#Economie

French Pulp Editions : on ne devient pas impopulaire sans raisons

ENQUÊTE – Montée fin 2016, la maison d’édition French Pulp repose sur Nathalie Carpentier, femme de tête. Et il en fallait, pour mener de front des activités éditoriales, d’agente littéraire et audiovisuelle ou encore de gestion patrimoniale. Beaucoup d’activités, prometteuses au demeurant, et complémentaires. À ceci près qu'auteurs, partenaires, prestataires dénoncent désormais une « gestion hasardeuse ». Voire, pour certains, « un comportement odieux ».

Le 17/12/2019 à 12:00 par Nicolas Gary

29 Réactions | 8 Partages

Publié le :

17/12/2019 à 12:00

Nicolas Gary

29

Commentaires

8

Partages

Partager cet article sur Linkedin Partager cet article par mail Imprimer cet article
ActuaLitté

#WTF - pixabay licence

« C’est une femme de promesses non tenues et de menaces », nous explique une autrice, lésée comme nombre d’autres. « Il serait d’ailleurs plus simple de recenser les écrivains qui n’ont pas eu à subir son tempérament histrionique. » À ce jour, plusieurs auteurs publiés par French Pulp ont choisi de prendre un avocat, pour défendre leurs intérêts, premier indice.

Le diffuseur, source de tous les “mots”

Selon nos informations, confirmées chez Interforum, le diffuseur-distributeur, une procédure serait d’ailleurs en cours, portée par la responsable de French Pulp, qui met en cause son partenaire. « Sur 2019, la maison est passée dans l’équipe de diffusion Robert Laffont », nous précise-t-on. « La structure est petite, avec des tirages de 1500 à 3000 exemplaires, des textes qui sont parfois excellents, mais qui n'ont pas eu de chance », reconnaît-on dans la filiale d’Editis.

« Cependant, invoquer des “méventes” revient couramment chez les éditeurs qui ont en tête de casser leur contrat, mais ici c’est infondé : les mises en place sont effectives. Les livres ne trouvent pas leur public, tout bonnement. » Or, en l’état des relations, Éric Levy, ex-président d’Interforum, avait même accepté de mettre un terme par avance aux accords passés, dont l’échéance était à septembre 2020. Significatif.

« Fin 2018, les titres avaient été bloqués chez Interforum, suite à un différend avec French pulp », témoigne l'imprimeur Pulsio Print. « Un huissier était intervenu, parce que les exemplaires produits ne nous avaient pas été réglés par la maison. » Ce dernier a toutefois pu récupérer une partie des sommes – une partie seulement.

Des libraires, apprenant ce blocage, ont eu quelques réticences par la suite à accepter des offices — et la spirale s’enclenche alors, d’une défiance vis-à-vis de la maison, et par conséquent, de ses auteurs.


Nathalie Carpentier - DR

« De ce point de vue, la société a connu beaucoup de changement de partenaires pour l'impression », avoue pudiquement un ancien salarié. Un détail qui ne trompe pas : dans les relations commerciales qu’entretient un éditeur avec son imprimeur, plus la demande augmente, plus les délais et les coûts diminuent. « Changer trop fréquemment d'imprimeur, sur une aussi courte période, est rarement un indicateur positif  – souvent en lien avec la trésorerie », poursuit-il.

Chez Interforum on reconnaît « avoir rencontré plusieurs dysfonctionnements avec la maison, dans les remontées d’informations. French Pulp n’a jamais été l’un de nos éditeurs les plus commodes ». Or, la direction du diffuseur-distributeur avait même proposé, début septembre, des pistes pour améliorer le positionnement de la structure éditoriale à plusieurs niveaux.

“Plus commerçante qu'éditrice”

« Nathalie Carpentier décèle facilement des conspirations, pour justifier que la situation tourne en sa défaveur », ajoute une ex-salariée. « Nous étions assez jeunes dans l’équipe — pour ne pas dire inexpérimentés. » Et probablement plus enclin à plier l’échine. « Quand j’ai rencontré les premières difficultés avec elle, je n’avais que les salariés en interlocuteurs », se souvient Jean-Marc Pitte, écrivain qui a aujourd’hui décidé de confier son histoire à un avocat. « Ils avaient quelque chose de terrorisé, limite une loi du silence imposée, comme si personne d’autre qu’elle n’avait le droit de parler. »Il est l’un des rares à accepter de témoigner ouvertement : « Lors de notre première entrevue, Nathalie s’est présentée comme “plus commerçante qu’éditrice”. Original, mais pourquoi pas », relève ce journaliste et auteur de plusieurs essais. À la parution de son premier roman chez French Pulp, les obstacles viendront rapidement : « Plus de trois mois pour obtenir le règlement de l’à-valoir, une commercialisation effroyable… » La faute du diffuseur s'entendra-t-il répondre.

Et plus grave, alors que les ventes de La mutualisation du crime ne décollent pas, il reçoit une lettre RAR lui indiquant qu’en regard des résultats, la collaboration avec la maison cessait. « Elle a alors vendu le stock de livres à un soldeur, sans même me consulter, ce qui était dans notre contrat ! » Depuis, représenté par le cabinet Pierrat, le romancier veut obtenir réparation : « Ce livre, j’aurais pu le faire vivre dans les salons où je me rends, mais il n’existe plus — je n’ai même pas reçu ma dernière reddition de comptes. »

Or, si la version papier a été éradiquée, l’éditrice continue d’exploiter le titre en version numérique. « Mauvaise éditrice, mais bonne commerçante », résume-t-il.

Fermeture prochaine pour “effacer les dettes” ?

« Nathalie apprécie tout particulièrement le bénévolat, surtout quand il est involontairement pratiqué », dévoile avec aigreur une salariée. « À plusieurs reprises, nous avons dû demander le versement de notre salaire, avec ce paroxysme le 10 décembre, où elle nous a annoncé par mail que l’on ne serait pas payé de novembre ni de décembre. »


livres remisés, auteurs non avertis

À ce titre, les salariés ont eu le déplaisir d’apprendre de la directrice de la maison qu'elle allait lancer une procédure collective, de sauvegarde en l’occurrence. Cela signifie que les AGS, le régime de garantie des salaires, devait les prendre en charge, avec un délai d’un mois à compter du moment où la procédure est déclenchée. « Sauf que l’on a découvert que la procédure n'avait pas été enclenchée aux dates dites, ce qui diffère d’autant le paiement de nos salaires », se désole un salarié. 

Plus étrange encore : si la rotation des salariés est impressionnante, celle des fournisseurs et prestataires fait frémir. Un salarié insiste : « Imprimeurs, maquettistes, graphistes, correcteurs, attachés de presse externes : tout cela semble avoir obéi à une logique toujours identique. Trouver de nouveaux partenaires, et “planter” les anciens. » Avec l'assurance de règlements à venir, toujours à venir. Sollicités par ActuaLitté, nombre de partenaires ayant travaillé avec French Pulp confirment la situation.

Et de continuer : « Certains se sont même entendu répondre qu’ils seraient payés entre janvier et mars 2020, mais la société sera fermée d’ici là. » Fermée ? « Elle s’en est ouverte à nous : elle compte rouvrir une structure, pour effacer les dettes de French Pulp, tout en promettant de maintenir nos emplois. Un tel effort de transparence fait chaud au cœur », ironise-t-il.

Une force de conviction à toute épreuve

« Ce qui force l’admiration, en regard de tout tout cela, c’est sa force de persuasion à l’égard des auteurs. Car elle est bonne lectrice en plus. Elle brandit Interforum comme un Graal — tout en blâmant le distributeur en interne — et souligne la force de son réseau dans le secteur audiovisuel. Faire miroiter le cinéma devient rapidement convaincant, eu égard aux revenus que ce secteur génère pour un écrivain », insiste un ex-salarié.

Pour autant, la contractualisation et le respect des engagements laissent planer des doutes. « Il a fallu refaire tous les contrats, parce qu’ils n’étaient pas aux normes. Certains auteurs ont signé avec Nathalie Carpentier, et pas avec French Pulp. On a des exemples de livres publiés sans contrat, d’ailleurs, ou d’autres avec une seule exploitation numérique, dont il y eut pourtant des versions imprimées. »

Ce point soulève quelques interrogations, mais par contrat, il est en effet possible de signer avec une personne — une clause autorise alors à collaborer avec une société pour l’exploitation de l’œuvre. « Sauf que cela ne la protège pas le moins du monde. Et il faut encore l’autorisation de l’auteur pour que cette exploitation se fasse », nous indique une avocate.

Et puis, les cas s'empilent : qui n’a pas perçu son à-valoir pour un livre sorti voilà plus de deux ans, ou des arrêts de commercialisation effectués sans que les auteurs ne soient alertés « ni que la procédure leur permettant par exemple de racheter le stock, ne soit respectée ». Une situation qui concernerait aujourd’hui une petite dizaine d’auteurs, tout de même.

Blanc ou noir, avec moi ou contre moi

« Le plus insupportable reste la relation qu’elle entretient avec les uns et les autres : un manichéisme total. Soit on est avec sa société, soit on est contre. Et dans ce cas, l’insulte vient facilement », insiste une ex-salariée, Caroline Sauvage. 

pixabay licence

Sa situation prend un tout autre sens. Salariée en alternance, elle porte un regard désabusé sur l'expérience vécue, « qui heureusement s’est rapidement finie. C’est à vous en dégoûter de travailler dans l’édition, ce qui représentait pour moi un rêve ». 

