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Les Ensablés - Retour de barbarie et Du côté de chez Malaparte de Raymond Guérin

C’est au début des années 80 que l’on commence à reparler Raymond Guérin. Les éditions « Le tout sur le tout » ont alors le courage de rééditer certaines de ses œuvres. Jean-Paul Kaufmann écrit sa biographie, remarquable comme tout ce qu’il fait, dans 31 rue Damour. Des articles sortent… Puis nouvel oubli, même s’il reste publié dans la collection Imaginaire, antichambre de l’oubli définitif. un oubli relatif à dire vrai. Régulièrement, des maisons d’édition (où trouvent-elles ce courage?) rééditent en effet une de ses œuvres. Finitude est de celles-ci. Par Hervé Bel

Le 09/06/2024 à 09:00 par Les ensablés

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09/06/2024 à 09:00

Les ensablés

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Finitude vient en effet de rééditer deux livres de Raymond Guérin : « Retour de barbarie » et « Du côté de chez Malaparte ». Il ne s’agit pas de romans mais de deux témoignages. 
 
Le premier est le journal que tient Guérin à son retour de captivité fin 1943. Trois ans au stalag, pendant lesquels il a écrit des milliers de pages destinées à son œuvre future. Il en revient très maigre, lui qui l’était déjà. Débarqué à Paris, il rend à tous les écrivains qui le connaissent et s'intéressent à lui : Paulhan, Marcel Arland, Albert Camus, Sartre qui le reçoit avec égard, Chardonne. Tous le reçoivent les bras ouverts. Guérin, le mal-aimé, ou plutôt qui se sent comme tel, se délecte de ces rencontres qu'il décrit par le menu. Il est d’abord aux anges: il existe en tant qu'écrivain! Vous le sentirez vous-même à la lecture : Guérin témoigne d'un insatiable besoin de reconnaissance. 

Dans une lettre adressée à son grand ami Maurice Toesca, autre romancier encore plus oublié que lui, il avoue lui-même : « Ils n’ont pas su voir que j’étais épris d’absolu, un idéaliste de la plus haute lignée; j’accorde que c’est dans ma situation une bien grande faiblesse en même temps qu’un atroce paradoxe; mais j’aurais voulu être aimé, oui, j’aurais voulu qu’on m’aimât, que tout le monde m’aimât… »
 
Ce besoin est touchant, mais aussi, oserais-je le dire, un peu gênant à force.  On comprend bien, à la lecture de "Retour de barbarie" que Guérin ne se sent de pas plain-pied avec les gloires littéraires de l’époque, si bien qu’il a parfois, disons-le, un côté petit garçon dans son attitude et ce qu’il écrit.

Mais bien vite, Guérin, un instant énivré, retrouve sa lucidité. Tous ces gens qu’il rencontre ont vécu tranquillement les années de guerre, et il sait, quoiqu’on en dise, qu'il a été un peu oublié. Lui a souffert, de la barbarie allemande (d’où le titre « Retour de barbarie »), et il découvre qu'on ne lui rendra jamais justice (par justice, entendons reconnaissance littéraire). 

Le témoignage de Guérin vaut aussi pour ce qu’il dit du Paris sous l’occupation (et Paris, en 1043, l’est encore) dans une certaine classe de la société. A ce journal, Finitude a joint un court texte « Représailles » où Guérin, de retour en province, raconte les procès de l’épuration, assez écœuré par la lâcheté humaine.
 
Le second texte publié aujourd’hui « Du côté de chez Malaparte » (allusion transparente à Proust que Guérin admirait) se rapporte à son séjour qu’il fit au printemps 1950 à la Villa de Curzio Malaparte, l’auteur de « La peau », la fameuse « casa come me » où fut tourné le film Le mépris. De ce séjour, Guérin gardera un souvenir inoubliable. A la veille de mourir, dans son journal qu’il tient avec courage ("le pus de la plaie"), dans l’espoir d’utiliser son expérience de la souffrance pour nourrir son œuvre future qui n’existera jamais[1], il note le 7 mai 1955 : « De plus, si je meurs, je voudrais non seulement être incinéré mais qu’on obtînt (par faveur spéciale) que Delphine pût disposer de l’urne contenant mes cendres, l’emporter et aller disperser ces cendres dans la mer, en haut de la terrasse de la villa de Curzio Malaparte à Capri où j’ai passé, sans doute, les jours divins de mon existence. »
 
