#Economie

French Pulp Editions : on ne devient pas impopulaire sans raisons

ENQUÊTE – Montée fin 2016, la maison d’édition French Pulp repose sur Nathalie Carpentier, femme de tête. Et il en fallait, pour mener de front des activités éditoriales, d’agente littéraire et audiovisuelle ou encore de gestion patrimoniale. Beaucoup d’activités, prometteuses au demeurant, et complémentaires. À ceci près qu'auteurs, partenaires, prestataires dénoncent désormais une « gestion hasardeuse ». Voire, pour certains, « un comportement odieux ».

Le 17/12/2019 à 12:00 par Nicolas Gary

28 Réactions | 8 Partages

Publié le :

17/12/2019 à 12:00

Nicolas Gary

28

Commentaires

8

Partages

Partager cet article sur Linkedin Partager cet article par mail Imprimer cet article
ActuaLitté

#WTF - pixabay licence

« C’est une femme de promesses non tenues et de menaces », nous explique une autrice, lésée comme nombre d’autres. « Il serait d’ailleurs plus simple de recenser les écrivains qui n’ont pas eu à subir son tempérament histrionique. » À ce jour, plusieurs auteurs publiés par French Pulp ont choisi de prendre un avocat, pour défendre leurs intérêts, premier indice.

Le diffuseur, source de tous les “mots”

Selon nos informations, confirmées chez Interforum, le diffuseur-distributeur, une procédure serait d’ailleurs en cours, portée par la responsable de French Pulp, qui met en cause son partenaire. « Sur 2019, la maison est passée dans l’équipe de diffusion Robert Laffont », nous précise-t-on. « La structure est petite, avec des tirages de 1500 à 3000 exemplaires, des textes qui sont parfois excellents, mais qui n'ont pas eu de chance », reconnaît-on dans la filiale d’Editis.

« Cependant, invoquer des “méventes” revient couramment chez les éditeurs qui ont en tête de casser leur contrat, mais ici c’est infondé : les mises en place sont effectives. Les livres ne trouvent pas leur public, tout bonnement. » Or, en l’état des relations, Éric Levy, ex-président d’Interforum, avait même accepté de mettre un terme par avance aux accords passés, dont l’échéance était à septembre 2020. Significatif.

« Fin 2018, les titres avaient été bloqués chez Interforum, suite à un différend avec French pulp », témoigne l'imprimeur Pulsio Print. « Un huissier était intervenu, parce que les exemplaires produits ne nous avaient pas été réglés par la maison. » Ce dernier a toutefois pu récupérer une partie des sommes – une partie seulement.

Des libraires, apprenant ce blocage, ont eu quelques réticences par la suite à accepter des offices — et la spirale s’enclenche alors, d’une défiance vis-à-vis de la maison, et par conséquent, de ses auteurs.


Nathalie Carpentier - DR

« De ce point de vue, la société a connu beaucoup de changement de partenaires pour l'impression », avoue pudiquement un ancien salarié. Un détail qui ne trompe pas : dans les relations commerciales qu’entretient un éditeur avec son imprimeur, plus la demande augmente, plus les délais et les coûts diminuent. « Changer trop fréquemment d'imprimeur, sur une aussi courte période, est rarement un indicateur positif  – souvent en lien avec la trésorerie », poursuit-il.

Chez Interforum on reconnaît « avoir rencontré plusieurs dysfonctionnements avec la maison, dans les remontées d’informations. French Pulp n’a jamais été l’un de nos éditeurs les plus commodes ». Or, la direction du diffuseur-distributeur avait même proposé, début septembre, des pistes pour améliorer le positionnement de la structure éditoriale à plusieurs niveaux.

“Plus commerçante qu'éditrice”

« Nathalie Carpentier décèle facilement des conspirations, pour justifier que la situation tourne en sa défaveur », ajoute une ex-salariée. « Nous étions assez jeunes dans l’équipe — pour ne pas dire inexpérimentés. » Et probablement plus enclin à plier l’échine. « Quand j’ai rencontré les premières difficultés avec elle, je n’avais que les salariés en interlocuteurs », se souvient Jean-Marc Pitte, écrivain qui a aujourd’hui décidé de confier son histoire à un avocat. « Ils avaient quelque chose de terrorisé, limite une loi du silence imposée, comme si personne d’autre qu’elle n’avait le droit de parler. »Il est l’un des rares à accepter de témoigner ouvertement : « Lors de notre première entrevue, Nathalie s’est présentée comme “plus commerçante qu’éditrice”. Original, mais pourquoi pas », relève ce journaliste et auteur de plusieurs essais. À la parution de son premier roman chez French Pulp, les obstacles viendront rapidement : « Plus de trois mois pour obtenir le règlement de l’à-valoir, une commercialisation effroyable… » La faute du diffuseur s'entendra-t-il répondre.

Et plus grave, alors que les ventes de La mutualisation du crime ne décollent pas, il reçoit une lettre RAR lui indiquant qu’en regard des résultats, la collaboration avec la maison cessait. « Elle a alors vendu le stock de livres à un soldeur, sans même me consulter, ce qui était dans notre contrat ! » Depuis, représenté par le cabinet Pierrat, le romancier veut obtenir réparation : « Ce livre, j’aurais pu le faire vivre dans les salons où je me rends, mais il n’existe plus — je n’ai même pas reçu ma dernière reddition de comptes. »

Or, si la version papier a été éradiquée, l’éditrice continue d’exploiter le titre en version numérique. « Mauvaise éditrice, mais bonne commerçante », résume-t-il.

Fermeture prochaine pour “effacer les dettes” ?

« Nathalie apprécie tout particulièrement le bénévolat, surtout quand il est involontairement pratiqué », dévoile avec aigreur une salariée. « À plusieurs reprises, nous avons dû demander le versement de notre salaire, avec ce paroxysme le 10 décembre, où elle nous a annoncé par mail que l’on ne serait pas payé de novembre ni de décembre. »


livres remisés, auteurs non avertis

À ce titre, les salariés ont eu le déplaisir d’apprendre de la directrice de la maison qu'elle allait lancer une procédure collective, de sauvegarde en l’occurrence. Cela signifie que les AGS, le régime de garantie des salaires, devait les prendre en charge, avec un délai d’un mois à compter du moment où la procédure est déclenchée. « Sauf que l’on a découvert que la procédure n'avait pas été enclenchée aux dates dites, ce qui diffère d’autant le paiement de nos salaires », se désole un salarié. 

Plus étrange encore : si la rotation des salariés est impressionnante, celle des fournisseurs et prestataires fait frémir. Un salarié insiste : « Imprimeurs, maquettistes, graphistes, correcteurs, attachés de presse externes : tout cela semble avoir obéi à une logique toujours identique. Trouver de nouveaux partenaires, et “planter” les anciens. » Avec l'assurance de règlements à venir, toujours à venir. Sollicités par ActuaLitté, nombre de partenaires ayant travaillé avec French Pulp confirment la situation.

Et de continuer : « Certains se sont même entendu répondre qu’ils seraient payés entre janvier et mars 2020, mais la société sera fermée d’ici là. » Fermée ? « Elle s’en est ouverte à nous : elle compte rouvrir une structure, pour effacer les dettes de French Pulp, tout en promettant de maintenir nos emplois. Un tel effort de transparence fait chaud au cœur », ironise-t-il.

Une force de conviction à toute épreuve

« Ce qui force l’admiration, en regard de tout tout cela, c’est sa force de persuasion à l’égard des auteurs. Car elle est bonne lectrice en plus. Elle brandit Interforum comme un Graal — tout en blâmant le distributeur en interne — et souligne la force de son réseau dans le secteur audiovisuel. Faire miroiter le cinéma devient rapidement convaincant, eu égard aux revenus que ce secteur génère pour un écrivain », insiste un ex-salarié.

Pour autant, la contractualisation et le respect des engagements laissent planer des doutes. « Il a fallu refaire tous les contrats, parce qu’ils n’étaient pas aux normes. Certains auteurs ont signé avec Nathalie Carpentier, et pas avec French Pulp. On a des exemples de livres publiés sans contrat, d’ailleurs, ou d’autres avec une seule exploitation numérique, dont il y eut pourtant des versions imprimées. »

Ce point soulève quelques interrogations, mais par contrat, il est en effet possible de signer avec une personne — une clause autorise alors à collaborer avec une société pour l’exploitation de l’œuvre. « Sauf que cela ne la protège pas le moins du monde. Et il faut encore l’autorisation de l’auteur pour que cette exploitation se fasse », nous indique une avocate.

Et puis, les cas s'empilent : qui n’a pas perçu son à-valoir pour un livre sorti voilà plus de deux ans, ou des arrêts de commercialisation effectués sans que les auteurs ne soient alertés « ni que la procédure leur permettant par exemple de racheter le stock, ne soit respectée ». Une situation qui concernerait aujourd’hui une petite dizaine d’auteurs, tout de même.

Blanc ou noir, avec moi ou contre moi

« Le plus insupportable reste la relation qu’elle entretient avec les uns et les autres : un manichéisme total. Soit on est avec sa société, soit on est contre. Et dans ce cas, l’insulte vient facilement », insiste une ex-salariée, Caroline Sauvage. 

pixabay licence

Sa situation prend un tout autre sens. Salariée en alternance, elle porte un regard désabusé sur l'expérience vécue, « qui heureusement s’est rapidement finie. C’est à vous en dégoûter de travailler dans l’édition, ce qui représentait pour moi un rêve ». 

