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Écologie : faut-il interdire le recyclage des livres ?

La pratique est ancienne, courante pour certains éditeurs, mais reste recouverte d'un voile pudique : le pilon, ou la destruction des exemplaires invendus, reste indissociable de l'industrie du livre. Justifiée par les incertitudes du marché, la maitrise des coûts de fabrication et les frais de stockage, elle se trouve néanmoins de plus en plus critiquée, face à l'impératif de la sobriété environnementale...

Le 21/06/2023 à 16:56 par Antoine Oury

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Publié le :

21/06/2023 à 16:56

Antoine Oury

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C'est le secret le mieux connu, mais aussi le plus strictement gardé, du secteur. Chaque année, des milliers d'ouvrages disparaissent. Invendus et retournés chez les distributeurs, ils sont détruits sur décision de l'éditeur, estimant qu'il ne les écoulera pas à court et moyen termes, et que leur entreposage sera trop coûteux.

D'après le Syndicat national de l'édition, qui représente plusieurs centaines de structures françaises, 26.300 tonnes de livres par an sont pilonnées, en moyenne.

Ce qui représente, toujours en moyenne, 13,2 % de la production apportée par les distributeurs aux points de vente (librairies, grandes surfaces culturelles, hypermarchés...). Mais aussi plus de la moitié des volumes d'ouvrages invendus (42.200 tonnes par an) : un livre sans lecteur aura donc de bonnes chances d'être purement et simplement broyé.

Cibler la destruction des invendus

Publiée en février 2020, la loi AGEC (anti-gaspillage pour une économie circulaire) entend réduire les destructions des produits invendus, qu'ils soient alimentaires ou non-alimentaires. Elle s'attaque d'abord à la première catégorie, en introduisant des obligations — limitées — de non-destruction des invendus et de don.

Les consommateurs sont aussi encouragés, notamment par la diffusion de messages relatifs aux dates de durabilité minimale des produits alimentaires : le pictogramme et le slogan « Observez, sentez, goûtez » sont désormais connus.

Pour les invendus non-alimentaires, cette même loi AGEC oblige les producteurs, importateurs et distributeurs à les réemployer, réutiliser ou recycler, depuis le 1er janvier 2022. Le secteur du livre était largement épargné par cette législation, mais bien concerné par l'interdiction de la destruction des invendus, souligne Karen Politis Boublil, chargée de mission pour les commissions Économique et Environnement et Fabrication du Syndicat national de l'édition.

« Au sens de la loi, la “destruction” consiste en une incinération ou un enfouissement. Dans le secteur de l’édition, les invendus ne sont pas détruits, mais recyclés, pour produire de la pâte à papier qui retourne ensuite dans les circuits de production », nous précise-t-elle. Le SNE insiste d'ailleurs sur ce point depuis plusieurs années : 100 % des livres pilonnés seraient recyclés.

Quel recyclage pour nos lectures ?

La pratique du recyclage constituait il y a quelques années un véritable progrès, par rapport à l'anéantissement pur et simple. Le développement de cette seconde vie du papier et des cartons est indéniable et, estime Karen Politis Boublil, « [l]es papiers graphiques et les cartons sont plutôt bien recyclés en France, avec un volume de l’ordre de 70 % de la production ».

En 2021, d'après l'Actualisation 2021 des flux de produits graphiques en France proposée par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), 6,8 millions de tonnes de papiers graphiques et de cartons ont été recyclées. « L’édition, sur la même année, représente 26.300 tonnes d’ouvrages recyclés, soit 0,38 % de l’ensemble », remarque la chargée de mission du SNE.

Crédits photo : ActuaLitté, CC B SA 2.0
Crédits photo : ActuaLitté, CC B SA 2.0

Un volume qui parait négligeable, mais que l'urgence environnementale remet néanmoins en perspective. D'autant plus que ce recyclage n'est pas sans perte qualitative pour le papier en question : « Une petite part de cette pâte à papier issue de livres recyclés est réutilisée pour la fabrication de livres. Elle est plutôt utilisée pour d’autres emplois, notamment le papier destiné à l’impression de journaux », détaille Karen Politis Boublil. 

Le secteur de l'édition lui-même n'utilise qu'une très faible proportion de papier recyclé, autour de 1 % de ses achats totaux, un volume qui n'a pas évolué depuis des années. En cause, une qualité moindre du papier, qui ne laisserait pas les lecteurs satisfaits.

En somme, si un bouquin se recycle, cette opération ne compense pas totalement les ressources utilisées pour le fabriquer, d'autant qu'un titre recyclé n'équivaut pas à un neuf.

Recycler, la « fausse bonne idée » ?

Le livre ne se recycle pas à l'infini, et ce recyclage lui-même a par ailleurs un coût énergétique. Des voix s'élèvent donc contre un pilon qui, s'il a changé de moyen en délaissant l'incinération, reste problématique, dans la mesure où il « excuse » une production de masse.

Sans surprise, ce discours s'entend du côté du marché de l'occasion, voire de l'économie sociale et solidaire. Représentant le premier, le groupe allemand Momox, géant de la reprise et de la revente de livres et de produits culturels, a diffusé un communiqué à l'occasion de la Journée mondiale du recyclage, le 18 mars, pour attirer l'attention sur le cas de l'édition.

« À titre d’exemple, interdire le pilonnage des livres invendus permettrait une réduction de plus de 47.000 tonnes de CO2/an, si on considère qu’un livre neuf peut émettre jusqu’à 1,8 kg de gaz à effet de serre », souligne le message en citant des données de l'association française The Shift Project, présidé par Jean-Marc Jancovici.

Le raccourci doit être explicité : la remarque de Momox vise moins le recyclage que la surproduction d'ouvrages : le chiffre de The Shift Project, établissant l'émission de 1,8 kg de gaz à effet de serre à un livre neuf, recouvre toute son existence, de sa fabrication à son achat par le client, et pas du tout la phase de recyclage à proprement parler.

Interrogé, Heiner Kroke, président directeur général de Momox, précise : « Aujourd’hui, les méthodes de production les moins durables sont celles qui coûtent le moins cher et le pilonnage des invendus constitue l’une des seules solutions pour minimiser les frais de stockage. » 

Évoquant surtout la fabrication et le transport du livre, Kroke poursuit en suggérant des leviers d'amélioration, comme « l’utilisation de papiers recyclés et issus de ressources durables, la réduction des déchets d’emballage et des émissions liées au transport, ainsi que la baisse de la consommation d’énergie liée à la fabrication et l’impression des livres ».

Interrogé sur la situation en Allemagne, le PDG de Momox ajoute qu'il n’existe pas de réglementation spécifique au pilonnage des livres outre-Rhin, lequel « reste malheureusement une pratique courante, bien que plus limitée qu’en France ».

Le livre, industrie comme une autre

Du côté de l'économie sociale et solidaire, l'un des acteurs, Ammareal, se prononce aussi en faveur d'une régulation. « Qu’il y ait une loi qui cherche à interdire ou limiter cette mise au pilon, cela me semble quelque chose de complément pertinent », assure Renan Ayrault, cofondateur et président de la société. « J’imagine que, pour les éditeurs, cela ferait réfléchir aux quantités produites, aux méthodes de production, à la gestion du réassort. »

Selon lui, « contraindre les éditeurs changerait un mode de production bien établi » et les habitudes d'un autre temps. « Il n’y a pas de raison que le secteur soit traité autrement que d’autres producteurs ou industries », affirme-t-il.

Un discours en faveur de la législation et de la responsabilisation qui fait son chemin dans le secteur, où les études et formations des agences régionales et autres associations sur le sujet se multiplient.

Depuis 2019, l'Association pour l'écologie du livre propose ainsi un autre discours pour penser l'impact écologique, considéré comme un objet social, d'une part, mais aussi comme un produit souvent fabriqué en série, dont l'existence a des conséquences environnementales.

