Voici une semaine que le bruit circulait : l’éviction de la patronne de Fayard était actée au sommet du groupe Lagardère. L’AFP a officialisé la chose, sans aucune réserve : Isabelle Saporta aurait été convoquée ce 8 mars, pour entretien préalable à licenciement. Lequel serait donc effectif le 20 mars.
Le 09/03/2024 à 10:11 par Nicolas Gary
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09/03/2024 à 10:11
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Arrivée en juin 2022, Isabelle Saporta quittera donc Fayard, maison qui aura lancé sa carrière dans l’édition. Directrice de collection indépendante, elle avait été recrutée en janvier 2021 comme directrice littéraire, avant de prendre le poste de Sophie de Closets — partie chez Flammarion. À sa prise de fonction, Saporta, soutenue par Nicolas Sarkozy, dont elle publia Le Temps des combats, l’avait affirmé au Monde : « Si le groupe Hachette avait cherché quelqu’un de contrôlable, il y avait beaucoup d’autres profils possibles que le mien. » La voici donc incontrôlée.
La semaine passée, un courrier signé par une majorité des collaborateurs de Fayard fut adressé à Arnaud Lagardère, directeur général de Hachette Livre, pour apporter un total soutien à leur patronne : « [L]es incertitudes quant à l’avenir des marques Fayard et Mazarine et à celui de notre PDG, ont des effets déjà très concrets sur notre quotidien dans l’entreprise et sur nos relations avec nos partenaires extérieurs, notamment les auteurs », lisait-on dans Marianne.
Et nos confrères d'ajouter, d'après une source interne : « Ça s'est fait en quelques heures, après une réunion CSE [Comité social et économique, NdR] durant laquelle les responsables de Hachette ont critiqué l'action d'Isabelle Saporta à la tête de la maison.» Les signataires pointaient la résilience des équipes, par laquelle Fayard avait retrouvé « une dynamique, qu’il serait très dommageable tant pour les équipes que pour la maison de dégrader ».
Des attaques contre la direction, des fuites bienveillantes dans la presse... jouant l'opinion publique contre le patron et l'actionnaire, la principale intéressée a fini par se mettre seule dans une posture sans autre issue que le conflit. (voir notre analyse : Isabelle Saporta, plutôt BFM que CNews)
Les tensions avaient débuté dès janvier 2024 quand la presse fit état du remplacement présenté comme assuré d’Isabelle Saporta par Lise Boëll. L’affaire a été montée en épingle sur des fondements fragiles, que les informations successives démentiront. Arnaud Lagardère en personne aurait proposé de tripler le salaire de Saporta — soit 450.000 € annuels indiquait Le Monde — pour qu’elle accepte Lise Boëll à la tête de Mazarine, donc hiérarchiquement sous elle. Pas vraiment une tête promise au billot. Mais l'offre fut éconduite.
Isabelle Saporta aurait par ailleurs rejeté des coéditions entre les deux marques pour des auteurs de renom de la nouvelle entrante. Or, sans l'accord de la DG, nul n'associera Fayard à qui que ce soit : un vrai problème pour des personnalités du catalogue. « Imagine-t-on que Philippe de Villiers qui a publié chez Plon [avec Lise Boëll] passerait chez Mazarine, dont il ne connaît probablement même pas l’existence, alors que juste à côté, se trouve Fayard ? », interroge un observateur. « Ces gens-là... on ne publie pas dans une marque éditoriale secondaire. »
Cette addition de refus conduisit forcément patron et actionnaire à s’agacer — tout en installant le contrepoint idéal pour la suite. « Finalement, il a été expliqué à Isabelle Saporta qu'elle n'avait d'autres choix que de laisser Lise Boëll emprunter le nom de Fayard pour quelques ouvrages en signant les contrats de licence, explique un proche du dossier. Sinon, elle serait licenciée », rapporte Le Figaro.