Et de fait, le récit que fait Guérin de son séjour là-bas, en compagnie du maître qu’il admire (pour sa simplicité, pensez, le maître se contente d’une chaise de paille, tandis que lui s’assoit dans le canapé... Et pour son talent, bien sûr : « Vous êtes, lui dit-il, (…) le plus important des écrivains italiens »), ce récit est celui d’un séjour au paradis, celui de la littérature où Guérin a toujours voulu avoir une place prééminente et qui lui semble enfin attribuée grâce à cette invitation inespérée. Ceux qui aiment Malaparte auront ici un témoignage sur la vie de leur grand homme. Et pour ceux qui, comme moi, aiment Guérin, nous avons en face de nous la partie lumineuse, souvent occultée, de ce qu’était Raymond Guérin.

Vie et mort de Raymond Guérin

Encore faut-il, pour goûter pleinement ces textes, mieux connaître Guérin… Or, connu, hélas, il ne l’est plus... Ensablé Guérin! mort comme disait Mauriac à propos de Proust, « dévoré par son œuvre », mais à l’inverse de Proust, sans ses livres à la devanture des librairies. Alors qui était Guérin, qu’a-t-il donc écrit qui mérite qu’aujourd’hui quelques fervents de l’exhumation en parlent encore?

Raymond Guérin : 1905-1955. Décédé à cinquante ans après une agonie de plusieurs mois. Il est le fils du patron de la Brasserie Dumesnil à Montparnasse, devenu le Cinéma de Bretagne, lequel vient de disparaître. Son père est un travailleur acharné, un homme d’affaires, qui part s’installer en 1914 à Bordeaux en tant qu’agent des Assurances de Poitiers. Rien d’un littéraire donc. Raymond est sportif, rugbyman. Mais il n’a pas le sens des affaires qu’il méprise. 
 
A l’adolescence, sa révolte va le conduire à la littérature. Son père lui fait en effet interrompre ses études pour l’envoyer dans un hôtel de luxe à Paris comme apprenti, afin d’apprendre les métiers de l'hôtellerie: ce sera dix huit mois de souffrances morales pendant lesquels Guérin lit, lit, et commence à écrire. 
 
Trop tard? Guérin, en tout cas, conservera toujours le sentiment qu’il a commencé trop tard à lire, qu’il n’a pas, en comparaison de ses pairs, la culture suffisante. Ce complexe ne le quittera jamais et explique sans doute l'ambivalence de son caractère : d'un côté son admiration trop enthousiaste, sa servilité parfois, vis-à-vis des grands noms, de l'autre son orgueil, sa volonté d’en remontrer. Entre ces deux attitudes, Guérin hésite, d’où le sentiment ambigu qu’il a suscité chez beaucoup d’écrivains de l’époque.
 
Son expérience à l’hôtel se termine par un fiasco. Service militaire puis retour à Bordeaux où, sous le regard inquiet de ses parents, il créée une revue littéraire remarquée par Mauriac et qui n’a que peu de numéros.

Pour vivre, il devient Agent d’assurance. Cela lui permettra de vivre, d’avoir même un niveau de vie aisé, très propice à la création littéraire. 
 
En 1936, il publie chez Gallimard son premier roman « Zobain » remarqué par Paulhan; un roman épistolaire inspiré par son divorce, très classique, et qui témoigne d’une grande maîtrise de la langue. Puis la mort de son père lui inspire son premier grand roman « Quand vient la fin », récit entomologique de la mort de son père dont Camus dira qu’il a utilisé un « scalpel psychologique » pour l’écrire. Le roman paraît en 1941 pendant sa captivité. On parle de lui pour le Goncourt. Mais non, ce sera un roman d’Henri Pourrat, plus à même de plaire à Vichy que le récit d’une agonie. 
 
Mais rien ne le décourage. Revenu avec une masse de notes en 1943, il publie en 1946 « L’apprenti » premier tome de son vaste projet intitulé (un peu pompeusement, avouons-le, mais si caractéristique du complexe de Guérin) « Ébauche d’une mythologie de la réalité ». L'apprenti, gros roman de 400 pages relate les aventures de Monsieur Hermès, son héros, dans un hôtel de luxe, bien évidemment inspiré de sa propre expérience. 
 