La jeune femme découvrira en effet que son apprentissage n’avait pas été déclaré. « Je travaillais au black ! » Une erreur du côté du comptable, manifestement : « Les oublis existent, mais ils se corrigent aussi... » Profitant de ce défaut de contrat pour quitter l’entreprise, elle attaquera aux Prud’hommes, et vient de remporter la procédure. « Nous avons pu démontrer que mon travail consistait en tout, sauf ce pour quoi j’avais été embauchée. Elle vend du rêve, mais la réalité est glauque. »

Certains se rappellent d’ailleurs « sa demande d’arroser les plantes le dimanche au bureau », symptomatique. « Au-delà de mon cas personnel, ce qui se passait est inadmissible . Et je précise que depuis juillet que le tribunal m’a donné partiellement raison (le harcèlement n'a pas été reconnu), j’ai toutes les peines du monde à obtenir les sommes fixées », reprend Caroline Sauvage.

Pour une autre salariée, « nous entretenions toujours l’espoir que ça s’améliorerait », mais au quotidien, « et dès les premiers jours, j’ai assisté à ce qu’on qualifierait d’humiliations. Je parlerais même de maltraitance ». Phrases indélicates, situations inconfortables quand il s’agissait d’apporter des réponses à des interlocuteurs désemparés « et légitimement agacés » : les tensions « sont devenues monnaie courante ».

« À vous raconter tout cela, on se dit que c’est impensable, que rien n’a pu être aussi terrible. Mais c’est vrai. Et ce qui me dérange le plus, c’est que cette femme ne témoigne d’aucun respect pour quiconque. Je l’ai perçu dès le début, et cela n’a été que confirmé avec le temps. » 

Selon des salariés et des auteurs, elle aurait un exercice « quasi tyrannique de son pouvoir ». Et ce, jusqu’à « demander expressément aux employés de réaliser de petites choses, envoyer un mail, répondre », pour une autre structure qu’elle dirige, CAL France (Création Audiovisuelle Littéraire), originellement fondée par son mari, Jean-Marie Carpentier. « C’était la structure qui travaillait avec Editis pour les droits audiovisuels de nombre d’auteurs », qui réunit plusieurs maisons du groupe. « Mais là encore, il y aurait tellement à dire », affirme un ancien d’Editis.

Miroir aux alouettes

La question, l’évidente interrogation demeure : comment tout cela a-t-il pu fonctionner ? « Nathalie Carpentier est une femme avec une incroyable personnalité, un charisme et une assurance qui fascinent. Elle dispose d’un fonds éditorial impressionnant, et a su convaincre des auteurs contemporains de la rejoindre. French Pulp, sur le papier, avait tout pour réussir », analyse un proche. « Et puis, elle aime rappeler qu'elle a mis de son argent personnel, en plus de celui des investisseurs. »


pixabay licence

Plus encore, chacun reconnaît « cette faculté à convaincre, par des promesses qui miroitent sans cesse ». Ainsi, tant au sein de l’équipe, que chez les écrivains, « elle obtient ce qu’elle souhaite, la bonne volonté prend le pas, dans les premiers temps, avant la prise de conscience. Mais même si l’on s’en rend compte, les gens sont corvéables à merci, et les personnes compétentes rapidement lessivées », note une autrice. 

Du côté des auteurs, certains ont baissé les bras : « On sait que pour l’argent, c’est perdu. Certains lui doivent encore des livres, par engagement contractuel, d’autres ont carrément tous leurs ouvrages chez FP. Mais il faut empêcher cette nuisance, et que le désastre ne se prolonge », nous écrit l’une d’entre elles, exaspérée. « La perspective du cinéma, qu’elle m’a régulièrement brandie, séduirait n'importe qui, évidemment. C’est mirobolant ! Et elle sait jouer de son passé d’agente pour l’audiovisuel ! »

Les promesses n’engagent toutefois que ceux qui les écoutent. « À une époque où la précarité des auteurs devient enfin manifeste, des éditeurs de ce genre tuent la profession. Ça devient plus que nuisible, et elle en a conscience », reprend l’un d’eux. « Elle a été capable d’envoyer des lettres de menaces et d’injonctions, me sommant de ne pas raconter le différend que l’on avait à d’autres auteurs. » Voire, ce qui s’apparenterait à du chantage : « Je ne serai payé de mes droits que si je ne dis rien… »

Tout ça pour découvrir par hasard que ses ouvrages, plus exploités en papier, se retrouvent vendus… en numérique, « sans que j’en sois informé. Elle te déroule le tapis rouge, et quand tu es auteur, que tu as connu 100.000 galères, rencontrer une éditrice qui te traite bien, ça fait que tu ne vois que la moitié du loup venir ».

Société d'économies mixtes

Un ancien partenaire en atteste : « Après les levées de fonds qui ont permis de monter la société, elle s’est retrouvée dans une situation complexe : contrôler l’opérationnel, alors que ce n’était pas vraiment son fort. Il me semble alors que l’insécurité qu’elle a pu ressentie a été compensée par un surcontrôle, une agressivité. »

Et d’ajouter : « Dans cette logique, la question des factures a fini par tourner au vinaigre : il ne fallait payer qu’au dernier moment, à chaque fois attendre le plus possible. Mais entre imposer des délais de règlements de la sorte et arriver à ce qui paraît être une faillite, il y a un gouffre. »

Jusqu’à aboutir à des erreurs comptables étonnantes : ActuaLitté a notamment pu consulter ce courrier reçu par un auteur, qui apprend par RAR qu’il devra… s'acquitter des montants dus aux Agessa. Logiquement due par le diffuseur (ici l’éditeur), cette somme « suite à une erreur » lui a été versée, et charge à lui de la rembourser, évidemment.

Ce qui n’empêche manifestement pas de publier des livres… sans contrat comme nous l’évoquions. Un auteur nous raconte comment il aura refusé la première version du contrat qui lui fut présentée. Mais le livre paraît tout de même ! « Il s’est passé une dizaine de jours avant qu’elle ne me renvoie de nouveaux documents. J’étais comme pris au piège, avec un couteau sous la gorge : le livre était déjà en vente. Et bien entendu, le contrat qu’elle m’a fait parvenir était antidaté. »

Un autre découvrira par hasard la parution de son roman, et attendra près d’un mois pour qu’on lui soumette un accord. « J’ai été idiot, et coupable de signer un contrat illégal de surcroît. C’est ma faute, mais comme d’autres, j’ai cru, et j’étais à l’époque assez vulnérable, ce qu’elle savait. » Pour ce dernier, l’affaire va se poursuivre devant les tribunaux, avec son avocat. « Le plus ironique ? Le contrat est à son nom, pas celui de French Pulp. »

Démêlés juridiques, passés, présents, futurs

Maitre Emmanuel Pierrat, indique à ActuaLitté disposer à ce jour de « trois dossiers ouverts par des auteurs ». Selon l’avocat, quatre points ont été clairement identifiés à travers les témoignages apportés. « La société ne paye pas les auteurs, voire considérerait qu’elle n’a pas à le faire, sauf quand des moyens musclés sont employés », pointe-t-il.


y'a quelqu'un ? – pixabay licence

À ce titre, l’avocat a fait condamner le 20 septembre dernier la dirigeante de la maison : dans l’ordonnance de référé consultée par ActuaLitté, le tribunal de grande instance de Paris condamne à verser une somme de 3963 € à Jean-Pierre Ferrière, « à titre d’indemnité provisionnelle à valoir sur l’ensemble de son préjudice patrimonial ». Une astreinte de 200 € quotidienne sur six mois était aussi imposée à l’éditrice. 

Elle devait par ailleurs fournir les factures d’impression de l’ouvrage, La Seine est pleine de revolvers, ainsi que le nombre d’exemplaires vendus, papier et numérique pour 2017 et 2018 ou encore le nombre d’exemplaires hors droits et détruits sur ces mêmes années, avec le certificat de pilonnage. Enfin, de présenter les justificatifs de l’état des stocks sur les deux années.

Autre point, relève l’avocat, « la promesse de ses relations dans l’audiovisuel, qu’elle fait miroiter aux auteurs, sans éléments probants ». Contractuellement, l'avocat note la présence de « clauses de préférences extravagantes. La cession d’œuvres futures est extrêmement encadrée, mais il faut relever que depuis un an, les contrats proposés ont connu quelques changements ». 

Enfin, point délicat, « le recours au pilon, sans avertir les auteurs ni respecter les usages de la loi en la matière ». Emmanuel Pierrat conclut : « C’est un cas de figure exemplaire : des éditeurs qui se méprennent, se montrent inattentifs ou font une erreur, il en existe. Ici… » Dont acte.

D’ailleurs, dans le cadre d’une autre procédure initiée par un auteur, non payé de ses droits — engagé par contrat avec Nathalie Carpentier à titre personnel —, une assignation lui a été délivrée dans sa maison de campagne, l'intéressée ne laissant plus d’adresse à Paris.

“Un vampire qui s'est emparé de mon être”

Par ailleurs, certaines clauses détaillées virent à l’absurde, comme ce droit de préférence imposé au-delà du raisonnable. « Signer avec elle, c’est être lié corps et âme : toute la production doit lui être soumise. Et en somme, nos œuvres passées, présentes et futures lui appartiennent », constate une romancière, désemparée.


pixabay licence

« Ce qu’elle m’a fait », reprend-elle, résumant assez bien la pensée de nos différents interlocuteurs, « c’est désastreux. Je n’arrive plus à écrire, obsédée par ce désastre : c’est devenu une source d’insomnie, d’angoisses ». 

