AttaqueRushdie - Les nouvelles de Salman Rushdie, poignardé avant une conférence qu'il donnait dans l'État de New York, sont peu encourageantes. Son agent littéraire, Andrew Wylie a confirmé que l’écrivain avait subi une lourde intervention chirurgicale. Placé sous ventilateur dans la soirée du 12 août, son foie est endommagé, il a les nerfs d’un bras sectionnés et risque manifestement de perdre un œil.
Le 13/08/2022 à 10:33 par Nicolas Gary
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13/08/2022 à 10:33
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L’écrivain montre des signes d’améliorations, assure son agent Andrew Wylie confirme dans différents médias — bien que ni l’hôpital ni les autorités ne se soient avancés sur un quelconque pronostic. Le président de Chautaqua Institution, où avait eu lieu l’agression, le confirme : « Salman Rushdie est désormais sans respirateur et parle. Nous prions encore au nom de tous les membres de l’établissement », indique Michael Hill, depuis Twitter.
Autre élément fameux : l’homme accusé de l’avoir poignardé a plaidé non coupable, face aux chefs de tentative de meurtre et d’agression. Les autorités soulignent pour leur part qu’aucun lien avec l’Iran n’est établi, et que ses motivations demeurent floues. Les convictions religieuses ou l’appât du gain — la vie de Rushdie est mise à prix pour plusieurs millions de dollars — ne sont pas exclus.
Évidemment, un martyr ne se sentira pas coupable d’avoir tenté de tuer un infidèle… Le juge Jason Schmidt a établi une morbide liste, pourtant implacable : trois coups de couteau au niveau du cou, quatre à l’estomac, un à l’œil, deux à la poitrine et la cuisse droite lacérée. Toute la difficulté est de définir si une caution doit être fixée : des partisans fortunés s’en acquitteraient sans trop de peine, permettant la relaxe de l’homme.
Une allusion à peine voilée à la fatwa, devenue un motif de rejet de toute caution. « Nous comprenons bien que son dessein, exécuté ce 12 août, a été fomenté et approuvé par des groupes et organisations plus importants, bien au-delà des frontières juridictionnelles du comté de Chautauqua », assure le procureur. L’Associated Press, pour sa part, a pu constater que dans le village de Yaroun (Liban), dont les parents de Hadi Matar sont originaires, des drapeaux du Hezbollah ont été accrochés ostensiblement, ainsi que des photos de l’ayatollah Khomeini.
À cette heure, le gouvernement iranien n’a toujours pas réagi.
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« C’est avec stupeur et beaucoup d’émotion que nous avons appris l’agression dont a été victime Salman Rushdie, hier à New York, alors qu’il s’apprêtait à donner une conférence. Cet acte de violence montre à quel point les écrivains et la liberté d’expression font partie des premières victimes de l’obscurantisme et de la barbarie. Nous sommes de tout cœur avec Salman Rushdie et ses proches auxquels nous adressons nos plus vives pensées amicales », indiquent les éditions Actes Sud, première maison d'édition en France à réagir – bien que Plon fut son premier éditeur. Les éditions Gallimard en revanche n'ont toujours pas diffusé de message.
Les auteurs, de tous pays, eux, se sont élevés : Margaret Atwood, Paulo Coelho — qui renvoie les lecteurs aux Mémoires de Rushdie, Joseph Anton, pour comprendre les raisons de cette tentative d’assassinat. Dans sa biographie, Rushdie revenait sur la condamnation à mort décrétée par l’Iran six mois après la publication des Versets sataniques (dont le traducteur en France avait utilisé le pseudonyme A. Nasier, en référence à Rabelais).
Cette fatwa que lança l’ayatollah Khomeini lui valut de vivre sous protection de la police britannique durant une dizaine d’années.
