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Les Ensablés - Laurence Algan , discrète et touchante

Ces derniers temps, j’ai lu une romancière à l’écriture discrète et touchante qui se nomme Laurence Algan. On ne saurait presque rien d’elle si, en juillet 1944, elle n’avait répondu à l’enquête biographique que le journaliste et romancier Gaston Picard menait à l’époque auprès des écrivains pour le compte du Centre de documentation de la BnF ; les éléments biographiques fournis par l’écrivaine, Paul Aron les présente succinctement dans un article qu’il a intitulé « Une femme si simple » et qui est paru dans Les Nouveaux Cahiers André Baillon en 2014. J’y suis allé voir de plus près. Par François Ouellet

Le 14/04/2024 à 09:00 par Les ensablés

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Publié le :

14/04/2024 à 09:00

Les ensablés

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Laurence Algan (1889-1954) est née Georgette Benoit-Majan dans le 11e arrondissement de Paris le 19 septembre 1889 ; elle est décédée le 13 mars 1954 à l’âge de 64 ans. Orpheline à vingt ans. Munie d’un brevet supérieur, elle est dactylographe, employée de bureau, professeure de français. À 28 ans, en janvier 1915, elle épouse un employé de banque. Elle jouit enfin de moments libres pour écrire. D’abord poète inspirée par la comtesse de Noailles, ses poèmes paraissent dans des revues, Les Marges, La Grande Revue, Le Mercure de France, puis en recueil : Les Tours de silence en 1926, très bien accueilli par la critique. L’année précédente, elle avait fait paraître un conte, « La Valise », dans Paris-Soir
 
Quatre ouvrages suivront : Clarisse Aubert (Edgar Malfère, 1927), Le Livre de Sylvie (Gallimard, 1928), Le Cercle enchanté (Plon, 1932) et Rue de la Roquette (Plon, 1938). Le deuxième est un récit inspiré à l’auteure par la naissance de sa première fille. Le quatrième est un récit autobiographique. Les deux autres sont des romans. Simplicité et émotion, c’est ce qui caractérise cette écriture réaliste, brève, concise, qui peut rappeler les romans de Madeleine Bourdouxhe ou encore ceux de Céline Lhotte, pour rester dans la veine populiste : Rue de la Roquette a d’ailleurs passé près d’obtenir le Prix du roman populiste de 1941, que le jury présidé par Georges Duhamel décida d’octroyer à un roman de Jean Rogissart, Le Feu et la forêt, à 9 voix contre 6. J’évoquerai ici le premier et le dernier de ces livres.

Comme Laurence Algan, l’héroïne de Clarisse Aubert est une jeune orpheline qui travaille comme sténographe. Elle habite dans l’étroite rue Barbette, dans le Marais. Ses journées se ressemblent toutes : elle se rend au travail à pied, préférant marcher du côté ensoleillé, achète souvent des fleurs avant d’entrer au bureau, déjeune devant un livre pour lui tenir compagnie dans le sous-sol d’un restaurant où l’on mange pour vingt-cinq sous ; au printemps, elle aime à s’accouder sur le parapet au bord de la Seine. Bref, sa routine ne la distingue pas d’autres femmes, ce que l’auteure résume par cette phrase saisissante : « Elle s’appelait Clarisse Aubert comme tout le monde. »

À vingt ans elle est séduite par un homme qui bientôt la quitte enceinte. Mais elle fait la connaissance d’un relieur beaucoup plus âgé qu’elle ; c’est un homme bon, honnête, digne d’être aimé. La vie est belle. Lorsqu’il meurt d’une hémoptysie, Clarisse ne parvient pas à s’en remettre. Un jour qu’elle est en vacances avec son garçon, elle choisit de se jeter dans le vide au sommet d’une vallée. On retrouvera son corps deux jours plus tard. Forte dans la vie, elle était faible de cœur, impuissante devant le sort qui la prive d’un amour qu’elle ne croit pas pouvoir retrouver.

