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IRCEC : “L’aboutissement d’une culture paranoïaque du secret”

ENTRETIEN – Nul n’est censé ignorer la loi. Et à ce titre, nul n’ignore l’existence de l’Institution de retraite complémentaire de l’enseignement et de la création — ou IRCEC. Depuis quelques années maintenant, l’organisme inquiète, au point que le romancier Pascal Dessaint se demandait s’il n’était pas dans la visée de faire disparaître les auteurs. Au départ, une réforme passée en catimini, et aujourd’hui, des modalités de cotisations à faire frémir.

Le 17/02/2020 à 11:44 par Nicolas Gary

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17/02/2020 à 11:44

Nicolas Gary

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ActuaLitté

« Le côté nébuleux de tout ça n’engendre pas la confiance », entend-on régulièrement. ActuaLitté revient donc sur le fonctionnement de l’organisme, et tente de faire un peu le clair…

© Sébastien Pelon

ActuaLitté : Vous êtes auteur et traducteur, vous avez été élu au conseil d’administration du RAAP et vous avez démissionné en ce début d’année. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?

Lionel Evrard : J’ai intégré le CA du RAAP suite aux élections de décembre 2017, qui ont vu la quasi-totalité des membres de l’ancienne équipe ne pas être réélus aux postes de titulaires. C’était une défaite cinglante pour ceux qui avaient conçu et mis en œuvre la fameuse « réforme à 8 % » sous la présidence de Frédéric Buxin. Les nouveaux élus, soutenus par ce que l’on avait appelé « l’intersyndicale », ont été portés à ce conseil d’administration par une vague de mécontentement sans précédent des artistes-auteurs envers leur caisse de retraite complémentaire.

Il faut préciser que nous étions pour la plupart néophytes en la matière, les représentants naturels et expérimentés issus de nos syndicats ayant été abusivement écartés du scrutin. Il s’agissait néanmoins de faire bouger les lignes, d’infléchir si possible la réforme, d’instituer de nouvelles pratiques plus transparentes, de mettre en place un fonctionnement plus démocratique et réactif, au service des artistes-auteurs. L’espoir était grand, de même que la responsabilité qui pesait sur nos épaules. Nous avons fait de notre mieux, mais rapidement, en découvrant de l’intérieur le fonctionnement de la caisse, il nous est apparu que la tâche serait rude, voire impossible.

Le résultat des urnes (8 élus « intersyndicaux » sur 16 membres du CA) nous laissait espérer un changement possible malgré les 2 élus proches de l’ancienne équipe (UPP et AFD) et les 4 administrateurs désignés d’office dans le CA par la SACD et la SACEM. Nous espérions notamment une synergie avec les 2 élus du SNAC. Elle ne s’est pas produite. Finalement, Olivier Dutaillis, administrateur non élu nommé dans ce CA par la SACD a été élu président du CA du RAAP.

Faute de pouvoir infléchir la politique menée, il nous restait à continuer de représenter ceux qui nous avaient élus, à faire remonter leurs difficultés et leurs demandes, à les informer le mieux possible. C’est ce que j’ai toujours tenté de faire, et c’est ce qui a fini par m’être reproché par la direction et la présidence du RAAP début janvier. Par le biais d’une lettre vengeresse de trois pages, je me suis retrouvé accusé (copies d’écran ci-dessous, à l’appui de leur courrier) d’avoir fourni aux artistes-auteurs sur les réseaux sociaux des réponses aux questions qui se posaient sur le passage en 2020 au taux à 8 % et sur la possibilité de continuer à cotiser à 4 % sous certaines conditions.


Ce que l’on me reprochait davantage encore, c’est de l’avoir fait sur un ton jugé inconvenant. Ce mauvais procès est vite devenu délirant et a servi d’exutoire revanchard aux vaincus de l’élection précédente. Les menaces de révéler mes propres « dysfonctionnements » (« constatés par huissier », rien que ça), voire de possibles poursuites judiciaires, le disputaient à la mauvaise foi et aux procès d’intention. Avec une agressivité stupéfiante, on m’a signifié qu’un administrateur du RAAP doit forcément être d’accord avec la politique et les pratiques de la caisse, qu’il ne doit jamais élever en public le moindre doute ni le moindre reproche la concernant.

Alors que je n’avais fait que tenter de pallier le déficit d’information chronique de la caisse envers ses adhérents, bénévolement, sur mon temps de travail, on me sommait de me soumettre ou de me démettre. J’en ai tiré la conclusion qui s’imposait et j’ai démissionné. Je suis un militant syndical. Faire de la figuration muette dans un CA en servant de caution à une politique que je réprouve ? Non merci. Je n’avais pas été élu pour ça.

Pouvez-vous nous faire un bref historique de la mise en place de la retraite complémentaire pour les auteurs de livres ?

Lionel Evrard : Il sera bref, en effet. Sauf erreur de ma part la création de l’IRCEC remonte à 1962, mais la quasi-totalité des artistes-auteurs en ignorait l’existence. Ce n’est qu’en 2004, suite à la communication à l’IRCEC des fichiers des affiliés de l’Agessa, que les écrivains et traducteurs ont découvert leur régime complémentaire. Côté Mda, la transmission des fichiers à l’IRCEC ne s’est faite qu’en 2007 pour les auteurs des arts graphiques et plastiques.


Organigramme de la structure de l'IRCEC établi par le ministère de la Culture

Les écrivains et traducteurs affiliés de l’Agessa ont ainsi eu accès à la retraite complémentaire avec l’obligation de cotiser à l’IRCEC. Ils le faisaient alors non pas sur un pourcentage de leur assiette sociale, comme c’est le cas désormais, mais au choix selon cinq « classes » de cotisation progressives, en fonction de leurs capacités d’épargne et de leurs besoins. C’est en 2014 qu’ont été approuvés par la tutelle les statuts de l’IRCEC telle que nous la connaissons aujourd’hui : un organisme à trois têtes (le RAAP, le RACD et le RACL).

L’infographie sur la gouvernance établie par le ministère de la Culture en 2016 parle d’elle-même (SPRD est l’ancien nom des OGC). In fine l’IRCEC est dirigée d’une main de fer par la SACD et la SACEM, rien ne peut changer sans leur accord. Suite à l’application de la fameuse « réforme à 8 % », c’est en 2017 que les artistes-auteurs ont commencé à cotiser au taux de 5 %, de 6 % en 2018, de 7 % en 2019 et de 8 % en 2020, première année d’application pleine et entière. Or, dès 2017 la collecte a plus que triplé !

La hausse des cotisations de retraite complémentaire à 8 % alourdi encore les charges sociales supportées par les artistes-auteurs, les amenant à près d’un mois de revenus pour ceux qui ne bénéficient pas de l’abondement de la SOFIA. Un certain nombre, déjà précaire, a dû arrêter leur activité suite à cette réforme. Cette décision prise sans concertation a commencé à interroger les auteurs sur qui décidait pour eux. Que pensez-vous de manière générale de la représentation professionnelle des auteurs ?

Lionel Evrard : C’est simple, je pense qu’elle est faussée du fait que les artistes-auteurs eux-mêmes ne s’y intéressent pas assez et surtout qu’ils ne s’y investissent pas suffisamment, ce qui fait que d’autres n’ayant pas la légitimité pour le faire en profitent pour parler à leur place et pour prendre des décisions qui ne leur sont pas forcément favorables. Mais les choses sont en train de changer.

Le militantisme syndical dans le milieu des artistes-auteurs se développe, des réseaux se forment et l’information circule, on remet en cause des dogmes qui jusque-là paraissaient inébranlables, une nouvelle génération prend son destin en main, on se cause, on se découvre et l’on s’unit entre professionnels d’horizons artistiques différents. Je trouve cela très positif et très motivant. Nous sommes à une époque charnière où enfin la condition des artistes-auteurs pourrait évoluer. Il ne faut pas rater le coche !


À cet égard, le rapport de la mission Racine qui vient d’être publié est très inspirant et porteur d’espoir si les pouvoirs publics décident de mettre en application ses recommandations principales. La représentation des artistes-auteurs ne peut reposer que sur des élections professionnelles, comme c’est le cas partout ailleurs dans le monde du travail. Les OGC voudraient faire croire aux artistes-auteurs qu’ils sont naturellement voués à les représenter. C’est faux. Un organisme de gestion collective a pour mission de collecter des droits d’auteurs et de les redistribuer. Point barre.

Ce sont les syndicats, de par le Code du travail, qui ont la prérogative de représenter et de défendre les intérêts collectifs d’une profession. Il suffit de voir ce qui s’est passé avec l’Agessa, qui pendant quarante ans n’a pas identifié les artistes-auteurs dits « assujettis » et n’a pas appelé leurs cotisations retraite, pour constater ce qui arrive quand des OGC sont à la manœuvre à la place des légitimes représentants des artistes-auteurs. D’une certaine manière, c’est un peu le même phénomène que l’on peut observer à l’IRCEC, mise en coupe réglée par la SACD et la SACEM, et structurée de telle façon qu’il ne puisse jamais en être autrement.

Dans la loi de 1975, qui a ouvert les droits sociaux aux auteurs, ceux-ci étaient supposés cotiser à même hauteur que les salariés. La contribution diffuseur, à l’origine à 1 %, était supposée augmenter avec le temps. Ça n’a pas été le cas. Les diffuseurs des œuvres cotisent 30 fois moins que les employeurs, alors que les auteurs ont vu leurs cotisations sociales exploser avec l’arrivée du RAAP. Pourquoi, par exemple, le RAAP ne s’est-il pas battu pour que les diffuseurs contribuent davantage à la retraite des auteurs ?

Lionel Evrard : Il faudrait poser la question aux principaux concernés... Mais surtout, la réforme du RAAP à 8 % a trahi le fondement même de la loi de 1975 en faisant payer aux artistes-auteurs la part patronale (alors que la part salariale s’élevait à 3,90 %). L’intersyndicale a plaidé en vain en faveur du respect de ce principe fondateur qui est de fait une condition de survie.

Si vous voulez mon avis, il me semble que l’on a été, au RAAP comme partout ailleurs, victime d’une méconnaissance des principes de notre propre protection sociale et d’une illusion d’optique qui nous a fait croire que nous sommes tous les maillons d’une même « chaîne » fragile et dont il ne faudrait surtout pas déranger les équilibres. C’est la vision paternaliste et débilitante pour les artistes-auteurs que le SNE soutient mordicus – et dont on commence seulement à se rendre compte à quel point elle a pu fausser depuis des décennies l’identification des problèmes et retarder les solutions à y apporter.


regardez-moi dans les yeux... pixabay licence

Pourquoi faudrait-il qu’il en aille entre les artistes-auteurs et leurs diffuseurs autrement qu’entre tous les autres partenaires du monde économique ? La négociation sociale n’est pas affaire d’équilibre, mais de rapports de force pour que les intérêts de chacun soient au mieux respectés. Ceux des artistes-auteurs ont de tout temps été sacrifiés au profit de ceux des donneurs d’ordre. Il faut changer de paradigme. Il faut changer les règles. C’est en train de se faire.

Pour les auteurs, le fonctionnement de l’IRCEC est assez opaque. Pourtant, cela les concerne de près : il s’agit de leur retraite. Pouvez-vous nous expliquer comment fonctionne la prise de décision au conseil d’administration ?

Lionel Evrard : L’opacité est pratiquement imposée aux administrateurs eux-mêmes. C’est une des causes de ma démission. Le conseil d’administration du RAAP se réunit en général une à deux fois par an, afin de délibérer et voter sur un ordre du jour établi par la direction en liaison avec le bureau (lui-même composé du président, du vice-président et de trois administrateurs élus par le CA).

