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Les Ensablés - La Confrontation, de Louis Guilloux (1899-1980)

Né en 1899 à Saint Brieuc, dans une famille de condition modeste, Louis Guilloux a publié de nombreux romans dans lesquels il a témoigné d'une attention particulière pour les pauvres et les laissés pour compte. Son premier roman La Maison du peuple, publié en 1927, évoque la figure de son  père, cordonnier et militant socialiste.  Son œuvre la plus célèbre Le Sang noir (objet d'un précédent article) s'inspire de la vie de George Palante qui fut son professeur de philosophie et son ami. Par Isabelle Luciat.

Le 28/04/2024 à 10:59 par Les ensablés

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28/04/2024 à 10:59

Les ensablés

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Engagé en 1935 et 1936 dans le mouvement des écrivains antifascistes et le Secours populaire français (proche du parti communiste), Louis Guilloux n'a pas combattu lors des deux conflits mondiaux en raison de sa santé fragile mais il a pris une part active dans la Résistance. Marqué à gauche, il n'a pourtant été l'homme d'aucun parti et se méfiait des étiquettes.

En 1931, il confiait à Romain Rolland « ... les hommes que j’ai voulu peindre ne sont pas d’abord des prolétaires. Ils sont avant tout des hommes (…) Il n’y a qu’une expérience, la même pour tous, et qui est l’expérience de l’Amour ». Ami de Camus, de Malraux, fréquentant les intellectuels les plus en vue de son temps, Louis Guilloux s’est aussi lié d’amitié avec plusieurs prêtres, lui que l’on croyait volontiers anticlérical.

Lecteur de Pascal, de Dostoïevski, de Tolstoï, il note dans ses Carnets : « Il y a en moi un grand désir que je ne puis nommer autrement que par ces mots : le désir de Dieu (…) Il ne faut pas attendre que Dieu nous délivre, il faut arriver à Dieu délivré. C’est cela la tâche et le devoir ». Dans un article du journal, Le Monde, l’académicien Émile Henriot le définit comme un « pacifiste intégral » et un « évangélique incroyant ».

Publié en 1968, largement autobiographique sous l’apparence d’un polar, « La Confrontation » est le roman d’un écrivain à l’automne de sa vie, désillusionné et parfois amer. Cette « confrontation » qui donne son titre au roman est, comme le relève Yves Loisel, biographe de Louis Guilloux, celle d’un « homme mûr devenu riche avec l’enfant pauvre qu’il fut ». C’est aussi un examen de conscience.

La situation de départ est la suivante : l’inspecteur Favien (le narrateur) reçoit la visite d’un homme qui prétend s’appeler Germain Forestier. Ce dernier lui demande de mener une enquête de moralité sur un certain Gérard Ollivier, ami de lycée perdu de vue depuis plus de quarante ans, dans le but de lui faire don d’un trésor.

On apprendra très vite que celui que l’on prend pour Favien est en réalité un journaliste, ami du vrai Favien, qui, poussé par la curiosité, a accepté de prendre la place du détective. À l’issue de l’enquête, le pseudo Favien obtiendra la certitude que Germain Forestier et Gérard Ollivier ne sont qu’une seule et même personne. On le comprend, cette superposition virtuose de personnages interchangeables tourne autour de la question de l’identité et du double (en 1954, l’écrivain confiait déjà dans ses Carnets : « Commebien des hommes, je suis devenu non seulement un autre, mais ce que je ne voulais pas être ».

L’espace de la narration est celui d’une nuit au cours de laquelle Favien rend compte de son enquête à son commanditaire, dans un petit appartement perché au sommet d’un immeuble, boulevard Saint-Germain. Les heures sont ponctuées par le clocher de l’église Saint Thomas d’Aquin. Favien apostrophe son commanditaire à la façon dont Clamence dialogue avec son interlocuteur muet dans le roman de Camus « La Chute », une « saisissante analogie de structure » qui sera relevée par l’écrivain Pierre Henri Simon, dans un article du journal Le Monde publié après la sortie du livre. Louis Guilloux lui-même note dans ses Carnets : « ... je suis décidé à mettre le paquet » […]. C’est ce que me disait Albert, ayant achevé La Chute. « Cette fois, j’ai mis le paquet ».