Un romancier qui a débuté sa carrière voilà une vingtaine d’années ajoute : « Ma chance, c'est qu'il s'agit moins d'une question d'argent que cette brutalité manifestée. Une fois qu’elle a obtenu de moi ce qu’elle attendait, je ne servais plus à rien. Elle n’a aucune idée de ce qu’est un auteur : elle me donne le sentiment d’un vampire qui s’est emparé de mon être. »

Lui, comme d’autres, avait pourtant servi de caution, permettant d’attirer de jeunes plumes. « Elle nous a utilisés, comme des garanties, des gages de fiabilité : si nous, auteurs confirmés, avions intégré French Pulp, alors la maison disposait de la légitimité et de la crédibilité nécessaires pour convaincre. » Chose que confirme l’un des derniers écrivains arrivés dans l’écurie, en flammes : « Nathalie m’a vanté la présence de telle ou tel, qui lui avaient fait confiance. Je pouvais être pleinement rassuré. » 

De quoi s’en mordre les doigts désormais. « Ces gamins dont le travail a été exploité, c’est dégueulasse », lance un romancier chevronné. « Tant chez les auteurs que les salariés, tous y ont cru, ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Tout ça pour ça. »

Sollicitée, la dirigeante de l'entreprise n'a pas souhaité répondre à nos questions, considérant par mail qu'elle était « seule personne habilitée à prendre toutes décisions pour cette société » et n'avait pas à être « interrogée de quelques façons de ce soit et encore moins  par voie de presse sur des questions internes à cette entreprise ». Ayant tenté de joindre son conseil, nous n'avons pas non plus reçu de réponses.

 

mise à jour 7 janvier 2021 : 

À peine un an après la parution de cet article, nous apprenons qu'au terme d'une procédure classique, la société de Nathalie Carpentier a été mise en liquidation. Pour les auteurs, l'occasion de reprendre leurs droits, tout en perdant de l'argent, évidemment, mais la fin d'une longue agonie pour eux.

 
 

29 Commentaires

 

Vie QuatreSixQuatre

17/12/2019 à 16:39

Très étonnée de trouver ici un article de ce genre. Je ne connais pas cette personne, mais cela à tout l'air d'un réglement de compte en bonne et due forme. Vous aurait-elle lésés également, chez Actualitté ?

Nicolas Gary

17/12/2019 à 16:43

Bonjour !
J'ignore ce qui provoque votre étonnement : nous avons déjà produit des enquêtes sur l'univers du livre. Et pour y répondre, non, cette personne ne nous a pas lésés. Mais nous n'avons jamais non plus travaillé avec elle – à l'exception de quelques chroniques de romans.

pitoff

18/12/2019 à 10:06

Bonjour effectivement ça pourrait ressembler un règlement de compte en fait il n'y a pas une seule petite virgule à changer dans cet article... nous sommes un de ses anciens fournisseurs elle nous a planté de plusieurs milliers d'euros

concernant son caractère c'est exactement ce que j'ai ressenti en contact avec elle

Wildcatt68

22/04/2022 à 22:37

Aïe, hélas, bis repetita, je suis un fournisseur à l'instant planté par Nathalie Carpentier de plus de 15k euros. Je n'avais pas vu cet article avant, dommage pour mon entreprise. Une équipe de 4 personnes licenciée dans la foulée... vous avez obtenu réparation in fine?

Jean-François Pré

17/12/2019 à 17:55

Le monde de l'édition est gangrené par des individus irresponsables, dans le meilleur des cas, ou malhonnêtes, dans le pire. J'ai eu affaire aux deux catégories. Récemment, une maison d'édition suisse, à laquelle j'ai commis l'erreur de faire confiance (Eaux troubles), est en gros retard de paiement. Tous les six mois, le directeur de cette maison, Nicolas Baron, me dit qu'il me paiera dans... six mois. Cela ressemble curieusement à l'article que je viens de lire. Sur 15 livres publiés, je n'ai touché des droits que sur 7... soit pratiquement la moitié. Un éditeur m'avait juré, la main sur le coeur, qu'il finirait par me payer puis... il a fait faillite. Et bien sûr, comme l'auteur passe après tous les créanciers, bernique ! En résumé, comme les auteurs ne sont payés que 15 mois après la parution de leur premier livre, il n'ont pas le temps de se rendre compte si l'éditeur est honnête quand le livre suivant sort.

Alcyon

23/12/2019 à 10:39

La même histoire ! Un éditeur qui me rend ma liberté (droit de préférence abusif) par un contrat de rupture à l'amiable, me rend donc mes droits mais... contre toutes les sommes qu'il me doit (pas le choix si je voulais encore être publié)... mais mon bouquin toujours en vente sur Amazon (alors qu'l me dit par mail les avoir détruits ou envoyé en Afrique ! Toujours très désagréable d'être pris pour un con mais comme m'a dit l'avocat consulté, "je n'attaque pas un franc maçon important" (sic). un autre éditeur local dont j'attends depuis 3 ans la reddition des comptes ! Bref...un milieu assez merdique où avec un peu de chance on tombe un jour sur une maison d'édition sérieuse. Mais la galère a duré une dizaine d'années... :cheese: :ahhh:

Jean-Michel Isèbe

17/12/2019 à 18:23

Scandaleux , ignoble , quand on a le melon , qu'on grimpe trop vite aux rideaux , qu'on a un comportement insoutenable avec l'ensemble des auteurs du livre , je conchie ! Cette personne est imbuvable , je la connais , comment peut-on travailler avec ça ??

noyelle

17/12/2019 à 20:05

bonsoir cette éditrice est elle sérieuse je connais le milieu de l'édition c'est tous des gens merdiques sur huit mille ou neuf mille éditeur se sont des véreux des cons un devait faire un livre avec moi je refusa ,un voleur il a laissé 70 personnes sur le sable devait au fisc de l'argent ,il s'est barré ,comptable en prison 240 000 euro volé ,ensuite je recherche ailleurs ,je m'entends dire ,du type ,je ne suis pas a votre disposition ,50 éditeurs contactés je remballe avec mes photos 25 000 photos très belles mais aucun succès ,on ne trouve rien c'est une mafia !

Jacques Vandroux

17/12/2019 à 20:19

Comme quoi l'autoédition n'a pas que des inconvénients. Nous avons toujours été payé rubis sur l'ongle et tous les mois par les différentes plateformes de vente. Certes, nous n'avons pas la reconnaissance du "milieu" pour les titres autopubliés mais nous avons celle des lecteurs.
Cela dit, avec Robert Laffont, nous avons la chance de ne pas avoir ce type de problèmes.

Fabien

17/12/2019 à 20:22

Et l'équipe dans tout ça, toute entière victime de leur patronne ? Ceux qui sont resté jusqu'au bout et qui ont attendu la fin des haricots (quand ils ont appris que les salaires ne seraient plus honorés) pour se rebeller et dénoncer ce que tout le petit monde de l'édition savait déjà ? Facile de jouer les lapins de deux semaines quand on avait connaissances de telles méthodes en interne... Leur inexpérience n'explique pas tout : les vraies victimes sont les auteurs !

Nizan

18/12/2019 à 15:38

Hum... Peut-être qu'ils dépendaient un peu de leur salaire pour vivre (payer le loyer toussa toussa) et que dans ces conditions ce soit *un peu* compliquer de se rebeller. Je suppose.

Ronseaux Emmanuel

17/12/2019 à 21:56

Edifiant, je me demande comment on peut traiter les auteurs de cette façon. Je suis peut-être naïf, mais en tant que libraire, j'aime trop les auteurs pour apprendre un tel désastre en ce qui concerne leurs conditions.
Vive la littérature et ses auteurs.

Emmanuel le libraire (95)

noyelle

18/12/2019 à 09:06

bjr, je suis photographe ,amateur les éditions de borée ,devait faire un livre avec moi ,vu mes photos très belles et intéressantes , le petit manuscrit ,il prenait ,tout sauf il me fallait poser texte aussi ,via web transfert fallait poser ceci sur logiciel photos , en plus ne connaissant rien déja ,pour 350 photos , c'était galère , deux jours après un courrier , pas de contrat ,veuillez signer en bas de cette feuille jointe ,si d'accord ,il voulait tout 350 photos pour faire le livre a 3500 exemplaires ,pour faire des calendriers des agendas ,des couvertures de livres , tout ceci pour 1 euro par livre , il avait mes photos ,pour 70 ans après ma mort ,et pouvait les vendre a autant d'éditeurs ,dont il désirait ,voyant ceci ,pas d'accord , il refusa de négocier , donc je stopais avec lui , je parlais avec des auteures ,femmes qui ont été éditées par lui, toutes me disaient ,c'est une galère ,voyant cela ,j'ai tout arrêté ,recherché ailleurs ,mais le livre photos et manuscrit ,et légende ,n'est plus demandé ,cher a éditer ce livre aurait été vendu 30 euros , j'ai visité les hangars ,ou étaient des palettes de livres , 70 personnes ,mais depuis des années le fisc aux fesses, donc il a organisé sa fuite ,disent les employées, j'avais vu clair, vu aussi, ce mec ,arrogant , prendre l'auteur pour un moins que rien, pour 1 euro, autant ne rien faire ,d'autres éditeurs m'ont envoyé sur les roses ,pas du tout gentils , des porcs , 50 ou 60 contactés ,rien des années après, le ministère de la culture, s'en balance ,n'est pas a la hauteur, la ministre, n'est autre que actes sud ,dont des auteurs ont eu des problèmes , faire seul est disons cher pas possible ,je sais mes photos ,très valables , photographes et éditeurs m'on confié ,il faut faire vivre ces merveilles, oui ,mais comment vu ce qui se passe, tous les éditeurs ne font pas du livre photos argentiques et numériques , mais des romans , le milieu est pourri, j'abandonne donc a 66 ans les recherches ,il n'y a pas de gens sérieux ,hélas !

