#Roman francophone

Les Ensablés - Les quatre éléments (1935) d'André Chamson (1900-1983)

« Mort sont les beaux diseurs/Mais le livre est écrit/Morts sont les bâtisseurs/mais le temple est bâti » (F.Mistral) André Chamson fit un voyage au Japon qu’il relate dans ses souvenirs. Nous avons été naturellement chez les geishas qui ne sont pas ce que l’on peut croire. La fille qui était venue sur le tatami pour allumer ma cigarette m’a dit « Monsieur, j’ai lu votre livre les Quatre éléments ». Les quatre éléments étaient devenus « le soleil, la rivière, la montagne » et je ne sais plus quoi… Par Antoine Cardinale

Le 12/09/2021 à 14:02 par Les ensablés

0 Réactions | 372 Partages

Publié le :

12/09/2021 à 14:02

Les ensablés

372

Partages

Partager cet article sur Linkedin Partager cet article par mail Imprimer cet article
ActuaLitté

Ces points de suspension qui s’accrochent à ce je ne sais plus quoi nous avertissent qu’il faut se garder d’interpréter de façon trop aventureuse les quatre nouvelles qui composent ce petit livre que les éditions de la Belle Étoile ont heureusement réédité avec un autre court et cruel roman, Adeline Venician. 

André Chamson n’est pas un inconnu pour les lecteurs des Ensablés puisqu’Élisabeth Guichard-Roche a déjà chroniqué, avec fraîcheur et intelligence, L’auberge de l’abîme et Roux le bandit. Éclairons d’abord un peu la vie d’André Chamson, lui qui rêva d’ajouter à la ponctuation française un point d’ironie quand il se lança dans son autobiographie.

18 ans en 1918

André Chamson naquit exactement avec le siècle. Son milieu est celui de la bourgeoisie de province, dans une famille dans lesquelles tous les caractères se trouvaient représentés : dévots et esprits libres, travailleurs sages et personnages chimériques. Son père fait partie de ces derniers, plein d’idées, mais sans beaucoup de suite et poursuivi par une malchance tenace ; il se lance dans l’industrie et y engloutit les ressources de la famille ; peintre amateur, il s’improvisa connaisseur il n’en tira que déception et amertume lorsqu’il fallut bien vendre un Watteau qu’il avait « découvert » et qui s’avéra une méchante copie sans valeur.

C’est la France d’avant la Grande Guerre : au collège, un professeur apprend aux enfants que l’Histoire est finie, puisque la France, qui a allumé des lumières qu’on ne pourra plus jamais éteindre, mère des arts, des armes, des lois, de l’industrie, et de la science avait pour ainsi dire fait entrer l’humanité dans un bonheur définitif, stationnaire et tricolore. La fin de l’histoire, c’est la chanson connue que fredonnent tous les peuples heureux, moins pour impressionner leurs voisins au demeurant que pour la conservation de leur félicité.

Son enfance, ce sont les vacances au Vigan, au pied de l’Aigoual, à Noël, à Pâques et trois mois l’été. On nage dans le Gardon, on monte dans cette montagne où La guerre des Gaules lui a appris que César passa là pour surprendre les Arvernes. Sa grand-mère, qui parle encore en patois, mais l’interdit au petit André — « Parle français ! » –, porte la coiffe et la jupe noire et l’emmène aux Assemblées du Désert. Ce qui ne l’empêche pas de perdre la foi, à 14 ans. Quand il en fait l’aveu à sa pieuse grand-mère, elle aura cette tendre, profonde réponse : qu’est-ce que ça peut faire : il saura bien te retrouver. Elle mourut en 1924 et ces derniers mots furent : « Dans un moment je verrai Abraham et Jacob. »

De la Grande Guerre, il ne voit que les trains qui reviennent du front, remplis de blessés et de permissionnaires, et les trains qui retournent remplis de soldats qui justement ne veulent pas y retourner : « N’y allez pas, c’est la boucherie ! Crosses en l’air ! »crient les émeutiers, en chantant l’Internationale. Les gendarmes font feu, la France gagne la guerre, le jeune collégien patriote devient pacifiste et publie ses premiers vers dans le Mercure français.

Il faut monter à Paris et trouver une carrière : ce sera l’École des Chartes où le descendant des camisards doit subir les Camelots du Roi, dont l’École est le fief. Comme les revers de fortune de la famille ne facilitent pas les choses, il faudra donner des leçons particulières, faire le pion dans une institution privée, vivoter dans une petite chambre, rue Berthollet. Un autre Cévenol, Camille Jullian, l’historien des Gaules est son directeur de thèse.

C’est le temps du Quartier latin, les rencontres avec Jean Prévost, Louis Guilloux, Pierre Bost, Henri Petit et Jean Grenier avec lesquels il fonde un mouvement littéraire : le vorticisme. De ses premiers travaux littéraires va naître un roman en 1925, Roux le bandit, récit épique d’un objecteur de conscience, qui frôle le Goncourt, tout comme Les Hommes de la route en 1927. Sa carrière d’écrivain est lancée.

La guerre et les luttes politiques, d’une âpreté — disons le mot, d’une violence — dont on n’a pas l’idée, ne vont pas simplifier sa carrière. Les luttes politiques : il fonde Vendredi, dont le rôle dans le mouvement intellectuel d’avant-garde ne peut être sous-évalué. Il parvient à y rassembler d’une part les aînés Romain Rolland, Gide et Martin du Gard et d’autre part les jeunes Pierre Bost, Jean Prévost, Jacques Kayser, Paul Nizan et André Malraux. La guerre enfin qui fut une parenthèse d’aventures et de risques : la drôle de guerre, la libération de la France aux côtés de de Lattre, et enfin la rencontre avec le général de Gaulle. André Chamson, l’homme de gauche vouera une véritable admiration pour ce militaire un peu raide qui avait su incarner toute l’Histoire de France, rassembler, vaincre, et enfin donner une dignité à la politique.

Il fut reçu en 1957 à l’Académie française par Jean-Louis Vaudoyer. Tout l’éloignait de ce dernier : son engagement à gauche, sa foi protestante, son sérieux, tout le séparait du conservatisme de Vaudoyer, de son épicurisme et de sa légèreté foncière. Tout les opposait, mais il se trouve qu’une amitié sincère les unit toujours, d’abord parce que Vaudoyer fut parmi les premiers à sentir le talent littéraire de Chamson et à presser Grasset de publier son premier roman ; mais aussi parce qu’ils se retrouvaient autour du culte du Félibrige, de Joseph d’Arbaud et de Théodore Aubanel, qui revivent dans Beautés de la Provence d’une façon si vibrante ; enfin parce qu’en amitié, on en revient toujours au parce quec’était lui, parce que c’était moi.

Un mot pour finir sur la carrière d’André Chamson. Il choisit le métier de conservateur, et en parcourut la carrière avec brio. Mais dans l’histoire de l’art, il faut admettre que la part d’André Chamson est infime : à peine note-t-on dans son œuvre un Courbet en 1955 et en 1948 La peinture française au Louvre, ainsi que quelques préfaces. Il n’y a dans ses souvenirs qu’une seule page consacrée à la peinture, et c’est pour soutenir, d’une façon qui nous paraît aventureuse aujourd’hui, la peinture surréaliste. Il reste qu’il organisa au sortir de la guerre une exposition au Petit Palais des trois cents tableaux français qui ne pouvaient encore reprendre leurs places aux cimaises du Louvre.

