant à toute personne le droit d’être assisté par un avocat devant les administrations publiques ?

Le Commissaire de justice, Me Denis Goulette (au centre), Sophie Dieuaide (Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse)
Me Denis Goulette (au centre), Samuel Loussouarn (à gauche) et Sophie Dieuaide (à droite), administrateurs de la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse

Un commissaire de justice (anciennement désigné comme « huissier ») qui constate l’infraction commise par le ministère, sur demande du SNE, a pu jouer : le DGA, pris en flagrant délit, aurait eu toutes les peines du monde à justifier l’interdiction. Sauf à avouer qu’il était en service commandé. Bien lui en prit, après tout : pourquoi devenir bouc émissaire et d’assumer l’indéfendable du point de vue du droit ?

La clémence d'Auguste... 

« Notre proposition est de cesser de perdre du temps et de réorganiser notre cadre de travail à la lumière de cette expérience collective », reprend dans un courrier Thomas Fouchault. Autrement dit : en finir avec une farce sans issue, où l’entité qui porte le rôle de médiateur n’a finalement ni l’indépendance ni les compétences pour l’assumer.

Élève un peu trop dissipé

De fait, en matière d’impartialité, le MCC a depuis longtemps fait état de positions douteuses : sans revenir à l’épisode de la numérisation des livres indisponibles, condamnée par la justice européenne (ah, tiens, si, revenons-y…), la transposition de la directive Droit d’auteur de 2019 démontrait aussi une certaine nonchalance. Au point que le Conseil d’État aura aussi condamné le ministère pour avoir omis un petit point : toute rémunération doit être proportionnelle ET appropriée.

La tentative de recourir à un cavalier législatif, pour la seconde fois par l'intermédiaire d'un sénateur de la majorité, démontre tout l'intérêt que la ministre porte à la cause des auteurs – incluant leur rémunération. 

Difficile d’être juge/médiateur et d’endosser une fonction active dans la formulation des lois — particulièrement dans le contexte de majorité que l’on connaît, où l’exécutif devient de fait législateur. Par ailleurs, que le MCC tente aussi ouvertement de faire droit aux demandes du SNE laisse planer quelques doutes quant à l’impartialité que les organisations d’auteur sont en droit d’attendre d’un médiateur.

Sauf à éclairer cette incurie par les propos de la précédente locataire, Roselyne Bachelot, en mai 2021 : « Quant au reste, régler les conflits qu’il y a entre les artistes-auteurs, je préférerais régler les conflits territoriaux en mer de Chine, ce serait plus simple pour moi. »

Algèbre et géométrie variable

De ces observations découle une réelle problématique : celle de l’efficacité que l’on prête à Valois. Si des règles de représentativité lors de ces rencontres ont été posées, où se trouvent-elles ? N’incombe-t-il pas au médiateur de les rappeler, voire de les graver dans le marbre afin de s’y référer en cas de litige ?

Thomas Fouchault souligne à ce titre que « des pratiques hasardeuses dans l’organisation des cycles de négociations » ont exclu des acteurs clés du processus. Le médiateur n’a-t-il pas pour mission de poser le cadre des échanges, sans porter préjudice aux parties représentées ?

Que la séance soit levée, en invoquant le fait que les conditions d’une discussion sereine ne sont pas réunies prête à sourire. Comment sont établis les quotas d’intervenants lors de ces réunions et sur quels critères ? Si le médiateur n’a pas fixé au préalable les règles du jeu, comment s'y référer pour raison garder sans laisser chacun libre de les modifier pour favoriser ses intérêts ?

Et ce, en se satisfaisant d'un hochement de tête, de ce qu’un pareil comportement implique de discrimination, jusqu'à ce qu'elle soit constatée par un officier public. De récurrents rappels à la loi semblent nécessaires à Valois, y compris des condamnations…

Nous attendons les réponses du ministère de la Culture, du Syndicat national de l'édition, ainsi que des précisions des autres organisations présentes lors de cette séquence.

Crédits photo : Rima Abdul-Malak - ActuaLitté, CC BY SA 2.0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

21 Commentaires

 

Jojo

11/10/2023 à 19:52

"Le ministère de la Culture, médiateur des auteurs, marionnette des éditeurs ?"

Clown de la culture.

Jojo

11/10/2023 à 21:23

Madame Abdul-Malak a débuté chez les clowns sans frontières. Alors, pourquoi pas continuer comme marionnette des éditeurs pour finir comme guignol de l'info.

Philomène Atout

11/10/2023 à 22:39

Chacun peut constater à quel point les politiques sont des autrices/auteurs (presque) comme les autres. Ils rêvent tous de publier leur livre, si possible chez un éditeur connu et comme les auteurs, ils craignent de ne pas être choisis.
C'est un impensé que nous considérons comme triviale "M'enfin! ça se peut pas!"... mais une peur bien réelle au fond à ne pas trop s'exposer face aux éditeurs (qui peuvent si facilement se rappeler qu'un tel ou une telle les aura finalement bien emmerdé) Et d'ailleurs le politique y pensera aussi le jour où il sollicitera un éditeur de bien vouloir le publier...
Pour les éditeurs, publier des politiques est un investissement finalement pas trop onéreux et qui, on le voit à chaque rapport de force, fait son office.

Marie

12/10/2023 à 08:37

De quoi se mêle-t-elle, ou plutôt son ministère? "Qui trop embrasse mal étreint"? Le pouvoir de censure montrait son nez, ou bien alors elle ne savait que faire pour occuper son temps. Lire, peut-être...?

Dominique Sels

12/10/2023 à 09:45

Il est temps de commander à Jonathan Swift Une Modeste proposition pour empêcher les auteurs, si pauvres, de France, d'être à la charge de leurs éditeurs et libraires ou de leur pays et pour les rendre utiles au public
- puis de soumettre la proposition à madame la ministre.

Mathias Lair

12/10/2023 à 17:19

Point d'histoire : Le SNE esquivait toute négociation avec les organisations d'auteur, il était impossible de déboucher sur quelque accord que ce soit. Les auteurs ont été heureux de voir apparaître la médiation du Ministère de la culture, qui a permis malgré tout quelques accords lors du dernier round de négociation, et qui a permis la relance (difficile, donc) de celle-ci cette année. Sinon il n'y aurait rien eu. Attendons la suite...