A mon avis, c'est son meilleur livre. Suivront « Parmi d’autres feux » et « Les poulpes », ainsi que d’autres textes, l’un sur Diogène, une pièce de théâtre, un récit court, remarquable « La tête dure » republié d’ailleurs il y a peu par nos amis de Finitude et que je conseillerais pour aborder Guérin.

A chaque fois, le succès semble là, mais il lui échappe. L’échec des « Poulpes » qu'il considère comme son chef-d'oeuvre, énorme roman de 800 pages paru en 1953, relatant la vie des prisonniers de guerre, lui sera en quelque sorte fatal. Il le dira d'ailleurs très clairement à Henri Calet dans sa correspondance publiée au Dilettante.

Combien de marins, combien de capitaines 
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines
Dans ce morne horizon se sont évanouis
Combien ont disparu, dure et triste fortune!
 
Les écrivains sont comme les marins. Avec Guérin, Paul Gadenne, Marc Bernard, Calet, Curtis, Raymonde Vincent, combien d’autres ont péri corps et biens? Mais la postérité me semble particulièrement injuste avec Guérin, car il a écrit une œuvre, vaste, nouvelle, difficile il est vrai, qui mérite d'être reconnue.

Raymond Guérin ou le réaliste rêveur 

Guérin veut décrire la réalité, mais ce n’est pas un réaliste dans le sens de Zola : il ne cherche pas à peindre une société, il n’a pas de système. Ce n’est pas non plus Céline. Guérin n’est pas drôle, contrairement à Céline qui est sarcastique, qui exagère. Guérin ne veut pas exagérer. Il se place au niveau de l’individu. Il n’a pas de théorie préalable, aucune philosophie véritable, sauf un penchant pour Diogène, l’homme sans illusion. Il écrit dans un court texte « Roman et réalité » :
 
Il me paraît que font fausse route en même temps les romanciers qui introduisent dans le roman des rapports et des valeurs que l’on ne trouvait jusqu’ici que dans les manuels de philosophie, et les romanciers qui se flattent de teinter leurs histoires de ces couleurs et de les parer de ces images dont les poètes (…) s’étaient assuré l’apanage exclusif.
 
Plus loin, il ajoute : Il y a trop d’intelligence dans la plupart des romans (…) et plus assez d’instinct et de sensibilité.
 
S'il y a bien une réalité, celle-ci n'est pas unique. Elle diffère selon les individus, car chaque personne évolue avec une mythologie plus ou moins particulière que l’écrivain doit savoir montrer, tâche difficile puisque lui-même est victime de sa propre mythologie. 
 
D'ailleurs, ce qui complique encore les choses, c'est que les expériences quotidiennes la modifient, voire la transforme. Ainsi s’éclaire le titre de sa grande œuvre qu’il n’a pas pu finir : « Ébauche d’une mythologie de la réalité », celle du héros, Monsieur Hermès qui ressemble beaucoup à Guérin. L’oeuvre devait compter cinq tomes. Trois ont été publiés. Le journal « Le pus de la plaie », expérience de la souffrance physique et ses conséquences sur l’esprit, devait être le matériau du quatrième. 
 
Dans ce contexte, le style intervient pour transformer la confession en littérature. On ne peut donc pas dire que l’Ébauche soit une autobiographie.

Comme Proust, Guérin l’a transcendée.
 
Car Guérin veut écrire un roman « total » qui embrassera la condition humaine d’une personne sous tous ses aspects à travers son Monsieur Hermès (Hermès, le messager, le dieu de la parole dans la mythologie). 
 
Très important : embrasser la totalité de la réalité, c’est aussi et surtout ne pas oublier les corps, souvent négligés dans les romans psychologiques. Dans les romans de Guérin, ils jouent un rôle fondamental. On y souffre de maladies: cancer, « chaude-pisse », et j’en passe. Sans même parler des souffrances terribles, les héros subissent les misères quotidiennes, des maux de ventre, ils pètent, et j’en passe. Quant au sexe, il est bien sûr fondamental. 
 