Et, en effet, le récit de Favien, lancé à la recherche de Gérard Ollivier, mais aussi de son propre passé, est celui d’une conscience inquiète, tourmentée par ses oublis, ses renoncements, ses manquements, ses trahisons, une conscience qui interroge, un peu comme Dieu interroge Caïn après le meurtre d’Abel, par ces propos mis dans la bouche du narrateur : « Tout au long des âges de la vie... Qu’as-tu fait de tes frères et sœurs ? » ou comme au Jugement dernier : « Qu’as-tu fait pour les pauvres et les persécutés ? ».

Le roman ne donne jamais la parole à Germain Forestier pas plus qu’au grand absent, ce Gérard Ollivier, né à Laval, qui semble n’avoir d’existence qu’à travers les impressions de Favien lorsqu’il parcourt les vieux quartiers de Laval [très belle errance dans cette ville qui donne lieu à des méditations sur le temps passé et sur les écarts de fortune révélés par le paysage urbain]. Par le jeu d’identités floues, les trois personnages principaux finissent par se confondre en une seule et même personne dont Favien pourrait être le corps [il est le seul, en sa qualité de narrateur, dont la réalité physique ne peut faire de doute], le commanditaire serait l’âme [la conscience qui tourmente] et Gérard serait l’esprit [évanescent, insaisissable, et dont la seule trace tangible sera une photo de classe pâlie et jaunie].

Louis Guilloux les définit en quelques traits : tous trois ont à peu près le même âge, ils sont nés en province dans « cette classe un peu grouillante qu’on appelle la classe des petites gens », ont fréquenté le lycée et ont rompu avec leur milieu familial pour intégrer une classe sociale plus proche de la bourgeoisie, déjouant la fatalité du déterminisme social [autre thème du roman]. Ce portrait-robot présente des similitudes frappantes avec l’auteur Louis Guilloux. Et c’est bien de lui-même que l’auteur nous parle à travers l’inspecteur Favien lancé à la recherche de sa propre enfance.

Deux personnages sont convoqués régulièrement tout au long du roman, jaillissant des pensées du narrateur. Le maçon Philippe [évocation du père de l’auteur] est un révolté, un homme en colère qui dénonce le culte de l’argent [« Vous aimez l’argen ?? Mangez-le ! »], un homme ancré dans la survie matérielle, qui se veut fort, mais qui est condamné à rester définitivement dans le camp des opprimés, lui qui sait à peine lire et écrire, un homme qui a voulu que ses enfants soient instruits.

Il apparaît à Favien dans son sommeil, le regardant « avec reproche », mais aussi « dans la plus profonde tendresse ». Favien se réveille au moment où il tendait les bras vers Philippe. Cette rencontre avortée qui rappelle l’épisode du jeune-homme riche de l’Évangile et qui ne pourra plus jamais avoir lieu [Philippe est mort depuis de nombreuses années] manifeste l’impossibilité d’un retour innocent au pays de l’enfance pauvre pour l’homme bien installé qu’est devenu le narrateur et l’impossibilité d’une réconciliation avec une figure paternelle dont l’autorité a été contestée et vis-à-vis de laquelle le narrateur se reconnaît une dette.

Dans ses vieux jours, Philippe est devenu avare. Sa dernière ambition a été de construire de ses mains « une petite maison à lui ». « Un tonneau vide quoi ! » ajoute méchamment le narrateur qui ne cesse toutefois de se reprocher : « Pourquoi ne nous sommes-nous jamais rien dit ? ... C’était à moi de te dire le mot que tu as toujours attendu et que je n’ai pas su trouver ». Le second personnage est la marraine Éléonore, vieille femme très pieuse qui ne vit plus que dans la compagnie des anges. À la fin du roman, le narrateur lui rendra visite et elle apparaîtra, telle une Sainte Vierge nimbée de blanc et de bleu, comme dans une vision du paradis, prémonitoire d’une mort dont elle a été avertie et à laquelle elle s’est préparée, « toute blanche dans un grand lit blanc », « la même vieille marraine, le même visage rayonnant, le même sourire, la même joie dans son regard bleu, son même visage de jeunesse un instant retrouvé ».

