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Les Ensablés - Les quatre éléments (1935) d'André Chamson (1900-1983)

« Mort sont les beaux diseurs/Mais le livre est écrit/Morts sont les bâtisseurs/mais le temple est bâti » (F.Mistral) André Chamson fit un voyage au Japon qu’il relate dans ses souvenirs. Nous avons été naturellement chez les geishas qui ne sont pas ce que l’on peut croire. La fille qui était venue sur le tatami pour allumer ma cigarette m’a dit « Monsieur, j’ai lu votre livre les Quatre éléments ». Les quatre éléments étaient devenus « le soleil, la rivière, la montagne » et je ne sais plus quoi… Par Antoine Cardinale

Le 12/09/2021 à 14:02 par Les ensablés

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12/09/2021 à 14:02

Les ensablés

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Ces points de suspension qui s’accrochent à ce je ne sais plus quoi nous avertissent qu’il faut se garder d’interpréter de façon trop aventureuse les quatre nouvelles qui composent ce petit livre que les éditions de la Belle Étoile ont heureusement réédité avec un autre court et cruel roman, Adeline Venician. 

André Chamson n’est pas un inconnu pour les lecteurs des Ensablés puisqu’Élisabeth Guichard-Roche a déjà chroniqué, avec fraîcheur et intelligence, L’auberge de l’abîme et Roux le bandit. Éclairons d’abord un peu la vie d’André Chamson, lui qui rêva d’ajouter à la ponctuation française un point d’ironie quand il se lança dans son autobiographie.

18 ans en 1918

André Chamson naquit exactement avec le siècle. Son milieu est celui de la bourgeoisie de province, dans une famille dans lesquelles tous les caractères se trouvaient représentés : dévots et esprits libres, travailleurs sages et personnages chimériques. Son père fait partie de ces derniers, plein d’idées, mais sans beaucoup de suite et poursuivi par une malchance tenace ; il se lance dans l’industrie et y engloutit les ressources de la famille ; peintre amateur, il s’improvisa connaisseur il n’en tira que déception et amertume lorsqu’il fallut bien vendre un Watteau qu’il avait « découvert » et qui s’avéra une méchante copie sans valeur.

C’est la France d’avant la Grande Guerre : au collège, un professeur apprend aux enfants que l’Histoire est finie, puisque la France, qui a allumé des lumières qu’on ne pourra plus jamais éteindre, mère des arts, des armes, des lois, de l’industrie, et de la science avait pour ainsi dire fait entrer l’humanité dans un bonheur définitif, stationnaire et tricolore. La fin de l’histoire, c’est la chanson connue que fredonnent tous les peuples heureux, moins pour impressionner leurs voisins au demeurant que pour la conservation de leur félicité.

Son enfance, ce sont les vacances au Vigan, au pied de l’Aigoual, à Noël, à Pâques et trois mois l’été. On nage dans le Gardon, on monte dans cette montagne où La guerre des Gaules lui a appris que César passa là pour surprendre les Arvernes. Sa grand-mère, qui parle encore en patois, mais l’interdit au petit André — « Parle français ! » –, porte la coiffe et la jupe noire et l’emmène aux Assemblées du Désert. Ce qui ne l’empêche pas de perdre la foi, à 14 ans. Quand il en fait l’aveu à sa pieuse grand-mère, elle aura cette tendre, profonde réponse : qu’est-ce que ça peut faire : il saura bien te retrouver. Elle mourut en 1924 et ces derniers mots furent : « Dans un moment je verrai Abraham et Jacob. »

De la Grande Guerre, il ne voit que les trains qui reviennent du front, remplis de blessés et de permissionnaires, et les trains qui retournent remplis de soldats qui justement ne veulent pas y retourner : « N’y allez pas, c’est la boucherie ! Crosses en l’air ! »crient les émeutiers, en chantant l’Internationale. Les gendarmes font feu, la France gagne la guerre, le jeune collégien patriote devient pacifiste et publie ses premiers vers dans le Mercure français.

Il faut monter à Paris et trouver une carrière : ce sera l’École des Chartes où le descendant des camisards doit subir les Camelots du Roi, dont l’École est le fief. Comme les revers de fortune de la famille ne facilitent pas les choses, il faudra donner des leçons particulières, faire le pion dans une institution privée, vivoter dans une petite chambre, rue Berthollet. Un autre Cévenol, Camille Jullian, l’historien des Gaules est son directeur de thèse.

C’est le temps du Quartier latin, les rencontres avec Jean Prévost, Louis Guilloux, Pierre Bost, Henri Petit et Jean Grenier avec lesquels il fonde un mouvement littéraire : le vorticisme. De ses premiers travaux littéraires va naître un roman en 1925, Roux le bandit, récit épique d’un objecteur de conscience, qui frôle le Goncourt, tout comme Les Hommes de la route en 1927. Sa carrière d’écrivain est lancée.

La guerre et les luttes politiques, d’une âpreté — disons le mot, d’une violence — dont on n’a pas l’idée, ne vont pas simplifier sa carrière. Les luttes politiques : il fonde Vendredi, dont le rôle dans le mouvement intellectuel d’avant-garde ne peut être sous-évalué. Il parvient à y rassembler d’une part les aînés Romain Rolland, Gide et Martin du Gard et d’autre part les jeunes Pierre Bost, Jean Prévost, Jacques Kayser, Paul Nizan et André Malraux. La guerre enfin qui fut une parenthèse d’aventures et de risques : la drôle de guerre, la libération de la France aux côtés de de Lattre, et enfin la rencontre avec le général de Gaulle. André Chamson, l’homme de gauche vouera une véritable admiration pour ce militaire un peu raide qui avait su incarner toute l’Histoire de France, rassembler, vaincre, et enfin donner une dignité à la politique.

