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Les Ensablés - Soldats bleus, journal intime (1914-1918) de Pierre Loti

A priori, publier le journal intime de Pierre Loti, sur la période couvrant la Première Guerre mondiale relève de la gageure, tant le style et l’œuvre de cet écrivain sont aujourd’hui passés de mode. Sa ferveur patriotique, sa soif d’en découdre avec l’ennemi, qui le pousse, alors qu’il a dépassé l’âge d’être mobilisé, à faire intervenir les plus hautes autorités, pour prendre part malgré tout à la guerre, nous est difficile à comprendre.  par Carl Aderhold  

Le 10/12/2023 à 09:08 par Les ensablés

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10/12/2023 à 09:08

Les ensablés

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Qui plus est, les articles publiés par Loti dans L’Illustration témoignent jusqu’à la caricature de cette littérature de « bourrage de crânes » qui fait de la haine du Boche un paradigme qui nous apparaît aujourd’hui aussi ridicule que sinistre. « N’oublions jamais que cette race de proie est incurablement trompeuse, voleuse et tueuse, qu’il n’y a pas avec elle de traité de paix qui puisse tenir », écrit-il ainsi en septembre 1915.

Mais s’arrêter à la lecture de ces articles que les éditeurs ont eu la bonne idée d’insérer à la suite des notes prises par Loti et qui ont servi à leur rédaction, serait courir le risque de passer à côté de la force du journal de l’écrivain. 

Au contraire, il faut les prendre pour ce qu’ils sont : l’écume de l’œuvre, tout à la fois littérature de surface, le Loti « officiel » en phase avec la propagande de son époque, et moyen de mesurer la distance avec l’autre, le créateur instinctif, débarrassé de l’apprêt vieillot, sincère avec lui-même, au regard pénétrant.

Car avec Loti, les choses ne sont jamais complètement ce qu’elles semblent être. Il y a chez lui, une complexité, une ambiguïté pourrait-on dire, qui rend le personnage attachant. Militaire dans l’âme, fier de ses décorations, il est aussi l’officier qui porte des uniformes flamboyants. Dans l’introduction, Alain Quella-Villéger et Bruno Vercier rappellent que « dans les popotes de l’armée de terre, on ne se privera pas de ridiculiser ce marin-littérateur, bizarrement accoutré de défroques de mer sur son uniforme de guerre, dont il change sans cesse, et fardé comme à son habitude ! »

Pour Loti, l’apparence compte autant que l’action. A la date du 21 juillet 1917, il note à propos des officiers de marine qu’ils croisent: « Les jeunes seuls sont tout en blanc, - comme moi qui m’obstine à être jeune ». Il ne s’agit pas là d’une fantaisie ou d’une lubie mais bien d’une revendication tout autant artistique que philosophique, le refus de la réalité sans fard, la volonté obstinée non seulement d’en débusquer les interstices romanesques mais plus encore de les provoquer.

Contre la brutalité et la sauvagerie de la guerre, Loti affirme la liberté de l’homme à s’inventer un autre monde. Qu’importe que le kitsch de son imagination, le caractère parfois naïf ou passéiste de ses rêves, la force et la beauté de Loti résident tout entier dans ce refus de capituler devant la réalité. En témoigne la scène incroyable où, parti à la recherche de la tombe d’un proche tué au combat, il erre dans un de ces cimetières improvisés et se retrouve en première ligne sous le feu des batteries allemandes.

Loti mène sa guerre à lui qui n’a rien à voir avec celle des états-majors. Contre les boucheries de masse, les armes de destruction moderne, les effrayantes inventions techniques, Loti cherche désespérément les actions héroïques, les exploits des hommes qui sortent de la norme anonyme des combattants. Il s’agit pour lui d’une lutte pied-à-pied contre une modernité qu’il pressent destructrice pour l’aventurier, et plus largement pour l’individu. Au-delà de la haine de l’Allemagne, il mesure le danger mortel de cette guerre. « Nous autres civilisations, savons que nous sommes mortelles » disait Valéry au sortir du conflit.

Loti est plus pessimiste encore. « Et dire qu’il y a de pauvres esprits à visées courtes pour célébrer les bienfaits de la science, écrit-il lors de sa visite à Venise en guerre, dire que l’humanité n’a pas édicté les lois qu’il aurait fallu pour étrangler à temps des inventeurs comme ceux de la guerre sous-marine ou de l’aviation ! » Il entrevoit même une guerre à venir où les techniques et les sciences auront raison de la civilisation.