L'exclusion du livre de la filière à responsabilité élargie des producteurs, encore confirmée en début d'année 2023, témoigne d'une aura persistante, l'objet étant abordé comme un bien culturel à part. « La presse et le livre ne sont pas des contenants polluants, mais des contenus vertueux sur lesquels nous devons nous appuyer pour ne pas sombrer dans une société où les mots, noyés dans un torrent numérique, perdraient de leur valeur et de leur sagesse », annonçait ainsi Laurent Esquenet-Goxes, député Démocrate et apparentés, en janvier dernier.

Une déclaration à laquelle répondait Thomas Bout, membre de l'Association pour l'écologie du livre et fondateur des éditions Rue de l’échiquier, dans nos colonnes : « Il est évident que le secteur doit s’interroger sur ses pratiques et que nous sommes concernés, en tant que producteurs, par une empreinte environnementale. Exclure le livre, sur ce plan-là, me semble extrêmement hypocrite et contestable. »

Faciliter la seconde vie du livre

Les acteurs de l'occasion auraient bien sûr intérêt à une limitation des destructions d'ouvrages, comme le reconnait Renan Ayrault : la société assume parfois le rôle d'un soldeur, en reprenant à moindre coût des exemplaires invendus. « Ammareal en bénéficierait un peu, puisque nous devrions voir, logiquement, plus d'éditeurs se tourner vers nous. Cela dit, on ne pourrait pas se permettre non plus de reprendre des milliers d'exemplaires invendus, et à des tarifs trop élevés, car cela serait trop risqué. »

Dans le domaine de l'occasion, « notre offre alimente notre demande : nous sommes en recherche de titres », précise-t-il. Toutefois, un stock de 2000 à 3000 ouvrages invendus du même ouvrage ne représente qu'un faible intérêt : les ventes d'occasion sont constituées d'une multitude de références qui s'écoulent à un ou deux exemplaires, sauf exception — les best-sellers d'un temps et certains classiques.

Présentoir de livres d'occasion chez Boulinier, Paris - ActuaLitté, CC BY SA 2.0
Présentoir de livres d'occasion chez Boulinier, Paris - ActuaLitté, CC BY SA 2.0

À ce jour, Ammareal travaille avec 6 éditeurs, auxquels elle rachète des ouvrages, mais aussi avec un grand nombre de librairies, qui souhaitent se séparer de titres de leur stock qu'il n'est plus possible de retourner. Sans oublier les bibliothèques, à l'occasion d'un désherbage des collections.

La société Ammareal elle-même a recours au recyclage, « pour un certain nombre de titres dont nous avons trop d'exemplaires. Nous essayons toutefois de les donner, auparavant, notamment à des associations ou à des écoles. » L'entreprise cède gratuitement entre 30.000 et 50.000 exemplaires par an, selon son cofondateur. Pour le recyclage, elle se tourne principalement vers Paprec, qui s’est engagé par écrit à un traitement de 80 % des volumes en France et 20 % en Espagne et en Allemagne.

Assouplir le prix unique ?

« La cession d'ouvrages à des soldeurs précède la fin de l'exploitation d'un livre », précise Renaud Lefebvre, directeur général du Syndicat national de l'édition. « Il ne peut s'agir que d'un solde total : en application de la loi de 1981 sur le prix unique du livre, des livres en librairie au prix public ne peuvent pas coexister avec des ouvrages soldés. Dans le cadre de cette opération, un certain volume d’exemplaires trouve acquéreur auprès d’un soldeur intéressé. Cette exploitation concerne une part faible des ouvrages vendus, bien inférieure à 1 % du marché du livre. »

Une pratique marginale, donc, qui rapporte assez peu d'argent à l'éditeur, et parfois moins — voire rien du tout — à l'auteur. À ce sujet, « [l]e SNE travaille actuellement avec les organisations d’auteurs pour mettre en place une rémunération des auteurs qui n’existe pas encore dans la quasi-totalité des cas », ajoute Renaud Lefebvre. « Les montants seront surtout symboliques », prévient-il, « car les prix de cession aux soldeurs sont très bas, sans commune mesure avec les prix de vente publics en librairies ».

Outre-Rhin, un aménagement dans la loi sur le prix unique du livre permet « aux vendeurs de fixer le prix de leur choix si un ouvrage neuf ne s’est pas vendu dans les 18 premiers mois » détaille Heiner Kroke, le PDG de Momox. Par ailleurs, « le pilonnage des livres est très impopulaire dans l’opinion allemande, c’est pourquoi de nombreux éditeurs préfèrent donner leurs invendus à des associations ou les revendre à d’autres libraires, puisqu’ils en ont la possibilité, contrairement à la France ». 

Modifier la loi sur le prix unique, afin d'ouvrir les possibilités d'écouler plus facilement des stocks ferait sans doute courir un risque aux librairies, notamment les plus fragiles économiquement.

D'après GfK, les fonds récent (1 à 2 ans après la parution) et ancien (3 ans et plus) représentent en effet une part significative des ventes de livres. Mieux encore, le fonds ancien « contribue à la performance des circuits », avec une dynamique conséquente entre 2012 et 2021, surtout dans les librairies, où fonds récent et ancien pèsent pour plus de la moitié du chiffre d'affaires.

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Extrait d'une étude GfK Market & Consumer Intelligence pour le Syndicat de la Librairie française (2022)

Contraindre à l'écoconception

Parallèlement à la responsabilisation des producteurs, l'écoconception des ouvrages est devenue une question centrale, tant pour l'industrie que pour les observateurs. L'écoconception du livre consiste à prendre en compte l'impératif de sobriété énergétique et l'impact environnemental de la production avant même la fabrication. Une démarche par laquelle un éditeur vise le plus petit bilan carbone, le plus faible coût sociétal pour sa parution.

Outre l'utilisation d'encres particulières, l'écoconception peut limiter l'usage de certains matériaux, difficilement recyclables, bannir le pelliculage des livres — qui donne un aspect brillant —, ou encore s'assurer que le lieu de fabrication se trouve le plus proche possible du lieu de distribution, voire de vente.

« Contraindre à l'écoconception augmenterait les coûts de fabrication, ce qui conduirait mécaniquement à une baisse de la production », souligne Anaïs Massola, présidente de l'Association pour l'écologie du livre. Elle cite en exemple la hausse récente des tarifs du papier, qui a eu pour effet de réduire le rythme de parution de Gallimard Jeunesse, entre autres...

Imposer certaines obligations en matière de fabrication éviterait par ailleurs certaines situations aberrantes, comme l'impression d'ouvrages très loin de leurs lieux de vente, notamment en Chine, fait relevé par plusieurs études passées. L'édition déplore souvent un manque de savoir-faire technique en France ou en Europe, mais l'écoconception pourrait peut-être, justement, faire renoncer à certains produits éditoriaux...

Produire mieux, ou produire moins ?

L'écoconception suffirait-elle à circonscrire les productions carbone ? Elle a, pour commencer, certaines limites, rappelées par le Syndicat national de l'édition. « Il faut garder à l’esprit la durabilité du livre : pour un manuel scolaire, il peut être plus pertinent de le doter d’une couverture plus solide, plus épaisse, certes, mais qui permettra de multiples usages, sur la durée », souligne Karen Politis Boublil. « À chaque projet éditorial correspond une écoconception. »

Par ailleurs, plusieurs analyses pointent les conséquences d'une logique de surproduction, en l'attribuant majoritairement aux grands groupes éditoriaux, comme l'a fait le Shift Project dans un rapport de 2021. Citant des données de 2015 relevées par le SNE, l'organisme rappelle qu'« entre 2012 et 2013, le nombre de nouveautés produites par les cinq plus importantes maisons d’édition adhérentes au SNE a augmenté de 23,3 % contre 0,3 % en moyenne pour les autres » (p. 119).