Le bureau travaille en amont à préparer les dossiers et décisions à prendre. Parallèlement se réunit au long de l’année un certain nombre de commissions thématiques chargées d’arbitrer dans leur domaine de compétence, avant d’en référer ensuite au CA. Le règlement stipule qu’une décision du CA d’un des trois régimes (RAAP, RACD ou RACL) doit être validée, avant d’être soumise à la tutelle pour approbation, par le CA de l’IRCEC, la « structure-chapeau » où les OGC (SACD et SACEM) seront toujours majoritaires (deux tiers des voix, quoiqu’il arrive).

Vous voyez l’embrouille ? Prenons l’exemple de la possibilité pour les artistes-auteurs, en dessous d’un « plafond de revenus intermédiaire » (27 081 euros en 2020), de cotiser à 4 %...

Cette « concession » a été arrachée de haute lutte par « l’intersyndicale » à l’équipe Buxin, suite à la fronde qu’avait suscitée chez les artistes-auteurs la possibilité d’une mise en place unilatérale et immédiate de la « réforme à 8 % ». Il faut savoir qu’elle n’est que transitoire et prendra fin en 2025. Si, à l’avenir, l’IRCEC est maintenue dans ses fonctions, tous les artistes-auteurs, quels que soient leurs revenus, auront à verser 8 % (un mois de revenu !) pour leur retraite complémentaire.

À l’occasion d’un CA au cours duquel une étude actuarielle avait démontré que la possibilité pour les artistes-auteurs ayant moins de revenus de cotiser à 4 % ne changerait rien aux équilibres financiers de la caisse, j’avais demandé un vote pour acter la pérennisation de cette mesure sans attendre 2025. Celui-ci m’a été refusé sous prétexte qu’on ne pouvait précipiter une telle décision, mais même si le CA du RAAP avait voté pour pérenniser cette mesure, il aurait fallu ensuite qu’elle passe le barrage du CA de l’IRCEC. Celui-ci étant dominé par les OGC qui ont voulu nous imposer à toute force et tout de suite les 8 %, je pense pouvoir deviner ce qui serait advenu.

Dans votre courrier de démission, vous évoquez que le RAAP veut mettre en place un « code de déontologie ». De quoi s’agit-il ?

Lionel Evrard : Après ma mise en accusation en janvier, ce fut la cerise sur le gâteau, la petite surprise du président du RAAP, Olivier Dutaillis, qui m’a décidé à lui envoyer ma lettre de démission. De quoi s’agit-il ? De museler définitivement toute opposition et toute expression divergente au sein de l’IRCEC. L’aboutissement d’une culture paranoïaque du secret, de la dissimulation, de l’unanimisme, que les maîtres actuels de la caisse semblent apprécier.


rien dans les poches, rien dans les mains... pixabay licence

Si ce « code de déontologie » était adopté, tout administrateur de chacun des trois régimes s’engagerait sur l’honneur à se garder de « tout acte ou propos désobligeant à l’encontre d’un autre administrateur, de l’IRCEC, de son directeur, de l’agent comptable ou d’un autre membre du personnel. » Entre autres joyeusetés réfrigérantes et menaces de poursuites dont je vous passe les détails. Vous le voyez, le piège de « l’acte ou propos désobligeant » parfaitement flou et susceptible de toutes les interprétations ?

L’objectif étant évidemment de rester dans un entre-soi bien commode, d’où rien ne filtre, ou pas une tête ne dépasse, et où l’on arrive toujours à s’entendre entre gens de bonne compagnie. Pour le plus grand bien des artistes-auteurs, bien sûr...

Sur les réseaux sociaux, on voit de nombreux auteurs se plaindre des dysfonctionnements du RAAP : prise en charge SOFIA non intégrée, problèmes d’identification, erreurs... est-ce qu’il y a une prise de conscience au sein du RAAP qu’il y a des dysfonctionnements ?

Lionel Evrard : Là encore, il pourrait être intéressant de le demander aux principaux concernés. Pour ma part, je n’ai pas cette impression. Je pourrais multiplier les exemples. Je n’en citerai qu’un, car il est symptomatique. Il s’agit d’un cas qui m’a été rapporté par un adhérent de mon syndicat, qui avait reçu un appel de cotisation du RAAP bien qu’ayant des revenus inférieurs au plancher d’affiliation. Il en a résulté un échange de mails de l’adhérent en question avec le RAAP et l’Agessa (perte de temps, barrage administratif, rancœur de devoir se justifier, sentiment d’injustice – et l’on s’étonne après cela que les artistes-auteurs en veuillent à leurs caisses de sécurité sociale et en aient une mauvaise image).

Chacun restait sur ses positions et le dossier paraissait devoir s’enliser, avec l’épée de Damoclès d’une visite d’huissier en dernier recours. L’Agessa affirmait que les revenus étant en dessous du seuil d’affiliation, il suffisait au collègue en question de fournir au RAAP son avis d’imposition pour le prouver. Le RAAP s’obstinait à prétendre que les revenus déclarés étant à l’euro près sur le seuil d’affiliation, l’appel de cotisation était justifié.

C’est ce détail qui m’a fait comprendre que l’adhérent en question avait vu ses droits maintenus à l’Agessa par dérogation, bien qu’ayant des revenus inférieurs au seuil d’affiliation (une pratique courante), ce qui se traduit dans les données fournies par l’Agessa au RAAP non pas par la communication du revenu réel, mais par celle du seuil d’affiliation à l’euro près. D’où le pataquès administratif. Un problème qui avait déjà été soulevé et qui était censé avoir été réglé, comme me l’a confirmé une administratrice avec qui j’en ai discuté.

Celle-ci ayant évoqué le sujet lors du CA de décembre 2019, il lui fut répondu que ce n’était pas normal, mais que ce n’était pas compréhensible. Un bug informatique, sans doute. En somme, il n’était pas très grave de déranger un artiste-auteur pour rien (et même plus d’un, car les adhérents de l’Agessa maintenus dans leurs droits à titre dérogatoire sont loin d’être l’exception), de lui faire perdre un temps précieux en correspondances inutiles, de l’obliger à prouver sa bonne foi en fournissant un document fiscal privé, dont il n’avait pas forcément envie de partager toutes les données.

C’est révélateur d’une culture dans laquelle c’est l’adhérent qui est au service de la caisse et doit lui mâcher le travail, et non de la pratique qui devrait prévaloir : celle d’une caisse au service de ses adhérents, entièrement transparente quant à son fonctionnement, qui partage son savoir et ses données, et qui met en place les moyens nécessaires pour remplir ces missions. Hélas, l’IRCEC est loin de répondre à ce portrait idéal.

Vous nous avez présenté des courriers de cotisation, envoyés à tous les nouveaux adhérents : pouvez-vous les décrypter ? 

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Lionel Evrard : Le premier problème est qu’aucun de ces trois courriers ne mentionne à cette nouvelle adhérente la possibilité de ne cotiser qu’à 4 % en fonction de son revenu (en dessous du plafond qui le permet). C’est pour cette raison que cette adhérente, qui avait appris par la page FB du CAAP la possibilité de cotiser à 4 %, m’avait contacté et m’avait fourni ces pièces justificatives.

En fonction de ce qui était le plus intéressant pour elle, et sur mes conseils, peut-être a-t-elle finalement choisi de cotiser à 7 voire à 8 %. Là n’est pas le problème. Ce qu’elle voulait, c’est être correctement informée et pouvoir choisir en connaissance de cause. C’est bien la moindre des choses, non ?

Contactée par mes soins, la directrice de l’IRCEC m’a fait répondre par ses services que tous les cotisants reçoivent le même courrier, et que de toute façon, elle n’était pas là pour faire la publicité de la cotisation à taux réduit. Dont acte. Mais elle n’est pas là non plus pour faire la publicité de la sur-cotisation à 8 %, or, c’est exactement ce qu’elle fait systématiquement dans ces trois courriers.

La directrice de l’IRCEC et ses services, dont les salaires sont réglés par les cotisations des artistes-auteurs, sont là pour leur fournir l’information la plus claire, la plus objective et la plus complète possible. À eux ensuite de décider s’ils veulent cotiser, en fonction de leurs revenus et de leurs capacités d’épargne, à 4, à 7 ou à 8 %. 

Au-delà de cet exemple et de ma « mise en accusation » qui s’est ensuivie pour avoir informé les auteurs sur la cotisation à taux réduit, ce qui est en cause c’est la volonté permanente de l’IRCEC de sous-informer sur la possibilité de la cotisation à taux réduit arrachée par les syndicats, et d’augmenter la collecte (une obsession des OGC) en sur-informant sur la possibilité de sur-cotiser.

Cela dit, en matière d’interactivité, de simplification des démarches, de transparence et de communication, notre chère IRCEC a encore beaucoup de progrès à faire — mais... chut ! Elle ne semble pas au courant.

Par Nicolas Gary
Contact : ng@actualitte.com

68 Commentaires

 

Jean

17/02/2020 à 15:56

Je confirme que l'IRCEC, c'est pas joli-joli. En tant qu'auteur, j'ai rarement eu autant l'impression qu'on se foutait de moi. Fonctionnement opaque, décisions discrétionnaires, il y a quelques personnes là-bas qui essaient d'arranger les choses mais il y a encore deux ans, ça volait très très bas.

Quant à leur réforme forcée, elle témoigne d'une telle méconnaissance de notre métier, de nos difficultés et de nos contraintes que c'est à se taper la tête contre les murs.

L'IRCEC est elle seule une excellente publicité pour la création d'un statut d'auteur, afin que nous puissions nous défendre contre ce genre de mammouth.

Anne

18/02/2020 à 08:38

Je n'ai jamais eu de problème avec l'IRCEC qui me verse actuellement une retraite complémentaire . Ne pas oublier que pour compenser les 8 % cotisation enlevés sur les droits d'auteur, ils sont déductibles des impôts

fredvig

24/03/2021 à 21:38

Ils ne sont pas déductibles des impôts, (contrairement à ce que prétend l'IRCEC occasionnellement.)
Pour la majorité des AA qui sont en franchise de frais, rien n'est déductible.
Celles qui optent pour une imposition au frais réels, ont la possibilité de les ajouter dans les sommes venant en déduction de leurs REVENUS, pas des impôts !
La déduction d'impôts est donc en moyenne, de 9 % de la cotisation.
SOurce Bofip : "Certaines cotisations versées à raison d'une activité professionnelle non salariée sont uniquement déductibles des revenus nets catégoriels (Bénéfices agricoles, bénéfices industriels et commerciaux ou bénéfices non commerciaux)." … "et soumises à plafond"

artman

18/02/2020 à 12:48

Je ne comprend pas cette vindicte à l'encontre de l'Ircec. Je ne me prononce pas sur l'opacité de l'organisme car je n'ai pas de connaissance sur le sujet.

Ce qui me frappe c'est que l'on semble considérer les cotisations comme des charges ou un impôt au même titre que la Csg par exemple.

Or il s'agit là de cotisations. Pour ma part j'ai cotisé à l'Ircec (Raap + Racl) depuis la toute fin des années 90. Le Raap a un rendement assez remarquable. Ces dernières années j'ai conservé le système de classe jusqu'à la liquidation de ma retraite en cotisant à la plus haute (env. 3660€ par an), malgré mes faibles revenus. Le gain se retrouve dans ma pension.

Le système est à points, donc la cotisation donne des points et un montant proportionnel de pension. Donc cotiser à 4% au lieu de 8 par exemple, c'est diviser par deux le montant induit de la pension. Ce n'est pas une charge brute mais un investissement. Profitez-en tant que c'est en place. Tout celà disparaîtra avec la merveille universelle en projet.

