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Main à plume : la résistance surréaliste sous l'Occupation

Épisode aussi bref qu’intense, aujourd’hui oublié, l’aventure de la « Main à plume » constitue pourtant un des éléments majeurs de l’histoire du surréalisme. En 1940, suite au départ d’André Breton, plusieurs jeunes créateurs se regroupent pour résister à l’occupant, tout en poursuivant une intense activité créatrice, avec la publication de plaquettes, aujourd’hui introuvables. Huit de vingt-trois membres périront : déportés, fusillés, ou tombés au front. Docteure ès Lettres, mais aussi traductrice et autrice, Léa Nicolas-Teboul a retracé le parcours du groupe. Propos recueillis par Étienne Ruhaud.

Le 06/12/2023 à 15:37 par Auteur invité

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06/12/2023 à 15:37

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Étienne Ruhaud : Pouvez-vous, brièvement, nous dire ce qu’était « La Main à plume » ?

Léa Nicolas-Teboul : « La Main à plume » était un groupe surréaliste actif pendant l’Occupation, à Paris. C’était pour l’essentiel de jeunes poètes ou peintres, et des militants. Ils ont publié de nombreuses plaquettes collectives et individuelles, en contournant la censure allemande, et ont participé, pour beaucoup, à la résistance à l’Occupation.

On sait que le groupe a choisi ce nom en référence au poème « Mauvais sang », tiré d’Une saison en enfer. Pourquoi ce clin d’œil à Rimbaud ?

Léa Nicolas-Teboul : Je crois que la citation de Rimbaud était d’abord pour le groupe une manière discrète, quasiment chiffrée, de se rattacher au surréalisme. Puisque le groupe considère fin 1940 / début 1941 qu’il est dangereux de prononcer ce mot-là sur la place publique, on va dire les choses poétiquement. Sur le fond, la radicalité du message de Rimbaud renvoie à une critique de l’activité littéraire comme activité de spécialistes, celle des gens de lettres. « La main à plume vaut la main à charrue. Quel siècle à mains. Jamais je n’aurai ma main. »

Ce qui évoque aussi la place des scribes, disons, dans une société de classes. C’est quand même le point de départ de la Révolution surréaliste. En adoptant ce nom, le groupe affirme donc : « Nous sommes surréalistes mais aussi, nous sommes là, avec l’Occupation et la guerre qui paraît tout remettre à plat, pour accomplir ce que la Révolution surréaliste a laissé derrière elle. »

Plusieurs membres de la Main à plume, tel Jacques Bureau, viennent de la revue Réverbères. Quelle était exactement cette revue ? La Main à plume se situe-t-elle clairement dans le sillage de Réverbères, ou marque-t-elle une rupture ?

Léa Nicolas-Teboul : Les Réverbères étaient une revue très intéressante, qui réunissait des peintres, des poètes, des musiciens, et organisait beaucoup de soirées, de théâtre, de jazz avant-guerre. On pourrait la qualifier de néo-dadaïste. Bureau était un passionné de jazz, sur lequel il a beaucoup écrit, en plus d’être un homme de radio résistant. Plusieurs personnalités de la Main à plume (Jean-François Chabrun, Noël Arnaud, Marc Patin, Régine Raufast, etc.) venaient effectivement de cette revue. La plupart étaient tout jeunes, lycéens.

Mais, dès 1938, Chabrun rejoint le groupe de Breton. Il publie dans Les Réverbères un manifeste, « Entarte Kunst », qui pose la base du ralliement au surréalisme d’une jeune génération intellectuelle antifasciste. Pour Chabrun et ses camarades, rejoindre le surréalisme, c’est rejoindre un espace de création collective mais aussi adhérer à des positions politiques. Après la fondation de la Main à plume et le lancement de la première plaquette collective (au printemps 1941), un second convoi d’ex-Réverbères entre dans le groupe : Noël Arnaud, Jacques Bureau, essentiellement. Ils adhèrent finalement en juillet 1941 à ce que proposait Chabrun trois ans plus tôt.

Pour eux, l’Occupation allemande change tout et rend impossible de poursuivre leur activité artistique telle quelle. En ce sens, je réponds fermement, la Main à plume est un groupe surréaliste. Un groupe surréaliste singulier du fait de la guerre et de sa composition mais groupe surréaliste assurément. Cela saute aux yeux si on ouvre les plaquettes collectives. L’écriture, les références littéraires, le rapport entre les essais et les poèmes, le travail d’édition et de composition de la revue. Tout renvoie au surréalisme !

Fiché par le gouvernement de Vichy, Breton a quitté la France en mars 1941. On sait également que les rapports entre le pape du surréalisme et la Main à plume ne furent pas toujours harmonieux. Là encore, pouvez-vous nous en dire davantage ?

Léa Nicolas-Teboul : Breton quitte la France alors que la Main à plume entre en gestation. On peut même dire que la formation du groupe représente une réponse au départ de Breton. Dans « État de présence », son premier manifeste, la Main à plume se définit comme ceux qui restent contre ceux qui partent. Au départ, malgré l’exil, c’est plutôt la fidélité et la continuité à Breton qui sont affirmées.

Robert Rius, personnage-clé de la Main à plume, a été un des plus proches amis de Breton dans l’immédiat avant-guerre. Mais pendant toute la guerre, les communications sont complètement coupées avec les États-Unis. En juillet 1943, le groupe écrit une grande lettre à Breton, qui ne va jamais lui parvenir.

C’est un récapitulatif de son activité éditoriale et poétique, de ce que fut son parcours politique. Breton reste une référence centrale, mais une sorte de père absent. Et il ne saura pratiquement rien de la Main à plume avant la fin de la guerre. Inversement, celle-ci ignore tout de ce qui s’écrit et se publie aux États-Unis et au Mexique. Il y a donc une rupture existentielle et générationnelle entre Breton et la Main à plume, qui vient de la guerre et de ce qu’ont traversé les uns et les autres.