Pour la première et la dernière fois peut-être, toute l’histoire de la peinture française, d’Enguerrand Quarton aux Impressionnistes, s’y trouvait développée. C’est la place d’André Chamson dans l’histoire de l’art : il figurerait comme le serviteur dévoué à protéger le patrimoine : car avant de les exposer il est de ceux qui mirent à l’abri les trésors du Musée du Louvre, en 1939, sous la direction de Jacques Jaujart, aux côtés de Germain Bazin, de René Huyghe, mais aussi avec l’aide de Lucie Mazauric. Cette dernière, qui allait devenir sa femme, en a conté les péripéties dans Le temps des châteaux ; elle a cette phrase qu’on n’expliquera pas à ceux qui aiment les grands œuvres du passé : la présence silencieuse de ces Dieux immobiles m’ont aidé à traverser le temps des malheurs.

André Gide

La véritable consécration littéraire, Chamson la doit à André Gide qui est alors l’autorité crainte, adulée, suivie : tout était suspendu à son jugement. L’auteur de La porte étroite assiste un soir à la première de Tabusse, adaptation cinématographique d’un des romans de Chamson :… le film s’acheva dans un immense silence. On attendait. Gide se leva, vint vers moi lentement porta ses mains sur mes épaules, m’embrassa en disant « Bravo, cher Chamson, c’est d’une très grande beauté » Alors les applaudissements se déchaînèrent et la salle se leva en me faisant une ovation.

Cet homme qui se voulait sans complaisance a eu pour moi des gentillesses exceptionnelles. Alors qu’il n’écrivait pas d’articles de critique, qu’il se confinait dans une réserve hautaine, il fit sur Les quatre éléments un papier superbe pour la NRF dont il m’envoya le manuscrit avec une lettre de sa main.

« Ah Chamson lorsque je lis de telles phrase “L’air entrait en nous comme une lampée d’eau prise au creux d’une source fraîche”, j’imagine le bonheur qu’auraient pu être pour moi ces courses sur l’Aigoual et sur la Luzette si j’avais pu les faire avec un tel compagnon. Quel regret, à quinze ans, en même temps que vous, de n’avoir pas couru avec vous par les sentiers abrupts de la montagne. »

Ces quatre nouvelles reçurent un accueil enthousiaste de Gide, mais pas auprès du public. Il n’est pas trop tard il me semble pour leur rendre justice.

Les persécutés

A la fin de son existence, soucieux d’y trouver un sens, André Chamson ne put faire mieux que d’expliquer sa vie par son pays, les Cévennes, et par l’histoire du peuple protestant ; c’est justement le fond des Quatre éléments.

Les Cévennes : le plus vilain pays du monde, écrivait en 1703 l’intendant du roi, et en 1878 Stevenson, qui en a fait le cadre du plus drôle, du plus profond des livres de voyage, Voyages avec un âne dans les Cévennes, nous parle encore avec un vague effroi de montagnes bleues, inextricables, sauvages, tourmentées.

C’est un pays de châtaigniers, de sentiers qui courent entre le granit et les schistes où brillent les paillettes de mica, et que colorent de roux et de vert les mousses et les lichens ; c’est un chaos de montagnettes grises assises aux pieds de l’Aigoual qui se soulève comme une épaule de Dieu couché sur le flanc. Dans ce paysage enchevêtré d’à-pics, de vallées profondes, de ruisseaux qui ont creusé leur lit comme on défend une place, Dieu n’est jamais bien loin. André Chamson en parle mieux que nous :

Je n’ai reçu, pour ma part, que des montagnes sauvages, un vieux pays austère et silencieux. Un Olympe nuageux y règne au-dessus des autres montagnes et l’on sent dans ces solitudes comme une sagesse géologique que prolonge une longue accoutumance aux désastres de l’Histoire. Un passé de deuil et de sang constitue tout notre héritage.

Quels désastres de l’Histoire, quel passé de deuil et de sang ? Le passé même d’André Chamson, celui qui le fit toujours épouser le parti des persécutés, comme il l’écrit quelque part.

C’est d’abord un aïeul, Jean Pierre Chamson, dont il a retrouvé le psautier, tourné en rimes françaises par Clément Marot et Théodore de Bèze, et qui fut envoyé aux galères en 1728 et mourut en 1736 en raison de sa foi. Oui, vous avez bien lu : en 1728. Comme l’écrivit drôlement Jules Michelet : en ce temps-là d’honnêtes gens pouvaient se rencontrer aux galères. Et dans le pays des Cévennes, ce furent, au temps de la guerre des camisards cinq cent villages brûlés ; ceux qui résistaient furent tués, les autres condamnés au pire des supplices : la roue. La rame, comme on disait, pouvait dans ces conditions passer pour un traitement de faveur.

Un autre ancêtre tombé à Friedland, après avoir fait toutes les campagnes de l’Empire ; son grand-père enfin qui avait chargé avec les cuirassiers à Reichshoffen.

De ces montagnes qu’il aima et qui dominent la Provence, il écrivit que ces lieux d’en-haut surplombent et découvrent à nos regards le domaine de la plus vieille civilisation du monde moderne. Car dans ces persécutions, André Chamson ne vit pas l’essence maléfique de la royauté ou l’effet inévitable du catholicisme, mais la monstrueuse déviation de l’autorité et de la foi.

L’Ennemi

André Chamson a voulu que ce petit livre, Les quatre éléments, clôturasse La suite cévenole après Roux le bandit, Les hommes de la route, Le crime des justes et Tabusse. Frédérique Hébrard, la fille d’André Chamson, romancière et vigilante gardienne de la mémoire littéraire de son père, les a joints au Livre des Cévennes qu’elle a elle-même préfacé. Ce sont des choix qui disent l’importance de ces quatre nouvelles. Deux d’entre elles méritent une attention particulière.

L’ennemi d’abord, dans laquelle le narrateur se rencontre dans la montagne avec un autre garçon, Maubert : son ennemi. C’est une haine d’enfants basée sur des riens de cour de récréation, mais surtout sur d’historiques et terribles haines, car Chamson est protestant et Maubert catholique. Des haines que les enfants adoptent d’enthousiasme sans bien les comprendre, mais qui les font adultes : les miens disaient : « Ce sont des gens capables de tout » tandis que Maubert, de son côté, tient de source sûre que les protestants ont la gorge noire. C’est une marmite de violence et de haine où cuisent depuis deux-cents cinquante ans des recettes de vengeance.

Chamson confessera dans un entretien que toute exploration de soi-même suppose une aide extérieure, un soutien, une incitation. Cette incitation à aller au fond de soi — au meilleur au fond de soi — c’est Maubert, tout méchant et envieux, tout catholique qu’il soit, qui en sera l’instrument, dans la périlleuse ascension de la montagne dont les deux garçons ont fait comme un jugement de Dieu.