Apothicaire

20/12/2019 à 11:59

Vous évoquez le De Borée d'avant 2015. Cette maison a été reprise depuis cette date par Centre France Livre et fonctionne parfaitement bien. J'en suis à mon troisième titre chez eux et suis satisfait en tous points.

Pascal

18/12/2019 à 09:06

Merci pour cet article édifiant. Il est utile de savoir tout ça.

CJ

18/12/2019 à 10:34

tiens, tiens. Eaux troubles. Encore un bel exemple. Arrogant, malhonnête et super désagréable. Cela fait plusieurs années que l'on s'efforce de récupérer ce qu'il nous doit.
Mais le pire de tous reste certainement Bertil Hessel (Editions Oskar) qui en est à sa 4ème société. Il poursuit la même activité depuis des années, voit ses sociétés liquidées en laissant plusieurs centaines de milliers d'euros d'impayés à chaque fois et continue avec la suivante. Tout ceci en toute impunité (les juges chargés des liquidations ont pourtant reçu des signalements)
Bravo et merci à Actualitté d'exposer ces pratiques. On attend l'article suivant sur les autres mauvais joueurs du secteur.

Véronique

15/10/2023 à 20:06

Bonsoir,
je lis à l'instant votre commentaire sur les éditions Oskar dirigées par un homme et une femme malhonnêtes. Nous avons, 4 écrivains et moi-même, crée un groupe défendu par un avocat. Nous sommes allés au bout du bout. Il a été reconnu coupable et devait nous verser notre dû plus des indemnités. Un huissier de justice a été envoyé pour vérifier ses comptes bancaires. Apparemment ils étaient vides ! Mais la maison continue de publier un ou deux livres par trimestre. Ce monsieur doit fonctionner à la façon d'une pyramide de Ponzi et bénéficie peut-être de soutiens haut placés. Bref, coupable mais jamais solvable. En ce qui me concerne j'ai renoncé à espérer et je ne fais ce commentaire que pour mettre en garde des victimes potentielles. Depuis j'ai trouvé un éditeur sérieux. Cordialement

caroline Sauvage

18/12/2019 à 12:51

Et voici comment une éditrice de pacotille a été démasquée.
Visiblement il y a une justice et la roue tourne.

Durelavie

18/12/2019 à 12:55

Bonjour,
Ce milieu est malsain dans un sens comme dans l'autre.
Editeur par le passé, j'ai fait le choix de proposer des contrats avec à-valoirs. J'ai été submergé de manuscrits. Entre à-valoirs, imprimeur très bien et distributeur malhonnête payant à 180 jours, je me suis vite retrouvé sans trésorerie, puisant dans mes fonds propres et promettant de régler mes dettes rapidement.
J'ai été harcelé, menacé, acculé, par ma faute mais pas que. J'ai réduit mes impressions, je me suis endetté auprès d'une banque pour tout mettre à plat et fermer boutique avant de terminer au fond du trou. Je suis serein aujourd'hui car je ne dois rien à personne. Fournisseurs et auteurs sont réglés ; il me reste le prêt à rembourser.
Ce secteur doit être changé. Les éditeurs indépendants ne vivent pas, les libraires non plus et les artistes encore moins.

sanzo

18/12/2019 à 13:44

Il est terrible de voir ce genre de personnes profiter de la faiblesse des auteurs qui se battent pour survivre. Il faudrait faire une liste de ces escrocs afin de les empêcher de nuire. Le système, en l'état, permet d'effacer l'ardoise en recréant une nouvelle société, ce n'est pas normal.

Il est important d'informer les auteurs sur l'identité de ces escrocs afin de les protéger

Nina P

18/12/2019 à 16:01

Votre article ne m'étonne pas du tout.
Mais ce qui m'a surpris, c'est que j'ai cru au départ qu'il s'agissait d'un article sur la maison d'édition Komikku. Je vous le dis parce qu'Actualitté a fait un long article sur les difficultés rencontrées par cette maison d'édition le 13 Novembre dernier. A lire votre article, on avait l'impression que tout était de la faute du marché. Mais les difficultés rencontrées par Komikku sont de même nature que celles de French Pulp. Mêmes causes, même effet. A quelques détails près.
1) Les traducteurs de manga (qui sont légalement considérés comme des auteurs) n'ont AUCUN CONTRAT depuis le lancement de cette maison d'édition en 2012.
2) Certains auteurs de la collection “romans” (édités sous le label De Saxus) ont dû signer des contrats avec… une entité ukrainienne. Oui, j'ai bien dit ukrainienne, alors que les auteurs sont français et écrivent en Français. WTF!
Mais sinon, tout le reste est identique. (Imprimeur non payé, traducteurs et auteurs payés très très en retard, éditeur introuvable, promesses non tenues)
J'espère que mon commentaire sera publié. Car dans votre article du 13 Novembre, vous n'avez fait que reprendre les arguments avancés par l'éditeur

Fabien Lyraud

18/12/2019 à 17:03

Je suis éditeur. Mais j'ai choisi des tirages de 300 exemplaires, de travailler seul, de publier 4 titres par an et de faire de l'autodistibution.Je ne suis diffusé que partiellement, le reste c'est moi qui fait des démarchages par mail ou téléphones. Bref d'être une tortue et non un lièvre ou une grenouille. L'édition est une activité à décollage lent. Il faut du temps pour se faire connaître, pour tisser un réseau avec des libraires de confiance, pour trouver des partenaires diffuseurs. Faire baisser ses charges et trouver des imprimeurs relativement compétitifs niveau prix, faire baisser ses frais d'envois en alternant les prestataires. Mais en fait pour que nous nous développions, nous les petits éditeurs honnêtes, il faut que nous ayons vraiment des aides en communication pour nous faire connaître.

noyelle

18/12/2019 à 17:05

le pire c'est que les éditeurs sont reliés a un groupe d'éditeurs , ils font leurs besognes divers ,ils trompent les gens ,de borée a été racheté par un groupe la montagne ,qui continue les éditions de borée ,mais ceci ne marche pas ,source d'éditeurs qui me l'ont dit , j'ai contacté ,cette boite ,on ma laissé pourrir ,des mois sans rien me dire ,se sont des enfoirés ,
ou trouver éditeurs sérieux ,il n'y en a pas ,il ne reste que l'étranger pour trouver des gens ,qui veulent bosser ,et bien

Fabien Lyraud

18/12/2019 à 17:53

Les éditeurs galèrent, les auteurs galèrent, les libraires galèrent. Certains pour éviter de galérer se lancent dans l'illégalité pour faire des benefs plus vite. Mais pourquoi donc : parce que la France n'est pas un pays de lecteurs. 60% des Français lisaient de 1 à 2 livres par an au milieu des années 2000. Et je ne sais pas si ça c'est amélioré. Le livre pratique se vend plus que le roman, et ce n'est qu'en France ( la faute à une mentalité utilitariste). Si l'on veut que les auteurs gagnent plus, il faut que les éditeurs vendent plus et pour ça il faut plus de lecteurs. Et le storytelling du livre construit autour de la rentrée littéraire et d'une vision élitiste n'aide pas. C'est les littératures de genre qu'il faut mettre en avant. Et ça commence. Mais ce n'est pas encore suffisant. Tant que les classes moyennes et populaires ne se réapproprieront pas le livre, on aura de la précarité et des magouilleurs qui joueront au plus malin pour faire des bénéfices sur le dos des autres acteurs de la chaîne.

noyelle

18/12/2019 à 18:30

réponse de fabien lyraud c'est vrai ,il nous dit ,en tat que éditeur ce qui se passe, mais ce métier est tellement bizarre ,un éditeur venu chez moi, me disait les éditeurs marchent sur des tas de lettres ,de manuscrits ,que les éditeurs n'ouvrent même pas ,il a travaillé chez des éditeurs ,c'est une pagaille , pour cela que les auteurs ,n'ont jamais de réponse ,venu chez moi ,sympas il ne fait que peu d'éditions ,se consacre a des maquettes , de livres ,

noyelle

19/12/2019 à 12:35

un auteur touche 8 % c'est environ 1 euro par livre , un libraire 33% ,l'imprimeur 33% ,l'éditeur 20% environ ,mais ,il fait éditer a l'étranger , reste parfois le diffuseur , voila comment se réparti , la note

Yfig

21/12/2019 à 20:15

Les égotistes se ont encore une fois fait baiser !

Ne jamais rien payer !
Ne jamais signer un contrat qui soit abusif ... quelque soit l'envie nombriliste qu'on a de se voir éditer !

Que ça vous serve de leçon.
:lol:

Plus d'articles sur le même thème

ActuaLitté

De l'Altaï russe à la Mongolie en passant par l'édition kirghize

#AVeloEntreLesLignes — Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont entrepris un voyage en vélo entre Paris et Oulan-Bator en août 2022, avec l'objectif de visiter le maximum de librairies sur leur route. ActuaLitté documentera cette expédition en publiant le récit intitulé "À vélo, entre les lignes".

17/03/2024, 12:13

ActuaLitté

Où en est la lecture dans les campagnes françaises de 2024 ?

En février 1967, l'ORTF diffusait un numéro de sa Bibliothèque de poche, dans lequel le journaliste disparu en 2012, Michel Polac, partait à la rencontre de bergers pour discuter de leurs lectures. ActuaLitté reprend le principe à l'occasion du Salon de l'Agriculture, en interrogeant des acteurs du secteur primaire, afin de vérifier : où en est le rapport au livre dans les campagnes de 2024 ?