Éluard, lui, a refusé l’exil, mais il était au parti communiste. Là encore, quels furent ses rapports avec la Main à plume ?

Léa Nicolas-Teboul : Éluard est entré à la Main à plume à l’automne 1941. Il a donné plusieurs textes importants pour les plaquettes collectives. Il publie dans La Conquête du monde par l’image « Poésie involontaire et poésie intentionnelle », un texte assez représentatif de l’idée que la Main à plume se fait de la poésie. La poésie apparaît comme une activité collective, une faculté partagée qui traverse aussi le langage quotidien.

Et puis sa présence a été un appui important pour le groupe. C’est aussi la Main à plume qui édite Poésie et vérité 42, à l’automne 1942, un des grands textes de la résistance poétique. Politiquement, Éluard a rompu avec Breton dès 1938 en participant à Commune, revue de l’Association des Écrivains et Artistes Révolutionnaires (AEAR), proche du PCF, ce qui demeure incompatible avec les positions anti-staliniennes des surréalistes.

Ainsi, une partie de la Main à plume était dès le départ hostile à la présence d’Éluard. À l’été 1943, pour des raisons structurelles, les conflits politiques se durcissent. Le champ de la résistance intellectuelle se structure autour du PCF, Éluard demande sa réinscription au Parti. Et la Main à plume attaque ses positions dans une série de tracts assez incendiaires.

Vous parlez, à plusieurs reprises, de « trotsko-surréalisme ». Or nous savons que ce courant politique fut rejeté par le parti communiste, qui « gérait », essentiellement, les Francs-Tireurs partisans. De fait, les membres de la Main à Plume étaient généralement d’obédience trotskiste. S’agit-il donc d’abord d’un mouvement trotskiste, ou d’un groupe surréaliste au sens strict ? Ou des deux ?

Léa Nicolas-Teboul : La Main à plume est assurément un groupe surréaliste mais la proportion de militants au sens fort du terme était beaucoup plus importante que dans le groupe d’avant-guerre. Ce qui change les équilibres. Certains étaient membres d’organisations trotskistes (POI) et la plupart se reconnaissaient dans des positions oppositionnelles, à la gauche du PCF.

Par exemple, Manuel Viola (qui signe alors ses textes J.-V. Manuel) venait du POUM (Parti Ouvrier d’Unification Marxiste, actif pendant la guerre d’Espagne), C’était un ami de Péret. D’autre part, pour les jeunes gens qui entrent dans le groupe dans le courant de la guerre, tout est lié. On vient au groupe surréaliste parce qu’on veut résister. Avec ce terme, « trotsko-surréalisme », je veux montrer que le projet surréaliste tel qu’il est pensé et expérimenté pendant la guerre fait corps avec une certaine idée de la Révolution sociale.

Par exemple, au début de la guerre, Henri Goetz et Christine Boumeester, accompagnés de Christian Dotremont et Régine Raufast, ont lancé de petites actions de contre-propagande. Ils distribuaient des tracts, dans les boîtes à lettres, sur les bancs des églises, recouvraient certaines affiches allemandes avec d’autres messages. Dans ce mode opératoire, il y a beaucoup de choses qui viennent du surréalisme, et qui étaient aussi des messages poétiques. Tout comme Claude Cahun et Marcel Moore l’ont fait à Guernesey, en se présentant comme « le soldat sans nom ». 

De même, les écrits publiés par la Main à plume semblent aujourd’hui quelque peu oubliés. Peut-on dire que la Main à plume soit d’abord resté un mouvement de résistance, plus qu’un mouvement artistique, esthétique ?

Léa Nicolas-Teboul : Je ne crois pas qu’on puisse réduire la Main à plume à un mouvement de résistance, même s’il serait temps de reconnaître sa place dans la résistance intellectuelle sous l’Occupation. Travailler sur ce groupe méconnu c’est forcément réhabiliter ses écrits, ses recherches. Il faut lire les textes.

Certaines choses sont inégales ou datées, mais il y aussi des poètes importants : Blanchard, Dotremont, Rius, par exemple ; des essais qui n’ont pas pris une ride. Contrairement aux autres revues surréalistes, la Main à plume n’a pas eu de reprint. C’est Jean-Michel Place qui devait s’en charger. À l’époque, Dotremont a tenu à ce que Cobra paraisse avant la Main à plume, mais Jean-Michel Place a ensuite fait faillite et la Main à plume n’a jamais eu son reprint !

Cet engagement, plusieurs membres l’ont payé de leur vie. Jean-François Chabrun rappelle ainsi que huit des vingt-trois membres sont morts. On sait que certains ont été fusillés par les Allemands à la plaine de Chanfroy. D’autres, parce que juifs, ont été déportés. S’agit-il d’un mouvement engagé, au sens sartrien du terme ? Ou l’expression reste anachronique ?

Léa Nicolas-Teboul : On peut parler de mouvement engagé, oui. À condition de garder en tête que cet engagement ne se réduit pas à la notion sartrienne. Je crois que la Main à plume, c’est cela même qui est en jeu dans son nom, réfutait la division du travail inhérente à l’engagement sartrien. D’un côté l’organisation, les militants, de l’autre des intellectuels ou artistes sympathisants.

La Main à plume est un groupe marqué, qui a vraiment payé le prix fort. La fin tragique du maquis d’Achères-la-Forêt, et la mort de Rius, Simonpoli et Ménégoz est centrale. Mais cette histoire doit aussi être comprise avec les outils de l’histoire sociale. La Main à plume était particulièrement exposée parce qu’elle était composée de beaucoup de juifs, d’étrangers, de gens jeunes. Pour restituer l’histoire de ce groupe, il faut aussi sortir des catégories molaires, reconstituer finement les itinéraires des uns et des autres et d’autres trames du social.

Plusieurs membres étaient juifs, comme Tita ou Hans Schoenhoff, donc. D’autres étaient belges, comme Christian Dotremont. La Main à plume a-t-elle constitué, également, une forme de jonction entre surréalisme français et surréalisme belge ?