Auprès d’elle, le narrateur trouve la paix, se sent « heureux, rapatrié ». La vie n’a pourtant pas épargné la vieille femme qui a survécu à ses nombreux enfants et a dû mettre en vente la petite maison héritée de Philippe pour aller vivre dans un asile. Elle avoue néanmoins vivre dans « une espèce de bonheur » qu’elle n’a pas mérité. Peut-elle être humaine, elle qui n’exprime aucune souffrance, n’assène aucun jugement et, dans le dépouillement le plus absolu, continue à s’émerveiller de la contemplation de la nature et à répandre le bien autour d’elle ? Plus qu’une réalité humaine, la marraine Éléonore semble l’image d’un idéal sublime et inatteignable.

Le roman se termine au petit matin. Le narrateur lance une dernière apostrophe à son commanditaire : « Cela va passer ! Tout va rentrer dans l’ordre... » et il l’invite à le rejoindre sur le balcon : « peut-être aurons-nous la chance de voir se lever le soleil ». Ainsi s’achève cet examen de conscience dans une tonalité à la fois âpre et apaisée qui rappelle le livre de l’Ecclésiaste [« Vanité des vanités, tout est vanité », « Ce qui fut sera. Ce qui s’est fait se refera. Et il n’y a rien de nouveau sous le soleil »]. L’auteur renvoie-t-il dos à dos « celui qui croyait au ciel et celui n’y croyait pas », chers au poète Aragon ?

Rien n’est moins certain. Sans se ranger sous l’une ou l’autre de ces bannières, Louis Guilloux semble plutôt se revendiquer de ces deux héritages et exprime plus que tout sa grande compassion vis-à-vis d’une humanité faillible, vouée à la mort, d’une humanité dans laquelle il se reconnaît pleinement.

 
 

Par Les ensablés
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Les Ensablés - L'hôtel du Nord d'Eugène Dabit, “triste, poignant et beau”

Publié en 1929, L’Hôtel du Nord est le premier roman d'Eugène Dabit ((1898-1936voir ici et ici). Ce roman connut un succès inégalé dans la courte carrière de l'auteur, disparu brutalement en 1936 alors qu'avec un groupe d'écrivain français, il accompagnait André Gide dans un voyage en URSS. Issu d'un milieu modeste, marqué comme tous les jeunes gens de sa génération par la guerre de 1914, Eugène Dabit a fréquenté les milieux artistiques après la guerre et a gravi l'échelle sociale, sans jamais renier ses origines. Par Isabelle Luciat

15/10/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le Ciel de Nieflheim de Jacques Chardonne

Jacques Chardonne (1884-1968), le « romancier du couple », de Destinées sentimentales et de Romanesques, dont Gallimard a édité récemment la correspondance en trois volumes avec Paul Morand, a encore des lecteurs fidèles et convaincus — j’en connais quelques-uns. Ce n’est donc pas tout à fait d’un écrivain ensablé qu’il sera ici question, mais d’un livre que presque personne n’a lu, puisqu’il s’agit d’un ouvrage, écrit en 1943, qui était prêt pour l’impression, mais que Chardonne renonça à publier: Le Ciel de Nieflheim. Pour ses amis, Chardonne avait néanmoins procédé à un faible tirage privé ; on en trouve parfois un exemplaire en vente à fort prix en ligne.  Par François Ouellet

24/09/2023, 12:11

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Les Ensablés - Oeuvres de Hugues Rebell (1867-1905)

Avec une préface documentée de Nicolas d’Estienne d’Orves (notamment romancier « Prix Roger Nimier » et spécialiste de Rebatet), la collection « Bouquins » a publié récemment un recueil des œuvres principales de Hugues Rebell dont seuls les gens de mon âge rappelleront qu’elles furent rééditées dans les années 80 par Hubert Juin, dans la collection 10/18, avec d’autres auteurs « fin de siècle ». Par Hervé Bel.

11/09/2023, 11:55

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Les Ensablés - Le meneur de Loup (1857) d'Alexandre Dumas (1802-1870)

Dumas ? c’est Gaston Pescou, signant Peskow ou Peskov, mais aussi G. de Morlon, baron de Cherville, qui est en réalité –pour les trois-quarts- l’auteur caché de ce roman. Il est dans sa spécialité : le roman de chasse. Qu’on en juge par quelques titres tirés de sa bibliographie : Les Aventures d'un chien de chasse, Histoire d'un trop bon chien, Contes de chasse et de pêche, Contes d'un coureur des bois, Montcharmont le braconnier, Le Gibier plume et la même année Le Gibier poil, sa science s’étendant même aux sauvages horizons de l’Afrique et de l’Asie avec Les Éléphants, état sauvage, domestication.

