Dans les bibliothèques, les acquisitions font-elles les emprunts ?
Publié en ce début d'année 2024, l'Atlas des bibliothèques territoriales s'appuie sur des données de 2021 pour esquisser un panorama des établissements de lecture publique, depuis différents points de vue. Il s'intéresse notamment à la dynamique des acquisitions et aux moyens alloués, décisifs pour l'attractivité des bibliothèques.
Le 19/03/2024 à 11:21 par Antoine Oury
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19/03/2024 à 11:21
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Comment évoquer un établissement de lecture publique sans ses collections ? En quelques années, ces dernières se sont considérablement enrichies, accueillant par exemple des jeux vidéo, mais aussi des outils de bricolage, ustensiles de cuisine, instruments de musique ou même des personnes, afin d'échanger avec elles et découvrir leur histoire personnelle...
En somme, les bibliothèques n'ont jamais aussi bien porté leur nom de « médiathèques »... Parallèlement à cette diversification, les collections ont parfois semblé laisser la place aux animations et à la programmation au sein des établissements. Une politique culturelle demandée par les tutelles et attendue par les usagers, à laquelle les professionnels doivent désormais répondre.
Dans ces conditions, les acquisitions régulières de documents sont-elles toujours si cruciales pour garantir l'attractivité d'un fonds et de nombreux emprunts ? L'Atlas des bibliothèques territoriales fournit quelques pistes de réponse...
2,5 documents par Français
Les données réunies pour cet Atlas des bibliothèques illustrent cette diversification à l'œuvre dans les rayonnages des médiathèques. Si l'on compte toujours 86 % de livres en moyenne dans les établissements territoriaux français, le multimédia (CD, DVD et jeux vidéo) pèse désormais pour 12 %, quand les périodiques ne représentent que 0,2 % du fonds moyen.
Sur l'ensemble du territoire, chaque Français aurait ainsi accès à 2,5 documents, si tous les volumes étaient empruntés en même temps... L'offre documentaire est présente sur l'ensemble du territoire, note l'Atlas, même si les départements et régions d'outre-mer restent considérablement moins bien dotés.
Sur la carte ci-dessous, les cercles représentent le nombre de documents disponibles dans un rayon de 25 kilomètres, et la couleur la quantité de documents pour 100 habitants. Plus les zones sont densément peuplées, plus cette dernière donnée a tendance à être basse, mais elle est parfois compensée par la propre densité des établissements (l'Île-de-France, mais aussi les Hauts-de-France, autour de Lyon en Auvergne-Rhône-Alpes...)
Une homogénéité s'observe dans certaines régions, surtout en Bretagne, quand une certaine concentration prend le dessus à d'autres endroits, autour de Bordeaux en Nouvelle-Aquitaine ou de Toulouse en Occitanie notamment.
Les acquisitions, parents pauvres ?
Les collections des bibliothèques sont par nature mouvantes : impossible d'envisager un fonds pertinent sans une rotation fréquente de l'offre documentaire. Le Code du Patrimoine intègre même cet élément, par son article L310-5, qui souligne que les collections « sont régulièrement renouvelées et actualisées ».
D'après l'Atlas des bibliothèques, les dépenses moyennes par an et par département pour les bibliothèques s'élèvent à 7,7 millions €, soit, dans le détail, 5,5 millions € pour les salaires, 1 million € pour les investissements (qui peuvent comprendre la constitution du fonds à l'ouverture d'un établissement), et 944.000 € au titre des acquisitions.
La moitié des départements français dépensent moins de 550.000 € par an au titre des acquisitions, mais certains dépensent au contraire 2 à 4 millions € par an sur ce poste. L'Atlas cite ainsi le Rhône, le Nord, l’Isère, les Bouches-du-Rhône, le Pas- de-Calais, l’Essonne, la Gironde, le Val-d’Oise, la Haute-Garonne, la Loire-Atlantique, le Bas-Rhin, le Morbihan, l'Ille-et-Vilaine et le Finistère.
Prêt ? Empruntez !