Il fut reçu en 1957 à l’Académie française par Jean-Louis Vaudoyer. Tout l’éloignait de ce dernier : son engagement à gauche, sa foi protestante, son sérieux, tout le séparait du conservatisme de Vaudoyer, de son épicurisme et de sa légèreté foncière. Tout les opposait, mais il se trouve qu’une amitié sincère les unit toujours, d’abord parce que Vaudoyer fut parmi les premiers à sentir le talent littéraire de Chamson et à presser Grasset de publier son premier roman ; mais aussi parce qu’ils se retrouvaient autour du culte du Félibrige, de Joseph d’Arbaud et de Théodore Aubanel, qui revivent dans Beautés de la Provence d’une façon si vibrante ; enfin parce qu’en amitié, on en revient toujours au parce quec’était lui, parce que c’était moi.

Un mot pour finir sur la carrière d’André Chamson. Il choisit le métier de conservateur, et en parcourut la carrière avec brio. Mais dans l’histoire de l’art, il faut admettre que la part d’André Chamson est infime : à peine note-t-on dans son œuvre un Courbet en 1955 et en 1948 La peinture française au Louvre, ainsi que quelques préfaces. Il n’y a dans ses souvenirs qu’une seule page consacrée à la peinture, et c’est pour soutenir, d’une façon qui nous paraît aventureuse aujourd’hui, la peinture surréaliste. Il reste qu’il organisa au sortir de la guerre une exposition au Petit Palais des trois cents tableaux français qui ne pouvaient encore reprendre leurs places aux cimaises du Louvre.

Pour la première et la dernière fois peut-être, toute l’histoire de la peinture française, d’Enguerrand Quarton aux Impressionnistes, s’y trouvait développée. C’est la place d’André Chamson dans l’histoire de l’art : il figurerait comme le serviteur dévoué à protéger le patrimoine : car avant de les exposer il est de ceux qui mirent à l’abri les trésors du Musée du Louvre, en 1939, sous la direction de Jacques Jaujart, aux côtés de Germain Bazin, de René Huyghe, mais aussi avec l’aide de Lucie Mazauric. Cette dernière, qui allait devenir sa femme, en a conté les péripéties dans Le temps des châteaux ; elle a cette phrase qu’on n’expliquera pas à ceux qui aiment les grands œuvres du passé : la présence silencieuse de ces Dieux immobiles m’ont aidé à traverser le temps des malheurs.

André Gide

La véritable consécration littéraire, Chamson la doit à André Gide qui est alors l’autorité crainte, adulée, suivie : tout était suspendu à son jugement. L’auteur de La porte étroite assiste un soir à la première de Tabusse, adaptation cinématographique d’un des romans de Chamson :… le film s’acheva dans un immense silence. On attendait. Gide se leva, vint vers moi lentement porta ses mains sur mes épaules, m’embrassa en disant « Bravo, cher Chamson, c’est d’une très grande beauté » Alors les applaudissements se déchaînèrent et la salle se leva en me faisant une ovation.

Cet homme qui se voulait sans complaisance a eu pour moi des gentillesses exceptionnelles. Alors qu’il n’écrivait pas d’articles de critique, qu’il se confinait dans une réserve hautaine, il fit sur Les quatre éléments un papier superbe pour la NRF dont il m’envoya le manuscrit avec une lettre de sa main.

« Ah Chamson lorsque je lis de telles phrase “L’air entrait en nous comme une lampée d’eau prise au creux d’une source fraîche”, j’imagine le bonheur qu’auraient pu être pour moi ces courses sur l’Aigoual et sur la Luzette si j’avais pu les faire avec un tel compagnon. Quel regret, à quinze ans, en même temps que vous, de n’avoir pas couru avec vous par les sentiers abrupts de la montagne. »

Ces quatre nouvelles reçurent un accueil enthousiaste de Gide, mais pas auprès du public. Il n’est pas trop tard il me semble pour leur rendre justice.

Les persécutés

A la fin de son existence, soucieux d’y trouver un sens, André Chamson ne put faire mieux que d’expliquer sa vie par son pays, les Cévennes, et par l’histoire du peuple protestant ; c’est justement le fond des Quatre éléments.

Les Cévennes : le plus vilain pays du monde, écrivait en 1703 l’intendant du roi, et en 1878 Stevenson, qui en a fait le cadre du plus drôle, du plus profond des livres de voyage, Voyages avec un âne dans les Cévennes, nous parle encore avec un vague effroi de montagnes bleues, inextricables, sauvages, tourmentées.

C’est un pays de châtaigniers, de sentiers qui courent entre le granit et les schistes où brillent les paillettes de mica, et que colorent de roux et de vert les mousses et les lichens ; c’est un chaos de montagnettes grises assises aux pieds de l’Aigoual qui se soulève comme une épaule de Dieu couché sur le flanc. Dans ce paysage enchevêtré d’à-pics, de vallées profondes, de ruisseaux qui ont creusé leur lit comme on défend une place, Dieu n’est jamais bien loin. André Chamson en parle mieux que nous :

Je n’ai reçu, pour ma part, que des montagnes sauvages, un vieux pays austère et silencieux. Un Olympe nuageux y règne au-dessus des autres montagnes et l’on sent dans ces solitudes comme une sagesse géologique que prolonge une longue accoutumance aux désastres de l’Histoire. Un passé de deuil et de sang constitue tout notre héritage.

Quels désastres de l’Histoire, quel passé de deuil et de sang ? Le passé même d’André Chamson, celui qui le fit toujours épouser le parti des persécutés, comme il l’écrit quelque part.

C’est d’abord un aïeul, Jean Pierre Chamson, dont il a retrouvé le psautier, tourné en rimes françaises par Clément Marot et Théodore de Bèze, et qui fut envoyé aux galères en 1728 et mourut en 1736 en raison de sa foi. Oui, vous avez bien lu : en 1728. Comme l’écrivit drôlement Jules Michelet : en ce temps-là d’honnêtes gens pouvaient se rencontrer aux galères. Et dans le pays des Cévennes, ce furent, au temps de la guerre des camisards cinq cent villages brûlés ; ceux qui résistaient furent tués, les autres condamnés au pire des supplices : la roue. La rame, comme on disait, pouvait dans ces conditions passer pour un traitement de faveur.

