« Le prix du livre est trop élevé et nombreux sont les Français à ne plus pouvoir lire. Si comme nous vous pensez qu’il est possible de mettre en place un bouclier tarifaire comme cela a été le cas pour l’énergie », plaide Benoit Couzi, éditeur au Lys bleu. Et de lancer : « Ensemble pour un bouclier anti-inflation ! »
Le 06/09/2023 à 09:26 par Clément Solym
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06/09/2023 à 09:26
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En 1981, la France a inscrit dans ses textes une loi singulière : celle du prix unique du livre. Derrière cette décision, une ambition : préserver la diversité culturelle et garantir à chacun un accès équitable à la lecture. Ainsi, l'éditeur détermine le tarif public d'un ouvrage publié sur le territoire français et tout vendeur est tenu de s'y conformer. Une remise n'excédant pas 5% du prix initial. Une manière d'assurer une concurrence saine et de valoriser chaque maillon de la chaîne du livre.
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Or, le fondateur du Lys Bleu note qu'en cette période d'inflation, « qui nous touche depuis des mois », les limites de la législation sont atteintes. Certes, la Loi Lang « a favorisé la culture et a garanti une plus grande diversité éditoriale ».
Néanmoins, « le prix du livre ne change pas alors que la part des dépenses consacrées à la culture et à la littérature a été drastiquement réduite pour de nombreux Français », déplore-t-il.
« Aidez-nous à obtenir une révision de la loi sur le prix du livre en signant cette pétition qui vous expliquera notre démarche », ajoute Benoît Couzi. En effet, l'éditeur demande au législateur de mettre en place un « bouclier anti-inflation » pour protéger les lecteurs ainsi que l'ensemble de la chaîne du livre. Il sollicite une mesure applicable « durant les périodes difficiles », par laquelle les éditeurs réduiraient « temporairement le prix des livres ».
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Selon lui, « une diminution de leurs marges est préférable à de faibles ventes qui mettent en péril l'équilibre financier ». Il invite donc les personnes concernées à signer la pétition afin d'inciter le gouvernement à étudier cette proposition. Et de conclure que cela « stimulera le marché du livre, vous offrira la possibilité de lire à moindre coût et évitera la faillite de nombreux professionnels ».
En une journée, la pétition a obtenu environ 1100 signatures. Elle est disponible à l'adresse suivante.
Par Clément Solym
Contact : clements@actualitte.com
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Moui...
06/09/2023 à 16:16
Rappelons tout de même que le Lys bleu est une maison d'édition en partie à compte d'auteur, peu diffusée en librairies (d'où une remise en cause de la loi Lang par son fondateur...). La prise de parole, certes nécessaire, sur le prix du livre s'apparente ici à une stratégie de communication pour attirer de nouveaux clients. Chacun peut en tirer les conclusions qu'il souhaite.
La question des aides publiques au livre méritent bien évidemment d'être posées. Reste à définir si l'on souhaite que les pouvoirs publics s'engagent en faveur de la lecture, de la création littéraire... ou des industries culturelles dont le Lys bleu fait partie. Ce qui n'est pas tout à fait la même chose.
Rappelons également qu'un bouclier tarifaire sur le livre pénaliserait fortement la librairie française, fragilisée depuis plusieurs années et garante de la pluralité des expressions littéraires. Pas certain que la solution simpliste de subventionner les éditeurs soit une réponse qui profite à l'ensemble de la chaîne du livre.
D. L.
07/09/2023 à 10:25
Entièrement d'accord… je l'ai déjà épinglé sur FaceBook… sa réponse était aussi mauvaise que son argument
Benoit Couzi
07/09/2023 à 15:15
Il n'est pas question dans notre esprit de subventionner les éditeurs ni de pénaliser les libraires et encore moins de remettre en question la loi Lang qui a fait tant de bien à la littérature française en en permettant la diversité.
Ce que nous préconisons est une autorisation d'abaissement du prix des livres durant une période courte, celle durant laquelle l'inflation dépasse un seuil fixé par la loi. Dès que le taux d'inflation repasse en-dessous de cette barre, le prix redevient celui qu'il était avant.
Ce qui pénalise les libraires et les éditeurs (une centaine de fermeture en moins de 6 mois) c'est le manque de ventes. CVaut-il mieux vendre 1000 exemplaires à 19 euros ou 500 à 20 euros ? Voilà tout le fond de notre proposition qui, je vous l'assure, n'a pour but que d'enrichir le débat et d'espérer obtenir qu'un amendement soit ajouté au texte de base.
Moui...
08/09/2023 à 13:53
Merci d'avoir pris la peine de me répondre.
J'eusse toutefois préféré que vous auriez d'autres arguments que celui du "bon père de famille" qui fait preuve d'une certaine méconnaissance de l'économie du livre.
"Vaut-il mieux vendre 1000 exemplaires à 19 euros ou 500 à 20 euros ?"
Je vous invite à explorer les archives du CNL et les différentes études sur le sujet du prix du livre (Ipsos, GfK...) par le consommateur. Toutes en reviennent à énoncer des évidences pour qui connait ce marché, dont la première d'entre elles est la suivante : le livre n'est pas un produit comme les autres.