01/03/2024, 18:53

ActuaLitté

“Nutri-score du livre” et autres projets d’avenir pour une édition écologique

D’après Erri de Luca, l’impossible caractérise « ce qui n’a pas encore été fait » (trad. Danièle Valin). La chaîne du livre — mais par cette dénomination, ne réduit-on pas ses acteurs à des maillons ignorants les uns des autres ? — était conviée à une journée de réflexion, ce 29 janvier. Dans les locaux du groupe Bayard, on se réunissait pour « décarboner le livre et l’édition ». 

29/01/2024, 20:08

ActuaLitté

Centenaire de la République de Turquie (1/2) : La librairie d'Efy 

Le 23 octobre dernier, les turcs célébraient le centenaire de la République turque, fondée par Mustafa Kemal Atatürk sur les ruines de l'Empire ottoman. À cette occasion, ActuaLitté propose un diptyque à Istanbul, où l'Orient rencontre l'Occident. Ville monde, trois fois née, au sept collines, vibrante d'histoires, de cultures, et de saveurs, étendue majestueusement sur les rives du Bosphore.

15/12/2023, 19:46

ActuaLitté

Thierry Fraysse (Éditions Callidor) : passés recomposés

Pour quiconque les croise en librairie, les ouvrages siglés Callidor sont de ceux que l'on n'oublie pas. Couvertures illustrées, titres calligraphiés, dessins cryptiques et intrigants cisèlent un écrin de choix pour des textes exhumés avec la patience d'un chercheur d'or par Thierry Fraysse, qui dirige la maison. Avec de la suite dans les idées, et une obsession assumée.

15/12/2023, 16:07

ActuaLitté

"On n’est pas non plus Miss France !”  

#PrixAutomne23 - Le Prix Interallié est la dernière des grandes récompenses littéraires de l’Automne : « On a pu parfois nous reprocher d’être décerné trop tardivement dans la saison, mais cette année prouve bien que les jurys n’ont pas l'œil littéraire absolu, et peuvent se tromper… », constate le président et académicien Jean-Marie Rouart, et de continuer : « C’est pour cette raison que ce prix est né : rattraper les erreurs littéraires. » Un reproche qui s'accompagne pour certains d'un autre : avoir un jury 100% masculin...

23/11/2023, 16:34

ActuaLitté

Albin Michel inaugure sa nouvelle librairie au cœur de son Montparnasse

La Rotonde, Le Dôme, La Coupole, La Closerie des Lilas qui fut d'abord une guinguette, La Palette aujourd’hui fermée... le PDG d’Albin Michel Francis Esmenard convoque l’histoire du Montparnasse littéraire et artistique où s’est installée la nouvelle librairie Albin Michel. L’enseigne « Vaisseau amiral » de l’éditeur plus que centenaire a quitté le 229 du boulevard Saint-Germain pour s'installer 137 boulevard Raspail. Un pari, puisqu’elle a décidé d’acheter les murs, dans un des arrondissements les plus chers de Paris, et une nécessité de changer de place : le loyer avait été doublé dans l’ancien emplacement…

17/11/2023, 17:40

ActuaLitté

Monstres, strips : au couvent, une matinée de dessins

#LECfestival23 - La bande dessinée a pris ses quartiers à Cognac : le festival des littératures européennes accorde une place particulière au médium. Cette journée du vendredi, où les groupes scolaires s’ouvrent au Couvent des Récollets, édifice historique fondé au début du XVIIe siècle. En ces murs, où s’installa cet ordre mendiant, issu de la réforme franciscaine, on plonge dans les univers de plusieurs créateurs. Et à la clef, des ateliers pour apprendre à dessiner. 

17/11/2023, 15:45

ActuaLitté

Maud Sarda : "Transposer en ligne l’ADN du Emmaüs traditionnel"  

#LabelEmmaus - Juillet 2016, Maud Sarda co-crée la coopérative Label Emmaüs. Décembre de la même année, la Marketplace est lancée. L’ambition de celle qui est aujourd’hui la directrice générale de l’initiative sociale et solidaire ? Par l’entremise de la vente en ligne, contribuer à l’insertion professionnelle de personnes en difficulté. ActuaLitté a eu l’opportunité de découvrir le quotidien de ces travailleurs aux parcours hétéroclites, qui officient dans l’entrepôt de Noisy-le-Sec, inauguré fin 2017.

03/11/2023, 16:00

ActuaLitté

Une exposition itinérante illustre les mondes fantastiques d'Italo Calvino

Pour célébrer le centenaire de la naissance du célèbre écrivain italien Italo Calvino (1923-1985), une exposition itinérante, qui parcourra plusieurs Instituts Italiens de Culture, a été mise en place par le ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale italien. C'est une opportunité unique de fusionner les univers imaginaires créés par Calvino avec le monde du dessin et de l'illustration.

19/10/2023, 15:47

ActuaLitté

Olivier Truc : “Le roman remplit les silences, va au plus profond de l’être” 

LEP23 – Sous le beau soleil de Gradignan, Lire en Poche accueille cette année l’écrivain Olivier Truc, dont l'ouvrage Les Sentiers obscurs de Karachi vient de sortir dans la collection poche des éditions Point (288 pages, 8,90 €). Publié en grand format en octobre 2022 aux éditions Métailié, cet ouvrage revient sur l’attentat de 2002, qui a occasionné la mort de quatorze personnes, dont onze ingénieurs qui se trouvaient à Karachi, dans le cadre de la mise en œuvre d’un contrat de vente d’un sous-marin au profit du gouvernement pakistanais. Un échange modéré par Lionel Destremau, directeur de Lire en Poche.

07/10/2023, 14:40

ActuaLitté

Avec Paul Colize, il y a 70 ans, le drame belge des mineurs de fond

Si en France ce drame est peu connu, il a marqué les mémoires de nos voisins du nord : le 8 août 1956, Le Bois du Cazier, une mine de charbon située à Charleroi en Belgique francophone, est victime d'un incendie. Bilan : 262 mineurs ont péri dans la catastrophe, dont 136 Italiens, faisant de l'événement l'une des plus grandes tragédies minières en Europe. Parmi les rares survivants, trois s'étaient réfugiés sous un wagonnet, se protégeant des gaz et de la fumée. Et si on avait retrouvé deux survivants et un mort...

06/10/2023, 18:40

ActuaLitté

Faire société et vivre ensemble, à travers la bande dessinée

La maison d'édition BD Bamboo, célèbre ses 25 ans à Mâcon. À cette occasion, nous avons rencontré Christine Robin, maire de la commune voisine de Charnay-lès-Mâcon, qui accueille l'événement, organisé en partenariat avec une l'Association Charnay Evenements. , pour discuter de l'impact de cet événement et de sa vision pour la commune.

30/09/2023, 12:55

ActuaLitté

Expodif, le grossiste de livres engagé dans l’économie circulaire  

Expodif, le grossiste de livres neufs à prix réduit, a bien évolué depuis sa création en 1979, il y a près de 45 ans. Le principe est de racheter les stocks des invendus aux éditeurs et les revendre, avec de belles ristournes à la clé, à ses clients privés et publics : librairies, maisons de la presse, bouquineries, bibliothèques, écoles, revendeurs en tout genre, décors pour l’audiovisuel, les magasins... À présent, l’entreprise, qui a connu une impressionnante croissance grâce à son développement dans le numérique et au sein de l’économie circulaire du livre, entend progresser dans le segment des collectivités.

05/09/2023, 16:02

ActuaLitté

L'empreinte de Yu Hua sur la littérature chinoise

#Rentreelitteraire23 – Xavier Capodano, gérant de la librairie parisienne Le Genre urbain, est un passionné de littérature. Sa rencontre avec l'œuvre de Yu Hua, l'un des écrivains contemporains les plus reconnus de Chine, a été une révélation. Né le 3 avril 1960 dans la province du Zhejiang, l'auteur embrassa d'abord une carrière de dentiste pendant cinq ans avant de se tourner vers la littérature dans les années 1980. Une période marquée par une effervescence de la littérature expérimentale.

28/08/2023, 10:28

ActuaLitté

Sur les traces de Tolkien et de l’Imaginaire médiéval : John Howe à l’honneur  

Depuis le 25 juin et durant sept mois, jusqu’au 28 janvier, les amoureux de fantasy, de Tolkien ou des contes et légendes de notre Moyen-Âge insondable, peuvent profiter de la plus importante exposition autour de l’œuvre du respecté John Howe. Le Fonds Hélène & Édouard Leclerc (FHEL), installé à Landerneau dans le Finistère, accueille près de 250 dessins et peintures de l’illustrateur canadien, de la Terre du Milieu à l’Imaginaire médiéval.

20/07/2023, 12:22

ActuaLitté

Connaissez-vous cette femme ? Elle est autrice...

Margaret Atwood, Fanny Tarnow, Svava Jakobsdóttir ou encore Kishwar Desai… Toutes autrices, et toutes affichées sur les murs de la Faculté des lettres, langues et sciences humaines d’Angers. Écrivaines connues, méconnues voire inconnues, les voilà mises en lumière par le travail des étudiants du cours Genre et Littérature. 

26/06/2023, 15:09

ActuaLitté

Bulle en stock : à Amiens, la librairie engagée et passionnée

#RDVBDAmiens2023 – Rarement une librairie aura entretenu des liens si étroits avec un festival littéraire. Rarement, voire jamais, tant la relation entre les Rendez-vous de la Bande dessinée d’Amiens et Bulle en stock relève de la quasi-filiation. Si la manifestation inaugura sa première édition en juin 1996, la librairie, elle, avait ouvert en novembre de l’année précédente. Et son fondateur compte parmi les créateurs de l’événement : des bulles et des amis, CQFD.