La jeune femme découvrira en effet que son apprentissage n’avait pas été déclaré. « Je travaillais au black ! » Une erreur du côté du comptable, manifestement : « Les oublis existent, mais ils se corrigent aussi... » Profitant de ce défaut de contrat pour quitter l’entreprise, elle attaquera aux Prud’hommes, et vient de remporter la procédure. « Nous avons pu démontrer que mon travail consistait en tout, sauf ce pour quoi j’avais été embauchée. Elle vend du rêve, mais la réalité est glauque. »

Certains se rappellent d’ailleurs « sa demande d’arroser les plantes le dimanche au bureau », symptomatique. « Au-delà de mon cas personnel, ce qui se passait est inadmissible . Et je précise que depuis juillet que le tribunal m’a donné partiellement raison (le harcèlement n'a pas été reconnu), j’ai toutes les peines du monde à obtenir les sommes fixées », reprend Caroline Sauvage.

Pour une autre salariée, « nous entretenions toujours l’espoir que ça s’améliorerait », mais au quotidien, « et dès les premiers jours, j’ai assisté à ce qu’on qualifierait d’humiliations. Je parlerais même de maltraitance ». Phrases indélicates, situations inconfortables quand il s’agissait d’apporter des réponses à des interlocuteurs désemparés « et légitimement agacés » : les tensions « sont devenues monnaie courante ».

« À vous raconter tout cela, on se dit que c’est impensable, que rien n’a pu être aussi terrible. Mais c’est vrai. Et ce qui me dérange le plus, c’est que cette femme ne témoigne d’aucun respect pour quiconque. Je l’ai perçu dès le début, et cela n’a été que confirmé avec le temps. » 

Selon des salariés et des auteurs, elle aurait un exercice « quasi tyrannique de son pouvoir ». Et ce, jusqu’à « demander expressément aux employés de réaliser de petites choses, envoyer un mail, répondre », pour une autre structure qu’elle dirige, CAL France (Création Audiovisuelle Littéraire), originellement fondée par son mari, Jean-Marie Carpentier. « C’était la structure qui travaillait avec Editis pour les droits audiovisuels de nombre d’auteurs », qui réunit plusieurs maisons du groupe. « Mais là encore, il y aurait tellement à dire », affirme un ancien d’Editis.

Miroir aux alouettes

La question, l’évidente interrogation demeure : comment tout cela a-t-il pu fonctionner ? « Nathalie Carpentier est une femme avec une incroyable personnalité, un charisme et une assurance qui fascinent. Elle dispose d’un fonds éditorial impressionnant, et a su convaincre des auteurs contemporains de la rejoindre. French Pulp, sur le papier, avait tout pour réussir », analyse un proche. « Et puis, elle aime rappeler qu'elle a mis de son argent personnel, en plus de celui des investisseurs. »


pixabay licence

Plus encore, chacun reconnaît « cette faculté à convaincre, par des promesses qui miroitent sans cesse ». Ainsi, tant au sein de l’équipe, que chez les écrivains, « elle obtient ce qu’elle souhaite, la bonne volonté prend le pas, dans les premiers temps, avant la prise de conscience. Mais même si l’on s’en rend compte, les gens sont corvéables à merci, et les personnes compétentes rapidement lessivées », note une autrice. 

Du côté des auteurs, certains ont baissé les bras : « On sait que pour l’argent, c’est perdu. Certains lui doivent encore des livres, par engagement contractuel, d’autres ont carrément tous leurs ouvrages chez FP. Mais il faut empêcher cette nuisance, et que le désastre ne se prolonge », nous écrit l’une d’entre elles, exaspérée. « La perspective du cinéma, qu’elle m’a régulièrement brandie, séduirait n'importe qui, évidemment. C’est mirobolant ! Et elle sait jouer de son passé d’agente pour l’audiovisuel ! »

Les promesses n’engagent toutefois que ceux qui les écoutent. « À une époque où la précarité des auteurs devient enfin manifeste, des éditeurs de ce genre tuent la profession. Ça devient plus que nuisible, et elle en a conscience », reprend l’un d’eux. « Elle a été capable d’envoyer des lettres de menaces et d’injonctions, me sommant de ne pas raconter le différend que l’on avait à d’autres auteurs. » Voire, ce qui s’apparenterait à du chantage : « Je ne serai payé de mes droits que si je ne dis rien… »

Tout ça pour découvrir par hasard que ses ouvrages, plus exploités en papier, se retrouvent vendus… en numérique, « sans que j’en sois informé. Elle te déroule le tapis rouge, et quand tu es auteur, que tu as connu 100.000 galères, rencontrer une éditrice qui te traite bien, ça fait que tu ne vois que la moitié du loup venir ».

Société d'économies mixtes

Un ancien partenaire en atteste : « Après les levées de fonds qui ont permis de monter la société, elle s’est retrouvée dans une situation complexe : contrôler l’opérationnel, alors que ce n’était pas vraiment son fort. Il me semble alors que l’insécurité qu’elle a pu ressentie a été compensée par un surcontrôle, une agressivité. »

Et d’ajouter : « Dans cette logique, la question des factures a fini par tourner au vinaigre : il ne fallait payer qu’au dernier moment, à chaque fois attendre le plus possible. Mais entre imposer des délais de règlements de la sorte et arriver à ce qui paraît être une faillite, il y a un gouffre. »

Jusqu’à aboutir à des erreurs comptables étonnantes : ActuaLitté a notamment pu consulter ce courrier reçu par un auteur, qui apprend par RAR qu’il devra… s'acquitter des montants dus aux Agessa. Logiquement due par le diffuseur (ici l’éditeur), cette somme « suite à une erreur » lui a été versée, et charge à lui de la rembourser, évidemment.

Ce qui n’empêche manifestement pas de publier des livres… sans contrat comme nous l’évoquions. Un auteur nous raconte comment il aura refusé la première version du contrat qui lui fut présentée. Mais le livre paraît tout de même ! « Il s’est passé une dizaine de jours avant qu’elle ne me renvoie de nouveaux documents. J’étais comme pris au piège, avec un couteau sous la gorge : le livre était déjà en vente. Et bien entendu, le contrat qu’elle m’a fait parvenir était antidaté. »

Un autre découvrira par hasard la parution de son roman, et attendra près d’un mois pour qu’on lui soumette un accord. « J’ai été idiot, et coupable de signer un contrat illégal de surcroît. C’est ma faute, mais comme d’autres, j’ai cru, et j’étais à l’époque assez vulnérable, ce qu’elle savait. » Pour ce dernier, l’affaire va se poursuivre devant les tribunaux, avec son avocat. « Le plus ironique ? Le contrat est à son nom, pas celui de French Pulp. »

Démêlés juridiques, passés, présents, futurs

Maitre Emmanuel Pierrat, indique à ActuaLitté disposer à ce jour de « trois dossiers ouverts par des auteurs ». Selon l’avocat, quatre points ont été clairement identifiés à travers les témoignages apportés. « La société ne paye pas les auteurs, voire considérerait qu’elle n’a pas à le faire, sauf quand des moyens musclés sont employés », pointe-t-il.


y'a quelqu'un ? – pixabay licence

À ce titre, l’avocat a fait condamner le 20 septembre dernier la dirigeante de la maison : dans l’ordonnance de référé consultée par ActuaLitté, le tribunal de grande instance de Paris condamne à verser une somme de 3963 € à Jean-Pierre Ferrière, « à titre d’indemnité provisionnelle à valoir sur l’ensemble de son préjudice patrimonial ». Une astreinte de 200 € quotidienne sur six mois était aussi imposée à l’éditrice. 

Elle devait par ailleurs fournir les factures d’impression de l’ouvrage, La Seine est pleine de revolvers, ainsi que le nombre d’exemplaires vendus, papier et numérique pour 2017 et 2018 ou encore le nombre d’exemplaires hors droits et détruits sur ces mêmes années, avec le certificat de pilonnage. Enfin, de présenter les justificatifs de l’état des stocks sur les deux années.

Autre point, relève l’avocat, « la promesse de ses relations dans l’audiovisuel, qu’elle fait miroiter aux auteurs, sans éléments probants ». Contractuellement, l'avocat note la présence de « clauses de préférences extravagantes. La cession d’œuvres futures est extrêmement encadrée, mais il faut relever que depuis un an, les contrats proposés ont connu quelques changements ». 

Enfin, point délicat, « le recours au pilon, sans avertir les auteurs ni respecter les usages de la loi en la matière ». Emmanuel Pierrat conclut : « C’est un cas de figure exemplaire : des éditeurs qui se méprennent, se montrent inattentifs ou font une erreur, il en existe. Ici… » Dont acte.

D’ailleurs, dans le cadre d’une autre procédure initiée par un auteur, non payé de ses droits — engagé par contrat avec Nathalie Carpentier à titre personnel —, une assignation lui a été délivrée dans sa maison de campagne, l'intéressée ne laissant plus d’adresse à Paris.

“Un vampire qui s'est emparé de mon être”

Par ailleurs, certaines clauses détaillées virent à l’absurde, comme ce droit de préférence imposé au-delà du raisonnable. « Signer avec elle, c’est être lié corps et âme : toute la production doit lui être soumise. Et en somme, nos œuvres passées, présentes et futures lui appartiennent », constate une romancière, désemparée.


pixabay licence

« Ce qu’elle m’a fait », reprend-elle, résumant assez bien la pensée de nos différents interlocuteurs, « c’est désastreux. Je n’arrive plus à écrire, obsédée par ce désastre : c’est devenu une source d’insomnie, d’angoisses ». 