Ce n'est pas seulement une posture politique, c'est aussi une réalité économique. Tout simplement car une grande partie de la production des livres n'est pas substituable. En gros, vous arriverez difficilement à convaincre un.e lecteur.rice de Musso à acheter le dernier Salman Rushdie par ce qu'il coute un euro de moins (et vice versa, d'ailleurs, avant qu'on me taxe d'élitiste). Le livre ne fonctionne pas comme le paquet de pâtes du supermarché, à certaines exceptions près
La question du prix de vente se pose donc pour l'éditeur dans le cadre de chaque compte d'exploitation de livre, en fonction des coûts de production, de la valeur perçue du livre et de la concurrence. D'ailleurs, diverses études montrent qu'en abaissant le prix du livre par rapport à l'inflation, ce qui était le cas entre 2010 et 2021, le nombre de livres achetés était relativement stable. Depuis 18 mois que le livre connait de fortes augmentations de prix, on n'a perdu que peu d'acheteurs (source GfK). On est même toujours bien au-dessus de 2019.
Soit dit entre parenthèses, indexer le prix du livre sur le taux d'inflation n'est en rien une réponse, car ce taux est calculé sur 12 mois glissants. Passés les 12 mois de hausse (ce qui est le cas depuis ce printemps), vous vous comparez à une période de "très forte" hausse. Aussi, si l'inflation connait une hausse "légère", les chiffres officiels la considèrent comme une baisse. C'est mathématique... et politique.
Enfin, la loi Lang prévoit déjà en partie ce que vous proposez, car des baisses de prix sont possibles aussi bien initiées par l'éditeur que par le détaillant. Je vous invite à vous renseigner à ce sujet et, pourquoi pas, à activer ce levier au sein de votre structure en la parant de tous les atours de la communication que vous souhaiterez.
Ce qui pose, certes, toujours le problème de l'enchérissement du coût de la vie en France. Mais le prix du livre ne peut y répondre seul.
Le livre est en France un des produits culturels les moins subventionnés (voir le rapport Racine à ce sujet, c'est édifiant), alors même que c'est celui qui a l'image la plus qualitative.
Il y a donc un vrai travail à effectuer du côté des pouvoirs publics afin, tout simplement, que tous les professionnels du livre puissent se rémunérer décemment sur ce marché (éditeurs, auteurs, libraires, ainsi que toutes les professions apparentées).
En ce qui me concerne, je constate tout de même que le principe de la subvention que l'on connait avec le pass culture depuis 2 ans a largement fait ses preuves. Surtout, contrairement à votre proposition, la subvention permet à la fois d'inciter à la lecture et de faire vivre TOUS les professionnels du milieu. Ce n'est sans doute pas la seule réponse à avoir, mais cela me semble une piste plus intéressante que la votre.
Bien sûr, tout est question de volonté politique et de savoir ce que l'on souhaite subventionner : la création artistique ? Le dynamisme de l'ensemble du marché ? La pratique de la lecture ? ...
... ou uniquement l'accaparement du gâteau, sans rien faire pour le faire grossir, par certains acteurs ?
Vaste débat !
Karine Ermite Cossard
22/09/2023 à 09:05
Exactement.
sergio 84
05/02/2024 à 17:24
Bonjour Monsieur Couzi. Bizarre, comme c'est bizarre! Vous reprenez mot pour mot mes arguments lorsqu'il s'agissait de faire baisser le prix de vente de mon livre prévu à 24 €. Il a fallu vous tordre le bras pour que vous acceptiez, à la fin, de fixer son prix à 21€, ce qui était déjà beaucoup trop à l'époque. A nombre de pages identiques, ou même plus, on trouvait des romans de Pierre Lemaitre ou de Michel Houellebecq à 19,50€ grand max. C'est bien d'avoir changé d'avis, peut-être parce que ça sent le roussi, me trompe je? Vous avez sans doute choisi le mauvais modèle économique dans ce monde cruel de l'édition qui ne laisse aucune place aux auteurs inconnus et débutants. Alors sans aucune promotion...Malgré vos efforts surhumains pour tenter de vendre des options aux milliers d'auteurs qui vous ont fait confiance, mais qui ne savent pas où ils sont tombés, le chiffre d'affaire chute, n'est ce pas. Votre lettre à monsieur Éric Ciotti est à se tordre de rire, vous connaissant. Je ne répéterai pas ce que tout le monde connait sur la réplique des tontons flingueurs sur les "c..." qui osent tout. C'est dommage, j'aime beaucoup le nom choisit pour votre maison d'édition: Le Lys Bleu. On aurait tellement pu faire de belles choses avec un nom pareil. Bon courage monsieur Couzi. Pour finir, se serait bien d'avoir une véritable adresse et non pas une simple boite aux lettres dans une rue prestigieuse pour tromper son monde. Chassez le naturel....
Pascal Viriot
11/04/2024 à 22:50
Préserver la diversité culturelle et garantir à chacun un accès équitable à la lecture me parait essentiel.
Être ensemble pour un bouclier anti-inflation me paraît être une cause juste.
sergio 84
12/04/2024 à 10:04
Une précision importante. Le Lys Bleu Editions n'est pas distribué en librairie. Il est disponible en librairie sur commande ce qui est très différent. La formulation de ce petit détail est sujet à circonvolution de la part de certaines maisons d'éditions à compte d'auteur ou assimilées pour laisser croire au prospect que leur livre sera en librairie, physiquement, ce qui est faux, vous l'avez compris. En revanche je profite de ce message pour m'insurger sur la part qui revient à l'auteur, dernière roue de la charrette. C'est pourtant lui qui fait le travail le plus important. La partie distribution, quand elle existe, absorbe la très grosse part des revenus générés ( 60%) . L'achat sur les sites des maisons d'éditions inverse la tendance. C'est l'éditeur qui empoche la mise. L'auteur reste le gogo de l'histoire, dans tous les cas.