Sa dénonciation du progrès est avant tout portée par son exigence de beauté. Cette beauté que Loti a traqué toute son existence à travers le monde. A le lire, on retrouve l’angoisse qui saisit les explorateurs et autres aventuriers au début du XXe siècle face à la disparition des dernières terra incognita. Le progrès n’a eu de cesse que de faire reculer le mystère et son merveilleux. Loti est le témoin sensible, émouvant de cette fin de partie. Lorsqu’il prend ses quartiers à Mirecourt, en août 1916, il note : « Jamais je ne m’étais senti si dépaysé que là, dans ce cadre d’ouvrier enrichi, dans une petite ville qui n’est même pas exotique, mais quelconque de la France. Il ne me semble pas que c’est moi, qui suis là… »

Ce qui donne une intensité particulière à ce chant du cygne, c’est qu’il se double d’une angoisse personnelle qui court tout au long des pages de ce journal. La mort qui plane au-dessus des soldats, qui fauche des millions de vie est aussi la sienne qui s’annonce. Loti mourra à peine cinq ans après la fin de la guerre. Cette peur est omniprésente. Loti la ressent chaque fois que son fils monte au front, craignant qu’il soit tué, mais aussi lorsqu’il revient dans les lieux qui lui sont familiers, persuadé qu’il y vient pour la dernière fois. Elle est alimentée par le sentiment grandissant de la vieillesse qu’il redoute encore plus que la fin.

Il y a chez Loti une véritable obsession de rester jeune, de refuser de vieillir. Lorsqu’il rencontre la reine de Belgique, en juin 1917, il la scrute attentivement avec la crainte de trouver vieille celle dont il avait été sous le charme deux ans auparavant et il ajoute :

« J’avais tant redouté pour mon propre compte un examen pareil, que j’avais fait ma toilette avec un soin inaccoutumé et tous les plus habiles subterfuges. A tout prix, j’avais voulu être jeune, l’être encore une fois ce jour-là […] je me savais bien droit, bien sanglé dans mon uniforme bleu horizon rehaussé d’or et d’un peu d’écarlate, et le sabre d’acier tranchant bien sur le tout. J’avais vingt ans de moins qu’hier, et je me disais : je parais jeune encore, à force de volonté, mais ce sera la dernière fois… »

Cette peur de vieillir n’est pas seulement une peur de ne plus plaire, c’est avant tout que la jeunesse, dans l’esprit de Loti, est la possibilité même de saisir les opportunités qui se présentent de connaître l’aventure, comme il l’explique un mois plus tard en opposant le furtif de la jeunesse au définitif de la vieillesse et la mort. « Je me sens jeune encore, avec des lendemains et de l’imprévu devant ma route, et on dirait par instants que cela me suffit… »

Le journal de Loti est empreint de nostalgie. Mais si elle cède par moment au refrain racorni du « c’était mieux avant… », elle atteint chez lui face à la catastrophe de la guerre, une profondeur puissante. Elle devient au sens propre mélancolie, c’est-à-dire, sentiment d’étrangeté au monde qui pousse à retrouver des sensations anciennes mais aussi à débusquer l’humanité, la paix dans les scènes surprenantes qu’offrent alors le spectacle de la guerre. La description de la vie arrêtée dans les villages détruits comme celle de la basilique Saint-Marc de Venise « pour ainsi dire emballée » pour la protéger des obus sont parmi ces moments de pure création que le lecteur n’est pas prêt d’oublier, comme si l’œil encore alerte de Loti était toujours capable, en quelques notations de saisir l’étrangeté et la beauté du monde.

La force de ses images, la précision de ses descriptions faites d’analogies, de rapprochements avec d’autres lieux, d’autres paysages, donnent à son journal une émotion aussi inattendue que puissante. Loti sait voir, ou plutôt, il voit ce que les autres ne voient pas. Parfois, il est grandiloquent, ou trop précieux mais quand il trouve la note juste, ce qui arrive souvent, la force de son style demeure intacte, nous transporte. Tout son voyage en Italie durant le mois d’août 1917 qui le conduit dans Venise occupée puis dans les Dolomites est un rêve hallucinatoire d’une poésie saisissante.