Un romancier qui a débuté sa carrière voilà une vingtaine d’années ajoute : « Ma chance, c'est qu'il s'agit moins d'une question d'argent que cette brutalité manifestée. Une fois qu’elle a obtenu de moi ce qu’elle attendait, je ne servais plus à rien. Elle n’a aucune idée de ce qu’est un auteur : elle me donne le sentiment d’un vampire qui s’est emparé de mon être. »

Lui, comme d’autres, avait pourtant servi de caution, permettant d’attirer de jeunes plumes. « Elle nous a utilisés, comme des garanties, des gages de fiabilité : si nous, auteurs confirmés, avions intégré French Pulp, alors la maison disposait de la légitimité et de la crédibilité nécessaires pour convaincre. » Chose que confirme l’un des derniers écrivains arrivés dans l’écurie, en flammes : « Nathalie m’a vanté la présence de telle ou tel, qui lui avaient fait confiance. Je pouvais être pleinement rassuré. » 

De quoi s’en mordre les doigts désormais. « Ces gamins dont le travail a été exploité, c’est dégueulasse », lance un romancier chevronné. « Tant chez les auteurs que les salariés, tous y ont cru, ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Tout ça pour ça. »

Sollicitée, la dirigeante de l'entreprise n'a pas souhaité répondre à nos questions, considérant par mail qu'elle était « seule personne habilitée à prendre toutes décisions pour cette société » et n'avait pas à être « interrogée de quelques façons de ce soit et encore moins  par voie de presse sur des questions internes à cette entreprise ». Ayant tenté de joindre son conseil, nous n'avons pas non plus reçu de réponses.

 

mise à jour 7 janvier 2021 : 

À peine un an après la parution de cet article, nous apprenons qu'au terme d'une procédure classique, la société de Nathalie Carpentier a été mise en liquidation. Pour les auteurs, l'occasion de reprendre leurs droits, tout en perdant de l'argent, évidemment, mais la fin d'une longue agonie pour eux.

 
 

28 Commentaires

 

Vie QuatreSixQuatre

17/12/2019 à 16:39

Très étonnée de trouver ici un article de ce genre. Je ne connais pas cette personne, mais cela à tout l'air d'un réglement de compte en bonne et due forme. Vous aurait-elle lésés également, chez Actualitté ?

Nicolas Gary

17/12/2019 à 16:43

Bonjour !
J'ignore ce qui provoque votre étonnement : nous avons déjà produit des enquêtes sur l'univers du livre. Et pour y répondre, non, cette personne ne nous a pas lésés. Mais nous n'avons jamais non plus travaillé avec elle – à l'exception de quelques chroniques de romans.

pitoff

18/12/2019 à 10:06

Bonjour effectivement ça pourrait ressembler un règlement de compte en fait il n'y a pas une seule petite virgule à changer dans cet article... nous sommes un de ses anciens fournisseurs elle nous a planté de plusieurs milliers d'euros

concernant son caractère c'est exactement ce que j'ai ressenti en contact avec elle

Wildcatt68

22/04/2022 à 22:37

Aïe, hélas, bis repetita, je suis un fournisseur à l'instant planté par Nathalie Carpentier de plus de 15k euros. Je n'avais pas vu cet article avant, dommage pour mon entreprise. Une équipe de 4 personnes licenciée dans la foulée... vous avez obtenu réparation in fine?

Jean-François Pré

17/12/2019 à 17:55

Le monde de l'édition est gangrené par des individus irresponsables, dans le meilleur des cas, ou malhonnêtes, dans le pire. J'ai eu affaire aux deux catégories. Récemment, une maison d'édition suisse, à laquelle j'ai commis l'erreur de faire confiance (Eaux troubles), est en gros retard de paiement. Tous les six mois, le directeur de cette maison, Nicolas Baron, me dit qu'il me paiera dans... six mois. Cela ressemble curieusement à l'article que je viens de lire. Sur 15 livres publiés, je n'ai touché des droits que sur 7... soit pratiquement la moitié. Un éditeur m'avait juré, la main sur le coeur, qu'il finirait par me payer puis... il a fait faillite. Et bien sûr, comme l'auteur passe après tous les créanciers, bernique ! En résumé, comme les auteurs ne sont payés que 15 mois après la parution de leur premier livre, il n'ont pas le temps de se rendre compte si l'éditeur est honnête quand le livre suivant sort.

Alcyon

23/12/2019 à 10:39

La même histoire ! Un éditeur qui me rend ma liberté (droit de préférence abusif) par un contrat de rupture à l'amiable, me rend donc mes droits mais... contre toutes les sommes qu'il me doit (pas le choix si je voulais encore être publié)... mais mon bouquin toujours en vente sur Amazon (alors qu'l me dit par mail les avoir détruits ou envoyé en Afrique ! Toujours très désagréable d'être pris pour un con mais comme m'a dit l'avocat consulté, "je n'attaque pas un franc maçon important" (sic). un autre éditeur local dont j'attends depuis 3 ans la reddition des comptes ! Bref...un milieu assez merdique où avec un peu de chance on tombe un jour sur une maison d'édition sérieuse. Mais la galère a duré une dizaine d'années... :cheese: :ahhh:

Jean-Michel Isèbe

17/12/2019 à 18:23

Scandaleux , ignoble , quand on a le melon , qu'on grimpe trop vite aux rideaux , qu'on a un comportement insoutenable avec l'ensemble des auteurs du livre , je conchie ! Cette personne est imbuvable , je la connais , comment peut-on travailler avec ça ??

noyelle

17/12/2019 à 20:05

bonsoir cette éditrice est elle sérieuse je connais le milieu de l'édition c'est tous des gens merdiques sur huit mille ou neuf mille éditeur se sont des véreux des cons un devait faire un livre avec moi je refusa ,un voleur il a laissé 70 personnes sur le sable devait au fisc de l'argent ,il s'est barré ,comptable en prison 240 000 euro volé ,ensuite je recherche ailleurs ,je m'entends dire ,du type ,je ne suis pas a votre disposition ,50 éditeurs contactés je remballe avec mes photos 25 000 photos très belles mais aucun succès ,on ne trouve rien c'est une mafia !

Jacques Vandroux

17/12/2019 à 20:19

Comme quoi l'autoédition n'a pas que des inconvénients. Nous avons toujours été payé rubis sur l'ongle et tous les mois par les différentes plateformes de vente. Certes, nous n'avons pas la reconnaissance du "milieu" pour les titres autopubliés mais nous avons celle des lecteurs.
Cela dit, avec Robert Laffont, nous avons la chance de ne pas avoir ce type de problèmes.

Fabien

17/12/2019 à 20:22

Et l'équipe dans tout ça, toute entière victime de leur patronne ? Ceux qui sont resté jusqu'au bout et qui ont attendu la fin des haricots (quand ils ont appris que les salaires ne seraient plus honorés) pour se rebeller et dénoncer ce que tout le petit monde de l'édition savait déjà ? Facile de jouer les lapins de deux semaines quand on avait connaissances de telles méthodes en interne... Leur inexpérience n'explique pas tout : les vraies victimes sont les auteurs !

Nizan

18/12/2019 à 15:38

Hum... Peut-être qu'ils dépendaient un peu de leur salaire pour vivre (payer le loyer toussa toussa) et que dans ces conditions ce soit *un peu* compliquer de se rebeller. Je suppose.

Ronseaux Emmanuel

17/12/2019 à 21:56

Edifiant, je me demande comment on peut traiter les auteurs de cette façon. Je suis peut-être naïf, mais en tant que libraire, j'aime trop les auteurs pour apprendre un tel désastre en ce qui concerne leurs conditions.
Vive la littérature et ses auteurs.

Emmanuel le libraire (95)

noyelle

18/12/2019 à 09:06

bjr, je suis photographe ,amateur les éditions de borée ,devait faire un livre avec moi ,vu mes photos très belles et intéressantes , le petit manuscrit ,il prenait ,tout sauf il me fallait poser texte aussi ,via web transfert fallait poser ceci sur logiciel photos , en plus ne connaissant rien déja ,pour 350 photos , c'était galère , deux jours après un courrier , pas de contrat ,veuillez signer en bas de cette feuille jointe ,si d'accord ,il voulait tout 350 photos pour faire le livre a 3500 exemplaires ,pour faire des calendriers des agendas ,des couvertures de livres , tout ceci pour 1 euro par livre , il avait mes photos ,pour 70 ans après ma mort ,et pouvait les vendre a autant d'éditeurs ,dont il désirait ,voyant ceci ,pas d'accord , il refusa de négocier , donc je stopais avec lui , je parlais avec des auteures ,femmes qui ont été éditées par lui, toutes me disaient ,c'est une galère ,voyant cela ,j'ai tout arrêté ,recherché ailleurs ,mais le livre photos et manuscrit ,et légende ,n'est plus demandé ,cher a éditer ce livre aurait été vendu 30 euros , j'ai visité les hangars ,ou étaient des palettes de livres , 70 personnes ,mais depuis des années le fisc aux fesses, donc il a organisé sa fuite ,disent les employées, j'avais vu clair, vu aussi, ce mec ,arrogant , prendre l'auteur pour un moins que rien, pour 1 euro, autant ne rien faire ,d'autres éditeurs m'ont envoyé sur les roses ,pas du tout gentils , des porcs , 50 ou 60 contactés ,rien des années après, le ministère de la culture, s'en balance ,n'est pas a la hauteur, la ministre, n'est autre que actes sud ,dont des auteurs ont eu des problèmes , faire seul est disons cher pas possible ,je sais mes photos ,très valables , photographes et éditeurs m'on confié ,il faut faire vivre ces merveilles, oui ,mais comment vu ce qui se passe, tous les éditeurs ne font pas du livre photos argentiques et numériques , mais des romans , le milieu est pourri, j'abandonne donc a 66 ans les recherches ,il n'y a pas de gens sérieux ,hélas !

Apothicaire

20/12/2019 à 11:59

Vous évoquez le De Borée d'avant 2015. Cette maison a été reprise depuis cette date par Centre France Livre et fonctionne parfaitement bien. J'en suis à mon troisième titre chez eux et suis satisfait en tous points.

