Depuis le 20 avril est lancée une consultation nationale autour de la question de frais de port. La législation adoptée fin 2021 permettra d’imposer une tarification minimum, dans l’idée de mettre fin à ce levier économique. En effet, quand un Amazon propose 0,01 € pour l’expédition de livres, les colis coûtent nettement plus cher aux libraires indépendants. Une distorsion de concurrence, bientôt rectifiée ?
Le 19/05/2022 à 11:06 par Nicolas Gary
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19/05/2022 à 11:06
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Les premières propositions de l’ARCEP, à partir desquelles la consultation des professionnels et des autres s'organisent par de différents constats : d’abord, un tarif pour les frais de port de 3 € TTC. Ensuite, le maintien d’un seuil au-delà duquel le montant de la commande permettrait de conserver un modèle de quasi-gratuité à 0,01 €. Ainsi, passés 25 € d’achat — un grand format et un poche — on rebasculerait dans le système qui pose tant problème.
Enfin, les colis mixtes — brosse à dent et recueil de poésie — aussi bien que les programmes de fidélité des différents opérateurs bénéficieraient également de ce tarif minimum.
Dès le mois de mars 2022, le Syndicat de la librairie française avait fait part de plusieurs regrets — notamment concernant les délais. En effet, au terme de la consultation, prévue le 27 mai, plusieurs jeux administratifs interviendront. La mise en application n’interviendrait donc pas avant début 2023.
La consultation est accessible à cette adresse.
Dans un récent message à ses adhérents, le SLF considère « que ces propositions sont très insuffisantes par rapport aux objectifs fixés par la loi et qu’elles ne permettront pas de créer les conditions permettant de rétablir un équilibre de la concurrence sur internet et de développer la place des librairies dans le e-commerce ».
Et de porter ses différentes revendications — dont il va sans dire que les membres du Syndicat seraient avisés de les répercuter dans leur réponse à l’Arcep. Voici la position officielle ainsi recommandée :
Pour autant, ces propositions ne font pas l’unanimité au sein des membres. Si les premières estimations (et souhaits, finalement) visaient près de 7 €, la contre-offre à 4,5 € tente de revenir un peu plus à la réalité.
À LIRE: Electre et Decitre : les bases de données mises en ORBite
Pour autant, ce seuil demeure trop haut selon beaucoup : « Il faut quand même préserver le canal du web. L’objectif de la loi est (devrait être ?) d’empêcher Amazon de nuire, pas de tuer le web », déplore un libraire en ligne. Car, même avec 4,5 € de frais de port imposés, « nous ne retrouverons pas les marges de la librairie, c’est illusoire. Et dangereux ».
Et d’ajouter : « La France a-t-elle pour intention de devenir le premier pays au monde qui ne vend pas de livres en ligne ? Cette législation s’est-elle donné pour intention de sanctionner les lecteurs qui ne disposent pas de librairie à proximité, en les forçant à dépenser plus pour leurs ouvrages ? »
Quant à imaginer qu’avec ces approches, les libraires se rueront sur la vente en ligne, « ceux qui le croient se fourrent le marque-page dans l’œil. La victoire sur Amazon, elle est déjà là avec ces 3 €. Au-delà, c’est toute la vente en ligne qui sera concernée. Avec un effet pervers qu’on occulte : celui de relancer plus encore la vente d’occasion, ou d’accentuer les ventes de numérique… »
À ce titre, rappelons une récente étude sur le cybercommerce, opérée par le réseau Librest, avec cette conclusion : « Les clients commandent en ligne, et viennent retirer dans nos librairies. Pour le dire autrement, seuls 5 % des ventes e-commerce sont expédiées par la Poste. »
Pas vraiment de quoi aller en faveur des dispositions de la loi. « Cela — en tout cas pour le réseau Librest — n’a pas l’envergure qu’on lui a donnée. D’une part, nous allons permettre à Amazon d’obtenir une meilleure rentabilité. D’autre part, nous ne sommes que peu confrontés à des clients qui souhaitent des expéditions postales. Les frais de port ne sont pas le nerf de la guerre : ça tient plutôt à une meilleure relation entre e-commerce et notion de proximité. La librairie n’ira pas mieux avec cette nouvelle réglementation. »
Sollicitée par nos confrères d'Editions Multimédi@, Laure Darcos, sénatrice à l'origine de la proposition de loi, fait état de son mécontentement : elle se dit « totalement défavorable à cette proposition », qu'a formulée l'ARCEP. Selon elle, « le point d’équilibre consisterait, d’une part à fixer un tarif minimal de livraison entre 3 euros et 4,50 euros, d’autre part à fixer le seuil de déclenchement de la quasi-gratuité des frais de port à 50 ou 60 euros ».