Si 10 années se sont écoulées, les fondamentaux n'ont pas vraiment changé. 69.577 titres (nouveautés et réimpressions) ont été mis sur le marché en 2021, contre 59.461 en 2020 — année exceptionnelle —, 62.483 en 2019 et 61.831 en 2018. S'il faut prendre en compte un possible effet de rattrapage dû au Covid en 2021, l'inflation de la production reste de mise.

Crédits photo : ActuaLitté, CC B SA 2.0
Crédits photo : ActuaLitté, CC B SA 2.0

Et les habitudes commerciales ont la peau dure : dans une librairie, une grande surface spécialisée ou alimentaire, une pile d'ouvrages ou un présentoir rempli d'exemplaires du même titre sont réputés plus vendeurs.

Nouveaux outils et « travail de fond »

L'organisation professionnelle des éditeurs, dont le bureau est majoritairement composé de représentants d'importants groupes éditoriaux, assure par la voix de son directeur général qu'elle « mène un travail de fond engagé sur ces questions environnementales, qui vont rester primordiales sur les 10 prochaines années ».

Pour lutter contre la surproduction et le « gaspillage » d'exemplaires, le SNE met en avant le développement de son outil Booktracking, attendu de longue date. Celui-ci « vise à fournir prochainement aux éditeurs des données quotidiennes sur les ventes réelles en librairies, ce qui leur permettra d’estimer les stocks en magasin et de prendre des décisions de retirage en connaissance de cause. À l’heure actuelle, ils ne disposent pas de ces informations », souligne Renaud Lefebvre.

« Ne pas réimprimer un ouvrage dont les stocks excèdent la demande est évidemment la meilleure option du point de vue environnemental », complète-t-il.

Comme d'autres structures professionnelles, notamment les agences régionales et la Fédération interrégionale du livre, le SNE se penche effectivement sur la question, à travers un « Club environnement » qui réunit régulièrement la Commission Environnement du SNE et les adhérents du syndicat intéressés par ces questions, en ligne, afin de faire émerger les interrogations, d’éventuelles solutions et de partager les bonnes pratiques.

« Nous avons lancé un chantier sur l’analyse du cycle de vie de plusieurs types d’ouvrages, pour aller plus loin que le simple bilan carbone », ajoute encore Karen Politis Boublil. « Il s’agit de mesurer l’impact environnemental du livre, de la conception au lecteur. L’Ademe, très intéressée, nous assiste sur le sujet. » L'Association pour l'écologie du livre, pour sa part, dévoilera prochainement une cartographie « écologie du livre ». Pratique, pour un cheminement qui ne fait que commencer...

Photographie : illustration, Ana Guzzo, CC BY-NC 2.0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

18 Commentaires

 

Vasseur Laurence

22/06/2023 à 00:05

Très riche article...
Les marchés secondaires comme BookOff ou Gilbert Jeune contribuent largement au recyclage des livres et évitent sans doute des mises au pilon de livres, non?
Dommage que des éditeurs brandissent toujours le même bouclier des coûts de fabrication plus élevés si on produit local plutôt qu'en Chine .. ils ont pensé au coût du fret maritime, la pollution des mers??
Alors que les " gros éditeurs" se font de jolies marges, par rapport à leurs auteurs, dernière roue du carrosse mais oh! combien précieux 🙏🤣🙏...
J'adresse mes meilleures salutations aux courageux qui commencent à prendre fait & cause pour l'eco-conception !
Je la soutiens à 150%....


Stop tout

22/06/2023 à 08:02

Et si tout simplement les éditeurs prenaient en compte les remarques des forces de vente des éditeurs : d’arrêter d’avoir la grosse tête et de vouloir faire plus que la demande. La finalité c’est trop de retours, du pilon etc etc..

sandra ZTL

22/06/2023 à 17:47

Vous parlez bien des Gros et Grands éditeurs là, voir groupe éditorial ? On est bien d'accord ?

JBC Toulouse

22/06/2023 à 08:45

Bel article, bon résumé. Comme tous les produits ayant une date limite de consommation, le livre doit être mangé rapidement, ou finir à la poubelle. C’est en toute connaissance de cause que l’édition continue inexorablement à publier des milliers de romans à deux balles et d’essais non transformables pour continuer d’exister. Surproduction à la base, pilonnage en fin de course. Mais de quoi nous plaignons-nous ? La filière consomme du papier issu de forêts plantées à cet effet, imprime avec des encres en voie d'innocuité, protège du mieux qu’elle peut les circuits courts, développe ses propres réseaux d’occasion, donne à des associations ou des bibliothèques, recycle son trop-plein et réfléchit à son empreinte écologique…
La problématique est celle de faire correspondre l’offre et la demande pour générer le moins de déchets possible. Sachant qu’à l’origine il n’y a PAS de demande, il suffirait de n’avoir rien à offrir pour limiter à tout jamais la casse. Plus sérieusement, tout est question de dosage et de réglage. Éviter la surproduction, mieux répartir. Quant au pilon, il est pour l’heure inévitable et sert au recyclage.
À titre comparatif, je crois me souvenir que 80% des magazines et journaux des kiosques finissent eux aussi pilonnés.

Marie

22/06/2023 à 17:37

La DLC pour les livres? Je ne comprends pas. Il ne vous est jamais arrivé de "relire" un livre, une ou plusieurs fois?Si le mot "consommation" incluant la notion de destruction plus ou moins lent, ne s'applique pas pour tout, c'est bien, "en premier", pour le livre. De plus l'offre et la demande ne s'appliquent pas non plus au livre...Ou alors vous écrivez au second degré, au temps pour moi!!!

Éric Dumas

22/06/2023 à 09:56

Enfin un article sur cette question !

À mon sens, la question n'est pas de savoir si le pilon représente 0.38 % ou 38 % des déchets de la filière papier, pas seulement de l'éco-conception du livre.

La question est plutôt simplement de notre acceptation à vendre des dizaines de livres sur les scandales écologiques dans les autres filières de l'économie, sans accepter de se poser la question sur notre propre comportement.

La surproduction a un coût écologique. Pour tous, dans le secteur du livre comme dans celui de la mode, chez Shein et chez Gallimard.

Il n'est pas plus acceptable de consommer des matières premières, de produire des déchets et de la pollution (je vous invite dans ma ville de Tarascon pour constater dans les eaux et sentir, au sens olfactif au plus près ce que veut dire l'industrie papetière, en France), pour des livres sans avenir ou pour des fringues sans avenir.

Pour la première fois aux RNL de Marseille, nous avions posé cette question, avec un succès d'estime, avec des réponses de nos interlocuteurs peu convaincantes.
Essayer de nous faire croire que ce sont des gestes dans nos librairies (nombre de PLV, ampoules LED, recyclage...) qui changeront l'impact environnemental de la filière est un leurre, cela ne suffira pas.

La réalité est que si la distribution reste le maillon de la chaîne du livre le plus rentable, il est impossible de bouger, et tant que des très gros éditeurs ont la double casquette....

Et voilà comment nous participons sereinement à ce que nous dénonçons avec vigueur dans nos merveilleux rayons "écologie et environnement"...