Le groupe Hachette Livre officialisa la venue de Lise Boëll dans un communiqué du 22 février, où l’on explique que Mazarine devient une structure indépendante. « Si Vivendi avait réellement eu en tête de remplacer Saporta par Boëll, auraient-ils procédé au montage juridique séparant les entités éditoriales, diffusé un vrai-faux communiqué de presse ? Il y a des méthodes plus expéditives pour attribuer un poste déjà occupé. »
De fait, toutes les informations lues dans les journaux ont progressivement démenti l’hypothèse d’un remplacement.
Les dernières déclarations écrivent en revanche une autre histoire : se déclarant plus proche de BFM que de CNews — chaîne du groupe Vivendi — Isabelle Saporta désavouait le monde médiatique bolloréen. Cette dichotomie rappelle le chaos qu'ont affronté les éditions Plon, avec Lise Boëll en dénominateur commun. Rendu bien manichéen (extrême-droite galopante contre diversité malmenée) le scénario était plus que prémâché pour Fayard : du prêt-à-penser, aisément transposable. Encore fallait-il agir subtilement.
Voici comment la future ex-DG quittera l’empire Lagardère auréolée d’un statut d’opposante à Bolloré. D’autant que Nicolas Sarkozy, qui avait à l’époque sauté sur l’éviction d’Arnaud Nourry pour mettre en place l’éditrice, est désormais aux abonnés absents du paysage. Fâché par les résultats de ses ventes ? « Qui s’étonnerait d’une pareille réaction d'orgueil ? »
« L’étape suivante, qui respectera de minutieux calculs de temporalité, c’est son arrivée chez Editis », glisse un observateur. « Personne ne quitte un écosystème professionnel après une proposition salariale aussi phénoménale de l’ex-employeur sans une solution de repli. Editis représente le refuge idéal, l’opposant à la machine Vivendi — et surtout, Olivennes [président du groupe] a besoin d’air frais. » Certains font état d'une rencontre avec Vincent Montagne, PDG de Média Participations – mais un tel recrutement ne ferait pas l'unanimité.
L'ex-DG de Fayard serait riche de plusieurs auteurs — Aurélie Valognes, Clément Thomas, Thomas Porcher, répète-t-on dans le Landerneau — attractifs pour le numéro 2 de l’édition française. Encore qu'Aurélie Valognes serait plutôt attendue chez Flammarion, tout comme le fit en son temps Virginie Grimaldi. « Il aurait été plus intelligent chez Lagardère de préserver Saporta en faisant entrer Boëll : cette situation laissera des traces au cours des prochains mois. On entend déjà la petite musique qui se fredonnera : toute tête qui dépasse est une tête qui roulera sous peu. Saporta portée en exemple — autant qu’en victime. »
Côté Fayard, on attend maintenant de savoir qui prendra la direction pour assurer l’intérim. Il importera avant tout de temporiser – une figure consensuelle s'impose, qui ne sera pas Lise Boëll. « L'édition glosera sur l’exécution de Saporta, qui sera présentée comme un cas d’école. Hachette doit adopter une stratégie d’apaisement, pour éviter que dans la maison ne fleurissent les arrêts maladie et les levées de boucliers en réaction », conclut une éditrice du groupe.
D'autant que l’affaire se changera en type terrain miné, options bombes à fragmentation : si une éditrice ne cautionne pas (plus ?) l’empire Bolloré et le quitte avec fracas, qu’en sera-t-il d'auteurs comme Pierre Lemaître, résolument à gauche et publié chez Calmann-Levy ou une Virginie Despentes chez Grasset ? « On s’attend aux répliques sismiques : sommés à longueur de temps de répondre, combien de romancières et romanciers, lassés, quitteront Stock, Lattès et les autres ? », poursuit une commentatrice.