De même, il nourrit tout au long de ses pages, un amour particulier pour la nature qui le conduit à coucher sur le papier ses manifestations au cours des saisons. Il y a là quelque chose de vraiment singulier. Dans leurs lettres comme dans leurs mémoires, les soldats ont souvent été aussi marqués par la nature, mais c’était pour mieux en souligner la destruction par les bombes, arbres fauchés, sols retournés, animaux tués.

Loti lui en souligne la capacité à renaître, à résister au bouleversement de la guerre. Il s’émerveille devant le spectacle du petit jardin à Rochefort, « les daturas embaument quand je m’assieds, sur le banc au clair de lune » (22 août 1915), du printemps, « l’air est saturé, le soir, de l’odeur des lilas, des seringas, des chèvrefeuilles » (27 mai 1917), des paysages italiens, « avec ses jardins de pays tiède, où les dracénas se balancent au bout de leurs longues tiges, où les lauriers-roses, tout roses de fleurs, sont grands comme des arbres » (11 août 1917).

Pour Loti, c’est comme si la nature continuait sa vie en parallèle des hommes et qu’il appartenait à ces derniers d’en saisir le spectacle à la façon d’un antidote à la mort industrielle, mais aussi à la nostalgie – la parfaite symbiose entre le définitif et le furtif qu’il a essayé d’établir au long de son existence entre sa quête de gloire, de reconnaissance sociale et l’affirmation d’une sensibilité en dehors de tout compromis. 

 
 
 
 
 
 
 

Par Les ensablés
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Soldats bleus

Loti Pierre, Pierre Loti

Paru le 09/02/2023

426 pages

Editions de La Table Ronde

10,50 €

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Les Ensablés - Le meneur de Loup (1857) d'Alexandre Dumas (1802-1870)

Dumas ? c’est Gaston Pescou, signant Peskow ou Peskov, mais aussi G. de Morlon, baron de Cherville, qui est en réalité –pour les trois-quarts- l’auteur caché de ce roman. Il est dans sa spécialité : le roman de chasse. Qu’on en juge par quelques titres tirés de sa bibliographie : Les Aventures d'un chien de chasse, Histoire d'un trop bon chien, Contes de chasse et de pêche, Contes d'un coureur des bois, Montcharmont le braconnier, Le Gibier plume et la même année Le Gibier poil, sa science s’étendant même aux sauvages horizons de l’Afrique et de l’Asie avec Les Éléphants, état sauvage, domestication.

Par Antoine Cardinale

27/08/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les Étangs de la Double, de Geneviève Fauconnier

En 1995, les éditions Le Croît vif, à Royan (Charente Maritime), rééditaient trois romans de Geneviève Fauconnier (1886-1969) : Les Trois Petits Enfants bleus (1927), Claude (1933) et Les Étangs de la Double (1935). La même année, Omnibus reprenait Pastorale (1942), intégrant cet autre roman de la même auteure dans Gens de Charente et de Poitou, au sommaire duquel figurent aussi des romans de Jean-Richard Bloch, Pierre Véry, Ernest Pérochon, André Theuriet et Pierre Loti. En outre, Les Étangs de la Double reparaissait en 2020 aux éditions La Geste, à Niort, en Nouvelle-Aquitaine. Par François Ouellet.

13/08/2023, 11:19

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Les Ensablés - Le fer rouge de Paul-André Lesort, ou l'emprise

Paul-André Lesort (1915-1997) aurait pu intituler son cinquième roman L’emprise, mais il a choisi un titre plus incisif : Le fer rouge. Paru en 1957, l’ouvrage de ce romancier étiqueté « grand écrivain catholique » choqua autant les lecteurs que la critique, à quelques rares exceptions près comme Jean Cayrol (« Ce n’est pas un spectacle auquel il nous convie,...mais une quête, une aventure avec « risques et périls»... Son honneur est de déranger et de se déranger...Beaucoup n’ont pas compris la route surprenante qu’il put choisir sans avertissement »). Par Marie Coat.

30/07/2023, 10:05

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Les Ensablés - Petit Louis, d'Eugène Dabit

Chers amis des Ensablés, notre site accueille aujourd'hui une nouvelle contributrice, Isabelle Luciat, à qui nous souhaitons la bienvenue au sein de notre équipe. Pour son premier article, elle a choisi "Petit Louis" deuxième roman d'Eugène Dabit, qui avait rencontré le succès avec L'Hôtel du Nord, paru en 1929. Hervé BEL.