Domino

22/06/2023 à 11:38


Et l’écologie de la vie des écrivains ? C’est-à-dire l’économie de la création ?Un certain agacement m’a prise, j’ai lâché la lecture car au bout de quatre paragraphes de l’article, il n’est toujours pas question de la rémunération des auteurs lors de la vente d’un livre, d’occasion ou pas. Je ne saurai donc pas si vous en parlez, de cette priorité des priorités, mais si c'est le cas, c'est trop loin dans l'article. Dès que vous parlez de vente d’occasion, il est impératif d’exiger une rémunération de l’auteur. Ne pas en parler est un scandale. Comparer avec les auteurs de musique ou de cinéma. Le cinéma a trouvé un système, de prélever sur le ticket une part qui va aux auteurs. Tout prix de livre, tout acte marchand relatif au livre neuf ou d'occasion, doit être prélevé, de la même façon, d’une fraction qui doit financer la création des auteurs et leur vieillesse, et leur dignité. Bonjour les rémunérés de la chaîne du livre, éditeurs, journalistes, utilisateurs de livres, professeurs, bibliothécaires, qui maniez des livres au travail et vivez votre vie de bourgeois, en nous bouffant le foie. Quelle honte ! Au combat ! J'entends votre objection, "ce n'est pas le sujet". Précisément, comment se fait-il que ce ne soit jamais le sujet ?

Gilles

22/06/2023 à 13:15

Le cinéma ne vend rien d'occasion, donc la comparaison est nulle et non avenue.
Sinon, du coup, si j'achète un livre neuf et que je le revends sur le Bon Coin, comment on me taxe pour l'auteur et combien ?
Si vous revendez une table de jardin de la même manière, vous devrez donc repayer le fabricant/détenteur du brevet ?

Domino

22/06/2023 à 14:34


Actualitte a d’ailleurs commis une coquille éloquente dans son message envoyé aux boîtes aux lettres courriel : « Le scandale écologique du pillon ».
C’est « Le scandale écologique du Pillons ! (les auteurs) qu’il eût fallu orthographier
(notamment en espérant regratter sur le bon coin trois sous pour sa pomme tandis que les auteurs crèvent bouche ouverte). Allez-y, « Pillons », Pillez ! Je ne compte pas convaincre la Noblesse ni le Clergé, il y a mieux à faire.

Domino

22/06/2023 à 14:38

Actualitte a d’ailleurs commis une coquille éloquente dans son message envoyé aux boîtes aux lettres courriel : « Le scandale écologique du pillon ».
C’est « Le scandale écologique du Pillons ! (les auteurs) qu’il eût fallu orthographier
(notamment quand on espère regratter sur le bon coin trois sous pour sa pomme tandis que les auteurs crèvent bouche ouverte).
Allez-y, « Pillons », Pillez ! Je ne compte pas convaincre la noblesse ni le clergé, il y a mieux à faire.

Guigue

22/06/2023 à 16:05

Bonjour,
La différence entre votre table de jardin (ou votre livre) est que vous l'avez acheté... et donc que ceux l'a créée, fabriquée, distribuée ont été rémunérés.
Par contre, quand un livre invendu revient de chez un libraire, l'éditeur est facturé par le distributeur car il n'a fait que le déposer..
Quand il est ensuite stocké, l'éditeur est facturé par le distributeur...
Quand il est ensuite pilonné, l'éditeur est facturé par le distributeur...
Et comme il a été imprimé et ensuite retourné, stocké, pilonné, l'éditeur a tout de même payé l'imprimeur...

Et si l'éditeur revend ensuite ce livre à un soldeur, c'est à un prix tellement minime qu'il ne couvre qu'une minuscule part des dépenses citées plus haut et que cela représente une perte pour lui.

Je me demande ce que dirait un auteur si on lui demandait de contribuer à cette perte...

Scan le Gentil

22/06/2023 à 13:26

Les bouquins des politiques qui ne se vendent presque pas, voire jamais, mais que les éditeurs produisent pour copiner, rien que ça, c'est une catastrophe. Et quand on voit qu'ils sont distribués et disposés en rayonnage pour juste donner une "couleur" politique au présentoir, ça donne une idée du gâchis.

Yves Morel, Librairie eMLS

22/06/2023 à 13:35

Merci pour la qualité de cet article. Je jette un autre éclairage dans ce débat, celui du livre numérique, et de son développement.

Le numérique est souvent décrié comme source importante d'émission de CO2, et c'est vrai car un terminal numérique peu utilisé est une cause inutile d'émission de CO2. Pourtant, dans bien des usages, le numérique est une voie intéressante pour parvenir à la nécessaire réduction de notre impact. Il n'y qu'à comparer le bilan carbone d'une réunion en visio, et en présentiel.

En ce qui concerne le livre numérique, il peut aujourd'hui être lu sur son smartphone de manière relativement confortable. Là, l'émission de CO2 est très faible, le smartphone est déjà là.

Pourquoi les éditeurs ne testeraient-ils pas les volumes devant être imprimés en effectuant un pré-lancement numérique ? Que pourrait-on faire pour permettre au numérique de prendre une place plus importante dans le lectorat ?

Comme vous, je préfère lire sur un support papier que sur un support numérique, et, en tant que libraire numérique et papier, je suis attaché au livre papier. Mais encore plus soucieux de l'avenir du climat et de la planète.

marion

22/06/2023 à 16:28

Très bel article qui fait la synthèse sur le plan de la fabrication.
Un élément qui n'est pas cité : la trésorerie ! Les maisons d'édition, et surtout les grands groupes éditoriaux, fonctionnent sur le paiement des mises en place chez les libraires que le livre se vende ou non : donc même si le livre n'est pas vendu, il a généré un capital qui permet de fabriquer le livre suivant et d'envoyer le premier au pilon ! Ce système vicié implique beaucoup de nouveautés, ce qui ne rend pas la tâche aisée pour les libraires et qui obstrue la visibilité des plus petites structures.

sandra ZTL

23/06/2023 à 10:19

Merci Marion pour cet éclairage que peu de personnes connaissent, et qui en effet met à mal de petites structures comme la mienne.

Denis

23/06/2023 à 07:22

Pas un mot sur le print on demand !?

Vanessa Chauvin-Degenne

24/06/2023 à 17:51

Article vraiment intéressant. Merci à so auteur.

Aurelien Terrassier

25/06/2023 à 11:56

Vaste question aux réponses pas si simples. En effet, s'il faut éviter de réimprimer des ouvrages à faible demande et éviter le transport longue distance pour le recyclage de papier, il n'existe toujours pas une machine de la taille d'une imprimante avec laquelle chaque personne pourrait recycler ses anciens livres et autres prospectus et emballages. Epson avait déjà conçu un prototype de la taille d'une armoire il y a quelques années déjà. Pour ma part, même si ce n'est pas l'unique solution, ça pourrait changer beaucoup de choses car même si la majorité des papiers dans les bacs jaunes sont recyclés le compte n'y est pas. Les éditeurs eux et c'est précisé en début de page adoptent une éthique ecoresponsable contre la déforestation. C'est en tout cas la politique du Livre de poche. C'est pas mal il faut que ça continue et cela doit inciter les éditeurs à faire de leur mieux pour l'eco-conception tout en sachant que les liseuses par ailleurs ne sont pas si écologiques que ça vu qu'elles usent de certains métaux rares et qu'il n'y a pas d'eco-conception. Après le recyclage des composants existe aussi. C'est tout un programme.

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C'est officiel : le webtoon Omniscient Reader's Viewpoint, de l'artiste Sleepy-C, sera adapté en anime. La nouvelle a été divulguée lors de l'Anime Expo 2024, qui a eu lieu du 4 au 8 juillet 2024 à Los Angeles. Sur le stand de Crunchyroll, les fans se sont réunis pour découvrir les premières images de l'anime, réalisé en coproduction par Aniplex et Crunchyroll.

15/07/2024, 12:26

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Philosophie Magazine Éditeur et C ce soir ouvrent une collection

La maison d'édition de Philosophie magazine et l'émission télévisée C ce soir sur France 5 s'associent pour lancer une série d'essais, présentés sous le titre « On Poursuit le Débat ».