Pascal

18/12/2019 à 09:06

Merci pour cet article édifiant. Il est utile de savoir tout ça.

CJ

18/12/2019 à 10:34

tiens, tiens. Eaux troubles. Encore un bel exemple. Arrogant, malhonnête et super désagréable. Cela fait plusieurs années que l'on s'efforce de récupérer ce qu'il nous doit.
Mais le pire de tous reste certainement Bertil Hessel (Editions Oskar) qui en est à sa 4ème société. Il poursuit la même activité depuis des années, voit ses sociétés liquidées en laissant plusieurs centaines de milliers d'euros d'impayés à chaque fois et continue avec la suivante. Tout ceci en toute impunité (les juges chargés des liquidations ont pourtant reçu des signalements)
Bravo et merci à Actualitté d'exposer ces pratiques. On attend l'article suivant sur les autres mauvais joueurs du secteur.

caroline Sauvage

18/12/2019 à 12:51

Et voici comment une éditrice de pacotille a été démasquée.
Visiblement il y a une justice et la roue tourne.

Durelavie

18/12/2019 à 12:55

Bonjour,
Ce milieu est malsain dans un sens comme dans l'autre.
Editeur par le passé, j'ai fait le choix de proposer des contrats avec à-valoirs. J'ai été submergé de manuscrits. Entre à-valoirs, imprimeur très bien et distributeur malhonnête payant à 180 jours, je me suis vite retrouvé sans trésorerie, puisant dans mes fonds propres et promettant de régler mes dettes rapidement.
J'ai été harcelé, menacé, acculé, par ma faute mais pas que. J'ai réduit mes impressions, je me suis endetté auprès d'une banque pour tout mettre à plat et fermer boutique avant de terminer au fond du trou. Je suis serein aujourd'hui car je ne dois rien à personne. Fournisseurs et auteurs sont réglés ; il me reste le prêt à rembourser.
Ce secteur doit être changé. Les éditeurs indépendants ne vivent pas, les libraires non plus et les artistes encore moins.

sanzo

18/12/2019 à 13:44

Il est terrible de voir ce genre de personnes profiter de la faiblesse des auteurs qui se battent pour survivre. Il faudrait faire une liste de ces escrocs afin de les empêcher de nuire. Le système, en l'état, permet d'effacer l'ardoise en recréant une nouvelle société, ce n'est pas normal.

Il est important d'informer les auteurs sur l'identité de ces escrocs afin de les protéger

Nina P

18/12/2019 à 16:01

Votre article ne m'étonne pas du tout.
Mais ce qui m'a surpris, c'est que j'ai cru au départ qu'il s'agissait d'un article sur la maison d'édition Komikku. Je vous le dis parce qu'Actualitté a fait un long article sur les difficultés rencontrées par cette maison d'édition le 13 Novembre dernier. A lire votre article, on avait l'impression que tout était de la faute du marché. Mais les difficultés rencontrées par Komikku sont de même nature que celles de French Pulp. Mêmes causes, même effet. A quelques détails près.
1) Les traducteurs de manga (qui sont légalement considérés comme des auteurs) n'ont AUCUN CONTRAT depuis le lancement de cette maison d'édition en 2012.
2) Certains auteurs de la collection “romans” (édités sous le label De Saxus) ont dû signer des contrats avec… une entité ukrainienne. Oui, j'ai bien dit ukrainienne, alors que les auteurs sont français et écrivent en Français. WTF!
Mais sinon, tout le reste est identique. (Imprimeur non payé, traducteurs et auteurs payés très très en retard, éditeur introuvable, promesses non tenues)
J'espère que mon commentaire sera publié. Car dans votre article du 13 Novembre, vous n'avez fait que reprendre les arguments avancés par l'éditeur

Fabien Lyraud

18/12/2019 à 17:03

Je suis éditeur. Mais j'ai choisi des tirages de 300 exemplaires, de travailler seul, de publier 4 titres par an et de faire de l'autodistibution.Je ne suis diffusé que partiellement, le reste c'est moi qui fait des démarchages par mail ou téléphones. Bref d'être une tortue et non un lièvre ou une grenouille. L'édition est une activité à décollage lent. Il faut du temps pour se faire connaître, pour tisser un réseau avec des libraires de confiance, pour trouver des partenaires diffuseurs. Faire baisser ses charges et trouver des imprimeurs relativement compétitifs niveau prix, faire baisser ses frais d'envois en alternant les prestataires. Mais en fait pour que nous nous développions, nous les petits éditeurs honnêtes, il faut que nous ayons vraiment des aides en communication pour nous faire connaître.

noyelle

18/12/2019 à 17:05

le pire c'est que les éditeurs sont reliés a un groupe d'éditeurs , ils font leurs besognes divers ,ils trompent les gens ,de borée a été racheté par un groupe la montagne ,qui continue les éditions de borée ,mais ceci ne marche pas ,source d'éditeurs qui me l'ont dit , j'ai contacté ,cette boite ,on ma laissé pourrir ,des mois sans rien me dire ,se sont des enfoirés ,
ou trouver éditeurs sérieux ,il n'y en a pas ,il ne reste que l'étranger pour trouver des gens ,qui veulent bosser ,et bien

Fabien Lyraud

18/12/2019 à 17:53

Les éditeurs galèrent, les auteurs galèrent, les libraires galèrent. Certains pour éviter de galérer se lancent dans l'illégalité pour faire des benefs plus vite. Mais pourquoi donc : parce que la France n'est pas un pays de lecteurs. 60% des Français lisaient de 1 à 2 livres par an au milieu des années 2000. Et je ne sais pas si ça c'est amélioré. Le livre pratique se vend plus que le roman, et ce n'est qu'en France ( la faute à une mentalité utilitariste). Si l'on veut que les auteurs gagnent plus, il faut que les éditeurs vendent plus et pour ça il faut plus de lecteurs. Et le storytelling du livre construit autour de la rentrée littéraire et d'une vision élitiste n'aide pas. C'est les littératures de genre qu'il faut mettre en avant. Et ça commence. Mais ce n'est pas encore suffisant. Tant que les classes moyennes et populaires ne se réapproprieront pas le livre, on aura de la précarité et des magouilleurs qui joueront au plus malin pour faire des bénéfices sur le dos des autres acteurs de la chaîne.

noyelle

18/12/2019 à 18:30

réponse de fabien lyraud c'est vrai ,il nous dit ,en tat que éditeur ce qui se passe, mais ce métier est tellement bizarre ,un éditeur venu chez moi, me disait les éditeurs marchent sur des tas de lettres ,de manuscrits ,que les éditeurs n'ouvrent même pas ,il a travaillé chez des éditeurs ,c'est une pagaille , pour cela que les auteurs ,n'ont jamais de réponse ,venu chez moi ,sympas il ne fait que peu d'éditions ,se consacre a des maquettes , de livres ,

noyelle

19/12/2019 à 12:35

un auteur touche 8 % c'est environ 1 euro par livre , un libraire 33% ,l'imprimeur 33% ,l'éditeur 20% environ ,mais ,il fait éditer a l'étranger , reste parfois le diffuseur , voila comment se réparti , la note

Yfig

21/12/2019 à 20:15

Les égotistes se ont encore une fois fait baiser !

Ne jamais rien payer !
Ne jamais signer un contrat qui soit abusif ... quelque soit l'envie nombriliste qu'on a de se voir éditer !

Que ça vous serve de leçon.
:lol:

Plus d'articles sur le même thème

ActuaLitté

Expodif, le grossiste de livres engagé dans l’économie circulaire  

Expodif, le grossiste de livres neufs à prix réduit, a bien évolué depuis sa création en 1979, il y a près de 45 ans. Le principe est de racheter les stocks des invendus aux éditeurs et les revendre, avec de belles ristournes à la clé, à ses clients privés et publics : librairies, maisons de la presse, bouquineries, bibliothèques, écoles, revendeurs en tout genre, décors pour l’audiovisuel, les magasins... À présent, l’entreprise, qui a connu une impressionnante croissance grâce à son développement dans le numérique et au sein de l’économie circulaire du livre, entend progresser dans le segment des collectivités.

05/09/2023, 16:02

ActuaLitté

L'empreinte de Yu Hua sur la littérature chinoise

#Rentreelitteraire23 – Xavier Capodano, gérant de la librairie parisienne Le Genre urbain, est un passionné de littérature. Sa rencontre avec l'œuvre de Yu Hua, l'un des écrivains contemporains les plus reconnus de Chine, a été une révélation. Né le 3 avril 1960 dans la province du Zhejiang, l'auteur embrassa d'abord une carrière de dentiste pendant cinq ans avant de se tourner vers la littérature dans les années 1980. Une période marquée par une effervescence de la littérature expérimentale.

28/08/2023, 10:28

ActuaLitté

Sur les traces de Tolkien et de l’Imaginaire médiéval : John Howe à l’honneur  

Depuis le 25 juin et durant sept mois, jusqu’au 28 janvier, les amoureux de fantasy, de Tolkien ou des contes et légendes de notre Moyen-Âge insondable, peuvent profiter de la plus importante exposition autour de l’œuvre du respecté John Howe. Le Fonds Hélène & Édouard Leclerc (FHEL), installé à Landerneau dans le Finistère, accueille près de 250 dessins et peintures de l’illustrateur canadien, de la Terre du Milieu à l’Imaginaire médiéval.

20/07/2023, 12:22

ActuaLitté

Connaissez-vous cette femme ? Elle est autrice...