crédits photo : Joost J. Bakker IJmuiden CC BY SA 2.0
Par Nicolas Gary
Contact : ng@actualitte.com
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Dans le 5e arrondissement de Paris, la Villa Panthéon, résidence d’artistes créée en 2022, accueille deux créateurs chaque semestre. En échange, ils animent des ateliers culturels avec les élèves du quartier : une initiative qui mêle art et pédagogie.
27/11/2024, 11:40
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L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, qui aurait été interpelé par les autorités algériennes le 16 novembre dernier à son arrivée à Alger, reste placé sous mandat de dépôt après une audition par le parquet antiterroriste, selon son avocat. La solidarité internationale avec l'auteur s'organise, tandis que les services de l'État français seraient « pleinement mobilisés ».
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Après deux années de procédure, la Commission Concurrence de Suisse a sanctionné le groupe Madrigall, reconnu coupable de pratiques commerciales déloyales. Mise en cause par les librairies Payot qu’a dirigées Pascal Vandenberghe, jusqu’en fin février 2024, la holding d’Antoine Gallimard contre-attaque.
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26/11/2024, 16:54
30 Commentaires
Nicolas
19/05/2022 à 12:07
Le modèle des libraires est devenu
Obsolète, comme celui des disquaires et bien d autres commerces
La mode est aux achats en ligne et pourquoi privilégier une catégorie de commerçants et pas une autre?
keskonlipas
19/05/2022 à 18:04
Rien à voir. Le disque comme la vidéo souffrent de la dématérialisation. Le support disparaît donc le vendeur disparaît. Pour diverses raisons, la dématérialisation viendra bien plus difficilement - en fait jamais - à bout du livre qui n'est pas encore mort malgré tout ce qu'on nous a annoncé. Les libraires ont encore de l'avenir devant eux, quoi qu'en pensent ceux qui n'y mettent que rarement les pieds mais ne manquent jamais de donner leur avis. La librairie, c'est la certitude de pouvoir tomber sur ce que l'on ne cherchait pas en farfouillant dans les rayonnages, c'est l'accès à la diversité, à l'imprévu quand Internet se contente de nous enfermer par ses algorithmes dans ce que nous connaissons déjà. Certes, les temps sont durs, mais, sans verser dans l'angélisme, il est fondamental de permettre aux libraire de garder la tête hors de l'eau : il en va du pluralisme de nos sociétés, de notre liberté et peut-être aussi de l'avenir de la démocratie. La victoire définitive de l'achat en ligne consacrerait soit la dictature de l'uniformité, soit le développement d'une société constituée de multiples sociétés parallèles qui ne se rencontrent jamais plus, chacune vivant dans sa sphère, c'est à dire la fin du vivre ensemble. Car c'est aussi à ce dernier que contribuent, d'une certaine manière, les librairies.
Corinne
19/05/2022 à 20:49
Quel pluralisme quand on aura coulé les petits éditeurs que les libraires refusent d'accueillir dans leurs rayons ? Ces mêmes petits éditeurs qui découvrent des talents quand les gros ne font que du bankables ? Et quid des gens qui n'ont pas de librairie à proximité et achètent des livres par internet sans devoir faire une heure de route aller-retour pour aller chercher leur bouquin ? On nous parle de limiter nos déplacements pour limiter l'effet de serre, mais entre 10 voitures partant de 10 lieux différents pour aller dans une librairie et un livreur qui fait le trajet de façon rationnelle, lequel fait le plus d'économie ?
Cosmix
19/05/2022 à 21:05
Parfaite réponse ❤
NAUWELAERS
20/05/2022 à 03:01
Magnifique réponse contre cette ode à la «mode»...
Une mode à déconstruire, comme on dit !