Embrasser la totalité des êtres, cela implique des styles variés, sorte d’outils permettant de tout dire. Le pire comme le meilleur. Le réalisme le plus cru, comme la poésie la plus pure. Car l’homme n’est pas d’une pièce. Guérin assume le caractère contradictoire de ses personnages. Monsieur Hermès passe de la masturbation frénétique (il est voyeur, profite de son séjour à l’hôtel pour regarder dans les trous de serrure) à des considérations élevées, naïves parfois, ou bien remarquables. Il a des phantasmes, trouve son plaisir en s’imaginant femme (le dieu Hermès est le père d’Hermaphrodite). Puis redevient lui-même, dégoûté de ce qu’il a fait.
 
Dans les romans de Guérin, pas d’effet, mais une langue riche, dense. On y entre pour ne plus en sortir. L’Apprenti, puisque c’est celui auquel je suis le plus attaché, c’est entrer dans la psyché d’un homme. Les pensées y sont spontanées, contradictoires, changeantes, sans liens apparents, exactement comme les nôtres, et c’est un énorme travail qui vaut bien celui de Virginia Woolf, Joyce ou Proust. 

Et Monsieur Hermès, en proie à sa mythologie, rêve beaucoup. La réalité s’efface, ou plutôt elle s’affirme sous une autre forme. 
 
Au cinéma, par exemple, où Monsieur Hermès est allé avec sa petite amie Angélique (il ne sait même pas pourquoi il est avec elle), il s’ennuie : « D’ailleurs pourquoi n’aurait-il pas été lui-même un véritable héros? » (…) Alors tout deviendrait possible. Exactement comme quand il avait trop bu. Tout lui souriait. Un jour, il serait seul, ainsi, dans un cinéma. Dans l’obscurité, quelqu’un viendrait s’asseoir près de lui. Une femme. Une femme au profil éblouissant. En s’asseyant elle aurait frôlé son bras. Il sentirait son parfum. Son cœur battrait. Allait-il prendre sa main, lui presser le genou? Non, ça, c’étaient des moyens vulgaires. Il fallait que les choses s’arrangeassent plus joliment. Elle pourrait laisser tomber son sac entre eux, par mégarde. Il le lui ramasserait vivement. En galant homme. A peine aurait-il rougi. Mais elle n’aurait pas pu s’en apercevoir. »
 
Le rêve, et soudain on relève cette mention : « à peine aurait-il rougi. » Indication précieuse sur Monsieur Hermès. Puis le rêve reprend.  « Ils bavarderaient longuement. Elle lui demanderait de dîner avec elle. Elle était justement libre ce soir. Elle parlait français avec l’accent américain. L’art de donner du cachet aux propos les plus insignifiants. Oui, elle est divorcée. Elle voyageait pour son plaisir. Mais elle s’ennuyait dans ce Paris. Non, il lui faudrait un compagnon. Pourquoi n’accepterait-il pas d’être son secrétaire? Bon, c’est chose faite. Rien de plus simple. Il serait son secrétaire particulier. » Et il continue. Une histoire se dessine, qu’on suit avec intérêt. 
 
Soudain interrompue : « Mais c’est la chevelure d’Angélique que Monsieur Hermès sentit soudain contre sa tempe. Il ne put réprimer un petit geste de recul. »
 
On passe beaucoup de temps dans sa vie à imaginer, à rêver ce qui n’est pas. Mais on se heurte aussi à la réalité brutale. En l’espèce cette relation qu’il a avec Angélique qu’il a acceptée pour sortir de sa solitude.
 