Par Antoine Cardinale

27/08/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les Étangs de la Double, de Geneviève Fauconnier

En 1995, les éditions Le Croît vif, à Royan (Charente Maritime), rééditaient trois romans de Geneviève Fauconnier (1886-1969) : Les Trois Petits Enfants bleus (1927), Claude (1933) et Les Étangs de la Double (1935). La même année, Omnibus reprenait Pastorale (1942), intégrant cet autre roman de la même auteure dans Gens de Charente et de Poitou, au sommaire duquel figurent aussi des romans de Jean-Richard Bloch, Pierre Véry, Ernest Pérochon, André Theuriet et Pierre Loti. En outre, Les Étangs de la Double reparaissait en 2020 aux éditions La Geste, à Niort, en Nouvelle-Aquitaine. Par François Ouellet.

13/08/2023, 11:19

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Les Ensablés - Le fer rouge de Paul-André Lesort, ou l'emprise

Paul-André Lesort (1915-1997) aurait pu intituler son cinquième roman L’emprise, mais il a choisi un titre plus incisif : Le fer rouge. Paru en 1957, l’ouvrage de ce romancier étiqueté « grand écrivain catholique » choqua autant les lecteurs que la critique, à quelques rares exceptions près comme Jean Cayrol (« Ce n’est pas un spectacle auquel il nous convie,...mais une quête, une aventure avec « risques et périls»... Son honneur est de déranger et de se déranger...Beaucoup n’ont pas compris la route surprenante qu’il put choisir sans avertissement »). Par Marie Coat.

30/07/2023, 10:05

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Les Ensablés - Petit Louis, d'Eugène Dabit

Chers amis des Ensablés, notre site accueille aujourd'hui une nouvelle contributrice, Isabelle Luciat, à qui nous souhaitons la bienvenue au sein de notre équipe. Pour son premier article, elle a choisi "Petit Louis" deuxième roman d'Eugène Dabit, qui avait rencontré le succès avec L'Hôtel du Nord, paru en 1929. Hervé BEL.

16/07/2023, 09:00

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Les Ensablés – Des hommes passèrent…, de Marcelle Capy

Pendant la première moitié du XXe siècle, de nombreux romans « champêtres » ont été publiés, et les Ensablés n’ont pas manqué d’en chroniquer. Parmi ceux qui nous ont particulièrement marqués, rappelons l’admirable Campagne (prix Femina 1937) de Raymonde Vincent que les éditions Le passeur viennent de rééditer et La vie d’un simple, d’Émile Guillaumin. Il me faut en ajouter un autre, récemment paru chez La Thébaïde d’une romancière complètement oubliée, Marcelle Capy. Par Hervé BEL

02/07/2023, 12:20

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Les relations humaines, une ancre dans le chaos

Les astres brilleront toujours, voici une plongée bouleversante dans les méandres de la santé mentale chez les adolescents. Entre anxiété, violences intrafamiliales et quête de sens, ce roman est un miroir sincère et douloureux des luttes intérieures souvent invisibles.

24/01/2025, 16:51

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Une saison à l'atelier de poterie, pour tout recommencer

Jeongmin en a assez. De son travail et des heures supplémentaires, des gens qui l’entourent, des nuits blanches, de son quotidien qui ne laisse aucune place à un semblant de vie sociale… Alors elle décide de tout envoyer valser. Du jour au lendemain, elle se cloître chez elle et évite toute interaction. Jusqu’à ce matin d’août. Une saison à l'atelier de poterie est signé Somin Yeon (traduction de Irène Thirouin-Jung).

24/01/2025, 15:04

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Dry January ou non, l'ivresse des ventes persiste pour McFadden et Stuart

Freida McFadden domine encore et toujours les ventes en cette semaine 3 de 2025 (du 13/01 au 19/01). Son roman La Femme de ménage (traduction de Karine Forestier) enregistre même une progression impressionnante, avec une augmentation de 21 % de ses ventes par rapport à la semaine précédente. Les exemplaires écoulés passent ainsi de 42.285 à 51.207.

24/01/2025, 12:52

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Glasgow, 1975 : ce matin, un sans-abri est mort...