Un autre ancêtre tombé à Friedland, après avoir fait toutes les campagnes de l’Empire ; son grand-père enfin qui avait chargé avec les cuirassiers à Reichshoffen.

De ces montagnes qu’il aima et qui dominent la Provence, il écrivit que ces lieux d’en-haut surplombent et découvrent à nos regards le domaine de la plus vieille civilisation du monde moderne. Car dans ces persécutions, André Chamson ne vit pas l’essence maléfique de la royauté ou l’effet inévitable du catholicisme, mais la monstrueuse déviation de l’autorité et de la foi.

L’Ennemi

André Chamson a voulu que ce petit livre, Les quatre éléments, clôturasse La suite cévenole après Roux le bandit, Les hommes de la route, Le crime des justes et Tabusse. Frédérique Hébrard, la fille d’André Chamson, romancière et vigilante gardienne de la mémoire littéraire de son père, les a joints au Livre des Cévennes qu’elle a elle-même préfacé. Ce sont des choix qui disent l’importance de ces quatre nouvelles. Deux d’entre elles méritent une attention particulière.

L’ennemi d’abord, dans laquelle le narrateur se rencontre dans la montagne avec un autre garçon, Maubert : son ennemi. C’est une haine d’enfants basée sur des riens de cour de récréation, mais surtout sur d’historiques et terribles haines, car Chamson est protestant et Maubert catholique. Des haines que les enfants adoptent d’enthousiasme sans bien les comprendre, mais qui les font adultes : les miens disaient : « Ce sont des gens capables de tout » tandis que Maubert, de son côté, tient de source sûre que les protestants ont la gorge noire. C’est une marmite de violence et de haine où cuisent depuis deux-cents cinquante ans des recettes de vengeance.

Chamson confessera dans un entretien que toute exploration de soi-même suppose une aide extérieure, un soutien, une incitation. Cette incitation à aller au fond de soi — au meilleur au fond de soi — c’est Maubert, tout méchant et envieux, tout catholique qu’il soit, qui en sera l’instrument, dans la périlleuse ascension de la montagne dont les deux garçons ont fait comme un jugement de Dieu.

Tout d’un coup, j’aperçus une main qui battait l’air. Mon ennemi s’était glissé jusqu’au bout de la corniche et cherchais une prise en tâtonnant. Je m’étais rapproché et je regardais cette main sans rien dire. Ce n’était plus Maubert, mais une petite main nerveuse et forte qui donnait l’impression du courage. La bonne prise était à côté d’elle, mais elle la frôlait sans la sentir. La main cherchait toujours. Elle semblait prise de vertige et chancelante comme un corps prêt à tomber. Je la pris dans la mienne et l’amenai devant le trou. Elle sentit l’encoche et se serra comme un outil…

Rien n’est simple dans la haine, rien n’est simple dans l’amitié. Ce sont deux précipités instables et qui peuvent passer l’un dans l’autre. Il faut être constant, dans l’une comme dans l’autre, au risque de les voir s’évaporer. On se demande : comment hais-je pu l’aimer, comment hais-je pu le haïr ? Dominer ses sentiments du haut de la raison, du haut de la fraternité, c’est progresser sur cette corniche vertigineuse sur laquelle avancent, la peur au ventre, nos deux héros.

Quand il fit complètement nuit…

Et puis il y a la dernière nouvelle, promise, c’est certain, à l’anthologie de la prose française du XXème siècle : L’Etrangère.

Dans cette petite ville où les garçons de dix-sept ans s’ennuient, les soirs d’août, arrive une étrangère, une touriste, à la mince silhouette un peu dansante, longues de hanches… Comment lui parler, comment faire la connaissance de cette belle et solitaire inconnue qui ne baisse pas les yeux quand on la regarde, qui s’assoit mélancoliquement au bord de la rivière et lit des livres dans les prairies ? Lequel osera ? C’est Chamson ! Il grimpe acrobatiquement au mur de son hôtel tandis qu’elle prend le frais à sa fenêtre.

– Vous êtes fou… Vous allez tomber…

– Vous ne voudriez pas faire une course dans la montagne ?

– Là-haut ?

– Demain ?

– Demain ? Si vous voulez… A quelle heure ?

– A dix heures du soir.

L’effet auprès des copains ! Tous m’admiraient. Il s’était conduit en homme aux yeux de ses copains, mais il se promet que cette course en montagne le fera homme, enfin, pour de vrai, car l’occasion ne peut manquer !

A dix heures du soir, j’attendais dans la ruelle… Même arrêté, je remontais déjà mon sac d’un coup d’épaules quand brusquement, je vis l’étrangère devant moi, en jupe sombre, en chandail bleu.

Et commence la course, dans le grand bercement de la terre et des astres.

Car pour monter, il faut s’arrêter la nuit au refuge et prendre un peu de sommeil et de force, deux heures avant l’aube… Je sentais le sommeil venir d’elle à moi comme une eau calme. Quand il fit complètement nuit autour de nous et que le feu ne fut plus qu’une tâche de braise, luisante comme un œil de bête…

Chers lecteurs, vous me demandez comme les copains du narrateur, à son retour : Alors ? raconte-nous !

Eh bien, je vous dirai ceci, en forme d’énigme. Dans la vieillesse, la mort fait signe de partout, la nature elle-même n’est plus qu’une grande question inquiète, tandis que la fraîcheur des commencements habite chaque minute de la jeunesse. Et je vous dirai que la paix de l’âme, pour moi, aurait la forme de ce paysage des Cévennes, et la respiration tranquille des ruisseaux, au fond de la vallée, que la nuit semble avoir mis au berceau.