Benoit COUZI
12/04/2024 à 13:28
Nos livres sont présents en librairies, bien sûr nous ne sommes pas une des grandes maisons dont tous les libraires s'arrachent chaque nouveauté mais grâce à notre positionnement actuel nous arrivons à avoir de nombreux points de vente pour chacun de nos titres. Ce travail de diffusion nous a permis de vendre quelque 500.000 exemplaires en 2023.
sergio 84
13/04/2024 à 19:48
Bonjour Monsieur, je serai curieux de savoir dans quelles librairies on peut trouver des livres du Lys Bleu Éditions sur les tables de présentation, hormis dans vos deux librairies dont celle de Paris rue du Lys Bleu. Si j'ai bien compris, dans vos deux boutiques, vous vendez les livres au rabais pour quelques euros. Encore un coup de pied au derrières des auteurs. Je suis auteur et client de librairies, dans une" petite" ville, Rennes(35). Je n'ai jamais vu de livre de votre maison, ni de votre maison , ni le mien, nulle part. Je le saurai. Non seulement les livres du Lys Bleu ne sont pas présents physiquement en librairies, mais en plus, la plupart des libraires refusent même un dépôt de livres. ( apparemment la marque Lys Bleu ne les enthousiasme pas vraiment) Ceux qui acceptent sont rares et méritent notre respect. Malgré l'aide de ses hussards de la littératures, un auteur inconnu n'a aucune chance d'être diffusé.
Benoit Couzi
15/04/2024 à 06:08
Nous parvenosn en moyenne à avoir une centaine de points de vente pour chacun de nos titres. Il s'agit là d'une moyenne qui cache de grandes disparités puisque certains de nos titres ne sont pas acceptés par les libraires comme vous le soulignez.
Nous avons deux librairies : une parisienne qui vend nos livres au prix public sans aucune remise et une autre en province qui est une librairie sociale dans laquelle nous vendons nos invendus à des prix de l'ordre de 2 euros le livre. Nous sommes assez fiers de cette opération qui évite la destruction massive de livres par pilonnage et qui permet aux plus défavorisés de lire à un prix abordable.
Ricou
06/09/2023 à 20:20
Le meilleur bouclier anti inflation c’est de varier les pratiques. Achetez en librairie, empruntez des livres à vos amis et abonnez-vous dans une bibliothèque.
D. L.
07/09/2023 à 10:24
Entièrement d'accord avec Moui... concernant le double discours de ce pseudo-éditeur à compte d'auteur pour qui les clients ne sont pas les lecteurs, mais les auteurs.
Fais ce que je dis, pas ce que je fais.
Lorsqu'on va sur le site du Lys, quand le nombre de pages du roman est indiqué (ce qui n'est pas très règlo pour le lecteur de ne pas indiquer le nombre de pages…), on peut constater des prix très, très élevés ! Deux exemples:
Sans l’ombre d’un doute => 156 pages => 18,50€
Un septennat nouveau => 232 pages => 21,40€
Ces livres sont facilement 3€ plus cher que le marché. Alors?
Coup de com, besoin de se refaire une virginité?
J'aimerais que ce monsieur arrête de parler au nom d'une profession dont il ne fait pas partie.
Qu'il commence par s'engager pour les auteurs, sortir des milliers d'€ pour la réalisation d'un livre, qu'il soit transparent sur les produits, et on l'écoutera… peut-être !
Benoit Couzi
07/09/2023 à 15:27
Vous avez raison, nous ne sommes pas éditeurs tout à fait comme les autres mais cela ne fait pas de nous des escrocs ou des infréquentables. Nous traitons de la littérature et de la culture comme vous certainement, avec le même amour des livres et des auteurs. Un prestataire à compte d'auteurs ne verse pas de droits sur les titres de son catalogue car il ne les vend assurément pas ayant déjà perçu ses frais et sa marge au prélable en étant allé piocher dans la poche de l'écrivain(e). Certes, nous demandons à nos auteurs d'acquérir quelques exemplaires de leur ouvrage mais le faible montant considéré ne peut faire vivre une maison comme la nôtre et l'auteur revendra ses livres ne laissant aucune trace dans son propre budget. Alors oui, nous vendons les livres de nos auteurs et nous leur versons des droits.
Cependant, vous avez raison sur le point du prix de certains de nos titres, souvent comportant des pages en couleur qui nous sont facturés trop cher par les imprimeurs. Nous travaillons sur ce point afin de les faire baisser et ceci sera effectif très rapidement.
4p
07/09/2023 à 10:45
Plutôt d'accord avec Moui ! Le prix du livre en France est en grande partie dépendant de sa distribution. C'est peut-être de ce côté que des économies pourraient se faire.
Les libraires quant à eux verraient d'un mauvais œil une baisse des prix, sauf si elle est compensée par une aide financière. Qu'en pensent les éditeurs / distributeurs ? Les grands groupes ont pratiquement tous les 2 casquettes... et l'un des 2 plus grands va rajouter la FNAC dans son escarcelle. Tout ce qu'il faut pour maîtriser l'ensemble de la chaîne, depuis l'auteur jusqu'au lecteur. Facile dans ce cas de détourner la loi Lang et de baisser les prix...