Jojo

13/10/2023 à 10:23

Sauf qu'attendre la suite revient sans arrêt à attendre la suite de la suite de la suite de la suite…

Les ministres se succèdent et font toujours le jeu du SNE.
La carrière d'un ministre de la culture est courte et il doit penser à l'après, ne pas se brouiller avec les éditeurs qui pourraient le publier. L'ex-ministre doit faire le choix entre l'intérêt personnel et l'intérêt général (ou du plus grand nombre) et, faute de courage, l'intérêt du plus grand nombre (celui des auteurs) passe systématiquement à la trappe. Il y a un conflit d'intérêt qui ne dit pas son nom. C'est ce que révèle aussi ce mot "appropriée" que les politiques ont voulu effacer.
La rémunération proportionnelle, c'est la reconnaissance d'un droit de propriété lié au succès. La rémunération appropriée, c'est la reconnaissance d'un droit du travail lié au talent qui pour l'instant est volontairement invisibilisé.

Attendons la suite… c'est tout vu, l'auteur ne sera jamais rémunéré pour son acte créatif mais seulement sur l'exploitation du produit de sa création. Ça arrange les éditeurs et la liberté d'expression est aussi un prétexte pour ne surtout pas faire valoir un droit du travail.
L'auteur ne sera jamais rémunéré de manière appropriée parce qu'aucun ministre n'aura le courage de se placer en véritable médiateur. Le système du droit d'auteur est ultralibéral et non libéral puisque l'État refuse de jouer son rôle d'arbitre, de définir des règles du jeu claires entre les intérêts des éditeurs et ceux des auteurs. Ce qui serait dans l'intérêt de tous si on pousse la logique à très long terme. Mais non, le monde de l'édition préfère regarder vers le passé. Un monde poussiéreux, dépassé par son époque. Une aristocratie ridicule ou le népotisme existe trop souvent.

Que l'URSSAF prélève des cotisations sur un droit de propriété et non sur un droit du travail, ça ne choque personne ?
Qu'un auteur retraité continue de cotiser pour sa retraite sur ses droits annuels sans pour autant bonifier sa retraite, ça ne choque personne ?
Le scandale de l'AGESSA, disparu dans le vortex !
Etc.

Le système de rémunération des auteurs et le système de protection sociale des auteurs sont absurdes. Il faudrait tout remettre à plat et tout repenser. Aucun ministre de la culture ou/et des affaires sociales n'aura le courage de faire les réformes nécessaires pour faire entre le métier d'auteur dans la modernité. Là, on est coincé au XIXè s. avec une vision romantique (donc libérale de la première heure) de l'artiste. On est dans une forme de capitalisme complètement anachronique avec une répartition de la valeur entre éditeurs et auteurs mais aussi entre auteurs on ne peut plus archaïque.

Attendre la suite revient à découvrir inlassablement que les dés sont pipés. La suite sera la rediffusion de l'épisode en cours : se réunir pour discuter de tout cela afin de décider de se réunir ultérieurement afin de remettre tout cela toujours à plus tard… C'est Sisyphe chez les clowns !

Mathias Lair

15/10/2023 à 12:06

Oui, je ne parlais que des petits pas… Vous imaginez un grand pas, pas mal vu, Jojo ! Mais je ne vois pas les petits et moyens éditeurs payer l’acte de création, ils n’en ont pas les moyens. Ce système serait valable pour les gros tireurs édités par des grosses machines. C’est la mort du petit commerce ! Le livre n’est pas un produit. En tous cas pas un produit comme les autres. La création ne peut entrer dans le process de production habituel, c’est un casse-tête ! Pour la fabrication des gros bouzins pour large public, à forte valeur ajoutée, oui. La plupart des œuvres qui restent n’ont pas été écrites par des écrivains professionnels.

Jojo

16/10/2023 à 08:06

Petit ou gros éditeur, l'acte de rémunération doit être rémunéré. Tout travail mérite salaire, c'est un principe philosophique. Peu importe la taille de l'éditeur. Qu'une entreprise soit minuscule ou gigantesque, elle doit payer ceux qui travaillent pour elle. Ne pas payer un travailleur, c'est le réduire en esclavage. Peu importe la taille de l'exploiteur. Le petit éditeur rêve de devenir gros et ce n'es tpas à l'auteur de lui faire la courte échelle.

Si un commanditaire fait construire un immeuble pour louer ses appartements, il ne se contente pas de rémunérer les ouvriers et l'architecte sur un pourcentage à provenir des loyers. Il paye la construction : les salaires et les matériaux. Les éditeurs se contentent de rémunérer les auteurs avec un intéressement aux bénéfices qu'on nomme pompeusement droit d'auteur. L'avance ne rémunère jamais le travail contrairement à ce que croient beaucoup d'auteurs. L'avance n'est rien de plus qu'un prêt à taux zéro que l'auteur doit rembourser intégralement sur les ventes de ses ouvrages. Ventes hypothétiques. Un pari. Le succès de ce pari est comparable à un billet de loterie. L'auteur peut espérer gagner su un billet mais l'éditeur, sur plusieurs. De plus, l'éditeur n'a pas un mais plusieurs couloirs pour amortir cette avance (la gestion, la finance sont des métiers). Si l'auteur ne termine pas son ouvrage, il doit rendre son avance. Mais s'il a versé des cotisations sociales sur cette avance, l'URSSAF ne lui rendra rien et il aura doublement travaillé à perte. Ce système est absurde et la redistribution de la valeur qui doit être refondée.

En cent ans, le métier d'auteur a changé. Cette activité n'est plus réservée a une élite bourgeoise cultivée qui possédait du bien et pouvait s'offrir le luxe de ne pas se rémunérer pour son travail de création. La classe moyenne a engendré des auteurs. Le métier s'est démocratisé.
La vision romantique du livre qui n'est pas un produit comme les autres fait le jeu des éditeurs. Le livre est devenu un produit comme les autres, surtout depuis qu'internet existe et depuis que l'édition s'est globalement financiarisée. Les éditeurs indépendants sont devenus rares et le seront de plus en plus. La distribution les fera tous plier. Les éditeurs ne sont pas des poètes, pas des littéraires mais des marchands et seulement des marchands. Les auteurs ont besoin de ces marchands mais ils n'ont plus à leur être inféodés.

La vision romantique du droit d'auteur, nous la tenons de Caron de Beaumachais et de Hugo. Beaumarchais pour la rémunération au succès et Hugo pour le droit moral. Mais l'erreur de Beaumarchais est de n'avoir pensé que la rémunération du succès. C'était son intérêt personnel. En 1777 se crée de qui s'appellera las SACD et en 1776, Adam Smith publie "An Inquiry into the Nature and Causes of the Wealth of Nations". LEs Lumières sont aussi écossaises. La vision de Smith de la rémunération de l'artiste est basée non pas sur le succès mais sur le talent, c'est-à-dire, le savoir-faire, c'est-à-dire le travail. S'il convient de faire aujourd'hui, c'est la synthèse des deux. Rémunérer le talent (rémunération appropriée) ET le succès (rémunération proportionnelle). Les deux ne sont pas nécessairement compatibles, malheureusement.
Le jeu des éditeurs est d'utiliser les concepts de liberté d'expression et de droit d'auteur pour ne pas rémunérer le travail. Mais expliquez-moi comment un auteur peut avoir une liberté d'expression s'il est pauvre, s'il n'a pas moyen de financer sa création ?