16/07/2023, 09:00

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Les Ensablés – Des hommes passèrent…, de Marcelle Capy

Pendant la première moitié du XXe siècle, de nombreux romans « champêtres » ont été publiés, et les Ensablés n’ont pas manqué d’en chroniquer. Parmi ceux qui nous ont particulièrement marqués, rappelons l’admirable Campagne (prix Femina 1937) de Raymonde Vincent que les éditions Le passeur viennent de rééditer et La vie d’un simple, d’Émile Guillaumin. Il me faut en ajouter un autre, récemment paru chez La Thébaïde d’une romancière complètement oubliée, Marcelle Capy. Par Hervé BEL

02/07/2023, 12:20

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Les Ensablés - Cinis in cinerem, de Régis Messac (1893-1945)

Les Éditions de La Grange Batelière achève par Cinis in cinerem (allusion à la Genèse « tu es poussière et tu retourneras à la poussière), la publication des quatre romans policiers de Régis Messac, auteur que nos amis des Ensablés commencent à connaître (Quinzinzinzilli, Le mystère de Monsieur Ernest). A mon goût, c’est le roman plus étonnant, le plus attachant aussi, car il s’y mêle le gothique, le fantastique, la psychanalyse et le scientisme du XIXème siècle, dans une ambiance mystérieuse : plaisir assuré pour tous ceux qui ont aimé Gaston Leroux, Maurice Leblanc, Stevenson, Edgar Poe, et j’en passe. Par Hervé Bel

11/06/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le tramway des officiers (1973) de Georges Thinès

Georges Thinès  (1923-2016) est un écrivain belge de langue française né en 1923 à Liège et décédé en 2016 à Court-Saint-Étienne. D’abord attiré par les lettres classiques, il fut étudiant en philosophie et lettres à la Faculté universitaire Saint-Louis de Bruxelles. Après son engagement à la Royal Navy durant la guerre, Georges Thinès renonce à la philologie et s’oriente vers la psychologie. Professeur à l’université de Louvain, il fut un spécialiste de renommée mondiale dans le domaine de l’éthologie animale. Excellent musicien, fondateur de l’orchestre symphonique de Louvain, il fut encore poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste. Par Armel Job

28/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les aiguilles à tricoter de Denis Belloc, le bas bruit de la violence

Décédé en 2013 à l’âge de 64 ans, Denis Belloc ( (1949-2013) a marqué d’une empreinte noire la littérature française. Son œuvre, une dizaine de romans parus, s’abreuve au sirop de la rue. Mais ce liquide est violent et amer. C’est l’univers de la toxicomanie dans Képas (Lieu commun, 1989) ou de la prostitution dans Suzanne (Lieu commun 1988) qui forme le décor des romans de Belloc dont l’entière matière est autobiographique. Par Denis Gombert.

14/05/2023, 09:00

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Crime et Colère simple : l'enquête de Davide Longo continue

Dans Une colère simple (trad. Marianne Faurobert, Éditions du Masque), voici la troisième enquête de l’équipe de choc montée à Turin par Davide Longo, dont la réputation de « nouvelle star du polar italien » est décidément bien méritée. L'auteur était en début d’année la coqueluche des médias transalpins qui l’annonçaient comme la star du nouveau polar italien.

04/12/2024, 15:29

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Notre-Dame de Paris - L'oeuvre des siècles  

04/12/2024, 14:48

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Doux visage de grand-mère, cher pays de notre enfance

BONNES FEUILLES – Avec Ma grand-mère et le Pays de la poésie (Flammarion), Minh Tran Huy retrace l’histoire de sa grand-mère, figure centrale de son enfance, et explore son héritage vietnamien entre douleur et merveilleux. Un hommage qui mêle souvenirs, contes et quête de sens.

04/12/2024, 08:30

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La Génération Z face au désenchantement de l’après #MeToo

BONNES FEUILLES – Dans Tout est chaos (Les presses de la Cité), Carmen Bramly nous entraîne dans le quotidien d’une jeune femme de la génération Z plongée dans l’univers exigeant de la publicité. Entre ambitions professionnelles, relations éphémères et scandales au travail, elle interroge les contradictions de notre époque et les dégâts du post-#MeToo.