Un sujet de réflexion pour le SNE ?
Sergio84
09/12/2023 à 09:22
Bonjour, le problème pour le Lys Bleu c'est qu'il n'y a pas de distribution de livres. On ne peut se les procurer uniquement par commande. Factuellement il n'y a aucun frais de distribution. Quand monsieur Couzi affirme que les 45 exemplaires achetés par les auteurs (contrat) ne suffisent pas à financer leur fabrication, il se moque aussi du monde. Observez la piètre qualité du papier. Du papier bouffant m'avait-il rétorqué avec un aplomb extraordinaire. Regardez bien, ses livres sont imprimés sur du vulgaire papier à photocopieuse. Son correcteur ( antidote) rajoute des fautes. etc.etc. Quand au prix de vente, il faut se battre comme un chien pour tenter de faire le baisser. Au moment de la parution de mon roman il était question d'afficher un prix de 24 € pour 400 pages. dans le même temps, un Houellebecq ou un Pierre Lemaitre étaient affichés à 19.90€ pour un livre équivalent. Si l'entreprise de monsieur Couzi ne vend pas assez de livres , c'est d'une part qu'il n'y a aucune promotion d'effectuée pour les quelques 5000 ouvrages en catalogue et que d'autre part, les auteurs ont pris conscience qu'ils étaient les seuls clients de cette maison qui a choisi ce mode de fonctionnement et qui se retrouve prise à son propre piège. Ce que ne vous dit pas monsieur Couzi, c'est le montant des frais de port pratiqués, 12 € pour l'expédition d'un livre. Qui est assez idiot pour dépenser une telle somme quand la poste prend 7,50 € et c'est déjà énorme. Pour gagner encore plus, le boss a inventé des "incipits" payants et une option "livre en gros caractères" facturée 350€. Dans ce cas la pétition sur la baisse du prix du livre me fait hurler de rire venant de cette personne qui a un talent, celui de parler haut et fort, mais de ne rien faire pour promouvoir le livre des auteurs qui lui ont fait confiance et raconter beaucoup de mensonges. Dernière preuve de sa mauvaise foi, l'adresse de la maison d'édition. Ce n'est même pas une boite postale, c'est un vulgaire carton. Vivant en Bretagne, je me suis fais un plaisir de me rendre sur place( je voulais rencontrer monsieur Couzi) pour me rendre compte de la supercherie. "Les cons ça osent tout et c'est même à cela qu'on les reconnait" Vive la littérature française!
Benoit Couzi
11/12/2023 à 09:09
Tout ce que vous énoncez est faux, navré de devoir vous reprendre.
Ainsi que déjà dit nous vendons environ 500000 exemplaires en une année, preuve que nous avons un réseau de distribution.
Par ailleurs, nous publions sur un papier parfaitement classique dans le monde de l'édition, 90 gr blanc de parfaite qualité.
Par ailleurs, nous corrigeons l'ensemble de nos textes avant publication, peut-être que le vôtre contenait tellement de fautes que certaines nous ont échappées car il s'agit d'une correction humaine et donc susceptible d'erreurs.
Par ailleurs, nous n'avons jamais demandé 12 euros pour expédier un livre, ce prix est celui d'un colis de 40 exemplaires, votre envie d'en découdre et de mettre notre maison à mal vous entraine sur le chemin du mensonge.
Par ailleurs, nous proposons effectivement à certains de nos auteurs la publication de leur ouvrage en gros caractères afin de le mettre à disposition de lecteurs mal-voyants. Jamais nous n'avons demandé une somme de 350 euros pour cela et seule une légère contribution pour nous aider à faire réaliser le travail technique très lourd pour notre maison a pu être proposée à nos auteurs sans pour autant jamais l'imposer. Là encore, on ne peut pas dire de contre-vérités.
Par ailleurs, notre adresse est effective mais nous ne recevons que sur rendez-vous que vous n'avez évidemment pas pris la peine de prendre pour nous permettre une rencontre qui aurait été certainement très intéressante.
Christian
07/09/2023 à 10:57
Il y aurait à faire une étude sérieuse et chiffrée sur l'évolution du prix du livre. Mon sentiment - mais je ne suis pas économiste - est que :
1. En monnaie constante, le prix moyen des livres - par exemple d'un roman de la rentrée - est moins élevé aujourd'hui qu'il y a quarante ans.
2. Depuis deux ans, les coûts de fabrication ont explosé (prix du papier, prix de l'énergie). Les maisons d'édition n'ont pas répercuté entièrement cette inflation dans le prix de vente des livres mais ont rogné sur leur marge en serrant les dents.
J'observe en outre au quotidien que de nombreuses personnes qui se plaignent du « livre trop cher » (avec un smartphone à mille balles dans leur poche) n'en achètent pas de toute façon.
Fatigué --- post 68.
07/09/2023 à 12:29
Et si on parlait Litterature ?
Ce qui par rapport aux prix vaut et dont la valeur n est pas son prix.
Totalement accordé à tous, et dont Moui , au commencement, a parfaitement fait le tour de la condition materielle , socio - économique, et pour finir Christian aussi.
Rien a dire , ( RAD), de plus, je dirais même....!!!