Léa Nicolas-Teboul : Absolument, ce lien entre surréalisme belge et surréalisme français est fondamental. Des surréalistes belges ont collaboré à toutes les plaquettes de la Main à plume. D’abord, il y a la présence de Christian Dotremont. Poète, critique et « activiste » surréaliste, déjà, même s’il est tout jeune lorsqu’il arrive à Paris, en avril 1941. Il collabore immédiatement avec le groupe. Il retourne ensuite en Belgique, mais le lien avec la Main à plume reste très étroit.

Du fait de la géographie de l’Europe occupée, la circulation entre la France et la Belgique était plutôt facile. Sur le fond, Dotremont fait dialoguer deux traditions différentes, même si elles se réclamaient du même projet : un surréalisme, disons, du modèle intérieur (le rêve, l’automatisme, etc.) et un surréalisme du signifiant (travail sur la matière verbale, le langage quotidien).

Le surréalisme belge a gardé jalousement son autonomie mais la guerre est un moment de réception nouveau du surréalisme belge chez les Français. Mariën, qui est également en contact étroit avec la Main à plume, publie aussi plusieurs livres de Nougé pendant la guerre. Le surréalisme belge a donné des armes à la Main à plume pour se distancer de la conception de l’automatisme chez Breton.

Il y a aussi cette attention pour la matérialité de la langue qu’on retrouve dans beaucoup de jeux collectifs et d’œuvres en collaboration, comme « L’Amour sur brise-lames », une pièce de théâtre de Dotremont et Raufast ou le « Dictionnaire analytique de la langue française » de Noël Arnaud et André Stil.

La Main à plume est certes un mouvement résistant, politique, mais aussi et peut-être d’abord un mouvement surréaliste, donc esthétique. Quelles innovations a pu apporter ce mouvement ? Doit-on parler de rupture, de continuité, ou des deux ?

Léa Nicolas-Teboul : Il est difficile de penser la Main à plume comme une avant-garde, qui revendique la rupture, affirme la nouveauté. Mais je crois que si on comprend cette expérience de façon immanente à ses propres cadres, comme une tradition inventée ou révolutionnaire, on peut saisir l’innovation et la puissance de dissidence. Dans le domaine de la peinture surréaliste, l’essentiel de la confrontation avec le surréalisme d’avant-guerre se situe autour de ce que Breton appelait le « modèle intérieur ».

Les artistes surréalistes restent-ils des calqueurs de rêve ? Comme Dali ? J’insiste beaucoup sur la notion de « double imagination », proposée par Régine Raufast pour parler des photographies de Raoul Ubac. C’est un article publié dans La Conquête du monde par l’image. Ce qu’elle nomme, c’est le rapport entre le geste créateur (l’imagination de l’artiste) et la matière elle-même sur / avec laquelle elle s’exerce (l’imagination de la matière). La forme produite par l’artiste est le résultat d’une opération ouverte, où la matière a une certaine autonomie.

Chez Ubac, par le biais d’opérations chimiques sur la pellicule : brûlages, solarisations, etc. On peut aussi rapprocher cette idée de l’automatisme gestuel pratiqué par Dominguez, qui a donné ses merveilleuses toiles de la période cosmique. D’autre part, la Main à plume occupe une position médiane entre surréalisme et abstraction. De nombreux peintres abstraits ou venus de l’abstraction ont collaboré à la Main à plume : Goetz, Boumeester, Vulliamy. Manuel Viola a rendu hommage à Paul Klee.

Dans les discussions internes, les correspondances, surtout vers la fin de la guerre, on voit qu’il est question du rapport entre les procédés surréalistes et l’abstraction. Je crois que la Main à plume est un des lieux où se prépare ce tournant, de la peinture surréaliste dominée par la figuration, à l’abstraction spontanée, par exemple chez Jorn.

Ce qui est frappant aussi, c’est que les difficultés à exposer et pour certains à peindre pendant l’Occupation ont produit un retour réflexif vers la théorie et on a des textes importants des peintres sur leur propre pratique. Par exemple, Hérold a rédigé son Maltraité de peinture pendant la guerre, dont il a publié un extrait intitulé « Points-feux » dans le Surréalisme encore et toujours, la cinquième plaquette collective de la Main à plume.

Vous parlez ainsi du « surréalisme de l’objet », concept qui semble nouveau, et propre à la Main à Plume. Là encore, pouvez-vous nous en dire davantage ? Vous évoquez également le « surréalisme du quotidien »…

Léa Nicolas-Teboul : Le concept d’objet n’est pas nouveau, c’est une notion fondamentale du surréalisme des années 30, développée notamment par Breton dans « Crise de l’Objet ». Ce que propose la Main à plume, c’est de reprendre ce paradigme, et de lui faire dire ce qu’il n’a pas encore dit. La Main à plume a lancé une grande recherche collective entre l’automne 1943 et l’été 1944. L’Objet, la dernière plaquette collective était achevée mais elle est malheureusement restée inédite.

Le groupe délaisse, pour des raisons matérielles et idéologiques, la fabrication d’objets surréalistes, pour se concentrer sur des enjeux épistémologiques et philosophiques. Quelle est la signification de l’objet (surréaliste) ? Que nous permettent de connaître les objets ? Et quel est le potentiel émancipateur des objets (surréalistes) dans notre vie quotidienne ? Ce que j’ai appelé « surréalisme du quotidien » réunit ces enjeux.

Le quotidien est un paradigme central des avant-gardes après 1945, il apparaît dès avant-guerre dans le surréalisme mais je pense que la Main à plume est un jalon important. Il émerge directement de l’expérience de la guerre et d’une réhabilitation du banal, de l’expérimental au sein de l’expérience surréaliste. C’est aussi une notion synchrone avec la parution de la critique de la vie quotidienne d’Henri Lefèvre, passeur marxiste central.

Divers membres de groupe, comme Jean-François Chabrun, André Stil, ou Charles Bocquet, ont rejoint le PCF après-guerre. Quels furent les rapports du PCF à la Main à plume ?