Et une dématérialisation générale que tout le monde ne doit pas accepter, le petit doigt sur la couture du pantalon symbolique certes mais non virtuel.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Rieg Davan
20/05/2022 à 04:54
le pluralisme!!!!! vous avez vu l'état de la dite société (plus de la moitié de la population est extrémiste de Gauche ou de droite, cette société est pourri jusqu'à l'os).
koinsky
20/05/2022 à 07:49
Le vivre ensemble dans les librairies ! Quelle blague :)) Le vivre entre-soit plutôt oui, l'entrisme. Déjà les librairies sont ultra rares dans les quartiers populaires. En plus qui y rentre ? Certainement pas la diversité de la population, mais juste une élite de centre ville bien née, bien formée, et, quelque part, bien formatée par l'idéologie du système en place : business/travail/mérite/divertissement. Il est où le souci de l'émancipation de l'Homme là-dedans ?
Commencez déjà par respecter le droit d'auteur en augmentant drastiquement sa part du gâteau et en rognant sur la vôtre scandaleusement haute (35%). Oui, je sais, le loyer, les charges et blablabla, argument récurrent du discours capitaliste... avant de prétendre respecter une belle idée comme la diversité.
Amazon a bon dos. La vérité : Ses résultats à 2 chiffres font fantasmer les éditeurs et les libraires qui essayent d'imiter leur modèle avec des fusions et acquisition scandaleusement monopolistiques ...
Ashley
20/05/2022 à 09:59
Je pense que vous vivez dans un monde parallèle, à des années lumières de la réalité. Tout le monde, malheureusement, n’a pas accès aux librairies. Certains, vivant à la campagne ou en banlieue, sont même obligés d’acheter en ligne. Et si tout le monde n’y a pas accès, alors votre joli rêve de vivre ensemble ne peut exister. Il serait temps de se rendre compte que nous n’avons pas tous les mêmes privilèges et que la situation géographique de chacun joue un rôle énorme quant au fait d’acheter en ligne ou non. Moi je vis à Paris, il y a plusieurs librairies dans mon quartier. Mais quand je rentre chez mes parents, dans un petit village de province, il n’y en a pas une seule et il faut se déplacer à des kilomètres pour en trouver une. Voilà, la réalité ! Au prix où est l’essence, vous vous doutez bien que les gens ne vont pas se déplacer aussi loin quand ils peuvent avoir leur livre en deux ou trois jours, sans avoir à bouger de chez eux. Et quand bien même, les gens qui travaillent toute la semaine, ont-ils le temps de faire de grandes expéditions pour aller acheter des livres chez un libraire ? Et le week-end, harassés par leur quotidien, ont-ils envie de prendre la route dans cet unique but ? Vivre ensemble, c’est aussi avoir conscience que chacun fait comme il peut avec ce qu’il a.
SamSam
20/05/2022 à 10:06
Le livre est bien vivant, car plus convivial (facile d'utilisation, confortable pour les yeux, pas de coût supp une fois acheté) et adapté à ceux qui n'ont pas Internet (y en a encore bcp, comme des non-utilisateurs de "smart"phone).
Ce qui serait plus fondamental, ce serait de faire baisser le prix des livres, ou de le réglementer - nvelle Loi Lang. Les libraires et leurs syndicats, les lecteurs devraient voter avec leurs pieds dvt les livres trop chers, histoire d'obliger les maquignons d'Amazon ou autre gros éditeurs industriels de baisser leurs tarifs. D'autant que cette faune marchande ne reverse rien de plus aux auteurs.
Jimbo
20/05/2022 à 12:57
Voici l'avis typique de quelqu'un qui n'a jamais les pieds dans une bonne librairie.
rez
20/05/2022 à 14:53
avouez, vous n’êtes pas un être humain mais un bot-troll d'une start up
Rieg Davan
20/05/2022 à 04:49
Je suis d'accord le modèle du Libraire est devenu quasi obsolète.
Je suis pour tenir compte des abonnements Fnac et Amazon pour le port.
60€ la commande!!!!!!! Ils ont fumés quoi ces gens nombrilistes et passéiste
Rieg Davan
20/05/2022 à 04:53
Sinon j'ai fait une commande Manga sur Anime Store très pratique et rapide et très compréhensible sur le port (un petit Blu-ray et 1 Manga = 0,01€)
et une autre commande chez un petit éditeur (dont je parlerais pas), 3€ pour le port et une semaine après aucune nouvelle, ça incite pas à commander chez les petits qui sont vraiment pas au point (je suis obligé de contacter le SAV un Vendredi).