Karine Ermite Cossard
22/09/2023 à 09:02
Je trouve que c'est une très bonne idée
LOCRET Jean Luc
07/10/2023 à 16:12
C'est une mesure qui s'impose étant donné les difficultés actuelles des éditeurs en fonction de l'augmentation des prix des ingrédients qui composent le livre et de l'inflation croissante.
Le livre "papier" demeure une richesse pour l'imaginaire qui ne se dément pas et perdurera mais je suis étonné que les informations sur le net ne tendent pas à suppléer cette chute des ventes des livres en librairie. Le Lys Bleu qui s'applique à signifier la publication de ses ouvrages sur le net devrait inventer des stratégies susceptibles d'en informer la planète. L'intérêt et la qualité des ouvrages sont , bien sûr, les meilleurs garants de leur succès mais l'information n'est pas assez diffusée sinon sur un mode collectif ou par rubriques. Tout signifie que le lancement d'un ouvrage ne peut se passer d'une attachée de presse dont vous êtes dépourvus. Pourquoi ?
Jean Luc Locret "L'Amour de la Folie" juillet 2022
ASSOUL chems
08/10/2023 à 22:40
La lecture est effectivement un des besoins vitaux des etres humains. Le meilleur moyen de communion est de lire ce que L'autre a écrit. Le livre doit être à la portée de tous. La lecture doit être inscrite dans la liste universelle des droits de l'homme.
christian vidal
21/10/2023 à 11:48
L'idée de Mr COUZI est bonne. J'ai donc signé la pétition. Il me semble que le Ministère de la Culture devrait encourager les auteurs débutants et que pour ceux là (dont je fais partie :-) ) une éventuelle réduction devrait être attribuée aux éditeurs sous forme de subvention. Cela se pratique dans le cinéma, alors pourquoi pas dans la littérature ? L'exception française, autrement dit , la diversité culturelle doit être étendue au delà du champ des productions audiovisuelles.
christian vidal
21/10/2023 à 11:48
L'idée de Mr COUZI est bonne. J'ai donc signé la pétition. Il me semble que le Ministère de la Culture devrait encourager les auteurs débutants et que pour ceux là (dont je fais partie :-) ) une éventuelle réduction devrait être attribuée aux éditeurs sous forme de subvention. Cela se pratique dans le cinéma, alors pourquoi pas dans la littérature ? L'exception française, autrement dit , la diversité culturelle doit être étendue au delà du champ des productions audiovisuelles.
Stepu
25/10/2023 à 21:57
L’ensemble des acteurs de la chaîne du livre - et donc les libraires - sont rémunérés par un pourcentage sur le prix de vente, si le prix de vente baisse, la marge diminue d’autant. Pas sûr que cela permette de payer les charges (énergie, transport…)
Et le client a toujours la possibilité d’acheter des livres de poches, emprunter à la médiathèque, faire circuler les livres…
Le prix unique du livre est ce qui sauve la filière…
Aurelien Terrassier
26/10/2023 à 19:03
En ces temps d'influencerie ambiante sur les réseaux sociaux prônant un consumérisme qui est une religion dans sa version la plus fondamentaliste qui génére des inégalités, de la violence sociale et de l'ignorance, j'encourage les libraires en signant cette pétition.
Ferkany Bouchaib 30/10/23 à 17h50
30/10/2023 à 18:30
Rendre le plaisir de la lecture à la portée du plus grand nombre, est une
Initiative des plus louables !
Élargir l'espace des auteurs, en dehors
des voies des initiés, l'est encore plus !
On peut tomber sur des curiosités
insoupçonnées !
Le Lys Bleu est une Édition qui se respecte.
En ratissant large, elle a donné sa chance à des auteurs insoupçonnés !
Nous avons travaillé dans la concorde
l'amabilité, la diligence et le respect.
Son option de prendre en charge, la
totalité des charges inhérentes à
l'édition, n'existe que chez l'Edition bleu
ce qui a rendu volontariste, la démarche des primo-auteurs !
Et, ce n'est pas l'acquisition d'une
quarantaine d'ouvrages, qui deviennent propriétés entière de l'auteur et à son bon usage, qui en
ferait une Édition à compte d'auteur!
Je saisis l'opportunité de la possibilité
de ce témoignage, pour remercier
l'ensemble de l'équipe de l'Edition bleu,
de l'atmosphère d'entente qui a présidé à la conception de mon premier ouvrage.
Je leur confierai le reste de mes écrits
en exclusif ! et longue vie !!
Tova Erava
02/11/2023 à 16:11
J'en pense que Benoit Couzi a entièrement raison le prix des livres est devenu comme au demeurant le cinéma prohibitif et c'est devenu un frein à la lecture et la culture pour tous.
sergio 84
17/11/2023 à 14:56
J'en pense que l'initiateur de la pétition se moque du monde. Il est le premier à afficher des prix hors normes pour les milliers de livres qu'il a publié. De nombreux auteurs renoncent à aller chez lui sachant qu'il ne pourront jamais vendre un livre à ce prix exorbitant. Un autre petit détail me fait hurler de rire, c'est le montant des frais d'envoi qui est , je crois, un record du monde détenu par le Lys Bleu Edition. Douze (12€) euros pour expédier un livre. N'est-ce pas excessif? Pas du tout, c'est le modèle économique de cet éditeur. On dit, selon l'expression célèbre que: "Les cons ça osent tout, et c'est même à ça que l'on les reconnait". Avant de produire une pétition, prière de balayer devant sa porte. Pour finir, je ne vois pas le problème, concernant le pouvoir d'achat de prétendus lecteurs, les seuls acheteurs de livres de cet éditeur sont les auteurs eux-mêmes ( achat contrat, 45 exemplaires, et ceux nécessaire à leurs séances de dédicaces ou autres salons). Pour gagner encore plus d'euros sur le dos des auteurs, ce monsieur propose des incipits payants et propose d'imprimer en grosse lettres pour les malvoyants moyennant 250 ou 350 € en plus. A bon entendeur, Salut!