Tout d’un coup, j’aperçus une main qui battait l’air. Mon ennemi s’était glissé jusqu’au bout de la corniche et cherchais une prise en tâtonnant. Je m’étais rapproché et je regardais cette main sans rien dire. Ce n’était plus Maubert, mais une petite main nerveuse et forte qui donnait l’impression du courage. La bonne prise était à côté d’elle, mais elle la frôlait sans la sentir. La main cherchait toujours. Elle semblait prise de vertige et chancelante comme un corps prêt à tomber. Je la pris dans la mienne et l’amenai devant le trou. Elle sentit l’encoche et se serra comme un outil…

Rien n’est simple dans la haine, rien n’est simple dans l’amitié. Ce sont deux précipités instables et qui peuvent passer l’un dans l’autre. Il faut être constant, dans l’une comme dans l’autre, au risque de les voir s’évaporer. On se demande : comment hais-je pu l’aimer, comment hais-je pu le haïr ? Dominer ses sentiments du haut de la raison, du haut de la fraternité, c’est progresser sur cette corniche vertigineuse sur laquelle avancent, la peur au ventre, nos deux héros.

Quand il fit complètement nuit…

Et puis il y a la dernière nouvelle, promise, c’est certain, à l’anthologie de la prose française du XXème siècle : L’Etrangère.

Dans cette petite ville où les garçons de dix-sept ans s’ennuient, les soirs d’août, arrive une étrangère, une touriste, à la mince silhouette un peu dansante, longues de hanches… Comment lui parler, comment faire la connaissance de cette belle et solitaire inconnue qui ne baisse pas les yeux quand on la regarde, qui s’assoit mélancoliquement au bord de la rivière et lit des livres dans les prairies ? Lequel osera ? C’est Chamson ! Il grimpe acrobatiquement au mur de son hôtel tandis qu’elle prend le frais à sa fenêtre.

– Vous êtes fou… Vous allez tomber…

– Vous ne voudriez pas faire une course dans la montagne ?

– Là-haut ?

– Demain ?

– Demain ? Si vous voulez… A quelle heure ?

– A dix heures du soir.

L’effet auprès des copains ! Tous m’admiraient. Il s’était conduit en homme aux yeux de ses copains, mais il se promet que cette course en montagne le fera homme, enfin, pour de vrai, car l’occasion ne peut manquer !

A dix heures du soir, j’attendais dans la ruelle… Même arrêté, je remontais déjà mon sac d’un coup d’épaules quand brusquement, je vis l’étrangère devant moi, en jupe sombre, en chandail bleu.

Et commence la course, dans le grand bercement de la terre et des astres.

Car pour monter, il faut s’arrêter la nuit au refuge et prendre un peu de sommeil et de force, deux heures avant l’aube… Je sentais le sommeil venir d’elle à moi comme une eau calme. Quand il fit complètement nuit autour de nous et que le feu ne fut plus qu’une tâche de braise, luisante comme un œil de bête…

Chers lecteurs, vous me demandez comme les copains du narrateur, à son retour : Alors ? raconte-nous !

Eh bien, je vous dirai ceci, en forme d’énigme. Dans la vieillesse, la mort fait signe de partout, la nature elle-même n’est plus qu’une grande question inquiète, tandis que la fraîcheur des commencements habite chaque minute de la jeunesse. Et je vous dirai que la paix de l’âme, pour moi, aurait la forme de ce paysage des Cévennes, et la respiration tranquille des ruisseaux, au fond de la vallée, que la nuit semble avoir mis au berceau.

Devenir ce que l’on est

André Chamson écrivit qu’il fallait savoir passer des valeurs d’illusion vers les valeurs d’exemple, pour devenir ce que l’on est. Et que c’était ainsi que se constituaient les hommes et les femmes, et parmi eux particulièrement les Justes, auxquels André Chamson et ses petits héros de la montagne nous donnent envie d’appartenir.

Crédits photo : Malraux.org, AndreChamson.fr

 
 

Commenter cet article

 

Les Quatre Eléments

André Chamson

Paru le 05/04/2021

96 pages

Editions de la Belle Etoile

9,50 €

Plus d'articles sur le même thème

ActuaLitté

Les Ensablés - Laurence Algan , discrète et touchante

Ces derniers temps, j’ai lu une romancière à l’écriture discrète et touchante qui se nomme Laurence Algan. On ne saurait presque rien d’elle si, en juillet 1944, elle n’avait répondu à l’enquête biographique que le journaliste et romancier Gaston Picard menait à l’époque auprès des écrivains pour le compte du Centre de documentation de la BnF ; les éléments biographiques fournis par l’écrivaine, Paul Aron les présente succinctement dans un article qu’il a intitulé « Une femme si simple » et qui est paru dans Les Nouveaux Cahiers André Baillon en 2014. J’y suis allé voir de plus près. Par François Ouellet

14/04/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - La chambre des écureuils de Marie-Laure de Noailles

A l’automne dernier, sur les tables de la librairie chargées de l’abondante moisson de la rentrée littéraire, le regard est attiré par un livre relié entoilé d’un jaune éclatant, d’une romancière inconnue, Marie Laure. Son titre primesautier - La chambre des écureuils - intrigue : conte pour enfants ou ouvrage libertin ?
Ni l’un, ni l’autre, et il s’agit d’une réédition, chez Seghers, d’un roman écrit en 1946 -mais publié en 1955- par une femme hors du commun, bien plus célèbre comme mécène des arts et instigatrice de fastueuses fêtes mondaines, que comme écrivaine. Le pseudonyme de Marie Laure est en effet celui de Marie-Laure de Noailles, surnommée par l’une de ses biographes « la vicomtesse du bizarre ».

Par Marie Coat

31/03/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Sangs (1936) de Louise Hervieu (1878-1954)

La vie de Louise Hervieu (1878-1954) n'a pas été facile. Née hérédosyphilitique (cela existait encore en ce début de Troisième République), elle eut une santé fragile qui la contraignit à un moment de sa vie de se retirer et  ne plus se consacrer qu’à l’art graphique et à l’écriture… Enfin, pas tout à fait. Sensible pour des raisons évidentes aux problèmes de santé, elle milita activement à l’instauration du « carnet de santé » et parvint à ses fins en 1938.
En 1936, elle obtient pour « Sangs » (publié chez Denoël) le prix Femina au 4eme tour, l’histoire d’une enfant à l’hérédité implacable, que l’amour ni la richesse de sa famille ne peuvent guérir, ne peuvent écarter de la malédiction du « mauvais sang »
On n’échappe pas à son malheur.
Par Henri-Jean Coudy

17/03/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Dubalu de Bernard Waller (1934-2010), par Carl Aderhold

« Ouf,
            La bonne étape, le relais avant de s’élancer vers d’autres lieux, 
            à portée de main, en sortant de chez lui la première maison de la rue Granchois. »
Ainsi débute la grande aventure de Francis Dubalu, représentant de commerce la firme Breganti, qui part pour la première fois démarcher de nouveaux clients en province. 
Ce sont les éditions de La Grange Batelière dont on connaît le riche catalogue, qui ont eu la bonne idée de republier le premier roman de Bernard Waller. 
Initialement paru dans la prestigieuse revue NRF en novembre 1960 avant de connaître, un an plus tard les honneurs de la collection blanche, Dubalu est un texte d’une incroyable modernité, qui n’a pas pris une ride. 

Par Carl Aderhold

03/03/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Waterloo, Belges ou Français d'Albert du Bois (1872-1940)

Dans cette fiction historique qui prend place durant les Cent-Jours avec comme moment culminant la bataille de Waterloo, un Bruxellois d’origine flamande, Jean Van Cutsem, vit une crise existentielle : alors que le frère de sa fiancée wallonne rejoint Napoléon, il est pour sa part enrôlé dans l’armée hollandaise sous le commandement du Prince d’Orange… Un roman engagé et détonnant, où les questions de l’identité, de la loyauté et du courage s’affrontent avant tout dans le for intérieur d’un jeune soldat jeté malgré lui sur les routes de la guerre.