Yasmina Khadra s’interroge : « S’agit-il de l’exécution d’une fatwa ou d’un acte isolé perpétré par un frustré en mal de visibilité ? Dans les deux cas de figure, l’agression contre l’écrivain est une abomination. Nul n’a le droit d’attenter à la vie d’autrui. »
Et d’ajouter : « Lorsqu’il s’agit de conviction, la contestation de cette dernière est une atteinte à l’intégrité. On peut discuter, débattre ou ne pas débattre, mais rien ne justifie un passage à l’acte aussi odieux qu’impardonnable. Un écrivain a sa propre façon de voir les choses. S’il lui arrive de bousculer nos certitudes ou de déplacer certains de nos repères, il ne fait que nous aider à réfléchir le monde qui nous entoure et à interroger intelligemment nos convictions et les enseignements auxquels nous avons accédé. »
Stephen King s’indigne : « Quelle sorte de connard poignarde un écrivain dans tous les cas ? Salopard ! » JK Rowling évoque « une nouvelle terrifiante » tandis que le prix Booker, Ian McEwan parle d’une « épouvantable agression » qui « incarne une atteinte à la liberté de penser et d’expression ».
De son côté, Taslima Nasreen, qui avait elle aussi fui l’intégrisme religieux au Bangladesh et les menaces de mort, avoue désormais craindre pour sa vie. « La vérité est que les “vrais musulmans” suivent religieusement leurs écritures sacrées. Et s’en prennent aux détracteurs de l’islam. Les faux musulmans croient en l’humanité et sont contre la violence. Nous voulons plus de ces faux musulmans », explique-t-elle.
La police du comté de New York aura été longue à confirmer les informations circulant déjà sur internet. Ce que l’on en sait à présent c’est qu’un dément s’est précipité sur la scène où Rushdie s’apprêtait à donner une lecture, s’en prenant tout à la fois à l’écrivain et à la personne qui allait l’interviewer. D’un couteau, il a frappé au moins une fois au cou et à l’abdomen — mais les blessures qu’évoque son agent littéraire laissent entendre un véritable acharnement.
La police se charge par ailleurs d’obtenir les mandats de perquisition nécessaires pour passer au crible les appareils électroniques trouvés au Chautauqua Institution, qui accueillait l’événement. De même pour les affaires trouvées dans le sac à dos de l’agresseur.
Lors d’une conférence, les autorités ont précisé que le personnel de l’établissement et des membres de l’assistance s'étaient rués sur le meurtrier pour le plaquer au sol. Il semble, d’après les témoignages, que cinq personnes aient été nécessaires pour parvenir à le maîtriser — certains parlant de déchaînement de violence et de furie.
L’identité de l’agresseur est aussie avérée : Hadi Matar, jeune homme de 24 ans, américain d’origine libanaise. Son compte Facebook contenait de nombreuses images de l’ayatollah à l'origine de la rançon de plusieurs millions de dollars pour la tête Rushdie, en 1989. Selon les premiers éléments de l’enquête, il entretenait des échanges avec les extrémistes chiites.
Né en Californie, il avait récemment déménagé dans le New Jersey — le FBI a déjà procédé à la perquisition de son dernier domicile connu, dans le comté de Bergen de l’autre côté de l’Hudson, face à Manhattan. Le romancier, lui, vit depuis plusieurs années à New York. Il aurait adhéré aux messages du Corps des Gardiens de la révolution islamique, organisation paramilitaire de la République islamique d’Iran — directement liée au chef d’État — constituée en 1979.
Si les liens directs ne sont pas encore établis, la police fait état de sympathies affirmées. À ce titre, a été découvert un faux permis de conduire au nom de Hassan Mughniyah, référence à Imag Mughniyah, officier du Corps et chef de la branche libanaise du Hezbollah. Israël s’était débarrassé de l’homme avec l’aide des États-Unis en 2008.