Pour mesurer la fréquentation d'une bibliothèque, le nombre d'emprunts constitue un indicateur utile, mais à considérer avec précaution. Une part non négligeable des usagers peut en effet être représentée par des séjourneurs, qui passent du temps dans l'établissement sans forcément emprunter, et certains emprunts peuvent être réalisés par des usagers pour d'autres personnes (des membres de la famille, typiquement).
Une statistique imparfaite, donc, mais plus facilement mesurable par les bibliothèques, et l'Atlas la prend en compte, tout en rappelant que « 45 % des personnes qui ont fréquenté une bibliothèque municipale au moins une fois dans l’année n’ont pas emprunté de documents à cette occasion ».
Les emprunteurs sont ainsi très nombreux dans le Nord, en Loire-Atlantique, dans le Rhône, en Ille-et-Vilaine, en Isère, en Gironde, dans les Bouches-du-Rhône, dans le Finistère, dans le Val-d’Oise, dans le Bas-Rhin, en Essonne, dans les Yvelines, en Haute-Garonne et dans le Morbihan. À quelques exceptions près, la liste est assez proche de celles des départements qui dépensent le plus pour les acquisitions...
Lorsque l'Atlas se penche plus précisément sur le nombre de documents empruntés dans l'année, le paysage diffère légèrement. Si les départements cités ci-dessus sont toujours de la partie, les Hautes-Pyrénées, la Marne, l’Ariège, l’Isère, le Maine-et-Loire, le Jura, l’Orne, la Drôme, les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne, le Tarn et l’Hérault se distinguent aussi, avec 50 à 89 documents empruntés par an, par usager.
À LIRE - Les bibliothèques françaises, vraiment proches de la population ?
D'après les données 2021 compilées par l'Atlas, une dynamique se dessine bien entre les acquisitions et les emprunts réalisés au sein des établissements. Bien entendu, d'autres facteurs entrent également en jeu, en premier lieu celui de la médiation effectuée auprès des usagers — laquelle se déploie mieux en présence de personnel formé et rémunéré.
L'Atlas est disponible en intégralité à cette adresse.
Photographie : Bibliothèque Saint Serge, Université d'Angers (illustration, banlon1964, CC BY-NC-ND 2.0)
Par Antoine Oury
Contact : ao@actualitte.com
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20 Commentaires
Michel
19/03/2024 à 15:19
Un peu d'arithmétique...
Le coût des bibliothèques municipales est de 1,7 milliards (ne rigolez pas, c'est votre pognon).
Pour environ 6 millions de "clients".
Soit 283 € par client.
Un peu luxueux, non ?
On me dira : - oui, mais cela permet d'ouvrir la culture à des gens qui sinon n'y auraient pas accès.
Je répondrai : - les gens qui s'y rendent sont déjà cultivés, souvent urbains, quel jeune des quartiers prendra le bus, quel rural lointain prendra sa voiture pour s'y rendre ?
A quand des bibliothèques virtuelles, sur le modèle de Spotify ou Deezer ? Et pas seulement pour des ouvrages tombés dans le domaine public, ou de la littérature très spécialisée...
Michel
19/03/2024 à 17:43
Une autre approche...
Financer par l'impôt un service quand celui-ci est utilisé par tous est légitime.
C'est le cas des routes. Tout le monde les empruntera un jour ou l'autre. Soit avec sa voiture, soit avec celle d'un autre - taxi, ambulance, etc. Ou en bénéficiera : une livraison à domicile, un recours à un plombier, un pompier, etc.
Financer par l'impôt un service où le groupe des consommateurs est faible par rapport à la masse des contribuables... Ça peut être considéré comme une spoliation légale du plus grand nombre au profit de quelques happy few.
Octavio
19/03/2024 à 21:32
Je dirais juste que vous êtes un type de droite avec une sale mentalité de droite.
Moi je suis en Seine Saint Denis et je peux vous dire que les personnes qui fréquentent les médiathèques ne sont pas "déjà" cultivées, c'est justement un lieu où on se cultive, où on se rencontre, où on partage.
Moi, venant de la famille qui est la mienne, si je n'avais pas eu une bibliothèque municipale, je n'aurais jamais eu l'occasion de me cultiver.
Merci aux bibliothécaires pour le formidable travail qu'ils fournissent.