Autre exemple pour souligner la différence des styles, l'importance du corps. Monsieur Hermès est à l’hôtel : « Il se gratta l’aine à travers ses vêtements. Une puce? L’aurait-il ramassée dans le Hall? Ces impudentes, elles oseraient donc se risquer aussi chez les rupins? Y avait pas de justice! C’était pas la peine de péter dans la soie, alors! (…) Ça grouillait sur la chaussée, sur les trottoirs. Ça entrait, ça sortait des magazoches. Ça briquait, ça fonçait. Mince d’agitation! (…) Ses narines furent chatouillées par une odeur désagréable. Encore un qui… Quels foireux! C’est dégueulasse de faire ça en public. Les faux jetons! Ils lâchent leur gaz en douce, dans la foule. Le bénéfice du doute en leur faveur. C’est pas moi, c’est lui! Trop facile! Elle a bon dos la conscience, dans ces cas-là! Consciences couleur de fond de caleçon. Savoir si Jean Gabriel Borkmann pétait dans sa chambre? Les poètes! Vivre dans l’azur, servir la beauté (…) Malgré tout, ils ont peut-être le dessous des aisselles douteux. Comment concilier tout ça? Dans Coemedia d’hier matin, il y avait un article sur la comtesse de Noailles : l’immatériel! Faudrait qu’il achète un de ses bouquins. Il serait fortiche celui qui ne serait pas esclave de ses intestins. Y avait donc pas de cabinets chez la comtesse de Noailles? (…) Les pieds dans la merde et le nez dans les roses
 
Tout Guérin est dans cette dernière phrase. Idéalisme contre réalité. L’homme est coincé, obligé de faire avec, d’où les abîmes qui voisinent avec les cieux azurés. D'où ce constat désabusé: « La seule façon de vivre une vie à la fois intense et pure, c’était de la maintenir dans la solitude et le rêve. C’étaient les autres, c’étaient les approches de la réalité qui salissaient tout. La réalité des individus n’étaient jamais tels qu’on la désiraient. » 
 
Précipitez-vous chez votre libraire. 

 
 
 

Par Les ensablés
Contact : ng@actualitte.com

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Retour de Barbarie

Raymond Guérin

Paru le 02/02/2024

208 pages

Finitude Editions

18,00 €

Du côté de chez Malaparte

Raymond Guérin

Paru le 02/02/2024

96 pages

Finitude Editions

14,50 €

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Ces derniers temps, j’ai lu une romancière à l’écriture discrète et touchante qui se nomme Laurence Algan. On ne saurait presque rien d’elle si, en juillet 1944, elle n’avait répondu à l’enquête biographique que le journaliste et romancier Gaston Picard menait à l’époque auprès des écrivains pour le compte du Centre de documentation de la BnF ; les éléments biographiques fournis par l’écrivaine, Paul Aron les présente succinctement dans un article qu’il a intitulé « Une femme si simple » et qui est paru dans Les Nouveaux Cahiers André Baillon en 2014. J’y suis allé voir de plus près. Par François Ouellet

14/04/2024, 09:00

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Les Ensablés - La chambre des écureuils de Marie-Laure de Noailles

A l’automne dernier, sur les tables de la librairie chargées de l’abondante moisson de la rentrée littéraire, le regard est attiré par un livre relié entoilé d’un jaune éclatant, d’une romancière inconnue, Marie Laure. Son titre primesautier - La chambre des écureuils - intrigue : conte pour enfants ou ouvrage libertin ?
Ni l’un, ni l’autre, et il s’agit d’une réédition, chez Seghers, d’un roman écrit en 1946 -mais publié en 1955- par une femme hors du commun, bien plus célèbre comme mécène des arts et instigatrice de fastueuses fêtes mondaines, que comme écrivaine. Le pseudonyme de Marie Laure est en effet celui de Marie-Laure de Noailles, surnommée par l’une de ses biographes « la vicomtesse du bizarre ».

Par Marie Coat

31/03/2024, 09:00

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Les Ensablés - Sangs (1936) de Louise Hervieu (1878-1954)

La vie de Louise Hervieu (1878-1954) n'a pas été facile. Née hérédosyphilitique (cela existait encore en ce début de Troisième République), elle eut une santé fragile qui la contraignit à un moment de sa vie de se retirer et  ne plus se consacrer qu’à l’art graphique et à l’écriture… Enfin, pas tout à fait. Sensible pour des raisons évidentes aux problèmes de santé, elle milita activement à l’instauration du « carnet de santé » et parvint à ses fins en 1938.
En 1936, elle obtient pour « Sangs » (publié chez Denoël) le prix Femina au 4eme tour, l’histoire d’une enfant à l’hérédité implacable, que l’amour ni la richesse de sa famille ne peuvent guérir, ne peuvent écarter de la malédiction du « mauvais sang »
On n’échappe pas à son malheur.
Par Henri-Jean Coudy