Par Louis Morès. 

18/02/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - À propos de Claude Dravaine, par François Ouellet

J’ai commenté ici même, précédemment, la biographie de Maria Borrély (1890-1963) publiée par Danièle Henky en 2022 (Maria Borrély. La Vie d’une femme épanouie). Les romans de Borrély, qui s’apparentent à ceux de Giono et de Ramuz, sont à redécouvrir impérativement. Danièle Henky, dont le « sujet de prédilection, c’est le destin des femmes », expliquait-elle récemment, s’intéresse, dans son nouvel ouvrage, à l’écrivaine et journaliste Claude Dravaine (1888-1957). La Livradoise. L’Énigme Claude Dravaine est publié chez Hauteur d’Homme, une maison régionaliste sise dans une commune du Massif central. Par François Ouellet.

04/02/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Couleurs d'écriture, de Julien Blanc à Raymonde Vincent

Après Romans exhumés (chez EUD, 2014), Littérature précaire (toujours chez EUD, 2016), notre ami et chroniqueur des Ensablés, François Ouellet, publie aujourd’hui, sous sa direction, un nouvel opus dédié à la redécouverte d’auteurs oubliés, vaste domaine, on le sait, qu’une vie ne suffira jamais à explorer totalement. Il s’est entouré pour cela d’éminents spécialistes dont le regretté Bruno Curatolo, savant érudit, par ailleurs un des « redécouvreurs » de Raymond Guérin. Pour nos lecteurs assidus depuis quatorze ans (déjà !), ce livre est indispensable. Par Hervé Bel.

22/01/2024, 12:17

ActuaLitté

Les Ensablés - La jeune fille verte de Paul-Jean Toulet (1867-1920)

Chers lecteurs des Ensablés, avec cet article d'Isabelle Luciat, se terminent nos chroniques de l'année 2023, l'occasion pour nous de vous souhaiter une très bonne année 2024 et de vous remercier pour votre fidélité (15 ans déjà). Hervé BEL

 

Récit enlevé d'une éducation sentimentale, La jeune fille verte se déroule dans la station thermale imaginaire de Ribamourt, inspirée de la ville de Salies-de-Béarn. Ce court roman livre également (et ce n'est pas son moindre attrait) une amusante chronique de la vie de province à la Belle Époque qui n'est pas sans rappeler « L'orme du mail » d'Anatole France, quoique sur un mode résolument léger et qui peut parfois tomber dans la facilité. Par Isabelle Luciat.

31/12/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Soldats bleus, journal intime (1914-1918) de Pierre Loti

A priori, publier le journal intime de Pierre Loti, sur la période couvrant la Première Guerre mondiale relève de la gageure, tant le style et l’œuvre de cet écrivain sont aujourd’hui passés de mode. Sa ferveur patriotique, sa soif d’en découdre avec l’ennemi, qui le pousse, alors qu’il a dépassé l’âge d’être mobilisé, à faire intervenir les plus hautes autorités, pour prendre part malgré tout à la guerre, nous est difficile à comprendre.  par Carl Aderhold  

10/12/2023, 09:08

ActuaLitté

Les Ensablés - Ces messieurs du rugby, anthologie littéraire

 Alors que la coupe du monde de rugby vient de s’achever laissant un goût d’amertume aux Français sortis pour un petit point d’écart en quart de finale par les sud-Africains, on peut se consoler avec ces Messieurs du rugby, excellente anthologie littéraire consacrée uniquement à l’ovalie et publiée en poche dans la collection La Petite Vermillon à la Table ronde. Les maux s’envolent, les écrits restent. 

Par Denis Gombert.

26/11/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Le voleur de Georges Darien, par Marie Coat

Si le nom de Georges Darien (1862-1921) ne vous évoque rien, c’est que vous n’avez lu ni Biribi ni Bas les cœurs ... ni surtout Le voleur, mais peut-être avez-vous vu l’adaptation qu’en fit Louis Malle en 1967 dans son film éponyme ? Ou la bande dessinée de Bernard Seyer en 1986, presque un siècle après la parution, en 1897, du roman d’origine (le premier d’un cycle intitulé Comédie inhumaine qui ne connaîtra qu’un second opus, L’épaulette). Par Marie Coat

12/11/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Martel en tête, d'André Vers (1924-2002)

André Vers, j’en ai déjà parlé avec émotion il y a quelques années, lors de la réédition chez Finitude de son roman « Misère du matin » (1953) qui relatait, avec drôlerie et mélancolie la vie en usine d’un jeune homme. Cette fois, je reprends la plume pour lui, à l’occasion de la réédition de son deuxième roman « Martel en tête » publié en 1967 aux éditions Edmond Nalis, et que la fidèle maison d'édition Finitude réédite. Dans ses mémoires « C’était quand hier ? » (1990), André Vers raconte toutes les péripéties qui ont accompagné sa parution. Par Hervé BEL.

29/10/2023, 22:17

ActuaLitté

Les Ensablés - L'hôtel du Nord d'Eugène Dabit, “triste, poignant et beau”

Publié en 1929, L’Hôtel du Nord est le premier roman d'Eugène Dabit ((1898-1936voir ici et ici). Ce roman connut un succès inégalé dans la courte carrière de l'auteur, disparu brutalement en 1936 alors qu'avec un groupe d'écrivain français, il accompagnait André Gide dans un voyage en URSS. Issu d'un milieu modeste, marqué comme tous les jeunes gens de sa génération par la guerre de 1914, Eugène Dabit a fréquenté les milieux artistiques après la guerre et a gravi l'échelle sociale, sans jamais renier ses origines. Par Isabelle Luciat

15/10/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Le Ciel de Nieflheim de Jacques Chardonne

Jacques Chardonne (1884-1968), le « romancier du couple », de Destinées sentimentales et de Romanesques, dont Gallimard a édité récemment la correspondance en trois volumes avec Paul Morand, a encore des lecteurs fidèles et convaincus — j’en connais quelques-uns. Ce n’est donc pas tout à fait d’un écrivain ensablé qu’il sera ici question, mais d’un livre que presque personne n’a lu, puisqu’il s’agit d’un ouvrage, écrit en 1943, qui était prêt pour l’impression, mais que Chardonne renonça à publier: Le Ciel de Nieflheim. Pour ses amis, Chardonne avait néanmoins procédé à un faible tirage privé ; on en trouve parfois un exemplaire en vente à fort prix en ligne.  Par François Ouellet

24/09/2023, 12:11

ActuaLitté

Les Ensablés - Oeuvres de Hugues Rebell (1867-1905)

Avec une préface documentée de Nicolas d’Estienne d’Orves (notamment romancier « Prix Roger Nimier » et spécialiste de Rebatet), la collection « Bouquins » a publié récemment un recueil des œuvres principales de Hugues Rebell dont seuls les gens de mon âge rappelleront qu’elles furent rééditées dans les années 80 par Hubert Juin, dans la collection 10/18, avec d’autres auteurs « fin de siècle ». Par Hervé Bel.