Devenir ce que l’on est

André Chamson écrivit qu’il fallait savoir passer des valeurs d’illusion vers les valeurs d’exemple, pour devenir ce que l’on est. Et que c’était ainsi que se constituaient les hommes et les femmes, et parmi eux particulièrement les Justes, auxquels André Chamson et ses petits héros de la montagne nous donnent envie d’appartenir.

Crédits photo : Malraux.org, AndreChamson.fr

 
 

Par Les ensablés
Contact : ng@actualitte.com

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Les Quatre Eléments

André Chamson

Paru le 05/04/2021

96 pages

Editions de la Belle Etoile

9,50 €

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« Ouf,
            La bonne étape, le relais avant de s’élancer vers d’autres lieux, 
            à portée de main, en sortant de chez lui la première maison de la rue Granchois. »
Ainsi débute la grande aventure de Francis Dubalu, représentant de commerce la firme Breganti, qui part pour la première fois démarcher de nouveaux clients en province. 
Ce sont les éditions de La Grange Batelière dont on connaît le riche catalogue, qui ont eu la bonne idée de republier le premier roman de Bernard Waller. 
Initialement paru dans la prestigieuse revue NRF en novembre 1960 avant de connaître, un an plus tard les honneurs de la collection blanche, Dubalu est un texte d’une incroyable modernité, qui n’a pas pris une ride. 

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Les Ensablés - Waterloo, Belges ou Français d'Albert du Bois (1872-1940)

Dans cette fiction historique qui prend place durant les Cent-Jours avec comme moment culminant la bataille de Waterloo, un Bruxellois d’origine flamande, Jean Van Cutsem, vit une crise existentielle : alors que le frère de sa fiancée wallonne rejoint Napoléon, il est pour sa part enrôlé dans l’armée hollandaise sous le commandement du Prince d’Orange… Un roman engagé et détonnant, où les questions de l’identité, de la loyauté et du courage s’affrontent avant tout dans le for intérieur d’un jeune soldat jeté malgré lui sur les routes de la guerre.

Par Louis Morès. 

18/02/2024, 09:00

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Les Ensablés - À propos de Claude Dravaine, par François Ouellet

J’ai commenté ici même, précédemment, la biographie de Maria Borrély (1890-1963) publiée par Danièle Henky en 2022 (Maria Borrély. La Vie d’une femme épanouie). Les romans de Borrély, qui s’apparentent à ceux de Giono et de Ramuz, sont à redécouvrir impérativement. Danièle Henky, dont le « sujet de prédilection, c’est le destin des femmes », expliquait-elle récemment, s’intéresse, dans son nouvel ouvrage, à l’écrivaine et journaliste Claude Dravaine (1888-1957). La Livradoise. L’Énigme Claude Dravaine est publié chez Hauteur d’Homme, une maison régionaliste sise dans une commune du Massif central. Par François Ouellet.

04/02/2024, 09:00

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Les Ensablés - Couleurs d'écriture, de Julien Blanc à Raymonde Vincent

Après Romans exhumés (chez EUD, 2014), Littérature précaire (toujours chez EUD, 2016), notre ami et chroniqueur des Ensablés, François Ouellet, publie aujourd’hui, sous sa direction, un nouvel opus dédié à la redécouverte d’auteurs oubliés, vaste domaine, on le sait, qu’une vie ne suffira jamais à explorer totalement. Il s’est entouré pour cela d’éminents spécialistes dont le regretté Bruno Curatolo, savant érudit, par ailleurs un des « redécouvreurs » de Raymond Guérin. Pour nos lecteurs assidus depuis quatorze ans (déjà !), ce livre est indispensable. Par Hervé Bel.

22/01/2024, 12:17

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Les Ensablés - La jeune fille verte de Paul-Jean Toulet (1867-1920)

Chers lecteurs des Ensablés, avec cet article d'Isabelle Luciat, se terminent nos chroniques de l'année 2023, l'occasion pour nous de vous souhaiter une très bonne année 2024 et de vous remercier pour votre fidélité (15 ans déjà). Hervé BEL

 

Récit enlevé d'une éducation sentimentale, La jeune fille verte se déroule dans la station thermale imaginaire de Ribamourt, inspirée de la ville de Salies-de-Béarn. Ce court roman livre également (et ce n'est pas son moindre attrait) une amusante chronique de la vie de province à la Belle Époque qui n'est pas sans rappeler « L'orme du mail » d'Anatole France, quoique sur un mode résolument léger et qui peut parfois tomber dans la facilité. Par Isabelle Luciat.

31/12/2023, 09:00

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Les Ensablés - Soldats bleus, journal intime (1914-1918) de Pierre Loti

A priori, publier le journal intime de Pierre Loti, sur la période couvrant la Première Guerre mondiale relève de la gageure, tant le style et l’œuvre de cet écrivain sont aujourd’hui passés de mode. Sa ferveur patriotique, sa soif d’en découdre avec l’ennemi, qui le pousse, alors qu’il a dépassé l’âge d’être mobilisé, à faire intervenir les plus hautes autorités, pour prendre part malgré tout à la guerre, nous est difficile à comprendre.  par Carl Aderhold  

10/12/2023, 09:08

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Les Ensablés - Ces messieurs du rugby, anthologie littéraire

 Alors que la coupe du monde de rugby vient de s’achever laissant un goût d’amertume aux Français sortis pour un petit point d’écart en quart de finale par les sud-Africains, on peut se consoler avec ces Messieurs du rugby, excellente anthologie littéraire consacrée uniquement à l’ovalie et publiée en poche dans la collection La Petite Vermillon à la Table ronde. Les maux s’envolent, les écrits restent. 

Par Denis Gombert.