Jean

18/02/2020 à 13:09

Personne n'a rien contre les cotisations. Mais l'ancien système où l'on choisissait sa classe fonctionnait très bien, et surtout permettait de tenir compte du fait que quand on a rien à bouffer à la fin du mois, on n'en a rien à foutre de cotiser pour sa retraite. Maintenant, un auteur qui ne gagne quasiment rien est obligé de cotiser à 8%, même s'il ne peut pas payer son loyer, parce que c'est "bon pour sa retraite". C'est une méconnaissance totale du terrain, un organisme censé aider les auteurs qui en fait n'a aucune idée de leur vie.
Quant au fonctionnement opaque, je confirme. J'ai eu un problème avec eux (de leur faute): quasi impossible de les joindre au tel ou par mail, réponses contradictoires quand on y arrive. C'était il y a 2 ans, ça a peut-être changé.

Loïc

04/07/2022 à 12:25

Merci de votre message c'est exactement ca apour ma part voila 3 ans que cet organisme m'empeche de sortir la tete de l'eau, ils sont difficilement joignable, et leur methode avec Huissier assez agressive. J'ai rencontré plusieurs auteurs qui reflechissent comme moi a arreter ce métier. Ca pousse completement a travailler a black , ca en degouterait presque du métier

pierre

09/02/2023 à 12:26

Je suis assez d'accord avec ce qui est dit plus haut. Il faut agir, et révolutionner ce système censé être bienfaisant. Tout est contradiction, même l'appellation "retraite complémentaire" ne peut pas être appliquée puisqu'obligatoire. Nous devrions être libre d'épargner pour notre retraite comme nous le souhaitons, sans pour autant être contraint à cotiser auprès d'un organisme privé. Je n'ai aucune confiance dans cet organisme et je pense sincèrement qu'il n'existera plus quand j'aurai l'âge d'aller à la retraite. NOUS VERSONS DES COTISATION A UNE SOCIETE QUI A 70 SALARIES ET UN NUMERO DE SIREN ! reveillons nous !

Haelle

18/02/2020 à 13:42

Artman vous ne comprenez pas cette vindicte contre l’IRCEC? Le problème n’est pas de payer des cotisations, mais le manque d’information et les dysfonctionnement criants de la part de cet organisme! Par exemple l’ircec a trouvé mon adresse après 7 ans d’activité et m’a demandé de payer 5 années de cotisations d’un coup! Un beau coup de massue de 4500€! En 2019, j’ai payé en tout 6000€ de cotisations! Et j’ai reçu des mises en demeure pour des cotisations déjà payées! J’ai jamais eu autant l’impression qu’on se foutait de ma gueule!

artman

18/02/2020 à 15:53

@Jean Je n'avais sans doute pas vu le problème sous cet angle. Effectivement cela cause un problème sur des faibles revenus. Ceci dit, la cotisation de l'ancienne 'classe spéciale' (la plus faible) représentait 5,2% du seuil d'exonération, plus que les 4% actuels donc. Ce n'est qu'à partir de 11200€ de revenus que le nouveau système commence à être défavorable. Par contre la généralisation des 8% serait une mesure largement défavorable aux faibles revenus et il y a là un manque de progressivité évident. @Haelle En ce qui concerne le comportement de l'Ircec, peut-être ai-je eu de la chance. Cela rappelle le tact et le sens de la mesure de l'Urssaf. Il y a certainement un manque d'information mais il y a aussi beaucoup de moyens de s'informer soi-même aujourd'hui. Je parle de vindicte car tout cela semble très épidermique mais une fois encore, ce sont des cotisations retraite... Je sais qu'on entend beaucoup la phrase de Jean, 'je me fous de ma retraite' ces temps-ci. Si le nouveau régime se met en place, ces problèmes n'existeront plus. Je crains que ça ne soit pas au bénéfice des faibles revenus.

Olivier Dutaillis

19/02/2020 à 18:31

En tant que président du RAAP, pris à partie dans cette interview sans avoir été consulté, je voudrais apporter quelques précisions :

- C'est la deuxième fois qu'ActuaLitté tire à boulets rouge sur l'IRCEC. Nous allons, bien sûr, exercer un droit de réponse mais je voudrais déjà préciser que contrairement au titre de cette interview, il n'y a aucune culture du secret. Il suffit d'aller sur le site de l'IRCEC pour trouver en accès libre le rapport d'activité détaillé de la Caisse dont les comptes sont d'ailleurs validés sans réserve chaque année.

- La réforme du RAAP qui a remplacé le système optionnel (on pouvait choisir sa classe de cotisation) par un système proportionnel n'est pas une initiative des auteurs. Elle nous a été imposée par notre tutelle (la Direction des Affaires sociales), notamment pour se mettre en conformité avec les directives européennes. À titre personnel, le système optionnel me convenait très bien. Il était adapté à la réalité de nos métiers. Le système proportionnel a au moins le mérite d'amener beaucoup d'auteurs à mieux préparer leur retraite. (Ceux qui touchent moins de 27 081 € de droits d'auteur par an – indépendamment de leurs autres revenus éventuels – peuvent avoir une cotisation réduite à 4 %.)

- Le RAAP est un régime très avantageux. Ceux qui en ont la possibilité ont donc intérêt à y cotiser le plus possible. Son rendement est actuellement de 11%. Et pour les auteurs du livre qui bénéficient de la prise en charge SOFIA, il est de 22 %. De plus les cotisations sont déductibles des impôts. (Dans le futur système universel, le rendement prévu est de 5,5 %)

- Les administrateurs du RAAP (ou des autres régimes de l'IRCEC) consacrent bénévolement un peu de leur temps à la défense de nos droits sociaux. Et ils sont tous élus. Même ceux qui relèvent de l'audiovisuel et du spectacle vivant (SACD) ou de la musique (SACEM). Dans ces deux derniers cas, ils ont d'abord été élus comme représentants à la SACD ou à la SACEM par leurs pairs, puis les conseils d'administration issus de ces élections les ont élus à l'IRCEC. Ce mode de scrutin indirect est très répandu pour les élections professionnelles. (On peut d'ailleurs y voir un gage de sérieux, à une époque où l'incidence des fake news sur les élections pose souvent problème.)

- M. EVRARD considère qu'un code de déontologie est une entrave à la liberté d'expression. Personnellement, je pense exactement le contraire. Le code de déontologie des avocats, par exemple, ne les empêche pas de s'exprimer. Quant à celui des journalistes professionnels, il préconise de vérifier les faits pour éviter les manœuvres de propagande…

- Au Conseil d'administration du RAAP, où sont réunies des sensibilités diverses qui reflètent la diversité des conditions d'exercice de nos métiers artistiques, nous arrivons à travailler en bonne harmonie et de manière constructive. Nos métiers n'ont aucune raison d'être dressés les uns contre les autres. (Ce n'est pas parce que les secteurs de la musique ou de l'audiovisuel ont historiquement des cotisations plus importantes que, demain, cela s'appliquera aux plasticiens ou aux graphistes ! Ces choix se font secteur par secteur.) La situation des artistes-auteurs est déjà assez fragile comme ça. Évitons d'ajouter des divisions inutiles !

Rodolphski

02/12/2022 à 11:05

Bonjour, une question un peu bête, je suis à la retraite (je touche une pension plus la complémentaire) mais je continue mon activité de graphiste, dois-je payer à l'IRCEC ?

LEPAGE Denis

09/02/2023 à 10:51

Bonjour:
-J'ai découvert l'IRCEC sut internet,notement une vidéo YouTube, présentation Ircec par votre directrice,on y vois un immeuble cossu Haussmannien à 2 pas du Ritz,à l'intérieur ,un palais de verre et en arrière plan une table de réunion aussi longue que celle de Poutine.J'ai tout de suite compris.
-Il est clairement stipulé sur votre site que les profils ayant obtenus leurs retraite de base à taux plein ne sont pas redevables à l'IRCEC.
-J'ai liquidé ma retraite du régime général le 01/01/2021 en qualité d’artisan,je inscrit artiste auteur Urssaf Limousin au 01/01/2021.

-Vous m'avez réclamé la somme de 3890,24 € pour 2022 en décembre 2022 à payer sous 15 jours
avec menaces d'huissier directement.
-Je vous ai adressé un courrier recommandé avec accusé de réception(Justificatif de retraite à l’appui) pour signaler cette incohérence,aussi 2 courriels ,une demande sur mon espace en ligne,2 appels dans vos services (Aucune réponse,étanche à toutes formes de communications).
-Une de vos conseillère téléphonique m'a sommé de payer pour échapper à l'huissier et ensuite demander la liquidation de ma retraite Ircec(Extraordinaire,ubuesque,paye un non du et essaye de te défendre après).
-J'ai payé (contraint),'jai fais la demande de liquidation,un de vos conseillé m'a signalé que vous allez me rembourser les 324,18 € déjà prélevés pour le 1 er trimestre 2023(Ce qui prouve que vous reconnaissez votre erreur),ensuite je dois faire un recours juridique pour être remboursé des 3890,24 €.
Je sais que vous ne me rembourserez jamais(J'ai compris votre stratégie,le fait de faire la demande de liquidation vous sert de justificatif d'acceptation de payer,la procédure durera 2 ans
,vous ferez appel,2 ans supplémentaires,etc jusqu’à épuisement).
-Je vous informe que ce dossier est dans les mains de mon conseiller juridique et de mon avocat,ils ont découvert des antécédents envers votre organisme,outre des montages juge et parties(Vous n'avez pas l'aval de la cours de comptes Européenne,la cours de comptes Bercy à fait un rapport cinglant sur l'IRCEC,néanmoins vous êtes tolérés et surveillés,mon problème leur est transmis). Ils continuent leurs investigations,j'ai transmis à Médiapart,Elize LUCET les liens numériques des forums de discutions,du rapport de la cours des comptes.Aussi un rapport transmis à la cours de comptes et le syndicat SNAP.(Le sujet Lionel EVRARD et Olivier DUTAILLIS est enregistré à charges).
Aussi je réitère ma demande de remboursement de la somme de 3890,24 € +324,18 € du 17/01/2023 que vous me devez.
Bien à vous.

Rodolphski3D

09/02/2023 à 12:04

Bonjour, je suis dans le même cas que vous pour une somme bien inférieur moins de 400€ mais et comme vous j'ai liquidé ma retraite (moi en juin 2017) et j'ai malgré tout reçu un appel de cotisation 2022 que j'ai pu réduire à 4%.
Précision: Irssaf Limousin ne vous indique pas qu'il faut aussi liquidé votre retraite à l'IRCEC.
Je passe en mars ou avril prochain dans commission de recourt amiable pour annuler la dette.
Avez-vous fait appel à cette commission ?


LEPAGE Denis

09/02/2023 à 12:33

Bonjour :
Merci de votre retour pour ce problème commun.
Je ne connait pas cette commission de recours ,pouvez vous me donner les lien?

Rodolphski3D

09/02/2023 à 13:12

IRCEC
Commission de recours amiable
30 rue de la Victoire CS 51245
75440 PARIS Cedex 9
Voici l'adresse et bien préciser "Commission de recours amiable"
en lettre AR et joindre toutes le pièces justificatives et demander d'être étudier par cette commission.
(Réunions mars avril 2023)

LEPAGE Denis

09/02/2023 à 14:31


denis lepage <denislepage02@gmail.com>

14:06 (il y a 14 minutes)

À ActuaLitté
https://www.quechoisir.org/actualite-retraite-des-liberaux-la-cour-des-comptes-revient-a-la-cipav-n3699/
Ci dessus un lien à charge sur IRCEC de Que choisir.(Désolé on ne peut mettre de lien vous êtes obligé de tout saisir)

Merci beaucoup:
En fait c'est l'adresse du siège social Ircec(Le palais de verre avec table de réunion comme celle de Poutine).
-J'ai déjà adressé un courrier recommandé avec accusé de réception(Avec tous les documents nécessaires) à cette adresse,j'ai bien reçu l'accusé de réception,mais ils ne répondent jamais.Ils sont étanches à toutes formes de communications.
Stratégie d'enlisement courante dans ce genre d'organisme.