Le romancier et journaliste Pierre Humbourg parle favorablement de Clarisse Aubert dans sa chronique littéraire de La Presse en novembre 1927 : « Mais ce que ne donnera jamais une analyse, c’est le ton simple et humain de ce court roman, traité d’une façon si directe, si simple. Le style de Laurence Algan n’existe, à proprement dire, pas. Il jaillit comme ça, lorsque l’émotion afflue […]. On ne sait pas comment ça se fait. Ça naît tout d’un coup, avec des trouvailles, de rares trouvailles », avant d’ajouter que si ce livre n’est pas parfait, « il contient tellement d’humanité, de simple grandeur que je le signale comme un des beaux livres de cette année ».

Rue de la Roquette, dédié par l’auteure à ses deux filles, est dans la même veine, mais il m’apparaît plus réussi. Laurence Algan le publie en 1938, mais en termine la rédaction en 1933. Quarante ans plus tard, l’écrivaine se souvient de son enfance parisienne dans un quartier populaire de la fin du 19e siècle. Des parents affectueux, bons, compréhensifs, dont la vie tourne autour de leur fille unique pour qui ils veulent un avenir aisé ; ils ont quitté la plaine de la Brie en pensant trouver à Paris une vie meilleure. Le père travaille dans une maison de commerce, la mère est couturière chez elle, où elle a trois jeunes filles à son emploi. 

Le roman est riche d’observations sur la vie que découvre l’enfant, sur ses états d’âme, sur son amour pour son père, un vrai républicain de 1848, qui croit à l’instruction, qui lit Le Radical et L’Aurore, qui, membre d’un comité pour la révision du procès infligé à Dreyfus, risque son emploi pour que triomphe la justice. L’écrivaine décrit cette enfance avec ses désirs, ses craintes, ses naïvetés, ses peines, ses découvertes, une enfance animée par les promenades, les sorties, les visites aux grands-parents, etc. Ici l’émotion est vive, sans doute parce que, comme le fait observer l’auteure avec beaucoup de justesse : « Les peines d’enfant sont plus lourdes à porter que celles des hommes, parce que les enfants se meuvent dans l’absolu. L’idée de la relativité leur est inconnue. Dans un univers neuf, déployé soudain à leurs yeux émerveillées, tout est sur le même plan, tout a une valeur pareille. Privilège divin des enfants et des poètes. »
 
La rue de la Roquette et le quartier qui l’abrite tiennent ici une place centrale : l’ambiance, les affiches, les magasins, les nuances qui distinguent son quartier des secteurs limitrophes, tout cela fait partie de cette enfant particulièrement sensible. Quartier de pauvres, mais la pauvreté est relative, comme l’enfant le découvrira à l’école, où certaines ne manquent non seulement de pain, mais de sommeil, puisqu’à cinq heures elles doivent déjà livrer les journaux.  Sa rue, elle l’aime de toute son âme, et elle lui inspire de très belles images : « Et au crépuscule, à l’heure où les femmes sont belles, où les chats jouent avec leur ombre, quand le dernier rayon de soleil s’étire sur le trottoir et verse une coulée d’or sur toutes choses, elle [la rue de la Roquette] exhalait, dans un soupir, tout l’amour de la vie enfoui en ses profondeurs, et toute la peine des hommes. »

Dans le journal La Flèche, fondé par le député radical Gaston Bergery en 1934 pour lutter contre la montée du fascisme, le journaliste J.-G Tricot présente Rue de la Roquette avec raison comme « un livre délicieux, émouvant, qui sonne juste, jamais poussé, jamais voulu ; un livre de sentiments sans aucun sentimentalisme, un document sur ce qu’on est convenu d’appeler le menu peuple […], un document qui ne vise pas à en être un. En vérité, un livre pur ; un de ces bouquins écrits de liberté, pour la joie du cœur et de l’esprit ». 
 
