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Écologie : faut-il interdire le recyclage des livres ?

La pratique est ancienne, courante pour certains éditeurs, mais reste recouverte d'un voile pudique : le pilon, ou la destruction des exemplaires invendus, reste indissociable de l'industrie du livre. Justifiée par les incertitudes du marché, la maitrise des coûts de fabrication et les frais de stockage, elle se trouve néanmoins de plus en plus critiquée, face à l'impératif de la sobriété environnementale...

Le 21/06/2023 à 16:56 par Antoine Oury

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Publié le :

21/06/2023 à 16:56

Antoine Oury

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C'est le secret le mieux connu, mais aussi le plus strictement gardé, du secteur. Chaque année, des milliers d'ouvrages disparaissent. Invendus et retournés chez les distributeurs, ils sont détruits sur décision de l'éditeur, estimant qu'il ne les écoulera pas à court et moyen termes, et que leur entreposage sera trop coûteux.

D'après le Syndicat national de l'édition, qui représente plusieurs centaines de structures françaises, 26.300 tonnes de livres par an sont pilonnées, en moyenne.

Ce qui représente, toujours en moyenne, 13,2 % de la production apportée par les distributeurs aux points de vente (librairies, grandes surfaces culturelles, hypermarchés...). Mais aussi plus de la moitié des volumes d'ouvrages invendus (42.200 tonnes par an) : un livre sans lecteur aura donc de bonnes chances d'être purement et simplement broyé.

Cibler la destruction des invendus

Publiée en février 2020, la loi AGEC (anti-gaspillage pour une économie circulaire) entend réduire les destructions des produits invendus, qu'ils soient alimentaires ou non-alimentaires. Elle s'attaque d'abord à la première catégorie, en introduisant des obligations — limitées — de non-destruction des invendus et de don.

Les consommateurs sont aussi encouragés, notamment par la diffusion de messages relatifs aux dates de durabilité minimale des produits alimentaires : le pictogramme et le slogan « Observez, sentez, goûtez » sont désormais connus.

Pour les invendus non-alimentaires, cette même loi AGEC oblige les producteurs, importateurs et distributeurs à les réemployer, réutiliser ou recycler, depuis le 1er janvier 2022. Le secteur du livre était largement épargné par cette législation, mais bien concerné par l'interdiction de la destruction des invendus, souligne Karen Politis Boublil, chargée de mission pour les commissions Économique et Environnement et Fabrication du Syndicat national de l'édition.

« Au sens de la loi, la “destruction” consiste en une incinération ou un enfouissement. Dans le secteur de l’édition, les invendus ne sont pas détruits, mais recyclés, pour produire de la pâte à papier qui retourne ensuite dans les circuits de production », nous précise-t-elle. Le SNE insiste d'ailleurs sur ce point depuis plusieurs années : 100 % des livres pilonnés seraient recyclés.

Quel recyclage pour nos lectures ?

La pratique du recyclage constituait il y a quelques années un véritable progrès, par rapport à l'anéantissement pur et simple. Le développement de cette seconde vie du papier et des cartons est indéniable et, estime Karen Politis Boublil, « [l]es papiers graphiques et les cartons sont plutôt bien recyclés en France, avec un volume de l’ordre de 70 % de la production ».

En 2021, d'après l'Actualisation 2021 des flux de produits graphiques en France proposée par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), 6,8 millions de tonnes de papiers graphiques et de cartons ont été recyclées. « L’édition, sur la même année, représente 26.300 tonnes d’ouvrages recyclés, soit 0,38 % de l’ensemble », remarque la chargée de mission du SNE.

Crédits photo : ActuaLitté, CC B SA 2.0
Crédits photo : ActuaLitté, CC B SA 2.0

Un volume qui parait négligeable, mais que l'urgence environnementale remet néanmoins en perspective. D'autant plus que ce recyclage n'est pas sans perte qualitative pour le papier en question : « Une petite part de cette pâte à papier issue de livres recyclés est réutilisée pour la fabrication de livres. Elle est plutôt utilisée pour d’autres emplois, notamment le papier destiné à l’impression de journaux », détaille Karen Politis Boublil. 

Le secteur de l'édition lui-même n'utilise qu'une très faible proportion de papier recyclé, autour de 1 % de ses achats totaux, un volume qui n'a pas évolué depuis des années. En cause, une qualité moindre du papier, qui ne laisserait pas les lecteurs satisfaits.

En somme, si un bouquin se recycle, cette opération ne compense pas totalement les ressources utilisées pour le fabriquer, d'autant qu'un titre recyclé n'équivaut pas à un neuf.

Recycler, la « fausse bonne idée » ?

Le livre ne se recycle pas à l'infini, et ce recyclage lui-même a par ailleurs un coût énergétique. Des voix s'élèvent donc contre un pilon qui, s'il a changé de moyen en délaissant l'incinération, reste problématique, dans la mesure où il « excuse » une production de masse.

Sans surprise, ce discours s'entend du côté du marché de l'occasion, voire de l'économie sociale et solidaire. Représentant le premier, le groupe allemand Momox, géant de la reprise et de la revente de livres et de produits culturels, a diffusé un communiqué à l'occasion de la Journée mondiale du recyclage, le 18 mars, pour attirer l'attention sur le cas de l'édition.

« À titre d’exemple, interdire le pilonnage des livres invendus permettrait une réduction de plus de 47.000 tonnes de CO2/an, si on considère qu’un livre neuf peut émettre jusqu’à 1,8 kg de gaz à effet de serre », souligne le message en citant des données de l'association française The Shift Project, présidé par Jean-Marc Jancovici.

Le raccourci doit être explicité : la remarque de Momox vise moins le recyclage que la surproduction d'ouvrages : le chiffre de The Shift Project, établissant l'émission de 1,8 kg de gaz à effet de serre à un livre neuf, recouvre toute son existence, de sa fabrication à son achat par le client, et pas du tout la phase de recyclage à proprement parler.

Interrogé, Heiner Kroke, président directeur général de Momox, précise : « Aujourd’hui, les méthodes de production les moins durables sont celles qui coûtent le moins cher et le pilonnage des invendus constitue l’une des seules solutions pour minimiser les frais de stockage. » 

Évoquant surtout la fabrication et le transport du livre, Kroke poursuit en suggérant des leviers d'amélioration, comme « l’utilisation de papiers recyclés et issus de ressources durables, la réduction des déchets d’emballage et des émissions liées au transport, ainsi que la baisse de la consommation d’énergie liée à la fabrication et l’impression des livres ».

Interrogé sur la situation en Allemagne, le PDG de Momox ajoute qu'il n’existe pas de réglementation spécifique au pilonnage des livres outre-Rhin, lequel « reste malheureusement une pratique courante, bien que plus limitée qu’en France ».

Le livre, industrie comme une autre

Du côté de l'économie sociale et solidaire, l'un des acteurs, Ammareal, se prononce aussi en faveur d'une régulation. « Qu’il y ait une loi qui cherche à interdire ou limiter cette mise au pilon, cela me semble quelque chose de complément pertinent », assure Renan Ayrault, cofondateur et président de la société. « J’imagine que, pour les éditeurs, cela ferait réfléchir aux quantités produites, aux méthodes de production, à la gestion du réassort. »

Selon lui, « contraindre les éditeurs changerait un mode de production bien établi » et les habitudes d'un autre temps. « Il n’y a pas de raison que le secteur soit traité autrement que d’autres producteurs ou industries », affirme-t-il.