Par le biais de (Défenseur des droits) en préfecture de chaque régions,il est possible d' engager une procédure juridique,mais je ne vous apprend rien,la justice n'existe plus depuis longtemps ,c'est une procédure de 2 ans,très coûteuse,ensuite ils font appel et c'est 2 ans de plus et vous êtes comme un hamster en cage ,vous tournez dans la roue jusqu'à épuisement,la technique est imparable.Et cela vous a couté plus cher que le préjudice(Ils jouent avec cela).

Franchement je pense qu'il n'y a pas de solution.Ils ont l'argent,ils ont le pouvoir.
le RSI pratiquait la même chose jusqu’à ce qu'ils se fassent gilet jauner 3 fois,cela à marché,Macron l'a supprimé à son élection mais ça à couté 60 millions d'Euros au contribuable.(Lire l'article Qu choisir ci dessus).
Je vous tiens au courant de toutes formes d'évolution sur l'avancement de mon dossier,merci.

Sculpturalement,
https://www.denislepage.fr/
Denis LEPAGE
Artiste

Loïc Laporte

09/02/2023 à 12:42

Bonjour Monsieur Lepage.
Je viens de voir votre commentaire.
J’ai des soucis avec l IRCEC depuis trois ans.
Aujourd’hui j’en suis réduit à vendre ma maison en partie à cause des sommes qu’ils me réclament et m’écrase chaque mois.
Impossible de me relever depuis.
J avaus engagé une avocate car l IRCEC plusieurs fois a fait des erreurs.
Encore une dernièrement cet hiver.
je pensais qu’il n’y avait aucun procès en cours.
Savez-vous si il y a un regroupement de personnes qui comme nous connait les mêmes deboires?
J’ai pris connaissance de faits que vous avez mentionné dans vos commentaires que je n’avais pas.
Avez-vous un lien sur le rapport de la Cour des Comptes ?
Est-ce possible de vous joindre ? J’avais comme vous fait passer mon dossier à Cash investigation et d’autres journaux, mais sans retour à ce jour.
Je rencontre beaucoup d’auteurs qui sont dans des situations dramatiques et pense à changer de métier à cause de l IRCEC.
Je ne vois aucun recours groupé si c’est le cas pouvez-vous me tenir au courant je vous prie ?
Cordialement
Loïc Laporte

LEPAGE Denis

09/02/2023 à 14:44

Bonjour :
Il n'y a pas de collectifs d'artistes laizés par l'Ircec.
Le seul recours est celui qu’y m'a été indiqué sur ce forum(Commission de recours amiable,30 rue de la victoire CS 51245 75440 PARIS CEDEX 9),c'est le siège social,le palais de verre.
J'ai déjà fait cette démarche,courrier ,accusé de réception,accusé reçu,document à l’appui.
Pas de réponses,il sont étanches à toutes formes de communications et c'est volontaire,stratégie de management moderne.
Ils pratiquent le pourrissement , l'enlisement,c'est imparable.Un de leurs interlocuteur m'a répondu"C'est mon métier monsieur!"

Nicolas Gary

19/02/2020 à 19:45

Merci de votre réponse : contrairement à votre community manager vous savez donc qui nous sommes : c’est heureux.
Merci également pour vos leçons de journalisme : elles sont appréciées à leur juste valeur.
A votre disposition : le droit de réponse est hors de propos. Manipulée avec plus de vigilance les votres. Mais on sera ravi d’avoir vos réponses.

JB

19/02/2020 à 20:35

@Artman, je n'ai pas dit "Je me fous de ma retraite". Mais je sais pour l'avoir vécu certaines années que parfois, on se le dit, quand l'important est de finir le mois.

Sinon je vous rejoins, la retraite complémentaire est un système avantageux en lui-même.

Anne Onyme

20/02/2020 à 07:38

Juste sur la méthodologie, M. Dutaillis : depuis quand une interview – et spécifiquement celle-ci – aurait besoin de votre accord ou de vous consulter ?
Il me semble, excusez si je me trompe, que la description faite par M. Evrard est justement assez opposée de l'image lisse que vous transmettez.
C'est amusant, ces gens pris la main dans le pot à biscuit, et que poussent des grands cris !

Sylvie Tusinski

20/02/2020 à 08:28

c'est amusant et pas très courageux de ne parler que sous couvert de l'anonymat... :-)
vous pourriez très bien être madame Louineau ou je ne sais qui, donc ce genre de commentaire anonyme n'a aucune valeur puisque pas signé ;-)

Nicolas Gary

20/02/2020 à 09:02

Le respect de l'anonymat (et donc des sources) est une des conditions du travail journalistique. Les commentaires anonymes peuvent impliquer des personnes concernées directement par le sujet.
Et auteur de l'article, je vais souligner que j'abonde personnellement : nous n'avions certainement pas à consulter ni demander son accord à M. Dutaillis pour publier cette interview.

Sylvie Tusinski

20/02/2020 à 08:18

Il est assez amusant de voir l'Ircec encore une fois attaquée par des gens qui revendiquent une liberté d'expression mais qui n'en laisse aucune au sein de leur groupuscule dirigée par le Caaporal-chef qui ne se remet pas de n'avoir pas été calife à la place du calife "c'est moi qui aurait du être à ta place" m'a t'on dit pour me féliciter de mon élection à la présidence du Raap. Mais toute la troupe y passe ce ne sont que des petits soldats au service de sa Majesté qui ne les épargne guère et a un bon petit mot bien méchant pour tous du style oh celui-ci a la tête près du bonnet entre autres remarques truculentes. Quelle classe, quelle élégance :-) N'oublions pas que ceux qui ont été écartés du scrutin de 2017 l'ont été pour de bonnes raisons puisqu'ils ont été déboutés au tribunal. Critiquer le cotisations quand on a soi-même cotisé pendant des années au maximum pas vraiment crédible. Et quand on n'est pas d'accord avec la troupe de moutons ce qui était mon cas on vous dit de dégager de façon pas très élégante... super l'ouverture d'esprit moi qui naïvement pensais que les artistes étaient des libres penseurs ... méfiez-vous ce qu'on vous raconte. L'opacité n'est pas du côté de l'Ircec. Et ceux qui démissionnent de leur fonction d'administrateur ne veulent pas faire avancer les choses mais uniquement taper sur la bête IRCEC pour leur satisfaction personnelle. Quand on a la chance de vivre de sa passion on est fier de payer ses cotisations qui permettront une fois à la retraite de vivre plus confortablement. Dans les rencontres régions auxquelles j'ai eu l'occasion d'assister la plupart des auteurs demandent s'il est possible de sur-cotiser car ils prennent au sérieux leur retraite dans un système avantageux. Alors ras-le-bol de cette désinformation systématique de la part d'auteurs qui pouvaient faire bouger les lignes tranquillement en restant administrateur mais sans toute cette violence verbale. Je suis aujourd'hui vice-présidente du Raap et administrateur et très satisfaite d'avoir une personne raisonnable à la présidence en la personne d'Olivier Dutaillis qui œuvre réellement pour les artistes-auteurs en ne cherchant pas les divisions au contraire. Lea modération est nécessaire pour défendre correctement les artistes. Alors pourquoi tant de haine de désinformations et d'aigritude ? Surtout quand on se cache sous un pseudo. Je dois reconnaître à Lionel Evrard le courage de parler sous son nom, il m'avait semblé au début de l'aventure Ircec une personne ouverte d'esprit à qui j'avais eu l'occasion d'exprimer mes doutes... c'est dommage qu'on en soit arrivé là...

Henri

25/03/2021 à 11:52

Bonjour,
je découvre l'article, les commentaires des uns et des autres, pour essayer de m'en faire une synthèse. Merci à tous ces points de vue et explications. Un point me gêne Madame dans votre post: quand vous écrivez "Critiquer le cotisations quand on a soi-même cotisé pendant des années au maximum pas vraiment crédible.", on a l'impression que vous utilisez votre accès à des données privées concernant certains de vos contradicteurs, comme un argument et presque comme une intimidation. Cela me pose problème. Mais peut-être ai-je mal compris? Merci de votre réponse

Jean

20/02/2020 à 09:14

Chère Sylvie

Sans polémiquer (la retraite complémentaire étant une bonne chose), il ne faut pas chercher trop loin d'où vient la défiance qu'inspire l'IRCEC. Pour qui n'en est pas directeur général ou que sais-je encore, il y a, ou en tout cas il y a eu, une culture du mépris du petit auteur lambda qui fait que les grandes déclaration d'intention peuvent prêter à sourire.

Quand l'IRCEC ne répond pas au téléphone, quand les emails ne reçoivent jamais de réponse et qu'on a l'impression de compter pour de la m...., ça génère forcément de la rancoeur. Un gros fossé entre l'image que l'IRCEC veut renvoyer et la réalité. Je sais qu'il y a des gens très bien à l'IRCEC. Et je ne peux qu'espérer que les choses ont changé depuis ma dernière interaction avec l'IRCEC, ubuesque, il y a deux ans.

Mais vous ne pouvez pas venir et faire semblant de vous étonner. Les problèmes existent ou en tout cas, ont existé s'ils ont été résolus. Quant à la réforme du RAAP, vous en avez souffert même si elle n'est pas de votre fait. Problème de communication.

Sylvie Tusinski

20/02/2020 à 09:40

j'entends bien mais il y a aura toujours des dysfonctionnements que ce soit l'Urssaf, les impôts etc... mais partout vous trouverez des gens compétents pour régler les situations même si parfois effectivement ça peut être compliqué. Il ne faut pas hésiter à se déplacer et régler les problèmes sur place. Perso je n'ai jamais senti de mépris du petit auteur bien au contraire il y a bien des humains dans la machine et si vous avez des soucis pour les joindre il ne faut pas hésiter à passer aussi par les administrateurs qui peuvent faire remonter les problèmes c'est ça le rôle des administrateurs : représenter leurs pairs.

Jean

20/02/2020 à 10:26

Pardon chère Sylvie mais "n'hésitez pas à passer", c'est très parisiano-centré et montre bien qu'à l'IRCEC, vous êtes un peu détachés de la réalité du terrain, ce qui peut expliquer l'irritation générale. J'habite à 900km, je fais comment pour "ne pas hésiter à passer"? Je dépense 300 euros d'avion parce que personne ne répond au téléphone?

Je peux vous assurer que mépris il y a eu, probablement dans un problème de personnel ou de sous-effectifs. Je ne peux qu'espérer que c'est résolu depuis, je reste de bonne volonté et l'attribue à une mauvaise passe.

Lionel Evrard

20/02/2020 à 09:50

En lisant le message de madame Tusinski, vice-présidente du RAAP, on ne peut en effet que constater quel camp fait preuve d' "aigritude".
Être ouvert d'esprit ne signifie pas se laisser endormir par de belles paroles et enrôler au service d'un camp parce qu'on a personnellement horreur du conflit (et trahir ce faisant la confiance des électeurs qui vous ont élu).
Je ne peux que conseiller à madame Tusinski, comme j'ai déjà eu l'occasion de le faire, de modérer ses propos, tout simplement parce qu'ils desservent ce qu'elle croit défendre. Nous avons effectivement besoin, comme elle le souligne si bien, de personnes raisonnables à la présidence (et à la vice-présidence) du RAAP et de l'IRCEC.
C'est rendre service à l'IRCEC que de lui fournir l'occasion de dissiper les malentendus (puisque selon elle malentendus il y a) qui lui ont fait une réputation déplorable auprès des artistes-auteurs. Madame Tusinski devrait en être satisfaite au lieu de répandre sa rancoeur, ses accusations gratuites et ses insinuations. Si j'étais vraiment l'opposant obtus qu'elle décrit, je me réjouirais que ses propos viennent si opportunément illustrer le mien. Or je suis comme elle désolé qu'on en soit arrivé là, mais pour des raisons différentes. C'est l'occasion ratée d'apporter à l'IRCEC un sang neuf, de nouvelles idées, de nouvelles pratiques, que je déplore. Mais cette occasion ratée n'est pas de mon fait.