Avec Mourir en juin, Alan Parks nous plonge dans une nouvelle enquête de l’inspecteur Harry McCoy, au cœur d’un Glasgow de 1975 où règnent violence et désillusions. Dans ce sixième opus traduit par Olivier Deparis, McCoy est confronté à des disparitions troublantes et des morts suspectes, alors que son quotidien est chamboulé par une restructuration des forces de police, l’éloignant de son secteur habituel.

24/01/2025, 09:00

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Gaza, la Palestine et le reste

Étudiant français, parti en Cisjordanie dans le cadre de son master à la Sorbonne, Carl Wozniczka-Brousse relate son expérience lors d’un séjour effectué en 2019. Dans Une vie derrière le mur, un récit à la fois personnel et politique, il éclaire d'un jour nouveau les réalités quotidiennes de la Palestine, souvent voilées par les discours médiatiques. 

23/01/2025, 12:21

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Dessins mortels, blog énigmatique : le phénomène Uketsu...

Uketsu est un auteur japonais relativement nouveau sur la scène littéraire internationale. Repéré en 2021 avec Strange house dont l’histoire a été adaptée en manga, c’est son premier roman Strange pictures, paru en 2025, qui fera sa renommée avec plus deux millions d’exemplaires vendus (traduit du japonais par Silvain Chupin). 

23/01/2025, 11:17

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Tanis : retour aux pyramides

Des pyramides, un Dieu omnipotent, des créatures semble-t-il surhumaines – voire, pas humaines du tout… Le scénario de Tanis évoque de loin en loin un ancien film où Bruce Willis croisait Milla Jovovich… C’était la fin des années 90, nous allions tous mourir du bug de l’an 2000… Et pas loin de 30 ans plus tard, cette BD, premier tome d’un cycle qu’on espère long. Très long.

23/01/2025, 10:47

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Embarquement pour les sombres recoins de Glasgow

Alan Parks signe avec Mourir en juin (trad. Olivier Deparis) une nouvelle enquête haletante de l’inspecteur McCoy, où la noirceur humaine se mêle aux tourments d’une ville en mutation. Où comment l’intrigue policière dépasse sa simple fonction pour dresser deux portraits sans concession : celui d’une époque et d’une ville.

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Paris 1935 : meurtres, ouvriers et aviation

Un voyage dans le temps (l’entre-deux-guerres) sous forme d’intrigue policière, pour réviser l’histoire sociale et politique du Paris populaire des années 30.

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BONNES FEUILLES — Le sport n'est pas seulement une activité physique : c'est un art, une science où la pensée dialogue avec le corps.

23/01/2025, 07:30

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La Dernière Porte : dix portraits de vie

« Elle n’est pas grande, Clémence, un mètre cinquante, un mètre cinquante-cinq tout au plus. C’est, comme on dit, un petit bout de femme. D’elle, on ne retient souvent qu’une silhouette bleue en tenue médicale. [...] De chambre en chambre, de porte en porte, tout s’efface et se confond sous le costume. » Clémence, infirmière, n'a qu'une mission : permettre à ses patientes de donner la vie avec le meilleur accompagnement possible.

22/01/2025, 17:49

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Photographie du quotidien de Vivian Maier

Le monde connaît les photographies de Vivian Maier et le mythe qui entoure leur découverte. Cette radiographie de l’Amérique de la rue, ces capsules de vie enregistrées, captées par l’appareil de l’artiste, possèdent désormais une place de choix dans notre imaginaire commun. Émilie Plateau et Marzena Sowa proposent de raconter la vie de Vivian Maier, en relatant des anecdotes qui ont participé à façonner son œuvre, et qui permettent de poser un regard plus précis sur ses photographies.

22/01/2025, 16:10

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Luis Seabra voyage à travers les flocons de l'âme

Rarement les flocons n'auront inspiré oeuvre plus délicate – du moins pour un roman : Luis Seabra dessine son Éloge de la neige où la blancheur immaculée devient le fil conducteur d’une réflexion profonde sur l’existence, l’amour, et la mémoire. Ce récit, mi-autobiographie, mi-essai, entrelace souvenirs, références littéraires et méditations poétiques autour de la neige, élément à la fois réel et symbolique.

