Le polémiste avait charitablement averti : cette rupture de contrat décidée par son éditeur ne s’arrêterait pas à des échanges de communiqués dans la presse. Il se réservait d’ailleurs « le droit de donner les suites judiciaires qui conviennent à cette affaire ». Les tractations ont commencé, selon les informations obtenues par ActuaLitté.
Le 03/07/2021 à 11:17 par Nicolas Gary
28 Réactions | 2775 Partages
Publié le :
03/07/2021 à 11:17
28
Commentaires
2775
Partages
Voici maintenant une semaine que le feuilleton politico-éditorial agite le Landerneau — débordant allégrement sur le monde politique. L’enjeu ? La candidature, ou non, d’Éric Zemmour, qui laisse encore et encore planer le doute.
ÉDITION : Albin Michel dégage son poulain Zemmour
Les échanges de politesses ont commencé dans les médias, quand Zemmour s’est dit abattu d’avoir reçu un courrier de son éditeur. Le président d’Albin Michel, Gilles Haéri, l’informait que son prochain ouvrage, prévu pour le mois de septembre, ne sortirait pas chez eux. Pour s’en expliquer, la maison avançait le « combat idéologique » dans lequel s’engageait Zemmour, non plus essayiste, mais candidat à la présidentielle. D’ailleurs, Gilles Haéri assurait que Zemmour lui avait confirmé sa candidature.
L’intéressé démentait peu après : « Cette conversation inventée laisse à penser que le patron des éditions Albin Michel a été l’objet de diverses pressions. » Le départ, par solidarité, de Philippe de Villiers, autre auteur Albin, alimentait la controverse et le battage médiatique. En parallèle, certains pointaient que l’éditeur, basé rue Huygens, procédait actuellement à un nettoyage, pour se débarrasser d’auteurs un peu trop clivants.
Offrir à ses détracteurs la tête d’Éric Zemmour devenait l’option la plus efficace pour le président d’Albin Michel. De fait, les protestations, et autres pétitions se succèdent depuis 2016 — même l’éditrice de Zemmour s’était retrouvée dans la tourmente. Sollicitée, cette dernière n'a pas souhaité s'exprimer.
ALBIN MICHEL : un affrontement idéologique en cours
D’ailleurs, dans Télérama, Gilles Haéri insiste : il assure respecter la liberté d’expression — d’ailleurs, le plateau servi par CNews à Éric Zemmour permet de tempérer les propos de censure, brandis par Philippe de Villiers. « Pour autant, la liberté d’un éditeur de publier ou de ne pas publier un livre est tout aussi inaliénable. Comme celle de refuser de voir toute une maison risquer d’être instrumentalisée au service d’un calendrier et de visées politiques personnelles, très éloignées de notre mission d’éditeur. »
Front populaire, le média de Michel Onfray, penche pour une manipulation de l’affaire : non seulement le polémiste était informé des volontés de l’éditeur, mais il y aurait consenti, avec un solde de tout compte de 30.000 € — montant de l’à-valoir pour ledit ouvrage.
Si personne n’est dupe de la comédie zemmourienne, il n’en demeure pas moins que la décision de rompre le contrat, et faire cesser la collaboration reste unilatérale. Et, bien qu’alerté, Zemmour ne l’a appris que très tardivement, en regard du calendrier de publication prévu — sortie en septembre.
« Qui peut imaginer que Zemmour, qui joue de mystères, aurait confié à son éditeur qu’il allait se présenter aux présidentielles ? Qu’importe qu’il en ait la capacité ou non : ce n’est pas à son éditeur que l’on fait de pareils aveux », estime un proche du dossier. « En revanche, c’est comme la fourchette du cavalier aux échecs : à la problématique d'une candidature, quelle que soit sa réponse, il était coincé. »
Imaginons que Zemmour confirme : Albin Michel se retrouve dans une position confortable pour s’en départir, mais surtout, dispose d’une information à même de faire boum dans le paysage politique. Quitte à pouvoir s’en servir pour nuire aux velléités du possible candidat. Que Zemmour infirme… et se retrouve dans quelques semaines officiellement dans la course électorale, alors le mensonge lui aurait explosé au visage. Sans vraiment d’alternative entre les deux.