Les oubliés de l’histoire littéraire, de ces oubliés qui ont fait quelque chose qui ressemble à une œuvre, si modeste soit-elle, on le sait maintenant mieux qu’il y a trente ans, à l’époque où on redécouvrait Raymond Guérin, Emmanuel Bove ou Paul Gadenne, sont légion ; il est possible que le recul les rende touchants, pittoresques, que ce recul les déforme un peu, leur prête des visées qu’ils n’avaient pas : qu’importe, ils sont là, avec leurs belles qualités littéraires, leurs espoirs, leurs désirs, leurs colères et leurs malheurs, leurs élans vers la vie. Quand je suis las de la médiocrité de notre temps, je vais voir dans les années 1920-30 si j’y suis ; et souvent je m’y trouve, et en pleine forme. Que demander de plus ? 
 
François OUELLET — février 2024

 
 

Par Les ensablés
Contact : ng@actualitte.com

1 Commentaire

 

NAUWELAERS

14/04/2024 à 23:23

Belle chronique.
La littérature se portait si bien à cette époque, qui était encore littéraire.
Moi j'ai une immense dilection pour les fabuleuses années cinquante et soixante.
CHRISTIAN NAUWELAERS

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En 1936, elle obtient pour « Sangs » (publié chez Denoël) le prix Femina au 4eme tour, l’histoire d’une enfant à l’hérédité implacable, que l’amour ni la richesse de sa famille ne peuvent guérir, ne peuvent écarter de la malédiction du « mauvais sang »
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En 1995, les éditions Le Croît vif, à Royan (Charente Maritime), rééditaient trois romans de Geneviève Fauconnier (1886-1969) : Les Trois Petits Enfants bleus (1927), Claude (1933) et Les Étangs de la Double (1935). La même année, Omnibus reprenait Pastorale (1942), intégrant cet autre roman de la même auteure dans Gens de Charente et de Poitou, au sommaire duquel figurent aussi des romans de Jean-Richard Bloch, Pierre Véry, Ernest Pérochon, André Theuriet et Pierre Loti. En outre, Les Étangs de la Double reparaissait en 2020 aux éditions La Geste, à Niort, en Nouvelle-Aquitaine. Par François Ouellet.

13/08/2023, 11:19

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Les Ensablés - Le fer rouge de Paul-André Lesort, ou l'emprise

Paul-André Lesort (1915-1997) aurait pu intituler son cinquième roman L’emprise, mais il a choisi un titre plus incisif : Le fer rouge. Paru en 1957, l’ouvrage de ce romancier étiqueté « grand écrivain catholique » choqua autant les lecteurs que la critique, à quelques rares exceptions près comme Jean Cayrol (« Ce n’est pas un spectacle auquel il nous convie,...mais une quête, une aventure avec « risques et périls»... Son honneur est de déranger et de se déranger...Beaucoup n’ont pas compris la route surprenante qu’il put choisir sans avertissement »). Par Marie Coat.

30/07/2023, 10:05

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Les Ensablés - Petit Louis, d'Eugène Dabit

Chers amis des Ensablés, notre site accueille aujourd'hui une nouvelle contributrice, Isabelle Luciat, à qui nous souhaitons la bienvenue au sein de notre équipe. Pour son premier article, elle a choisi "Petit Louis" deuxième roman d'Eugène Dabit, qui avait rencontré le succès avec L'Hôtel du Nord, paru en 1929. Hervé BEL.

16/07/2023, 09:00

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Les Ensablés – Des hommes passèrent…, de Marcelle Capy

Pendant la première moitié du XXe siècle, de nombreux romans « champêtres » ont été publiés, et les Ensablés n’ont pas manqué d’en chroniquer. Parmi ceux qui nous ont particulièrement marqués, rappelons l’admirable Campagne (prix Femina 1937) de Raymonde Vincent que les éditions Le passeur viennent de rééditer et La vie d’un simple, d’Émile Guillaumin. Il me faut en ajouter un autre, récemment paru chez La Thébaïde d’une romancière complètement oubliée, Marcelle Capy. Par Hervé BEL