Sergio84
08/12/2023 à 19:01
On dirait que ça sent le souffre chez Lys Bleu Editions. C'est bien de constater que le prix des livres est élevé. Expliquez moi pourquoi, cela des mois et des mois que je leur pose cette question: pourquoi cet éditeur pratique des prix bien au dessus de la norme. Peut-être 3 ou 4 € de plus. Pourquoi, dans ces conditions hurler à la mort? J'ai alerté monsieur Couzi à de nombreuses reprises sur différents points précis et j'attend toujours ses réponses qui ne viendront jamais, notamment sur son adresse bidon, mais très chic, Rue du Louvre. Dans cette maison, toute est faux, il ne faut pas se leurrer, les seuls a acheter des livres sont les auteurs eux-mêmes, d'où la fuite en avant pour signer un maximum de contrats ( certainement plus de 4500 à ce jour) pour faire fonctionner la machine infernale. La raison, strictement aucune promotion. Comment promouvoir des milliers de livres, c'est juste impossible. C'est à l'auteur de se débrouiller tout seul. Ce modèle économique tend à se répandre. D'autres sociétés qui ont flairées le filon se sont créées récemment et propose le même modèle. L'auteur devient la chèvre de ces gens qui, a part communiquer, ne font rien pour les auteurs. A si, j'oubliais, faire des pétitions pour faire baisser.... le prix du livre. Quand je pense que certains se pâment de bonheur lorsqu'ils reçoivent leur commande de livres . J'imagine qu'ils doivent être nombreux à déchanter quand ils se rendent compte de l'imposture. Une baisse du prix du livre? au profil de qui, je vous prie? Pas de l'auteur qui verra inéluctablement ses maigres droits d'auteur baisser dans la même proportion. Il faudrait faire une pétition pour faire taire les menteurs et les imposteurs.
Benoit Couzi
11/12/2023 à 08:50
Cette diatribe me permet d'annoncer en avant-première la baisse des prix de l'ensemble de notre catalogue de 8% au 1er janvier 2024. Notre maison est à la pointe de l'innovation afin de permettre au plus grand nombre d'acquérir des livres et nous avons pris cette décision après avoir dû, comme la plupart de nos confrères, augmenté le prix de nos titres devant l'inflation galopante du coût de l'imprimerie et du transport.
Notre modèle peut déranger les esprits chagrins et ceux qui pensent qu'ils peuvent recevoir le prix Goncourt mais notre credo est de publier des auteurs encore non connus ce qui rend la tache de diffusion bien plus difficile, cependant nous avons vendu en 2022 quelque 450.000 livres aux lecteurs de notre maison.
Sergio84
11/12/2023 à 10:53
Bonjour Monsieur Couzi, dommage de devoir communiquer via ce site, vous ne répondez pas aux courriers qui vous ont adressés. Il semblerait que nous ne connaissez pas bien votre entreprise. Si vous commandez un livre sur le site du Lys Bleu, il vous sera bien demandé 12 € de frais de port. En revanche pour 40 exemplaires il vous en coutera 24 € de frais de port. Tout le monde peut vérifier cette information. J'ai dû payer ma commande ( 40 exemplaires contrat) par virement pour ne payer que les 12 € prévu sur votre contrat ( nous prenons en charge la différence etc etc) car le service commande ne pouvait pas interagir pour corriger cette erreur qui persiste et qui n'a pas été modifiée à ce jour.