04/12/2024, 07:30

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Les dieux et héros antiques revivent grâce à Édith Hamilton

L'helléniste Édith Hamilton voit son ouvrage majeur, La mythologie - ses dieux, ses héros, ses légendes, rééditée chez Dervy, dans une belle édition illustrée. Dans cette sorte de manuel d’histoire à l'usage de tous les publics, elle revient sur les grands mythes et légendes qui « constituent le fondement même de notre culture et continuent d’inspirer profondément notre époque ». 

03/12/2024, 16:10

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Une sélection d’ouvrages pour se mettre à l’espagnol

S’il y a bien une langue que l’on aime à entendre, c’est l’espagnol. Quel plaisir, en effet que ces sonorités chaleureuses qui ont toujours comme un air de vacances, de soleil et de bonne humeur. Voilà autant de bonnes raisons de vouloir se mettre à l’étude de la langue de Cervantes.

03/12/2024, 15:44

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Le voyage astral. Comment sortir de son corps

#PiktosPoche – La conscience n'est pas enfermée, elle peut voyager hors du corps. Dans cet ouvrage riche de témoignages, Bernard Raquin propose de nombreuses méthodes largement expérimentées - autohypnose, déplacement des sensations, exercices de visualisations -, qui permettent de sortir de son corps en toute sécurité, et d'y revenir. 

03/12/2024, 12:02

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“Le sport comme outil d'émancipation et moyen de communiquer”

BONNES FEUILLES – Dans une veine eastwoodienne expurgée de son chauvinisme américain, porté par une écriture sauvage et déclassée, Transformers met sur le devant du ring la beauté et la grandeur de la boxe, devenue la langue de ceux à qui les mots n’ont pas été donnés. Chez Amine Adjina, le sport, universel, est à la fois l’outil d’émancipations des êtres et leur moyen de communier. 

03/12/2024, 10:00

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Briser les chaînes du silence, pour conquérir sa liberté

BONNES FEUILLES – Adunni, 14 ans, est vendue par son père comme épouse. Mais dans La fille qui ne voulait pas se taire (trad. Laura Derajinski, Harper Collins), Abi Daré raconte l’histoire d’une adolescente prête à tout pour briser le silence et conquérir son droit à l’éducation. C’est à la fois un cri de révolte et une ode à la résilience. 

03/12/2024, 08:30

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L'Irak : chronique d’un pays brisé

BONNES FEUILLES – La notoriété de Kadhim Jihad Hassan comme traducteur et essayiste a souvent éclipsé son travail poétique. Cette anthologie vise à corriger cet oubli.

03/12/2024, 07:30

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Omega men : faut pas prendre les vessies pour des Lanterns

Tom King et Barnaby Bagenda ont produit, avec Omega Men, un album d’une audace rare. Relecture brillante des codes du space opera, cette aventure s’empare d’un des plus emblématiques héros du corps de Lantern – White Lantern, celui qui réunit toutes les couleurs, parce que non, le blanc n’est pas une couleur, ce sont toutes les couleurs ensemble.

02/12/2024, 17:06

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Tirer un trait sur son propre enfant ?

BONNES FEUILLES – Mère est elle morte de Vigdis Hjorth (traduction Hélène Hervieu) raconte l'histoire de Johanna qui, trente ans après une rupture familiale douloureuse, retourne pour la première fois dans sa ville natale. Un soir, après un verre de vin de trop, elle téléphone à sa mère. Regrettant aussitôt cette main tendue – un aveu de faiblesse –, elle est d’autant plus tourmentée lorsque sa mère refuse son appel. 

02/12/2024, 16:41

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Le prêtre et le braconnier : traque lugubre pour décor vénéneux

La campagne britannique n'est pas toujours riante : la voici qui sert de décor à un conte noir aux accents gothiques, une scène de chasse où le gibier est une jeune femme et le chasseur un prêtre diabolique. Mais ce sera un tableau plus proche de Jérôme Bosch que de John Constable.

02/12/2024, 16:28

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Les Fantômes de l’Hôtel Jerome, de John Irving : l’au-delà gît dans les cœurs

Fils unique d’une mère skieuse et d’un père inconnu, Adam Brewster souhaite devenir écrivain. Cette quête de l’écriture, inséparable de celle de son père et de l’apprentissage de la vie, Adam nous la conte lui-même au gré des parents de substitution qui guident sa jeunesse, puis de ses partenaires féminines.

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L'agrafe

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La Gloire de Notre-Dame : La foi et le pouvoir

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Notre-Dame

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Notre-Dame de Paris : Ô reine de douleur ; O reine de victoire...