02/07/2023, 12:20

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Les Ensablés - Cinis in cinerem, de Régis Messac (1893-1945)

Les Éditions de La Grange Batelière achève par Cinis in cinerem (allusion à la Genèse « tu es poussière et tu retourneras à la poussière), la publication des quatre romans policiers de Régis Messac, auteur que nos amis des Ensablés commencent à connaître (Quinzinzinzilli, Le mystère de Monsieur Ernest). A mon goût, c’est le roman plus étonnant, le plus attachant aussi, car il s’y mêle le gothique, le fantastique, la psychanalyse et le scientisme du XIXème siècle, dans une ambiance mystérieuse : plaisir assuré pour tous ceux qui ont aimé Gaston Leroux, Maurice Leblanc, Stevenson, Edgar Poe, et j’en passe. Par Hervé Bel

11/06/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le tramway des officiers (1973) de Georges Thinès

Georges Thinès  (1923-2016) est un écrivain belge de langue française né en 1923 à Liège et décédé en 2016 à Court-Saint-Étienne. D’abord attiré par les lettres classiques, il fut étudiant en philosophie et lettres à la Faculté universitaire Saint-Louis de Bruxelles. Après son engagement à la Royal Navy durant la guerre, Georges Thinès renonce à la philologie et s’oriente vers la psychologie. Professeur à l’université de Louvain, il fut un spécialiste de renommée mondiale dans le domaine de l’éthologie animale. Excellent musicien, fondateur de l’orchestre symphonique de Louvain, il fut encore poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste. Par Armel Job

28/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les aiguilles à tricoter de Denis Belloc, le bas bruit de la violence

Décédé en 2013 à l’âge de 64 ans, Denis Belloc ( (1949-2013) a marqué d’une empreinte noire la littérature française. Son œuvre, une dizaine de romans parus, s’abreuve au sirop de la rue. Mais ce liquide est violent et amer. C’est l’univers de la toxicomanie dans Képas (Lieu commun, 1989) ou de la prostitution dans Suzanne (Lieu commun 1988) qui forme le décor des romans de Belloc dont l’entière matière est autobiographique. Par Denis Gombert.

14/05/2023, 09:00

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Se bander les pieds pour se marier : l’émancipation rêvée des Lotus d’or

BONNES FEUILLES – Les Lotus d’or de Jane Yang (trad. Laura Bourgeois, Charleston), nous plonge dans la Chine du XIXe siècle. Dès l’âge de quatre ans, Petite Fleur se fait bander les pieds, rituel imposé par sa mère. Elle endure cette souffrance dans l’espoir d’obtenir des « lotus d’or » parfaits — des pieds de dix centimètres censés lui garantir un mariage honorable, malgré les modestes conditions de sa famille.

08/12/2024, 08:30

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Que se passe-t-il quand on n’est plus là ?

BONNES FEUILLES – C’est l’histoire d’une disparition. D’un amour qui se brise ; du vide qui touche brutalement toute une famille. Mais ce n’est pas que cela. C’est aussi le récit de l’absence, de l’autre côté. Que se passe-t-il quand on n’est plus là? Que vivent ceux qui sont restés ? Et comment réussir à s’en aller?

08/12/2024, 07:30

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La propagandiste : Cécile Desprairies, entre occupation et collaboration

Pendant l’Occupation, voici le monde des collabos antisémites décrypté de l’intérieur : dans ce roman autobiographique, l’historienne Cécile Desprairies dresse un portrait intime de son passé familial. Pour mieux s’en libérer.

07/12/2024, 18:51

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Avant que la mémoire s'efface, “testament marin” d'Olivier de Kersauson

On connait tous « l’Amiral » pour ses coups de gueules ou son humour dans les émissions radio. Pourtant, derrière l’image de ce breton au long court, se cache un passeur d’histoire maritime et un humaniste. Par Christian Dorsan.