Michel
19/03/2024 à 21:53
Dans vos remerciements, vous oubliez les 90 % de Français qui financent par leurs impôts un lieu où ils ne mettent jamais les pieds.
Par refus de la symétrie, je m'abstiendrai de vous dépeindre en homme de gauche avec une sale mentalité de gauche.
SCIENTIFICO-BOUFFE
20/03/2024 à 11:54
Michel il me semble que vous faite de la projection : VOUS n'y allez pas mais cela ne veut pas dire que personne n'y va. D'où tenez vous ce chiffre de 90% ? Vos réponses montrent bien que vous ne fréquentez pas les bibliothèques. Vous imaginez sérieusement que vous seriez abonné à une bibliothèque numérique type Deezer ou Spotify ? Au vu de votre hostilité envers les structures culturelles, permettez-moi d'en douter. N'hésitez pas à vous rendre dans la bibliothèque la plus proche et d'ouvrir un livre, toucher un peu de papier vous ferez du bien.
Michel
26/03/2024 à 03:20
Aucune hostilité envers les structures culturelles. Faudrait que je sois maso, pour en fréquenter un certain nombre.
Mais de sérieux doutes quant à leur gratuité pour tous. C'est gratuit, c'est l'Etat qui paye disait Hollande. Je n'ai jamais su si c'était du lard ou du cochon.
Je ne suis pas partisan de la gratuité de services utilisés par seulement une partie de la population. Sauf si le service est obligatoire.
Qu'il y ait une poche de gratuité pour favoriser, pour les défavorisés, l'accès à la culture est appréciable. Musées gratuits le premier dimanche du mois. Très bien. Bibliothèque gratuite pour les faibles revenus. Très bien aussi. Mais pour tous ?
Cyrielle
20/03/2024 à 12:49
"un lieu où ils ne mettent jamais les pieds."
Rien ni personne ne les empêche d'y mettre les pieds, c'est idiot ce que vous dîtes. Moi je ne vais jamais dans un stade ni une piscine et pourtant je ne remets pas leur existence en cause.
Michel
26/03/2024 à 03:06
Les entrées des piscines sont rarement gratuites.
Octavio
20/03/2024 à 21:28
" je m'abstiendrai de vous dépeindre en homme de gauche avec une sale mentalité de gauche. "
Parce que la mentalité de gauche n'est pas sale contrairement à celle de droite.
Michel
26/03/2024 à 03:23
Je ne suis pas sûr que votre humour fasse rire les victimes de Staline, Mao ou Pol Pot.
bibliophile
20/03/2024 à 16:14
Commentaire typique d'un réac qui ne sait pas de quoi il parle, qui croit mieux savoir que les données chiffrées et qui l'ouvre quand même
Nous sommes en milieu rural, les bibliothèques y sont très fréquentées, les gens y viennent à pieds, après leur travail, avec ou sans les enfants, les personnes âgées y trouvent du lien social.
Les collègues en milieu "défavorisés" font un travail de médiation incroyable
Mais Michel, qui ne met jamais les pieds dans une bibliothèque et qui ne sait visiblement pas quoi faire de mieux de ses journées, utilise son clavier azerty pour dire n'importe quoi
Un conseil qui vous a déjà été donné : sortez de chez vous, et allez dans la bibliothèque la plus proche
cordialement
Éric
19/03/2024 à 21:22
Actualitté
M. Michel,
Les bibliothèques sont les équipements culturels les plus visités en France. Leur maillage est particulièrement développé. Les lieux de lecture publique proposent des services très inégaux, mais leur développement contribue à favoriser l’égalité territoriale, notamment en milieu rural.
Dans les campagnes et les petites collectivités, le fonctionnement des bibliothèques fait largement appel au bénévolat et profite des services des bibliothèques départementales, qui permettent aux bibliothèques et médiathèques peu ou pas dotées de bénéficier de formations, de financements variés, de renouveler régulièrement leur offre de lecture, de musique, de presse, de DVD ou de jeux vidéo, ou d’offrir à leurs abonnés une offre virtuelle accessible à distance 24h/24h.