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Jacob, Jacob

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Rebâtir Notre-Dame de Paris

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Le secret le mieux gardé des (vrais) bibliothécaires  

L’important pessimiste hongrois (pléonasme ?), Laszlo Krasznahorkai, révèle le secret des bibliothécaires : si cela ne tenait qu'à eux et elles, ils chasseraient les lecteurs de la bibliothèque « comme on chasse les porcs d’une bijouterie, car les bijouteries sont remplies de porcs ».

01/12/2024, 11:22

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Après l’Everest, Inoxtag au sommet des ventes

Le YouTubeur Inoxtag, qui a récemment accompli l’exploit de gravir l’Everest, continue de marquer l’actualité. Ces derniers jours, il a conquis plus de 68.080 lecteurs avec le tome 1 de son manga Instinct, et s'affiche ainsi comme leader du classement de cette nouvelle semaine (du 18/11 au 24/11).

29/11/2024, 12:12

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Perte de poids : des livres pour une meilleure alimentation et une pratique sportive régulière

Quand on parle perte de poids, très vite, il est question de ce que l’on mange et dans quelle proportion. Il ne s’agit pas forcément de parler finance, car on peut très bien s’alimenter pour très cher et mal. L’inverse est également vrai. Pour y voir plus clair, quelques ouvrages sont incontournables.

29/11/2024, 10:04

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Jeux de pouvoir : entre amour et manipulation  

Margaret Atwood est un nom de la littérature anglophone qu'on ne présente plus. Avec La Servante écarlate ou encore Le tueur aveugle, elle a prouvé œuvre après œuvre que sa plume caresse avec ferveur et pique avec douceur, traitant de sujets de société qui, des années plus tard, font toujours autant écho. Mais que diriez-vous de plonger dans un délicieux recueil de poésie ?

28/11/2024, 16:42

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Un Nestor Burma au féminin dans le Maroc des années 50    

Seconde enquête de la détective Gabrielle Kaplan, un Nestor Burma au féminin dans le Maroc des années 50. Dépaysant et instructif, Sang d'encre à Marrakech de Melvina Mestre, aux éditions Seuil/Points.

27/11/2024, 14:00

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Mon premier “Cherche et Trouve” : Villes du monde

26/11/2024, 16:29

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Mutants, science, magie... et plus si affinités

Attention, voyage garanti dans le temps et l’espace voire les dimensions : l’avantage avec l’univers Marvel, c’est qu’il regorge de divinités disponibles sur un claquement de doigts. Voire disposées à se manifester, même quand on n’a pas spécifiquement besoin d’elles. Les Dieux sont parmi nous... pas de chance.

26/11/2024, 11:55

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Versus : treize univers, un seul shônen  

L’humanité fait face à de terribles démons contre lesquels elle est impuissante. Les magiciens décident donc d’utiliser un ultime stratagème : invoquer une autre humanité plus évoluée pour leur porter secours. Voilà comment débarquent sur Terre les habitants de non pas un, non pas trois, mais bien treize mondes parallèles différents. Godzilla, champignons-zombies, dieu tout-puissant, IA surdéveloppée… Sauver l’humanité va s’avérer plus épineux que prévu. À moins que ?

26/11/2024, 11:15

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Le cas David Zimmerman : dans le corps d'une autre

Attention, grosse claque ! Les éditions Sarbacane proposent en cette fin d'année un épais album qui concentre des arguments de poids pour séduire les plus exigeants des lecteurs. David Zimmerman est une photographe plutôt introverti, dont la carrière ne décolle pas. Mais voilà qu'un matin, après une soirée où il a croisé une fille dont la silhouette l'obsède, il se réveille... dans son corps à elle. Pour connaître la suite, il va falloir se ruer en librairie.

26/11/2024, 09:55

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Socorro Acioli : depuis des années enterrée, une femme sortie du sable

Née à Fortaleza, au Brésil, en 1975, Socorro Acioli a déjà enrichi le paysage littéraire brésilien de plusieurs ouvrages dans des genres plutôt variés. Prière pour disparaître est son second roman paru en français (trad. Régis de Sá Moreira).

25/11/2024, 11:02

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Comment jouir de la lecture ?

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Alma - Le vent se lève

25/11/2024, 10:14

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Mon assassin

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Le destin de Linus Hoppe

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Francoeur - À nous la vie d'artiste !

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Le monde est à toi

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