“L'histoire se venge”, tiens donc...
« Seule réalité, l’auteur devait attendre que son contrat lui soit rendu pour communiquer sa détresse : pour faire office d’une rupture, il faut qu’elle soit actée. Sans quoi, vu le battage dans les médias, le rétropédalage aurait été immédiat chez Albin. » Ridiculisant au passage le polémiste.
La démarche juridique, facile à comprendre, se trouverait en effet de belles assises dans le Code pénal : « Si l’on se penche sur le communiqué de l’éditeur, mis en regard du Code pénal, on arrive à des choses intéressantes », nous indique l’avocat Régis de Castelnau. « L’article 225-1 et 225-2, qui concernent la discrimination, peuvent aller très loin. D’autant que l’on ne parle pas de la forme que revêt cette discrimination. »
Le 225-1 plonge en plein dedans, puisqu’il considère comme discrimination toute distinction opérée sur les opinions politiques, entre autres. Or, en l’absence d’accord des deux parties, une volonté commune de faire cesser le contrat d’édition, l’infraction se plaide. De même pour le 225-2, qui pointe, alinéa 2, une discrimination dès lors qu’elle consiste à « entraver l’exercice normal d’une activité économique quelconque ».
De même, l’alinéa 4, pour qui la fourniture d’un bien ou d’un service qui serait subordonnée aux éléments qualifiés de discriminations par l’article 225-1, intervient : le contrat d’édition rompu, pour des questions de « combat idéologique personnel » de Zemmour, plongerait en plein dedans. « Si le refus de publier est basé sur un critère discriminatoire (origine, sexe, handicap, orientation sexuelle) alors une action est possible. »
Pour l’avocat, l’auteur — qui a rapporté plus de 12,3 millions € à Albin Michel, en quelque cinq livres — pourrait sans peine montrer qu’en refusant de le publier, « on porte atteinte à son activité économique. Je ne présume pas de la condamnation, mais l'accumulation devient gênante ».
Une réalité économique connue pour tout éditeur : les livres politiques n’ont que rarement une seconde vie en format poche, et ceux de polémistes comme Zemmour, moins encore : ni Destin français (sorti en septembre 2018), ni Un quinquennat pour rien (septembre 2016) pas plus que Le Suicide français (octobre 2014) n’ont été publiés en petit format. Rarement se jouent les prolongations financières du poche : Faire, de François Fillon (Albin Michel, septembre 2015), a réalisé 122.254 ventes selon Edistat, mais pas de poche. « La durée de ces livres est liée à l’actualité — quand ils fonctionnent ! Et ce n’est que rarement le cas », assure un éditeur.
Le contre-exemple de Révolution signé Emmanuel Macron devient l’exception confirmant la règle : 156.761 exemplaires (estimation Edistat) pour l’édition de XO, contre 41.524 (donnée Edistat), pour l’édition Pocket. Et s’explique peut-être par l’élection à la présidence. Privé de grand format, Zemmour serait donc bien frappé à la bourse par son éditeur.
Mais qu’en est-il du grand patron d’Albin Michel, Francis Esmenard ? Lui qui avait personnellement fait venir Eric Zemmour dans son groupe, réputé pour sa mainmise et son contrôle, comment aborde-t-il la situation ? En interne, on assure que la gestion par Haéri provoque des grincements de dents au plus haut niveau : « Esmenard lui aurait dit de s’en démerder », assurent plusieurs sources.