Si je me permet de critiquer, avec respect, c'est que j'ai acquis pour vente directes 157 exemplaires ( dont les 40 exemplaires contrat). Qui dit mieux? Concernant les ventes de mon livre pour 2022, 13 ventes ont été réalisées sur votre site, les 203 autres sont le fait de ma seule promotion. Je connais chaque personne qui a acheté mon livre. Je continue de promouvoir mon roman, qui a peu de chance de recevoir le prix Goncourt je vous l'accorde, mais les nombreux retours me conforte dans l'idée qu'on pourrait faire mieux avec une véritable campagne de promotion qui n'a jamais eu lieux en ce qui me concerne ( une seule séance de dédicace qui c'est soldée par Zéro livre vendu) Vous pouvez toujours vous racheter, mais peut-être avez vous vos petits préférés dont je ne fais visiblement pas partie. Concernant la baisse annoncée des prix de vos livres de 8 % vous les aviez augmentés de 12 ou 15%, cela rend les choses plus facile. (exemple: un livre de 192 pages est vendu ce jour 22.10 € sur votre site) Comparez avec les autres éditeurs, vous comprendrez mes doutes. De plus je suis persuadé que votre générosité à l'encontre des "lecteurs/ acheteurs)" est due à la concurrence des nouvelles maisons créées récemment qui ont flairé le filon et marche sur vos platebandes. Quand à votre vitrine en toc, rue du Louvre où je suis venu personnellement et je persiste à affirmer qu'il ne s'agit que d'une boite au lettres. Pas utile de louer une adresse " bidon", on peut se voir à votre autre adresse (moins prestigieuse il est vrai) ou au bistrot! Un véritable éditeur ne demande pas une "légère contribution" pour éditer un livre en gros caractères, pas plus que pour des incipits. Je terminerai par une bonne nouvelle, mon prochain roman sera édité par une vraie maison d'édition à compte d'éditeur. Je n'aurais pas à acheter des exemplaires, au contraire je vais en recevoir pour distribuer à mes proches et d'autres pour le service presse. Excusez moi monsieur Couzi, mais je n'ai aucun compte à régler, car force est de constater que vous m'avez offert la possibilité d'avoir mon travail transformé en livre. Cela dit, je suis légitime à défendre mon ouvrage et tout faire pour qu'il soit diffusé le plus largement possible. Je suis à votre disposition pour vous fournir la liste de mes actions de promotion, qui se poursuit toujours avec un résultat moyen, je fais tout ce que je peux, mais je suis pas un professionnel. Je serai au marché de noël d'un village voisin pour essayer de vendre quelques exemplaires. Conclusion, vous avez décidé unilatéralement de baisser le prix vos livres, alors pourquoi cette pétition et votre lettre à Monsieur le député CIOTI? Vous êtes difficile à comprendre. Bonne journée à tous.
sergio 84
05/02/2024 à 17:39
Bonjour Monsieur Couzi. Avez vous respecté votre promesse faite à grand cri sur ce même blog, diminuer le prix catalogue de vos livres de 8% au premier janvier 2024? Il semblerait que vos dires
du 11 décembre dernier ressemblent à un grossier mensonge. Ne vous étonnez pas si la réputation de votre maison souffre d'une mauvaise image sur les réseaux "sociaux" avec de telles fausses affirmations lancées sous le coup de la colère. Votre courrier à monsieur Éric Ciotti n'a pas donné le résultat escompté? Vous devriez essayer d'écrire au pape, peut-être le Saint Père entendra -t-il vos prières. Vous avez le bonjour!
Benoit Couzi
07/02/2024 à 17:08
Monsieur,
Tous nos livres publiés depuis le 1er janvier ont reçu un prix public inférieur de 8% à celui qu'ils auraient présenté en 2023. Je maintiens qu'abaisser le prix du livre est une nécessité absolue en ces temps où l'électricité augmente encore dans des proportions invraisemblables poussant de nombreux lecteurs hors du champ littéraire et imaginaire. Nous disons haut et fort qu'un bouclier tarifaire est nécessaire, que la littérature doit être accessible à tous et nous montrons l'exemple comme je l'avais annoncé.
ramy georges hanna
05/02/2024 à 15:42
Bonjour , je suis pour la distribution du livre , a un prix abordable a tout le monde ,
surtout aux lecteurs ,lectrices, interesses a l 'ecriture litteraire ou bien scientifique dans le monde ,
a son rapport humain , creatif ,artistique ,et esthetique .
Ramy Georges Hanna
gilles cochet
07/02/2024 à 09:01
Le livre est accessible à toutes et à tous à travers un réseau de Bibliothèques et de médiathèques parmi les plus denses du monde. Les tarifs d'abonnement de ces établissements sont très faibles voire gratuits. Oublier que le prix du papier a explosé est de très mauvaise foi, sachant que cette augmentation n'a pas été répercutée. De plus, cette pétition vient d'un éditeur, qui n'en est pas vraiment un, avec peu de frais de diffusion (pas de commerciaux), peu de frais de distribution avec une impression à la demande, et qui vend les livres au même prix que les autres éditeurs qui eux, ont tous ces frais, diffusion et distribution nationale. Appliquer un prix public hors diffusion et distribution chez Le Lys bleu serait une démarche plus logique. Je suis auteur de trois livres chez cet éditeur, que je m'échine à essayer de vendre seul, sans diffusion, avec une distribution aléatoire, avançant l'argent pour mettre mes ouvrages en dépôt chez un nombre de libraires limité, pour des raisons évidentes. D'autre part, Le Lys bleu n'a pas d'abonnement à Electre, outil bibliographique utilisé en Médiathèque, donc invisible ou presque dans ce réseau, privant les auteurs d'une présence "gratuite" pour de potentiels lecteurs.
Je laisse donc cet éditeur à sa croisade de "mauvaise foi".
Bonne journée.
Benoit Couzi
07/02/2024 à 17:19
Nous sommes éditeurs et, à ce titre, nous cherchons à vendre les livres de nos auteurs. Nous les mettons à disposition des bibliothèques et médiathèques après les deux premières années de leur vie, c'est la raison pour laquelle nous ne sommes pas sur Electre.
Nous avons effectivement abaissé le prix de nos livres de 8% depuis le 1er janvier afin de mettre nos actes en accord avec nos paroles.