Léa Nicolas-Teboul : La Main à plume a été fondée sur des positions trotskistes, à la gauche du PCF. Jean-François Chabrun, une des personnalités centrales du groupe, a demandé son inscription au PC en janvier 1944, mais il ne l’a pas obtenue qu’en 1946, en raison de son passé trotskiste. Ce ralliement a soulevé une violente crise politique à l’intérieur de la Main à plume, qui explique en partie son éclatement l’été de la Libération.

D’un côté, je défends qu’on peut parler de résistance trotskiste, comme l’a fait Nadeau tardivement, mais il faut voir aussi que les organisations trotskistes étaient vraiment marginales et que rejoindre les FTP, comme l’ont fait Rius et Simonpoli, c’était rejoindre des organisations dominées par les communistes.

On sait aujourd’hui qu’il n’y a pas de rupture dans le fonctionnement du Parti dans la résistance et avant / après-guerre, mais le PCF est soudain apparu à toute une génération intellectuelle comme « le Parti des fusillés », en partie blanchi, même pour ceux qui avaient connu les procès de Moscou et la guerre d’Espagne. Cela explique le ralliement au PC de Chabrun, Arnaud, Jaguer, Dotremont, teinté aussi sans doute d’un certain opportunisme. Pour certains, le passage a été somme toute de courte durée. Quant à André Stil, il est resté un compagnon de route fidèle, et a ensuite toujours caché ses débuts surréalistes.

La Main à plume semble morte après la Libération. En est-il resté quelque chose dans le surréalisme d’après-guerre ? Vous parlez vous-même de « chaînon manquant ».

Léa Nicolas-Teboul : Les seuls membres de la Main à plume qui ont rejoint le groupe de Breton après-guerre, ce sont Jacques Hérold et Adolphe Acker. Hérold a participé à l’exposition internationale du surréalisme de 1947. L’héritage de la Main à plume se situe ailleurs : dans des surréalismes dissidents, éclatés.

À LIRE — Nadja, victime ou protégée d'André Breton ?

Immédiatement, la revue d'Yves Bonnefoy, La Révolution la nuit, témoigne d’une grande proximité avec les questions agitées dans « L’Objet », la dernière plaquette inédite de la Main à plume. D’autre part, l’aventure brève et assez malheureuse du surréalisme révolutionnaire, où sont moteurs plusieurs ex-Main à plume, Noël Arnaud, Christian Dotremont, Édouard Jaguer.

Mais la Main à plume est bien un « chaînon manquant », puisque personne ne s’en réclame à la Libération. Ni le groupe de Breton, ni les dissidents surréalistes. On peut dire, même, que ses héritiers deviennent ses liquidateurs. Ce n’est que bien plus tard que Noël Arnaud se mettra à défendre et valoriser la Main à plume.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Crédits image : Bundesarchiv, Bild 101I-247-0775-38 / Langhaus / CC-BY-SA 3.0

2 Commentaires

 

Olivier Bot

07/12/2023 à 09:55

La Main à plume se situe-t-elle clairement dans le sillage de Réverbères? Question orientée. Il suffit de lire les signataires d'état de présence pour constater qu'aucun membre des Réverbères n'est dans la liste. Cette légende construite par Arnaud et ses amis staliniens est une manière de tirer la couverture à eux a posteriori -Lire le livre de Noël Arnaud -alors que le groupe constitué de gens plus âgés que les lycéens des Réverbères, des trotskistes et des communistes libertaires, né en 1938, regroupe des membres qui participent aux réunions surréalistes avant la création de La Main à plume. Enfin, si Rius et Simonpoli ont rejoint les FTP c'est pour se battre, pas par conviction idéologique.

GONG

07/12/2023 à 13:05

Merci pour cette utile mise au point

La Main à plume (1940-1944). Le Communisme des esprits surréalistes à l'épreuve de l'Occupation

Léa Nicolas-Teboul

Paru le 27/09/2023

449 pages

Hermann

30,00 €

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Pleine d’énergie et toute souriante, Prudientienne Gbaguidi est une figure de la librairie francophone en Afrique de l’Ouest. Très engagée pour faire rayonner son métier, elle suit tout ce qui se publie dans la sous-région. A la tête de la librairie Savoir d’Afrique (Bénin), elle est aussi présidente de l’Association des Libraires professionnels du Bénin (ALPB) et vice-présidente de l’Association internationale des Libraires francophones (AILF). Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

06/02/2024, 13:07

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Statut européen des artistes-auteurs : “C'est un nouvel espoir”

Depuis plusieurs semaines, des organisations françaises d'auteurs de l'écrit se sont lancées dans une campagne de soutien à une initiative législative du Parlement européen. L'objectif ? Inciter la Commission européenne à agir pour améliorer les conditions de vie des artistes-auteurs, notamment par la création d'un statut. 

18/01/2024, 15:15

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Résolument ancré dans la Fantasy, Leha crée Majik sa collection poche

ENTRETIEN – Apparu en 2017 dans le paysage des Littératures de l’Imaginaire, Leha Editions amorce 2024 avec un gros dossier : la création d’une collection de poche, Majik. Un pari audacieux, autant qu’une nouvelle corde à l’arc de cet éditeur, installé à Marseille depuis quelques années. 

17/01/2024, 10:08

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Louise Boudonnat : traduire, “c’est aussi une rencontre avec soi-même”

Dans une interview menée par Federica Malinverno, Louise Boudonnat revient sur son travail de traduction (de l'italien) de l'ouvrage Absolutely Nothing. Histoires et disparitions dans les déserts américains, de Giorgio Vasta et Ramak Fazel, paru aux éditions Verdier en 2023.