D’autres pointent que des années de guerre idéologique se concrétisent ici : ceux qui refusaient, par conviction politique, l’arrivée d’auteurs de droite (ou assimilés) dans la maison. Et l’homme qui tenait la barre, avec finesse : Francis Esmenard. « Avec l’arrivée de Haéri, la balance a fini par pencher en faveur de l’idéologie », conclut une ancienne de la société. « C’est d’ailleurs bien ce qui est mis en avant dans leur communiqué, un différend portant sur le “combat idéologique” avéré de Zemmour – ou prêté du moins. »
D’autant que ce 1er juillet, un rebondissement prévisible a mis le feu aux poudres : Albin Michel aurait reçu par courrier d’avocat une proposition de conciliation de Zemmour. Joint par ActuaLitté, Francis Esmenard indique « ne pas être au courant pour l'instant. J'en discute actuellement avec Gilles Haéri. Pour le moment, nous n'avons rien à dire », précise le responsable de la maison.
Selon différents témoignages, il s'agirait d'une demande formulée de plusieurs millions d’euros d’indemnisation, pour cette rupture unilatérale de contrat – on évoque même une sommation par huissier, élément que nous ne sommes pas parvenus à vérifier. De son côté, le cabinet de l'avocat d'Éric Zemmour peinait à réfuter des discussions en cours, nous renvoyant vers Maître Olivier Pardo. Le conseil n'a pas infirmé les montants avancés, sans apporter toutefois de précisions sur les actuelles tractations.
« Tout ce qui est dit de façon très précise dans le communiqué est rigoureusement exact. J’assume totalement ces propos, et notre avocat a toutes les pièces en attestant », indiquait Gilles Haéri à Télérama. Les négociations pourraient toutefois être sensibles...
À ce stade, on ne peut qu'imaginer une reprise en main par Francis Esmenard, et que le grand patron se décide à s'occuper, relationnellement, du dossier dans une logique d'apaisement. La perspective d'une contreproposition émanant de celui qui avait rallié Zemmour semble la plus probable, pour que cesse la confrontation – et couper court à toute procédure judiciaire. « Dans tous les cas, les sommes récoltées participeraient évidemment à financer une campagne, si besoin… »
DOSSIER - Désavoué par l'éditeur Albin Michel : le cas Éric Zemmour
Crédits photo : ActuaLitté, CC BY SA 2.0 ; © Albin Michel / Baltel / SIPA
28 Commentaires
Et tiens donc
03/07/2021 à 12:15
Fabuleux, et en plus, il compte parmi les journalistes les mieux payés !
Rime
03/07/2021 à 19:09
Oui le fric comme raison de vivre et pour y arriver tous les moyens sont bons.
Rose Pierre
04/07/2021 à 18:25
Personnellement, que ses livres aient du succes et qu’il en tire une aisance financiere ne me gene pas. Il travaille pour cela, ses livres sont des pavés hyper-documentés, ce n’est pas un imposteur qui fait travailler d’autres personnes a la redaction de ses livres. Prenez vous en a ces gens qui batissent leur fortune sur la speculation financiere par ex, ou l’exploitation ehontee de ressources naturelles, si vous avez de l indignation a revendre (ou de la jalousie)
Rime
04/07/2021 à 23:05
Des « pavés hyper-copiés » serait la définition la plus juste. Leur contenu est rébarbatif, sans intérêt ni utilité. Le seul mérite de l’immigré Zemmour c’est de tirer sur la corde du racisme et de l’islamophobie. Raisons pour lesquelles il a été condamné plusieurs fois par la justice.
En réalité les français « vaches à lait » qui les achètent incités par la propagande de la fachosphère, ne les lisent pas tellement c’est vide de sens.
Ed
03/07/2021 à 12:19
Et l'on ne se pose pas la question de savoir comment, en interne justement, cette situation est gérée ? Comment les clivages connus et reconnus (suivez mon regard), aboutissent à ce marasme ?
Ou bien, souhaite-t-on dire que l'un des chiens à la rage pour mieux l'abattre ?
Roué, le sieur Esmenard, n'importe qui l'ayant approché le confirmera !
Code Pénal
03/07/2021 à 12:21
Merci de me donner la parole, je vois que j'interviens rarement dans vos colonnes.
Suivant mes préconisations, on n'aboutirait peut-être pas à des millions de sanctions en cas de condamnation. Mais la place à la négociation est grande ouverte, quand on se sent lésé.