Joseph Béhé

16/10/2023 à 09:52

Il me semble qu'il y a, de fait, une différence entre
> d'un coté des "projets d'auteurs" (que les auteurs imaginent tous seuls chez eux, puis essaient de les placer chez un éditeur et pour lequel, au final, ils obtiendront dans le meilleur des cas "le prix du marché").
> et de l'autre les "projets d'éditeurs" où ce sont les éditeurs qui appellent des auteurs pour leur commander un livre, de travailler sur un sujet ou de proposer une collaboration. J'estime que lorsque les éditeurs font cela et qu'au final ils octroient une rémunération de merde, c'est assez abjecte (pour rester poli).

Jojo

16/10/2023 à 12:33

Que ce soit un projet personnel ou un projet de commande quand bien même, il faut rémunérer l'acte de création. Dans les deux cas, le travail existe et n'a pas à être invisibilisé.

L'avance et les pourcentages ne correspondent qu'à des droits patrimoniaux, JAMAIS à un droit du travail, JAMAIS !
Un travailleur non rémunéré s'appelle un esclave. Ce que sont les auteurs pauvres qui nourrissent els éditeurs.

Si vous faites une différence entre la rémunération du travail d'un projet d'auteur avec celle d'un projet de commande, les éditeurs se débrouilleront pour ne jamais considérer le travail qui correspond à la majeure partie des ouvrages publiés en considérant tous les projets de commande comme des projets d'auteur. Avec le discours, on manipule qui on veut. Avec des lois, un cadre, c'est plus difficile. Le cadre pour définir l'acte de création, il n'existe pas parce que les éditeurs refusent de le voir exister et l'État est de leur côté. Les ministres ont des visions à court terme et pensent uniquement à leur intérêt personnel.

À partir du moment où un projet d'auteur est accepté par un éditeur, une date de rendu est décidée entre les parties. Le projet d'auteur est rarement terminé lorsqu'il est présenté à un éditeur et l'éditeur travaille dessus aussi pour le faire rentrer dans sa politique éditoriale. Par conséquent, puisqu'il y a date de rendu, il y a travail et ce qui était "projet personnel" devient "commande".
Tous les ouvrages doivent être rémunérés en fonction du travail qu'ils nécessitent pour exister. Il y a une différence entre le travail à fournir pour faire exister une œuvre et le succès qui découle du produit de ce travail. Un livre qui demande deux ans de travail peut ne pas se vendre. Un autre qui demande quinze jours de travail peut être un bestseller. Le droit d'auteur ne prend pas en considération le temps de travail de l'auteur. C'est au code du travail de l'inventer.

Actuellement, le gros problème des éditeurs, c'est l'inflation du coût des matières premières : le papier pour l'impression et le carburant pour transporter les livres (principalement). Dans la cervelle des éditeurs, la matière première qui provient des auteurs n'existe pas et son inflation est nulle. Ben non, la matière première sans laquelle rien n'existerait, c'est l'imagination des auteurs. Cette imagination a un prix. De la même manière que tout ce qui provient de la nature a un prix. La valeur ne débute pas à la transformation de l'imagination en livre imprimé. L'imagination précède. La valeur première, la matière première, c'est l''imagination et cette imagination, c'est du travail. Les concepts, les histoires ne naissent pas par enchantement. Il faut le temps d'y réfléchir et cette réflexion à coût.

Vous pouvez tourner l'équation dans tous les sens, vous ne parviendrez jamais à me démontrer que les éditeurs rémunèrent autre chose que le succès commercial.
Si les ministres successifs prennent la tangente lorsqu'il faut aborder la rémunération de l'acte de création, c'est parce qu'ils savent que tout l'édifice de l'édition repose sur une absurdité depuis Napoléon 1er.
L'État a été condamné pour cette histoire de "rémunération proportionnelle et appropriée". L'État et les éditeurs sont loin d'être des imbéciles. Ils ont parfaitement compris ce que signifie "appropriée" : la rémunération de l'acte de création.

Il faut qu'un droit du travail des auteurs existe et que ce travail particulier soit rémunéré. Refuser de l'admettre, c'est accepter la paupérisation croissante de la majorité des auteurs. C'est accepté leur précarité.

Joseph Béhé

16/10/2023 à 14:39

Bien sûr, je vous suis sur le fond. En théorie vous avez raison. Je cherchais un début de brèche possible pour commencer à changer la donne. Un levier sur lequel s'appuyer.
Sur la "matière première", il me semble que c'est une source qui coule quelles que soient les conditions dans lesquelles les auteur.e.s écrivent ou dessinent.

Jojo

17/10/2023 à 16:10

La "matière première" qu'est l'imagination (donc du savoir-faire) doit être valorisée indépendamment du succès.
Actuellement, les éditeurs prétendent que l'édition est une "économie du succès".
À croire qu'ils sont tous à la tête de la Française des Jeux et que les auteurs sont les joueurs.
Les éditeurs ne retiennent que le succès commercial parce que ce sont des marchands et l'auteur n'espèrent qu'être l'heureux gagnant parce que c'est un poète ou un clown.

Le succès s'accorde avec quantitatif, le savoir-faire s'accorde avec qualitatif.
Si le temps passé pour produire de la qualité est aussi quantitatif, le succès est indépendant de ce temps passé. Un auteur n'a pas nécessairement du succès parce qu'il a du talent et inversement.

Ce qui met la planète en l'air (plutôt l'humanité), c'est cette obsession du quantitatif et ce mépris du qualitatif.
Le capitalisme, c'est cette utopie du "toujours plus", d'un monde sans fin. Cette utopie se réalise au détriment de toutes les ressources. L'imagination n'y échappe pas.
Le qualitatif, commence par la reconnaissance de la source : la matière première. Dans le cas des artistes, des auteurs et des scientifiques, c'est l'imagination. Cette imagination est fondée sur la connaissance et l'expérience. Ce qui correspond a énormément de travail !
Ce n'est pas chez Beaumarchais mais chez Adam Smith qu'on trouve ce qui manque à la réflexion actuelle sur le statut économique et social des auteurs.

La rémunération proportionnelle est quantitative : le succès (nombre d'exemplaires vendus).
La rémunération appropriée doit être qualitative : le talent (travail : connaissances, réflexion, imagination).
Il est bien évident qu'il y a du quantitatif dans le travail aussi : le temps de travail passé.

Voilà, je me répète mais j'essaie d'exposer ma pensée avec le plus de précision possible.

Bien à vous !