Velandra
20/05/2022 à 06:04
C'est d'une injustice flagrante pour les personnes vivant dans des petites communes et les PMR.
J'invite ces messieurs les libraires à rendre leur boutiques accessible en fauteuil roulant, à faire en sorte auprès de leur municipalité, que les rues ou ils se trouvent soient accessible également.
Je les invite aussi à diversifier leur choix de livre et pas seulement les plus connu ainsi qu'à ne pas faire se sentir certain client indésirables parce qu'ils sont plus long et prennent plus de place.
Les éditeurs et chronopost ne m'ont JAMAIS fait sentir indésirable, Amazon non plus d'ailleurs... et m'ont toujours procuré les lectures que je souhaitais.
Mes prochaines lecture seront exclusivement en Ebook si cette loi passe.
D. L.
20/05/2022 à 06:14
"sanctionner les lecteurs qui ne disposent pas de librairie à proximité"
Pas seulement!
Sanctionner les éditeurs indépendants dont beaucoup de libraires refusent la production, voire les commandes individuelles de lecteurs, et qui sont obligés de pousser leur présence en ligne pour vendre directement.
L'Arcep est certainement très intelligente, mais ignore que le panier moyen des commandes de lecteurs se situe bien en dessous de 60€, d'où une fois de plus la pénalité pour les éditeurs indépendants.
De plus, plus les frais de port seront élevés, plus les libraires refuseront les commandes individuelles chez les éditeurs indépendants.
Amaz va encore gagner !
Gilles dubois
20/05/2022 à 07:47
Le gros problème de la loi sur les frais de port minimum est le déport quelle va créer vers le livre numérique et audio.
Des frais de port à 3 ou 4,5 euros auront une conséquence : augmenter la part du livre numérique dans les achats des lecteurs. Puisque ceux-ci n'auront pas de frais additionnels.
Et le grand perdant sera : la librairie traditionnelle. L'effet inverse de l'effet souhaité.
Avez-vous pensé à cela ?
alban rodolphe
20/05/2022 à 08:34
lA pOSTE; Vous azuriez pu mettre une photo d un mondial relay plutot. Marchand de livres d occasion en ligne, 95% de mes envois sont du mondial relay. La poste c est cher et faut faire la queue parfois longtemps. Avec une carte hondicaoé et une carte pro vous avez la priorité...oui dans les textes ,faites un essai, si cela ne vous derange pas de passer devant une file de personnes car en fait le bureau est là mais personne n est derniere.
keskonlipas
20/05/2022 à 12:38
Réponse globale à tous ceux qui m'ont répondu. Lisez ce qui est écrit et non ce que vous voulez bien y lire. Je réponds à la question de l'obsolescence du modèle.
@koinsky : je ne suis pas libraire. Rien de ce que j'ai écrit le laisse penser. Je suis lecteur et client de librairie dans une petite ville de province.
@ Corinne et Ashley : je vis dans la réalité de la province bien loin du milieu parisien. Mais je m'insurge contre l'idée que le modèle de la librairie est devenu obsolète. A aucun moment j'interdis d'acheter sur Internet. Oui, il y a des zones blanches. Beaucoup. Mais de façon générale, nous sommes aussi des clients, des consommateurs, et ce sont nos pratiques qui sont peut-être aussi en cause parfois (culture de l'immédiateté, de la facilité, etc.). On peut aussi parler des vêtements, si vous voulez : on préfère les acheter sur Internet pour x raisons : le commerce du coin n'a pas le modèle que je veux absolument et je n'ai pas envie d'attendre, je ne peux pas me garer en ville juste devant la boutique (réalité de la province qui voudrait parfois rentrer dans le magasin en voiture) et pendant ce temps-là, on disserte sur la mort du centre-ville. Le problème est complexe et global mais consommateurs, quel modèle voulons-nous, quel monde voulions-nous ? Je ne suis pas naïf et rien n'est simple mais vous cautionnez donc l'idée du modèle obsolète quand moi je préfèrerais que l'on étudie la possibilité de maintenir un réseau pour irriguer le territoire. Quant aux clients des librairies, ben oui, y a du boulot pour y amener certaines personnes mais j'ai la faiblesse de croire que c'est vers cela qu'il faut tendre par, entre autres, l'éducation (comme il faut
amener les gens dans dans les bibliothèques, etc.). Finalement, à vous lire, oui, il ne restera dans les librairies que ce qui savent et le petit milieu...