Un discours en faveur de la législation et de la responsabilisation qui fait son chemin dans le secteur, où les études et formations des agences régionales et autres associations sur le sujet se multiplient.

Depuis 2019, l'Association pour l'écologie du livre propose ainsi un autre discours pour penser l'impact écologique, considéré comme un objet social, d'une part, mais aussi comme un produit souvent fabriqué en série, dont l'existence a des conséquences environnementales.

L'exclusion du livre de la filière à responsabilité élargie des producteurs, encore confirmée en début d'année 2023, témoigne d'une aura persistante, l'objet étant abordé comme un bien culturel à part. « La presse et le livre ne sont pas des contenants polluants, mais des contenus vertueux sur lesquels nous devons nous appuyer pour ne pas sombrer dans une société où les mots, noyés dans un torrent numérique, perdraient de leur valeur et de leur sagesse », annonçait ainsi Laurent Esquenet-Goxes, député Démocrate et apparentés, en janvier dernier.

Une déclaration à laquelle répondait Thomas Bout, membre de l'Association pour l'écologie du livre et fondateur des éditions Rue de l’échiquier, dans nos colonnes : « Il est évident que le secteur doit s’interroger sur ses pratiques et que nous sommes concernés, en tant que producteurs, par une empreinte environnementale. Exclure le livre, sur ce plan-là, me semble extrêmement hypocrite et contestable. »

Faciliter la seconde vie du livre

Les acteurs de l'occasion auraient bien sûr intérêt à une limitation des destructions d'ouvrages, comme le reconnait Renan Ayrault : la société assume parfois le rôle d'un soldeur, en reprenant à moindre coût des exemplaires invendus. « Ammareal en bénéficierait un peu, puisque nous devrions voir, logiquement, plus d'éditeurs se tourner vers nous. Cela dit, on ne pourrait pas se permettre non plus de reprendre des milliers d'exemplaires invendus, et à des tarifs trop élevés, car cela serait trop risqué. »

Dans le domaine de l'occasion, « notre offre alimente notre demande : nous sommes en recherche de titres », précise-t-il. Toutefois, un stock de 2000 à 3000 ouvrages invendus du même ouvrage ne représente qu'un faible intérêt : les ventes d'occasion sont constituées d'une multitude de références qui s'écoulent à un ou deux exemplaires, sauf exception — les best-sellers d'un temps et certains classiques.

Présentoir de livres d'occasion chez Boulinier, Paris - ActuaLitté, CC BY SA 2.0
Présentoir de livres d'occasion chez Boulinier, Paris - ActuaLitté, CC BY SA 2.0

À ce jour, Ammareal travaille avec 6 éditeurs, auxquels elle rachète des ouvrages, mais aussi avec un grand nombre de librairies, qui souhaitent se séparer de titres de leur stock qu'il n'est plus possible de retourner. Sans oublier les bibliothèques, à l'occasion d'un désherbage des collections.

La société Ammareal elle-même a recours au recyclage, « pour un certain nombre de titres dont nous avons trop d'exemplaires. Nous essayons toutefois de les donner, auparavant, notamment à des associations ou à des écoles. » L'entreprise cède gratuitement entre 30.000 et 50.000 exemplaires par an, selon son cofondateur. Pour le recyclage, elle se tourne principalement vers Paprec, qui s’est engagé par écrit à un traitement de 80 % des volumes en France et 20 % en Espagne et en Allemagne.

Assouplir le prix unique ?

« La cession d'ouvrages à des soldeurs précède la fin de l'exploitation d'un livre », précise Renaud Lefebvre, directeur général du Syndicat national de l'édition. « Il ne peut s'agir que d'un solde total : en application de la loi de 1981 sur le prix unique du livre, des livres en librairie au prix public ne peuvent pas coexister avec des ouvrages soldés. Dans le cadre de cette opération, un certain volume d’exemplaires trouve acquéreur auprès d’un soldeur intéressé. Cette exploitation concerne une part faible des ouvrages vendus, bien inférieure à 1 % du marché du livre. »

Une pratique marginale, donc, qui rapporte assez peu d'argent à l'éditeur, et parfois moins — voire rien du tout — à l'auteur. À ce sujet, « [l]e SNE travaille actuellement avec les organisations d’auteurs pour mettre en place une rémunération des auteurs qui n’existe pas encore dans la quasi-totalité des cas », ajoute Renaud Lefebvre. « Les montants seront surtout symboliques », prévient-il, « car les prix de cession aux soldeurs sont très bas, sans commune mesure avec les prix de vente publics en librairies ».

Outre-Rhin, un aménagement dans la loi sur le prix unique du livre permet « aux vendeurs de fixer le prix de leur choix si un ouvrage neuf ne s’est pas vendu dans les 18 premiers mois » détaille Heiner Kroke, le PDG de Momox. Par ailleurs, « le pilonnage des livres est très impopulaire dans l’opinion allemande, c’est pourquoi de nombreux éditeurs préfèrent donner leurs invendus à des associations ou les revendre à d’autres libraires, puisqu’ils en ont la possibilité, contrairement à la France ». 

Modifier la loi sur le prix unique, afin d'ouvrir les possibilités d'écouler plus facilement des stocks ferait sans doute courir un risque aux librairies, notamment les plus fragiles économiquement.

D'après GfK, les fonds récent (1 à 2 ans après la parution) et ancien (3 ans et plus) représentent en effet une part significative des ventes de livres. Mieux encore, le fonds ancien « contribue à la performance des circuits », avec une dynamique conséquente entre 2012 et 2021, surtout dans les librairies, où fonds récent et ancien pèsent pour plus de la moitié du chiffre d'affaires.

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Extrait d'une étude GfK Market & Consumer Intelligence pour le Syndicat de la Librairie française (2022)

Contraindre à l'écoconception

Parallèlement à la responsabilisation des producteurs, l'écoconception des ouvrages est devenue une question centrale, tant pour l'industrie que pour les observateurs. L'écoconception du livre consiste à prendre en compte l'impératif de sobriété énergétique et l'impact environnemental de la production avant même la fabrication. Une démarche par laquelle un éditeur vise le plus petit bilan carbone, le plus faible coût sociétal pour sa parution.

Outre l'utilisation d'encres particulières, l'écoconception peut limiter l'usage de certains matériaux, difficilement recyclables, bannir le pelliculage des livres — qui donne un aspect brillant —, ou encore s'assurer que le lieu de fabrication se trouve le plus proche possible du lieu de distribution, voire de vente.

« Contraindre à l'écoconception augmenterait les coûts de fabrication, ce qui conduirait mécaniquement à une baisse de la production », souligne Anaïs Massola, présidente de l'Association pour l'écologie du livre. Elle cite en exemple la hausse récente des tarifs du papier, qui a eu pour effet de réduire le rythme de parution de Gallimard Jeunesse, entre autres...

Imposer certaines obligations en matière de fabrication éviterait par ailleurs certaines situations aberrantes, comme l'impression d'ouvrages très loin de leurs lieux de vente, notamment en Chine, fait relevé par plusieurs études passées. L'édition déplore souvent un manque de savoir-faire technique en France ou en Europe, mais l'écoconception pourrait peut-être, justement, faire renoncer à certains produits éditoriaux...

Produire mieux, ou produire moins ?