26/11/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le voleur de Georges Darien, par Marie Coat

Si le nom de Georges Darien (1862-1921) ne vous évoque rien, c’est que vous n’avez lu ni Biribi ni Bas les cœurs ... ni surtout Le voleur, mais peut-être avez-vous vu l’adaptation qu’en fit Louis Malle en 1967 dans son film éponyme ? Ou la bande dessinée de Bernard Seyer en 1986, presque un siècle après la parution, en 1897, du roman d’origine (le premier d’un cycle intitulé Comédie inhumaine qui ne connaîtra qu’un second opus, L’épaulette). Par Marie Coat

12/11/2023, 09:00

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Les Ensablés - Martel en tête, d'André Vers (1924-2002)

André Vers, j’en ai déjà parlé avec émotion il y a quelques années, lors de la réédition chez Finitude de son roman « Misère du matin » (1953) qui relatait, avec drôlerie et mélancolie la vie en usine d’un jeune homme. Cette fois, je reprends la plume pour lui, à l’occasion de la réédition de son deuxième roman « Martel en tête » publié en 1967 aux éditions Edmond Nalis, et que la fidèle maison d'édition Finitude réédite. Dans ses mémoires « C’était quand hier ? » (1990), André Vers raconte toutes les péripéties qui ont accompagné sa parution. Par Hervé BEL.

29/10/2023, 22:17

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Les Ensablés - L'hôtel du Nord d'Eugène Dabit, “triste, poignant et beau”

Publié en 1929, L’Hôtel du Nord est le premier roman d'Eugène Dabit ((1898-1936voir ici et ici). Ce roman connut un succès inégalé dans la courte carrière de l'auteur, disparu brutalement en 1936 alors qu'avec un groupe d'écrivain français, il accompagnait André Gide dans un voyage en URSS. Issu d'un milieu modeste, marqué comme tous les jeunes gens de sa génération par la guerre de 1914, Eugène Dabit a fréquenté les milieux artistiques après la guerre et a gravi l'échelle sociale, sans jamais renier ses origines. Par Isabelle Luciat

15/10/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le Ciel de Nieflheim de Jacques Chardonne

Jacques Chardonne (1884-1968), le « romancier du couple », de Destinées sentimentales et de Romanesques, dont Gallimard a édité récemment la correspondance en trois volumes avec Paul Morand, a encore des lecteurs fidèles et convaincus — j’en connais quelques-uns. Ce n’est donc pas tout à fait d’un écrivain ensablé qu’il sera ici question, mais d’un livre que presque personne n’a lu, puisqu’il s’agit d’un ouvrage, écrit en 1943, qui était prêt pour l’impression, mais que Chardonne renonça à publier: Le Ciel de Nieflheim. Pour ses amis, Chardonne avait néanmoins procédé à un faible tirage privé ; on en trouve parfois un exemplaire en vente à fort prix en ligne.  Par François Ouellet

24/09/2023, 12:11

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Les Ensablés - Oeuvres de Hugues Rebell (1867-1905)

Avec une préface documentée de Nicolas d’Estienne d’Orves (notamment romancier « Prix Roger Nimier » et spécialiste de Rebatet), la collection « Bouquins » a publié récemment un recueil des œuvres principales de Hugues Rebell dont seuls les gens de mon âge rappelleront qu’elles furent rééditées dans les années 80 par Hubert Juin, dans la collection 10/18, avec d’autres auteurs « fin de siècle ». Par Hervé Bel.

11/09/2023, 11:55

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Les Ensablés - Le meneur de Loup (1857) d'Alexandre Dumas (1802-1870)

Dumas ? c’est Gaston Pescou, signant Peskow ou Peskov, mais aussi G. de Morlon, baron de Cherville, qui est en réalité –pour les trois-quarts- l’auteur caché de ce roman. Il est dans sa spécialité : le roman de chasse. Qu’on en juge par quelques titres tirés de sa bibliographie : Les Aventures d'un chien de chasse, Histoire d'un trop bon chien, Contes de chasse et de pêche, Contes d'un coureur des bois, Montcharmont le braconnier, Le Gibier plume et la même année Le Gibier poil, sa science s’étendant même aux sauvages horizons de l’Afrique et de l’Asie avec Les Éléphants, état sauvage, domestication.

Par Antoine Cardinale

27/08/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les Étangs de la Double, de Geneviève Fauconnier

En 1995, les éditions Le Croît vif, à Royan (Charente Maritime), rééditaient trois romans de Geneviève Fauconnier (1886-1969) : Les Trois Petits Enfants bleus (1927), Claude (1933) et Les Étangs de la Double (1935). La même année, Omnibus reprenait Pastorale (1942), intégrant cet autre roman de la même auteure dans Gens de Charente et de Poitou, au sommaire duquel figurent aussi des romans de Jean-Richard Bloch, Pierre Véry, Ernest Pérochon, André Theuriet et Pierre Loti. En outre, Les Étangs de la Double reparaissait en 2020 aux éditions La Geste, à Niort, en Nouvelle-Aquitaine. Par François Ouellet.

13/08/2023, 11:19

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Les Ensablés - Le fer rouge de Paul-André Lesort, ou l'emprise

Paul-André Lesort (1915-1997) aurait pu intituler son cinquième roman L’emprise, mais il a choisi un titre plus incisif : Le fer rouge. Paru en 1957, l’ouvrage de ce romancier étiqueté « grand écrivain catholique » choqua autant les lecteurs que la critique, à quelques rares exceptions près comme Jean Cayrol (« Ce n’est pas un spectacle auquel il nous convie,...mais une quête, une aventure avec « risques et périls»... Son honneur est de déranger et de se déranger...Beaucoup n’ont pas compris la route surprenante qu’il put choisir sans avertissement »). Par Marie Coat.

30/07/2023, 10:05

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Les Ensablés - Petit Louis, d'Eugène Dabit

Chers amis des Ensablés, notre site accueille aujourd'hui une nouvelle contributrice, Isabelle Luciat, à qui nous souhaitons la bienvenue au sein de notre équipe. Pour son premier article, elle a choisi "Petit Louis" deuxième roman d'Eugène Dabit, qui avait rencontré le succès avec L'Hôtel du Nord, paru en 1929. Hervé BEL.