Lionel Evrard

20/02/2020 à 09:54

Je répondrai également au commentaire de M. Dutaillis, qui appelle quelques remarques, mais cela va me prendre un peu du temps que je n'ai pas et cela devra donc attendre. Pour le moment, il me faut aller traduire mon quota de pages journalier.

Sylvie Tusinski

20/02/2020 à 10:45

Désolée mais je ne nourris aucune rancœur ni aigritude bien au contraire ! L'aigritude vient plutôt du camp des déboutés. Avoir démissionné de la présidence a été un soulagement et ne plus avoir à entendre les petits voix qui me disaient quoi dire et quoi faire un réel bonheur ! Quand on prétend défendre les artistes et qu'on a cette légèreté incroyable de demander à quelqu'un qu'on ne connait ni d'Eve ni d'Adam de se présenter à la présidence du Raap parce que personne d'autre n'a le courage de le faire ma foi que dire ! Une erreur incroyable ! c'est bien qu'on ne connait rien des personnes et qu'on se fiche. Bref je ne vais pas continuer à perdre du temps ne vous en déplaise j'ai aussi une vie professionnelle bien riche et épanouie et il me faut gagner mes 8 % de cotisations Raap qui me permettront d'améliorer considérablement ma petite retraite grin Et j'ai passé l'âge des conseils je suis libre de dire ce que je pense...

Sylvie Tusinski

20/02/2020 à 10:58

Jean,
j'habite moi-même à 500 km de Paris n'interprétez pas mal ma remarque qui voulait simplement dire que parfois avoir quelqu'un en face peut débloquer une situation ! Pour moi aussi les déplacements sont compliqués ...

Dominique Le Brun

20/02/2020 à 10:59

Pourquoi tant de haine, en effet !
J'a été administrateur titulaire pendant une dizaine d'années et vice-président du RAAP. Je suis aujourd'hui suppléant. J'ai aussi exercé diverses fonctions comme représentant des auteurs à la SGDL, à l'Agessa et à la SOFIA. Je connais donc très bien toute l'histoire du dossier retraite.
Je confirme donc tous les propos d'Olivier Dutaillis, et tiens à préciser un aspect des propos de Lionel Évrard : non, le CA de l'IRCEC n'est pas à la botte des organismes de gestion collective. Lesquels se sont toujours montrés respectueux des autres professions.
Je connais bien aussi Nicolas Garry, dont je sais qu'il a suivi le dossier IRCEC depuis des années. Il le connaît très bien et sait donc le crédit accorder, ou pas, à tel ou tel propos. En publiant une interview qu'il sait potentiellement ravageuse, n'aurait-il pas dû s'enquérir du sentiment des administrateurs mis en cause ? Lionel Évrard est-il le plus représentatif des administrateurs du RAAP, ou bien sa démission le rend spécialement crédible ???
J'ai assisté au renouvellement du conseil d'administration du RAAP et ai apprécié de voir les nouveaux venus prendre, pour certains d'entre eux, connaissance des réalités de la caisse nationale de retraite qu'est l'IRCEC et se mettre au travail. Ce qui est bien plus prenant, en temps, en énergie et en compétence, que de critiquer de manière gratuite.
Merci à Sylvie Tusinski d'avoir apporté son éclairage sur son expérience au RAAP.
Et enfin, je suggère à chacun de regarder ce qu'il advient aujourd'hui de la retraite des avocats. À combien leur demande-t-on de cotiser ? Les artistes-auteurs continuent de bénéficier d'un régime extrêmement favorable. Il ne faudrait pas que les dénigrements systématiques entretenus par certains aboutissent à une catastrophe de ce genre.
Dominique Le Brun, auteur de l(écrit

artman

20/02/2020 à 12:14

A vrai dire j'ai plutôt l'impression d'assister à un règlement de compte entre personnes auquel le quidam lambda ne comprend que peu de choses. Si manque de transparence il y a, il eût été préférable d'exposer des faits concrets.

Au-delà, je trouve regrettable de clouer au pilori et sans nuance aucune cette caisse complémentaire, notamment au vu des évènemens actuels. Jeter le bébé avec l'eau du bain, en quelque sorte. Si dysfonctionnements il y a, ils peuvent être exposés concrètement sans que l'on assiste à un chamboule-tout ravageur.

Comme dit plus haut, cette caisse a un rendement particulièrement exceptionnel, et je ne parle même pas de la prise en charge à 50% qui ne me concerne pas et que j'ignorais totalement. Que chacun réfléchisse aux futurs 28% du régime projeté (le régime général actuel est de plus de 17%, additionnez l'Ircec et faites vos comptes)...

@Jean
Excusez-moi, j'ai effectivement utilisé un raccourci un peu rapide en vous citant, j'aurais pu avoir un peu plus de rigueur sur le sujet ;-)

Lionel Evrard

21/02/2020 à 08:35

‒ Monsieur Dutaillis déroule sa propre propagande (la propagande et les fake news, c’est toujours quand le camp adverse s’exprime). C’est de bonne guerre. Mais ce faisant, il ne répond pas aux questions posées : quid de la gouvernance de la caisse, de sa transparence, et de sa politique de communication ?
‒ Pour quelle raison les administrateurs issus de la SACD et de la SACEM possèdent-ils d’office les deux tiers des voix au CA de l’IRCEC, alors que la population d’artistes-auteurs qu’ils représentent est deux fois moins nombreuse que celle qui élit les administrateurs au CA du RAAP ? (Je cite les chiffres du ministère, même s’ils datent de 2013, je ne voudrais pas risquer un procès avec des chiffres plus récents qu’en tant qu’administrateur j’ai dû m’engager à garder strictement confidentiels).
‒ Nul n’a jamais nié (moi pas en tout cas) que cotiser au RAAP pour sa retraite complémentaire puisse être une bonne affaire… pour ceux qui peuvent se le permettre. Au vu de l’actualité récente, je pense d’abord quant à moi aux 190 000 artistes-auteurs ex-assujettis de l’AGESSA qui, à cause des carences scandaleuses de celle-ci pendant quarante ans, vont se retrouver avec des carrières incomplètes et des retraites de misère. Ceux-là, à 65 ans, n’auront si l’État ne répare pas ses torts que l’ASPA (ex minimum vieillesse) pour toutes ressources. Leur faire croire qu’ils ont intérêt à cotiser le plus possible au RAAP pour améliorer leur retraite est non seulement un mensonge mais une mauvaise action. Les pensions de retraite (de base et complémentaire) sont déduites de l’ASPA (903,20 € mensuels pour une personne seule, 1 402,22 € pour un couple). N’amélioreront donc leur retraite que ceux qui sont sûrs de dépasser avec leurs pensions cumulées le montant de l’ASPA. Faire croire à ceux qui n’ont déjà pas grand-chose qu’ils ont tout intérêt à se saigner aujourd’hui pour vivre mieux demain grâce au RAAP, c’est tout simplement les prendre (une deuxième fois s’ils ont déjà été victimes des carences de l’AGESSA) pour des imbéciles.
‒ En ce qui concerne la cotisation à 8 %, « l’intersyndicale » avait fait des propositions lors des « concertations » avec l’équipe Buxin pour répondre aux exigences de la tutelle sans saigner à blanc les artistes-auteurs les moins fortunés. Elles ont été ignorées (les propositions « inapplicables » ou « irréalistes » sont toujours celles du camp adverse). Mais puisque M. Dutaillis était attaché au système de cotisation optionnel, « plus adapté à la réalité de nos métiers », on peut compter sur lui pour inscrire à l’ordre du jour du prochain CA du RAAP la pérennisation de la possibilité de cotiser à 4 %. C’est tout ce qui subsiste dans le nouveau système de l’ancien système optionnel. Transitoire, cette mesure doit prendre fin en 2025. Encore une fois, je pense aux moins fortunés d’entre nous (41 % auteurs professionnels gagnent moins que le SMIC) qui vont, si rien n’est fait, devoir sacrifier un mois de revenu. Mais la tutelle, aux décisions souveraines, acceptera-t-elle de pérenniser une mesure conçue pour n’être que transitoire ? On aimerait être rassuré sur ce point. Sans attendre 2025.
‒ Le rapport d’activité fut mis en ligne à la demande pressante d’une administratrice élue avec le soutien de « l’intersyndicale » (cela n’avait jamais été le cas auparavant). Il date de 2017. On attend toujours le rapport d’activité de 2018. Disposer également de celui de 2019 sans trop tarder serait un plus. Pourquoi ne pas faire figurer aussi sur le site les procès-verbaux des conseils d’administration (non expurgés, de préférence), et puis les comptes si régulièrement et infailliblement approuvés, et l’état des réserves financières, et la composition du parc immobilier – toutes ces données qui pourraient rassurer les adhérents sur ce que l’on fait de leur argent ? Toujours en matière de communication, pourquoi ne pas ouvrir sur le site, plutôt qu’une FAQ, un chat qui permettrait aux adhérents d’exprimer directement leurs demandes et problèmes rencontrés ? Cela leur éviterait d’avoir à chercher des réponses sur les réseaux sociaux et d’y exprimer leur désarroi voire leur colère. Il y a bien des choses à faire pour restaurer l’image de la caisse auprès de ses adhérents (qui ne m’a pas attendu pour être déplorable) et pour améliorer le service rendu. Encore faudrait-il reconnaître que c’est souhaitable et s’en donner la peine.
‒ Je note qu’en matière électorale M. Dutaillis est plus favorable à la cooptation qu’à un vote démocratique, tellement « influençable »… Bien évidemment, un administrateur nommé ne saurait être « influencé » par la structure qui l’a nommé et les intérêts qu’elle représente ! C’est une façon de voir le débat démocratique, et presque un choix de société. Ce n’est pas le mien, et je ne pense pas qu’il soit souhaitable. Quant à comparer un mandat social à une profession réglementée pour justifier l’adoption d’un « code déontologique », j’avoue ne pas voir le rapport. ‒ Je répète, parce que c’est ce que j’ai constaté et qu’on ne m’empêchera pas de l’exprimer, qu’il y a à l’IRCEC/RAAP un triple problème de représentativité, de transparence et de communication. C’est sur ces sujets que j’aimerais entendre M. Dutaillis répondre. Pour être plus précis : il n’est pas normal que deux tiers des adhérents de l’IRCEC ne soient représentés que par un tiers des droits de vote au CA de l’IRCEC, qui décide de tout. Il n’est pas normal non plus que le tiers des adhérents restant ne soit pas représentés par des administrateurs directement élus et non nommés à ce poste par des OGC qui ne représentent qu’eux-mêmes et leurs intérêts. Dans la foulée du rapport Racine, on s’est aperçu que les artistes-auteurs ne sont plus aveugles ni décidés à se laisser faire comme ce fut le cas pendant si longtemps : ils veulent pouvoir élire leurs représentants lors d’élections professionnelles, et aucun lobbying ne pourra aller contre cela. Si l’IRCEC doit perdurer, il faut exiger qu’il se réforme, afin de représenter plus efficacement TOUS les artistes-auteurs, ceux qui ont intérêt à cotiser comme ceux qui, disposant de moins de moyens financiers, n’y ont pas un intérêt aussi évident. Quitte à chercher des solutions pour permettre à ces derniers d’y trouver un plus grand intérêt. Si l’on a vraiment à cœur l’intérêt de TOUS les artistes-auteurs (et non simplement de grandes déclarations d’intention à la bouche), tout reste à inventer. N’est-ce pas l’évidence ?