17/03/2024, 09:00

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Les Ensablés - Dubalu de Bernard Waller (1934-2010), par Carl Aderhold

« Ouf,
            La bonne étape, le relais avant de s’élancer vers d’autres lieux, 
            à portée de main, en sortant de chez lui la première maison de la rue Granchois. »
Ainsi débute la grande aventure de Francis Dubalu, représentant de commerce la firme Breganti, qui part pour la première fois démarcher de nouveaux clients en province. 
Ce sont les éditions de La Grange Batelière dont on connaît le riche catalogue, qui ont eu la bonne idée de republier le premier roman de Bernard Waller. 
Initialement paru dans la prestigieuse revue NRF en novembre 1960 avant de connaître, un an plus tard les honneurs de la collection blanche, Dubalu est un texte d’une incroyable modernité, qui n’a pas pris une ride. 

Par Carl Aderhold

03/03/2024, 09:00

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Les Ensablés - Waterloo, Belges ou Français d'Albert du Bois (1872-1940)

Dans cette fiction historique qui prend place durant les Cent-Jours avec comme moment culminant la bataille de Waterloo, un Bruxellois d’origine flamande, Jean Van Cutsem, vit une crise existentielle : alors que le frère de sa fiancée wallonne rejoint Napoléon, il est pour sa part enrôlé dans l’armée hollandaise sous le commandement du Prince d’Orange… Un roman engagé et détonnant, où les questions de l’identité, de la loyauté et du courage s’affrontent avant tout dans le for intérieur d’un jeune soldat jeté malgré lui sur les routes de la guerre.

Par Louis Morès. 

18/02/2024, 09:00

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Les Ensablés - À propos de Claude Dravaine, par François Ouellet

J’ai commenté ici même, précédemment, la biographie de Maria Borrély (1890-1963) publiée par Danièle Henky en 2022 (Maria Borrély. La Vie d’une femme épanouie). Les romans de Borrély, qui s’apparentent à ceux de Giono et de Ramuz, sont à redécouvrir impérativement. Danièle Henky, dont le « sujet de prédilection, c’est le destin des femmes », expliquait-elle récemment, s’intéresse, dans son nouvel ouvrage, à l’écrivaine et journaliste Claude Dravaine (1888-1957). La Livradoise. L’Énigme Claude Dravaine est publié chez Hauteur d’Homme, une maison régionaliste sise dans une commune du Massif central. Par François Ouellet.

04/02/2024, 09:00

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Les Ensablés - Couleurs d'écriture, de Julien Blanc à Raymonde Vincent

Après Romans exhumés (chez EUD, 2014), Littérature précaire (toujours chez EUD, 2016), notre ami et chroniqueur des Ensablés, François Ouellet, publie aujourd’hui, sous sa direction, un nouvel opus dédié à la redécouverte d’auteurs oubliés, vaste domaine, on le sait, qu’une vie ne suffira jamais à explorer totalement. Il s’est entouré pour cela d’éminents spécialistes dont le regretté Bruno Curatolo, savant érudit, par ailleurs un des « redécouvreurs » de Raymond Guérin. Pour nos lecteurs assidus depuis quatorze ans (déjà !), ce livre est indispensable. Par Hervé Bel.

22/01/2024, 12:17

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Les Ensablés - La jeune fille verte de Paul-Jean Toulet (1867-1920)

Chers lecteurs des Ensablés, avec cet article d'Isabelle Luciat, se terminent nos chroniques de l'année 2023, l'occasion pour nous de vous souhaiter une très bonne année 2024 et de vous remercier pour votre fidélité (15 ans déjà). Hervé BEL

 

Récit enlevé d'une éducation sentimentale, La jeune fille verte se déroule dans la station thermale imaginaire de Ribamourt, inspirée de la ville de Salies-de-Béarn. Ce court roman livre également (et ce n'est pas son moindre attrait) une amusante chronique de la vie de province à la Belle Époque qui n'est pas sans rappeler « L'orme du mail » d'Anatole France, quoique sur un mode résolument léger et qui peut parfois tomber dans la facilité. Par Isabelle Luciat.