02/06/2023, 22:01

ActuaLitté

Le roman de Dima Abdallah “réaffirme la force salvatrice de la littérature”

#PrixFrontieres23 – Pour sa troisième édition, le prix que coorganisent l’Université de Lorraine (Crem, Loterr) avec l’Université de la Grande Région (UniGR), a récompensé la romancière Dima Abdallah. Son deuxième roman, Bleu nuit, aura fait l'unanimité du jury. La présidente du prix Frontières-Léonora Miano, Carole Bienius-Penin, répond à quelques questions.

15/04/2023, 16:32

ActuaLitté

Exposition : Louis XVI, Marie-Antoinette & la Révolution

C’est à un remarquable travail collectif que nous convient les Archives nationales et les éditions Gallimard : Jusqu’au 6 novembre 2023 à l’hôtel de Soubise (Paris) est à découvrir, l’exposition gratuite Louis XVI, Marie-Antoinette & la Révolution

03/04/2023, 11:31

ActuaLitté

Pourquoi devient-on éditeur indépendant ? Portraits

#AssisesEditionsIndépendantes23 – Éditeur, un métier de création, ou au moins de contribution à la création, on en comprendra l’attrait. Il y a les grandes structures, appuyées sur une histoire plus ou moins longue, qui est aussi celle des concentrations, et des aventures individuelles ou en petit comité. Ces dernières sont portées par des passionnés, entre succès, force de conviction et manque, parfois, de culture d’entreprise. Alors, pourquoi devient-on éditeur indépendant ?

06/02/2023, 16:27

ActuaLitté

Une Fédération des éditeurs indépendants : “J’en ai eu les larmes aux yeux”

#AssisesEditionsIndépendantes23 – La notion d’édition indépendante, qui s’est imposée dans le vocabulaire du monde du livre, se rapporte aux structures ne relevant pas d’un grand groupe. Mais encore ? Qu’est-ce qui lie Actes Sud, 9e maison française en termes de taille, et un humble éditeur de Colmar ? C’est pourquoi, à l’occasion des 1ères assises de l’édition indépendante, nous sommes allés interroger ces acteurs qui font vivre cette fameuse « bibliodiversité », et leur demander : qu’est-ce que signifie pour vous, « être indépendant » ?

03/02/2023, 09:54

ActuaLitté

Serge Gainsbourg : portrait d'un esthète aux airs de pochtron  

Ronsard 59, Le sonnet d’Arvers, Victor Hugo, Baudelaire, Musset, Nabokov… L’immense œuvre, en quantité, mais aussi en qualité, de Serge Gainsbourg, est nourrie de lectures ressassées. Gainsbourg en quête du mot exact, voilà ce que met en scène une exposition de la Bibliothèque publique d’information (BPI) depuis le 25 janvier, jusqu’au 8 mai. 

30/01/2023, 14:40

ActuaLitté

L’Attaque des Titans : mise en lumière d’une œuvre colossale  

#FIBD23 – Du 25 au 29 janvier se tient, à l’Alpha Médiathèque d’Angoulême, une exposition consacrée à l’œuvre maîtresse de Hajime Isayama, L’Attaque des Titans : De l’ombre à la lumière. Accompagnée de la venue de l’auteur dans l’Hexagone, il s’agit également de la première fois que ses planches sont exposées hors d’Asie. L’occasion d’explorer toute l’évolution graphique et l’émotion qui se dégage des dessins du maître des géants tétanisants.

26/01/2023, 16:52

ActuaLitté

Voyage à Auschwitz avec "la petite fille qui ne savait pas haïr"

Depuis 19 ans, le Consistoire central israélite de France organise un voyage à Auschwitz, car « la mémoire de ce crime sans nom ne peut, ne doit, être effacée » dans un contexte de hausse de l’antisémitisme. Pour cette édition 2022, sont conviés par le grand-rabbin de France, une survivante de la Shoah, des collégiens et lycéens, des religieux, des politiques, des directrices de maison d’édition et donc... ActuaLitté.

18/01/2023, 18:14

ActuaLitté

Révolution : en 2023, des livres en braille vendus au “prix unique”

Éclipsés ces dernières années par les livres audio et numérique, les ouvrages en braille restent un support crucial pour l'accès des personnes aveugles et malvoyantes à la lecture. Ces imposants volumes, très coûteux à produire, seront pourtant proposés à un tarif correspondant au « prix unique du livre », dès ce 4 janvier. Une prouesse et une garantie d'accès rendues possibles par le Centre de Transcription et d'Édition en Braille (CTEB) de Toulouse.

03/01/2023, 11:13

ActuaLitté

La science-fiction (SF), de la pop culture à “l'art contemporain”  

Un lieu d’enregistrement de l’angoisse ? De révélation d’une société sous couvert d’évasion et de divertissement ? Analyse plus véritable que vraisemblable des ressorts qui transforment le réel ? Toutes ces dimensions caractérisent la science-fiction. Si la littérature, la bande dessinée et le cinéma ont été les importants réceptacles du genre, les arts plastiques ne sont pas en reste. 

01/12/2022, 13:07

ActuaLitté

Du père de famille au psychanalyste : dans l'intimité de Sigmund Freud

La famille Freud vivait au rythme des consultations que Sigmund donnait dans cet appartement au coeur de Vienne. Rouvert depuis août 2020, le Sigmund Freud Museum s’inscrit dans un héritage pluriel : celui de la médecine, de l’oeuvre et de la vie quotidienne. Au coeur de l’immeuble situé au Berggasse 19, les visiteurs remontent le temps, entre publications et travaux du père de la psychanalyse.

28/11/2022, 14:51

ActuaLitté

Le château de Chantilly célèbre le “plus grand bibliophile de son temps”

À l’occasion du bicentenaire de la naissance d’Henri d’Orléans, dit le duc d’Aumale, grand bibliophile et reconstructeur du château de Chantilly, plusieurs expositions ont été organisées dans l’ancienne demeure des Condé. Depuis le 5 octobre et jusqu’au 2 octobre 2023, le cabinet des livres du fils du « roi des Français », Louis Philippe, se présente, de sa création aux plus précieux de ses trésors. Le tout sous le regard pénétrant du buste du grand Condé.

14/11/2022, 16:48

ActuaLitté

Comment la traduction a contribué à la libération des femmes

PORTRAITS – La traduction contribue à la libération des femmes depuis des siècles. Voici quelques portraits de femmes qui ouvrent la voie aux traductrices contemporaines, de Marie de Cotteblanche (première traductrice française) à Shirin Daneshvar (traductrice iranienne) en passant par Anne Dacier (première traductrice d’Homère), Claudine Picardet (première traductrice scientifique) et Clémence Royer (première traductrice de Darwin). 

10/11/2022, 10:25

ActuaLitté

Des églises à l'art urbain : cheminement littéraire et historique dans Porto

LECFestival22 – Créée en 2016, la résidence d’écriture Jean Monnet est dédiée à la création littéraire européenne et accueille en priorité des auteurs émergents, en lien avec la thématique du LEC Festival. Elle est soutenue par la Ville de Cognac et dotée d’une bourse de résidence de 2000 €. Cette année, Nuno Gomes Garcia, auteur de La Domestication (trad. Clara Domingues chez IXe Editions), en est le bénéficiaire. Et il poursuit avec nous son tour littéraire et historique de Porto. (retrouver l'épisode précédent)

07/11/2022, 10:05

ActuaLitté

Voyage littéraire et historique à Porto, avec Nuno Gomes Garcia

LECFestival22 – Depuis le 24 octobre, l’écrivain d’origine portugaise, Nuno Gomes Garcia, auteur de La Domestication (trad. Clara Domingues chez IXe Editions), est en résidence d’auteur à la villa Jean Monnet de Cognac. Il y séjournera jusqu’au 20 novembre, date de clôture du festival des littératures européennes de Cognac. Il nous invite à un voyage dans la ville de Porto, dont il est originaire, entre littérature, archéologie et découvertes… Première étape : la librairie Lello. Et bien d'autres arrêts à prévoir.

27/10/2022, 10:38

ActuaLitté

Écologie et sobriété : quelles actions dans les bibliothèques ?

Le Plan Sobriété du gouvernement, présenté au début du mois d'octobre, ne concerne que de loin les bibliothèques territoriales, placées sous la responsabilité des collectivités. Heureusement pour la planète, la réflexion écologique des bibliothécaires est en cours depuis quelques années désormais, et les idées fusent, même si les moyens d'action restent encore limités.

21/10/2022, 11:16

ActuaLitté

À la recherche de Marcel Proust, tome après tome  

2022 ne marque pas seulement le centenaire de la naissance de Jack Kerouac, mais également de la mort d’un des géants du XXe siècle, Marcel Proust. Après le Musée Carnavalet ou encore le Musée de l’Histoire du Judaïsme, la BnF propose une exposition autour de l’auteur d’À l’ombre des jeunes filles en fleur. Près de 350 pièces sont réunies – inédits jamais révélés au public, tableaux de grands maîtres ou robes somptueuses prêtées par le Palais Galliera. 

11/10/2022, 14:25

ActuaLitté

Access+, le studio d'Asmodee, inaugure sa gamme de jeux accessibles

Trois titres phares de l'éditeur Asmodee sont désormais proposés aux personnes touchées par des troubles psychiques et cognitifs. Grands et plus petits, personnes dys et neuroatypiques retrouveront chez le studio de jeux de société Access+ trois titres retravaillés en ce sens : Dobble, Timeline et Cortex challenge. En avant !