Sylvie Tusinski

21/02/2020 à 09:01

le rapport Ircec 2018 est bien en ligne dans "nos parutions" pour vous aider à le trouver... :)

Lionel Evrard

21/02/2020 à 09:49

Dont acte. Je ne l'avais pas trouvé. Mais j'ai bien eu du mal aussi à trouver celui de 2017. J'imagine que c'est ma faute.

GSC

21/02/2020 à 11:42

Tant qu'à faire, si on indiquait ici le lien dudit rapport d'activité 2018 ? Le voici :
http://www.ircec.fr/wp-content/uploads/2019/12/rapport-activite-ircec-2018-web.pdf
(il semble en ligne depuis décembre, donc j'imagine qu'il faudra attendre 10 mois celui de 2019...)

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02/04/2025, 18:20

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Changer de genre ? "Une mission impossible en édition"

Vous faites sans doute partie des 2.8 millions de spectateurs qui ont vu et apprécié Papa ou maman, sorti en 2015. À l’origine de ce film interprété par Laurent Lafitte et Marina Foïs, un scénario original, celui de Guillaume Clicquot. Ce script subissant les affres de la réécriture durant quatre ans, il le « novelisa » et le publia chez Hugo sous le titre : Garde tout, surtout les gosses ! (Pocket, 2025)

31/03/2025, 11:17

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“La BD fantasme la chute de notre société depuis les années 70”

 La bande dessinée de science-fiction connaît une véritable mutation, portée par une nouvelle génération d’auteurs et d’autrices qui réinventent ses codes. À l’occasion de l’exposition Plus Loin - La Nouvelle science-fiction à la Cité de la BD d'Angoulême, le co-commissaire Lloyd Chéry revient avec nous sur cette installation de haute voltige.

27/03/2025, 12:19

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En cinq éditions, le Prix Frontières a tracé sa voie

Le Prix littéraire Frontières, initié en 2021 par l'Université de Lorraine en collaboration avec l'Université de la Grande Région, s'est imposé comme un événement majeur célébrant les œuvres explorant la thématique des frontières. Entretien avec l'un de ses créateurs, Grégory Hamez.

21/03/2025, 14:49

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Claire Huynen, la voix des sororités

S’il y a un adjectif qui peut convenir aux romans de Claire Huynen, c’est bien celui de la délicatesse qu’il convient de les qualifier. Cette autrice a le talent de parler des femmes, de leur fragilité et de leur courage à traverser les épreuves avec la sensibilité comme seule arme. Après nous avoir touché avec Ceci est mon corps, elle nous enchante et nous émeut avec Les Femmes de Louxor.

17/03/2025, 11:35

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“La BD SF se féminise, mais il reste encore du chemin à faire”

La bande dessinée de science-fiction connaît une véritable mutation, portée par une nouvelle génération d’auteurs et d’autrices qui réinventent ses codes. À l’occasion de l’exposition Plus Loin - La Nouvelle science-fiction à la Cité de la BD d'Angoulême, la co-commissaire Julie Sicault Maillé décrypte cette évolution, entre explosion des formats, féminisation du genre et nouvelles thématiques ancrées dans notre époque. Voyage au cœur d’un 9e Art en pleine métamorphose.

14/03/2025, 10:46

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“G.S.R a tout d’une série française taillée pour rivaliser à l’international”

Bonne nouvelle pour les amateurs des romans d’espionnage: les aventures de Gabriel Saint-Régent, dit « G.S.R », ont trouvé refuge chez Héraclès Éditions depuis décembre 2024. Laurent le Baube a proposé sa saga à cette maison d’édition spécialisée dans les romans d’espionnage et le polar, afin d’en assurer sa promotion et sa diffusion.

12/03/2025, 10:31

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Pass Culture : “Cette réforme n’est pas soudaine”

Depuis le 1er mars dernier, les bénéficiaires du Pass Culture sont un peu moins gâtés, après une coupe franche dans les crédits de la part individuelle. Une baisse des moyens qui a surpris les acteurs culturels, et notamment ceux du livre. Laurence Tison-Vuillaume, dans un entretien, assure qu'il s'agit « d’allier renforcement de l’efficacité du dispositif [...] avec réduction des coûts ».

12/03/2025, 09:35

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Jean-Marc Collet, profession : éditeur et poète

Lancée en 2017, la maison d’édition Vibration est reconnue pour ses parutions soignées, des couvertures stylisées et une ligne éditoriale qui s’affine d’année en année. Aux côtés des romans contemporains ou du théâtre, Jean-Marc Collet s’investit dans sa passion : la poésie.

28/02/2025, 15:50

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“Littérature et engagement ne sont pas incompatibles, mais indissociables”

Gérard Ousli est docteur en littérature comparée. Il interroge Guylian Dai, éditeur et auteur de Souvenirs de la maison de l’aube, roman à paraître le 11 mars 2025 au éditions Fables fertiles, tant sur la tension entre l’intime et l’universel que sur l’être et les états d’être, la question du surgissement, du doute, des failles, les limites de la conscience, de leur lien avec une possible crise systémique traversant nos sociétés contemporaines. Est également abordé le conformisme littéraire et la fiction comme espace critique ; l’altérité, l’identité et ses chemins revendicatifs. Une invitation à fabriquer du monde, élargi.

25/02/2025, 10:11

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Marie-Reine de Jaham : "En Martinique, tout est question de couleur de peau"

À 85 ans, Marie-Reine de Jaham publie le troisième volet de sa saga martiniquaise : L’Héritière de la Grande Béké (Caraïbéditions). Presque un siècle d'Histoire défile sous ses mots et, avec eux, se dessinent les contours d'une Martinique aux multiples visages. De l'éruption de la Montagne pelée en 1902 à la Seconde Guerre mondiale, en passant par les années 50-70 et ses grands bouleversements, rien n'échappe à la romancière. Sans concession, elle confronte l'île à son héritage. Entretien.

20/02/2025, 17:32

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Frais de port : “Il ne faut pas se focaliser sur Amazon” (Laure Darcos)

La multinationale américaine Amazon pourra maintenir un service de « cliqué-retiré » pour les livres, franc de port, dans certains points de retrait, a indiqué le médiateur du livre, le 12 février dernier, dans un avis sur le sujet. Laure Darcos, à l'origine de la loi « visant à conforter l'économie du livre et à renforcer l'équité et la confiance entre ses acteurs », qui a notamment instauré l'encadrement des frais de port du livre, estime que l'esprit du texte reste préservé.

18/02/2025, 11:44

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Retour de Bibliothèque(s), une revue pour “l'ensemble des bibliothécaires”

En avril prochain, un nouveau numéro de la revue Bibliothèque(s), le n°104, paraîtra, plus de quatre années après sa dernière livraison. La relance de la revue professionnelle, créée en 2002, s'accompagne d'une refonte, avec de nouvelles rubriques et une présentation inédite. Deux parutions sont prévues par an, avec un dossier thématique d'avril consacré aux « Pratiques de l'évaluation », celui du n°105 s'intéressant aux droits culturels. La revue sera disponible sur abonnement, avec un tarif préférentiel pour les adhérents de l'Association des Bibliothécaires de France (ABF), qui édite le titre.

18/02/2025, 10:32

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"Les médias ont imposé la doctrine néolibérale" (2/2)

Maintenir l’ordre, au lieu d’enquêter, informer. Tel est le cap tracé par le pôle hégémonique des médias de nos jours. Accompagnant la radicalisation des élites culturelles et du projet néolibéral en France, les médias mainstream abandonnent la recherche de la vérité, pour se lancer dans ses croisades quotidiennes contre tout projet politique ayant pour finalité l’émancipation sociale. Autrice du livre Les médias contre la gauche (Agone, 2023), Pauline Perrenot a accepté de répondre à nos questions.

13/02/2025, 08:30

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Pauline Perrenot : “La gauche est constamment sous procès médiatique” (1/2)

Maintenir l'ordre, au lieu d'enquêter, informer. Tel est le cap tracé par le pôle hégémonique des médias de nos jours. Accompagnant la radicalisation des élites culturelles et du projet néolibéral en France, les médias mainstream abandonnent la recherche de la vérité, pour se lancer dans ses croisades quotidiennes contre tout projet politique ayant pour finalité l’émancipation sociale. Autrice du livre Les médias contre la gauche (Agone, 2023), Pauline Perrenot a accepté de répondre à nos questions.

12/02/2025, 15:54

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Piktos Jeunesse : trois univers pour éveiller la curiosité des enfants

Conçue par des éditeurs spécialisés, Piktos Jeunesse sélectionne des ouvrages pour leur pertinence, leur qualité et la diversité de leurs illustrations. Son catalogue, qui s’ouvre avec cinq premières parutions, comprend aussi bien des albums que des romans, en publications uniques ou en collections.

12/02/2025, 12:10

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Retour au bestiaire : Pierre Mérot et les Mammifères de la société

Il y a environ deux ans, nous avons interviewé Pierre Mérot autour de Pars, oublie et sois heureuse (Albin Michel, 2022), roman épistolaire et amoureux, empreint d’humour caustique. Nous retrouvons la drôlerie propre à l’auteur ici, à travers Mammifères II, suite de Mammifères (éditions Flammarion), Prix de Flore 2003, livre à succès, et qui mettait en scène un quadragénaire alcoolique et désabusé, dominé par sa mère, devenu enseignant par défaut après avoir tâté de l’édition. Par Étienne Ruhaud.

07/02/2025, 11:20

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IziBook lance sa solution de distribution numérique pour éditeurs

La société IziBook ouvre un nouveau pan dans ses activités sous la marque IziBook Distribution numérique. Benoit de La Bourdonnaye, directeur général Nuxos Publishing Technologies, nous présente les modalités de cette offre désormais accessible à tous.

04/02/2025, 11:25

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Agnès Martin-Lugand : l’écriture, “une perpétuelle réinvention”

Avec Les Renaissances, Agnès Martin-Lugand signe son douzième roman. Un chiffre symbolique pour cette autrice qui, en une décennie, s’est imposée comme une voix incontournable de la littérature contemporaine. Avec ActuaLitté, elle revient sur ses choix littéraires, l’amour, thème central de ses ouvrages et la place de la musique, essentielle dans son processus créatif.

03/02/2025, 17:34

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Bruno Gaccio : "Je me fous de la morale des gens"

#SaintRaphael - Le chef de file des Guignols de l'info pendant longtemps, Bruno Gaccio, est un romancier tardif. Depuis 2022, il met en scène les enquêtes de Bertrand Morillo, flic malgré lui. Le 6 février prochain paraît le troisième volume, Le virus c'est l'homme, qui met en scène un serial killer qui veut tuer 7 milliards d'individus : un projet ambitieux. La genèse de cette série, plus généralement, n'est pas banale...

02/02/2025, 19:15

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Les années héroïques de Marc Trévidic

#SaintRaphael - L'édition 2025 de Livres en Fête a réuni des invités de marque, parmi lesquels Marc Trévidic, le magistrat le plus célèbre de France. L'ancien juge antiterroriste du tribunal de grande instance de Paris raconte cette fois des années héroïques : de 1997 à 1999, il a officié à la huitième section du parquet de Paris, qui dirigeait les enquêtes des crimes et délits flagrants. Des toxicos à la traque d'un certain Guy Georges, il passe par la fiction pour nous faire pénétrer la misère parisienne...