31/12/2023, 09:00

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Les Ensablés - Soldats bleus, journal intime (1914-1918) de Pierre Loti

A priori, publier le journal intime de Pierre Loti, sur la période couvrant la Première Guerre mondiale relève de la gageure, tant le style et l’œuvre de cet écrivain sont aujourd’hui passés de mode. Sa ferveur patriotique, sa soif d’en découdre avec l’ennemi, qui le pousse, alors qu’il a dépassé l’âge d’être mobilisé, à faire intervenir les plus hautes autorités, pour prendre part malgré tout à la guerre, nous est difficile à comprendre.  par Carl Aderhold  

10/12/2023, 09:08

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Les Ensablés - Ces messieurs du rugby, anthologie littéraire

 Alors que la coupe du monde de rugby vient de s’achever laissant un goût d’amertume aux Français sortis pour un petit point d’écart en quart de finale par les sud-Africains, on peut se consoler avec ces Messieurs du rugby, excellente anthologie littéraire consacrée uniquement à l’ovalie et publiée en poche dans la collection La Petite Vermillon à la Table ronde. Les maux s’envolent, les écrits restent. 

Par Denis Gombert.

26/11/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le voleur de Georges Darien, par Marie Coat

Si le nom de Georges Darien (1862-1921) ne vous évoque rien, c’est que vous n’avez lu ni Biribi ni Bas les cœurs ... ni surtout Le voleur, mais peut-être avez-vous vu l’adaptation qu’en fit Louis Malle en 1967 dans son film éponyme ? Ou la bande dessinée de Bernard Seyer en 1986, presque un siècle après la parution, en 1897, du roman d’origine (le premier d’un cycle intitulé Comédie inhumaine qui ne connaîtra qu’un second opus, L’épaulette). Par Marie Coat

12/11/2023, 09:00

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Les Ensablés - Martel en tête, d'André Vers (1924-2002)

André Vers, j’en ai déjà parlé avec émotion il y a quelques années, lors de la réédition chez Finitude de son roman « Misère du matin » (1953) qui relatait, avec drôlerie et mélancolie la vie en usine d’un jeune homme. Cette fois, je reprends la plume pour lui, à l’occasion de la réédition de son deuxième roman « Martel en tête » publié en 1967 aux éditions Edmond Nalis, et que la fidèle maison d'édition Finitude réédite. Dans ses mémoires « C’était quand hier ? » (1990), André Vers raconte toutes les péripéties qui ont accompagné sa parution. Par Hervé BEL.

29/10/2023, 22:17

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Les Ensablés - L'hôtel du Nord d'Eugène Dabit, “triste, poignant et beau”

Publié en 1929, L’Hôtel du Nord est le premier roman d'Eugène Dabit ((1898-1936voir ici et ici). Ce roman connut un succès inégalé dans la courte carrière de l'auteur, disparu brutalement en 1936 alors qu'avec un groupe d'écrivain français, il accompagnait André Gide dans un voyage en URSS. Issu d'un milieu modeste, marqué comme tous les jeunes gens de sa génération par la guerre de 1914, Eugène Dabit a fréquenté les milieux artistiques après la guerre et a gravi l'échelle sociale, sans jamais renier ses origines. Par Isabelle Luciat

15/10/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le Ciel de Nieflheim de Jacques Chardonne

Jacques Chardonne (1884-1968), le « romancier du couple », de Destinées sentimentales et de Romanesques, dont Gallimard a édité récemment la correspondance en trois volumes avec Paul Morand, a encore des lecteurs fidèles et convaincus — j’en connais quelques-uns. Ce n’est donc pas tout à fait d’un écrivain ensablé qu’il sera ici question, mais d’un livre que presque personne n’a lu, puisqu’il s’agit d’un ouvrage, écrit en 1943, qui était prêt pour l’impression, mais que Chardonne renonça à publier: Le Ciel de Nieflheim. Pour ses amis, Chardonne avait néanmoins procédé à un faible tirage privé ; on en trouve parfois un exemplaire en vente à fort prix en ligne.  Par François Ouellet

24/09/2023, 12:11

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Les Ensablés - Oeuvres de Hugues Rebell (1867-1905)

Avec une préface documentée de Nicolas d’Estienne d’Orves (notamment romancier « Prix Roger Nimier » et spécialiste de Rebatet), la collection « Bouquins » a publié récemment un recueil des œuvres principales de Hugues Rebell dont seuls les gens de mon âge rappelleront qu’elles furent rééditées dans les années 80 par Hubert Juin, dans la collection 10/18, avec d’autres auteurs « fin de siècle ». Par Hervé Bel.