Les bibliothèques proposent également une abondante offre d’animations gratuites : ateliers, spectacles, etc. La plupart d’entre elles assurent un nombre conséquent d’accueils de classes. Elles permettent de sensibiliser les plus jeunes à la culture et sont soutenues par des programmes d’État sur des thématiques importantes, comme l’éducation aux médias et à l’information, l’inclusion numérique, l’éducation artistique et culturelle.
Derrière une carte d’abonné, on compte parfois toute une famille. Tous le monde peut entrer dans une bibliothèque, consulter librement et profiter de l’offre d’animation sans abonnement.
Les bibliothèques ont massivement endossé la mission d’initier les populations aux outils numériques depuis la création des emplois-jeunes en 1997. Des bibliothèques virtuelles sont proposées aux publics depuis les années 2000 et de nombreux départements prennent en charge ce type de service pour les bibliothèques qui n’ont pas les moyens de les offrir à leurs populations.
Les villes de Grenoble, d’Aix-en-Provence, offrent ce type de service gratuitement bien au-delà de leur zone d’activité. Des départements très ruraux centralisent ce type de service pour l’ensemble des bibliothèques de leur réseau. Dans les Hautes-Alpes, 3e département le moins peuplé de France, le site https://culturicimes.fr offre un service développé : jeunesse, presse, films, formation, jeux vidéo... Ces services coûtent très cher et souffrent de conditions d’accès auxquelles le grand public n’est pas soumis et du mépris de grands acteurs comme Deezer et la plupart des services de VOD.
Les services des bibliothèques peuvent être innovants. À Lyon, le Guichet du savoir offre depuis bientôt 20 ans un service de questions/réponses. Aucune question n’est laissée sans réponse. Le service est accessible sans restriction géographique.
Malgré l’énergie dépensée, les bibliothèques sont souvent mal défendues et une importante partie des populations ne se sent pas autorisée, ou ne se reconnait pas dans ce service. La présence d’une bibliothèque est cependant appréciée par les populations, même par celles qui ne les fréquentent plus, mais ont néanmoins été accueillies pendant leur parcours scolaire, tout comme la piscine apprend au enfants à nager ou la crèche accueille les tout-petits pendant les premières années de leur vie.
Les bibliothèques, épaulées par l’État, les bibliothèques départementales et les citoyens opèrent une mue, traversées par la révolution numérique comme tous les secteurs d’activité. Elles visent à élargir leurs publics et à rassembler les populations en améliorant leur offre et en s’adaptant aux usages des habitants. Elles essaient parfois de se présenter comme des lieux de vie, accueillants pour les populations, les associations. Elles s’ouvrent à la couture, à la réparation d’objets, au partage de savoirs des habitants…
Dès lors, doit-on comparer les bibliothèques aux routes ou à l’assainissement ? L’arithmétique doit-elle être le filtre qui permet de définir l’intérêt général ?
Michel
19/03/2024 à 22:27
Il est difficile de parler d'intérêt général quand seule une petite partie de la population - 10-15 % - est concernée.
Au delà de l'arithmétique, vous l'avez compris, la question est celle de leur fonction : les bibliothèques ouvrent-elles à la culture une population qui n'aurait que ce moyen pour y accéder ? Et - retour sur l'arithmétique - leur coût actuel est-il raisonnable au regard de la part réellement atteinte de cet objectif ?
En dépit du témoignage d'Octavio et bien que disposé à trouver un intérêt réel aux bibliobus par exemple, j'y crois peu.
Éric
20/03/2024 à 10:19
De toute évidence, vous ne pouvez être convaincu que par vos propres arguments. Les miens s’appuient pourtant sur des témoignages, des études, une connaissance professionnelle du sujet.
Le fait que 15% d’une population fréquentent un service public ne signifie pas que 85% n’en ont pas besoin. Comme je vous le disais, la plupart des enfants sont aujourd’hui reçus en bibliothèque tout au long de leur scolarité. La présence d’une bibliothèque dans une collectivité garantit en principe ce service, qui a mon sens est à la fois bénéfique pour les enfants et pour leurs familles.