L'écoconception suffirait-elle à circonscrire les productions carbone ? Elle a, pour commencer, certaines limites, rappelées par le Syndicat national de l'édition. « Il faut garder à l’esprit la durabilité du livre : pour un manuel scolaire, il peut être plus pertinent de le doter d’une couverture plus solide, plus épaisse, certes, mais qui permettra de multiples usages, sur la durée », souligne Karen Politis Boublil. « À chaque projet éditorial correspond une écoconception. »

Par ailleurs, plusieurs analyses pointent les conséquences d'une logique de surproduction, en l'attribuant majoritairement aux grands groupes éditoriaux, comme l'a fait le Shift Project dans un rapport de 2021. Citant des données de 2015 relevées par le SNE, l'organisme rappelle qu'« entre 2012 et 2013, le nombre de nouveautés produites par les cinq plus importantes maisons d’édition adhérentes au SNE a augmenté de 23,3 % contre 0,3 % en moyenne pour les autres » (p. 119).

Si 10 années se sont écoulées, les fondamentaux n'ont pas vraiment changé. 69.577 titres (nouveautés et réimpressions) ont été mis sur le marché en 2021, contre 59.461 en 2020 — année exceptionnelle —, 62.483 en 2019 et 61.831 en 2018. S'il faut prendre en compte un possible effet de rattrapage dû au Covid en 2021, l'inflation de la production reste de mise.

Crédits photo : ActuaLitté, CC B SA 2.0
Crédits photo : ActuaLitté, CC B SA 2.0

Et les habitudes commerciales ont la peau dure : dans une librairie, une grande surface spécialisée ou alimentaire, une pile d'ouvrages ou un présentoir rempli d'exemplaires du même titre sont réputés plus vendeurs.

Nouveaux outils et « travail de fond »

L'organisation professionnelle des éditeurs, dont le bureau est majoritairement composé de représentants d'importants groupes éditoriaux, assure par la voix de son directeur général qu'elle « mène un travail de fond engagé sur ces questions environnementales, qui vont rester primordiales sur les 10 prochaines années ».

Pour lutter contre la surproduction et le « gaspillage » d'exemplaires, le SNE met en avant le développement de son outil Booktracking, attendu de longue date. Celui-ci « vise à fournir prochainement aux éditeurs des données quotidiennes sur les ventes réelles en librairies, ce qui leur permettra d’estimer les stocks en magasin et de prendre des décisions de retirage en connaissance de cause. À l’heure actuelle, ils ne disposent pas de ces informations », souligne Renaud Lefebvre.

« Ne pas réimprimer un ouvrage dont les stocks excèdent la demande est évidemment la meilleure option du point de vue environnemental », complète-t-il.

Comme d'autres structures professionnelles, notamment les agences régionales et la Fédération interrégionale du livre, le SNE se penche effectivement sur la question, à travers un « Club environnement » qui réunit régulièrement la Commission Environnement du SNE et les adhérents du syndicat intéressés par ces questions, en ligne, afin de faire émerger les interrogations, d’éventuelles solutions et de partager les bonnes pratiques.

« Nous avons lancé un chantier sur l’analyse du cycle de vie de plusieurs types d’ouvrages, pour aller plus loin que le simple bilan carbone », ajoute encore Karen Politis Boublil. « Il s’agit de mesurer l’impact environnemental du livre, de la conception au lecteur. L’Ademe, très intéressée, nous assiste sur le sujet. » L'Association pour l'écologie du livre, pour sa part, dévoilera prochainement une cartographie « écologie du livre ». Pratique, pour un cheminement qui ne fait que commencer...

Photographie : illustration, Ana Guzzo, CC BY-NC 2.0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Par Antoine Oury
Contact : ao@actualitte.com

18 Commentaires

 

Vasseur Laurence

22/06/2023 à 00:05

Très riche article...
Les marchés secondaires comme BookOff ou Gilbert Jeune contribuent largement au recyclage des livres et évitent sans doute des mises au pilon de livres, non?
Dommage que des éditeurs brandissent toujours le même bouclier des coûts de fabrication plus élevés si on produit local plutôt qu'en Chine .. ils ont pensé au coût du fret maritime, la pollution des mers??
Alors que les " gros éditeurs" se font de jolies marges, par rapport à leurs auteurs, dernière roue du carrosse mais oh! combien précieux 🙏🤣🙏...
J'adresse mes meilleures salutations aux courageux qui commencent à prendre fait & cause pour l'eco-conception !
Je la soutiens à 150%....


Stop tout

22/06/2023 à 08:02

Et si tout simplement les éditeurs prenaient en compte les remarques des forces de vente des éditeurs : d’arrêter d’avoir la grosse tête et de vouloir faire plus que la demande. La finalité c’est trop de retours, du pilon etc etc..

sandra ZTL

22/06/2023 à 17:47

Vous parlez bien des Gros et Grands éditeurs là, voir groupe éditorial ? On est bien d'accord ?

JBC Toulouse

22/06/2023 à 08:45

Bel article, bon résumé. Comme tous les produits ayant une date limite de consommation, le livre doit être mangé rapidement, ou finir à la poubelle. C’est en toute connaissance de cause que l’édition continue inexorablement à publier des milliers de romans à deux balles et d’essais non transformables pour continuer d’exister. Surproduction à la base, pilonnage en fin de course. Mais de quoi nous plaignons-nous ? La filière consomme du papier issu de forêts plantées à cet effet, imprime avec des encres en voie d'innocuité, protège du mieux qu’elle peut les circuits courts, développe ses propres réseaux d’occasion, donne à des associations ou des bibliothèques, recycle son trop-plein et réfléchit à son empreinte écologique…
La problématique est celle de faire correspondre l’offre et la demande pour générer le moins de déchets possible. Sachant qu’à l’origine il n’y a PAS de demande, il suffirait de n’avoir rien à offrir pour limiter à tout jamais la casse. Plus sérieusement, tout est question de dosage et de réglage. Éviter la surproduction, mieux répartir. Quant au pilon, il est pour l’heure inévitable et sert au recyclage.
À titre comparatif, je crois me souvenir que 80% des magazines et journaux des kiosques finissent eux aussi pilonnés.

Marie

22/06/2023 à 17:37

La DLC pour les livres? Je ne comprends pas. Il ne vous est jamais arrivé de "relire" un livre, une ou plusieurs fois?Si le mot "consommation" incluant la notion de destruction plus ou moins lent, ne s'applique pas pour tout, c'est bien, "en premier", pour le livre. De plus l'offre et la demande ne s'appliquent pas non plus au livre...Ou alors vous écrivez au second degré, au temps pour moi!!!

Éric Dumas

22/06/2023 à 09:56

Enfin un article sur cette question !

À mon sens, la question n'est pas de savoir si le pilon représente 0.38 % ou 38 % des déchets de la filière papier, pas seulement de l'éco-conception du livre.

La question est plutôt simplement de notre acceptation à vendre des dizaines de livres sur les scandales écologiques dans les autres filières de l'économie, sans accepter de se poser la question sur notre propre comportement.

La surproduction a un coût écologique. Pour tous, dans le secteur du livre comme dans celui de la mode, chez Shein et chez Gallimard.

Il n'est pas plus acceptable de consommer des matières premières, de produire des déchets et de la pollution (je vous invite dans ma ville de Tarascon pour constater dans les eaux et sentir, au sens olfactif au plus près ce que veut dire l'industrie papetière, en France), pour des livres sans avenir ou pour des fringues sans avenir.