On a l'habitude : le fou voit le doigt du sage qui lui montre la Lune. Comment le marasme de cette prophétie autoréalisatrice serait passé sous les radars de Vivendi. « Il suffit d’écouter l’intervention du vice-président de Lagardère, Maxime Saada, à l’Assemblée nationale : tout est surveillé de près. Et quand les parlementaires l’interrogent sur Lise Boëll, la réponse a le tranchant du scalpel. Avec cette gouvernance, Lagardère joue dans une tout autre cour que celle d’Editis à l’époque de Michèle Benbunan », rappelle un ancien du groupe.
L'implication de Saada montre en effet la capacité de Vivendi : avec un résultat de plus de 10 milliards €, le groupe dispose d’une puissance “force tranquille”. « Ils voulaient absorber Lagardère d’un coup d’OPA : ça a finalement pris un temps extrêmement long, avec les fourches caudines de la Commission européenne. Mais ils y sont parvenus. Avec autant d’argent, le temps devient un élément presque secondaire », estime un éditeur.
Et de glisser : « Denis Olivennes court après des millions d'euros : Bolloré compte en milliards. Il y a une différence d'échelle notable. » Ou une modeste question de référentiel, dirait l'autre.
Bien entendu, on assistera à une fuite des auteurs. Mais quand bien même Hachette serait vidé de toute substance, « Vivendi voit à long terme : dans trois ou quatre ans, qu’en sera-t-il ? Ils auront consolidé leur assise et le mouvement de balancier reprendra en leur faveur », poursuit notre interlocuteur. « D’autant que personne ne peut reprocher à l’actionnaire des pertes dont il est à l’origine. »
Vincent Bolloré joue si haut qu’il ne se préoccupe pas même du chaos — temporaire — qu’entraîne le départ d’Isabelle Saporta. « Il passe en audition à son tour le 16 mars devant l’Assemblée nationale : même cela lui passe au-dessus », s’amuse-t-on. « On peut y voir un sentiment d’impunité, autant que de désintérêt pour le temps court : Bolloré se moque des remous ou de l’agitation médiatique du moment. En capitaine d’industrie de premier plan, il voit plus loin. »
C’est probablement ce qui dérange le plus dans l’industrie du livre et justifie plus encore cette unanimité contre le personnage – cela, et ses positions d'extrême-droite affichée sans complexes.
L’édition a toujours fonctionné selon des règles que le milliardaire met passablement à mal – accords tacites, pactes de non-agression, en vigueur depuis des dizaines d’années. « Tant qu’il n’avait qu’Editis, ce n’était pas gênant. Avec dans les mains le fleuron de l’édition française, il est en mesure de changer durablement les règles jusqu’alors en vigueur », analyse un visiteur du soir. Jusqu'à quel point ? Eh bien...
Et de conclure : « Les questions de liberté d’expression sont réelles et les risques de droitisation souvent évoqués trouvent des justifications. Mais cela cache un enjeu plus grand : le violent coup de canif de Bolloré dans tout ce qui avait alors cours dans l'industrie du livre. De là l’urgence pour tous les autres acteurs de consolider impérativement leur autonomie et leur indépendance. »
À une nuance près : avec Editis, Vivendi n'a pas brillé : la mise en oeuvre des méthodes appliquées ailleurs – presse et télévision – et qu'ils pensaient reproductibles n'a pas fonctionné. « L'édition reste un métier à part », relève un commentateur. « À bien des égards, ils se sont plantés. Et s'ils n'apprennent pas rapidement, Hachette perdra de sa superbe. » Entre temps, Yannick Bolloré a pris la présidence du groupe Vivendi : un nouveau joueur pour de nouvelles règles ?
Reste alors qu'au-delà du coup ou de la pirouette de l’ex-DG de Fayard, l'unique question tient dans les propos de François Bon : « Seulement là, avec cet énorme dérapage… et je te revends et j’achète Hachette et je te revends Editis et je te reprends ça et je te redécoupe en boîte et je vire là telle personne, telle personne, etc., etc. Nous [auteurs], là, on est quoi ? Qu’est-ce qu’on fait ? »
Crédits photo : ActuaLitté, CC BY SA 2.0
13 Commentaires
Michel
09/03/2024 à 23:14
"ses positions d'extrême-droite affichée sans complexes."