11/09/2023, 11:55

ActuaLitté

Les Ensablés - Le meneur de Loup (1857) d'Alexandre Dumas (1802-1870)

Dumas ? c’est Gaston Pescou, signant Peskow ou Peskov, mais aussi G. de Morlon, baron de Cherville, qui est en réalité –pour les trois-quarts- l’auteur caché de ce roman. Il est dans sa spécialité : le roman de chasse. Qu’on en juge par quelques titres tirés de sa bibliographie : Les Aventures d'un chien de chasse, Histoire d'un trop bon chien, Contes de chasse et de pêche, Contes d'un coureur des bois, Montcharmont le braconnier, Le Gibier plume et la même année Le Gibier poil, sa science s’étendant même aux sauvages horizons de l’Afrique et de l’Asie avec Les Éléphants, état sauvage, domestication.

Par Antoine Cardinale

27/08/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Les Étangs de la Double, de Geneviève Fauconnier

En 1995, les éditions Le Croît vif, à Royan (Charente Maritime), rééditaient trois romans de Geneviève Fauconnier (1886-1969) : Les Trois Petits Enfants bleus (1927), Claude (1933) et Les Étangs de la Double (1935). La même année, Omnibus reprenait Pastorale (1942), intégrant cet autre roman de la même auteure dans Gens de Charente et de Poitou, au sommaire duquel figurent aussi des romans de Jean-Richard Bloch, Pierre Véry, Ernest Pérochon, André Theuriet et Pierre Loti. En outre, Les Étangs de la Double reparaissait en 2020 aux éditions La Geste, à Niort, en Nouvelle-Aquitaine. Par François Ouellet.

13/08/2023, 11:19

ActuaLitté

Les Ensablés - Le fer rouge de Paul-André Lesort, ou l'emprise

Paul-André Lesort (1915-1997) aurait pu intituler son cinquième roman L’emprise, mais il a choisi un titre plus incisif : Le fer rouge. Paru en 1957, l’ouvrage de ce romancier étiqueté « grand écrivain catholique » choqua autant les lecteurs que la critique, à quelques rares exceptions près comme Jean Cayrol (« Ce n’est pas un spectacle auquel il nous convie,...mais une quête, une aventure avec « risques et périls»... Son honneur est de déranger et de se déranger...Beaucoup n’ont pas compris la route surprenante qu’il put choisir sans avertissement »). Par Marie Coat.

30/07/2023, 10:05

ActuaLitté

Les Ensablés - Petit Louis, d'Eugène Dabit

Chers amis des Ensablés, notre site accueille aujourd'hui une nouvelle contributrice, Isabelle Luciat, à qui nous souhaitons la bienvenue au sein de notre équipe. Pour son premier article, elle a choisi "Petit Louis" deuxième roman d'Eugène Dabit, qui avait rencontré le succès avec L'Hôtel du Nord, paru en 1929. Hervé BEL.

16/07/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés – Des hommes passèrent…, de Marcelle Capy

Pendant la première moitié du XXe siècle, de nombreux romans « champêtres » ont été publiés, et les Ensablés n’ont pas manqué d’en chroniquer. Parmi ceux qui nous ont particulièrement marqués, rappelons l’admirable Campagne (prix Femina 1937) de Raymonde Vincent que les éditions Le passeur viennent de rééditer et La vie d’un simple, d’Émile Guillaumin. Il me faut en ajouter un autre, récemment paru chez La Thébaïde d’une romancière complètement oubliée, Marcelle Capy. Par Hervé BEL

02/07/2023, 12:20

ActuaLitté

Les Ensablés - Cinis in cinerem, de Régis Messac (1893-1945)

Les Éditions de La Grange Batelière achève par Cinis in cinerem (allusion à la Genèse « tu es poussière et tu retourneras à la poussière), la publication des quatre romans policiers de Régis Messac, auteur que nos amis des Ensablés commencent à connaître (Quinzinzinzilli, Le mystère de Monsieur Ernest). A mon goût, c’est le roman plus étonnant, le plus attachant aussi, car il s’y mêle le gothique, le fantastique, la psychanalyse et le scientisme du XIXème siècle, dans une ambiance mystérieuse : plaisir assuré pour tous ceux qui ont aimé Gaston Leroux, Maurice Leblanc, Stevenson, Edgar Poe, et j’en passe. Par Hervé Bel

11/06/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Le tramway des officiers (1973) de Georges Thinès

Georges Thinès  (1923-2016) est un écrivain belge de langue française né en 1923 à Liège et décédé en 2016 à Court-Saint-Étienne. D’abord attiré par les lettres classiques, il fut étudiant en philosophie et lettres à la Faculté universitaire Saint-Louis de Bruxelles. Après son engagement à la Royal Navy durant la guerre, Georges Thinès renonce à la philologie et s’oriente vers la psychologie. Professeur à l’université de Louvain, il fut un spécialiste de renommée mondiale dans le domaine de l’éthologie animale. Excellent musicien, fondateur de l’orchestre symphonique de Louvain, il fut encore poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste. Par Armel Job

28/05/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Les aiguilles à tricoter de Denis Belloc, le bas bruit de la violence

Décédé en 2013 à l’âge de 64 ans, Denis Belloc ( (1949-2013) a marqué d’une empreinte noire la littérature française. Son œuvre, une dizaine de romans parus, s’abreuve au sirop de la rue. Mais ce liquide est violent et amer. C’est l’univers de la toxicomanie dans Képas (Lieu commun, 1989) ou de la prostitution dans Suzanne (Lieu commun 1988) qui forme le décor des romans de Belloc dont l’entière matière est autobiographique. Par Denis Gombert.

14/05/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Heureux les pacifiques de Raymond Abellio (1907-1986)

En janvier 1947, les éditions du Portulan publièrent un épais volume au titre biblique, « Heureux les pacifiques », que la critique accueillit avec force éloges, n’hésitant pas à parler de «roman fracassant et excitant » (Pierre de Boisdeffre), de « roman d’une génération » (Maurice Nadeau), tous se montrant impressionnés par  la justesse d’un tableau riche et complexe d’une époque charnière (1934-1945): ainsi Pierre Descaves, selon lequel ce roman est « sans aucun doute, le document le plus important, le plus impressionnant qui nous ait été donné depuis quinze ans, sur l’état d’une jeunesse que guettait le conflit de 1939-1940 et les années, noires et rouges, des refus ou des abandons ». Par Marie Coat

30/04/2023, 16:45

ActuaLitté

Les Ensablés - Le renard à l'anneau d'or, de Nelly Kristink    

Mariève a vingt-trois ans lorsqu’elle épouse Gilles, de dix ans son aîné. Ce mariage la conduit à s’installer chez lui, dans un domaine forestier des Hautes Fagnes, à l’est de la Belgique. Le manoir du Rondbuisson, situé à l’orée du bois, est la résidence de quelques personnages rustiques et gentiment intrigants. Tout semble en place pour assurer le confort de Mariève, dans un cocon où l’on ressent plus qu’ailleurs le rythme envoûtant des saisons. Mais pourquoi n’y semble-t-elle pas heureuse ? C’est l’histoire de la lente dégradation d’un amour s’abîmant au grattage de l’écorce. Par Louis Morès. 

10/04/2023, 09:47

ActuaLitté

Les Ensablés - Jeunes femmes en uniforme, de Terreska Torrès

« Elles sont les premières. Cinq filles. Jeunes, timides, heureuses, excités, cœurs battants et prêtes à mourir pour la France. » Nous sommes en 1940. La France vient de perdre la guerre. À Londres, la France libre sous l’impulsion du général de Gaulle fait ses premiers pas. Pour la première fois, les femmes prennent part au conflit sous l’uniforme français. Un Corps féminin de Volontaires de la France libre est créé, dans lequel s’enrôlent les héroïnes de ce roman, ainsi que son autrice, Tereska Torrès. Par Carl Aderhold.