Pour la première fois aux RNL de Marseille, nous avions posé cette question, avec un succès d'estime, avec des réponses de nos interlocuteurs peu convaincantes.
Essayer de nous faire croire que ce sont des gestes dans nos librairies (nombre de PLV, ampoules LED, recyclage...) qui changeront l'impact environnemental de la filière est un leurre, cela ne suffira pas.

La réalité est que si la distribution reste le maillon de la chaîne du livre le plus rentable, il est impossible de bouger, et tant que des très gros éditeurs ont la double casquette....

Et voilà comment nous participons sereinement à ce que nous dénonçons avec vigueur dans nos merveilleux rayons "écologie et environnement"...

Domino

22/06/2023 à 11:38


Et l’écologie de la vie des écrivains ? C’est-à-dire l’économie de la création ?Un certain agacement m’a prise, j’ai lâché la lecture car au bout de quatre paragraphes de l’article, il n’est toujours pas question de la rémunération des auteurs lors de la vente d’un livre, d’occasion ou pas. Je ne saurai donc pas si vous en parlez, de cette priorité des priorités, mais si c'est le cas, c'est trop loin dans l'article. Dès que vous parlez de vente d’occasion, il est impératif d’exiger une rémunération de l’auteur. Ne pas en parler est un scandale. Comparer avec les auteurs de musique ou de cinéma. Le cinéma a trouvé un système, de prélever sur le ticket une part qui va aux auteurs. Tout prix de livre, tout acte marchand relatif au livre neuf ou d'occasion, doit être prélevé, de la même façon, d’une fraction qui doit financer la création des auteurs et leur vieillesse, et leur dignité. Bonjour les rémunérés de la chaîne du livre, éditeurs, journalistes, utilisateurs de livres, professeurs, bibliothécaires, qui maniez des livres au travail et vivez votre vie de bourgeois, en nous bouffant le foie. Quelle honte ! Au combat ! J'entends votre objection, "ce n'est pas le sujet". Précisément, comment se fait-il que ce ne soit jamais le sujet ?

Gilles

22/06/2023 à 13:15

Le cinéma ne vend rien d'occasion, donc la comparaison est nulle et non avenue.
Sinon, du coup, si j'achète un livre neuf et que je le revends sur le Bon Coin, comment on me taxe pour l'auteur et combien ?
Si vous revendez une table de jardin de la même manière, vous devrez donc repayer le fabricant/détenteur du brevet ?

Domino

22/06/2023 à 14:34


Actualitte a d’ailleurs commis une coquille éloquente dans son message envoyé aux boîtes aux lettres courriel : « Le scandale écologique du pillon ».
C’est « Le scandale écologique du Pillons ! (les auteurs) qu’il eût fallu orthographier
(notamment en espérant regratter sur le bon coin trois sous pour sa pomme tandis que les auteurs crèvent bouche ouverte). Allez-y, « Pillons », Pillez ! Je ne compte pas convaincre la Noblesse ni le Clergé, il y a mieux à faire.

Domino

22/06/2023 à 14:38

Actualitte a d’ailleurs commis une coquille éloquente dans son message envoyé aux boîtes aux lettres courriel : « Le scandale écologique du pillon ».
C’est « Le scandale écologique du Pillons ! (les auteurs) qu’il eût fallu orthographier
(notamment quand on espère regratter sur le bon coin trois sous pour sa pomme tandis que les auteurs crèvent bouche ouverte).
Allez-y, « Pillons », Pillez ! Je ne compte pas convaincre la noblesse ni le clergé, il y a mieux à faire.

Guigue

22/06/2023 à 16:05

Bonjour,
La différence entre votre table de jardin (ou votre livre) est que vous l'avez acheté... et donc que ceux l'a créée, fabriquée, distribuée ont été rémunérés.
Par contre, quand un livre invendu revient de chez un libraire, l'éditeur est facturé par le distributeur car il n'a fait que le déposer..
Quand il est ensuite stocké, l'éditeur est facturé par le distributeur...
Quand il est ensuite pilonné, l'éditeur est facturé par le distributeur...
Et comme il a été imprimé et ensuite retourné, stocké, pilonné, l'éditeur a tout de même payé l'imprimeur...

Et si l'éditeur revend ensuite ce livre à un soldeur, c'est à un prix tellement minime qu'il ne couvre qu'une minuscule part des dépenses citées plus haut et que cela représente une perte pour lui.

Je me demande ce que dirait un auteur si on lui demandait de contribuer à cette perte...

Scan le Gentil

22/06/2023 à 13:26

Les bouquins des politiques qui ne se vendent presque pas, voire jamais, mais que les éditeurs produisent pour copiner, rien que ça, c'est une catastrophe. Et quand on voit qu'ils sont distribués et disposés en rayonnage pour juste donner une "couleur" politique au présentoir, ça donne une idée du gâchis.

Yves Morel, Librairie eMLS

22/06/2023 à 13:35

Merci pour la qualité de cet article. Je jette un autre éclairage dans ce débat, celui du livre numérique, et de son développement.

Le numérique est souvent décrié comme source importante d'émission de CO2, et c'est vrai car un terminal numérique peu utilisé est une cause inutile d'émission de CO2. Pourtant, dans bien des usages, le numérique est une voie intéressante pour parvenir à la nécessaire réduction de notre impact. Il n'y qu'à comparer le bilan carbone d'une réunion en visio, et en présentiel.

En ce qui concerne le livre numérique, il peut aujourd'hui être lu sur son smartphone de manière relativement confortable. Là, l'émission de CO2 est très faible, le smartphone est déjà là.

Pourquoi les éditeurs ne testeraient-ils pas les volumes devant être imprimés en effectuant un pré-lancement numérique ? Que pourrait-on faire pour permettre au numérique de prendre une place plus importante dans le lectorat ?

Comme vous, je préfère lire sur un support papier que sur un support numérique, et, en tant que libraire numérique et papier, je suis attaché au livre papier. Mais encore plus soucieux de l'avenir du climat et de la planète.

marion

22/06/2023 à 16:28

Très bel article qui fait la synthèse sur le plan de la fabrication.
Un élément qui n'est pas cité : la trésorerie ! Les maisons d'édition, et surtout les grands groupes éditoriaux, fonctionnent sur le paiement des mises en place chez les libraires que le livre se vende ou non : donc même si le livre n'est pas vendu, il a généré un capital qui permet de fabriquer le livre suivant et d'envoyer le premier au pilon ! Ce système vicié implique beaucoup de nouveautés, ce qui ne rend pas la tâche aisée pour les libraires et qui obstrue la visibilité des plus petites structures.

sandra ZTL

23/06/2023 à 10:19

Merci Marion pour cet éclairage que peu de personnes connaissent, et qui en effet met à mal de petites structures comme la mienne.

Denis

23/06/2023 à 07:22

Pas un mot sur le print on demand !?

Vanessa Chauvin-Degenne

24/06/2023 à 17:51

Article vraiment intéressant. Merci à so auteur.