11/09/2023, 11:55

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Les Ensablés - Le meneur de Loup (1857) d'Alexandre Dumas (1802-1870)

Dumas ? c’est Gaston Pescou, signant Peskow ou Peskov, mais aussi G. de Morlon, baron de Cherville, qui est en réalité –pour les trois-quarts- l’auteur caché de ce roman. Il est dans sa spécialité : le roman de chasse. Qu’on en juge par quelques titres tirés de sa bibliographie : Les Aventures d'un chien de chasse, Histoire d'un trop bon chien, Contes de chasse et de pêche, Contes d'un coureur des bois, Montcharmont le braconnier, Le Gibier plume et la même année Le Gibier poil, sa science s’étendant même aux sauvages horizons de l’Afrique et de l’Asie avec Les Éléphants, état sauvage, domestication.

Par Antoine Cardinale

27/08/2023, 09:00

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Des ouvrages pour faire le point en matière de stratégie d’emailing

En matière de gestion client de la relation client (GRC), il est primordial de mettre en œuvre une stratégie claire et optimisée pour ce qui est du lien maintenu avec la communauté à travers l’établissement de newsletters plus ou moins régulière.

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Épopée royale au Groenland, ou quand le pouvoir s'égare parmi les glaces

La Terre verte, roman graphique d'Alain Ayroles et Hervé Tanquerelle, plonge le lecteur dans les contrées glacées du Groenland à la fin du Moyen Âge. Les derniers descendants des Vikings y luttent pour leur survie. L'arrivée d'un homme au passé lourd, en quête de rédemption, bouleverse leur existence. Une tragédie en cinq actes entre Shakespeare et Racine, explore les thèmes du pouvoir, de la survie et de l'humanité. 

19/03/2025, 15:10

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Écrire pour survivre : les bouleversantes Lettres du goulag

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Une esquisse du passé : Virginia Woolf, inachevée

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19/03/2025, 07:30

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Comment répondre au défi de la démographie ?

BONNES FEUILLES — La question de l’enfantement connaît actuellement de profondes transformations. Alors que la tendance est au déclin de la natalité dans une grande partie du monde, le désir d’enfant de certains couples hétérosexuels et de même sexe fait appel, en Europe comme en Chine ou en Inde, à des procédures multiples allant de l’adoption aux innovations technologiques d’aide médicale à la procréation et même de gestation pour autrui.

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Cet ouvrage collectif explore le rôle central des franchises cinématographiques contemporaines dans l'innovation artistique, technologique et industrielle à Hollywood depuis près de cinquante ans. Il s'appuie sur des recherches récentes et des sorties actuelles, proposant des analyses rigoureuses de niveau universitaire, à la fois claires et accessibles.

 

19/03/2025, 07:00

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Dans un monde où les crises se succèdent à un rythme effréné, Comprendre le monde de Pascal Boniface s’impose comme une boussole indispensable. Publiée dans sa huitième édition, cette somme de géopolitique vise à donner des clés de lecture accessibles à un large public, loin du jargon des spécialistes et des grilles d’analyse manichéennes.

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Semaine 10 (du 3 au 9 mars) : Qui d’autre pour (enfin) détrôner Freida McFadden que la star suisse Joël Dicker ? Son roman jeunesse La Très Catastrophique Visite du Zoo entre directement en première place avec 49.066 ventes. Mais l’écrivaine de New York n’a pas dit son dernier mot, La Femme de menage est deuxième avec 46.085 exemplaires écoulés. Le Suisse pourra-t-il tenir cette infernale cadence et conserver sa première place la semaine prochaine ?

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Romain Potocki est un saltimbanque, qui jongle entre l’urgence du réel et à la poésie du possible. Dans ce premier roman, publié chez Albin Michel, il navigue, aussi. De la rudesse des cités à la grâce inattendue de la nature, Le Jardin dans le ciel devient une variation contemporaine du conte initiatique, ancrée dans le bitume et portée par une écriture percutante.

 

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