26/03/2023, 17:17

ActuaLitté

Les Ensablés - Kikou Yamata (1897-1975), la Japolyonnaise

Qui se souvient aujourd’hui de Kikou Yamata, une écrivaine née à Lyon en 1897 d’un père japonais et d’une mère française et décédée en 1975 à Genève ? Étonnante et attachante figure, auteure d’une œuvre importante. Par François Ouellet

12/03/2023, 10:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Génération hussards, de Marc Dambre

En septembre 2022, Marc Dambre, spécialiste de Roger Nimier, a publié chez Perrin une somme passionnante (je pèse mes mots) intitulée Génération hussards, en référence à une mouvance littéraire des années 50. L’occasion d’aborder avec lui non seulement la vie et la production littéraire des « hussards » les plus connus, mais aussi d’en (re)découvrir d’autres, dont Stephen Hecquet, objet d’un récent article des Ensablés, et de revisiter trente années de vie culturelle française. Par Hervé Bel

20/02/2023, 09:56

ActuaLitté

Les Ensablés - Henry Thoreau sauvage, de Léon Bazalgette

Emmanuel Bluteau m’a envoyé ce livre, Henri Thoreau sauvage, qu’il vient de rééditer dans sa maison d’édition, la Thébaïde, avec ce petit mot : « Voilà un vrai ensablé ! ». Par Hervé Bel.

05/02/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Deutschland de René Trintzius (1898-1953)

Quiconque vous demanderait ce qu’évoque pour vous le nom de Trinztius, vous resteriez coi ou chercheriez en vain du côté des érudits anversois de la Renaissance. Bien oublié aujourd’hui, René Trintzius fut très connu dans le monde des lettres de la première moitié du siècle dernier. Né en 1898 dans une famille bourgeoise de Rouen -son père était un architecte renommé- il abandonna très en amont une carrière de magistrat pour se consacrer dans un premier temps au journalisme, puis rapidement à l’écriture de pièces de théâtre et de romans. Par Marie Coat

22/01/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Malpertuis (1943) de Jean Ray (1887-1964)

Au carrefour de ruelles obscures se dresse Malpertuis. Quentin Moretus Cassave, le maître de cette grande maison, s’éteint sur son lit de mort et fait lire à sa famille réunie les articles de son testament. Pour recevoir l’héritage, les héritiers doivent s’engager à venir vivre au sein de ce lieu rempli de mystères et seul le dernier d’entre eux recevra la fortune. Le dernier ? Dans cette demeure hantée peuplée d’une faune étrange et où le temps s’étire à la croisée des mondes, les périls sont immenses. Jean-Jacques Grandsire, un jeune neveu de Cassave, nous confie avec effroi les heurts et malheurs de Malpertuis. Un chef-d’œuvre du fantastique belge à redécouvrir. Par Louis Morès. 

08/01/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - une biographie de Marie Borrély (1890-1963)

J’ai parlé, il y a quelques mois dans cette chronique, de Maria Borrély (1890-1963), une romancière d’exception de la Haute-Provence. Voici qu’une belle biographie vient de lui être consacrée par Danièle Henky aux éditions Le Papillon rouge, Maria Borrély. La Vie d’une femme éblouie. La biographe, qui a commencé à s’intéresser à Maria Borrély au début des années 2000, a pu avoir accès aux archives de l’écrivaine, se nourrir des souvenirs de Pierre Borrély, le cadet des deux fils de l’écrivaine, qu’elle a maintes fois rencontré, travailler aux premières rééditions avec Paulette Borrély, la femme de Pierre. Par François Ouellet

25/12/2022, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - La baie des Wallons (1991) de Viviane Dumont

Dernier tome d’une trilogie de romans historiques suivant sur trois générations l’histoire d’une famille aux XVIe et XVIIe siècles dans les Provinces-Unies et les Pays-Bas espagnols, La Baie des Wallons relate les aventures du jeune Tristan de Noirfontaine, un orphelin seul héritier de sa lignée ne rêvant que d’exploration au point de s’embarquer dans un navire à la conquête du Nouveau Monde. C’est avec enthousiasme qu’il participera àl’émergence d’une nouvelle ville et d’une société lui offrant une vie pleine de promesses, à condition de faire preuve de prudence et de ne pas oublier ses racines.

Par Louis Morès.

11/12/2022, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Adieu mes quinze ans de Claude Campagne

Un chef-d’œuvre de la littérature jeunesse : Adieu mes quinze ans fut en 1960 un véritable phénomène éditorial : plus de 650.000 exemplaires écoulés. Le livre fut traduit en 11 langues et adapté en un feuilleton de 10 épisodes qui fit les beaux jours de l’ORTF au tout début des années 70. Il faut croire que ce roman sur l’adolescence possédait quelque chose de particulier qui avait pu toucher toute une génération. Elle se retrouvait dans le portrait de Fanny, l’héroïne du roman qui voyait du jour au lendemain sa vie bousculée avec l’apparition de deux êtres et d’un secret. Mais quoi ? Par Denis Gombert

27/11/2022, 11:34

ActuaLitté

Les Ensablés – Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit de Frédéric Casotti

Stephen Hecquet, avocat, écrivain… Pour beaucoup, ce nom ne dit plus rien. Auteur d’une dizaine de romans publiés dans les années cinquante, il est pourtant considéré comme l’un des membres de ce groupe que Bernard Frank appela les « hussards ». Ses romans n’ont jamais été réédités (sauf en 1993 pour « Les collégiens »). Début 2022, est parue chez Séguier une courte et bienvenue biographie de Stephen Hecquet par Frédéric Casotti intitulée Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit, dont les Ensablés se devaient de rendre compte, d’autant qu’en 2013 notre ami Henri-Jean Coudy (dont les parents connaissaient bien Hecquet) avait déjà fait un article à propos d’Anne ou le garçon de verre.

13/11/2022, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Régis Messac et le polar lettré, par François Ouellet

Romancier, essayiste, pamphlétaire, journaliste, professeur, historien de la littérature populaire, du roman policier et de la science-fiction, rédacteur en chef des Primaires, revue de gauche anticléricale, syndicale et pacifiste, etc., Régis Messac (1893-1945) a été de bien des engagements littéraires et politiques. Par François Ouellet.

30/10/2022, 09:22

Autres articles de la rubrique Livres

ActuaLitté

Les Jours de la peur : Loriano Macchiavelli, maestro du polar italien

Bologne. Années 70. Un attentat détruit le centre de transmission de l’armée, faisant quatre morts et de nombreux blessés. Le sergent Sarti Antonio, flanqué de son acolyte Felice Cantoni, mène l’enquête. Entre milieux interlopes et notables intouchables, c’est tout un système de corruption qui est à l’œuvre et qu’il tente de dénoncer en dépit de la résistance de ses supérieurs, alors que les meurtres se multiplient dans la ville.