Adhérent Charte déçu...

12/10/2023 à 23:36

Ce commentaire a été refusé parce qu’il contrevient aux règles établies par la rédaction concernant les messages autorisés. Les commentaires sont modérés a priori : lus par l’équipe, ils ne sont acceptés qu'à condition de répondre à la Charte. Pour plus d’informations, consultez la rubrique dédiée.

Adhérent Charte déçu...

13/10/2023 à 07:57

La voix de son maître - Actualitte.com censure désormais la parole des auteurs qui ne sont pas dans la "ligne du parti" ? (Cf. dernier message censuré par la rédaction).
Cela dit, rien de très étonnant. Je lis en effet dans la dernière lettre d'info adressée hier par la Charte à ses membres que le journaliste d'Actualitté est désigné en ces termes : "notre journaliste"... Lapsus qui en dit long...
Bonjour Moscou...

Nicolas Gary - ActuaLitté

13/10/2023 à 09:05

Bonjour
L'anonymat est une chose que nous permettons et protégeons pour les commentaires.
Mais l'attaque directe et agressive que vous avez portée dans le commentaire que nous avons refusé (pas censuré, ne vous prenez pas non plus pour un activiste opposant au régime de Vladimir Poutine) nécessite que nous soyons assuré de ne pas avoir affaire à un vilain troll, commentant sans identité ni email, pour être certain de médire.
D'ailleurs, voyez : votre seconde intervention a, elle, été validée, preuve évidente que nous avons une ligne et un part... Risible.
Vous pouvez tout à fait m'écrire à ng@actualitte.com pour régler ce point et dissiper tout malentendu.
Ou continuer de chercher à poster des commentaires accusateurs en tout anonymat : suivant leur niveau, ils seront acceptés ou refusés.
A vous de voir, cher victime de ces horribles censeurs d'ActuaLitté (vraiment... censure... risible........)

Mathias Lair

13/10/2023 à 09:32

Je trouve que la pratique du masque du pseudo est inacceptable : on devrait avoir le courage de soutenir ce que l'on dit ; être responsable, cad répondre de sa parole. Sinon toutes les perversités sont possibles.

Dominique Sels

13/10/2023 à 11:55

Il faut en convenir, la pratique du pseudo est discutable, on se rabaisse soi-même en le faisant. Je trouve une certaine richesse en plusieurs points distincts aux quelques commentaires de cet article, Philomène Atout a bien raison aussi, au sujet de l'énorme impensé de gens aux manettes qui auront toujours un jour un tapuscrit à placer. Nous devons nous emparer de cela pour ce combat

Jojo

15/10/2023 à 10:28

Comme l'isoloir pour le vote, il y a des situations où le pseudonyme est nécessaire. Pour qu'un auteur puisse s'exprimer librement sans craindre des représailles de ses éditeurs. Tous les auteurs n'ont pas deux activités, une pour se faire plaisir en écrivant et l'autre pour payer ses factures. Plus facile de parler sans pseudo lorsqu'on a un filet de sécurité, non ?

Dominique Sels

15/10/2023 à 14:34

Je n'ai pas de filet de sécurité économique, croyez le bien. mais je reçois bien votre argument. Voltaire et Diderot, les articles de l'Encyclopédie etc, pratiquent la publication sans nom d'auteur et tout ça... C'est délicat. Quand j'ai écrit "on se rabaisse soi même en le faisant", c'est que en effet, parfois quand j'ai utilisé un pseudo pour commenter un article d'Actualitte, je me suis sentie pouvoir glisser vers l'acrimonieux, le bas, le pas tres digne... C'est de cette sensation là dont je voulais témoigner

Mathias Lair

13/10/2023 à 09:29

Tout à fait vrai, hélas...

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Le Syndicat national de l'édition (SNE) exprime de sérieuses préoccupations suite à la publication du décret du 5 avril dernier, autorisant la publicité pour les livres à la télévision pour une période de deux ans. Les éditeurs craignent que cette mesure ne fragilise le secteur de l'édition et n'appauvrisse la création littéraire, en l'absence de régulations spécifiques pour cette « expérimentation ».

17/04/2024, 10:52

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Construire une offre de lecture pour les handicapés visuels, un temps long

Mi-mars, deux députés prenaient d’assaut le ministère de la Culture que Rachida Dati investissait tout juste. Et d’interpeller la rue de Valois quant à la politique d’aide à la lecture pour les personnes atteintes de handicaps. Plus spécifiquement, pour ce qui touche à l’édition en braille…

16/04/2024, 16:54

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Emmanuel Macron : "une contribution" prélevée sur le livre d'occasion    

Lors de sa visite au Festival du livre de Paris qui s'est ouvert ce vendredi, le président Emmanuel Macron a annoncé l'introduction d'une nouvelle mesure pour préserver la loi sur le prix unique du livre neuf face à la concurrence croissante du marché du livre d'occasion. 

12/04/2024, 15:33

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Rachida Dati : encourager la lecture avec des bibliothèques en HLM  

Dans le cadre d'une démarche visant à renforcer l'accès à la lecture, en particulier parmi les jeunes, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a révélé un projet innovant : établir des librairies et des bibliothèques au sein des logements sociaux et des zones rurales défavorisées. Cette annonce fait suite à l'étude récente du Centre national du livre qui signale une diminution alarmante de l'intérêt pour la lecture chez les jeunes français, particulièrement entre 16 et 19 ans, de plus en plus captivés par les écrans...

12/04/2024, 12:00

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La DRAC PACA à la recherche d'une nouvelle direction

La direction régionale des affaires culturelles de Provence-Alpes-Côte d'Azur connaitra un changement de direction au 1er septembre prochain, annonce le ministère de la Culture. Bénédicte Lefeuvre, actuellement à sa tête, avait été nommée en janvier 2021. 

10/04/2024, 09:23

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Face au livre, “les réseaux sociaux ont réussi leur entreprise”

Le Centre national du livre (CNL) a présenté une nouvelle étude consacrée aux jeunes Français et à leur pratique de la lecture. Au sein d'un « millefeuille de mauvaises nouvelles », dont la prédominance des écrans ou l'émergence d'une lecture « multitâche », les résultats montrent un attachement réel à l'activité et une certaine efficacité de l'école pour la promouvoir.

09/04/2024, 14:55

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Lecture : oubliez les influenceurs, les jeunes écoutent leur... mère

Paradoxe complexe : certes, les jeunes apprécient la lecture pour le plaisir, mais préfèrent les outils numériques qui, tout en leur donnant des moyens de rester en contact, génèrent une forte dépendance. L'étude du Centre national du Livre (CNL), menée avec Ipsos, interroge ainsi le rapport qu'entretiennent les 7-19 ans avec les livres, en France. Et si les tendances ne sont pas nouvelles, elles s'aggravent.