16/07/2023, 09:00

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Les Ensablés – Des hommes passèrent…, de Marcelle Capy

Pendant la première moitié du XXe siècle, de nombreux romans « champêtres » ont été publiés, et les Ensablés n’ont pas manqué d’en chroniquer. Parmi ceux qui nous ont particulièrement marqués, rappelons l’admirable Campagne (prix Femina 1937) de Raymonde Vincent que les éditions Le passeur viennent de rééditer et La vie d’un simple, d’Émile Guillaumin. Il me faut en ajouter un autre, récemment paru chez La Thébaïde d’une romancière complètement oubliée, Marcelle Capy. Par Hervé BEL

02/07/2023, 12:20

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Les Ensablés - Cinis in cinerem, de Régis Messac (1893-1945)

Les Éditions de La Grange Batelière achève par Cinis in cinerem (allusion à la Genèse « tu es poussière et tu retourneras à la poussière), la publication des quatre romans policiers de Régis Messac, auteur que nos amis des Ensablés commencent à connaître (Quinzinzinzilli, Le mystère de Monsieur Ernest). A mon goût, c’est le roman plus étonnant, le plus attachant aussi, car il s’y mêle le gothique, le fantastique, la psychanalyse et le scientisme du XIXème siècle, dans une ambiance mystérieuse : plaisir assuré pour tous ceux qui ont aimé Gaston Leroux, Maurice Leblanc, Stevenson, Edgar Poe, et j’en passe. Par Hervé Bel

11/06/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le tramway des officiers (1973) de Georges Thinès

Georges Thinès  (1923-2016) est un écrivain belge de langue française né en 1923 à Liège et décédé en 2016 à Court-Saint-Étienne. D’abord attiré par les lettres classiques, il fut étudiant en philosophie et lettres à la Faculté universitaire Saint-Louis de Bruxelles. Après son engagement à la Royal Navy durant la guerre, Georges Thinès renonce à la philologie et s’oriente vers la psychologie. Professeur à l’université de Louvain, il fut un spécialiste de renommée mondiale dans le domaine de l’éthologie animale. Excellent musicien, fondateur de l’orchestre symphonique de Louvain, il fut encore poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste. Par Armel Job

28/05/2023, 09:00

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William Burroughs lance la guérilla contre les mass media

BONNES FEUILLES – « Le message, c’est le médium » , disait Marshall McLuhan. Mais quand on brouille le médium, que devient le message ? « De la dynamite » , répondrait Burroughs ! Révolution électronique, de William S. Burroughs, traduit par Jean Chopin, porte un projet d’envergure : la destruction en règle des mass media avec les moyens qui sont les leurs. Dans cette mine de propositions, les suggestions de guérilla affluent. 

 

11/12/2024, 08:30

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Coke, MD ou Kétamine, Victoire ne dit jamais non

BONNES FEUILLES – « Victoire représente ma génération qui a grandi au milieu d’événements marquants (la crise de 2008, MeToo, la catastrophe climatique...). Il me semble que nous avons vécu un changement de paradigme par rapport à nos parents. Une manière de gérer ces bouleversements, ce peut être les drogues dites festives, dont la consommation s’est banalisée. Mais c’est un sujet universel, on est tous addicts à quelque chose. » Mathilde Henzelin 

11/12/2024, 07:30

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Vidya Narine : "Tout un solfège gravé à la plume"

BONNES FEUILLES – « Imaginons alors que la diaspora donne naissance à des branches littéraires d’auteurs d’origine vietnamienne, et que toute cette littérature forme un paysage. Pourquoi n'ai-je vu que certains feuillages de ce paysage littéraire et pas d’autres ? » – Vidya Narine 

11/12/2024, 06:30

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Danse, danse, danse, d’Haruki Murakami : la musique de la vie

Danse, danse, danse, d’Haruki Murakami (éditions Belfond, 2019, traduit par Corinne Atlan) est un roman patchwork aux redites obsédantes, recousu à la fin, quand la vérité tombe. Vague et désinvolte, onirique, il s’aiguise à propos, sondant les forces contraires de l’amour et de la mort à partir de personnages en marge, en butte à leur destin compulsif.

10/12/2024, 14:45

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Dernier meurtre au bout du monde : quatre jours pour sauver l'humanité  

Un brouillard destructeur, composé de milliards d'insectes, a envahi la planète il y a près de 100 ans et a « dévoré » les êtres humains. Nul ne sait d’où il provient, ni pourquoi une telle catastrophe a pu se produire. Mais ceci n’est pas l’histoire qui nous importe – pas vraiment. Protégée du brouillard, une île est devenue un Éden inespéré. Le dernier coin de terre épargné. Ici, l’humanité subsiste. Une petite communauté s’est créée autour d’un système pacifique d’entraide et de partage. Cent vingt-cinq habitants et habitantes… jusqu’à ce meurtre. Le tout premier. 

10/12/2024, 12:23

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Soigner les blessures de l'enfance pour construire sa vie

#PiktosPoche – L'enfance est le territoire de nos premiers apprentissages et de nos premières expériences, heureuses ou malheureuses. Les toutes premières blessures, avant l'âge de 7 ans, sont rarement exprimées car niées, bannies ou peu entendues par l'entourage. 

10/12/2024, 11:10

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L'Homéopathie pratique : indications et mode d'emploi

#PiktosPoche – L’Homéopathie pratique est le guide parfait pour trouver rapidement le renseignement recherché sur un remède déterminé, ou sur ce qu'il convient de faire dans tel ou tel cas.