26/04/2024, 12:52

ActuaLitté

Les pirates de One Piece poursuivent leur traversée

La langueur des vacances donne aux ventes de la semaine 16 (15-21 avril) une certaine ressemblance avec la précédente. Monkey D. Luffy et son équipage se maintiennent en tête avec 15.703 ventes du tome 107 de One Piece (trad. Djamel Rabahi et Julien Favereau). Mais ce sont tout de même 10.000 exemplaires de moins que la semaine passée…

26/04/2024, 09:43

ActuaLitté

Six essais pamphlétaires de David Graeber

BONNES FEUILLES - Dans ses essais qui traitent du commerce mondial, de la dette, de l'imagination, de la violence, de l'aliénation et de la créativité, David Graeber identifie des lueurs d'espoir dans des contextes politiques improbables. 

26/04/2024, 08:30

ActuaLitté

Un journal intime et sensible du Débarquement

BONNES FEUILLES - Entre le 2 juin et le 1er septembre 1944, Marie-Thérèse Leboucher rédige un journal intime depuis sa maison à Bricqueville (Calvados), et une tranchée aménagée dans son jardin, qu'elle partage avec ses voisins, pour consigner les événements de la guerre. 

26/04/2024, 07:30

ActuaLitté

William Morris loue l'artisanat d'art, condamne l'industrie

BONNES FEUILLES - L'ouvrage de William Morris célèbre les métiers d'art tout en critiquant vivement la production industrielle, qu'il qualifie de laide. 

26/04/2024, 06:30

ActuaLitté

António Salazar, le "Moine-Dictateur"

António de Oliveira Salazar est le plus méconnu des dictateurs de la première moitié du XXe siècle occidental. Le plus mystérieux aussi. À l'occasion des 50 ans de la Révolution des Oeillets qui mis à bas le régime qu'il a bâti sur les décennies, retour sur le « moine-dictateur »...

25/04/2024, 18:33

ActuaLitté

Les imbuvables de Julia Wertz : la sobriété en rotant

Une autrice de BD qui vit seule à New-York dans un demi sous-sol peut-elle arrêter de boire ? A priori, le pari n'est pas gagné et le parcours qui mène vers la sobriété semble semé d'embûches. Julia Wertz, qui parvient à rendre passionnant tous les sujets qu'elle aborde, prolonge son travail autobiographique avec ce récit qui passe aussi bien par les égouts ou la jungle, que par les quartiers les plus reculés de la mégapole américaine. C'est drôle, c'est touchant, c'est d'une sincérité aussi désarmante qu'un pet au milieu d'une discussion émouvante. A ne pas manquer.

25/04/2024, 09:01

ActuaLitté

Le guide pour gagner de l'argent en masse

BONNES FEUILLES - Prendre le contrôle de sa relation avec l'argent et de sa vie est essentiel. La manière dont nous percevons l'argent est souvent influencée par notre image de soi et notre genre, comme l'ont exploré Titiou Lecoq dans Le Couple et l'argent : pourquoi les hommes sont plus riches que les femmes et Héloïse Bolle avec Insaff El Hassini dans Aux thunes citoyennes. 

25/04/2024, 08:37

ActuaLitté

L'auto-hypnose pour améliorer sa vie au jour le jour

BONNES FEUILLES — L'auto-hypnose est une forme de méditation très profonde qui permet d'accéder à son subconscient et d'utiliser les capacités d'autosuggestion du cerveau. C'est une méthode idéale pour résoudre ses petits problèmes d'addiction (tabac, nourriture), de santé mentale (phobie, anxiété), de santé (sommeil, poids) ou pour effectuer un travail psychologique plus approfondi afin de se libérer de ses schémas et renforcer sa confiance en soi.

 

25/04/2024, 07:01

ActuaLitté

Une aventure à la rencontre des mystérieux hommes-oiseaux

BONNES FEUILLES — « Dans un éclair de compréhension, Hannah saisit qu’elle n’était pas seulement revenue pour sauver les Halamis de la famine ; c’était toute la Forêt de l’est qui avait besoin d’elle aujourd’hui. Cette forêt l’avait accueillie et abritée lorsqu’elle était une fillette, elle lui avait offert un foyer, un espace de jeux et d’émerveillement, une famille, c’était à elle maintenant de lui transmettre sa force pour l’aider à résister. » 

25/04/2024, 06:37

ActuaLitté

A Queen in New York retrouvée morte d'une overdose d'héroïne

BONNES FEUILLES - Dans la fin des années 1980 à Manhattan, Greenwich Village, Elva, la chanteuse emblématique du groupe A Queen in New York, est retrouvée morte d'une overdose d'héroïne malgré une longue période de sobriété. 

24/04/2024, 18:37

ActuaLitté

Un philosophe forain dans sa cabane au fond des bois

BONNES FEUILLES - Appelez cela comme vous voulez, un pied-à-terre, une bicoque, un abri, une cambuse, Alain Guyard, lui, philosophe forain, nomme sa cabane au fond des bois un « mazet », lieu de confort mesuré, de mœurs frugales et de songeries profondes. 

24/04/2024, 08:30

ActuaLitté

Qui sommes-nous à l'intérieur de nos maisons ?

BONNES FEUILLES — Quoi de plus révélateur qu'une maison ? Ce sont nos propres petits théâtres : nous les ornons, les modelons, les mettons en valeur et, en contrepartie, elles révèlent notre identité. Qu'il s'agisse d'un pavillon en banlieue, d'une cabane au fond d'une impasse ou d'un appartement en ville, elles peuvent devenir des refuges ou des lieux de combat.

24/04/2024, 07:08

ActuaLitté

Les carnets du sous-sol d’un comptable nantais

BONNES FEUILLES - Le 4 juillet 2023 à Nantes, Sylvain Chantal a achevé Comédie en sous-sol, son troisième roman publié chez Le Dilettante. Bravo à lui.

24/04/2024, 06:30

ActuaLitté

Idaho, de l'ennui et un mystère jamais résolu

Après le décès de sa mère, quand son père a décidé d’aller habiter en Écosse avec son frère, Ann a choisi de quitter l’Angleterre où ses parents s’étaient installés. Ils avaient quitté l’Idaho où Ann était née et où son père avait échappé à un terrible accident dans une mine près de Kellog dans le nord de l’état. 

23/04/2024, 21:59

ActuaLitté

De l'amour des chiens et autres réalités de la vie

Caracas, capitale du Venezuela. Le pays est en crise, tant et si bien que plus aucune issue de sortie ne semble exister. Alors les habitants de la ville se saisissent de leurs affaires et quittent tout ce qu’ils ont connu, espérant une vie meilleure ailleurs. Pour remplacer les êtres humains, les chiens abandonnés emplissent les rues. Si les hommes peuvent décider de leur destin et s’éloigner de la corruption et de la douleur, que peuvent faire tous ces chiens sans amour ?

23/04/2024, 21:58

ActuaLitté

Escape game : s’évader sur des terres littéraires

Les jeux d’évasion connaissent un très grand succès, avec des salles qui se sont ouvertes un peu partout en France. Mais on peut également inventer un parcours propre pour amuser des invités chez soi, avec, par exemple, un récit fondé sur des intrigues littéraires célèbres.

23/04/2024, 16:05

ActuaLitté

Envoyez l'armée... De toute manière, il ne restera rien après

Ah, l’armée : la franche camaraderie dans les casernes, l’odeur du napalm, le matin, au réveil… et toutes ces joyeusetés dont les civils sont désespérément privés… Fabrice Erre publie chez Delcourt un quasi-documentaire (quoiqu’un peu facétieux parfois), sur le monde tel que les militaires le régiraient. Envoyez l'armée. Du bon, du bon, du binaire !