09/04/2024, 10:00

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La langue française en marche : francophonie et défis en 2024

À l'occasion de la Semaine de la langue française et de la Francophonie (16-24 mars 2024), le ministère de la Culture a publié le Rapport au Parlement sur la langue française, marquant le 30e anniversaire de la loi du 4 août 1994 sur l'emploi de la langue française, plus connue sous le nom de loi Toubon. Cette publication offre notamment un panorama des initiatives publiques pour promouvoir le français et le plurilinguisme.

28/03/2024, 17:18

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Aides exceptionnelles : le livre, un secteur peu aidé par le ministère

Investissements d'avenir, Plan France 2030 et Plan de Relance à la sortie de la crise Covid sont autant de « crédits exceptionnels » du ministère de la Culture, qui, entre 2017 et 2023, ont représenté plus de 3 milliards €. Avec la Cour des Comptes, le Sénat s'est penché sur la gestion et les attributions de cette somme conséquente, pour soulever plusieurs défaillances...

25/03/2024, 16:43

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Question à Rachida Dati : en France, les auteurs ont-ils un travail ?

Ce 25 mars, un grand rassemblement est prévu devant le ministère de la Culture — un happening dont certaines organisations d’auteurs ont le secret. Évidemment, une pareille réunion sur la place des Colonnes de Buren attire l’attention du cabinet de la ministre. Au point que Rachida Dati a proposé une rencontre à trois organisations — précisément celles qui portent l’initiative de la Nuit des auteurs et autrices…

25/03/2024, 16:15

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Braille : que fait la France pour fournir des livres aux aveugles ?

Avec l’ajustement du prix de vente des livres en braille sur le montant des titres classiques, une nouvelle politique d’inclusion a été mise en oeuvre. Le Centre de transcription et d'édition en braille (CETB), à l’origine de cette initiative, réduit les inégalités, avec cependant une problématique majeure : une offre encore trop faible, en regard de la production des éditeurs.

22/03/2024, 14:32

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Marc Lizano entre au conseil d'administration du Centre national du livre

Le 13 mars dernier, le conseil d'administration du Centre national du livre s'est partiellement renouvelé, avec l'arrivée de nouveaux membres et des mandats reconduits pour d'autres. Signalons ainsi l'entrée de l'illustrateur Marc Lizano, et le retour de Sabine Wespieser.

21/03/2024, 15:59

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La château de Jacquou le Croquant bientôt restauré

Immortalisé par Eugène Le Roy dans son roman Jacquou le Croquant (1899), le Château de l'Herm à Rouffignac Saint Cernin de Reilhac fait partie des 18 sites sélectionnés pour 2024 par la Mission Patrimoine de Stéphane Bern. L'objectif est de réunir 100.000 € pour participer au financement des travaux de restauration.

21/03/2024, 15:24

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Gilles Pécout nommé président de la Bibliothèque nationale de France

Quelques jours après le départ de Laurence Engel, la Bibliothèque nationale de France s'est trouvé une nouvelle présidence, en la personne de l'historien Gilles Pécout. Ambassadeur de France à Vienne depuis 2020, il a été nommé lors du Conseil des ministres de ce mercredi 20 mars et prendra ses fonctions dès le 18 avril prochain.

21/03/2024, 09:43

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IA, Académie française, auteurs : Rachida Dati devant les députés

Une semaine après son passage devant la commission de la Culture du Sénat, la ministre Rachida Dati faisait de même à l'Assemblée nationale, face à la commission des affaires culturelles. L'occasion de s'exprimer sur quelques sujets supplémentaires, et d'expliciter les travaux du ministère sous son ère.

20/03/2024, 16:19

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Pass Culture : vers un fonds de dotation privé pour la part collective ?

Pensé comme un dispositif de démocratisation de l'accès à la culture, le Pass Culture restera associé aux quinquennats d'Emmanuel Macron. Pour son premier passage devant la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale, la ministre Rachida Dati a déjà évoqué sa réforme, « pour que l'on puisse l'utiliser à plein ».

20/03/2024, 12:37

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En octobre, un Sommet de la Francophonie tourné vers la création

Pour la première fois depuis 1991, la France accueillera au mois d'octobre prochain le Sommet de la Francophonie. À l'occasion de la Journée internationale de la Francophonie, ce 20 mars, l'Élysée a dévoilé une partie du programme de cet événement, entre le château de Villers-Cotterêts et le Grand Palais...

20/03/2024, 09:02

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Amiens : le nouveau pôle de conservation de la BnF se dévoile

La Bibliothèque nationale de France (BnF), en collaboration avec la ville d'Amiens, la Communauté d'Agglomération Amiens Métropole, le département de la Somme, la région Hauts-de-France, et le Ministère de la Culture, annonce la sélection des cabinets d'architecture TVK (Trévelo & Viger-Kohler) et Carmody Groarke pour concevoir son nouveau centre de conservation à Amiens, situé sur l'ancien emplacement de l'hôpital Nord. 

19/03/2024, 16:10

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Après les bouquinistes, "il faut sauver Guignol du Champs de Mars"

Après les bouquinistes des quais de Seine, préservés in extremis du désastre par une résistance opiniâtre et des indignations internationales, c’est au tour des activités culturelles, ludiques, séculaires, d’être sommés de disparaître corps et biens par le lobbying olympique. Toute la vie parisienne est priée de céder la place à la surveillance algorithmique. Par Mustapha Saha.

18/03/2024, 16:24

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Laurence Engel quitte la présidence de la BnF

Médiatrice du livre à la grande époque des abonnements de lecture illimités, Laurence Engel fut nommée par François Hollande à la présidence de la BnF. Depuis avril 2016, elle fut la première femme à occuper ce poste, mandat prévu pour 5 années. Mais tout s’achève, un jour où l’autre, et Emmanuel Macron entend changer de tête.

17/03/2024, 10:49

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Vincent Bolloré : “Je n'ai aucun projet idéologique”

« J'ai eu la chance de naître dans une famille catholique bretonne. » Une manière comme une autre de se présenter, qui pose tout de même un certain cadre. Vincent Bolloré aime jouer et, durant son audition à l’Assemblée nationale, il ne s’est pas privé. Il était en effet sollicité pour répondre aux questions de la Commission d’enquête sur l’attribution, le contenu et le contrôle des autorisations de services de télévision à caractère national sur la télévision numérique terrestre ce 13 mars.

14/03/2024, 11:59

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“La lecture constitue l'unique capital de qui n’en a pas”

Invité à lire un extrait de son roman, Les Conditions idéales, Mokhtar Amoudi aura régalé l’assistance non seulement de la voix chaleureuse, mais plus encore, d’une déclaration d’amour à l’égard des livres. À l’occasion de l’événement organisé par le Centre national du livre, Le 12 mars je lis, le romancier intervenait ainsi au siège de l’Association pour l’emploi des cadres (APEC). Un quart d’heure de lecture réconfortant.