Margaret Atwood, Fanny Tarnow, Svava Jakobsdóttir ou encore Kishwar Desai… Toutes autrices, et toutes affichées sur les murs de la Faculté des lettres, langues et sciences humaines d’Angers. Écrivaines connues, méconnues voire inconnues, les voilà mises en lumière par le travail des étudiants du cours Genre et Littérature. 

26/06/2023, 15:09

ActuaLitté

Bulle en stock : à Amiens, la librairie engagée et passionnée

#RDVBDAmiens2023 – Rarement une librairie aura entretenu des liens si étroits avec un festival littéraire. Rarement, voire jamais, tant la relation entre les Rendez-vous de la Bande dessinée d’Amiens et Bulle en stock relève de la quasi-filiation. Si la manifestation inaugura sa première édition en juin 1996, la librairie, elle, avait ouvert en novembre de l’année précédente. Et son fondateur compte parmi les créateurs de l’événement : des bulles et des amis, CQFD.

02/06/2023, 22:01

ActuaLitté

Le roman de Dima Abdallah “réaffirme la force salvatrice de la littérature”

#PrixFrontieres23 – Pour sa troisième édition, le prix que coorganisent l’Université de Lorraine (Crem, Loterr) avec l’Université de la Grande Région (UniGR), a récompensé la romancière Dima Abdallah. Son deuxième roman, Bleu nuit, aura fait l'unanimité du jury. La présidente du prix Frontières-Léonora Miano, Carole Bienius-Penin, répond à quelques questions.

15/04/2023, 16:32

ActuaLitté

Exposition : Louis XVI, Marie-Antoinette & la Révolution

C’est à un remarquable travail collectif que nous convient les Archives nationales et les éditions Gallimard : Jusqu’au 6 novembre 2023 à l’hôtel de Soubise (Paris) est à découvrir, l’exposition gratuite Louis XVI, Marie-Antoinette & la Révolution

03/04/2023, 11:31

ActuaLitté

Pourquoi devient-on éditeur indépendant ? Portraits

#AssisesEditionsIndépendantes23 – Éditeur, un métier de création, ou au moins de contribution à la création, on en comprendra l’attrait. Il y a les grandes structures, appuyées sur une histoire plus ou moins longue, qui est aussi celle des concentrations, et des aventures individuelles ou en petit comité. Ces dernières sont portées par des passionnés, entre succès, force de conviction et manque, parfois, de culture d’entreprise. Alors, pourquoi devient-on éditeur indépendant ?

06/02/2023, 16:27

ActuaLitté

Une Fédération des éditeurs indépendants : “J’en ai eu les larmes aux yeux”

#AssisesEditionsIndépendantes23 – La notion d’édition indépendante, qui s’est imposée dans le vocabulaire du monde du livre, se rapporte aux structures ne relevant pas d’un grand groupe. Mais encore ? Qu’est-ce qui lie Actes Sud, 9e maison française en termes de taille, et un humble éditeur de Colmar ? C’est pourquoi, à l’occasion des 1ères assises de l’édition indépendante, nous sommes allés interroger ces acteurs qui font vivre cette fameuse « bibliodiversité », et leur demander : qu’est-ce que signifie pour vous, « être indépendant » ?

03/02/2023, 09:54

ActuaLitté

Serge Gainsbourg : portrait d'un esthète aux airs de pochtron  

Ronsard 59, Le sonnet d’Arvers, Victor Hugo, Baudelaire, Musset, Nabokov… L’immense œuvre, en quantité, mais aussi en qualité, de Serge Gainsbourg, est nourrie de lectures ressassées. Gainsbourg en quête du mot exact, voilà ce que met en scène une exposition de la Bibliothèque publique d’information (BPI) depuis le 25 janvier, jusqu’au 8 mai. 

30/01/2023, 14:40

ActuaLitté

L’Attaque des Titans : mise en lumière d’une œuvre colossale  

#FIBD23 – Du 25 au 29 janvier se tient, à l’Alpha Médiathèque d’Angoulême, une exposition consacrée à l’œuvre maîtresse de Hajime Isayama, L’Attaque des Titans : De l’ombre à la lumière. Accompagnée de la venue de l’auteur dans l’Hexagone, il s’agit également de la première fois que ses planches sont exposées hors d’Asie. L’occasion d’explorer toute l’évolution graphique et l’émotion qui se dégage des dessins du maître des géants tétanisants.

26/01/2023, 16:52

ActuaLitté

Voyage à Auschwitz avec "la petite fille qui ne savait pas haïr"

Depuis 19 ans, le Consistoire central israélite de France organise un voyage à Auschwitz, car « la mémoire de ce crime sans nom ne peut, ne doit, être effacée » dans un contexte de hausse de l’antisémitisme. Pour cette édition 2022, sont conviés par le grand-rabbin de France, une survivante de la Shoah, des collégiens et lycéens, des religieux, des politiques, des directrices de maison d’édition et donc... ActuaLitté.

18/01/2023, 18:14

ActuaLitté

Révolution : en 2023, des livres en braille vendus au “prix unique”

Éclipsés ces dernières années par les livres audio et numérique, les ouvrages en braille restent un support crucial pour l'accès des personnes aveugles et malvoyantes à la lecture. Ces imposants volumes, très coûteux à produire, seront pourtant proposés à un tarif correspondant au « prix unique du livre », dès ce 4 janvier. Une prouesse et une garantie d'accès rendues possibles par le Centre de Transcription et d'Édition en Braille (CTEB) de Toulouse.

03/01/2023, 11:13

ActuaLitté

La science-fiction (SF), de la pop culture à “l'art contemporain”  

Un lieu d’enregistrement de l’angoisse ? De révélation d’une société sous couvert d’évasion et de divertissement ? Analyse plus véritable que vraisemblable des ressorts qui transforment le réel ? Toutes ces dimensions caractérisent la science-fiction. Si la littérature, la bande dessinée et le cinéma ont été les importants réceptacles du genre, les arts plastiques ne sont pas en reste. 

01/12/2022, 13:07

ActuaLitté

Du père de famille au psychanalyste : dans l'intimité de Sigmund Freud

La famille Freud vivait au rythme des consultations que Sigmund donnait dans cet appartement au coeur de Vienne. Rouvert depuis août 2020, le Sigmund Freud Museum s’inscrit dans un héritage pluriel : celui de la médecine, de l’oeuvre et de la vie quotidienne. Au coeur de l’immeuble situé au Berggasse 19, les visiteurs remontent le temps, entre publications et travaux du père de la psychanalyse.

28/11/2022, 14:51

ActuaLitté

Le château de Chantilly célèbre le “plus grand bibliophile de son temps”

À l’occasion du bicentenaire de la naissance d’Henri d’Orléans, dit le duc d’Aumale, grand bibliophile et reconstructeur du château de Chantilly, plusieurs expositions ont été organisées dans l’ancienne demeure des Condé. Depuis le 5 octobre et jusqu’au 2 octobre 2023, le cabinet des livres du fils du « roi des Français », Louis Philippe, se présente, de sa création aux plus précieux de ses trésors. Le tout sous le regard pénétrant du buste du grand Condé.

14/11/2022, 16:48

ActuaLitté

Comment la traduction a contribué à la libération des femmes

PORTRAITS – La traduction contribue à la libération des femmes depuis des siècles. Voici quelques portraits de femmes qui ouvrent la voie aux traductrices contemporaines, de Marie de Cotteblanche (première traductrice française) à Shirin Daneshvar (traductrice iranienne) en passant par Anne Dacier (première traductrice d’Homère), Claudine Picardet (première traductrice scientifique) et Clémence Royer (première traductrice de Darwin). 

10/11/2022, 10:25

ActuaLitté

Des églises à l'art urbain : cheminement littéraire et historique dans Porto

LECFestival22 – Créée en 2016, la résidence d’écriture Jean Monnet est dédiée à la création littéraire européenne et accueille en priorité des auteurs émergents, en lien avec la thématique du LEC Festival. Elle est soutenue par la Ville de Cognac et dotée d’une bourse de résidence de 2000 €. Cette année, Nuno Gomes Garcia, auteur de La Domestication (trad. Clara Domingues chez IXe Editions), en est le bénéficiaire. Et il poursuit avec nous son tour littéraire et historique de Porto. (retrouver l'épisode précédent)

07/11/2022, 10:05

ActuaLitté

Voyage littéraire et historique à Porto, avec Nuno Gomes Garcia

LECFestival22 – Depuis le 24 octobre, l’écrivain d’origine portugaise, Nuno Gomes Garcia, auteur de La Domestication (trad. Clara Domingues chez IXe Editions), est en résidence d’auteur à la villa Jean Monnet de Cognac. Il y séjournera jusqu’au 20 novembre, date de clôture du festival des littératures européennes de Cognac. Il nous invite à un voyage dans la ville de Porto, dont il est originaire, entre littérature, archéologie et découvertes… Première étape : la librairie Lello. Et bien d'autres arrêts à prévoir.

27/10/2022, 10:38

ActuaLitté

Écologie et sobriété : quelles actions dans les bibliothèques ?

Le Plan Sobriété du gouvernement, présenté au début du mois d'octobre, ne concerne que de loin les bibliothèques territoriales, placées sous la responsabilité des collectivités. Heureusement pour la planète, la réflexion écologique des bibliothécaires est en cours depuis quelques années désormais, et les idées fusent, même si les moyens d'action restent encore limités.

21/10/2022, 11:16

ActuaLitté

À la recherche de Marcel Proust, tome après tome  

2022 ne marque pas seulement le centenaire de la naissance de Jack Kerouac, mais également de la mort d’un des géants du XXe siècle, Marcel Proust. Après le Musée Carnavalet ou encore le Musée de l’Histoire du Judaïsme, la BnF propose une exposition autour de l’auteur d’À l’ombre des jeunes filles en fleur. Près de 350 pièces sont réunies – inédits jamais révélés au public, tableaux de grands maîtres ou robes somptueuses prêtées par le Palais Galliera. 