Par ailleurs, les rapports policiers indiquent que la sécurité du centre où avait lieu la rencontre ne dispose pas de détecteur de métaux — pas plus qu’il n’opère de contrôle des sacs. Située à quelques dizaines de kilomètres de Buffalo, cette zone rurale vit dans une certaine quiétude : les habitants ne verrouilleraient pas les portes de leurs chalets…
Du côté de la Maison-Blanche, Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale n’a pu qu’exprimer sa gratitude à l’égard des citoyens qui ont stoppé l’agresseur et aux intervenants ayant prodigué les premiers soins. Pour le Premier ministre britannique, Boris Johnson, Rushdie « exerçait un droit que nous ne devrions jamais avoir à défendre ».
« Depuis 33 ans, Salman Rushdie incarne la liberté et la lutte contre l’obscurantisme. La haine et la barbarie viennent de le frapper, lâchement. Son combat est le nôtre, universel. Nous sommes aujourd’hui, plus que jamais, à ses côtés », a réagi Emmanuel Macron. Il n’est évidemment ni le seul chef d’État ni le seul tout court à avoir été choqué de cette agression.
« Toutes mes pensées à Salman Rushdie après cet acte barbare. 33 ans de menaces. 33 ans de courage pour défendre le droit à l’irrévérence et à la satire, “armes de la liberté contre la tyrannie”. La liberté de pensée, de conscience et d’expression doit rester un combat quotidien », reprend pour sa part la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak.
L’Observatoire de la liberté de création, dont la Ligue des Droits de l’Homme fait partie, apporte son plein soutien à Rushdie. « Nous sommes tous meurtris, profondément. Mais nous continuerons à nous battre sans relâche contre l’obscurantisme et le fanatisme islamique », assurent François Lecercle, Thomas Perroud, Agnès Tricoire et Daniel Véron, co-délégués.
En Iran, les réactions oscillent entre éloges et inquiétudes, dans la presse. Si les motivations réelles de l’homme demeurent inconnues, l’AP rapporte que dans la population iranienne, certains se réjouissent de la mort d’un écrivain « qui a insulté l’islam. C’est le sort de quiconque insulte les choses saintes ».
D’autres redoutent au contraire les conséquences de cette violence — et que le pays ne se trouve plus isolé encore. Rappelons qu’au niveau géopolitique, les tensions restent fortes en ce qui concerne l’accord nucléaire : ce dernier devait être signé sous peu, au terme de quatre journées de négociations entre Iraniens, Russes, Français, Anglais et Allemands. Téhéran assurait d’ailleurs que « les propositions de l’Union européenne étaient acceptables à condition qu’elles fournissent des assurances à l’Iran sur divers points ».
Le gouvernement iranien, théocratique, qui s’était désolidarisé de la fatwa amorcée n’a toujours pas réagi à la tentative de meurtre. En 1998, le ministre des Affaires étrangères avait assuré ne pas soutenir l’initiative de l’ayatollah pas plus qu’il ne cautionnait la récompense promise pour la mort de l’écrivain.
Pour autant, le successeur et guide suprême, Ali Khamenei, n’a pas révoqué la fatwa. « La décision prise concernant Salman Rushdie est toujours d’actualité. Comme je l’ai dit : il y a une balle qui a une cible. Elle a été tirée. Elle atteindra, un jour, tôt ou tard, sa destination », affirmait-il en 89.
crédits photo : ActuaLitté, CC BY SA 2.0
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Par Nicolas Gary
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20 Commentaires
NAUWELAERS
15/08/2022 à 00:21
HONTE à Jack Lang !
Sa réaction a été sur RTL (sans doute sur d'autres médias) d'attribuer le motif de ce crime abject à...
du fanatisme trumpiste, l'écrivain martyr ayant manifesté son opposition à la politique de Trump.
La malhonnêteté intellectuelle la plus crasse sans voile...!
Dire que ce bonhomme a pourtant beaucoup fait pour la culture.
Est-il sénile aujourd'hui ?