Aurelien Terrassier

25/06/2023 à 11:56

Vaste question aux réponses pas si simples. En effet, s'il faut éviter de réimprimer des ouvrages à faible demande et éviter le transport longue distance pour le recyclage de papier, il n'existe toujours pas une machine de la taille d'une imprimante avec laquelle chaque personne pourrait recycler ses anciens livres et autres prospectus et emballages. Epson avait déjà conçu un prototype de la taille d'une armoire il y a quelques années déjà. Pour ma part, même si ce n'est pas l'unique solution, ça pourrait changer beaucoup de choses car même si la majorité des papiers dans les bacs jaunes sont recyclés le compte n'y est pas. Les éditeurs eux et c'est précisé en début de page adoptent une éthique ecoresponsable contre la déforestation. C'est en tout cas la politique du Livre de poche. C'est pas mal il faut que ça continue et cela doit inciter les éditeurs à faire de leur mieux pour l'eco-conception tout en sachant que les liseuses par ailleurs ne sont pas si écologiques que ça vu qu'elles usent de certains métaux rares et qu'il n'y a pas d'eco-conception. Après le recyclage des composants existe aussi. C'est tout un programme.

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Le procès des viols de Mazan, qui a conduit à la condamnation de 51 hommes, suscite toujours une vive émotion à l’échelle mondiale. Cette affaire sordide se prolonge désormais à travers plusieurs ouvrages, chacun offrant un éclairage sur ce fait divers des plus significatifs.

16/01/2025, 18:03

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Contre “l’ubérisation” des lecteurs-correcteurs, le syndicat des éditeurs envahi

Près de 80 personnes se sont pressées entre les murs du siège du Syndicat national de l'édition, ce lundi 13 janvier. Pas à l'occasion des vœux du président de l'organisation patronale, mais pour protester contre « l’ubérisation de la profession et l’effondrement du volume d’activité des salarié·es payé·es à la tâche », indique le Syndicat général du Livre et de la Communication écrite CGT, à l'origine de l'action. La situation des lecteurs-correcteurs préoccupe plus particulièrement le SGLCE-CGT.

16/01/2025, 15:07

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Perséphone, nouvelle maison d'édition "ancrée dans la réalité contemporaine"

Arrivée en janvier 2025, Perséphone fait ses premiers pas dans le paysage éditorial. Adossée au groupe Miscellane, cette jeune maison trace son chemin avec une ambition affichée : « Créer un écrin pour des histoires où chaque lecteur peut se reconnaître. »

16/01/2025, 11:57

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Passager, nouvelle revue “de voyages mobiles et immobiles”

Une nouvelle revue semestrielle, Passager, va être lancée en librairie. Diffusée par Actes Sud et distribuée par Flammarion - UD, elle explore le voyage sous toutes ses formes, qu’il soit mobile ou immobile. Elle sera également présente au Salon du Livre de Paris en avril, au Grand Palais.

16/01/2025, 11:29

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L'auteur du Bleu est une couleur chaude est de retour

Boutonné en jalousie, le nouveau roman graphique écrit, illustré et mis en couleur par Jul Maroh, sera disponible à la vente à partir du 24 janvier 2025, publié par les éditions du Lombard.

15/01/2025, 18:26

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Barbie et Hot Wheels vivront bientôt des aventures en manga

La multinationale Mattel, propriétaire des licences Barbie et Hot Wheels, ne pouvait pas se contenter des jouets, romans, bandes dessinées ou livres de coloriage. La marque a conclu un partenariat avec la société de distribution Tokyopop, pour que cette dernière conçoive des mangas aux couleurs des poupées et voitures de course...

14/01/2025, 15:42

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Littératures de l'Imaginaire : Les Moutons Électriques, c'est fini  

Fin de partie pour Les Moutons électriques : vingt ans d’aventure éditoriale s’achèvent. « Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. » Ces mots, empruntés à Paul Valéry, résonnent douloureusement pour André-François Ruaud, fondateur et dirigeant de la maison. Il évoque une année 2024 marquée par des désillusions et un lent effondrement... Pas de rachat non plus, alors que Hachette a été évoqué un temps.

13/01/2025, 18:11

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Échos du Jura, entre forêts et fabriques

Plus ça va et plus les êtres humains vivent à l’intérieur d’espaces clos. Après avoir trouvé refuge dans des abris-sous-roche, ils ont construit des huttes sommaires à travers les parois desquelles on pouvait encore voir le ciel ; ils n’ont pas cessé ensuite de bâtir des maisons aux murs de plus de plus épais, des édifices monumentaux, des villes entières souterraines. Et lorsqu’ils se déplacent d’un endroit à l’autre, ils sont encore enfermés dans des boîtes.

13/01/2025, 11:28

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Une nouvelle responsable éditoriale chez Magnard Vuibert Delagrave

« L'année 2025 commence avec une nouvelle aventure ! », a partagé Chloé Schiltz, qui rejoint ce mois de janvier les éditions Vuibert de Magnard Vuibert Delagrave.

08/01/2025, 11:44

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Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front National, est mort

Jean-Marie Le Pen, figure de l’extrême droite française et fondateur du Front National, est décédé ce 7 janvier à l'âge de 96 ans. Pendant quarante ans, il a dirigé ce parti avant de passer le relais à sa fille, Marine Le Pen, non sans douleur. Ses mémoires sont parus en deux tomes, en 2018 et 2019, chez Muller.

07/01/2025, 14:56

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Romantasy, IA... Au Royaume-Uni, l'édition prédit 2025

Outre-Manche, les perspectives pour 2025 se dessinent. Parmi les enjeux auxquels les professionnels devront faire face, trois axes se distinguent : l’essor des éditions collector, l'hybridation des genres, et une réflexion approfondie sur l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur.

07/01/2025, 12:22

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Aujourd'hui, dans l'édition, “un nouvel auteur n'a aucune chance”

Éditrice et psychologue de formation, Stéphanie Ricordel a ouvert depuis quelques mois sa Petite Agence, pour « défendre des auteurs auxquels je crois, en fiction et en non-fiction, déjà installés ou primo-romanciers ». Convaincue de l'importance des agents littéraires dans la chaine du livre, elle défend la professionnalisation des pratiques et des relations, avec les auteurs comme avec les éditeurs.

07/01/2025, 11:50

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Fondation Hachette : l'appel à projets 2025 ouvert jusqu’au 14 février

Après avoir soutenu une trentaine d’initiatives lors de ses trois premières éditions, la Fondation Hachette pour la lecture lance son appel à projets 2025. Les organismes français d’intérêt général sont invités à soumettre leur dossier pour promouvoir la lecture, l’écriture, et plus généralement la langue française auprès de tous les publics.

07/01/2025, 09:58

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Editis : des femmes à la tête des Escales et de l’Archipel

Du mouvement chez Editis : Catherine Lucet, directrice générale, et Marie-Christine Conchon, directrice générale adjointe, réorganisent les équipes dirigeantes des maisons du groupe. Marguerite Mignon-Quibel est nommée à la tête des éditions de l’Archipel, tandis que Sarah Rigaud prend la direction des Escales.

06/01/2025, 15:59

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Une nouvelle chargée des relations libraires chez Eyrolles

Pauline Pansart occupe désormais le poste de Relations libraires et Attachée de presse aux Éditions Eyrolles. Depuis avril 2024, elle était chargée de communication et responsable marketing, en plus d'officier en tant qu'attachée de presse pour la même maison.