11/10/2022, 14:25

ActuaLitté

Access+, le studio d'Asmodee, inaugure sa gamme de jeux accessibles

Trois titres phares de l'éditeur Asmodee sont désormais proposés aux personnes touchées par des troubles psychiques et cognitifs. Grands et plus petits, personnes dys et neuroatypiques retrouveront chez le studio de jeux de société Access+ trois titres retravaillés en ce sens : Dobble, Timeline et Cortex challenge. En avant !

05/10/2022, 12:14

ActuaLitté

Écrivains menacés : traduire Rushdie, Saviano et les autres

Ce samedi 1er octobre, le Pôle Média Culture Edmond Gerrer (Colmar) accueillait l’Académie d’Alsace des Sciences, Lettres et Arts : Vincent Raynaud recevait le Prix Maurice-Betz 2022, pour l’ensemble de son travail de traduction — en particulier les œuvres de Roberto Saviano, qu’il a traduit dans sa quasi-totalité. Lors de cet évènement, le traducteur, auteur et éditeur a donné une conférence intitulée « Écrivains menacés, le point de vue du traducteur ». 

04/10/2022, 11:28

ActuaLitté

Hiboux et renards pour voisins : une résidence d'auteur dans les bois

#Terresdeparoles22 – Auteur et ancien journaliste, Stéphane Nappez a troqué durant quelques mois le clavier pour le marteau. Et la scie. Et le fil à plomb. Et les clous pour AÏE ! — « Navré Nicolas… fallait pas laisser traîner ta main sur la planche. » En effet, fallait pas… Mais quelle réalisation que cette cabane, installée en lisière de la forêt, au sein du parc de l’abbaye de Jumièges (Seine-Maritime) !

04/09/2022, 15:32

ActuaLitté

Au coeur du Marais, rue des Rosiers, s'installe une librairie

Célébrissime, auprès des gourmets, pour son restaurant L’As du Fallafel, la rue des rosiers porte de nombreux symboles. Située dans le Marais, emblématique de la communauté juive, elle accueillera mi-septembre une librairie. Et pas n’importe laquelle : il s’agit d’une extension de Smith&Son (anciennement nommée WH Smith) sise au 248 rue de Rivoli. Le tout porté par Patrick Moynot, qui avait repris l’établissement en 2017. 

01/09/2022, 14:20

ActuaLitté

Exode, voyage et sans-papiers : Les Turbulents, à même le ressenti

Portés par Thierry Van Hasselt, Thisou Darthois et Romane Armand, des étudiants en bande dessinée et des personnes en exil ont constitué un studio de bande dessinée expérimentale afin de raconter collectivement des exodes vécus par certains des dessinateurs investis. Jusqu’au 15 septembre au Centre Belge de la Bande Dessinée se tiendra l'exposition qui présente ce travail collectif absolument fascinant. 

23/08/2022, 16:03

ActuaLitté

Visite de la guerre des tranchées, avec Gilles Marchand en Virgile

Ce 19 août, Gilles Marchand publiera Le Soldat désaccordé (Aux Forges de Vulcain), et pour le coup, nous souhaitions battre le fer tant qu’il était chaud — plutôt que de le porter dans la plaie. À la demande de ActuaLitté, le romancier a accepté de réaliser un making-of de son ouvrage, résolument ancré dans l’histoire : celle des tranchées, des poilus, de la Grande Guerre qui ne devait pas prendre plus de quelques semaines. Le temps d’y aller, et de revenir… 

12/08/2022, 09:00

ActuaLitté

L'armure d'un hors-la-loi australien, un petit air d'Iron Man

Héros ou bandit selon les sources avant de devenir une icône populaire, Ned Kelly fabrique cette armure en 1879 pour combattre la police australienne avant sa capture puis sa mort par pendaison à l’âge de 25 ans. Son armure, exposée dans la Bibliothèque de l’État de Victoria (Melbourne), est l’objet le plus célèbre de la bibliothèque. Un autre objet célèbre est sa Lettre de Jerilderie, pour expliquer ses actes.

28/06/2022, 11:22

ActuaLitté

Opposer libraires et algorithmes : Fnac, en Tartuffe 2.0 

DECRYPTAGE – Fnac a inondé les panneaux d’affichage publicitaires d’une brillante campagne. Le message est simple : vive l’être humain, à bas les algorithmes ! Et plus encore dans cette délicate relation qui consiste à recommander un livre à un lecteur. « Faites confiance à l’intelligence non artificielle de nos conseillers », affirme la réclame de l’ex-agitateur culturel. Jusqu’à tenter de faire oublier que l’algorithme demeure au cœur de la stratégie de l’enseigne. Quand le sage montre la Lune…

21/06/2022, 15:10

ActuaLitté

Pascal Mériaux, celui qui “alimente la machine à imaginer”

PORTRAIT – Amiens. Sa tour Perret digne de Gotham City : la capitale historique de la Picardie a dressé cet immeuble comme pour oublier les désastres de la Seconde Guerre mondiale. Depuis 2018, un autre lieu, plus industriel, occupe l’esprit des Amiénois : la Halle Freyssinet. 8000 m2 qui, une fois l’an, déploient des trésors de bandes dessinées, pour adultes, jeunes, amateurs, experts, curieux, timides. Avec un architecte dont l’enthousiasme devient contagieux.

17/06/2022, 10:24

ActuaLitté

Créativité et innovation chez les éditeurs indépendants 

L’union fait la force, personne n’en doutera : réunissant les éditions Helvetiq, La Salamandre et Antipodes, la matinée professionnelle Nouvelles têtes visait avant tout la proximité. En partenariat avec ActuaLitté, les trois maisons suisses romandes donnaient rendez-vous aux professionnels pour une rencontre avec café, thé, croissants autour d’ouvrages et d’auteurs.

08/06/2022, 17:03

ActuaLitté

Marcel Proust, ce professeur de sensibilité  

Ce 30 mai, à l’Hôtel Littéraire Le Swann, était officiellement dévoilé le visuel du timbre Marcel Proust, créé à l’occasion du centenaire de sa disparition. Ces timbres commémoratifs seront disponibles pour tous à partir du 25 juillet. À l’occasion de cette soirée, ActuaLitté a pu s’entretenir avec la créatrice de la vignette littéraire, Sophie Beaujard, et le président des Amis de Marcel Proust et directeur adjoint du Quai Branly, Jérôme Bastianelli, pour qui lire l’auteur de La Recherche est avant tout une manière de mieux vivre.

01/06/2022, 09:27

ActuaLitté

Musée de Cluny : reliures et manuscrits médiévaux d'exception

Depuis le 12 mai, le musée de Cluny a rouvert ses portes, avec une approche résolument modernisée – les comptes sociaux le démontrent amplement. Mais derrière une communication Moyen Âge Nouvelle Génération, se cachent bien des trésors : les tapisseries de La Dame à la licorne, de toute évidence, ainsi que des manuscrits pour le moins sublimes. Visite guidée de ces trésors.

30/05/2022, 14:37

ActuaLitté

Paroles d'autrices : créer des archives, pour la mémoire des autrices de BD

Pouvez-vous citer, en moins de quelques secondes, trois créatrices et autrices de bande dessinée ? À moins que cela ne soit votre sujet de prédilection, l'exercice n'est pas si simple. En cause : le manque flagrant de sources et d'archives relatives à ces femmes créatrices. Pour y remédier, le collectif Les Bréchoises a rassemblé, dans une exposition, des dizaines d'heures d'entretiens et de recherches universitaires, pour que l'histoire des femmes dans la bande dessinée ne soit pas ignorée, démentie ou occultée. 

25/05/2022, 16:30

ActuaLitté

6 pieds sous terre : Rions beaucoup, et continuons de creuser

Comediedulivre2022 — Passer à Montpellier sans se rendre à l’atelier En traits libres (pun intented...) relèverait de l’affront. Depuis six ans, les éditions 6 pieds sous terre y ont installé leurs bureaux — profitant d’une salle d’exposition, d’un lieu de rencontres. Convergences, camaraderie, et apéros. Donc brainstorming permanent. Rencontre avec Miquel Clemente, directeur de la maison.

21/05/2022, 16:10

ActuaLitté

Joyce, anniversaires, expo virtuelles : le Centre Culturel Irlandais dans tous ses états  

Riche saison 2022 pour le Centre Culturel Irlandais (CCI) : installé dans l’ancien Collège des Irlandais au coeur du Quartier Latin, l'organisme célèbre cette année le centenaire de la publication du plus célèbre des romans irlandais du XXe siècle, Ulysse (Trad. Jacques Aubert) de James Joyce, l’indépendance de l’Irlande, et surtout les 20 ans de ce centre dédié à la culture du pays d’Edna O’Brien. A cette occasion, l’institution inaugure cette semaine un module d’expositions virtuelles : 8 propositions inédites pour permettre de découvrir les collections patrimoniales du centre, entre imprimés datant du XVe au XIXe siècle, manuscrits ou encore archives historiques. 

20/05/2022, 13:08

Autres articles de la rubrique À la loupe

ActuaLitté

Kevin Lambert : l’architecture, 1er art et miroir de l'époque

Le jeune romancier Kevin Lambert fait l’actualité de cette rentrée littéraire : d’abord en s’inscrivant avec son troisième roman publié au Nouvel Attila, Que notre joie demeure, dans plusieurs listes de prix, dont celle du Goncourt. Le lauréat 2018 de la plus prestigieuse récompense française, Nicolas Mathieu, a remis une pièce dans la machine en s’étonnant de l’ « orgueil surprenant » avec laquelle l’éditeur du Québécois affirme que son auteur a eu recours à une « Sensitivity reader », « comme s’il s’agissait tout à la fois d’un gage de qualité littéraire, de modernité (rire) et de vertu ».