13/03/2024, 10:06

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Académie française : le fauteuil de VGE attribué le 25 avril

L'Académie française devait élire deux nouveaux résidents sous la Coupole, au mois de février dernier. Un peu trop pour les Immortels : après la désignation du philosophe Christian Jambet, l'élection au fauteuil précédemment occupé par Valéry Giscard d'Estaing avait été repoussée. La date du 25 avril est désormais arrêtée.

11/03/2024, 12:27

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Une charte de déontologie pour l'inspection des affaires culturelles

Placée sous l'autorité du ministère de la Culture, l'Inspection générale des affaires culturelles (IGAC) évalue les politiques culturelles, inspecte les services de la rue de Valois, les établissements publics, mais peut aussi auditionner ou expertiser. Les membres de l'IGAC doivent désormais respecter une charte de déontologie, tout juste adoptée.

11/03/2024, 10:50

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80e anniversaire de la Libération : un appel national à la collecte d’archives  

À l'occasion du 80e anniversaire de la libération de la France, qui s'étend du 6 juin 1944 au 8 mai 1945, le Président de la République a dévoilé le programme des célébrations et a appelé les citoyens français à participer à une collecte nationale.

08/03/2024, 13:15

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Le secteur littéraire, bon élève de l'égalité femmes-hommes ?

Quelles avancées ont été réalisées et quelles disparités demeurent entre les femmes et les hommes dans le domaine de la culture ? L'Observatoire de l'égalité entre femmes et hommes dans la culture et la communication publie sa douzième étude annuelle, à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes.

07/03/2024, 16:52

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Laurent Caillot nommé conseiller social de Rachida Dati

Le cabinet de Rachida Dati, au ministère de la Culture, a accueilli il y a quelques jours un nouveau membre. Laurent Caillot, inspecteur général des affaires sociales, rejoint l'équipe de la ministre en tant que conseiller social.

05/03/2024, 10:44

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Au ministère de la Culture, Fabrice Benkimoun reste chargé des auteurs

Chargé du complexe dossier des politiques professionnelles et sociales des auteurs depuis 2021, Fabrice Benkimoun rempile au ministère de la Culture, pour une durée de trois années supplémentaires, d'après un arrêté publié au Journal officiel.

04/03/2024, 10:00

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Le 12 mars : Quinze minutes de lecture, partout en France

Le Centre national du livre (CNL) en collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et l’ensemble de ses partenaires invite, pour la troisième édition, tous les Françaises et Français à un « quart d’heure de lecture » national, le mardi 12 mars 2024.L’objectif de cet événement est de sensibiliser tous les Français à l’importance de la lecture dans un contexte de recul, notamment chez les plus jeunes.  

03/03/2024, 09:51

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Culture : Florence Botello et Lucie Carette au cabinet de la ministre

Le cabinet de la ministre de la Culture Rachida Dati compte officiellement deux nouvelles membres. Florence Botello, conseillère démocratie culturelle, éducation artistique et égalité des chances, ainsi que Lucie Carette, conseillère cinéma, numérique ou encore intelligence artificielle, font leur entrée.

28/02/2024, 10:41

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If I Must Die : un recueil posthume du poète palestinien Refaat Alareer

La maison d’édition indépendante et new-yorkaise OR Books annonce avoir acquis les droits pour la publication posthume du poète palestinien et professeur de littérature anglaise, Refaat Alareer. Mort lors d’un bombardement israélien le 6 décembre 2023, il léguait un poème terrible If I Must Die – devenu viral.

26/04/2024, 18:25

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Olivia Arthur, lauréate du Fonds de soutien au livre photo jeunesse

Un tout nouveau fonds de soutien au livre photo jeunesse, mis en place par l’Institut pour la photographie, association et lieu de ressources et d'échanges situés à Lille, soutiendra la photographe documentaire Olivia Arthur. Cette dernière finalisera Lee and the Sea Things (Lee et les choses de la mer), un album réalisé avec des photo-collages.

26/04/2024, 15:12

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Lié à des escalvagistes, le Prix Booker doit-il changer de nom ?

Le Booker Prize, ou Prix Booker en version française, reste l'une des récompenses littéraires les plus convoitées outre-Manche. Et même au-delà, avec le Booker Prize International, qui salue les œuvres d'auteurs du monde entier. Mais la légitimité de ces prix est mise en cause par son nom, hérité de deux frères esclavagistes.

26/04/2024, 11:42

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2,5 millions € de butin en livres rares : un gang de voleurs démantelé

Ils avaient jeté leur dévolu sur des objets généralement ignorés par le grand banditisme : les livres rares et anciens. Quatre suspects ont été arrêtés en Géorgie dans le cadre d'une enquête européenne qui a mobilisé plus d'une centaine de policiers et procureurs. 27 sites ont été perquisitionnés, au total, en Géorgie et en Lettonie.

26/04/2024, 09:31

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Italie : 60 éditeurs et 300 libraires indépendants unissent leurs forces

Indie Tree est un enthousiasmant projet de collaboration entre éditeurs et libraires indépendants italiens. Mis en place par les réseaux de promotion éditoriale Promedi et NW Consulenza e Marketing Editoriale, il implique 300 librairies indépendantes et plus de 60 éditeurs indépendants. L’objectif : développer des synergies entre les acteurs de l’indépendance éditoriale en Italie.

26/04/2024, 08:30

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Le réalisateur d'Entre les murs, Laurent Cantet, est mort

Le monde du cinéma est en deuil après l'annonce du décès du réalisateur français Laurent Cantet, célèbre pour son film Entre les murs qui lui a valu la Palme d'Or au Festival de Cannes en 2008, adapté du roman homonyme de François Bégaudeau. Il nous a quittés à l'âge de 63 ans des suites d'une maladie, ce jeudi 25 avril à Paris, a confirmé son agent artistique, Isabelle de la Patellière. Il travaillait sur un nouveau projet cinématographique, L’apprenti, prévu pour une sortie en 2025.

25/04/2024, 18:08

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“Une nouvelle démarche déloyale des éditions Oxymore” contre Delcourt

Les libraires en perdent leur latin : voilà plusieurs mois que la série Lulu et Nelson est annoncée par les très jeunes éditions Oxymore, fondées en février 2023 par Mourad Boudjellal. Le créateur de la maison Soleil, qu’il avait vendue au groupe Delcourt, en juin 2011, semble avoir du mal à se détacher de son ancienne société… qui publie justement Lulu et Nelson.