Mon dieu, mon dieu ! Que cette gauche est bien susceptible pour qualifier d'extrême-droite un catho tradi, qui avait naguère ses entrées à la mairie de Paris, et qui avait affiché son vote pour Hidalgo il y a une dizaine d'années.
Faut-il que cette gauche-là soit bien inculte ou en pleine panique morale pour ne même plus connaître la définition de l'extrême-droite ?
Et qualifier comme tel tout homme à la droite de Bayrou.
Je m'en lasserais vite si je ne m'en amusais pas tant.
Son problème, à cette gauche-là, c'est qu'elle ne serait même plus capable de reconnaître un vrai fasciste, un bon vieux totalitariste, si on lui en montrait un. Il suffit pourtant d'ouvrir un tout petit peu le capot (kapo ?) du véhicule LFI. Ça y grenouille !...
Lily
10/03/2024 à 11:28
Bon ! Des contrats en chocolat...
Et la Littérature dans tout ça ?
Ô, tout le monde éditorial s'en fout !
Pour créer un parfum, il faut du nez. Pour sortir un bon cru, encore du nez !
Les vieux de la vieille, éditeurs avec un grand E, avaient également du pif !
De nos jours, c'est la politique du nez bouché qui prévaut.
Technocrates et réseaux se partagent le pudding de la création littéraire.
Dans quelques mois, Madame Saporta rebondira...
Mais les auteurs continueront à bouffer de la vache enragée.
Le mieux serait de ne plus rien avoir à "écrire".
SuperPlo
10/03/2024 à 19:34
Une composante plus rarement évoquée c’est les libraires indépendants et les employés des librairies qui sont rarement de droite . Que feront ils lorsque un représentant Hachette et en particulier de chez Fayard présentera les nouveautés
Prendrons ils les ouvrages en ce pincent le nez ou boycotterons les maisons d’édition du groupe Hachette ?
Bien sûr avec le temps leurs positions risquent de s’adoucir mais si les auteurs phares du groupe passent à la concurrence ça va faire mal du moins un certain temps concernant les mises en place et les ventes.
Le contrôle politique des maisons d’édition est la pire chose qui puisse arriver dans ce microcosme
Je plains les équipes Fayard éditeurs et commerciaux en particulier qui seront obligé de travailler dans ces conditions .
Michel
11/03/2024 à 01:28
Le marché décidera. Dans l'électorat, droite et gauche sont équitablement réparties. Dans ces conditions, pour une librairie généraliste, boycotter un bord ou l'autre est suicidaire. Déjà qu'avec la concurrence des Amazon et autres e-books, c'est pas flamboyant. Donc leur intérêt, c'est de tout vendre, Plenel comme Zemmour.
Un boulanger, un laveur de carreaux, un ferronnier, un chauffeur de taxi choisit-il ses clients ou ses fournisseurs en fonction de leur couleur politique ? Je refuse de croire qu'un libraire puisse être plus bête qu'un artisan. Il n'y a guère que chez les "journalistes" de gauche, à la télé ou à la radio, qu'on entrevoit pareils comportements...
RAM ADAM
11/03/2024 à 14:24
Il se lave les mains de temps en temps ce Michel ?
Franchement ses obsessions doivent être de sacrés obstacles à son épanouissement quotidien.
Pas facile pour tourner les pages.....
Courtier Gilles
11/03/2024 à 14:31
Assez simpliste et hors réalité.
Les librairies et les les librairies résolument de gauche , c'est à dire sans les socialistes, ne sont pas nombreux et rarement visités par les représentants...
Donc ils-elles se débrouillent seuls-es....