11/07/2024, 13:02

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Aux États-Unis, Penguin Random House acquiert Boom! Studios

Aux États-Unis, le supergroupe d'édition Penguin Random House renforce sa position sur le marché de la bande dessinée avec l'acquisition de Boom! Studios. Fondée en 2005, cette maison s'est fait une place sur la scène alternative, avec plusieurs succès, dont Something Is Killing the Children, de James Tynion IV et Werther Dell’Edera, et BRZRKR, de Keanu Reeves, Matt Kindt et Ron Garney.

11/07/2024, 10:33

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Pélagie : un nouvel éditeur spécialisé dans les océans et mers

Une nouvelle maison d'édition a été lancée, Pélagie, qui se consacre à la publication de romans centrés sur la thématique des mers et des océans. Leur nom, inspiré du mot grec pélágos qui signifie « pleine mer ». Elle est basée à Châteaugiron en Bretagne, une région historiquement reconnue pour la fabrication des voiles de bateaux.

10/07/2024, 16:20

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Allemagne : un nouveau PDG pour PRH, passé par Amazon

À compter du 1er octobre 2024, Christian Jünger sera le PDG du groupe Penguin Random House en Allemagne, a annoncé le PDG de l'entité mondiale, un des plus puissants groupes du secteur. Il succède à un duo qui assurait l'intérim depuis le départ imprévu de son prédécesseur, Thomas Rathnow.

10/07/2024, 09:47

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En janvier 2025, Haruki Murakami repousse les frontières du réel

Les aficionados français de l'écrivain japonais Haruki Murakami peuvent se réjouir : on connaît la date de retour du maître dans les librairies françaises. Le 2 janvier prochain, The City and Its Uncertain Walls (La ville et ses murs incertains), paraîtra dans sa maison depuis 2002 dans l'hexagone, Belfond. L'éditrice Caroline Ast nous en dit plus sur ce mystérieux futur roman, porté par le plus secret des romanciers mondialement connus.

09/07/2024, 18:16

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Hajime ! : un manga sur Teddy Riner, roi du judo

Alors qu'il tentera de remporter un quatrième titre olympique cet été à Paris, Teddy Riner voit sa vie et sa carrière hors-norme racontée en manga. Hajime !, par Tiers et Topher, sortira le 18 septembre 2024 aux éditions Pika.

09/07/2024, 13:16

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Lancement de Pika Ediciones : une nouvelle ère du manga en Espagne ?

Pika Édition, un acteur majeur du marché du manga en France et filiale du groupe Hachette Livre, annonce le lancement de son nouveau label, Pika Ediciones, en Espagne, en collaboration avec Grupo Anaya, filiale espagnole d'Hachette cette fois. Cette initiative marque une étape stratégique visant à introduire une sélection « rigoureuse » de mangas populaires et emblématiques pour répondre à la demande croissante des lecteurs espagnols, présentent le duo.

09/07/2024, 12:06

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Dolpo ouvre une offre pour les auteurs autoédités 

Dolpo est une nouvelle librairie en ligne dont le modèle économique repose principalement sur les ventes de livres et sur des services offerts aux maisons d’édition indépendantes et aux auteurs auto-édités. Le commerce présente aujourd'hui son offre d'accompagnement à destination de ces derniers, qui va du stockage à la vente en passant par la diffusion et la livraison.

08/07/2024, 15:46

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Top départ pour l'association Édition indépendante en Île-de-France

L'EDIF, l'association de l'édition indépendante en Île-de-France, a tenu sa première Assemblée Générale le 14 juin dernier. Fondée il y a moins d’un an, l'association, qui compte déjà 60 adhérents, se consacre à réunir les maisons d'édition indépendantes de la région. 

08/07/2024, 12:29

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Lutte contre les VHSS : un peu tronqué, un accord étendu à l'édition

Le 6 octobre 2023, plusieurs partenaires sociaux du secteur de l'édition signaient un accord de branche pour lutter contre le harcèlement moral, les violences et le harcèlement sexuel et sexiste. Les stipulations du texte sont désormais étendues à tous les employeurs et tous les salariés dans le champ de la convention collective de l'édition, à quelques exceptions près...

08/07/2024, 11:10

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Guillaume Montégudet nommé président du CFC

Par un communiqué, le Centre Français d'exploitation du droit de Copie (CFC) annonce la désignation de son nouveau président, Guillaume Montégudet, par ailleurs directeur du pôle Éducation et Formation du groupe Humensis. Il succède à Hervé Rony.

05/07/2024, 09:44

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539 auteurs, 133 éditeurs, 110 librairies... Les chiffres du livre en Normandie

L'agence régionale du livre, Normandie Livre et Lecture, rend compte d'une filière du livre « riche et plurielle », en illustrant son propos de plusieurs statistiques collectées auprès des professionnels. Si le Calvados et la Seine-Maritime se distinguent souvent, la dynamique semble globalement partagée à travers la région.

04/07/2024, 12:44

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En recul, l'édition belge entame une réflexion sur le prix du livre

L'Association des éditeurs belges (ADEB) et le Partenariat Interprofessionnel du Livre et de l’Édition numérique (PILEn) se sont associés, comme chaque année, pour établir un bilan sur le marché du livre belge. En conclusion : un faible recul en valeur qui, associé à l'inflation touchant le secteur, cache un fort recul en volume.

03/07/2024, 15:53

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Jean-Daniel Belfond, fondateur du Groupe l’Archipel, tire sa révérence

« Une page se tourne à l’Archipel avec le départ, fin juillet 2024, de Jean-Daniel Belfond », pouvait-on lire sur Linkedin ce mardi 2 juillet. Après 33 ans de carrière à la tête des éditions de l’Archipel, son fondateur Jean-Daniel Belfond annonce quitter le navire pour faire valoir ses droits à la retraite. Dans l’attente d’une nouvelle nomination, c’est la directrice générale adjointe d’Editis Marie-Christine Conchon qui prendra la direction des éditions de l’Archipel.

03/07/2024, 12:54

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Hugues Jallon n'est plus le président du Seuil, remplacé par Coralie Piton

Hugues Jallon, président des éditions du Seuil depuis 2018, est remplacé par Coralie Piton à la direction de la maison. Diplômée d’HEC, cette dernière est notamment passée par McKinsey, Canal + durant 8 ans, ou la FNAC « où cette grande lectrice a redynamisé la stratégie Livre de l’enseigne culturelle », selon un communiqué de Média Participations. En janvier 2021, elle a lancé Merlin, la conteuse portée par Bayard et Radio France.

02/07/2024, 19:44

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Afnor lance une collection de livres de poche

Acteur de l’édition professionnelle et technique depuis près de cinquante ans, la maison d’édition d’Afnor élargit son catalogue avec une nouvelle collection : Afnor Poche. Cette collection reprendra les plus grands succès de l’éditeur au format poche.

02/07/2024, 17:38

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BayaM, nouvelle plateforme jeunesse “adaptée et sécurisée”

Bayard Jeunesse fait peau neuve pour l’été. En ce premier juillet, la maison d’édition annonce le lancement d’une plateforme numérique dédiée aux enfants. Ainsi, BayaM accompagne les jeunes lecteurs du livre papier à l’univers numérique, et veille à divertir ce public en proie aux pièges d’Internet. Sur BayaM, exit les bulles de filtres : les équipes sélectionneront elles-mêmes les activités et les histoires présentes sur l’application, en tenant compte des tranches d’âge des utilisateurs.

01/07/2024, 13:03

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Vincent Montagne reconduit à la présidence du SNE

L'assemblée générale du Syndicat national de l'édition, ce jeudi 27 juin, a permis de renouveler le bureau de l'organisation. Président depuis 2012, Vincent Montagne, par ailleurs président du groupe Média Participations, a été reconduit dans ses fonctions.

28/06/2024, 11:57

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En 2023, la production des éditeurs français a baissé

À l'heure où les libraires indépendants réclament une « baisse drastique de la production de livres », inutile de souligner que cette donnée est particulièrement surveillée par l'industrie. En 2023, la baisse est significative, avec 36.819 nouveautés publiées, quand 457 millions d'exemplaires ont été produits dans l'année, nouveautés et réimpressions confondues.