22/01/2025, 16:10

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Suzanne Collins dévoile le prochain Hunger Games :  Lever de soleil sur la moisson

Les éditions PKJ dévoilent les premières pages du prochain tome tant attendu de Hunger Games : Lever de soleil sur la moisson de Suzanne Collins, dont la sortie est prévue le 20 mars 2025, traduit part Guillaume Fournier
 

22/01/2025, 12:36

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De la Finlande à l'Islande, Satu Rämö, la romancière qui glace les sangs

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Plongeon dans un Bruxelles d'après-guerre

Le Belge François Weerts nous plonge dans une Bruxelles des années 1960 douloureusement marquée par l’ombre de la guerre. En hommage aux « privés » de la Série Noire, il tisse une intrigue mêlant agréablement histoire et littérature.

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Alexis Bardini, ou une voix dans la troisième vague

Depuis quelques années, le lyrisme francophone trouve de nouvelles voix. Que ce soit avec Sophie Loizeau, Benoît Conort, Nathalie Swan, Frédéric Dieu, et tant d’autres, tant d’autres… Sébastien Minaux, qui a choisi depuis Une épiphanie (Gallimard, 2021) le nom d’Alexis Bardini pour publier ses poèmes, creuse du côté de la lumière des étoiles et de la lune ce lyrisme qu’on croyait perdu depuis, peut-être, Paul Claudel... Par Alex Delusier.

22/01/2025, 11:06

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Le miroir de Virginia Woolf : désir, extase et introspection

BONNES FEUILLES — Le plaisir d’explorer une écriture vibrante de désir, traversée par le doute, et parfois sublimée par des instants d’extase.

21/01/2025, 16:42

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« Il est de dos, dans sa combinaison rouge. Devant lui, la raclette virevolte sur la vitre. Son bras dessine de grands huit couchés qui descendent, de plus en plus serrés. » Autre cette image bien précise, autre ce geste millimétré qui évoque le coup de pinceau d'un artiste, Anna ne connaît que très peu son père, qui vient tout juste de décéder.

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Créer des plans de maisons : des livres et des logiciels pour réaliser son projet

Réaliser une maison, c’est souvent le projet d’une vie. Il s’agit donc de se préparer de la meilleure façon qu’il soit afin de se prémunir contre toute mauvaise surprise. S’informer, en la matière, est primordial.

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Dans Les Lendemains qui chantent (trad. Éric Boury), Arnaldur Indridason tisse une intrigue complexe où passé et présent s’entrelacent dans une quête de vérité menée par le commissaire Konrad. Avec son style caractéristique, Indridason mêle enquête policière et exploration des blessures sociales et historiques de l’Islande.

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Margo, une héroïne cash face aux défis de la société américaine

Margo est une jeune étudiante qui s’est laissée séduire par son prof de fac et se retrouve enceinte. Il est marié, elle est sans ressources et elle décide de garder cet enfant, non par conviction, mais Margo pense que garder cet enfant, fera d’elle une personne bien. Mais comment assumer d’être une bonne personne quand on est sans argent et que le monde vous tourne le dos ?

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Retour sur l'île de Ji : le souffle d'une nouvelle aventure

Nouvelle série de fantasy héroïque signée Pierre Grimbert, Les chemins de Ji est un spin-off de la saga de Ji, un fabuleux cycle de fantasy en treize volumes publiés entre 1997 et 2012. Le premier cycle, Le secret de Ji, paru en 1997 aux éditions Mnémos, est à l'origine de la carrière de l'auteur. 

20/01/2025, 09:52

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Les Renaissances d'Agnès Martin-Lugand : réapprendre à aimer

« Il est des regards qui abîment, d’autres qui réparent… » Découvrez le nouveau roman d'Agnès Martin-Lugand à paraître le 20 février 2025.

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Entre ombre et lumière : Psychoses, le nouveau thriller de Gilles Vincent

Avec Psychoses, Gilles Vincent nous plonge une fois de plus dans un univers empreint d’ombres, où l’enquête criminelle révèle autant de mystères que les personnages eux-mêmes. Ce roman, un fameux page-turner, combine la rigueur d’un thriller captivant avec une profonde réflexion sur les fractures humaines.

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Annihilator

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”C’est aussi ça, vivre en Palestine, savoir quand on part, jamais quand on revient”

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Sans Soleil - Disco inferno

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