19/09/2023, 16:36

ActuaLitté

Pédales, claquettes & indigestions : l'aventure ouzbèke continue

#AVeloEntreLesLignes – Le challenge est colossal : parcourir un nombre impressionnant de librairies tout en traversant la distance séparant Paris d'Oulan-Bator. Malgré l'ampleur de la tâche, Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont choisi d'embrasser cette quête en août 2022. ActuaLitté suit leur périple et partage leur histoire fascinante, baptisée À vélo, entre les lignes.

19/09/2023, 14:48

ActuaLitté

“Je suis sans cesse rattrapé, happé par la vie.”

Né en 1964 au Havre, Jean-François Jacq vit actuellement à Vierzon, où il poursuit une intense activité théâtrale et littéraire. Auteur de plusieurs biographies de rock-stars, de groupes, l’homme dévoile également un parcours de vie à la fois chaotique et douloureux à travers plusieurs livres autobiographiques, aux titres évocateurs (Heurt-limite, Hémorragie à l’errance, etc.). Propos recueillis par Etienne Ruhaud.

19/09/2023, 11:38

ActuaLitté

L'Homme des Mille Détours, ou l'odyssée intérieure d'Agnès Martin-Lugand

Avec son onzième roman, L'Homme des Mille Détours (Michel Lafon), Agnès Martin-Lugand signe aussi ses dix années de carrière depuis Les gens heureux lisent et boivent du café (Michel Lafon). En empruntant à Homère le premier vers de son Odyssée, elle s’est elle-même engagée dans un long voyage. La confiance se déplie dans les histoires racontées. Focus sur son roman L'Homme des Mille Détours, et plus encore, retour sur son parcours d'écrivaine. 

18/09/2023, 17:37

ActuaLitté

Evelyne Guyot, figure historique d'Albin Michel, nous a quittés

Éditrice chez Albin Michel jeunesse de 1981 à 2019, Evelyne Guyot est décédée le 6 septembre dernier. Durant des années, elle a mis les livres animés à l'honneur, ainsi que des artistes tels que David Carter, Lucy Cousins et Marion Bataille. Ses amis et collègues ont partagé à ActuaLitté un texte en forme  d'hommage.

18/09/2023, 16:35

ActuaLitté

“IA, ma belle IA, dis-moi qui écrit les meilleures histoires ?”

J'ai écrit ce texte avec l'aide d’une IA. Non, je plaisante, bien sûr ! Je vis et je travaille à Los Angeles, où les problématiques liées à l'IA sont une pierre d’achoppement dans les négociations actuelles entre le syndicat des auteurs (WGA) et les studios hollywoodiens. Les scénaristes craignent d'être remplacés par l'IA mais cette angoisse reflète davantage, à mes yeux, un déficit de qualité d'écriture que la menace existentielle de robots prêts à remplacer le genre humain. Par Dana Ziyasheva

18/09/2023, 09:36

ActuaLitté

Jérémy Fel : "La rage du titre, c'est aussi la mienne"

#RentreeLitteraire23 - Malgré toute ma rage, publié le 16 août chez Rivages, agit comme une déflagration. Jérémy Fel, en virtuose de la violence, entraîne le lecteur haletant entre l'Afrique du Sud et Paris, dans des territoires lacérés par la perversité et le crime. Quatres adolescentes pétries de préjugés bourgeois et d'innocence réalisent leurs premières vacances sans adultes, quand l'une d'entre elles est assassinée. Un drame qui lève le voile sur une vérité sauvage qui n'épargne personne.

13/09/2023, 17:24

ActuaLitté

Hold-up 21 : l'utopie érotique rencontre le braquage du siècle !

#Holdup21 – Vingt autrices unissent leurs voix pour valoriser désir et plaisir dans le féminisme. Leur collaboration donne 20 récits de passion et d'aventures, émouvants et libérateurs. Hold-up 21 ne se limite pas aux mots : Abigaïl Auperin transforme leurs histoires en 100 autofictions photographiques, rappelant David Lynch et Guy Bourdin. Une fusion de textes et d'art moderne. Stephen Carrière, éditeur de l'ouvrage, entame ici un premier lever de rideau. 

13/09/2023, 11:47

ActuaLitté

“Le soleil brûlant, égal à lui-même, ne laisse aucun répit”

#AVeloEntreLesLignes – Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont entrepris un voyage en vélo entre Paris et Oulan-Bator en août 2022, avec l'objectif de visiter le maximum de librairies sur leur route. ActuaLitté documentera cette expédition en publiant le récit intitulé "À vélo, entre les lignes".

08/09/2023, 10:56

ActuaLitté

Togo : “Il faut produire des ouvrages qui traverseront les années”

Auteur togolais reconnu, Kangni Alem enseigne également à l’université. Mais il est aussi metteur en scène passionné de théâtre, membre du Conseil permanent de la Francophonie et … j’en oublie forcément ! Personnage emblématique du paysage littéraire africain, il enregistre plus de 9000 followers sur sa page Facebook car Kangni Alem sait parler à sa communauté. Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

07/09/2023, 13:07

ActuaLitté

Gilles Paris : qui est vraiment mademoiselle Belle Kaplan ?

Rentreelitteraire23 - Ce 7 septembre, l’écrivain et attaché de presse Gilles Paris publie son 7e roman adulte, Les 7 vies de mademoiselle Belle Kaplan, jackpot ! Qui est cette vedette du 7e art aussi fascinante que mystérieuse ? Qui sait qu’elle porte actuellement son sixième masque, et qu’elle est rongée par un passé qui se refuse à partir…

06/09/2023, 15:07

ActuaLitté

“La technologie n’est qu’un diktat dont il faut se méfier”

#RentreeLitteraire23 - California Dream promet un regard tendre sur un essai de construction d’un monde plus vivable et plus respectueux de la nature. Un texte en résonance avec les débats actuels.

05/09/2023, 09:10

ActuaLitté

Traverser le désert pour gagner les fonds secs de la mer d’Aral...

#AVeloEntreLesLignes – Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek se sont lancés dans une fascinante exploration des librairies locales et de langue française, traversant de la France jusqu'à la Mongolie. Depuis leur départ en août 2022, ces deux amateurs de cyclisme partagent leur aventure, intitulée À Vélo Entre Les Lignes, à travers un journal désormais publié par ActuaLitté.

01/09/2023, 16:14

ActuaLitté

“Qui ne répare pas son vélo dans un bazar local ne voyage pas vraiment”

#AVeloEntreLesLignes – Explorer le maximum de librairies entre Paris et Oulan-Bator est un challenge impressionnant. Et le faire à vélo, c'est presque insensé. C'est néanmoins le périple entrepris par Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek en août 2022. ActuaLitté suit toute leur aventure, partageant le récit de leur odyssée intitulé À vélo, entre les lignes.

30/08/2023, 11:37

ActuaLitté

La troisième horloge : Robert Lebel, auteur méconnu du surréalisme

Disparu il y a presque quarante ans, Robert Lebel (1901-1986), demeure totalement inconnu du grand public. Critique, auteur proche du mouvement surréaliste, l’homme, qui a notamment fréquenté Duchamp, Lacan et Breton, a pourtant beaucoup commenté, beaucoup écrit. Docteur ès Lettres, spécialiste du surréalisme et membre de l’association « Les amis de Benjamin Peret », Jérôme Duwa a résolu de publier les œuvres complètes de l’intéressé. Après le tome I, paru en 2016 (Le Surréalisme comme essuie-glace 1934-1984, éditions Mamco), intéressons-nous au second volume, La troisième horloge, récemment imprimée par l’Atelier contemporain. Par Étienne Ruhaud.

30/08/2023, 10:30

ActuaLitté

“Gagné par la sincérité de l’homme. Son cœur ne trichait pas.”

#Lectureetlittoral - En faisant un road-trip de 5000 km sur la côte atlantique, Marc Roger, le conteur ambulant, compte mettre le turbo en visitant 555 villes en un an, zigzaguant à travers 16 régions. Et ce n'est pas tout! À chaque pause, il nous berce de ses lectures favorites et se transforme en éco-guerrier, ramassant 3 kg de déchets. Qui a dit qu'on ne pouvait pas conjuguer culture et écologie ? (Suivre Marc Roger sur Instagram)

30/08/2023, 09:46

ActuaLitté

Pour celles et ceux qui pensent avoir réponse à tout...

Si vous avez déjà ronchonné à la perspective d’une partie de Trivial Poursuit, ce jeu est pour vous : Tu te mets combien ? tient plus du concours de fous rires que du quiz CultureGé. Des cartes thématiques, des niveaux de réponses de 1 à 10, et un plateau : vous voici parés pour une quarantaine de minutes d’embarras et de déconvenues…

29/08/2023, 14:44

ActuaLitté

Ouragans tropicaux, “une réflexion sur l’éthique des Cubains”

#RentreeLitteraire23 - Romancier, essayiste, journaliste et auteur de scénarios pour le cinéma, Leonardo Padura a obtenu de nombreux et prestigieux prix pour son oeuvre, dont le prix Princesse des Asturies 2015. Ouragans tropicaux (trad. René Solis) la dixième aventure de Mario Conde : Leonardo Padura nous offre un roman captivant, teinté d'humour et de nostalgie.