23/04/2024, 14:27

ActuaLitté

La Kitchen therapy contre les inflammations, avec Julie Pradines

BONNES FEUILLES - Julie Pradines, naturopathe certifiée, offre 60 recettes simples et savoureuses accompagnées de conseils précieux pour intégrer une alimentation anti-inflammatoire au quotidien dans son nouveau guide. 

23/04/2024, 09:33

ActuaLitté

Des champignons hallucinogènes pour changer ses yeux

BONNES FEUILLES - Dans La Part des Lâches, Marguerite Boutrolle explore avec acuité les contradictions contemporaines. Le livre peint le portrait d'une jeune génération qui recherche des modes de vie plus durables et humains, tout en se confrontant au risque de l'isolement. 

23/04/2024, 09:17

ActuaLitté

Montserrat Roig, pionnière de la littérature féministe engagée

BONNES FEUILLES - Printemps 1974. Après douze ans entre Paris et Londres, Natàlia Miralpeix retourne à Barcelone pour retrouver sa famille. On lui assure que rien n’a changé, mais elle constate que tout est différent : la révolution sexuelle, politique et artistique y fait rage. Bien que Franco soit encore au pouvoir, son règne semble toucher à sa fin. 

23/04/2024, 09:15

ActuaLitté

Les Paradoxes du comédien. Cinquante regards sur le métier d'acteur

22/04/2024, 18:41

ActuaLitté

Intégrer ses côtés obscurs afin de parvenir à une harmonie intérieure

BONNES FEUILLES - Un parcours en 50 étapes pour apprivoiser ses ombres et révéler sa lumière est un guide écrit par Cécile Neuville, psychologue reconnue. Inspiré par les théories de l’inconscient de Carl Gustav Jung, ce livre aborde le concept du shadow work, une tendance majeure en provenance des États-Unis.

22/04/2024, 17:36

ActuaLitté

Sarti Antonio, aidé par son partenaire Felice Cantoni, mène l’enquête

BONNES FEUILLES - Traduit de l'italien par Laurent Lombard, Les Jours de la peur se déroule à Bologne dans les années 70. L'intrigue commence avec un attentat qui détruit le centre de transmission de l’armée, entraînant la mort de quatre personnes et blessant de nombreuses autres. 

22/04/2024, 17:33

ActuaLitté

Une version chantée du Petit Chaperon Rouge

BONNES FEUILLES - Découvrez les meilleures histoires audio du duo de conteuses Huile d'olive & Beurre salé, illustrées par Nathalie Choux. Ces contes sont disponiblessur toutes les plateformes de streaming comme Apple Music, Deezer, et Spotify.

22/04/2024, 17:29

ActuaLitté

Édouard Louis, complicité vitale de fuite : Monique s'évade

Tout débute avec un appel téléphonique désespéré : une mère à son fils, racontant l’insupportable quotidien, la violence conjugale — encore ! C’est un soir de février où les larmes ne se retiennent plus nourries de l’effrayant sentiment que l’histoire se répète. Déjà, avec l’ex-mari... À présent, lui…

22/04/2024, 10:45

ActuaLitté

Pascal Fioretto et la littératchure d'Annie Ernaux : pastiche et petit (rire) jaune

Habitué des pastiches, Pascal Fioretto s’en est encore donné à coeur joie face aux traits d’écriture et à l’ethos d’écrivaine qu’on relie à Annie Ernaux. Pour les fins connaisseurs de l’oeuvre de la Prix Nobel 2022, le rire devient vite irrépressible. 

22/04/2024, 09:40

ActuaLitté

Franck Thilliez : les premières pages de Norferville

BONNES FEUILLES - Teddy Schaffran, un détective et criminologue de Lyon, est bouleversé lorsqu'il apprend que le corps mutilé de sa fille Morgane a été découvert dans la ville minière reculée de Norferville, au Grand Nord québécois, près d'une réserve autochtone. 

21/04/2024, 08:30

ActuaLitté

Le premier roman de Camille Yolaine, instagrameuse star  

BONNES FEUILLES - « Sur Instagram, elle est suivie par plus de sept cent trente mille personnes. Dont moi. Je connaissais Lou par cœur - et pourtant je ne l'avais jamais vue. »

21/04/2024, 08:00

ActuaLitté

Jean-Louis Murat, une traversée musicale et littéraire

BONNES FEUILLES — Dès la sortie de son premier single en 1981, Suicidez-vous le peuple est mort, Jean-Louis Murat impose son style unique : une affinité pour les mots et les mélodies, associée à une prise de risque permanente. Ce nouveau venu se démarque dès lors des sentiers battus de la chanson française, empruntant un chemin singulier, à la fois escarpé comme les sentiers auvergnats qu'il célèbre dans ses chansons et buissonnier comme sa voix éraillée et envoûtante.

21/04/2024, 07:30

ActuaLitté

Ces instants qui précèdent le cataclysme...

Anna et Adam, deux jumeaux, vivent dans une commune désertée, au cœur d'un paysage en constante mutation. Ils se préparent à un cataclysme imminent qu'ils nomment « Tempête ». Adam assure la veille le jour, tandis qu'Anna prend le relais la nuit. Ils ne se rencontrent qu'à l'aube et au crépuscule. 

21/04/2024, 06:30

ActuaLitté

Virginie Grimaldi : trois chapitres en avant-première

BONNES FEUILLES - Virginie Grimaldi, traduite dans plus de vingt langues, célèbre la publication de son dixième roman cette année. Connue pour son humour pétillant et son talent narratif, cette écrivaine française a vendu plus de sept millions d'exemplaires de ses livres en France en quelques années seulement.

20/04/2024, 08:30

ActuaLitté

Brian Evenson : 22 nouvelles au bord de la rupture

BONNES FEUILLES — Dans son nouvel appartement, un homme remarque avec inquiétude la disparition inexpliquée de ses objets, ce qui nourrit progressivement son obsession envers son voisin...

20/04/2024, 07:30

ActuaLitté

Son rêve ? Gagner un concours d'imitateurs d'oiseaux

BONNES FEUILLES - En 1994, dans un village de la baie de Somme, le jeune Tony, âgé de dix ans, nourrit un rêve ambitieux : gagner un concours d'imitateurs d'oiseaux en reproduisant parfaitement le chant complexe du Rossignol. 

20/04/2024, 07:00

ActuaLitté

Samurai : on n'échappe pas aux dettes, surtout celles de sang

Pour suivre le code du samurai, une seule voie est possible : celle du sabre ! La saga épique du samurai Takeo se poursuit avec cette nouvelle aventure riche en rebondissements et en action ! Voici Dettes de sang, le tome 17 de la saga de Jean-François Di Giorgio et Frédéric Genêt, entamée voici 20 ans désormais...

20/04/2024, 06:30

ActuaLitté

Des pirates à l'homme araignée : une semaine en librairie

En avril, ne te découvre pas d’un phyl… actère et pourtant, la bande dessinée fait recette : quatre ouvrages dans les 10 premières places, en cette semaine 15 (8/14 avril). Et comme il se doit, One Piece un jour, One Piece toujours : Eiichirô Oda garde la première place avec le tome 107 (trad. Djamel Rabahi et Julien Favereau) et 25.261 nouveaux adeptes !

19/04/2024, 12:50