02/01/2024, 14:52

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Line Papin et les Lettres Zola : "Cette démarche me garde constamment en éveil"

LaLettreZola — La première Lettre Zola est toujours disponible à la prévente sur la plateforme KissKissBankBank. La première romancière à offrir aux futurs lecteurs un texte inédit, entre réel et fiction, est Blandine Rinkel. Mais chaque mois est l'occasion de découvrir une nouvelle plume, et pour ce faire, Louis Vendel, créateur de ce singulier et enthousiasmant concept, a dû façonner une véritable équipe autour de lui. Une trentaine de trentenaires, parmi lesquels Line Papin, qui triche un peu, puisqu'elle a 27 ans, mais déjà six ouvrages derrière elle.

26/12/2023, 17:06

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David Duchovny : “Les écrivains ont le devoir d'écrire tout ce qu'ils veulent”  

David Duchovny, pour les plus anciens, c’est l’agent Fox Mulder, pour les plus au fait, le romancier Hank Moody de Californication. L’enfant de New York est aussi un écrivain : son premier texte fut un conte animalier, Oh la vache ! (trad. Claro, Grasset) « entre Georges Orwell et Tex Avery », rien que ça. Le second publié en France, La Reine du Pays-sous-la-Terre, est un texte étonnant, riche, non sans humour et d'un beau romantisme suranné.

20/12/2023, 18:08

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L'édition jeunesse au Maroc : rencontre avec Nadia Essalmi

Nadia Essalmi est une femme de cœur et d’engagement. Une fonceuse qui ne se pose pas mille questions en amont mais qui agit pour faire bouger les lignes et surtout pour apporter aux autres.  C’est aussi une grande rêveuse qui suit son cœur, mais n’est-ce pas le moteur pour innover et avancer ? Editrice jeunesse, promotrice culturelle, militante associative, Nadia est sur tous les fronts quand il s’agit de défendre et valoriser le livre et la lecture au Maroc. Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

05/12/2023, 13:07

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Malaise dans l'Éducnat : “Mes élèves me donnent matière à espérance”

Qu’est-ce que la précarité ? Qu’est-ce que le démantèlement méthodique du service public ?  Qu’est-ce qu’être un professeur précaire dans le secondaire, de surcroît « (grand) remplaçant » dans les territoires abandonnés de la République ? Qu’est-ce qu’enseigner et transmettre ? Autant de questions qui interpellent notre temps. Propos recueillis par Faris Lounis.

04/12/2023, 14:54

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“Stig Dagerman va plus loin que Camus : il supprime l’espoir”

Claude Le Manchec, essayiste et traducteur français,  nous parle de l’œuvre de Stig Dagerman (1923-1954), de sa place et de sa réception en France, en évoquant son étude Stig Dagerman, la vérité pressentie de tous (Éditions du Cygne, Paris, 2020). Propos recueillis par Karim El Haddady

04/12/2023, 12:22

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Pour une industrie du livre plus forte en Italie

Dans un entretien accordé à ActuaLitté, le président de l'Associazione Italiana Editori dévoile ses objectifs pour l'industrie du livre en Italie. Il aborde la nécessité d'une croissance culturelle, la promotion de la lecture, l'internationalisation de l'édition italienne et les défis du dialogue avec les institutions.

27/11/2023, 15:29

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Tom Buron : "Le danger est un élément central de mon travail"

Jeune poète francilien, Tom Buron pratique la boxe, écoute du jazz, écrit de brefs recueils percutants. Dernier en date, La Chambre et le Barillet (éditions « Angle mort », 2023), présente une suite de vers-libres, souvent rageurs, parfois énigmatiques. Familier de l’univers urbain, guidé par un certain rythme incantatoire, habitué des scènes poétiques, l’auteur semble refuser la tyrannie du sens, de l’intelligibilité, tout en favorisant l’oralité. Propos recueillis par Étienne Ruhaud.

27/11/2023, 10:04

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Anarchie en Haïti : “Que les Américains nous lâchent un peu”

Gary Victor, « le romancier haïtien le plus lu dans son pays » selon son éditeur Mémoire d'encrier, ne peut plus aujourd'hui vivre dans sa maison, dans le quartier de Carrefour-Feuilles à Port-au-Prince, pris dans la guerre des gangs. La situation dans le pays de Dany Laferrière est cataclysmique, mais il faut continuer de vivre, et pour le Prix littéraire des Caraïbes 2008, cela passe par l'écriture : à la rentrée, il a fait paraître en France Le Violon d'Adrien, où il s'appuie sur un épisode de son enfance qui l'a particulièrement marqué...

14/11/2023, 11:40

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Tikoulou : un héros mauricien qui unit les cultures

À l’Ile Maurice, Pascale Siew est devenue indissociable du personnage qu’elle a créé : Tikoulou, le petit Mauricien. Cette éditrice passionnée est depuis longtemps une référence sur l’île mais, dans ce cadre idyllique, Pascale Siew avoue se sentir très isolée professionnellement. Elle nous raconte cette belle aventure des éditions Vizavi qui dure depuis trois décennies. Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

13/11/2023, 10:42

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De l'ombre du 93 à la lumière littéraire : “Je lui serai toujours redevable” (Olivier Norek)

Le décès de Huguette Maure, survenu ce 29 octobre, a assombri un week-end déjà maussade. Parmi les écrivains que la responsable éditoriale avait soutenus, Olivier Norek lui rend hommage. « Elle a façonné mon parcours : elle représente les fondations de l'écrivain que je suis devenu. » Notamment grâce à la confiance qu'elle fut la première à lui témoigner, en choisissant de publier son premier roman, Code 93.

30/10/2023, 11:04

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“La consommation de l’actualité s’opère sans prise de conscience”

Benoît Couzi, directeur des éditions Le Lys bleu, avait dernièrement lancé une pétition pour attirer l’attention sur le coût croissant des livres en France. Malheureusement, malgré une diffusion à près de 200.000 personnes, seulement 4 000 ont choisi de signer. Une réalité qui, selon Benoit Couzi, « dit quelque chose de l’implication de l’individu dans la société ».