06/01/2025, 11:50

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Textes inédits : Inconscient collectif, un recueil de Carl Gustav Jung

Inconscient collectif rassemble des textes inédits de C.G. Jung, puissants et diversifiés, témoignant d’une profondeur psychologique remarquable. Rédigés entre 1918 et 1951, ces articles et conférences, qui jettent les bases de la psychologie de l’inconscient, demeurent étonnamment actuels en abordant des problématiques toujours pertinentes. 

05/01/2025, 15:04

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Kotodama : les Éditions Petit à Petit lancent leur label manga

Les Éditions Petit à Petit, tournées vers la diffusion du savoir à travers des bandes dessinées enrichies de documentaires, annoncent le lancement de leur nouveau label Manga, Kotodama, qui vise à élargir leur audience.

03/01/2025, 11:35

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2025 déjà sens dessus dessous : les éditions 2024 deviennent 2042

Contrairement à la plupart des prédictions liées au passage à la nouvelle année, celle annoncée par les éditions 2024 s'est réalisée. La maison devient ainsi 2042, et se fixe un horizon un peu plus lointain. Si les fondamentaux sont conservés, quelques surprises sont à venir...

02/01/2025, 12:36

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Un nouveau chapitre pour Delcourt, au sein du groupe Editis

Le groupe Delcourt, présenté comme le troisième éditeur français de bandes dessinées, intègre Editis, deuxième groupe d'édition français. Cette acquisition, validée par l’Autorité de la concurrence le 20 décembre 2024, renforce la présence d’Editis sur le marché porteur de la BD et des mangas, tout en entendant offrir à l'éditeur les moyens nécessaires pour poursuivre son développement.

02/01/2025, 10:34

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Hunter S. Thompson vs l’Amérique (de Trump et Harris)  

Hunter S. Thompson, un sacré numéro : constamment bourré, résolument libertaire et iconoclaste, connu pour être à la naissance du « journalisme gonzo ». De l’aveu de son créateur lui-même, il s’agit de mettre en scène beaucoup, d’inventer pas mal, et de faire chier l’Amérique de John Wayne… 

27/12/2024, 16:23

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Immersion dans l'artisanat d'exception d'un éditeur de beaux livres

À l'occasion de l'ouverture officielle de son nouvel espace au Fort Mason Center for Arts & Culture, en octobre dernier, Arion Press a ouvert ses coulisses. Présenté comme le « joyau caché de la ville », l'éditeur emblématique de beaux livres de science-fiction, qui célèbre par ailleurs ses 50 ans d'existence, sort de sa traditionnelle discrétion.

26/12/2024, 14:48

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Baisse du niveau scolaire : est-ce la faute des éditeurs ?

Depuis la pandémie, les écoles du Massachusetts sont confrontées à une chute inquiétante du niveau de lecture des élèves. Une étude réalisée par EdTrust met en lumière une réalité préoccupante : plus de la moitié des élèves de CM1 ne maîtrisent pas suffisamment la lecture. Alors, à qui la faute ? Pour deux mères de l’État, la responsabilité revient aux éditeurs, qu'elles accusent d'avoir vendu des programmes inadaptés pour l’apprentissage de la lecture.

24/12/2024, 12:52

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Un nouveau tiers-lieu d'inclusion à Paris : Kiléma ouvrira dans le 17e

Le projet Kiléma Tiers-Lieux s’engage à promouvoir l’accès à la culture, aux savoirs et à l’emploi pour les personnes présentant des troubles du neurodéveloppement. Conçus comme des lieux inclusifs, ces espaces sont pensés pour accueillir tous les publics : personnes en situation de handicap, familles, accompagnants, professionnels de l’éducation et du médico-social, mais aussi riverains.

24/12/2024, 12:41

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20 Millions Dollars Lady : Kamala Harris, la plume qui vaut de l'or 

Les éditeurs américains sont prêts à acheter les confessions de Kamala Harris. Figure incontournable de la politique américaine, la vice-présidente se serait vu offrir une avance vertigineuse de 20 millions de dollars pour révéler les dessous de l’administration Biden, et analyser les revers de sa campagne présidentielle.

24/12/2024, 11:42

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Une "censure" des Carnets de l’apothicaire ? Lumen s’explique

Une version française édulcorée ? À la sortie du tome 4 des Carnets de l’apothicaire, écrit par Itsuki Nanao et illustré par Touko Shino (trad. Sasha Boucheron, Jean-Baptiste Flamin, Lumen), les lecteurs ont noté une divergence dans l'épilogue. Contrairement à l'œuvre originale, où Jinshi adopte un comportement violent, la version française le présente sous un jour adouci. Face à ces retours, Lumen annonce une réimpression le 15 janvier, avec une possibilité de retour gratuit dans toutes les librairies.

23/12/2024, 16:43

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Renouer avec Archimède : un bon bain et c'est tout trouvé

La Société de Calcul Mathématique présente une nouvelle édition des œuvres choisies d’Archimède. Elle est placée sous le haut parrainage de Laurent le Magnifique qui, au XVe siècle à Florence, a fait réaliser une édition complète à partir de tous les manuscrits épars. « Notre édition est donc la première en plus de 500 ans », précise-t-on à ActuaLitté.

22/12/2024, 13:13

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Le livre de Bardella offert aux financeurs du RN : un vrai cadeau ?

Le Rassemblement national a pensé à ses adhérents et électeurs : à partir du 29 novembre, à l'occasion des fêtes de fin d'année, il leur proposait de recevoir, pour tout don égal ou supérieur à 50 €, un exemplaire de Ce que je cherche, le livre de Jordan Bardella, président du parti d'extrême droite, publié par Fayard. La formation pourrait ainsi avoir transgressé des règles sur la défiscalisation des dons, mais aussi la loi Lang, relative au prix unique du livre.

21/12/2024, 09:53

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Quartier Libre : une nouvelle voix pour la littérature contemporaine

Mathilde Bonte-Joseph évolue dans l'édition depuis une vingtaine d'années, principalement dans le secteur jeunesse, entre des expériences chez Nathan Jeunesse, Universcience et actuellement chez minedition. En parallèle, elle lance un projet qui lui trottait dans la tête depuis des années : créer sa propre maison d'édition de littérature contemporaine, dite adulte. Un texte déclic envoyé par une jeune romancière, et Quartier Libre est lancé.

20/12/2024, 18:08

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Le livre des JO 2024 : où sont passés les paralympiques ?

Une absence qui pèse lourd. À la surprise générale, le livre officiel des Jeux olympiques 2024 omet une partie de son histoire : celle de ses propres athlètes, lors des Jeux paralympiques. Quasi absents de cette édition, la polémique enfle et les éditeurs, comme Tony Estanguet, bottent en touche face aux questions des journalistes.

20/12/2024, 16:58

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Guillaume Apollinaire : poèmes de la paix et de la guerre

Les Calligrammes, recueil de poèmes de la paix et de la guerre rédigés entre 1913 et 1916, a été élaboré à partir de pages dactylographiées, minutieusement corrigées à la main, découpées, puis collées sur des feuilles plus larges. Les éditions des Saint Pères, spécialisées dans la reproduction de manuscrits originaux de grands textes de la littérature, subliment cette grande œuvre de la poésie du XXe siècle, à travers une belle édition, à l'occasion des fêtes de Noël.