NAUWELAERS
03/07/2021 à 12:39
Zemmour ne perd pas le nord: s'il obtient quelques beaux millions d'euros de dédommagement, ils ne seront pas comptabilisés dans les comptes de son éventuelle campagne électorale, s'il se présente (ou bien alors j'ai tout faux) ?
Ensuite un beau nouveau contrat avec un éditeur ou une éditrice qui se moque des polémiques voire partage ses idées, et voit bien entendu le côté «bankable».
Jackpot pour Zemmour dans ce cas, avec une partition de victimisation à jouer rapidement ici et là...
Vite battre ce fer de martyr tant qu'il est brûlant, avant d'être engagé ailleurs et que l'on se rende compte du coup de bol exceptionnel qui lui échoit !
La complainte du martyr de la liberté d'expression, mais couvert d'or et dépositaire d'un nouveau contrat d'édition sera alors remisée en lieu sûr, lorsque le timing et les événements l'exigeront.
Cela ne passerait plus, en attendant de nouvelles péripéties, éditoriales ou autres.
Je me demande si certains doigts haut placés chez Albin Michel ne présentent pas quelques traces de morsures (non dues à un chat ou un chien mais à leur(s) propriétaire(s)...) !
Et la droite, extrême ou non risque de fort pâtir d'un engagement politique de Zemmour.
Sauf si Marine par exemple -c'est à elle que l'on peut penser mais elle n'est pas la seule - se retire à son profit, ce qui relève de la politique-fiction la plus fantaisiste certes...
Dans l'autre sens, Europe 1 pourrait devenir une caisse de résonance pour la tendance de droite...
Les protestations d'usage d'indépendance éditoriale d'Europe 1 de Bolloré sont aussi crédibles que les promesses de bonheur amoureux et de richesse surabondante émises par un marabout quelconque.
Zemmour peut diviser la droite et l'extrême droite, mais Europe 1
sera peut-être un sacré nouveau porte-voix, plus qu'aujourd'hui je veux dire.
Face on perd, pile on gagne quoi -ou l'inverse.
On ne peut nier que le service public relaie à fond les idées du camp d'en face, les meilleures et de temps à autre les pires.
L'arène du combat politique sera chaude, très chaude et les cornes des taureaux de ce monde-là face aux picadors des médias nous assureront des combats mémorables...
Faites vos jeux !
CHRISTIAN NAUWELAERS
Aradigme
04/07/2021 à 07:04
Quand vous supposez que Mr Zemmour pourrait recevoir de son éditeur quelques millions qu'il pourrait utiliser dans sa campagne électorale sans qu'ils soient comptabilisés, je crains que vous ayez tout faux pour plusieurs raisons. La première est que l'écrivain n'a pour le moment pas indiqué sa candidature à la Présidence. La seconde: ce genre de procès dure en général plus d'un an. La campagne sera à mon avis terminée quand un avis sera rendu si l'affaire passe par les tribunaux (reste la possibilité d'un accord après médiation). La troisième: les dépenses d'une campagne électorale sont plafonnées, quelle que soit la source de l'argent engagé. De l'argent provenant d'un dédommagement serait tout autant pris en compte que celui donné par des sponsors. Enfin, je suis surpris que dans une revue littéraire une rupture de contrat unilatérale d'un éditeur qui laisse son auteur en plan donne lieu à des commentaires plus désobligeants vis-à-vis de l'auteur que de l'éditeur.
NAUWELAERS
04/07/2021 à 12:17
Aradigme,
Merci de ne pas réécrire mes posts, je vous prie.
Je demande factuellement si un dédommagement d'Albin Michel serait pris en compte en tant que budget de campagne...
Même si j'en doute mais je n'ai aucune certitude.
S'il se présente, ce qui n'est pas acquis.
La fin de mon post, que vous n'avez pas lu, implique que je pense que l'éditeur a peut-être commis une erreur monstrueuse !