Nos livres sont distribués et diffusés dans toute la France, une vingatine de pays africains et plusieurs pays anglo saxons.
sergio 84
11/09/2024 à 12:31
Les livres du Lys bleu ne sont disponibles que sur le site du Lys Bleu. Qui sait, à part les auteurs, que le Lys Bleu vend des livres? Personne. La possibilité d'achat par des médiathèques n'apporterait pas de réponse satisfaisante aux auteurs, car comment choisir dans un catalogue qui doit flirter avec les dix milles titres à ce jour gonflant comme une baudruche et qui ne va pas tarder à éclater. La seule possibilité, prendre ses livres sous le bras et tenter de les vendre soi-même, en essayant de trouver un argument à peu près entendable, concernant le prix hors norme affiché, par rapport à d'autres maisons d'éditions, à nombre de pages égales, pour séduire des lecteurs dubitatifs que monsieur Couzi ne pourra pas prendre pour des ignares ou des Parisiens. On appelle cela la quadrature du cercle. Vive la littérature française!
Benoit Couzi
11/09/2024 à 16:13
Notre maison a vendu quelque 350.000 exemplaires en 2023 et nous dépasserons ce chiffre en 2024. Nos titres sont vendus sur notre site, effectivement, mais aussi sur toutes les plateformes de vente en ligne et, naturellement, par placement chez les libraires.
Nous avons, par ailleurs, abaissé le prix de tous nos titres de 8% en début d'année pour ne pas simplement montrer la voie en parlant mais aussi en agissant.
Comme vous le dites si bien, vive la littérature !
Steph
08/02/2024 à 17:21
Bonjour,
Intéressante discussion mais elle n'est pas sur le prix du livre ! Elle pose plutôt la question de qu'est-ce qu'un éditeur ?
Si un éditeur ne propose pas ses ouvrages sur les bases Electre ou Dilicom, et n'utilise pas les service d'un distributeur (qui peut être lui-même), il ne permet pas aux professionnels (librairie/médiathèque) de les commander. Si en plus, il donne les livres aux médiathèques, il ne permet pas à la SOFIA de percevoir - via les vendeurs - les droits pour les auteurs… ! Alors, est-il vraiment un éditeur ? N'est-il pas simplement une société qui imprime des livres pour des clients ? Cela s'appelle un imprimeur… non ?
Pour rappel les éditeurs (comme les différents acteurs de la chaine du livre) peuvent bénéficier de soutiens via des dispositifs mis en place par le Centre National du Livre pour réduire le coût de revient du livre… surtout pour les "petits éditeurs" à la condition de "rentrer" dans les critères ;-) dont celui de "disposer de contrats de diffusion et de distribution pour la France ou, à défaut, d’une diffusion dans un réseau stable de librairies (au moins une vingtaine) à l’échelle nationale"
source : https://centrenationaldulivre.fr/aides
SOFIA : (la SOFIA pourrait s'apparenter à la SACEM mais pour les livres : https://www.la-sofia.org)
Benoit Couzi
09/02/2024 à 08:19
Bonjour,
Notre maison est distribuée par Sodis et est présente sur Dilicom, naturellement. Nos livres sont visibles en librairies autant que les libraires acceptent de les commander sous conditions de retours. Les aides du CNL sont difficiles à obtenir pour des maisons de taille moyenne malheureusement, mais nous ne désespérons pas et travaillons tous les jours toutes les voies possibles afin de faire baisser encore le prix de nos livres.
Pascal CHASSERIAU
04/05/2024 à 10:10
Bonjour, je suis ok pour mon contrat, 20 pour cent jusqu'à ce que vous rentrez dans vos frais, mais apres un certain quota, n'est-il pas possible d'augmenter mon pourcentage, merçi de me dire, c'est une des raisons que j'aurais voulu voir Mr Audibert, mais il y en a d'autres, j'espere avoir un rendez-vous avec lui discretement, merçi.
sergio 84
18/09/2024 à 09:23
Pascal, le pourcentage revenant à l'auteur n'est pas forcément un problème. 13% ou 20% ne change rien à l'affaire, puisque de toute façon vous ne vendrez pas de livres. Mis à part les exemplaires auteurs que vous aurez bien du mal à distribuer, personne ne viendra acheter votre livre sur le site du Lys Bleu, il est noyé dans une masse de milliers de titres où une poule ne retrouverait pas ses poussins. Moi-même j'ai eu des difficultés pour trouver mon propre roman dans le catalogue qui ne cesse de s'étendre chaque jour un peu plus. Ce qui est factuel: grâce aux progrès numériques, n'importe qui peut écrire un ouvrage. Nous serions environ neuf cent milles à nous adonner à cette passion. Dans le même temps le nombre d'acheteurs ne cesse de diminuer, non pas à cause du prix du livre, mais à cause de l'offre pléthore où il est difficile de faire un choix et d'autre part au désintérêt de bon nombre de personnes trop occupées à jouer ou à regarder des séries idiotes sur leur téléphone. Observez dans les gares, le train ou même sur les plages. Si vous rajoutez l'offre grandissante de livres d'occasion, il est aisé de comprendre pourquoi vous ne vendrez que très peu de livres, indépendamment du fait de sa qualité et de l'intérêt porté par de futurs lecteurs. Il serait préférable de vendre des milliers de livres avec un DA de 7% plutôt que dix livres avec un DA de 20%. Auteur inconnu, il faut bien se mettre dans la tête qu'il ne sera pas possible de vivre de ses écrits, contrairement aux propos de certains mythomanes qui prennent leurs rêves pour une réalité. Que ces constats cela n'altère pas votre plaisir d'écrire. Vive la littérature Française!