20/12/2024, 14:46

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Robert Laffont : Frédéric Martin reprend "le flambeau de Sophie Charnavel"

Le groupe Editis annonce la nomination de Frédéric Martin à la tête des Éditions Robert Laffont à partir du 1er janvier 2025. Il succède à Sophie Charvanel qui avait présidé aux destinées de la maison « et dont la disparition brutale a été une terrible perte pour la maison, ses équipes, ses auteurs, le groupe et le monde de l’édition », partage Editis dans un communiqué.

19/12/2024, 18:14

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Godzilla, le roi des monstres, s'attaque aux super-héros

À 70 passés, Godzilla, le kaiju créé dans les années 1950 par Shigeru Kayama dans son roman homonyme (traduit par Sarah Boivineau et Yacine Youhat, Ynnis), s'attaque aux personnages de l'écurie Marvel. À l'occasion de six récits inédits, le lézard géant croisera le fer avec les Quatre Fantastiques, Spider-Man, Thor ou encore Hulk...

18/12/2024, 10:02

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Cyberpunk: Edgerunners se décline en manga

Réalisée par le studio japonais Trigger, la série d'animation Cyberpunk: Edgerunners, diffusée sur Netflix, prolongeait le jeu vidéo Cyberpunk 2077 avec un récit et des personnages inédits. Cette production audiovisuelle dérivée donne elle-même lieu à un nouveau produit, en manga cette fois : Cyberpunk: Edgerunners Madness.

16/12/2024, 12:22

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"On ne réalise pas suffisamment combien la librairie est confrontée à des difficultés"

Le fondateur des éditions du Tripode, Frédéric Martin, en quitte la direction, 12 ans plus tard. Un triumvirat prend la relève, qui l'accompagne « depuis des années » : Charlotte Bréhat, François Bétremieux et Aglaé de Chalus. Dès janvier 2025, la première prendra les fonctions de directrice générale et éditoriale. Le second continuera d'assumer le rôle de directeur commercial et d'éditeur de la collection semi-poche, Météores. La troisième, Aglaé de Chalus, passe directrice de la communication.

13/12/2024, 13:06

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L'histoire des bibliothèques au Québec, une certaine Continuité

Le magazine Continuité est revenu ce 12 décembre avec un nouveau numéro. Cette fois, il explorera l’histoire des bibliothèques au Québec. Du premier établissement en 1632 aux défis modernes, ce dossier révèle l’importance culturelle et patrimoniale de ces institutions accessibles à tous.

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À propos de Cet étrange dérangement

Une idée de roman, qu’est-ce que c’est ? Pour qu’un roman existe, il est peut-être préférable qu’il ne naisse pas d’une idée. Si j’ai une idée de roman, je risque de me lancer dans une construction démonstrative ou illustrative.

17/01/2025, 18:08

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Berlinale 2025 : deux ouvrages d'éditeurs francophones sur scène

Les événements de l'industrie cinématographique réservent de plus en plus souvent une place au livre. Pour la Berlinale, un rendez-vous immanquable outre-Rhin, c'est pratiquement devenu une tradition, récurrente depuis 2006. Cette année, des titres des maisons Le Bruit du monde et Le Lombard seront présentés à des producteurs, en vue de potentielles adaptations...

17/01/2025, 12:06

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Bourgogne-Franche-Comté : Aymée Rogé reste directrice des affaires culturelles

Nommée directrice régionale des affaires culturelles de Bourgogne-Franche-Comté en 2020, entrée en poste en 2021, Aymée Rogé a été reconduite à son poste par un arrêté de la ministre de la Culture Rachida Dati.

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Séléna Bernard rejoint l’ALQ en tant que conseillère externe

Séléna Bernard, experte reconnue en stratégie, communication et développement d’affaires dans le domaine du livre québécois, collaborera ces prochains temps avec l’Association des Libraires du Québec (ALQ). 

16/01/2025, 17:33

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La fin des librairies, de Toronto à la Vienne française

De Vienne, dans l'Isère, à Toronto au Canada, le monde des librairies indépendantes francophones subit de nouveaux revers. La fermeture de Passerelles et la Toronto Children's French Book Corner marquent la fin d'une ère pour les communautés de lecteurs locaux. Comme on pouvait s'en douter, les deux enseignes ont fermé leurs portes en raison de difficultés économiques...

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La culture se fait une place au Sommet pour l’action sur l’IA

Les 10 et 11 février prochain, la France organise le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, coprésidé avec l'Inde. À cette occasion, le secteur culturel y sera présent par l'intermédiaire d'un week-end, les 8 et 9 février. Un moment pour développer, selon la ministre Rachida Dati, « une réflexion sur les enjeux que cette technologie soulève et sur les opportunités pour le monde de la culture ».

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2700 livres envoyés en Arménie, pour “soutenir la liberté et la démocratie”

Ce 20 janvier, la capitale de l’Arménie recevra un stock de plus d’une tonne et demie d’ouvrages, qui seront répartis à travers 11 régions du territoire. De la sorte, 76 établissements se répartiront les oeuvres qu'ont gracieusement fournies une dizaine d’éditeurs français. 

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M'Lire, une librairie à 1850 mètres d'altitude, dans les Alpes

Depuis le 20 décembre 2024, le centre du village de Val d’Isère, perché à 1850 mètres d'altitude, a gagné un nouveau commerce, et non des moindres. La librairie M'Lire a en effet ouvert ses portes, proposant une sélection de livres pour tous les publics, sur 90 mètres carrés.

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Huit conseillers entrent au cabinet de Rachida Dati

Entre la rentrée parlementaire et les discours de politique générale de François Bayrou, l'heure de la reprise politique a définitivement sonné. Au ministère de la Culture, le cabinet de Rachida Dati gagne quelques conseillers supplémentaires, avec beaucoup de retours et une seule arrivée.

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Un peu plus d'un mois après sa nomination au poste de Premier ministre, François Bayrou a tenu son discours de politique générale, ce mardi 14 janvier, devant l'Assemblée nationale. Un exercice particulièrement attendu, qui détermine la bienveillance, ou non, des groupes parlementaires à l'égard du locataire de Matignon. Lequel a eu un mot pour la lecture...

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Le Groupe Delcourt nous apprend la disparition de Patricia Lyfoung, survenue ce 15 janvier, à l’âge de seulement 47 ans. Créatrice des personnages mémorables de La Rose écarlate, série qui célèbre son 20e anniversaire cette année, elle est également l'initiatrice du concept des Mythics, autre série qui a séduit un vaste public. 

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Le 23 janvier, à l’occasion des 9e Nuits de la Lecture, la Bibliothèque Mines Paris - PSL propose une expérience hors du commun. Le projet « Polyphonie/Agora : les voix de la bibliothèque », imaginé par l’artiste Fabien de Chavanes, invite les participants à une performance collective qui mêle architecture, texte et son. 

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Six mois après les premières révélations concernant Neil Gaiman, l’auteur de Sandman et American Gods fait à nouveau l’objet de plusieurs accusations de violences sexuelles. D'autres femmes ont témoigné, s’ajoutant aux cinq récits déjà relayés.

 

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Installée en 2012 rue Sainte-Ursule à Toulouse, une des six librairies BDfugue a fermé en fin d'année dernière. Le local a été repris par Cyrille Cotelle, gérant du Comptoir du Rêve, qui porte pas moins de quatre boutiques rue de Rémusat, dont la première librairie dédiée à la « romantasy », lancée en 2023.