CHRISTIAN NAUWELAERS
Aradigme
15/08/2022 à 09:20
Bonjour Nauwelaers,
Je crois qu'il est surtout Président de l'Institut du monde arabe...
Salutations
Aradigme
NAUWELAERS
15/08/2022 à 10:28
Je sais très bien, comme tout le monde, qu'il est président de l'Institut du monde arabe et je ne comprends pas le sens de votre remarque, Aradigme.
On peut occuper cette fonction et rester crédible et honnête intellectuellement.
En ne s'appelant pas Jack Lang, que les habituels lanceurs d'anathèmes aux indignations sélectives épargneront.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Marie
15/08/2022 à 10:22
Vous répondez épidermiquement à un commentaire de commentaire, du à M. Lang. On se demande comment vous définissez la liberté d'expression, sans-doute ne vous êtes vous jamais posé la question?...L'agresseur plaide non coupable, seules les lois étatsuniennes l'autorisent. C'est la seule info que j'ai glané dans cet article, le reste m'indiffère, et je ne puis rien pour l'écrivain, tout en l'accompagnant de mes voeux
NAUWELAERS
15/08/2022 à 10:48
Jack Lang nie l'évidence.
Pourquoi tourner autour du pot ?
Tout le monde a le droit de raconter n'importe quoi mais ce monsieur est le président de l'Institut du monde arabe.
Donc en principe pas le premier tocard venu...
Enfin il s'est ridiculisé et ce n'est pas mon problème, je suis témoin.
Et je relate ce que j'ai entendu avec une liberté d'expression dont j'ai le droit d'user, bien entendu.
Si vous ne me croyez pas, pourquoi ne pas vous informer avant de réagir de façon aussi épidermique et sans objet réel en fait ?
CHRISTIAN NAUWELAERS
Marie
22/08/2022 à 09:12
Et vous, vous "croyez" trop, un peu à la façon des extrêmistes de tous bords. Je "pensais" naïvement que les boucheurs d'oreilles ne servaient qu'à écouter de la musique. De plus votre ego est sur dimensionné, mais on vous l'a déjà écrit....dieu.
NAUWELAERS
22/08/2022 à 11:10
Ah bon !
Moi je suis un extrémiste (!?!) et non les crapules qui lancent des fatwas et les mettent en pratique !
Je ressens, à vous lire...je préfère m'autocensurer.
C'est odieux et le mot est faible.
Vous vivez sur la planète Saturne ?
Laissez mon ego tranquille, merci.
Votre post m'effraie !
Je ne suis pas pour le censurer -contrairement aux extrémistes -mais il faut vous répondre.
CHRISTIAN NAUWELAERS
NAUWELAERS
22/08/2022 à 11:15
Marie,
Rassurez-moi...
Votre post, c'est de l'humour (mais raté) ?
Pas du premier degré tout de même ?
Et ActuaLitté, comme toute la presse et tous les soutiens de Rushdie contre la barbarie islamiste -non musulmane mais islamiste, inutile de m'extrême-droitiser - est donc un site extrémiste !
Eh bien je suis pour cet «extrémisme»-là.
Et je me pince comme plein de gens qui vous liront !
Bon voyage en Afghanistan où des femmes extrémistes luttent contre l'odieuse et abjecte oppression des barbus parjures (ils avaient promis le contraire en reprenant tragiquement le pouvoir).
Vraiment ce que vous écrivez est à vomir...
CHRISTIAN NAUWELAERS
NAUWELAERS
15/08/2022 à 00:50
Je me permets d'ajouter ci-dessous entre guillemets des nouvelles concernant Rowling et son soutien à Rushdie.
Source: France Info.
Soutien donc à elle également...
Réjouissant, tout cela.
«La police britannique a indiqué dimanche enquêter sur une menace présumée dont l'autrice de la saga Harry Potter, J. K. Rowling, dit avoir été la cible sur Twitter après l'attaque contre Salman Rushdie aux Etats-Unis.