SuperPlo
11/03/2024 à 15:43
J’ai pas dis que ts les librairies sont des gauchistes encartés au Ps ou au pc je maintien que les employés et certains libraires ont une sensibilité de gauche et qu’ils ont tendance à mettre de coté les livres porteurs d’idées d’extrême droite ou radicale
Pour avoir travaillé comme commercial pendant 20 ans pour un éditeur de droite je peux vous l’affirmer
FredEx
10/03/2024 à 20:11
Beaucoup de Guy Debord encore disponible au catalogue de Fayard…
P.-S. : 450 000 euros, c'est un bel à-valoir.
Olaf
11/03/2024 à 08:37
Dallas…
Linette
12/03/2024 à 15:52
Ce qui se passe dans le monde de l'édition- pardon, devrais-je dire "politico-editorial"? - est inexcusable et prouve un grand mépris de ceux qui sont passionnés par l'écriture et par la varietes des idées et de la création littéraire, c'est à dire, nous les lecteurs. Le traitement réservé à Isabelle Saporta reflète parfaitement le mépris ambiant et sans scrupule de ces cliques extrêmes. Souhaitons lui de rebondir magnifiquement, pour le plus beau pied de nez à ces politiciens méprisables qui ont la prétention de se désigner "editeurs".
Kujawski
18/03/2024 à 09:38
Il n’y a pas d’affaire Bolloré-Fayard d’un côté, Kretinsky-Editis de l’autre, mais un dossier global : le marché n’entend plus seulement accompagner la création et, selon un mécanisme économique traditionnel, en tirer profit pour assurer son développement, le marché met la création sous tutelle. Sur une large partie de la création littéraire plane l’ombre des groupes. Un(e) auteur(e) n’est pas un(e) auteur(e), c’est « un(e) auteur(e) Fayard, ou Plon, ou Seuil », comme Claude François était un chanteur Polydor (me semble-t-il).
Restent l’exigence, la rigueur, la qualité, alliées à la lisibilité pour le plus grand nombre, des valeurs capitales de la création, garantes de sa pérennité. Et la meilleure garantie, pour la création littéraire et de sciences humaines et sociales (clin d’œil à Augustin Trapenard qui n’en chronique jamais), d’en imposer au marché. En ce sens, on peut rejoindre François Bon.
Ce qu’on ne dit pas
26/03/2024 à 09:52
Isabelle Saporta passe pour celle qui a tenu bon face à l’envahisseur (ce qui n’est pas faux) mais elle en tire une certaine forme de gloire et quand je lis qu’on lui souhaite de bien rebondir et peut-être chez Editis, je prie pour que cela n’arrive pas pour la santé mentale des collaborateurs.
Car ce qu’on oublie de dire c’est que cette femme est totalement colérique, incontrôlable certes mais aux dépends de ses équipes sur qui elle hurle quotidiennement et ce pour des futilités. Je ne comprends toujours pas comment des personnes comme cela arrivent encore à être à la tête de maisons d’édition. Il y en a beaucoup trop dans ce milieu où beaucoup trop d’employés sont soit en burn-out soit totalement apeurés par leur employeur.
Et bien sûr la plupart des gens restent à leur poste par nécessité et parce que les places sont chères et peu nombreuses dans l’édition.
Isabelle Saporta est en tout cas une personne qui a mis à bout plusieurs collaborateurs et qui ont même failli porter plainte pour harcèlement. Certains en venaient même à se dire : entre la peste et le choléra… (Saporta vs Boëll)
Voilà l’envers du décor.
Le herisson
17/04/2024 à 16:08
Quels liens unissent Lise Boel et Vivendi ou Vincent Boloré ? Après avoir fait les dégâts que l'on sait chez Editis/ Plon, on rejoue le film du "Poussez-vous que je l'y mette". Au prix de centaines de milliers d'euros en licenciement, préavis et parachute doré. Comment cette personne pourra-t-elle encore être crédible pour mener des équipes ?
Quand Monsieur "sans limite" et Madame "sans gêne" défrayent la chronique depuis des mois, il ne faudra s'étonner de rien. Chez Hachette ou ailleurs.