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En juillet 2024, l'autrice et réalisatrice Marjane Satrapi apparaissait au sein de la promotion civile de la Légion d'honneur, dans le domaine de la culture. Le grade de chevalier la faisait entrer dans ce fameux ordre, après « 24 ans de services ». Elle indique toutefois « décliner cette décoration », en raison d'« une attitude hypocrite de la France vis-à-vis de l'Iran qui a forgé l'autre partie de mon identité ».

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L'auteur de bande dessinée belge, Marc Degroide, dit Marc Michetz, est décédé le mardi 7 janvier à l'âge de 73 ans, a révélé son éditeur Dupuis, dans un communiqué. Il est, entre autres, l'auteur de la série Kogaratsu, reflet de sa passion pour le Japon et les arts martiaux.

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La mairie du 5e arrondissement de Paris, et sa maire Florence Berthout, expriment leur soutien à l'écrivain franco-algérien âgé de 75 ans, Boualem Sansal, arrêté en Algérie le 16 novembre 2024 et placé en détention pour « atteinte à la sûreté de l'État ». Un portrait de Boualem Sansal a été installé sur la façade de la mairie, accompagné du message : « La mairie du 5e soutient Boualem Sansal. »

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De Lakestone à Colleen Hoover, les livres plébiscités par la génération Z

Près de 85 % des jeunes de 18 à 20 ans utilisent aujourd’hui le Pass Culture, offrant un aperçu inédit de leurs pratiques culturelles. Côté livre, le bilan de l’année 2024 confirme un intérêt marqué pour la New Romance et les thrillers psychologiques.

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L'Académicien français Gabriel de Broglie est mort  

Le prince Gabriel de Broglie, haut fonctionnaire et historien, est décédé à l'âge de 93 ans, le 8 janvier 2025. Membre de l'Académie des sciences morales depuis 1997 et de l'Académie française depuis 2001, succédant à Alain Peyrefitte, il a servi comme chancelier de l’Institut de 2006 à 2017.

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Toutes les maisons qui rejoignent Harmonia Mundi Livre en 2025

La liste des maisons d'édition qui intégreront la diffusion d'Harmonia Mundi Livre à compter du 1er janvier 2025, nous a été partagée par Violette Tastet, directrice du Pôle Relations éditeurs et Marketing. On dénombre ainsi quatre structures indépendantes : deux axées jeunesse, deux BD et manga.

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En Allemagne, le nombre de livres vendus est à la baisse

Entre les marchés français et allemand de l'édition, des similitudes se dessinent souvent. 2024 ne déroge pas à la règle, avec des données qui en rappellent d'autres. Ainsi, outre-Rhin, le chiffre d'affaires général est en hausse de 0,8 %, ce qui dissimule néanmoins une baisse des ventes, en volume, de 1,7 %.

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Martinique : Johan-Hilel Hamel nommé directeur des affaires culturelles

La Direction des affaires culturelles de Martinique a un nouveau directeur, en la personne de Johan-Hilel Hamel, nommé par un arrêté du Premier ministre, du ministre des Outre-mer, et de la ministre de la Culture en date du 8 janvier 2025.

10/01/2025, 10:33

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2024, mauvaise année pour les éditeurs français

L’année 2024 s’est achevée dans un long soupir collectif et l’industrie du livre n’a pas échappé aux instabilités à répétition. Dans un premier bilan prudent, le président du Syndicat national de l’édition, Vincent Montagne, des ventes stables en valeur, mais en recul de 3 % en volume. Des estimations que les premiers chiffres disponibles précisent.

10/01/2025, 10:32

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À Marseille, une bibliothèque historique définitivement fermée

La cité phocéenne perd un lieu de culture. Ce mercredi 8 janvier 2025, le quotidien La Provence annonçait la fermeture définitive de la bibliothèque du Panier, située dans le 2e arrondissement de Marseille. En cause : une infiltration d’eaux, sans solution durable, qui condamne cet établissement historique.

 

09/01/2025, 18:21

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Joël Dicker se lance dans la littérature jeunesse

Le romancier suisse Joël Dicker, connu pour ses polars à succès, a annoncé la sortie de son premier roman destiné à la jeunesse. Intitulé La Très catastrophique visite du zoo, ce livre paraîtra le 4 mars sous le label de Rosie & Wolfe, la maison d’édition qu’il a fondée à Genève.

09/01/2025, 16:38

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Une nouvelle chargée de mission pour Livre et lecture en Bretagne

L'agence Livre et lecture en Bretagne accueille une nouvelle chargée de mission, en la personne de Sara Mammad de Beauregart, qui supervisera plus spécifiquement les projets tournés vers les Publics éloignés du livre et de la lecture.

09/01/2025, 15:25

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Un fil ténu : naviguer entre vie privée et professionnelle en éducation

Je n’ai pas connu, enfant, les réseaux sociaux. C’est étudiante que j’ai découvert les rapports ambigus (et parfois factices) de deux personnes qui sont « amis » uniquement dans la sphère virtuelle, ce qui est vraiment différent de la réalité. Or, quand j’ai commencé à enseigner – en 2015 –, des élèves de quatrième et de troisième sollicitaient mon amitié sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram). Un texte de Mathilde Dondeyne.

09/01/2025, 14:45

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Quelles sont les collectivités qui dépensent le plus pour la culture ?

La fin de l'année 2024 a été marquée par l'instabilité politique, mais aussi par les choix économiques des collectivités locales, sommées par l'État de participer à un effort budgétaire sans précédent. Le Département des études, de la prospective, des statistiques et de la documentation du ministère de la Culture fournit un panorama des dépenses culturelles des collectivités, toujours dominé par les communes et intercommunalités.

09/01/2025, 11:52

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Editis ferme la salle des ventes d'Interforum à Ivry-sur-Seine

Le mouvement se poursuit au sein du groupe de Daniel Kretinsky : la dernière salle des ventes d’Interforum, basée à Ivry sera fermée en juin prochain, selon les informations communiquées à ActuaLitté. Alain Danjou, directeur de la distribution chez Editis, a informé les six salariés concernés ce 8 janvier.

09/01/2025, 10:38

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Bretagne, puis Grand Est : Isabelle Chardonnier, d'une DRAC à l'autre

Isabelle Chardonnier, administratrice de l'État du deuxième grade, a été nommée directrice régionale des affaires culturelles de la région Grand Est par la ministre de la Culture Rachida Dati. Sa prise de poste sera effective à compter du 1er février prochain.

09/01/2025, 08:52

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Condamné, Nicolas Sarkozy est-il encore conforme à l'éthique de Lagardère ?

Le 18 décembre 2024, la Cour de Cassation rejetait les pourvois de Nicolas Sarkozy, confirmant ainsi sa condamnation pour corruption et trafic d’influence, pour des faits en lien avec « l’affaire Bettencourt ». L'ancien chef d'État prévoit de saisir la Cour européenne des droits de l’homme, ce qui ne suspend pas l'application des peines infligées. En attendant, le principal intéressé reste administrateur indépendant de Lagardère, un groupe doté d'un code éthique et d'un code de conduite... anti-corruption.

09/01/2025, 08:52

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Le "pitre céleste" Buffo n'est plus

Howard Buten, aussi connu sous son nom de scène, le clown Buffo, survenu le vendredi 3 janvier à l'âge de 74 ans. C'est en 1973 que Buffo a vu le jour grâce à un numéro de music-hall qui n'avait besoin que de quelques minutes pour captiver le public.

08/01/2025, 16:47