27/06/2024, 16:00

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Stéphanie Vincendeau rejoint les équipes de Édith & nous

Ancienne directrice éditoriale de J’ai Lu et de Points, Stéphanie Vincendeau intégrera les équipes d’Édith & Nous le 1er juillet, assumant le rôle de responsable du pôle Relation éditeurs. 

26/06/2024, 14:47

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Miles Hyman et François Busnel croquent l'Amérique

America est un projet éditorial qui pour la première fois rassemble les images du dessinateur Miles Hyman sur le thème de l’Amérique. Cet artbook d’une cinquantaine d’œuvres, dont nombre d’inédites, décline l’imaginaire d’un auteur américain exilé en France qui s’est imposé en maître parmi les dessinateurs contemporains, aussi bien dans l’édition que dans la presse magazine.

25/06/2024, 18:31

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Dans les Pays de la Loire, un territoire du livre déséquilibré

L'association Mobilis, pôle régional de coopération des acteurs du livre en Pays de la Loire, a mené une étude de filière sur l'ensemble du territoire en 2023. Les différents maillons de la chaine du livre interrogés, des auteurs aux organisateurs de manifestations, rendent compte d'une répartition territoriale déséquilibrée, au profit du département de Loire-Atlantique et de Nantes.

25/06/2024, 10:58

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Production, éducation, croissance : le projet stratégique d'Editis dévoilé

Quelque six mois après l'intégration d'Editis au sein du groupe CMI, de l'homme d'affaires Daniel Křetínský, sa direction a pris la parole, ce 19 juin, pour détailler le plan stratégique promis. Baisse de la production et amélioration de la profitabilité, meilleur positionnement sur le marché de l'éducation ou encore rentabilisation des moyens logistiques font partie des sujets évoqués par Catherine Lucet, directrice générale d'Editis.

20/06/2024, 13:03

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Un roman graphique L'Amie prodigieuse, d'après Elena Ferrante, à la rentrée

Contrairement à ce que l’on imaginait, ce n’est pas chez Gallimard (Futuropolis ou Casterman, les maisons BD), mais bien aux éditions Delcourt que sortira le roman graphique de Mara Cerri et Chiara Lagani. Fin octobre, leur adaptation de L’Amie prodigieuse en BD inspirée du roman d’Elena Ferrante sera à retrouver, sur une traduction d’Elsa Damien.

20/06/2024, 12:47

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Terra Incognita : la nouvelle collection qui explore le monde, par Flammarion

Flammarion débute une nouvelle collection, Terra Incognita, qui se donne pour objectif d'observer le monde autrement. À la croisée du récit et de l'essai, elle mêle écriture et image, savoirs et expériences, enquêtes et théories, « pour nous révéler des territoires que l'on croyait pourtant connus, et d'autres qu'on ignorait ».

19/06/2024, 16:50

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Décélérer, vite : pas de rentrée littéraire pour les éditions de l'Ogre

Les éditions de l’Ogre ont décidé de faire une pause de leurs publications durant quelques mois, à compter de juin 2024, et ne publieront par conséquent pas de titre lors de la rentrée littéraire 2024. Une décision explicitée et réflechie, relayée dans une tribune signée Benoit Laureau, co-fondateur et éditeur des éditions de l'Ogre.

19/06/2024, 10:28

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Après Fayard, quelle maison d'édition pour Isabelle Saporta ?

Son départ fracassant des éditions Fayard en mars dernier n’aura pas laissé la direction de la maison trop longtemps vacante. Mais depuis, l’ancienne de Marianne et France Inter n’est pas restée inactive. Licenciée en avril, elle attend son heure…

18/06/2024, 16:34

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Adeline Gaüzere et Elisabeth D’Adderio intègrent la maison Dargaud

Le comité de direction de Dargaud vient d’intégrer deux nouvelles recrues, Adeline Gaüzere et Elisabeth D’Adderio, à la suite du départ de Marie Parisot,  directrice marketing depuis janvier 2018.

17/06/2024, 18:13

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Barry Lyndon, un ouvrage hors norme autour du film de Stanley Kubrick

Barry Lyndon, ce film emblématique, incarne le summum du perfectionnisme cinématographique grâce à l'attention minutieuse de son réalisateur pour les détails et les images. Pourtant, peu d'écrits ont exploré cette immersion picaresque dans le XVIIIe siècle tourmenté depuis un demi-siècle. Les éditions Simeio initient un financement participatif pour réaliser un ouvrage hors norme autour de ce film...

17/06/2024, 11:43

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TAS Éditions, la maison qui rend le sport accessible à tous et à toutes

Alors que les Jeux Paralympiques s'ouvriront le 28 août à Paris, pour se tenir jusqu'au 6 septembre, TAS Éditions, la première maison d'édition spécialisée dans le sport pour tous, a été officiellement lancée cet hiver, à Noisy-le-Grand.

17/06/2024, 10:51

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Malgré la mort de Tim Sale, conclusion annoncée pour Un long Halloween

Quelques mois après la mort Tim Sale, décédé en juin 2022 à l'âge de 66 ans, DC Comics en révèle un peu plus sur The Last Halloween, un récit en dix épisodes. Celui-ci devrait poursuivre et conclure le légendaire Long Halloween, paru au cours des années 1990.

12/06/2024, 11:36

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J'ai tout lu : la collection pour apprendre à tout lire

Auzou Éditions annonce la sortie de sa nouvelle collection J'ai tout lu, prévue pour le 6 septembre 2024. Destinée aux jeunes lecteurs dès 5 ans, cette série de premiers romans a été conçue pour rendre la lecture accessible et plaisante.

11/06/2024, 16:24

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275 livres queer recensés, pour varier lectures et points de vue

Le blog La mare aux mots, qui s'efforce depuis 2011 de promouvoir une culture pour la jeunesse de qualité, a publié un supplément, Plouf !, entièrement consacré aux ouvrages queer. Soit 275 chroniques de livres, pour aider à s'y retrouver dans une production de plus en plus foisonnante. 

11/06/2024, 12:57

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D'après les contes de Perrault... mais pas trop... juste ce qu'il faut...

Les éditions L’Élan Vert présentent une nouvelle collection signée Sophie Dieuaide : « D’après Perrault mais pas trop ! » Cette année, la maison d'édition met ainsi le conte à l’honneur, avec une approche originale et moderne. Et certainement un joli brin d'humour.

10/06/2024, 11:01

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Menaces de mort : Le Prix Albert Londres et la Scam portent plainte

Le 3 octobre dernier, le site d’extrême droite Réseau libre se faisait tristement connaître auprès du grand public en menaçant explicitement 180 journalistes, élus, syndicalistes et avocats. Leur promesse : « Une balle dans la nuque ». Au lendemain du second tour des législatives, il enfonçait le clou. De nombreuses personnalités figurant sur cette liste ont porté plainte contre X auprès de la procureure de Paris, pour « menaces de mort et menaces de mort contre un avocat ». C'est au tour du Prix Albert Londres et de la Scam de faire de même.

15/07/2024, 17:37

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Mort du poète Jean Gédéon à l'âge de 92 ans

Né en 1931, le poète Jean Gédéon est mort à l'âge de 92 ans le 12 juillet dernier. S'il avait commencé assez tôt à pratiquer l'écriture, il s'était investi plus largement peu après sa retraite, publiant plusieurs recueils chez Hélices poésie ou Encres Vives.

15/07/2024, 09:44

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Que dans les campagnes, la culture ne se résume pas à “agri”

C’était le projet phare du mandat de Rachida Dati, dont les jours rue de Valois sont hélas comptés : que les zones rurales ne comptent plus pour du beurre. Même de baratte. Le Printemps de la ruralité, qu'avait amorcé la ministre de la Culture en janvier, a ainsi tiré les conclusions qui s’imposent pour que les territoires s’épanouissent.