26/10/2023, 17:02

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Les chiens ne se baignent jamais deux fois dans la même Rivière

Décalé, mystérieux, Les chiens nus nous parle, comme son nom l’indique, de nos amis quadrupèdes. Mais loin d’avoir rédigé un (banal) traité d’éthologie, ou un énième guide sur les chiens, Alain Rivière nous embarque pour un déroutant voyage, dans lequel l’animal semble essentiellement nous renvoyer à nous, à notre condition mortelle. Propos recueillis par Étienne Ruhaud.

26/10/2023, 11:24

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“La réécriture par les ayants droit, ce n'est plus la même oeuvre”

Déposée en mai 2023 à l'Assemblée nationale par le député Les Républicains Jean-Louis Thiériot (Seine-et-Marne), la proposition de loi visant à protéger l’intégrité des œuvres des réécritures idéologiques a fait son retour, au mois d'octobre. Un texte inchangé, mais cette fois soutenu par d'autres représentants de la droite, Éric Ciotti en tête.

23/10/2023, 12:24

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Elias Khoury : héraut d'un monde arabe en quête de modernité

Le romancier libanais Elias Khoury publie chez Actes Sud L’Étoile de la mer, son dernier roman, et deuxième partie d’une trilogie (trad. Rania Samara). Farouk Mardam-Bey, directeur chez Actes Sud de la collection Sindbad, se souvient avec émotion de sa première rencontre avec l'écrivain, à Paris. 

10/10/2023, 12:06

Autres articles de la rubrique À la loupe

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La Newstalgie en littérature : quand passé et présent renouent

Voici un mot valise que le poète Jules Laforgue n’aurait pas répudié : le newstalgie. De l’anglais new, nouveau, et du français nostalgie, son acception diverge, mais l’esprit demeure : un renouvellement, qui puise dans l’ancien ses racines. Des appréciations mélancoliques qui drainent un romantisme suranné aux saveurs d’un avant, option madeleine et thé au citron, la newstalgie désignerait-elle autre chose ?

25/04/2024, 17:25

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“Encore trop d’inégalités” dans l'accès à la lecture pour tous

Créée en 1917 et reconnue d’utilité publique le 27 août 1921, la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France rassemble des militants, usagers, professionnels et bénévoles engagés pour une plus grande inclusion sociale et économique des personnes déficientes visuelles. Comme d'autres structures privées, elle s'efforce de rendre les livres plus accessibles et demande, dans une tribune, plus d'investissement des pouvoirs publics.

23/04/2024, 11:33

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Yann Le Gal : “La librairie, c'est la passion communicative”

Agnès Martin-Lugand préside cette année le jury du Prix Maison de la Presse 2024. Depuis le 9 avril, six auteurs et leur ouvrage sont encore en lice. Le gagnant de cette 55e édition sera dévoilé le 14 mai. Yann le Gal, parmi les finalistes, profite de cette occasion pour saluer le travail des prescripteurs et ce métier de libraire.

23/04/2024, 10:45

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Droit de réponse de la Maison des écrivains et de la littérature : des “accusations infondées”

Suite à un article publié le 8 février 2024 au sujet de la situation de la Maison des écrivains et de la littérature, l'association a fait parvenir un droit de réponse à la rédaction d'ActuaLitté, par l'intermédiaire du président de la structure, Julien Cendres. Nous le reproduisons ci-dessous, dans son intégralité.

22/04/2024, 11:51

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Edwige Coupez : “C'est mon premier prix !”

J'avais oublié la légèreté d'Edwige Coupez, paru éditions du Rocher a reçu le Prix 2024 des lycéens d’Arcachon. La récompense était remise dans le cadre de la manifestation La plage aux écrivains, pour sa première édition. Les jurés venaient des lycées Grand-Air,  Saint-Elme et Condorcet. L’autrice nous propose un texte inédit, sur la réception de ce prix.

21/04/2024, 12:45

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Gallimard et Olivennes contre la pub pour les livres à la télé

Voilà plus de 30 ans que le sujet était plié : interdiction de faire de vendre de la publicité à la télévision pour les livres. Tout le monde s’était entendu sur le sujet, ou presque, mais l’arrivée d’un décret ouvrant la porte à une expérimentation de deux ans fait grincer des dents. Ou comment la ministre de la Culture, Rachida Dati, se met à dos les grands faiseurs de l’édition.

13/04/2024, 15:47

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Des chevaux, des yourtes et nous : premiers pas en Mongolie

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

13/04/2024, 12:17

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“Au Québec, la censure ne meurt jamais”, par Jean-Yves Mollier

Alors que la France s’apprête à accueillir le Québec au Festival du livre de Paris en avril prochain, et que paraît au même moment une édition revue d'Interdiction de publier. La censure d’hier à aujourd’hui (éditions Double ponctuation, 2024, Prix Charles-Aubert d’Histoire), l’historien spécialiste du livre et de l’édition Jean-Yves Mollier revient sur les différentes formes de censure du livre au Québec. 

08/04/2024, 11:45

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Glorieuse et cruelle : Tisser la langue des contes

Carnetdebord – Peau-de-Sang sera le prochain ouvrage d’Audrée Wilhelmy, romancière et artiste québécoise, que publieront les éditions du Tripode. Voici le chapitre 2 de son Carnet de Bord, tout à la fois prélude d'un roman attendu et récit d'une attente, qui nous entraîne dans un monde enchanteur.

08/04/2024, 09:48

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“Nous croyons que la poésie peut captiver les coeurs”

Partout dans le monde, la poésie peut exprimer l'indicible, sans en avoir l'air. Cette puissance en fait aussi une cible de tous les extrêmes, et en particulier des régimes liberticides. Dans un texte prononcé à l'Université de Lille, le 22 mars 2024, la poète, écrivaine et militante des droits des femmes en Afghanistan Somaia Ramish célèbre la poésie et appelle à la défendre, encore et toujours.

05/04/2024, 12:28

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Livres pour malvoyants : “Il ne suffit pas d’agrandir la police de caractères”

La Librairie des Grands Caractères, basée dans le 5e arrondissement de Paris, publie ici son « coup de gueule » sur certains éditeurs dont les pratiques lui semblent douteuses. L'établissement pointe notamment le fait que certaines règles à suivre dans l'édition de livres pour malvoyants sont trop régulièrement ignorées par des acteurs du secteur.