02/02/2025, 14:38

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Libérées, délivrées : Valérie Trierweiller redéfinit l'amour à 50 ans

#SaintRaphael - S'il existe des cadres rêvés pour accueillir un festival, Saint-Raphaël en fait partie. Le Palais des Congrès de cette ville du bord de mer, accueille depuis plusieurs années les auteurs pour célébrer le livre et la lecture. Valérie Trierweiler participe pour la première fois à Livres en fête, à l'occasion de cette édition 2025, qui se tient jusqu'au 2 février.

01/02/2025, 11:24

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Joëlle Epée Mandengue, sur tous les fronts pour promouvoir la BD africaine

Bourrée d’énergie, d’idées et d’envie de créer ce qui n’existe pas, Joëlle Epée Mandengue est une belle personnalité à très fort potentiel. Dessinatrice de BD, elle crée en 2016 un festival qui acquiert très vite une renommée internationale : le Bilili BD Festival à Brazzaville. Depuis 9 ans, il met en lumière les talents de la BD en Afrique, connus ou inconnus. Mais Joëlle Epée Mandengue est aussi commissaire d’exposition, découvreuse de talents, initiatrice de collaborations panafricaines et internationales, éditrice, … mille et un projets passionnants. 

30/01/2025, 12:48

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La Palestine en 50 portraits : entretien avec Sabri Giroud

Nombre sont les approches d’écriture qui permettent d’aborder l’histoire d’un pays ou d’une aire géographique. Dans certains cas, la technicité de l’historien universitaire pourrait rebuter le lecteur non spécialisé, dans d’autres, les affabulations de l’essayiste idéologue qui ne jure que par la « vérité que les élites mondialisées cachent aux peuples » pourraient conduire à des conséquences dramatiques.

28/01/2025, 13:26

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”La France respecte la BD, en Italie, elle reste pour les enfants”

Luigi Critone et Fiammetta Ghedini, deux figures de la bande dessinée venues d'Italie, partagent une approche artistique rigoureuse et une volonté de proposer des récits à forte densité émotionnelle et visuelle. Deux artistes spécialisés dans des domaines distincts, qui parlent de leur travail avec la même énergie.

27/01/2025, 09:40

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Enrico Pinto : “Parfois, c’est à l’image d'amener l’intrigue”

Enrico Pinto, auteur de L’écran blanc (trad. Laurent Lombard) a publié cet étonnant album chez Presque lune, en octobre 2024. Entretien autour d'une dystopie, où, dans ce futur proche, la République française a basculé dans un régime autoritaire, raciste et policier. 

24/01/2025, 10:41

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Fawzia Koofi, le combat d'une femme politique en Afghanistan 

Fawzia Koofi. Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais sa voix, elle, résonne fort depuis des années. Première femme vice-présidente du Parlement afghan, nommée pour le Prix Nobel de la Paix, cette militante infatigable n’a jamais cessé de dénoncer l’oppression des talibans. Dans Lettre à mes sœurs (trad. Cyrille Rivallan, Michel Lafon), elle retrace son parcours, ses luttes pour la liberté des femmes, et son combat acharné contre un régime qui les réduit au silence. Entretien.

22/01/2025, 14:31

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Audrey Richaud : “La traduction est un terrain de jeu”

Audrey Richaud, traductrice polyvalente de l'italien et assistante d'édition, s'est lancée cette année dans un défi de taille : « Traduire l'intraduisible ». Elle nous raconte son travail sur J’voulais naître gamin, le roman de Francesca Maria Benvenuto, empreint des riches expressions napolitaines de son autrice (Liana Levi, 2024).

13/01/2025, 11:45

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“La simulation d'un futur où un gouvernement populiste prend le pouvoir”

En 2018, la première élection d'un certain Donald Trump, alliée à la crise des réfugiés syriens, inspirait à l'Irlandais Paul Lynch son cinquième roman. Un Booker Prize plus tard, Le Chant du prophète (trad. Marina Boraso, Albin Michel) a atteint notre hexagone, le même mois que l'investiture du même Trump, pour un second mandat...

10/01/2025, 11:38

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Se souvenir de Mohammed Dib, avec Hervé Sanson

Mohammed Dib (1920-2003) est sans nul doute l'auteur algérien qui n'a guère cessé d'évoluer, de jouer avec maints styles et registres tout au long de sa carrière littéraire. Auteur de Témoin des mutilations du ciel. Fiction et témoignage dans l'œuvre de Mohammed Dib (Apic), Hervé Sanson, chercheur spécialisé dans les littératures francophones du Maghreb, nous livre ses analyses sur l’élan romanesque d’un écrivain dont les mots témoignent, auscultent et recousent les plaies de l’Histoire.

09/01/2025, 12:50

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“Créer une vraie citoyenneté libanaise commencera par l’école”

Un arbre a besoin de racine pour grandir, surtout si cet arbre est le cèdre du Liban. Dans un Beyrouth en plein chaos, un flic proche de la retraite est félicité pour le dénouement d’une affaire explosive d’adultère très médiatisée. On lui adjoint une jeune recrue, une jeune femme issue de la communauté Chiite , pour valider la thèse d’un accident d’une universitaire, mais en bon flic, même véreux, Marwan Khalil, ancien d’une milice chrétienne, flaire un meurtre et va mettre son nez là où il ne faut surtout s’aventurer. Rencontre avec l’auteur, David Hury.

09/01/2025, 11:42

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Olivier Peraldi : “Ne refusons pas le combat. La poésie est là !”

Olivier Peraldi ne cesse de surprendre, il a publié fin 2024, un recueil de textes poétiques, dissemblables les uns des autres, qui surprennent, interpellent ou inspirent. Le titre est d’ailleurs à la hauteur du contenu : Claquant dans le vent. Que ressent-on dans le vent si ce n’est un nombre incalculable d’information qui attire l’attention du lecteur. Rencontre avec l’auteur, avec Christian Dorsan.

05/01/2025, 15:19

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Miss Marple et Hercule Poirot : deux facettes d'Agatha Christie

Voici le dernier volet de notre grande enquête consacrée à la plus fascinante des détectives : Miss Marple. Cette création d'Agatha Christie complète son univers littéraire, déjà fort d'un Belge tout aussi scrupuleux : Hercule Poirot. Ces personnages, sans jamais se croiser dans les romans, représentent deux facettes de la méthode criminologique selon Christie. Or, tout semble les opposer de prime abord...

23/04/2025, 11:31

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Les héroïnes de sagas historiques : portraits de femmes vertigineuses

L'éditrice Virginie Bégaudeau, fondatrice des éditions Jeanne & Juliette inaugure pour ActuaLitté une série d'articles : si sa maison publie des récits où les femmes sont au centre, elles s'inscrivent dans un cadre historique fort. Des héroïnes de choc dans un contexte qui ne l'est pas moins. Portraits de femmes et évolution dans la littérature de leur représentation : un premier texte hors norme.

22/04/2025, 16:11

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Le Combat des chefs sur Netflix : Asterix et Chabat, une potion magique

Astérix s’apprête à livrer un nouveau combat, et cette fois c’est sur le champ de bataille du streaming. Netflix a officialisé la diffusion exclusive d’Astérix & Obélix : Le Combat des chefs le 30 avril 2025, une mini-série animée en 3D tirée du célèbre album de 1966​. L’événement est de taille : l’entrée du petit Gaulois dans l’ère du streaming.

20/04/2025, 15:27

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La Roue du temps : du monument de la fantasy à la série Prime

Saga phénoménale en 14 tomes disponibles chez Bragelonne (trad. Jean Claude Mallé), La Roue du temps fut le Grand Œuvre de Robert Jordan. Mais il mourut en 2007 et l'éditeur américain confia à Brandon Sanderson d'achever la fresque. Sur Prime Video, l'adaptation en série a bouclé sa troisième saison. Passé nous voir à la rédaction, le Dragon réincarné nous a confié quelques réflexions.

19/04/2025, 10:30

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Femmes détectives et origines littéraires : aux sources de Miss Marple

Si Miss Marple occupe une place unique dans la littérature policière, elle n’est pas surgie de nulle part. Christie s’inscrit, consciemment ou non, dans une filiation littéraire de femmes détectives qui remonte au XIXe siècle. 

19/04/2025, 09:00

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Livre numérique : l’Europe peut-elle reprendre la main ?

À l’occasion de la Journée internationale du livre et du droit d’auteur - 23 avril 2025 - David Dupré, président de Vivlio, leader français de la lecture numérique, nous livre son point de vue sur le marché actuel du livre numérique et l’hégémonie des GAFAM sur le secteur.

17/04/2025, 14:56

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Soutenir l’édition autrement : demandez Pontcerq en rayon

Pour contrer leurs difficultés financières, les éditions Pontcerq invitent leurs lecteurs à soutenir leur travail en demandant l’acquisition de leurs livres en bibliothèque. Un geste concret pour permettre la poursuite des publications à venir, et en retour, un texte inédit de Hebel sera offert aux soutiens.

17/04/2025, 10:57

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Le Dit du Genji : roman phare de la littérature japonaise, oeuvre d'une femme

Nichée entre Kyoto et Nara, la ville de Uji est principalement réputée pour ses plantations de thé. Or, elle abrite aussi un musée unique, dédié à l'exploration et à la célébration du Dit du Genji (Genji Monogatari / 源氏物語). Ce texte fut écrit au début du XIᵉ siècle par Murasaki-shikibu, une dame de cour de l'époque Heian (794-1185). 

17/04/2025, 10:00

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5 principes d’accessibilité pour les éditeurs : des livres numériques pour tous

Dans le cadre de notre collaboration avec la société canadienne De Marque, s’entame une réflexion sur le livre numérique accessible. La société, qui intervient comme distributeur, s’est engagée pour une lecture sans contraintes. Mais son rôle véritable serait plutôt celui de facilitateur, à travers son initiative Pouvoir Lire. 

16/04/2025, 12:20

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“Écrire, c’est facile. Être lu, c’est un autre monde”

Travaillant à un projet d’édition jeunesse, Alexandre Maroselli a fondé EnfinLire sur un modèle participatif, inclusif et équitable. Les lecteurs y tiennent un rôle actif dans la sélection et la publication des oeuvres, privilégiant un lien direct entre auteurs, illustrateurs et public. Une plateforme qui exprime tout un engagement en faveur de l’inclusion et de l’accessibilité.

15/04/2025, 14:03

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Les 60 ans des éditions Gérard de Villiers : espion, sexe et SAS

En août 1964, quelques jours après la mort d’Ian Fleming, l’éditeur Philippe Daudy défie Gérard de Villiers d’imaginer un nouveau héros récurrent pour reprendre le flambeau du roman d’espionnage. L’écrivain français crée alors Son Altesse Sérénissime le prince Malko Linge – alias SAS –, un aristocrate autrichien engagé comme contractuel par la CIA. Une saga éditoriale comme jamais va naître.

15/04/2025, 11:34

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De Visconti à Netflix, Le Guépard, classique absolu de la littérature italienne

La série Le Guépard, tirée du roman de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, est disponible sur Netflix depuis le 5 mars 2025. En six épisodes, elle retrace le déclin de l’aristocratie sicilienne au XIXe siècle, à travers le regard du prince de Salina, qu'incarne Kim Rossi Stuart. S'y mêlent fidélité au texte original et relecture contemporaine, notamment par une mise en lumière accrue des personnages féminins.

15/04/2025, 10:26

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Égérie des lecteurs, icone féministe de la télé : fabuleuse Miss Marple

De 1930 à 1976, Miss Marple traqua le crime avec une remarquable constance et une redoutable efficacité. Plus de quarante ans et une  carrière qui s’étend sur douze romans et deux douzaines de nouvelles, depuis L’Affaire Protheroe (trad. Raymonde Coudert) jusqu’à La Dernière Énigme (trad. Jocelyne Warolin), publié à titre posthume quelques mois après la mort de Christie en 1976.