13/07/2024, 16:17

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La gauche de François Hollande, la philosophie de Patrick Sébastien

François Hollande est de retour à l’Assemblée nationale, et en librairie : le député de la Corrèze, et accessoirement ancien président de la république, publie le 5 septembre prochain, Le défi de gouverner, sous-titré, La gauche et le pouvoir depuis l’affaire Dreyfus (Perrin). Le 31 octobre cette fois, l'ancien animateur du Plus grand cabaret du monde, Patrick Sébastien, raconte cinquante ans de carrière, distillant « les ingrédients savoureux d’un traité philosophique sur l’ambition ». 

12/07/2024, 18:18

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En septembre la rentrée des auteurs en Auvergne-Rhône-Alpes  

La rentrée des auteurs, un événement phare pour les romanciers de la rentrée littéraire 2024 et les auteurs et illustrateurs de littérature jeunesse, se déroulera le lundi 9 septembre au Théâtre Comédie Odéon à Lyon, suivi d'une seconde session à Clermont-Ferrand le lundi 30 septembre.

12/07/2024, 18:15

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Printemps de la ruralité : quelles mesures pour le livre ?

Peu de temps après son arrivée au ministère de la Culture, en janvier 2024, Rachida Dati avait inauguré un « Printemps de la ruralité », considérant qu'il fallait faire plus pour la culture dans les territoires ruraux. Les résultats d'une consultation sont désormais présentés, accompagnés d'un plan d'action de 23 mesures, groupées en 4 axes.

12/07/2024, 16:06

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Nathalie Marcerou-Ramel renouvelée à la direction de l'Enssib

L'École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques (Enssib) avait ouvert l'appel aux candidatures pour sa direction, susceptible d'être vacante à compter du 14 octobre 2024. Mais le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche ainsi que le conseil d'administration de l'établissement ont finalement renouvelé leur confiance en l'actuelle directrice, Nathalie Marcerou-Ramel.

12/07/2024, 12:28

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Rentrée littéraire : Harmonia Mundi en fait plus pour ses éditeurs

Pour la rentrée littéraire 2024, Harmonia Mundi Livre organise avec ses éditeurs partenaires une opération de communication à large échelle. En mutualisant les ressources des différentes maisons, la structure de diffusion-distribution fédère plus largement l’édition indépendante. 

12/07/2024, 12:24

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Aux Nations Unies, la répression chinoise des écrivains dénoncée

Membre fondatrice de l'Organisation des Nations Unies, la Chine faisait l'objet, en 2024, d'un examen attentif de sa situation en matière de droits humains par le Conseil des droits de l’homme. Si le pays se réjouit d'une procédure « paisible et couronnée de succès », plusieurs ONG dénoncent une façade, à l'instar de PEN International, qui pointe la répression des écrivains et intellectuels.

12/07/2024, 12:19

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“Biblis en folie”, des journées nationales des bibliothèques

Le ministère de la Culture a officialisé l'organisation des premières journées nationales des bibliothèques, l'occasion de faire connaitre et de mettre en avant ces lieux indispensables aux politiques culturelles et à l'accès aux œuvres. Le rendez-vous est donné pour les 28 et 29 septembre prochains.

11/07/2024, 15:47

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Après une décennie de parutions, la fin de My Hero Academia

Après 10 ans au service de ses fans, le mangaka Kōhei Horikoshi annonce la fin de sa série-phénomène, My Hero Academia. Très populaire sur la scène mondiale, fort d’une adaptation en sept saisons à la télévision, trois longs-métrages et 40 tomes au format papier, le célèbre shonen se terminera dans cinq chapitres exactement, le dernier sortant le 5 août 2024. Retour sur une série qui a marqué l’histoire de la pop culture.

11/07/2024, 14:57

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Le premier Fnac Café ouvre ses portes à la Gare du Nord

Le premier Fnac Café vient d’ouvrir ses portes à Gare du Nord, quelques semaines avant les Jeux olympiques. À deux pas des quais, collé à la voie 19 et à l’étage de la boutique Relay, se trouve ce tout nouveau lieu hybride, fruit d’une collaboration entre la Fnac et Lagardère Travel Retail, qui a été inauguré ce 8 juillet.

11/07/2024, 12:14

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En Allemagne, l'édition compte sur l'intérêt de la jeunesse pour la lecture

Confrontée à une baisse du nombre d'acheteurs de livres, l'édition allemande prend malgré tout acte de hausses de son chiffre d'affaires en 2023 et lors de la première moitié de 2024, motivés par l'inflation et l'augmentation des prix des livres. Elle compte désormais sur le renouvellement du lectorat, mais appelle les pouvoirs publics à soutenir financièrement le secteur.

11/07/2024, 09:34

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Le romancier tardif et précieux Bernard du Boucheron est mort

Bernard du Boucheron, Grand Prix du Roman de l'Académie française 2004, nous a quittés ce 6 juillet à l'âge de 95 ans. Né le 18 juillet 1928 à Paris, il a longtemps œuvré dans l'industrie aéronautique avant de se consacrer à l'écriture, et d'atteindre la consécration dès son premier roman, rédigé à 76 ans.

10/07/2024, 18:36

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L'ouverture de la médiathèque James Baldwin à nouveau reportée

Annoncée au tournant de l'année 2021 pour une ouverture initialement prévue en 2023 dans le XIXe arrondissement de Paris, la Médiathèque James Baldwin tarde à recevoir ses premiers usagers. Reporté à de nombreuses reprises, l'ouverture définitive était fixée pour le 6 juillet dernier, avant d'être de nouveau annulée par un mouvement de grève de l'équipe qui estime que la médiathèque n'est toujours pas prête à accueillir le public.

10/07/2024, 16:30

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À Rennes, la librairie Le Forum du Livre sauvée par le groupe Socultur

La librairie Le Forum du Livre, nichée au cœur de Rennes, à deux pas de la place Sainte-Anne, sera reprise par le groupe Socultur, propriétaire de Cultura. Ancrée depuis près de quatre décennies dans la capitale bretonne, l'enseigne avait traversé une passe difficile après la pandémie, avant d'être placée en redressement judiciaire en février 2024. L’avenir serait plus sûr : « L’identité de la librairie sera préservée, de même que ses employés », promet Mathieu Olivier, le nouveau propriétaire.

10/07/2024, 15:22

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L'Unesco lance une grande étude sur l'édition en Afrique

L'Unesco a initié une étude de grande envergure concernant le secteur du livre en Afrique, destinée à fournir des informations précieuses aux gouvernements et aux organismes officiels.

10/07/2024, 12:47

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Chloé Vanderstraeten et Eva Anna Maréchal remportent la bourse Arcane 2024  

La bourse Arcane, instituée en 2021, vise à soutenir les projets de livres d'artistes, œuvres souvent peu soutenues financièrement et difficiles à diffuser. Cette initiative est le fruit d'une collaboration entre la Société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques (ADAGP) et la Société des Gens de Lettres, qui ont mis en place une aide financière de 9000 € pour encourager ces créations artistiques et littéraires.

10/07/2024, 12:09

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Dans le Grand Est, un été sous le signe du livre jeunesse

Plus de 40 bibliothèques publiques de la région Grand Est forment le réseau de « La Fabrique du livre jeunesse », des cycles d'ateliers de pratique artistique et culturelle adressés aux plus jeunes et à leur famille. Une manière de présenter le livre comme un compagnon ludique et créatif, même au cœur de l'été...