05/10/2022, 12:14

ActuaLitté

Écrivains menacés : traduire Rushdie, Saviano et les autres

Ce samedi 1er octobre, le Pôle Média Culture Edmond Gerrer (Colmar) accueillait l’Académie d’Alsace des Sciences, Lettres et Arts : Vincent Raynaud recevait le Prix Maurice-Betz 2022, pour l’ensemble de son travail de traduction — en particulier les œuvres de Roberto Saviano, qu’il a traduit dans sa quasi-totalité. Lors de cet évènement, le traducteur, auteur et éditeur a donné une conférence intitulée « Écrivains menacés, le point de vue du traducteur ». 

04/10/2022, 11:28

Autres articles de la rubrique À la loupe

ActuaLitté

Pour une traduction humaine : “Il en va de l'avenir de nos professions”

Quelques jours après la présentation du rapport de la commission IA au Président de la République, qui en salue les recommandations prônant le tout-IA dans de nombreux domaines, le collectif En Chair et en Os, « pour une traduction humaine », s'adresse aujourd'hui à toute l'édition, et appelle le monde du livre et de la culture à se mobiliser pour préserver le geste humain, sans céder au technosolutionnisme.

18/03/2024, 11:42

ActuaLitté

Géopolitique, conspirations : “XIII est un survivant” (Yves Sente)

AnniversaireXIII – Le plus amnésique des héros apparut en 1984, sous l’impulsion du scénariste Jean Van Hamme et du dessinateur William Vance : à la recherche d’un passé fuyant, accusé d’assassinat d’un président des États-Unis et toujours pris dans une conspiration politique sans fin, XIII fête ses quarante années d’aventures, de manipulation et de faux-semblants. Retour avec Yves Sente, le scénariste qui prolonge depuis 13 ans déjà cette épopée américaine avec le dessinateur Iouri Jigounov.

14/03/2024, 15:43

ActuaLitté

Nancy Huston : “Tout romancier qui se respecte est trans”

L'autrice française d'origine canadienne, Nancy Huston et l'écrivain, réalisateur, poète et militant écologiste, Cyril Dion, se connaissent, ils sont amis. Ils éprouvent l’un pour l’autre de l’affection et de l’estime. Les éditions Actes Sud ont proposé une rencontre pour parler de Francia, le dernier texte de Nancy Huston, publié par la maison le 6 mars dernier. Propos recueillis par Estelle Lemaître.

14/03/2024, 15:24

ActuaLitté

À Madagascar, Karné offre une évasion aux jeunes insulaires

Tout sourire et pleine d’entrain, Ravaka a l’air de fonctionner à mille à l’heure. Dès qu’elle s’exprime, on sent un grand enthousiasme et une vraie curiosité. Une envie de comprendre et d’agir se dégage d’emblée de sa personnalité positive. Elle a créé Karné, un concept unique : un magazine bilingue (malgache-français), coloré, vivant, instructif, ludique qui sait prendre sa place sur ce marché. Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

14/03/2024, 13:17

ActuaLitté

Expression, publication, lecture : des libertés à défendre

Depuis la Foire du Livre de Londres, cinq organisations internationales représentant les auteurs, éditeurs, libraires et bibliothécaires cosignent une déclaration. Ce texte, reproduit en intégralité ci-dessous, constitue un appel aux gouvernements et aux sociétés dans leur ensemble à veiller sur des libertés fondamentales autour des textes et de leurs auteurs : expression, publication et lecture.

14/03/2024, 11:14

ActuaLitté

Traduire par l'IA, le risque d'“un appauvrissement sensible de la langue”

Face à la montée de l'intelligence artificielle dans le domaine de la traduction, l'Association des Autrices et Auteurs de Suisse (AdS) tire la sonnette d'alarme. Lors de son 15e Symposium suisse, l'association a publié une prise de position vigoureuse, soulignant les limites de l'IA en matière de traduction littéraire et réclamant une régulation claire pour protéger les droits et la valeur du travail humain.

06/03/2024, 12:54

ActuaLitté

Moon Knight, justicier lunaire et passablement tordu

L’identité secrète est le propre du super héros – ça et les collants trop moulants. Apparu dans Werewolf by Night #32 en 1975, Marc Spector fêtera ses 50 ans de lutte contre le crime à New York : il protège les voyageurs, chers au dieu égyptien qui l’a choisi pour avatar. Non sans l’avoir sauvé de la mort. Mais ce personnage, atteint d’un trouble dissociatif, coexiste mentalement avec trois autres personnes. De quoi en faire un justicier atypique, dont les méthodes effraient.

06/03/2024, 12:16

ActuaLitté

Frédéric Taddeï : "L’âge est un sujet qui n’existe pas"

« Quand on vous dit que François Ier a gagné la bataille de Marignan en 1515 on ne vous dit pas quel âge il avait, il avait 20 ans ». Le présentateur Frédéric Taddeï a une obsession qu’on ne lui connaissait pas encore : l’âge. Nous l’avons rencontré pour la sortie des Birthday books le 6 mars 2024, l’occasion de discourir sur ces « quartiers de la vie que l’on habite tous ensemble ».

29/02/2024, 15:46

ActuaLitté

Plutôt BFM que CNews : Isabelle Saporta, bientôt la porte ?

Dans quel monde une salariée dénigrerait publiquement l’une des sociétés de son employeur, sans se faire tirer l’oreille ? Mieux : présenterait comme plus brillante une entreprise concurrente, du même secteur d’activité ? Eh bien… soit les anti-Bolloré reverront leur copie quant aux “méthodes” (censure, liberté de parole brimée, etc.) chez Vivendi… Soit Isabelle Saporta prépare son départ de chez Fayard ?

29/02/2024, 15:42

ActuaLitté

“Nos points communs sont simples : le territoire et le livre.”

#Noshorizonsdesirables – Durant cinq années de librairie au Québec chez Pantoute, Benoît Vanbeselaere est passé de la communication et de l’événementiel à la direction générale d’une des deux succursales. Depuis avril 2023, il a pris ses fonctions comme coordinateur de l’Association des éditeurs des Hauts-de-France. En marge des Rencontres régionales du Livre et de la Lecture 2024, à Boulogne-sur-Mer, il revient avec nous sur les actions menées et à mener.

26/02/2024, 15:13

ActuaLitté

"Les IA génératives menacent aujourd’hui l’activité des auteurs des arts visuels"

L'ADAGP l'affirme : « Les systèmes d’intelligence artificielle (IA) générative, capables de produire instantanément des contenus visuels à la demande des utilisateurs, menacent aujourd’hui l’activité des auteurs des arts visuels. » En réaction à ce constat, la société de perception et de répartition des droits d'auteur a publié une déclaration générale d’opposition. Elle s'explique dans un communiqué, reproduit ici par ActuaLitté.

23/02/2024, 17:08

ActuaLitté

Partage de la valeur : cette étude “apporte des éléments de compréhension” (SNE)

L'étude du Syndicat national de l'édition (SNE) consacrée au partage de la valeur entre auteurs et éditeurs, présentée au début de ce mois de février, a été accueillie froidement par les organisations d'auteurs. Ces dernières reprochaient une approche « biaisée » et des résultats qui masquaient la situation économique des écrivains. Renaud Lefebvre, directeur général du SNE, répond aux critiques.

22/02/2024, 11:49

ActuaLitté

Librimania : le jeu que toute l'édition va s'arracher

#Noshorizonsdesirables – Foin des IUT et autres Masters pros Métiers du livre : voici le futur compagnon et prochain best-seller en librairie — s’il est un jour commercialisé — Librimania plonge les joueurs dans l’univers impitoyable… du monde du livre. Accrochez-vous à un dictionnaire ou une encyclopédie, ça décoiffe !

21/02/2024, 19:22

ActuaLitté

Barbara Kingsolver, Prix Pulitzer 2023 : “Je ne crois pas au talent”

Le Prix Pulitzer de la fiction, qui récompense un roman qui raconte cette démente Amérique, a été décerné à deux auteurs ex-aequo en 2023 : Hernan Diaz pour son texte sur les coulisses de la Grande Dépression des années 30, Trust, et Barbara Kingsolver. D’un côté, le gros argent, de l'autre, les prolos d'une campagne des Appalaches, à travers les aventures de Demon Copperhead. Un David Copperfield contemporain dans les terres contrariées de l'OxyconTin et des champs de tabac…

21/02/2024, 16:00

ActuaLitté

Pour le livre de Turin, "un salon qui aide au dialogue"

Du 9 du 13 mai, le Salon international du livre de Turin incarne un événement majeur autour du livre sur le territoire italien. Entre défis antérieurs et direction nouvelle, Annalena Benini, directrice du Salon pour cette édition, fait part à Actualitté des conditions à réunir, pour mener à bien les ambitions prochaines, notamment quant à la jeunesse. 

19/02/2024, 12:07

ActuaLitté

Mort d'Alexeï Navalny : “Il n’a jamais reculé devant le pouvoir”

Le décès d’Alexeï Navalny, survenu ce 16 février au centre pénitentiaire de Kharp à l'âge de 47 ans, provoque un soulèvement — et les regards fusent vers Vladimir Poutine, qui se serait définitivement débarrassé d’un opposant. Le Pen Club français a diffusé un hommage, ici proposé en intégralité.

17/02/2024, 10:49

ActuaLitté

Une nuit dans une yourte kirghize, bercés par la pluie

#AVeloEntreLesLignes — Partis à la conquête de nouveaux horizons, Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek pédalent à travers une odyssée littéraire. Leur défi ? Explorer le plus grand nombre possible de librairies sur un itinéraire qui les mène à vélo de Paris jusqu'à Oulan-Bator. Ils partagent avec ActuaLitté leurs aventures et découvertes dans ce journal de voyage.