10/12/2024, 07:49

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“La graisse aime à se loger là où l’organisme fonctionne mal”

#PiktosPoche – Pour avoir un ventre plat, il ne suffit pas de faire de la gymnastique, de se priver de nourriture ou d’acheter l’appareil vanté par la publicité. Pourquoi ? Parce qu’à l’origine de cette poche adipeuse, il y a des organes intoxiqués par des mauvaises digestions successives. Résultat : un encrassement du corps....

10/12/2024, 07:44

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Se bander les pieds pour se marier : l’émancipation rêvée des Lotus d’or

BONNES FEUILLES – Les Lotus d’or de Jane Yang (trad. Laura Bourgeois, Charleston), nous plonge dans la Chine du XIXe siècle. Dès l’âge de quatre ans, Petite Fleur se fait bander les pieds, rituel imposé par sa mère. Elle endure cette souffrance dans l’espoir d’obtenir des « lotus d’or » parfaits — des pieds de dix centimètres censés lui garantir un mariage honorable, malgré les modestes conditions de sa famille.

08/12/2024, 08:30

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Que se passe-t-il quand on n’est plus là ?

BONNES FEUILLES – C’est l’histoire d’une disparition. D’un amour qui se brise ; du vide qui touche brutalement toute une famille. Mais ce n’est pas que cela. C’est aussi le récit de l’absence, de l’autre côté. Que se passe-t-il quand on n’est plus là? Que vivent ceux qui sont restés ? Et comment réussir à s’en aller?

08/12/2024, 07:30

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La propagandiste : Cécile Desprairies, entre occupation et collaboration

Pendant l’Occupation, voici le monde des collabos antisémites décrypté de l’intérieur : dans ce roman autobiographique, l’historienne Cécile Desprairies dresse un portrait intime de son passé familial. Pour mieux s’en libérer.

07/12/2024, 18:51

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Avant que la mémoire s'efface, “testament marin” d'Olivier de Kersauson

On connait tous « l’Amiral » pour ses coups de gueules ou son humour dans les émissions radio. Pourtant, derrière l’image de ce breton au long court, se cache un passeur d’histoire maritime et un humaniste. Par Christian Dorsan.

07/12/2024, 08:41

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Mes pieds nus frappent le sol, briser les chaines d'un passé traumatique

BONNES FEUILLES – Lors des vacances passées dans la maison de ses grands-parents, la narratrice, encore enfant, est confrontée à des souvenirs flous et traumatiques. Mes pieds nus tapent le sol (Éd. Double Ponctuation), Laure Martin explore ce rapport avec la mémoire, lorsque l’esprit veut oublier, mais que les souvenirs persistent. 

07/12/2024, 07:30

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Handicap, maternité et société : Une grossesse (non) ordinaire

BONNES FEUILLES – Sushina Lagouje, jeune femme myopathe, porte un désir simple et universel : celui de devenir mère. Mais ce rêve va rapidement se heurter à un mur de préjugés et de discriminations. Alors qu’elle souhaite juste Une grossesse ordinaire (Éd. Double ponctuation).

07/12/2024, 06:30

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Les Éphémères d'Andrew O'Hagan : “Une magnifique illustration de l'amitié”

PODCAST – À travers Les Éphémères, Andrew O'Hagan, romancier originaire de Glasgow (Ecosse) offre une réflexion profonde sur la fragilité de l'existence. Seule ressource pour affronter la vie qui nous est donnée : la force des liens amicaux, souvent mise à l'épreuve de choix difficiles.

06/12/2024, 13:33

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À l'approche de Noël, Inoxtag décroche un “hotte” d'or 

Véritable triomphe pour celui qui a déjà dompté l'Everest : Inoxtag, avec son acolyte Charles Compain, est sur le toit des ventes de livre de la semaine (du 25 novembre au 1er décembre), et ce pour la seconde fois consécutive. Instinct, Tome 1, s'est écoulé à 71.216 exemplaires. Bel exploit pour l'Homme de l'année selon GQ.

 

06/12/2024, 13:23

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Apprendre l’espagnol grâce à la littérature 

Quoi de mieux, quand on adore lire, que d’entrer dans l’apprentissage d’une langue grâce aux ouvrages les plus célèbres écrits par les plus grands écrivains. Avec l’espagnol, vous avez l’embarras du choix : tant d’auteurs se sont illustrés dans la langue de Cervantes…

06/12/2024, 13:10

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Les secrets du Reiki, une pratique fascinante

#PiktosPoche – Le Reiki est une pratique japonaise de guérison fondée sur des principes simples et une certaine éthique de vie. 

06/12/2024, 08:30

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Vies et morts de Sophie Blind, quand l'émancipation se rêve

BONNES FEUILLES – Vies et morts de Sophie Blind (Éd. Rivages, trad. Jakuta Alikavazovic), Susan Taubes nous plonge dans l’univers d’une femme en quête d’émancipation. Née en Hongrie, elle est petite-fille de rabbin, fille de psychanalyste, épouse d’universitaire.

06/12/2024, 07:30

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À l'écoute de l’âme : trouver le sens de nos maux

#PiktosPoche – Certaines expériences de vie peuvent avoir un effet bénéfique sur nous, tandis que d'autres, en revanche, engendrent des états de mal-être. Comment les souffrances de l'âme influencent-elles la santé physique ? Il existe une relation constante entre l'âme, la psyché et le corps : si vos émotions sont perturbées, elles affectent votre être dans son ensemble, et si vous ne prêtez pas attention à cette influence, il est possible que votre corps en souffre également.

06/12/2024, 06:30

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Les nus et les morts, de Norman Mailer

05/12/2024, 18:04

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La blockchain : un fonctionnement complexe éclairé par plusieurs ouvrages

Comprendre le principe et l’utilité de la blockchain devient de plus en plus nécessaire, à la fois au niveau personnel et professionnel. Cependant, cet univers reste difficile à appréhender pour beaucoup d’entre nous.