10/07/2024, 10:56

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En Russie, 6 ans de prison pour la dramaturge Svetlana Petriïtchouk

En Russie, un tribunal militaire a condamné, ce lundi 8 juillet, la dramaturge Svetlana Petriïtchouk et la metteuse en scène Evguenia Berkovitch à six années de prison pour « apologie du terrorisme ». Une pièce de théâtre jouée en 2020, intitulée Finist, le clair faucon, a servi de prétexte aux autorités, dans une « dérive répressive du régime russe » dénoncée par la diplomatie française.

10/07/2024, 10:32

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Ulule et ActuaLitté : un gros coup de pouce pour les projets littéraires

Le média ActuaLitté, référence dans l'univers du livre et de la lecture, annonce aujourd'hui un partenariat stratégique avec Ulule, plateforme pionnière du financement participatif en France. Cette collaboration vise à promouvoir et à soutenir toute campagne organisée sur Ulule, dès lors qu’elle a trait à la promotion de la lecture.

10/07/2024, 10:00

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Combien gagne Bruno Le Maire avec ses livres ?

Auteur le plus célèbre du gouvernement, sur le départ après 7 années passées à Bercy, Bruno Le Maire se sera fait remarquer par ses parutions régulières, pour de plus ou moins bonnes raisons. La publication des déclarations d'intérêt et de patrimoine des membres du gouvernement de Gabriel Attal permet de jeter un œil à ses droits d'auteur.

09/07/2024, 15:37

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Marion Boudon-Machuel, directrice des études et recherche à l'INHA

À partir du 1er septembre 2024, Marion Boudon-Machuel rejoindra l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) en tant que directrice du Département des études et de la recherche (DER). Professeure d’Histoire de l’art moderne à l’Université de Tours, elle apportera son expertise de chercheuse et son engagement envers des projets collaboratifs à l’échelle nationale et internationale. 

09/07/2024, 11:59

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Quelle stratégie numérique pour la culture ?

Des sites internet aux réseaux sociaux, du recours au texte à la diversification des contenus, les manières de se faire voir dans les espaces numériques ont considérablement évolué au fil des années. Le ministère de la Culture avance à présent une stratégie numérique culturelle, pour accompagner les acteurs du secteur, ainsi qu'une feuille de route.

09/07/2024, 10:46

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Rachida Dati, une ministre de la Culture multimillionnaire

Avec un sens du tempo remarquable, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique a publié, le 5 juillet dernier, les déclarations d’intérêts et de situation patrimoniale des 35 membres du gouvernement de Gabriel Attal. Des personnalités sur le départ, donc, après les élections législatives anticipées, mais qui n'ont, a priori, pas trop de souci à se faire quant à leur situation. La ministre de la Culture, Rachida Dati, fait partie des multimillionnaires du gouvernement.

09/07/2024, 10:30

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Légion d'honneur : Amin Maalouf et Leïla Sebbar promus officiers

À l'occasion de la fête nationale, la promotion civile de la Légion d'honneur a été publiée, distinguant 521 personnalités, dont plusieurs œuvrant dans le domaine de la culture. Amin Maalouf, écrivain et secrétaire perpétuel de l'Académie française, ainsi que l'autrice Leïla Sebbar ont tous deux été promus officiers de l'ordre national. Marjane Satrapi, pour sa part, y entre.

09/07/2024, 09:32

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Vente d'Editis : 5,6 millions € de frais et primes refacturés à Vivendi

Avril 2023. Devant les salariés, Denis Olivennes faisait part de l’intérêt du groupe CMI France pour Editis. Au cours des échanges, il réfutait cependant toute possibilité de prime de cession ou de bienvenue. Pourtant, un document fait état de refacturations auprès de Vivendi, liées aux coûts de cession – dont des primes à la hauteur de 1,7 million €.

09/07/2024, 08:39

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L’illustration s’empare des vitrines des libraires strasbourgeois

En juin 2024, illustrateurs et éditeurs ont transformé les vitrines des libraires de Strasbourg en un rallye pour lecteurs avides de rencontres originales. Cet événement s'est inscrit dans le cadre de la programmation de Strasbourg capitale mondiale du livre 2024.

08/07/2024, 18:55

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"La BD emmerde le RN" : une librairie vandalisée dans le Périgord

La librairie Bullivores, installée à Périgueux, a été vandalisée dans la nuit de dimanche, jour du second tour des élections législatives, rapporte France Bleu Périgord. La vitrine de l'établissement a été brisée et un mot a été tagué, bien que rendu illisible par les éclats de verre. L'enseigne située rue André Saigne avait arboré sur sa devanture une affiche déclarant « la BD emmerde le RN », pour marquer son opposition au parti dirigé par Marine Le Pen.

08/07/2024, 18:07

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La Prix Nobel Alice Munro aurait caché l'agression sexuelle de sa fille

Andrea Robin Skinner, fille de la lauréate du Prix Nobel de littérature 2013 Alice Munro, a révélé le 7 juillet dans les colonnes du Toronto Star que l'écrivaine canadienne était au courant que son beau-père l'avait agressée sexuellement lorsqu'elle n'avait que 9 ans. Sa mère aurait choisi de rester avec lui malgré ses aveux.

08/07/2024, 16:58

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Edward de Lumley, nouveau directeur de la Drac PACA

Bénédicte Lefeuvre, nommée en janvier 2021 à la tête de la Direction régionale des affaires culturelles de Provence-Alpes-Côte d'Azur, cédera sa place à la rentrée à Edward de Lumley. Un arrêté du 4 juillet le propulse à ce poste pour une durée de quatre ans.

08/07/2024, 09:11

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Législatives : NFP et Ensemble dépassent le Rassemblement national

Legislatives2024 – Avec une participation une fois encore en hausse pour le second tour, les législatives 2024 avaient réuni 26,63 % des votants à la mi-journée. Au terme de cette journée du 7 juillet, l’industrie du livre aura amplement pris position au cours de la semaine d’entre-deux tours. À 17h, cette participation montait à 59,71 %, particulièrement importante.

07/07/2024, 20:01

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Irène Basilis chargée de l'égalité, la diversité et la prévention des discriminations

La Ministre de la Culture, Rachida Dati, a nommé pour trois ans Irène Basilis, inspectrice générale des affaires culturelles, au poste de Haute Fonctionnaire à l’égalité, la diversité et la prévention des discriminations au Secrétariat général du ministère. Irène Basilis remplace à compter du 1er septembre 2024 Agnès Saal, à l’issue du mandat que celle-ci exerçait depuis 2018.

07/07/2024, 14:13

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Lancé en 2021, le Quinze.bis de Gibert fermera ses portes

La célèbre chaîne de librairies Gibert, célèbre pour ses livres d'occasion, a annoncé la fermeture prochaine de son établissement Quinze.bis, situé boulevard de Saint-Denis dans le IIe arrondissement de Paris, pour le deuxième semestre de 2024. En cause : une contraction de sa clientèle, et plus généralement des pertes financières significatives subies par la boutique. Le groupe entend à présent se concentrer sur les neuf autres enseignes de la capitale.

05/07/2024, 18:35

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Tiers-lieu, minimaison... L'urbanisme bien logé en français

Dans toute une variété de domaines, le vocabulaire utilisé, souvent technique, reste cantonné à l'anglais, pour des raisons pratiques. La Commission d'enrichissement de la langue française propose régulièrement des listes de termes étrangers avec, en vis-à-vis, les équivalents dans la langue de Molière. Ou comment, concrètement, le français se façonne, selon les usages...

05/07/2024, 09:42

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Nouveau dépôt de bilan pour la librairie Weltbild

La société d'investissement en commerce électronique WB D2C Group a déposé le 10 juin dernier une demande de dépôt de bilan pour sa filiale allemande, Weltbild, auprès du tribunal d'Augsbourg où se trouve le siège de l'entreprise en difficulté. La plateforme de vente allemande génère environ 20 % du chiffre d'affaires de WB D2C Group.

04/07/2024, 18:20