16/02/2024, 15:24

ActuaLitté

“Le livre et la lecture comme biens communs”

Noshorizonsdesirables – Dans le paysage littéraire des Hauts-de-France, une révolution jusqu’alors silencieuse entend faire grand bruit. François Annycke, directeur de l’Agence Régionale du Livre Hauts-de-France (AR2L), inaugurera les 21 et 22 février deux journées professionnelles. Objectif : collaborer, en redéfinissant le rôle de l’Agence et de ses partenaires, pour plus d’efficacité.

16/02/2024, 12:00

ActuaLitté

L'étude sur le partage de la valeur du SNE, “un éclairage partiel et biaisé”

Dévoilée le 1er février dernier, l'étude sur le partage de la valeur du livre, commandée par le Syndicat national de l'édition, n'a pas vraiment convaincu. La quasi-totalité des organisations d'auteurs ont dénoncé ses résultats, assimilés à une pure et simple tentative de manipulation. L'Association des traducteurs littéraires français (ATLF) ajoute sa voix revendicative, dans un texte reproduit ci-dessous.

15/02/2024, 10:03

ActuaLitté

Une étude sur les revenus qui “ne reflète en rien la réalité” des auteurs

Le Syndicat national de l'édition, organisation patronale du secteur, a présenté le 1er février les données de son étude sur le partage de la valeur du livre entre les maisons d'édition et les auteurs. Une étude dont les méthodes et la présentation des résultats ont été largement décriées par les auteurs et leurs représentants. Le Conseil Permanent des Écrivains (CPE), dans un texte reproduit ci-dessous, signifie ses propres réserves, mais aussi ses attentes vis-à-vis du ministère de la Culture.

14/02/2024, 11:46

ActuaLitté

À vélo entre les montagnes et les yourtes

#AVeloEntreLesLignes — Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek se sont lancés dans une aventure exceptionnelle, celle de parcourir la distance entre Paris et Oulan-Bator à vélo. Tout au long de leur parcours, ils font escale dans autant de librairies que possible. Leur odyssée est couverte par ActuaLitté, qui partage leurs histoires au fur et à mesure.

14/02/2024, 10:33

ActuaLitté

Livres audio : saga, c'est plus fort que toi

Dans un nouvel article, Nathan Hull, responsable de la stratégie de Beat Technology, s'intéresse aux sagas littéraires et à leur capacité à captiver les lecteurs sur le long terme. Comment expliquer ce succès durable ? Et, surtout, comment le reproduire dans un domaine bien particulier, celui du livre audio numérique ?

13/02/2024, 12:48

ActuaLitté

“Le lecteur français veut comprendre l'Italie à travers sa littérature”

Dans une interview menée par Federica Malinverno, Florence Raut revient sur la création de La libreria, librairie-café parisienne cofondée aux côtés d'Andrea De Ritis en 2006, se définissant comme un « espace petit mais riche dédié à l’Italie, situé dans le cœur du IXe arrondissement de Paris ».

13/02/2024, 11:38

ActuaLitté

“Il faut tenir sur le fil, à la frontière, et c’est de là que nait la littérature”

#PrixFrontieres2024 – L'édition 2024 du prix Frontières a été lancée, avec la liste des 10 titres retenus. La lauréate de 2023, la romancière Dima Abdallah avait été été saluée pour son deuxième roman Bleu nuit aux éditions Sabine Wespieser. Présidente d'honneur du jury de cette édition 2024, elle nous délivre un texte, en exclusivité pour ActuaLitté, sur ce terme étrange... frontières...

12/02/2024, 16:35

ActuaLitté

Durant les JO, il est important de rester à Paris... en télétravail

Les usagers occasionnels du métro parisien n’ont pas manqué la campagne de communication orchestrée dans les rames : l’invitation au RTT – Reste chez Toi Travailler. À l’approche des Jeux olympiques, les injonctions contradictoires pleuvent : rester ou ne pas rester sur Paris, prendre ou ne pas prendre les transports, travailler ou ne pas travailler… On ne fait pas d’Hamlet, sans casser des noeuds….

12/02/2024, 14:46

ActuaLitté

“Pour être un libraire, il faut porter la casquette d’agent culturel”

Pleine d’énergie et toute souriante, Prudientienne Gbaguidi est une figure de la librairie francophone en Afrique de l’Ouest. Très engagée pour faire rayonner son métier, elle suit tout ce qui se publie dans la sous-région. A la tête de la librairie Savoir d’Afrique (Bénin), elle est aussi présidente de l’Association des Libraires professionnels du Bénin (ALPB) et vice-présidente de l’Association internationale des Libraires francophones (AILF). Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

06/02/2024, 13:07

ActuaLitté

“La juste rémunération des auteurs et autrices est cruciale”

La Ligue des auteurs professionnels a pris connaissance de l'étude du Syndicat National de l'Édition (SNE) publiée le 1er février dernier. Dans une tribune adressée à ActuaLitté, l'organisation remet en cause la méthodologie, déjà amplement pointée. Leur texte est ici diffusé dans son intégralité.

06/02/2024, 11:03

ActuaLitté

L'étude irréelle où “les éditeurs sont moins payés que les auteurs”

Au moment même où l’Europe envisage de légiférer sur un statut professionnel pour les auteurs, incluant notamment de meilleures rémunérations et une lutte contre les contrats abusifs, le Syndicat national de l’édition a publié une enquête sur « le partage de la valeur entre auteurs et éditeurs ». Or, la présentation des données a révélé un biais tel qu’il laisse entendre que les éditeurs sont moins bien payés que les auteurs. La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse réagit dans les colonnes de ActuaLitté.

04/02/2024, 10:15

ActuaLitté

L'industrie du livre redoute le projet européen sur les délais de paiement

En Belgique, l'interprofession s'est regroupée pour interpeller les députés européens, sur la question des retards de paiements. Le projet qu’examinent en effet le Parlement et le Conseil ramènerait à 30 jours le délai maximum. Une modification que l’industrie du livre ne supportera pas sans de lourdes conséquences.

31/01/2024, 10:19

ActuaLitté

Au-delà de la polémique Tesson, “faire vivre le Printemps des poètes”

« Au-delà des polémiques de toutes sortes, il nous appartient de faire vivre cette édition du Printemps des Poètes coûte que coûte, et de penser d'abord au public », déclarent les cofondateurs des éditions Doucey. Cette réaction intervient peu après l'annonce de la démission de Sophie Nauleau, directrice artistique du Printemps des Poètes. 

27/01/2024, 12:21

ActuaLitté

Vers le Kirghizistan, à la recherche de la fraicheur perdue

#AVeloEntreLesLignes — C'est l'aventure de Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek, deux cyclistes qui se sont donné pour challenge de rejoindre Oulan-Bator depuis Paris, à la force de leurs cuisses. En chemin, ils visitent autant de librairies qu'ils peuvent. ActuaLitté suit ce périple en publiant leurs récits.

26/01/2024, 14:40

ActuaLitté

IA : les industries culturelles veulent rencontrer Attal “sans délai”

Quelques jours après une missive adressée à Rachida Dati pour l'exhorter à garantir « l'avenir du droit d'auteur » face au développement de l'intelligence artificielle, les industries culturelles maintiennent la pression. Elles communiquent cette fois avec Gabriel Attal, directement, pour faire part de leurs inquiétudes et solliciter « un échange sans délai ». Nous reproduisons ci-dessous le courrier envoyé au Premier ministre, ce 25 janvier 2024.

25/01/2024, 15:38

ActuaLitté

“Il faut être un idiot majuscule pour écrire de la poésie”

La protestation virera bientôt au Tessongate, tant opposants et défenseurs de Sylvain Tesson en parrain du Printemps des poètes s’écharpent. Poliment. Avec le récent soutien de la ministre de la Culture, Rachida Dati, le débat se colore définitivement de politique. Le romancier et poète Patrick Varetz suggère ce qui serait une alternative à la discorde ambiante.

22/01/2024, 13:35

ActuaLitté

Statut européen des artistes-auteurs : “C'est un nouvel espoir”

Depuis plusieurs semaines, des organisations françaises d'auteurs de l'écrit se sont lancées dans une campagne de soutien à une initiative législative du Parlement européen. L'objectif ? Inciter la Commission européenne à agir pour améliorer les conditions de vie des artistes-auteurs, notamment par la création d'un statut. 

18/01/2024, 15:15

ActuaLitté

“Icône réactionnaire” : parrain du Printemps des poètes, Sylvain Tesson dérange

Le printemps des poètes, manifestation qui se déroule chaque année à Paris – du 9 au 25 mars 2024 –, a choisi Sylvain Tesson comme parrain de son édition 2024. Un coup pour l’événement poétique, puisqu’il s’agit par ailleurs de la 25e édition. Le choix, que la directrice artistique depuis 2017, Sophie Nauleau, a amplement salué… mais que nombre de poètes et artistes contestent vivement.

17/01/2024, 18:52

ActuaLitté

Pas de visa, pas de chocolat

#AVeloEntreLesLignes — Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek se sont lancés dans une aventure folle : rallier Paris et Oulan-Bator à vélo, visitant au passage des librairies dans chaque pays, périple qu'ils racontent pour ActuaLitté. Cela faisait quelques semaines que les deux cyclistes pédalaient en silence, nous les retrouvons aujourd'hui à Samarcande, au bout de l'Ouzbékistan.

17/01/2024, 17:02