25/04/2024, 16:20

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Frais de port du livre : un impact négatif pour 63 % des acheteurs

Depuis le mois d'octobre 2023, la commande d'un livre neuf sur internet suppose le paiement de frais de port d'un montant minimum de 3 €. Une mesure destinée à rétablir l'équité entre les libraires et les vendeurs en ligne, copieusement critiquée par le géant Amazon. Un sondage de l'IFOP, commandité par la multinationale américaine, assure qu'une partie des acheteurs de livres ont réduit leurs paniers.

25/04/2024, 16:19

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Lagardère : baisse des ventes livre en France au 1er trimestre 2024

Au 31 mars 2024, Lagardère Publishing a noté une augmentation de son chiffre d'affaires à 576 millions d'euros (+0,8%), avec une croissance notable dans le numérique et l'audio. Toutefois, la branche française a subi un recul, principalement dans le secteur BD/manga. À l'international, des gains ont été réalisés au Royaume-Uni, aux États-Unis, et une stabilité en Espagne et Amérique latine.

25/04/2024, 13:15

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Le philosophe américain Daniel Dennett est mort

Le philosophe américain Daniel Dennett est décédé à l'âge de 82 ans des suites d'une maladie pulmonaire, ce 19 avril. Il a largement contribué à la recherche fondamentale dans les sciences cognitives, notamment en explorant les implications de la théorie de l'évolution, ou en critiquant le dualisme cartésien, si imprégné dans le psychisme occidental.

24/04/2024, 18:28

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Une bibliothèque allemande théâtre d'une attaque à la machette

Un homme de 31 ans, armé d'une machette, s'est introduit dans la bibliothèque universitaire de Mannheim ce mardi 23 avril, avant d'être abattu par la police vers 17h30, et de succomber de ses blessures à l'hôpital. Il se serait emporté contre une employée de la bibliothèque, et aurait menacé les policiers. 

24/04/2024, 17:05

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Editis : Laurine Mortha nouvelle directrice des fusions-acquisitions

Catherine Lucet, directrice générale d'Editis, et Dalila Zein, directrice générale déléguée, communiquent la nomination de Laurine Mortha au poste de directrice des fusions-acquisitions et des missions stratégiques.

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Maupassant, une vie, par la Grande Librairie 

La série des « Docs de la Grande Librairie », créée par François Busnel, se poursuit le mercredi 15 mai avec un documentaire dédié à la vie et l'oeuvre de Guy de Maupassant. Réalisé par François Busnel et Adrien Soland, le film recevra divers intervenants tels que les écrivains Éric-Emmanuel Schmitt, Sylvain Tesson, Pierre Bayard et Olivier Frébourg, et les universitaires Noëlle Benhamou, et Martine Reid.

24/04/2024, 10:06

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À la BnF, pas de pudding, mais des livres à l'arsenic

En mars dernier, la bibliothèque universitaire de Bielefeld, dans le Nord-Est de la Rhénanie-du-Nord–Westphalie (Allemagne), procédait à un gigantesque inventaire pour mettre la main sur des ouvrages empoisonnés... En cause, un colorant à base d'arsenic, potentiellement dangereux. D'autres institutions patrimoniales dans le monde en possèdent, dont la Bibliothèque nationale de France...

23/04/2024, 15:30

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Dix ans après sa dernière enquête, Sherlock Holmes de retour

Sherlock Holmes est peut-être entré dans le domaine public, mais cela a rendu les ayants droit d'Arthur Conan Doyle plus regardants encore sur l'avenir du personnage. Il aura fallu dix ans pour relire une nouvelle enquête « officielle », validée par les héritiers. L'écrivain et journaliste britannique Gareth Rubin remettra face à face Holmes et son ennemi, Moriarty, en septembre prochain...

23/04/2024, 11:41

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Décès de l'illustrateur suisse Étienne Delessert

Étienne Delessert, auteur, illustrateur, graphiste et peintre, est décédé le dimanche 21 avril 2024. Il avait 83 ans. Texte par André Delobel.

23/04/2024, 10:09

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Détenteur de la licence Le Seigneur des Anneaux, Embracer se divise

Le groupe suédois Embracer a acté sa division en trois entités distinctes, afin de doter chacune d'entre elles d'une autonomie et d'une « stratégie propre ». Middle-earth Enterprises, filiale qui gérait les droits d'exploitation d'œuvres de Tolkien, devient une société de développement et d'édition de jeux vidéo, sous le nom Middle-earth Enterprises & Friends.

23/04/2024, 10:08

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Le plaisir de la lecture commence dans les crèches

Fournir des livres aux établissements qui accueillent de très jeunes enfants, voici le dernier programme déployé en Italie. Ce projet cible tout particulièrement les territoires les plus fragiles du Bel Paese. Après une première édition, l’Association des éditeurs réitère son initiative. Pour assurer et développer un lien, dès le plus jeune âge, avec la lecture.

23/04/2024, 10:04

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Tétraplégique, l'auteur Hanif Kureishi “écrit bien plus qu'avant”

Peu après Noël 2022, la vie du romancier et dramaturge Hanif Kureishi a été bouleversée : alors qu'il se promène à Rome, il s'évanouit et, après une mauvaise chute, se retrouve incapable de bouger. Transporté à l'hôpital, il y restera près d'un an, subissant notamment une opération de la colonne vertébrale. Devenu tétraplégique, il poursuit son œuvre, envers et contre tout.

23/04/2024, 09:29

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Bruxelles, une menace pour la vie privée des dirigeants de Vivendi

La fusion de Lagardère avec Vivendi poursuit son bonhomme de chemin… devant la justice européenne. Ce 11 avril, la Cour de Justice de l’Union européenne a donné raison au groupe des Bolloré. En cause, une ordonnance que la société contestait en ce qu’elle exigeait la collecte et la conservation de documents potentiellement sensibles, impliquant des données personnelles.

22/04/2024, 18:47

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En Italie, Meloni et la Rai ont-ils menti pour mieux censurer ?

Le lauréat du prix Strega 2019, Antonio Scurati, avait prévu de présenter un monologue sur l'antifascisme à la télévision publique italienne, la Rai, pour coïncider avec la fête de la Libération le 25 avril. Une intervention finalement annulée, entraînant des soupçons de censure, notamment à cause des critiques que l'écrivain voulait explicitement porter envers la Première ministre Giorgia Meloni. La chaîne a nié toute censure, arguant que l'annulation était due à des raisons financières... Une note a fuité, qui prouve qu'elle a menti... La polémique enfle.

22/04/2024, 14:49

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L'acteur Chris Pine signe son premier livre jeunesse

L'acteur et réalisateur américain Chris Pine, connu pour ses rôles dans Star Trek Into Darkness (2013), Wonder Woman (2017) ou plus récemment Donjons et Dragons : L'Honneur des voleurs (2023), publiera cette année son premier ouvrage pour la jeunesse. L'histoire d'une bataille entre deux animaux, un chien et un écureuil, pour défendre leur territoire... 