07/12/2024, 08:41

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Mes pieds nus tapent le sol, briser les chaines d'un passé traumatique

BONNES FEUILLES – Lors des vacances passées dans la maison de ses grands-parents, la narratrice, encore enfant, est confrontée à des souvenirs flous et traumatiques. Mes pieds nus tapent le sol (Éd. Double Ponctuation), Laure Martin explore ce rapport avec la mémoire, lorsque l’esprit veut oublier, mais que les souvenirs persistent. 

07/12/2024, 07:30

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Handicap, maternité et société : Une grossesse (non) ordinaire

BONNES FEUILLES – Sushina Lagouje, jeune femme myopathe, porte un désir simple et universel : celui de devenir mère. Mais ce rêve va rapidement se heurter à un mur de préjugés et de discriminations. Alors qu’elle souhaite juste Une grossesse ordinaire (Éd. Double ponctuation).

07/12/2024, 06:30

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Les Éphémères d'Andrew O'Hagan : “Une magnifique illustration de l'amitié”

PODCAST – À travers Les Éphémères, Andrew O'Hagan, romancier originaire de Glasgow (Ecosse) offre une réflexion profonde sur la fragilité de l'existence. Seule ressource pour affronter la vie qui nous est donnée : la force des liens amicaux, souvent mise à l'épreuve de choix difficiles.

06/12/2024, 13:33

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À l'approche de Noël, Inoxtag décroche un “hotte” d'or 

Véritable triomphe pour celui qui a déjà dompté l'Everest : Inoxtag, avec son acolyte Charles Compain, est sur le toit des ventes de livre de la semaine (du 25 novembre au 1er décembre), et ce pour la seconde fois consécutive. Instinct, Tome 1, s'est écoulé à 71.216 exemplaires. Bel exploit pour l'Homme de l'année selon GQ.

 

06/12/2024, 13:23

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Apprendre l’espagnol grâce à la littérature 

Quoi de mieux, quand on adore lire, que d’entrer dans l’apprentissage d’une langue grâce aux ouvrages les plus célèbres écrits par les plus grands écrivains. Avec l’espagnol, vous avez l’embarras du choix : tant d’auteurs se sont illustrés dans la langue de Cervantes…

06/12/2024, 13:10

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Les secrets du Reiki, une pratique fascinante

BONNES FEUILLES – Le Reiki est une pratique japonaise de guérison fondée sur des principes simples et une certaine éthique de vie. 

06/12/2024, 08:30

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Vies et morts de Sophie Blind, quand l'émancipation se rêve

BONNES FEUILLES – Vies et morts de Sophie Blind (Éd. Rivages, trad. Jakuta Alikavazovic), Susan Taubes nous plonge dans l’univers d’une femme en quête d’émancipation. Née en Hongrie, elle est petite-fille de rabbin, fille de psychanalyste, épouse d’universitaire.

06/12/2024, 07:30

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À l'écoute de l’âme : trouver le sens de nos maux

BONNES FEUILLES – Certaines expériences de vie peuvent avoir un effet bénéfique sur nous, tandis que d'autres, en revanche, engendrent des états de mal-être. Comment les souffrances de l'âme influencent-elles la santé physique ? Il existe une relation constante entre l'âme, la psyché et le corps : si vos émotions sont perturbées, elles affectent votre être dans son ensemble, et si vous ne prêtez pas attention à cette influence, il est possible que votre corps en souffre également.

06/12/2024, 06:30

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Les nus et les morts, de Norman Mailer

05/12/2024, 18:04

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La blockchain : un fonctionnement complexe éclairé par plusieurs ouvrages

Comprendre le principe et l’utilité de la blockchain devient de plus en plus nécessaire, à la fois au niveau personnel et professionnel. Cependant, cet univers reste difficile à appréhender pour beaucoup d’entre nous.

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Joann Sfar ou la psychanalyse du dessin par le dessin

Après l’album La synagogue, Joann Sfar poursuit son récit autobiographique en abordant cette fois son rapport au dessin et au décès de sa mère. Ce sont Les idolâtres (Dargaud). Disons-le tout de go : il est difficile de parler de cet ouvrage, car le décortiquer ne pourra jamais rendre justice à la magie qui l’habite. 