Lisez d'abord correctement les messages avant de bondir sur votre clavier, merci Aradigme.
On n'est pas sur Twitter...
CHRISTIAN NAUWELAERS
NAUWELAERS
04/07/2021 à 12:59
La fin...pas lue, évidemment.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Aradigme
04/07/2021 à 15:59
Bonjour Nauwelaers,
Je n'ai pas réécrit votre post (assez long, au demeurant), seulement la partie à laquelle je répondais de façon à ce que vous sachiez sur quel texte portaient mes commentaires.
J'ai par ailleurs lu votre post jusqu'au bout. Mon dernier commentaire ne s'y référait pas (autrement, je vous aurais cité). Il se rapprotait à d'autres textes postés. Vous n'êtes pas le seul à commenter....
Bonne journée
NAUWELAERS
04/07/2021 à 18:27
Merci Aradigme de ces précisions, qui en éclaireront beaucoup d'autres que moi, vu le caractère tortueux et alambiqué de ce que vous écrivez.
Pourquoi ne pas préciser au départ à quels messages vous répondez-vous me l'apprenez, et la lumière (tamisée mais Rome ne s'est pas construite en un jour) fut - puisque d'autres que moi (non cités par vous d'ailleurs) se manifestent et entraînent votre réaction dépourvue de destinataire(s), mis à part le site lui-même mais non le lectorat ?
Pourquoi être compliqué quand on peut être limpide ?
Pourquoi ne répondre qu'à une partie de mon message et non à celui où je me moque de la décision peut-être foireuse d'Albin Michel en supputant à tort que je ne m'en prends qu'à Zemmour -et encore, plutôt gentiment ?
Pourquoi ne pas s'en tenir à un esprit logique et de bonne foi ?
Avec mes salutations à vous Aradigme (même si d'autres que vous, blablabla etc. -stop).
CHRISTIAN NAUWELAERS
Mitsouko
03/07/2021 à 16:17
Je me demande si Woody Allen a joué le meme jeu et eu les mêmes exigences avec son éditeur américain quand ce dernier a brusquement annulé le projet de publication?
NAUWELAERS
03/07/2021 à 20:06
Réponse à Mitsouko: dans le cas de Allen, il s'agit d'une lâche capitulation de la première maison d'édition censée publier son ouvrage face à un déferlement de «cancel culture» émanant d'employés de cette maison !
Aucun jeu de Allen dans ce cas-là.
Ne renversons pas les rôles.
Non à une dictature bien-pensante liberticide et en fait totalitaire.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Marie
04/07/2021 à 10:12
Publication par le génial Allen de quoi ?J'ai en mains et ai lu il y a exactement un an "Soit dit en passant" de mon cinéaste préféré, lequel règle ses comptes et écrit sa (la) vérité, même si elle n'est pas toujours bonne à dire...
anh
03/07/2021 à 16:23
Zemmour invoquant de plaignant d'être victime de discrimination devant un tribunal… on savoure d'avance le sel de la situation
Rime
03/07/2021 à 19:07
Le fric, rien que le fric...et les français toujours pris pour des vaches à lait.
Toinou
04/07/2021 à 09:00
Vaches à lait ? C'est-à-dire ? Pourriez vous expliquer ?
Rime
04/07/2021 à 12:34
Pas compliqué. On leur vend des livres sans intérêts ni utilités quand ce n'est pas de la propagande mensongère comme ceux d'un Zemmour, Onfray ou autre Houellebecq e dernier ne s'étant jamais remis de la conversion de sa mère à l'islam. Réfléchissez !