@Rieg Davan : n'est-ce pas là déjà un des premiers effets d'Internet ? Et donc pas la peine d'en rajouter en enfonçant le clou et supprimant les librairies.
@ tous : vous pensez donc que le modèle est obsolète ? Moi je dis non. Mais je ne dis pas qu'il ne faut pas améliorer les choses.
Cosmix
20/05/2022 à 21:29
@Keskonlipas
Seul ton discours approche un semblant de vérité
Les autres sont affreusement individualistes. Terrifiants d'ailleurs.
NAUWELAERS
20/05/2022 à 22:54
Bravo à vous, keskonlipas !
Cent fois d'accord avec vous !
CHRISTIAN NAUWELAERS
Caro87
20/05/2022 à 13:08
Il a bon dos Amazon... J'achète chez Lireka car j'habite au fond de la Hte-Vienne et ce site m'envoie un livre pour 0,01€ de frais de port. En 2 ou 3 jours je l'ai, ça m'évite de partir pour Limoges. Le supermarché Leclerc propose des livres mais jamais ce que je cherche et si je leur en commande 1, c'est 8 jours d'attente. En conclusion, il faut vivre avec son temps. Comme les ciné qui vendent 11,90 € la place et se plaignent après qu'il n'y a que 3 ou 4 spectateurs. Le livre ne se vendra pas si les frais de port passeront à 50% du prix d'un livre de poche.
SamSam
20/05/2022 à 19:06
Au train où ça va, le duel libraire/Amazon sera gagné par Amazon, lentement mais de plus en plus vite. Plus tendance dans les esprits influençables et sans aucune volonté, plus près de la globalisation souhaitée par les USA (amazon mutinationale majeure), obsolescence des idées d'indépendance, de valeur du petit commerce de proximité. Et la force de l'Etat qui se met toujours au service des puissances d'argent, de Marché par idéologie et/ou par corruption.
A moins qu'un/plusieurs missiles hypersoniques ne remettent tous les compteurs à zéro. ...
Ermisse
21/05/2022 à 07:22
Bonjour ,
Comment est-il possible d'imaginer qu'un livre vendu 10 euros accompagné d'une marge de 3,5 euros puisse être expédié avec 1 centime de frais de port sans atteinte à la rentabilité ? une expédition coûte 7 euros en moyenne ! A partir de là tout est dit. La gratuité n'existe pas et quelqu'un finit toujours par payer. Acheter un livre 5 euros et avoir les frais de port gratuits : quel absurdité écologique ! Le consommateur doit payer le port ce qui l'amènera à reconsidérer le cas échéant sa façon d'acheter. Et cela devrait être étendu à tous les produits .Les habitudes d'achat sur internet sont maintenant bien ancrées dans notre vie. Une partie de ceux qui achètent sur internet ira peut-être en librairie pendant que d'autres continueront d'acheter en ligne par commodité. La psychologie du client est telle que parfois il a du mal à voir l'intérêt de commander en ligne et de régler des frais de port plutôt que de faire 15 kilomètres en voiture ! Quelle ineptie que d'affirmer que des frais de port seraient un obstacle à la culture ! Comment faisions-nous avant internet ? Pourquoi la Poste devrait compenser des frais qui nuiraient à sa propre rentabilité ? Les transporteurs n'ont pas besoin de revenus alors ? La question n'est pas uniquement de savoir si cette loi va amener plus de monde en librairie même si elle représente un complément intelligent de la loi Lang. C'est donc la loi de 2014 qui contenait déjà des effets pervers préjudiciables au commerce en ligne et aux librairies physiques. L'outil internet pour les libraires c'est le "click and collect" et éventuellement l'expédition. L'analyse sur Librest est incomplète mais effectivement les librairies dont la notoriété est faible sur internet finissent par avoir un CA en click and collect qui représente environ 10 % de leur CA total. Effectivement il n'est pas sûr que cette loi permette aux libraires d'augmenter leurs ventes en ligne car les facteurs