14/04/2025, 10:30

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Pour un usage pratique des plantes

Dans Cueillette & recettes au fil des saisons, Sabrina Schott, autrice et passionnée de botanique, nous convie à une immersion sensorielle au cœur des plantes locales. Publié par les Éditions Améthyste, cet ouvrage richement illustré propose 32 fiches de plantes faciles à identifier, accompagnées de recettes culinaires, de soins naturels et de créations artisanales. Un guide pratique et poétique pour renouer avec la nature au fil des saisons, particulièrement important, nous explique-t-elle.

14/04/2025, 09:30

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Taxer le livre d'occasion : l'hypocrite stratégie de l'édition

Rachida Dati marchant dans les pas d'Emmanuel Macron, voilà une image qu'on s'effacerait volontiers de l'esprit. Mais dans un secteur du livre qui se présente volontiers comme artisanal, alors que résolument industriel, dès qu'il se trouve quelques deniers à ramasser, on fait suivre la volonté politique. 

12/04/2025, 22:54

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Hellsing : le vampire de Kohta Hirano, du Tarantino version gothique

Le vampire Alucard est de retour en librairie. Hellsing, manga culte de Kohta Hirano, bénéficie enfin d'une édition française au format Perfect Edition (trad. Fédoua Lamodière). L'occasion de (re)découvrir cette œuvre sanguinaire et explosive, son auteur iconoclaste, son adaptation animée marquante, ainsi que les multiples thématiques qui font sa richesse.

12/04/2025, 14:28

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Comment Agatha Christie créa Miss Marple : genèse du personnage

En 1926, Agatha Christie traversa une crise profonde : mort de sa mère, infidélités de son mari... au point qu'en décembre, elle se volatilisa durant deux semaines. C’est l'année suivante qu’elle imaginera ce personnage d’une vieille fille détective. Miss Marple fait ses débuts cette année-là dans  The Tuesday Night Club, nouvelle publiée en décembre 1927 dans une revue britannique (Royal Magazine).

11/04/2025, 09:30

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Soudan : après avoir réduit au silence penseurs et intellectuels, l’armée instrumentalise la Cour internationale de Justice

Les militaires au pouvoir à Khartoum reprochent aux Emirats arables unis d’avoir enfreint la Convention des Nations unies sur le génocide en apportant leur appui aux paramilitaires des Forces de soutien rapide, engagés dans un conflit armé contre l’armée soudanaise depuis 2023.

 
 
 

11/04/2025, 07:48

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Les penseurs chrétiens du Soudan à Khartoum : une réalité douloureuse et un destin effrayant

Au Soudan, les chrétiens font face à une situation complexe et souvent précaire, marquée par des tensions religieuses et politiques. Le conflit dans le pays, qui a des racines profondes et multidimensionnelles, a souvent vu les chrétiens, principalement présents dans le sud du pays et dans certaines régions comme le Nil Bleu et les monts Nouba, être marginalisés ou persécutés.

10/04/2025, 10:02

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Des bibliothèques engagées pour l'intégrité scientifique : propositions

De plus en plus attaquée, mise au même niveau que la « post-vérité » chérie des totalitaires, la science se doit de gagner et conserver la confiance des citoyens. Pour ce faire, l'intégrité des disciplines doit être garantie et protégée : l'Association des directeurs et personnels de direction des bibliothèques universitaires et de la documentation (ADBU) formule une vingtaine de propositions pour les bibliothèques et structures documentaires de l’enseignement supérieur et de la recherche, reproduites ci-dessous.

10/04/2025, 09:49

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Miss Marple, une détective “en fauteuil” au cœur du village

Miss Jane Marple est un personnage de fiction créé par Agatha Christie, héroïne de douze romans policiers et de vingt nouvelles publiés entre 1927 et 1976. Vieille demoiselle domiciliée dans le paisible village anglais de St. Mary Mead, elle incarne une « détective en fauteuil » (en anglais : armchair detective, un genre littéraire en soi) qui mène l’enquête sans quitter son cadre de vie familier.

09/04/2025, 20:39

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Des ruines enfouies... aux pages des livres

Dans cette tribune, Daniel Mallet, archéologue et romancier aux Éditions des Libertés, nous livre sa vision de l’écriture historique, toujours guidée par la rigueur des faits. Loin de la fiction pure, il choisit de rester fidèle au passé, en rendant hommage à ceux qui l’ont façonné. Entre l’étude des archives et l’émotion des personnages, il défend une écriture authentique, où la vérité historique et les sentiments humains s’entrelacent.

09/04/2025, 17:45

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À Toulouse, un Cultura met en danger les librairies indépendantes

Les librairies indépendantes de la périphérie toulousaine sont en difficulté depuis l'ouverture d'un Cultura. Arrivée en octobre 2024 à Blagnac, centre névralgique de l'aéronautique, l'enseigne bleue et blanche a imposé une concurrence dont certains souffrent. Et ce, malgré les initiatives lancées par leurs pairs pour sauver leur commerce...

09/04/2025, 16:29

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Bosch de Michael Connelly, l'autre inspecteur Harry

Les joies et délices de la paternité induisent parfois de bien longues — ou courtes — nuits, suivant le référentiel. Et si bébé ne se découvre pas encore une passion pour l’audiovisuel, la voix de Titus Welliver, incarnant le détective Harry Bosch à l’écran, a des vertus apaisantes. Amusant, d’ailleurs, que l’acteur campant le personnage de Michael Connelly, soit également peintre. Comme un certain Jérôme ?

06/04/2025, 18:37

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À la découverte des éditeurs indépendants au Salon L'Autre Livre

Du 4 au 6 avril 2025, le Palais de la Femme, situé au 94 rue de Charonne (XIe, Paris), accueille le Salon de l'Autre Livre, un événement dédié à l'édition indépendante. 2025 est marqué par un renouveau de l'organisation : un nouveau comité, un salon modernisé, tout en préservant son essence. Cette volonté se traduit par une attention particulière portée aux détails, notamment des affiches soignées et une ambiance conviviale favorisant les échanges entre éditeurs et visiteurs.​

 

06/04/2025, 17:22

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L’arTbitraire : écrire contre les normes, pour le chaos créatif

Du 4 au 6 avril 2025, le Salon L’Autre Livre célèbre la richesse et la diversité de l’édition indépendante en réunissant de nombreux éditeurs engagés à faire entendre des voix multiples. Pour accompagner cette édition, ActuaLitté offre aux exposants un espace d’expression où chacun peut présenter son travail, son univers et la singularité de ses ouvrages. Aujourd’hui, ce sont Les Éditions L’arTbitraire qui prennent la lumière.

06/04/2025, 09:30

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Manifestations littéraires : “Nous sommes peu à peu asphyxiés”

Le réseau Relief, qui réunit 55 festivals et salons littéraires, s'alarme dans un message d'« une situation budgétaire qui se dégrade continuellement », mettant en péril la pérennité des événements qui animent et font vivre le secteur du livre. Le désengagement des collectivités et le retrait des soutiens publics, parallèlement à l'inflation, font courir un risque majeur, détaille une tribune reproduite ci-dessous.

04/04/2025, 10:06

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L’Atelier de l’agneau éditeur : Des auteur.e.s connu.e.s aux "débutant.e.s"

À l’occasion du salon L’Autre Livre, qui se tiendra du 4 au 6 avril 2025. À cette occasion, ActuaLitté invite plusieurs maisons à prendre la parole pour exposer leur démarche, leurs choix littéraires, et la place qu’elles occupent dans le monde du livre. L’Atelier de l’agneau éditeur sera présent cette année sur le salon.

03/04/2025, 17:12

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Un tour du monde littéraire en dix nouvelles illustrées

#Autrelivre2025 –  À l’occasion du salon L’Autre Livre, du 4 au 6 avril 2025, ActuaLitté invite plusieurs maisons indépendantes à exposer leur démarche. À travers une série de cartes blanches, les éditeurs évoquent ce qui fonde leur catalogue, leurs choix littéraires et leur manière d’habiter le paysage éditorial. Parmi les exposants cette année : Graminées.

03/04/2025, 17:03

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Émotion littéraire et forme courte : l’exigence de La Reine Blanche

#Autrelivre2025 – Dans le cadre du salon L’Autre Livre, organisé du 4 au 6 avril 2025, ActuaLitté donne la parole aux maisons indépendantes qui défendent des textes singuliers et une certaine idée de la littérature. Chaque éditeur invité s’exprime librement sur son projet éditorial. Les éditions de La reine Blanche seront présentes pour porter leurs publications et leur engagement.

03/04/2025, 16:08

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L’Atelier des Noyers célèbre la vigne en poésie et en couleur

À l’occasion du salon L’Autre Livre, prévu du 4 au 6 avril 2025, ActuaLitté met en avant les maisons d’édition indépendantes qui façonnent, chacune à sa manière, un autre rapport à la littérature. À travers une série de cartes blanches, les éditeurs partagent leurs lignes éditoriales, leurs auteurs, leurs engagements. L’Atelier des Noyers sera parmi les exposants.

03/04/2025, 16:08

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Les Éditions du Petit Pavé fêtent leurs 30 ans

#Autrelivre2025 – À l’occasion du salon L’Autre Livre, qui se tiendra du 4 au 6 avril 2025, ActuaLitté ouvre ses colonnes aux maisons d’édition indépendantes. À travers des cartes blanches, chaque structure invitée revient sur ses textes, ses orientations éditoriales, et son inscription dans le paysage littéraire d’aujourd’hui. Les éditions du Petit Pavé figureront parmi les participants.

03/04/2025, 14:51

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A69, méga-bassines, Amazon… Comment riposter avec le droit

Annulé par la justice après une longue bataille juridique, le chantier de l’autoroute A69 illustre la montée en puissance des luttes locales contre les projets polluants. Pour accompagner ces mobilisations, Le Passager clandestin publie un manuel juridique illustré, outil pratique à l’usage de toutes celles et ceux qui défendent leurs territoires. L'éditeur nous présente l'initiative.

02/04/2025, 13:20

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FIBD : la “colère” des auteurs et autrices de bande dessinée

À quelques jours de son inauguration, l'édition 2025 du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême s'est retrouvée au cœur d'une polémique, alimentée par une enquête de L'Humanité. La société organisatrice, 9e art+, y était pointée, notamment, pour une direction « toxique » ainsi qu'un « virage commercial » de l'événement, tandis qu'une victime dénonçait un viol présumé, ayant eu lieu pendant le FIBD 2024. Une coalition d'organisations d'auteurs et d'autrices réclame un appel d’offres pour la gestion du FIBD, dans un message que nous reproduisons ci-dessous.

01/04/2025, 12:20

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L'administration Trump, "un coup direct porté à l'accès à la culture"

Dans un texte communiqué à ActuaLitté, la société The French Publishers’ Agency, dresse le portrait d’une Amérique complexe, où la culture est menacée. Représentant les droits en langue anglaise sur une liste très sélective, mais très diversifiée de livres de France, ce collectif tire la sonnette d’alarme.

31/03/2025, 16:48

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Au milieu de la guerre, les voix intellectuelles sont réduites au silence : l’armée soudanaise les pousse tous au bord de la mort avec « l’arme de la faim »

La situation actuelle au Soudan est marquée par une crise humanitaire catastrophique, avec près de 18 millions de personnes confrontées à une faim aiguë. Le conflit entre les Forces armées soudanaises et les Forces de soutien rapide, qui dure depuis avril 2023, a entraîné des déplacements massifs de population, avec plus de 9 millions de personnes déplacées à l'intérieur du pays.

29/03/2025, 11:09