05/12/2024, 13:01

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L’escalade horizontale avec Xavier Courteix

C’est plat, mais quand même, c’est joli ! (Editions Flblb) Xavier Couteix nous présente Aster, qui fait de l’escalade à un haut niveau sportif. C’est une passion qui l’habite. Aster est aussi en dernière année d’une école de design à Amsterdam. Il aimerait faire son projet de fin d’études sur l’escalade, et se pose dès lors la question de pratiquer ce sport en pleine ville, de passer des hautes montagnes à un pays bas.

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Sous Le ciel de Tokyo, une pension aux croisées des vies

BONNES FEUILLES – Dans Le ciel de Tokyo (Editions Rivages), nous sommes invités à observer, à travers la ville, les trajectoires croisées d'une galerie de personnages. Une fois arrivés, nous posons nos valises dans une pension bohème, où expatriés et voyageurs viennent tisser, au gré des rencontres, les fils d'une existence partagée. 

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Au bonheur des épouses ? Le combat intime de Madame Zola

BONNES FEUILLES – Avec Flamboyante Zola (Les Presses de la Cité), Jean-Louis Milesi fait revivre Alexandrine, compagne puis épouse d’Émile Zola, dans un roman mêlant fiction et réalité. Une plongée bouleversante dans le destin d’une femme trahie, mais qui, face aux épreuves, se transforme en une héroïne éclatante et résiliente.

05/12/2024, 07:30

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Le magnétisme. Conseils et exercices pratiques

#PiktosPoche – Nous sommes tous magnétiques, à des niveaux différents. Utiliser son magnétisme et le développer est une volonté propre à chacun. Si vous êtes désireux d'explorer cette voie, Jacques Mandorla met à votre disposition des conseils et des exercices afin de savoir magnétiser. 

05/12/2024, 07:00

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Crime et Colère simple : l'enquête de Davide Longo continue

Dans Une colère simple (trad. Marianne Faurobert, Éditions du Masque), voici la troisième enquête de l’équipe de choc montée à Turin par Davide Longo, dont la réputation de « nouvelle star du polar italien » est décidément bien méritée. L'auteur était en début d’année la coqueluche des médias transalpins qui l’annonçaient comme la star du nouveau polar italien.

04/12/2024, 15:29

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Notre-Dame de Paris - L'oeuvre des siècles  

04/12/2024, 14:48

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Doux visage de grand-mère, cher pays de notre enfance

BONNES FEUILLES – Avec Ma grand-mère et le Pays de la poésie (Flammarion), Minh Tran Huy retrace l’histoire de sa grand-mère, figure centrale de son enfance, et explore son héritage vietnamien entre douleur et merveilleux. Un hommage qui mêle souvenirs, contes et quête de sens.

04/12/2024, 08:30

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La Génération Z face au désenchantement de l’après #MeToo

BONNES FEUILLES – Dans Tout est chaos (Les presses de la Cité), Carmen Bramly nous entraîne dans le quotidien d’une jeune femme de la génération Z plongée dans l’univers exigeant de la publicité. Entre ambitions professionnelles, relations éphémères et scandales au travail, elle interroge les contradictions de notre époque et les dégâts du post-#MeToo.

04/12/2024, 07:30

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Les dieux et héros antiques revivent grâce à Édith Hamilton

L'helléniste Édith Hamilton voit son ouvrage majeur, La mythologie - ses dieux, ses héros, ses légendes, rééditée chez Dervy, dans une belle édition illustrée. Dans cette sorte de manuel d’histoire à l'usage de tous les publics, elle revient sur les grands mythes et légendes qui « constituent le fondement même de notre culture et continuent d’inspirer profondément notre époque ». 