22/04/2024, 12:24

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Japon : une amende de 10 millions € pour un pirate de mangas

Mangamura. À la fin des années 2010, ce nom faisait trembler de rage les plus grands éditeurs japonais de mangas, dont Kadokawa, Shueisha et Shogakukan. En 2017, ils avaient uni leurs forces pour abattre la plateforme pirate aux quelque 100 millions de visiteurs mensuels, avant de se tourner vers les opérateurs... La justice a condamné l'un d'entre eux a une amende de 10 millions €.

22/04/2024, 10:58

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Un écrivain italien interdit de télé : le spectre de Meloni plane

La relation entre intellectuels et pouvoir a toujours été un sujet de débat, tout comme le lien entre politique et littérature. Mais, depuis l’arrivée de Giorgia Meloni en octobre 2022, le débat s’est enflammé en Italie. Preuve, suite à la décision d’annuler le monologue d’Antonio Scurati prévu sur la télévision publique italienne, la Rai, au sujet de l’antifascisme.

20/04/2024, 18:56

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Mort de Georges Forestier, spécialiste de Molière, Corneille et Racine

Georges Forestier, né le 13 juin 1951 à Nice et décédé le 18 avril 2024 d'un cancer annonce Sorbonne Université, était un éminent professeur de littérature française et un historien du théâtre reconnu, particulièrement spécialisé dans le théâtre du XVIIe siècle. Il a enseigné à l'Université Paris-Sorbonne de 1995 à 2020, avant de devenir professeur émérite à Sorbonne Université. 

19/04/2024, 20:35

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Des livres neufs à prix réduit : une solution pour les collectivités

Depuis cinquante ans, Expodif fournit collectivités et revendeurs : quelque 5000 références dans son catalogue, issues de lots rachetés auprès d’une centaine de fournisseurs. Et des livres neufs revendus à des prix concurrentiels – entre 40 et 65 % du prix éditeur. 

19/04/2024, 17:32

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L'Autrichien qui avait fait plier Facebook s'attaque à Meta

Voilà dix ans, cet activiste originaire de Salzbourg publiait un ouvrage mettant farouchement en cause le fonctionnement du réseau social Facebook : Kämpf um deine Daten (Luttez pour vos données), dénonçait le moissonnage d’informations que pratique la société de Mark Zukerberg. Mais Max Schrems n’en a résolument pas fini avec Meta…

19/04/2024, 15:45

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L'immense collection de VHS de Scorsese entre à la bibliothèque

52 mètres linéaires, et autant de boîtes de conservation. À la tête d'une des filmographies les plus imposantes de l'histoire, le réalisateur américain Martin Scorsese a pourtant trouvé le temps, des années 1980 aux années 2000, de s'adonner à une occupation pour le moins étrange. Il a enregistré des milliers d'heures de programmes télévisés sur des centaines de VHS...

19/04/2024, 12:36

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Chine, Occident et Liu Cixin : un Problème à trois corps

Le roman culte de Liu Cixin a très récemment été adapté en série par Netflix. Le géant américain n'a pas hésité à sortir les grands moyens pour faire de cette histoire la nouvelle grande saga de la pop culture du XXIe siècle. Le succès attendu est au rendez-vous pour la plateforme de streaming, mais la série reflette-t-elle vraiment toute la complexité que recouvre « le problème à trois corps » ?

19/04/2024, 11:14

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À Manhattan, une douce France dans la librairie de Cyril Dewavrin

Cyril Dewavrin a de la suite dans les idées : propriétaire de l'enseigne La Comédie Humaine à Avignon, inaugurée en 2018, c'est au cours d'un voyage aux États-Unis qu'il décide de tenter l'aventure outre-Atlantique. Depuis début décembre 2023, La Joie de Vivre propose, dans le quartier de Chelsea, à Manhattan, un petit coin de France aux New-Yorkais.

19/04/2024, 10:53

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Reconnue coupable de faute, l'Agessa condamnée à indemniser un auteur

30.000 €, pas moins. Voilà le montant des dommages et intérêts que le tribunal judiciaire de Paris a sommé à feue l’Agessa d’indemniser, pour avoir porté préjudice à un artiste auteur. Un montant qui donnera le hoquet aux pouvoirs publics : de fait, quelque 200.000 personnes seraient concernées par les 40 années d’incurie de l’organisme. Rapide calcul : faudrait-il trouver 6 milliards € ?

18/04/2024, 18:50

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Erri De Luca, Lola Lafon ou Javier Cercas rêvent l'Europe dans une revue

À l'approche des élections européennes, en juin 2024, la revue Zadig et la chaine franco-allemande Arte s'associent autour d'une publication exceptionnelle, sous le mot d'ordre « Rêver l'Europe ». Dans ses pages, plusieurs plumes se croisent, dont Erri De Luca, Lola Lafon, Javier Cercas ou encore François-Henri Désérable.

18/04/2024, 14:52

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Académie des beaux-arts : Thierry Groensteen élu correspondant

La bande dessinée renforce encore sa place au sein de la prestigieuse Académie des beaux-arts, abritée par l'Institut de France, à Paris. Ce 17 avril a en effet été élu Thierry Groensteen, historien et théoricien du 9e art, en tant que correspondant de la section de gravure et dessin.

18/04/2024, 12:52

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Promotion de la transphobie : mode d'emploi d'une Transmania

Suite aux pressions exercées par des activistes et quelques élus municipaux de Paris et de Lyon, JCDecaux a annoncé procéder au retrait des affiches publicitaires de l'ouvrage Transmania, jugé « transphobe et complotiste ». Un retrait qui a fait plus parler de lui que l'ouvrage en lui-même... Il n'y a pas de mauvaise publicité : tout est bon à prendre...

18/04/2024, 12:33

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Budget 2024-2025 du Canada : où sont passés les engagements ?

Personne ne digère vraiment la présentation du budget 2024-2025 par la ministre des Finances, Chrystia Freeland. Les organisations professionnelles du monde de la culture attendaient fermement que s’y retrouve la Loi sur le droit d’auteur. Espoir déçu et mauvaise nouvelle en perspective.

18/04/2024, 11:44

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L'enfer pour le “paradis du manga” : quel avenir pour piccoma France ?

Malgré des résultats au Japon sidérants en 2023, le propriétaire sud-coréen de la plateforme piccoma, Kakao Entertainment Corp. enclenche une restructuration. Les nouveaux dirigeants se sont engagés auprès des actionnaires à rechercher une croissance organique désormais.

18/04/2024, 11:20