Par ailleurs, les bibliothèques sont à l’origine de nombreux partenariats qui dépassent l’enceinte de leurs équipements et touchent des publics éloignés des lieux de culture. Les personnes âgées dépendantes hébergées en EHPAD ou maintenues à domicile, par exemple. Cet aspect social tend à se développer car les bibliothèques sont repérées par les habitants comme des lieux centraux et accueillants, contrairement à certains clichés.
Mais je n’insiste pas plus. Je vous laisse appliquer votre excellente méthode de calcul à l’ensemble des services publics. Nous verrons bien ensuite ce qu’il en restera et si nous pourrons encore faire société.
Pour ma part, je retourne à mon métier qui consiste à développer l’accès aux services culturels pour les citoyens et non à les en priver.
Nathalie
20/03/2024 à 08:22
Merci pour votre réponse !
Je travaille dans une médiathèque en milieu rural. Nous avons près de 50% de la population qui est inscrite (oui c'est énorme !!) Il y a beaucoup de retraités (beaucoup de femmes avec des petites retraites.) Hier encore, l'une d'elles m'a dit "heureusement qu'on a la bibliothèque pour s'occuper..."
On accueille les classes, les assistantes maternelles, on apporte des livres à domicile, on aide les gens qui ont du mal à se servir des ordinateurs...
Dans cette petite commune de 2000 habitants, la médiathèque est un lieu de rencontres, de vie sociale.
Et partout en France, vous pouvez entrer dans une médiathèque gratuitement, pour lire sur place, vous réchauffer ou voir du monde.
Sébastien
20/03/2024 à 09:42
Ce site n'a pas changé. Il y a toujours autant de trolls de droite mdr
Gilles
20/03/2024 à 13:15
Actualitté, comme tout site Internet de débats/informations, compte plus de trolls de droite que la population.
La même chose dans les commentaires des articles du Monde.
Alors rigolons, le royaume des cieux leur appartient.
Michel se classe dans la catégorie "Javier Milei" j'ai l'impression.
Michel
26/03/2024 à 04:01
"Ah, que la vie serait agréable si nos vies ne croisaient jamais d'avis divergents.
Si nous pouvions seulement frayer entre lecteurs éclairés du Monde, de Libération ou de Mediapart.
Si d'immondes trolls ne venaient pas déverser leurs immondices dans nos belles et agréables vallées. Où depuis la nuit des temps et jusqu'à la fin des temps, nous creusons le même sillon, celui du Bien et de la Sapience, et où l'Etat fait pleuvoir sur nous tous ces merveilleux présents, payés avec l'argent des autres."
Profitez mes amis de cette douce Providence, tant que les Dieux vous sont favorables. Car voilà que celui de Bercy a grondé. Bientôt vous n'aurez plus que sa Protection. Et après, qui sait ?
Ravachol
20/03/2024 à 11:48
Le taux de pénétration des bibliothèques françaises dans la popûlation, tout en étant en deça de ceux réalisés dans d'autres pays, notamment scandinaves, où la lecture publique est un service public de base, éventuellement à mettre en oeuvre de façon obligatoire pour les collectivités locales, est très supérieur à celui des autres institutions culturelles (opéras, musées, institutions musicales, lieux d'art contemporain etc), tant quantitativement qu'en terme de diversité. Les rares établissements dotés de façon optimales atteignent jusqu'à 50%. Mais les beaux esprits et les vrais réactionnaires élitistes qui n'y vont pas (ils n'aiment pas la promiscuité sociale ?) répugnent à financer par l'impôt le service public de la lecture.
Sophie
20/03/2024 à 12:26
Bonjour,
Je fréquente les bibliothèques depuis toute petite. C est un lieu culturel important. :) Les bibliothécaires ont dans l un de leur objectif : l accès à la culture pour tous. Il y a les bibliothèques hors les murs, les bibliobus que j'ai fréquentée, les livres apportés à domicile aux personnes qui ne peuvent plus se déplacer. Les documents sont accessibles gratuitement. Après on paye des fois une fois pour emprunter les documents ou on paye pas du tout. Cela dépend si on est chômeur ou pas etc. Bref et on a accès pendant un an à des docs variés ( livres, DVD etc). Et les bibliothèques proposent pleins d événements gratuits. Bref ne négliger pas les bibliothèques !! Bonne journée ! :)