qui permettent la vente en ligne ( SEO , SEA , Notoriété ) sont complexes et faire payer les frais de port de manière uniforme ne changera pas la notoriété des grands acteurs du secteur. Mais pour ceux librairies physiques ou pas qui vendent déjà sur internet , cette loi va permette de réinjecter de la rentabilité dans leur activité. Nous avons une librairie et un site internet et les frais de transport représentent quasiment 33 % de notre marge brute. La gratuité nuit évidemment à notre résultat et même si nous ne pouvons présager des conséquences de cette loi ( baisse de chiffre d'affaires possible en ligne) , elle remet de l'intelligence dans celle de 2014 qui a fait perdre 8 ans au secteur. Pour les petits éditeurs , je comprends leur point de vue mais c'est bien au consommateur de payer pour un confort qu'il demande. Ceux-ci d'ailleurs font éventuellement peser sur leurs détaillants des frais de port qui nuisent à la rentabilité du libraire sans que celui-ci puisse modifier le prix de vente du livre fixé par l'éditeur. Les conditions de vente de ces éditeurs n'invitent pas les libraires à vendre leur livre pendant que ceux-ci introduisent une forme de distorsion de concurrence. Libraires et petits éditeurs ont peut-être plus à gagner à "faire" ensemble plutôt que côte à côte. Cette loi me semble une garantie de diversité et pleine de bon sens en tout cas. Proposer une gratuité des frais au-delà d'un seuil de 50 euros par exemple est une ineptie supplémentaire. Il est clair que les débats sur le montant des frais de port sont dirigés par la dictature de l'air du temps : "la gratuité" et finissent par perturber le raisonnement d'esprits qui manquent un peu de hauteur.
Rieg Davan
22/05/2022 à 02:26
c'est un acquis la gratuité du port et c'est très bien comme ça (ou via abonnement), très bien pour les ventes donc bon pour l'économie.
sans FDP gratuit je ferais une commande par mois, pour la prendre à la Fnac (-5% en prime) le mois suivant, je perdrais en confort (lecture à la semaine) pour rien juste pour plaire à des petits vendeurs locaux sans intérêt, des râleurs qui se plaignent sans arrêt et nous gonflent sérieusement depuis 1981. Je devrais aussi subir mon stress de sortir (agoraphobe et phobie sociale) = zéro gain (moins je vois de gens mieux je me porte / me torturer pour rien, juste pour que des libraires recommandent les livres de ces corrompus de politiques).
koinsky
21/05/2022 à 09:31
Arrêtez avec cette distorsion de concurrence à la noix, on est dans une économie de marché oui ou non ? ... et c'est pas moi qui m'en félicite, loin s'en faut.
Vous voulez à la fois la protection et le business, le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière, en l'occurence celui des auteurs, que vous rincez sans état d'âme (que nous touchions que 10 pour-cent du prix HT de la vente de notre livre n'a pas l'air de vous émouvoir outre-mesure...).
Il n'y a pas que les libraires qui ont des frais, nous aussi on a un loyer, des charges, des impôts...
Moralité : Marre de vous entendre vous plaindre alors En tant qu'auteur sollicité par deux maisons d'édition de poids, j'ai décidé de décliner leurs propositions de contrats et de m'autoéditer.
Voilà, et on va être de plus en plus nombreux à le faire... jusqu'à ce que vous reveniez la que entre les jambes nous draguer, avec cette fois, des contrats gagnant-gagnant à la clef.
keskonlipas
21/05/2022 à 10:23
J'ai du mal à vous suivre et à savoir ce que vous voulez vraiment.
Ce seraient les libraires qui essorent les auteurs ? Ce seraient les libraires qui fixeraient la rémunération des auteurs ? A vous lire, ils semblent payer pour d'autres (voire pour la société dans son ensemble).