03/12/2024, 16:10

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Une sélection d’ouvrages pour se mettre à l’espagnol

S’il y a bien une langue que l’on aime à entendre, c’est l’espagnol. Quel plaisir, en effet que ces sonorités chaleureuses qui ont toujours comme un air de vacances, de soleil et de bonne humeur. Voilà autant de bonnes raisons de vouloir se mettre à l’étude de la langue de Cervantes.

03/12/2024, 15:44

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Le voyage astral. Comment sortir de son corps

#PiktosPoche – La conscience n'est pas enfermée, elle peut voyager hors du corps. Dans cet ouvrage riche de témoignages, Bernard Raquin propose de nombreuses méthodes largement expérimentées - autohypnose, déplacement des sensations, exercices de visualisations -, qui permettent de sortir de son corps en toute sécurité, et d'y revenir. 

03/12/2024, 12:02

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“Le sport comme outil d'émancipation et moyen de communiquer”

BONNES FEUILLES – Dans une veine eastwoodienne expurgée de son chauvinisme américain, porté par une écriture sauvage et déclassée, Transformers met sur le devant du ring la beauté et la grandeur de la boxe, devenue la langue de ceux à qui les mots n’ont pas été donnés. Chez Amine Adjina, le sport, universel, est à la fois l’outil d’émancipations des êtres et leur moyen de communier. 

03/12/2024, 10:00

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Briser les chaînes du silence, pour conquérir sa liberté

BONNES FEUILLES – Adunni, 14 ans, est vendue par son père comme épouse. Mais dans La fille qui ne voulait pas se taire (trad. Laura Derajinski, Harper Collins), Abi Daré raconte l’histoire d’une adolescente prête à tout pour briser le silence et conquérir son droit à l’éducation. C’est à la fois un cri de révolte et une ode à la résilience. 

03/12/2024, 08:30

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L'Irak : chronique d’un pays brisé

BONNES FEUILLES – La notoriété de Kadhim Jihad Hassan comme traducteur et essayiste a souvent éclipsé son travail poétique. Cette anthologie vise à corriger cet oubli.

03/12/2024, 07:30

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Omega men : faut pas prendre les vessies pour des Lanterns

Tom King et Barnaby Bagenda ont produit, avec Omega Men, un album d’une audace rare. Relecture brillante des codes du space opera, cette aventure s’empare d’un des plus emblématiques héros du corps de Lantern – White Lantern, celui qui réunit toutes les couleurs, parce que non, le blanc n’est pas une couleur, ce sont toutes les couleurs ensemble.

02/12/2024, 17:06

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Tirer un trait sur son propre enfant ?

BONNES FEUILLES – Mère est elle morte de Vigdis Hjorth (traduction Hélène Hervieu) raconte l'histoire de Johanna qui, trente ans après une rupture familiale douloureuse, retourne pour la première fois dans sa ville natale. Un soir, après un verre de vin de trop, elle téléphone à sa mère. Regrettant aussitôt cette main tendue – un aveu de faiblesse –, elle est d’autant plus tourmentée lorsque sa mère refuse son appel. 

02/12/2024, 16:41

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Le prêtre et le braconnier : traque lugubre pour décor vénéneux

La campagne britannique n'est pas toujours riante : la voici qui sert de décor à un conte noir aux accents gothiques, une scène de chasse où le gibier est une jeune femme et le chasseur un prêtre diabolique. Mais ce sera un tableau plus proche de Jérôme Bosch que de John Constable.

02/12/2024, 16:28

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Les Fantômes de l’Hôtel Jerome, de John Irving : l’au-delà gît dans les cœurs

Fils unique d’une mère skieuse et d’un père inconnu, Adam Brewster souhaite devenir écrivain. Cette quête de l’écriture, inséparable de celle de son père et de l’apprentissage de la vie, Adam nous la conte lui-même au gré des parents de substitution qui guident sa jeunesse, puis de ses partenaires féminines.

02/12/2024, 09:33

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L'agrafe

02/12/2024, 09:19

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La Gloire de Notre-Dame : La foi et le pouvoir

01/12/2024, 11:46

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Notre-Dame

01/12/2024, 11:40