05/12/2024, 13:58

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Joann Sfar ou la psychanalyse du dessin par le dessin

Après l’album La synagogue, Joann Sfar poursuit son récit autobiographique en abordant cette fois son rapport au dessin et au décès de sa mère. Ce sont Les idolâtres (Dargaud). Disons-le tout de go : il est difficile de parler de cet ouvrage, car le décortiquer ne pourra jamais rendre justice à la magie qui l’habite. 

05/12/2024, 13:01

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L’escalade horizontale avec Xavier Courteix

C’est plat, mais quand même, c’est joli ! (Editions Flblb) Xavier Couteix nous présente Aster, qui fait de l’escalade à un haut niveau sportif. C’est une passion qui l’habite. Aster est aussi en dernière année d’une école de design à Amsterdam. Il aimerait faire son projet de fin d’études sur l’escalade, et se pose dès lors la question de pratiquer ce sport en pleine ville, de passer des hautes montagnes à un pays bas.

05/12/2024, 11:58

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Sous Le ciel de Tokyo, une pension aux croisées des vies

BONNES FEUILLES – Dans Le ciel de Tokyo (Editions Rivages), nous sommes invités à observer, à travers la ville, les trajectoires croisées d'une galerie de personnages. Une fois arrivés, nous posons nos valises dans une pension bohème, où expatriés et voyageurs viennent tisser, au gré des rencontres, les fils d'une existence partagée. 

05/12/2024, 08:30

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Au bonheur des épouses ? Le combat intime de Madame Zola

BONNES FEUILLES – Avec Flamboyante Zola (Les Presses de la Cité), Jean-Louis Milesi fait revivre Alexandrine, compagne puis épouse d’Émile Zola, dans un roman mêlant fiction et réalité. Une plongée bouleversante dans le destin d’une femme trahie, mais qui, face aux épreuves, se transforme en une héroïne éclatante et résiliente.

05/12/2024, 07:30

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Le magnétisme. Conseils et exercices pratiques

#PiktosPoche – Nous sommes tous magnétiques, à des niveaux différents. Utiliser son magnétisme et le développer est une volonté propre à chacun. Si vous êtes désireux d'explorer cette voie, Jacques Mandorla met à votre disposition des conseils et des exercices afin de savoir magnétiser. 

05/12/2024, 07:00

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Crime et Colère simple : l'enquête de Davide Longo continue

Dans Une colère simple (trad. Marianne Faurobert, Éditions du Masque), voici la troisième enquête de l’équipe de choc montée à Turin par Davide Longo, dont la réputation de « nouvelle star du polar italien » est décidément bien méritée. L'auteur était en début d’année la coqueluche des médias transalpins qui l’annonçaient comme la star du nouveau polar italien.

04/12/2024, 15:29

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Notre-Dame de Paris - L'oeuvre des siècles  

04/12/2024, 14:48

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Doux visage de grand-mère, cher pays de notre enfance

BONNES FEUILLES – Avec Ma grand-mère et le Pays de la poésie (Flammarion), Minh Tran Huy retrace l’histoire de sa grand-mère, figure centrale de son enfance, et explore son héritage vietnamien entre douleur et merveilleux. Un hommage qui mêle souvenirs, contes et quête de sens.

04/12/2024, 08:30

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La Génération Z face au désenchantement de l’après #MeToo

BONNES FEUILLES – Dans Tout est chaos (Les presses de la Cité), Carmen Bramly nous entraîne dans le quotidien d’une jeune femme de la génération Z plongée dans l’univers exigeant de la publicité. Entre ambitions professionnelles, relations éphémères et scandales au travail, elle interroge les contradictions de notre époque et les dégâts du post-#MeToo.

04/12/2024, 07:30

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Les dieux et héros antiques revivent grâce à Édith Hamilton

L'helléniste Édith Hamilton voit son ouvrage majeur, La mythologie - ses dieux, ses héros, ses légendes, rééditée chez Dervy, dans une belle édition illustrée. Dans cette sorte de manuel d’histoire à l'usage de tous les publics, elle revient sur les grands mythes et légendes qui « constituent le fondement même de notre culture et continuent d’inspirer profondément notre époque ». 

03/12/2024, 16:10

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Une sélection d’ouvrages pour se mettre à l’espagnol

S’il y a bien une langue que l’on aime à entendre, c’est l’espagnol. Quel plaisir, en effet que ces sonorités chaleureuses qui ont toujours comme un air de vacances, de soleil et de bonne humeur. Voilà autant de bonnes raisons de vouloir se mettre à l’étude de la langue de Cervantes.

03/12/2024, 15:44

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Le voyage astral. Comment sortir de son corps

#PiktosPoche – La conscience n'est pas enfermée, elle peut voyager hors du corps. Dans cet ouvrage riche de témoignages, Bernard Raquin propose de nombreuses méthodes largement expérimentées - autohypnose, déplacement des sensations, exercices de visualisations -, qui permettent de sortir de son corps en toute sécurité, et d'y revenir. 

03/12/2024, 12:02

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“Le sport comme outil d'émancipation et moyen de communiquer”

BONNES FEUILLES – Dans une veine eastwoodienne expurgée de son chauvinisme américain, porté par une écriture sauvage et déclassée, Transformers met sur le devant du ring la beauté et la grandeur de la boxe, devenue la langue de ceux à qui les mots n’ont pas été donnés. Chez Amine Adjina, le sport, universel, est à la fois l’outil d’émancipations des êtres et leur moyen de communier. 

03/12/2024, 10:00

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Briser les chaînes du silence, pour conquérir sa liberté

BONNES FEUILLES – Adunni, 14 ans, est vendue par son père comme épouse. Mais dans La fille qui ne voulait pas se taire (trad. Laura Derajinski, Harper Collins), Abi Daré raconte l’histoire d’une adolescente prête à tout pour briser le silence et conquérir son droit à l’éducation. C’est à la fois un cri de révolte et une ode à la résilience. 

03/12/2024, 08:30