02/04/2024, 13:15

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Pause soupe de nouilles à minuit : ultimes heures avant la Mongolie

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

01/04/2024, 08:03

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“J’habite une maison vieille qui embrasse les formes de mon corps”

Carnetdebord – Pour la rentrée littéraire 2024, les éditions du Tripode publieront le nouveau roman d'Audrée Wilhelmy. Pour accompagner cette parution, la romancière a trouvé dans nos colonnes une place à part : un Carnet de Bord pour raconter cette aventure, jusqu'aux librairies.

30/03/2024, 17:05

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Pour un renouveau documentaire dans les universités françaises  

L'Association des Directeurs et des personnels de direction des Bibliothèques Universitaires et de la Documentation (ADBU) et le Syndicat National de l'Édition (SNE) s'unissent pour interpeller le gouvernement et les autorités sur la nécessité critique d'un élan majeur en faveur des ressources documentaires. Ils insistent sur la nécessité d'investissements immédiats pour assurer le développement d'une documentation universitaire compétitive au niveau européen, et de maintenir la France au cœur des débats scientifiques et éducatifs mondiaux.

27/03/2024, 12:51

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IA : un rapport “équilibré” remis à Emmanuel Macron

Alors que la « Commission IA » remettait son rapport au Président de la République le 13 mars 2024, les réactions continuent d'affluer concernant le positionnement de la France face aux enjeux de l'intelligence artificielle. Si des associations de traducteurs telles que En Chair et en Os et l'Association des traducteurs littéraires de France appelaient à sauver « le geste humain », une nouvelle tribune d'un collectif rassemblant divers acteurs des milieux culturels salue, elle, « un rapport équilibré ».

27/03/2024, 10:08

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Peau-de-sang, expérience physique et sensorielle: “Bienvenue, Audrée...”

Carnetdebord – Au cours des prochaines semaines, ActuaLitté accueillera le Carnet de Bord d'Audrée Wilhelmy. Romancière québécoise, elle publiera son prochain ouvrage aux éditions du Tripode. Ce seront tout à la fois les récits d'une attente, d'un espoir, d'une envie. Ce seront les récits d'un à-venir. En guise de prélude, Frédéric Martin, fondateur de la maison, nous présente cette autrice, d'ores et déjà adoptée.

27/03/2024, 08:01

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Annonciation faite à Dati : les auteurs ressuscitent le rapport Racine

Devant la Comédie française, ce 25 mars – date de l'annonce à Marie de sa maternité divine –, ils étaient près de deux cents présents pour le retour d’un vieux compagnon. La première Nuit des auteurs et autrices aura vibré au son des les mariachis qui abreuvaient la place Colette de musiques. La promesse d’un rassemblement politique, collectif et festif était tenue… mais les soirées parisiennes prennent parfois des tournures inattendues.

26/03/2024, 11:56

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“Produire un livre écologique n’est pas possible”

La Volte annonce donc son vingtième anniversaire : vingt ans d'aventures éditoriales où se retrouvent des histoires d'émancipation, de la science-fiction sociale et politique, avec une passion pour les jeux de langage. Elle avait déjà annoncé en janvier qu'elle renforcerait cette année son engagement écologique et affirmerait son identité visuelle. Maintenant, place aux projets.

23/03/2024, 15:38

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La zone secrète entre Russie et Chine, blague de géographe

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

23/03/2024, 15:25

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Sacrilège ! Une histoire française de l’offense au pouvoir  

Aux Archives nationales à l’Hôtel de Soubise, du 20 mars au 1er juillet prochain, plongez au cœur de l'histoire tumultueuse du sacrilège, où le spirituel et le temporel travaillent à ne faire qu’un, mais lequel ? Le dernier discours de Robespierre, l'œil de Léon Gambetta, le testament de Louis XVI… Des trésors historiques et autres documents d'archives inédits, pour une expérience solennelle, et parfois moqueuse, aux frontières du divin et du pouvoir.

22/03/2024, 17:32

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“Faire front commun face à la massification annoncée des IA dans le travail”

Après le collectif En Chair et en Os, c'est au tour de l'Association des traducteurs littéraires de France (ATLF) de réagir au rapport, IA : notre ambition pour la France, remis au Président de la République le 13 mars dernier. Ces membres, après l'avoir lu « avec beaucoup de colère », appellent les pouvoirs publics à « ne pas céder aux sirènes de la compétitivité mondiale, et l’ensemble des artistes-auteurs à faire front commun face à la massification annoncée des intelligences artificielles dans leur travail ».

22/03/2024, 13:31

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Bastien Vivès, condamnable ou martyr de la liberté d'expression ?

L’Observatoire de la liberté de création (OLC) dénonce « une loi absurde et son application ubuesque » dans l’affaire Bastien Vivès. Dans une tribune, ses membres justifient leur positionnement : à chacun de se faire un point de vue...

22/03/2024, 11:26

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Pour une traduction humaine : “Il en va de l'avenir de nos professions”

Quelques jours après la présentation du rapport de la commission IA au Président de la République, qui en salue les recommandations prônant le tout-IA dans de nombreux domaines, le collectif En Chair et en Os, « pour une traduction humaine », s'adresse aujourd'hui à toute l'édition, et appelle le monde du livre et de la culture à se mobiliser pour préserver le geste humain, sans céder au technosolutionnisme.

18/03/2024, 11:42

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De l'Altaï russe à la Mongolie en passant par l'édition kirghize

#AVeloEntreLesLignes — Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont entrepris un voyage en vélo entre Paris et Oulan-Bator en août 2022, avec l'objectif de visiter le maximum de librairies sur leur route. ActuaLitté documentera cette expédition en publiant le récit intitulé "À vélo, entre les lignes".