Bede DECOUX
04/07/2021 à 16:35
Heu ! ! Les livres lambdas de Zemmour sont tout de même à 500 000 exemplaires de moyenne voir le suicide français à 600 000 exemplaires et le destin Français s’est hissé en tête des meilleures ventes, Michel Onfray reste dans les 300 000 exemplaires ! Pour des écrivains lambdas c’est pas 😣
Yellowplush
03/07/2021 à 23:20
Quand on pense que jadis, il y a à peine trente ans encore, Abel Machin était une maison "de droite"... Aujourd'hui, les gourgandines hystéro-gauchistes de trente ans et les vieux boomers ont pris le pouvoir et ils éditent par exemple les niaiseries de l'affreuse et facho notomb, cette bonne femme qui dénonce les gens qui ne sont pas politiquement corrects et qui réclame qu'on les fiche dehors (voir l'affaire Millet) ! Abel machin à elle toute seule illustre la décrépitude et la pourriture de l'édition française...
SamSam
04/07/2021 à 09:23
Nbe de ventes moyens de romans et autres récits lambdas : 500 à 1000 exemplaires...
Leçon : être introduit dans tous les médias officiels, porter en permanence des propos rejetant, dénigrant les Musulmans comme Vichy désignaient les communistes et les juifs, porter sa condamnation pour "haine raciale" comme le sang de l'Agneau...Et vous ferez un candidat précieux pour l'oligarchie qui appelle de ses voeux un écrasement défiinitif de la Gauche, un triomphe des corrompus grimés en Vichysto-résistants, toujours en quête d'une dictature.... Voilà le manuel actuel pour prétendre défendre le Peuple, incarner la République, faire vivre la Liberté, l'Egalité et la Fraternité....
Rime
04/07/2021 à 12:37
" Vichysto-résistants "
Ah ah excellent !
Bede
04/07/2021 à 15:39
Heu! Les livres lambdas de Zemmour sont tout de même à 500 000 exemplaires de moyenne voir le suicide français à 600 000 exemplaires et le destin Français s’est hissé en tête des meilleures ventes, Michel Onfray reste dans les 300 000 exemplaires ! Pour des écrivains lambdas c’est pas 😣
Ed
04/07/2021 à 17:26
310.000 et quelques pour le Suicide français. Ne pas se laisser enfumer.
Pic
05/07/2021 à 08:11
Ça fait donc en moyenne 3000 fois plus que 99% des romans vendus par un éditeur. Autant dire que ces œuvres sont des ventes colossales qui font rêver n'importe quel éditeur, gros du marché compris.
On ne tue pas la poule aux œufs d'or dans ce marché ultra-concurrentiel sans de solides raisons... ou pressions.
cballot
04/07/2021 à 15:12
C'est ballot! Albin Michel qui dit "refuser de voir toute une maison risquer d’être instrumentalisée au service d’un calendrier et de visées politiques personnelles, très éloignées de notre mission d’éditeur", risque maintenant de devoir payer la campagne de Zemmour en indemnisations...
Comme quoi il ne faut jamais pactiser avec le diable.
NAUWELAERS
04/07/2021 à 18:43
cballot,
Et un manifeste politique et programmatique comme «Faire» de François Fillon (2015,Albin Michel) -la droite dure ultralibérale dont tant de remugles infestent l'atmosphère politique au pouvoir aujourd'hui, il faut le rappeler, tendances liberticides en plus promues par l'air du temps -qu'en dit-on chez Albin Michel et chez les observateurs de la vie livresque (on n'écrira pas «littéraire» ici) ?
Qu'on a mal compris, qu'il s'agissait d'un manuel pour réussir sa cueillette aux champignons ?
Les arcanes des décisions éditoriales sont parfois limpides, parfois incompréhensibles...
Et l'avocat de Zemmour doit se frotter les mains et toper là avec son célèbre client...!
Mais si Zemmour se présente, la droite sera plus divisée qu'elle ne l'est déjà.
Même en bénéficiant du sectarisme imbécile d'un certain faux progressisme totalement dévoyé et faux -alors que le vrai, l'authentique, le nécessaire est plus nécessaire que jamais !
Quelle gauche pour quoi faire, telle est la question.
Mais comme il souffre ces temps-ci, le vrai progressisme universaliste et bénéfique (plutôt qu'idéologique et parfaitement stérile et nocif) dont on aurait besoin...!
Certes je n'engage que moi ici.
CHRISTIAN NAUWELAERS