29/08/2023, 10:55

ActuaLitté

"Interroger son propre rapport à l’âge et au vieillissement" avec Fiona Schmidt 

Après la publication de son premier essai en 2017, Les Recettes d’une connasse (Hachette), suivi de L'Amour après #MeToo (Hachette, 2018), Lâchez-nous l’utérus : en finir avec la charge maternelle (Hachette, 2020), Comment ne pas devenir une marâtre, guide féministe de la famille recomposée (Hachette, 2021), Fiona Schmidt revient avec Vieille peau : les femmes, leur corps, leur âge (Belfond). L’occasion pour ActuaLitté de rencontrer cette autrice aux réflexions des plus stimulantes…

29/08/2023, 09:23

ActuaLitté

“Notre corps fait de nous des cibles mouvantes. Et c’est terrifiant” Capucine Delattre

ENTRETIEN – Ce roman révèle la réalité de ces jeunes filles qui espéraient entrer dans l'âge adulte, mais qui finissent par être perçues comme des cibles. Il dépeint l'expérience des jeunes femmes de la vague #MeToo – particulièrement celles âgées de 17 ans en 2017. Et qui restent confrontées à la violence masculine, comme les générations précédentes, quoiqu'on en dise.

28/08/2023, 12:01

ActuaLitté

Madrigall, partenaire du Cerf contre “la marchandisation du livre”

Exclusif – Au 1er janvier 2024, les éditions du Cerf seront diffusés et distribués par Madrigall, évoquant « un contexte de dérégulation et de marchandisation accrues ». Jean-François Colosimo, directeur du Cerf pointe « un engagement solidaire au service du livre, de ses métiers, de ses lectorats et de leur essentielle liberté ». L'auteur de La Crucifixion de l’Ukraine nous en dit plus sur les raisons de ce passage d'Editis à Madrigall.

25/08/2023, 09:44

ActuaLitté

Quand le mots deviennent armes : rejoignez la Résistance

Non, non, l’été n’est pas encore achevé : pour preuves, les alertes météo parlant de canicule se multiplient et les températures infernales s’amoncellent. Que faire ? Jouer. Et pour cela, ActuaLitté ne saurait que trop recommander aux amateurs de Scrabble de ranger leur plateau et de se ruer sur Dictopia…

24/08/2023, 17:16

ActuaLitté

Le "Goncourt néerlandais" 2020 : “Je suis devenu écrivain à 50 ans”  

Le Prix Libris Literature 2020 - équivalent du Goncourt pour les Pays-Bas -, Sander Kollaard, débarque en France. C’est logiquement l’ouvrage lauréat, Une journée de chien (trad. Daniel Cunin), que les éditions Héloïse d’Ormesson ont choisi de traduire en français. Henk van Doorn, 56 ans, est en proie à une profonde mélancolie en un samedi pourtant ensoleillé…

24/08/2023, 13:07

ActuaLitté

Dans le désert exactement, ou l'efficacité de l’autostop au Kazakhstan

#AVeloEntreLesLignes – Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont entrepris une incroyable aventure à travers les librairies locales et francophones, voyageant de la France à la Mongolie. Depuis leur départ en août 2022, ces deux passionnés de vélo documentent leur périple – À Vélo Entre Les Lignes – dans un journal, désormais édité par ActuaLitté. 

22/08/2023, 09:23

ActuaLitté

Chateaux en Espagne, citernes au Portugal...

#Lectureetlittoral - Au cours d'un voyage de 5000 km le long de la côte atlantique, Marc Roger, lecteur à voix haute, traversera 555 villes sur une année, couvrant 16 régions. À chaque arrêt, il partage des lectures choisies et ramasse également 3 kg de déchets, s'engageant ainsi en faveur de l'environnement et de la préservation de l'écosystème. (Suivre Marc Roger sur Instagram)

22/08/2023, 09:23

ActuaLitté

“La miséricorde s'oppose à la vengeance, qui conduit à la violence”

#RentreeLitteraire23 - Un condensé incroyable de force vitale, de dérision, de révolte : Misericordia (trad. Elisabeth Monteiro Rodrigues) est un roman sur l’immortalité de l’espoir. L'histoire d'une femme exceptionnelle jusqu’au bout : une lecture unique. 

19/08/2023, 11:22

ActuaLitté

“Partager l'émotion qu'a suscitée la lecture de jeunes talents”

PEPLP23 – Jurée depuis la création du prix Envoyé par La Poste en 2015, Marie Llobères compte ainsi huit lauréates et lauréats à son actif de lectrice. Un rôle de « découvreur de talents » qu’elle souligne avec fierté. D’autant plus vrai que plusieurs des autrices et auteurs primés au cours des années écoulées connaissent désormais une belle carrière.

17/08/2023, 10:58

ActuaLitté

Censure : quand le ministère de la Culture s’élevait contre la Place Beauvau

BienTropPetit — Le 17 juillet dernier, Gérald Darmanin signait un arrêté interdisant à la vente aux mineurs l’ouvrage jeunesse de Manu Causse, Bien trop petit, paru chez Thierry Magnier. Une très large frange du monde du livre et du public s’élevait alors contre une décision qui sentait la naphtaline. En attendant, sait-on jamais, un positionnement prochain de la rue de Valois dans cette affaire, un ancien ministre de la Culture s’est engagé contre la censure administrative du texte jeunesse.

16/08/2023, 14:32

ActuaLitté

Auteurs, salariés ou éditeurs : Hachette interdit de racoler chez Editis

Le sujet embarrasse à Bruxelles, autant qu’il intrigue dans le Landerneau et inversement. Dans la torpeur des congés estivaux les esprits s'échauffent, pas encore partis en congés ou déjà revenus... Maintenant que Vivendi a obtenu l'autorisation de fusionner avec Lagardère, on redoute d'assister à une vague migratoire vers Hachette Livre. Et dans les couloirs, on jase, méconnaissant les interdits déjà actés.

14/08/2023, 15:14

ActuaLitté

Laurent Binet : meurtre dans la Florence de la Renaissance  

#RentreeLitteraire23 – Florence, 1557, le vieux peintre maniériste Pontormo a été assassiné au pied des fresques auxquelles il travaillait depuis onze ans. L’homme de confiance, peintre et architecte Giorgio Vasari, est chargé par le duc Cosimo de Médicis, de mener l’enquête. En toile de fond : l’Inquisition papale, la cousine du duc, Catherine de Médicis, qui complote de la France, un amour contrarié par la raison d’État, ou encore le grand art, porté par des personnages comme Michel Ange…

11/08/2023, 16:47

ActuaLitté

Marine à la librairie : guide de lectures du RN pour apprentis fascistes

Voilà plusieurs années qu’à l’approche de l’été, quelques milliardaires américains suggèrent des listes de lectures. Bill Gates, Warren Buffet ou encore Barack Obama : des figures aussi politiques qu’économiques. Et d’autres célébrités s’y mettent, comme Sarah Jessica Parker ou encore Emma Watson. En France, côté partis politiques, l’exercice ne semble intéresser que feu le Front national…

10/08/2023, 23:40

ActuaLitté

Sur les route du Kazakhstan : chameaux et pompes à gaz

#AVeloEntreLesLignes – Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek se sont lancés le challenge d'explorer le maximum de librairies entre Paris et Oulan-Bator. Leur choix de le faire à vélo relève presque de l'extraordinaire. Depuis août 2022, ils sont en route, et ActuaLitté va partager le récit de leur périple, intitulé À vélo, entre les lignes

10/08/2023, 10:23

ActuaLitté

“Quatre tours en ruines, incisives noires, cariées, à contre-jour d’un arc-en-ciel”

#Lectureetlittoral - Marc Roger, passionné de lecture et orateur captivant, entreprend une impressionnante expédition de 5000 km le long des magnifiques côtes atlantiques. Au cours de cette odyssée à travers 16 zones uniques et 555 communes, il rédige un journal pour ActuaLitté, avec un invité de marque : le poète Saint-Pol-Roux. (Suivre Marc Roger sur Instagram)

09/08/2023, 11:22

ActuaLitté

Entre éditeurs africains, “on doit être solidaires”

Ahlem Mahmoud Driss, éditrice en Tunisie et au Sénégal, revient sur son parcours personnel et sur l’ambition de sa maison Celi Éditions, créée en 2005 : affirmer le rôle prédominant du livre comme support d’éducation en Afrique. Pour cela, elle œuvre pour l'apprentissage de la lecture aux enfants, quels que soient leur âge, leurs difficultés ou leurs handicaps. Et aborde des sujets tabous tels que la dyslexie, la trisomie, la mort, ou encore la religion… Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

07/08/2023, 16:03

ActuaLitté

Nicola Lagioia : “La littérature est une parodie des textes sacrés”

Nicola Lagioia, né en 1973, a reçu le prestigieux Prix Strega en 2015 pour son roman La Féroce (Flammarion, 2017), ainsi que le prix Viareggio pour Case départ (Arléa, 2014). Il a été directeur du Salon international du livre de Turin de 2017 à 2023. Son dernier livre, La Ville des vivants, a été publié et traduit de l'italien chez Flammarion en 2022 par Laura Brignon. Interviewé par ActuaLitté, l'auteur évoque les différentes étapes de la construction de son dernier ouvrage...

03/08/2023, 11:05

ActuaLitté

La Ville des vivants : entre liberté et responsabilité

Nicola Lagioia, né en 1973, a reçu le prestigieux Prix Strega en 2015 pour son roman La Féroce (Flammarion, 2017), ainsi que le Prix Viareggio pour Case départ (Arléa, 2014). Il a été directeur du Salon international du livre de Turin de 2017 à 2023. Son dernier livre, La Ville des vivants, a été publié et traduit de l'italien chez Flammarion en 2022 par Laura Brignon. Interviewé par ActuaLitté, il évoque trois thèmes centraux, dont le second oscille entre la liberté et la responsabilité.

02/08/2023, 10:21