17/03/2024, 12:13

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Expression, publication, lecture : des libertés à défendre

Depuis la Foire du Livre de Londres, cinq organisations internationales représentant les auteurs, éditeurs, libraires et bibliothécaires cosignent une déclaration. Ce texte, reproduit en intégralité ci-dessous, constitue un appel aux gouvernements et aux sociétés dans leur ensemble à veiller sur des libertés fondamentales autour des textes et de leurs auteurs : expression, publication et lecture.

14/03/2024, 11:14

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Traduire par l'IA, le risque d'“un appauvrissement sensible de la langue”

Face à la montée de l'intelligence artificielle dans le domaine de la traduction, l'Association des Autrices et Auteurs de Suisse (AdS) tire la sonnette d'alarme. Lors de son 15e Symposium suisse, l'association a publié une prise de position vigoureuse, soulignant les limites de l'IA en matière de traduction littéraire et réclamant une régulation claire pour protéger les droits et la valeur du travail humain.

06/03/2024, 12:54

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Moon Knight, justicier lunaire et passablement tordu

L’identité secrète est le propre du super héros – ça et les collants trop moulants. Apparu dans Werewolf by Night #32 en 1975, Marc Spector fêtera ses 50 ans de lutte contre le crime à New York : il protège les voyageurs, chers au dieu égyptien qui l’a choisi pour avatar. Non sans l’avoir sauvé de la mort. Mais ce personnage, atteint d’un trouble dissociatif, coexiste mentalement avec trois autres personnes. De quoi en faire un justicier atypique, dont les méthodes effraient.

06/03/2024, 12:16

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Où en est la lecture dans les campagnes françaises de 2024 ?

En février 1967, l'ORTF diffusait un numéro de sa Bibliothèque de poche, dans lequel le journaliste disparu en 2012, Michel Polac, partait à la rencontre de bergers pour discuter de leurs lectures. ActuaLitté reprend le principe à l'occasion du Salon de l'Agriculture, en interrogeant des acteurs du secteur primaire, afin de vérifier : où en est le rapport au livre dans les campagnes de 2024 ?

01/03/2024, 18:53

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Plutôt BFM que CNews : Isabelle Saporta, bientôt la porte ?

Dans quel monde une salariée dénigrerait publiquement l’une des sociétés de son employeur, sans se faire tirer l’oreille ? Mieux : présenterait comme plus brillante une entreprise concurrente, du même secteur d’activité ? Eh bien… soit les anti-Bolloré reverront leur copie quant aux “méthodes” (censure, liberté de parole brimée, etc.) chez Vivendi… Soit Isabelle Saporta prépare son départ de chez Fayard ?

29/02/2024, 15:42

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"Les IA génératives menacent aujourd’hui l’activité des auteurs des arts visuels"

L'ADAGP l'affirme : « Les systèmes d’intelligence artificielle (IA) générative, capables de produire instantanément des contenus visuels à la demande des utilisateurs, menacent aujourd’hui l’activité des auteurs des arts visuels. » En réaction à ce constat, la société de perception et de répartition des droits d'auteur a publié une déclaration générale d’opposition. Elle s'explique dans un communiqué, reproduit ici par ActuaLitté.

23/02/2024, 17:08

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Librimania : le jeu que toute l'édition va s'arracher

#Noshorizonsdesirables – Foin des IUT et autres Masters pros Métiers du livre : voici le futur compagnon et prochain best-seller en librairie — s’il est un jour commercialisé — Librimania plonge les joueurs dans l’univers impitoyable… du monde du livre. Accrochez-vous à un dictionnaire ou une encyclopédie, ça décoiffe !

21/02/2024, 19:22

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Mort d'Alexeï Navalny : “Il n’a jamais reculé devant le pouvoir”

Le décès d’Alexeï Navalny, survenu ce 16 février au centre pénitentiaire de Kharp à l'âge de 47 ans, provoque un soulèvement — et les regards fusent vers Vladimir Poutine, qui se serait définitivement débarrassé d’un opposant. Le Pen Club français a diffusé un hommage, ici proposé en intégralité.

17/02/2024, 10:49

ActuaLitté

Une nuit dans une yourte kirghize, bercés par la pluie

#AVeloEntreLesLignes — Partis à la conquête de nouveaux horizons, Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek pédalent à travers une odyssée littéraire. Leur défi ? Explorer le plus grand nombre possible de librairies sur un itinéraire qui les mène à vélo de Paris jusqu'à Oulan-Bator. Ils partagent avec ActuaLitté leurs aventures et découvertes dans ce journal de voyage.

16/02/2024, 15:24

ActuaLitté

L'étude sur le partage de la valeur du SNE, “un éclairage partiel et biaisé”

Dévoilée le 1er février dernier, l'étude sur le partage de la valeur du livre, commandée par le Syndicat national de l'édition, n'a pas vraiment convaincu. La quasi-totalité des organisations d'auteurs ont dénoncé ses résultats, assimilés à une pure et simple tentative de manipulation. L'Association des traducteurs littéraires français (ATLF) ajoute sa voix revendicative, dans un texte reproduit ci-dessous.

15/02/2024, 10:03

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Une étude sur les revenus qui “ne reflète en rien la réalité” des auteurs

Le Syndicat national de l'édition, organisation patronale du secteur, a présenté le 1er février les données de son étude sur le partage de la valeur du livre entre les maisons d'édition et les auteurs. Une étude dont les méthodes et la présentation des résultats ont été largement décriées par les auteurs et leurs représentants. Le Conseil Permanent des Écrivains (CPE), dans un texte reproduit ci-dessous, signifie ses propres réserves, mais aussi ses attentes vis-à-vis du ministère de la Culture.

14/02/2024, 11:46

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À vélo entre les montagnes et les yourtes

#AVeloEntreLesLignes — Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek se sont lancés dans une aventure exceptionnelle, celle de parcourir la distance entre Paris et Oulan-Bator à vélo. Tout au long de leur parcours, ils font escale dans autant de librairies que possible. Leur odyssée est couverte par ActuaLitté, qui partage leurs histoires au fur et à mesure.

14/02/2024, 10:33