J.K. Rowling avait réagi à l'agression de l'auteur des Versets sataniques en se disant "écoeurée" sur le réseau social, ajoutant espérer son rétablissement.
Un utilisateur, qui se présente sur son profil comme un étudiant et militant politique basé à Karachi au Pakistan, avait alors répondu : "Ne t'inquiète pas tu es la prochaine". Le tweet a ensuite été supprimé mais J. K. Rowling a posté une capture d'écran, interpellant Twitter sur de possibles violations de ses règles.»
CHRISTIAN NAUWELAERS
Aradigme
15/08/2022 à 09:26
Bonjour Nauwelaers,
Le mot Pakistan signifie en Ourdou: "Pays des Purs". Ce nom fut adopté par les leaders musulmans à l'indépendance du pays en 1947. Je crois que cela en dit beaucoup...
Salutations
Aradigme
Rieg Davan
15/08/2022 à 07:46
Bonne nouvelle
Nguyên Hoàng Bảo Việt
15/08/2022 à 07:47
***Heartfelt Wishes for the Swiftest Possible Recovery***
Une pensée et une prière , qu'il vive pour que la liberté d'expression et d'opinion qu'il défend reste intacte, et ses mots et sa vie nous accompagnent à travers la nuit ...
Rieg Davan
15/08/2022 à 07:47
Bonne nouvelle (pour la santé de Salman Rushdie bien sûr)
Aradigme
15/08/2022 à 09:17
Cette agression est déplorable, mais malheureusement pas surprenante. Toutes les idéologies totalitaires tentent de réduire au silence ceux qui exposent leurs travers et proposent d'autres voies. Elles trouvent toujours des personnes que leur message violent séduit et qui se portent volontaires pour accomplir leurs basses oeuvres.
Souhaitons que Mr Rushdie se rétablisse.
Marie
22/08/2022 à 13:07
Toute agression, physique ou morale, est "déplorable", car elle montre, de la part de l'agresseur, le déni "d'être", simplement. Apprenant les faits sur la personne de S. Rushdie, j'ai immédiatement" connecté"(pas au sens actuel!)avec le récent thema, si riche et surprenant(?) de Arte sur Ben Laden. La fatwa ou la certitude qu'il FAUT détruire la bête immonde, même combat. A ceci près que la bête immonde change de couleur selon l'humain (?) qui la nomme.
NAUWELAERS
22/08/2022 à 17:34
Je ne comprends pas le sens de votre phrase finale, votre nouveau post.
Mais ce nouveau message de vous est nettement moins imbuvable que le précédent, qui est cauchemardesque.
Mais bon, on peut toujours progresser et se diriger vers le mieux...
Tant qu'il y a vie, il y a espoir !
J'ignore si cette sentence est progressiste ou non.
Et je m'en moque.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Aurelien Terrassier
23/08/2022 à 09:42
Face aux idéologies totalitaires, integristes, sectaires, nous sommes tous des Salman Rushdie! Souhaitons à cet écrivain de renom et bon rétablissement et que son agresseur barbare soit fermement condamné!
NAUWELAERS
23/08/2022 à 10:35
Aurélien Tessier, seriez-vous un extrémiste ?
Je plaisante...et ce qui est terrible, c'est que si je ne le fais pas, certains esprits subtils prendront cela au premier degré !
De tout coeur mais aussi de tout esprit avec vous !
CHRISTIAN NAUWELAERS
Aurelien Terrassier
23/08/2022 à 11:42
Tout comme Charlie Hebdo en France, il faut pouvoir vulgariser et rire des dogmes comme on le fait toujours vis-à-vis du christianisme aussi. Il y aura malheureusement toujours de potentiels assassins et c'est bien pour cela aussi que les réformateurs theoriciens de toutes religions ont un dur travail aussi.
NAUWELAERS
23/08/2022 à 12:02
D'accord avec vous, Aurelien Terrassier.
CHRISTIAN NAUWELAERS