Quand tout le monde sera autoédité sur Internet (ça reste à démontrer), pas certain que ce ne soit pas vous qui reveniez la queue entre les jambes, comme vous l'écrivez, vers les éditeurs (la librairie n'étant éventuellement que l'étape suivante), dont le métier est aussi de trier le bon grain de l'ivraie (même si il y aurait beaucoup à dire aujourd'hui sur le sujet), pour obtenir un peu de visibilité. Car Internet, c'est l'accès à tout et n'importe quoi, sans filtre, et vous serez tous noyés dans la masse. Vous aurez peut-être votre petit public restreint (peut-être ne cherchez-vous rien d'autre), mais j'en reviens alors à un des points évoqués précédemment, tout sera cloisonné : vous vous adresserez toujours aux mêmes qui auront eux-même peu de chances de découvrir autre chose, tout comme ceux qui ne vous connaissent pas auront peu de chances de vous découvrir (et puisque nous sommes dans une économie de marché, c'est l'hyper commercial qui prendra le dessus).
Il y a des choses à changer (peut-être dans toute la chaîne) mais la librairie reste un maillon essentiel.
Et pour finir, nous avons tous des charges, nous payons tous des impôts, mais si libraire est un métier, auteur ne l'est pas forcément. Tant mieux si certains peuvent vivre de leur livres, mais ce n'est pas un dû quand on prend la plume.
Et pour finir vraiment, ce n'est pas parce que nous sommes dans une économie de marché qu'il ne faut pas introduire un peu de régulation.
koinsky
21/05/2022 à 18:04
Ça n'est pas un dû de vivre de sa plume !? Si "auteur" n'est pas un métier, alors comment se fait-il qu'il fasse vivre et parfois grassement toute la chaîne du livre (voir les hôtels particuliers de la SGDN et de Gallimard à Paris) et que ce soit le seul maillon aussi maltraité... La vérité c'est qu'il faut revoir drastiquement la taille des parts du gâteau. Auteur est un métier, et de loin, de très loin, le plus important de la chaîne du livre. Les autres maillons, sauf l'éditeur, ne sont que des intermédiaires entre l'auteur/l'éditeur et le lecteur.
SamSam
21/05/2022 à 15:44
Globalement d'accord avec la critique générale que tu formules. Mais quelques interrogations me viennent.
Tu es bien rémunéré, Koinsky. La moyenne est plutôt 7% de droits... Tu es dans un domaine particulier, une niche peut-être..?
Sollicité tu es par deux maisons d'édition... Là encore, tu as un privilège qui 90% des auteurs, au moins, ne connaissent, vu qu'ils doivent ramer pour trouver un éditeur, qu'ils aient été publiés une fois, ou plusieurs comme moi.
Enfin, l'auto-édition... Le problème avec cette autonomie c'est que tu n'as aucun appui, en termes de contacts médias, réseaux. Comment vas-tu au-delà des amis et copains, pour faire lire ton livre ? Et la distribution comment fais-tu au niveau national, si tu n'as pas un éditeur qui adhère à une firme type Hachette ?
koinsky
21/05/2022 à 18:21
SamSam, je suis dans la littérature "blanche" et l'autofiction. En négociant âprement on peut parvenir à obtenir 10% de droit d'auteur. Et oui je sais qu'il y a très peu d'élus et que j'ai un chance de cocu d'en être. C'est vrai aussi que dans l'autoédition tu dois te débrouiller tout seul de A à Z. Mais j'ai envie de tenter l'aventure. Au pire je reviendrai la queue entre les jambes vers mes deux commanditaires... Au mieux, si j'ai un certain succès, c'est eux qui reviendront vers moi la queue entre les jambes et le rapport de force s'inversera. Inchallah...
koinsky
01/06/2022 à 09:27
Il faut savoir : on veut une économie de marché, et qui dit marché dit concurrence, ou on veut une économie sociale et solidaire, et dans ce cas tout est gratuit ou tout s'échange.
En économie il n'y a pas d'eau tiède, dans un système qui voue un culte à la croissance, vouloir encadrer/brider la concurrence est un non-sens et ne peux que nous amener dans le mur.
Alors choisis ton camp camarade : l'Homme ou les algorithmes et l'IA !
D'un côté on veut privilégier une chaîne du livre "à la française" (prix unique du livre, avantages de toutes sortes...), de l'autre on veut sanctionner Amazon qui joue juste le jeu du marché et semble le faire plutôt bien d'ailleurs...
Bref, comme d'habitude, en France on veut, le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière. Pourvu qu'ça dure !
PS : pas de méprise ou de raccourci, je suis clairement pour mettre l'Homme au centre du jeu, seule manière de rendre notre monde respirable.