L'inédit d’un des grands auteurs de la science-fiction américaine, un roman de la nouvelle sensation Imaginaire au féminin, le retour de la fantasy à la française ou encore un classique ressuscité par l’entremise de la papesse de la SF Franco-canadienne… Voici certaines des premières parutions de la collection Le Rayon Imaginaire (Hachette Livre). Sa créatrice et directrice éditoriale, Brigitte Leblanc, définit son projet : passion pour toutes les littératures de l’Imaginaire et décloisonnement des genres.
Le 20/04/2022 à 09:37 par Hocine Bouhadjera
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20/04/2022 à 09:37
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« Je suis sortie du premier confinement avec l’idée de proposer un projet qui a du sens pour moi, et je suis littéralement passionnée par cette littérature-là. » La littérature en question, c'est tout ce qui tourne autour du fabuleux, et ce projet, c'est la nouvelle collection Le Rayon Imaginaire. L’éditrice, longtemps spécialisée dans la littérature jeunesse, change de tranche d’âge, pas d’ambition : dénicher des pépites et les transmettre à un public le plus large possible. L'enthousiasme communicatif de Brigitte Leblanc dévoile les titres de la collection déjà publiés, ceux à venir, et la philosophie qui sous-tend la ligne éditoriale.
Si la maison d’édition de l’imaginaire, Bragelonne, a récemment été acquise par Hachette, il n’y avait pas de collection imaginaire, tournée résolument vers la cible adulte, dans la maison mère. La collection est abritée par Hachette Heroes, branche pop culture de Hachette.
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Une couverture blanche innervée de vaisseaux verts électriques, une autre de lignes bleues néonisés, ou encore de portes surannées, entre le sépia et le doré… Les maquettes épurées de cette collection se démarquent : dans l'univers de l'imaginaire, illustré, on travaille des teintes plus sombres. « Avec ces couvertures blanches, je veux porter l’idée que tout le monde est visé et qu’on peut lire de l’imaginaire, même sans en posséder toutes les références », résume-t-elle.
La collection cultive son identité dans un univers déjà travaillé par des maisons spécialistes dans le genre, et ce depuis des décennies. « Faire aimer l’Imaginaire à tous ceux qui ne savent pas encore qu’ils peuvent l’adorer », voilà une des ambitions premières. Sa directrice éditoriale n’a d'ailleurs pas vocation à se poser comme experte, mais bien de jouer sa partition singulière.
Un inédit par l'auteur de Starship Troopers
Six romans amorcent la collection. Ce nombre devrait ensuite passer à 10 l’année prochaine, et l’équipe qui porte le projet vise une vitesse de croisière entre 10 et 12 parutions par an. « Je ne publie que des coups de cœur. Je ne cherche pas à remplir la liste à tout prix », confie-t-elle, lectrice de littérature fantastique depuis l'adolescence. Une collection de référence l’initia à un genre passé de littérature de niche pour initiés au grand public, Le Rayon Fantastique. « J’ai souhaité, avec le nom de cette nouvelle collection, faire un petit clin d'œil à cette collection mythique. » Co-dirigée à l'époque par Gallimard et Hachette, elle avait notamment fait découvrir aux lecteurs français des figures du genre, tels que C.S. Lewis, A. E. van Vogt, Arthur C. Clarke, ou encore Robert Heinlein.
Mais un titre du célèbre auteur d’En terre étrangère avait visiblement échappé à l'attention, entre 1951 et 1964. En effet, le 6 avril dernier, la collection sortait un inédit de Robert Heinlein, Destination Outreterres (Trad. Patrick Imbert). « C’est un petit événement pour le monde de la science-fiction », se réjouit Brigitte Leblanc, avant d’ajouter : « Un titre qui n'avait jamais été traduit en français auparavant, alors que l'œuvre de Robert Heinlein est parfaitement connue en France. »
En adaptant le roman, Étoiles, garde-à-vous ! (trad. Patrick Imbert), redevenu Starship Troopers, son titre américain, le cinéaste Paul Verhoeven avait favorisé sa popularité auprès du grand public. Or, l’auteur de SF a construit une œuvre qui ne s’arrête pas à ce seul succès. D’abord publié dans une collection pour adolescents en 1955, ce roman inédit se révèle aujourd’hui une œuvre tout sauf destinée aux seuls enfants, à l’instar de textes comme Alice au Pays des Merveilles ou Sa Majesté des mouches.
Ce sont des textes qui dépassent la sphère de la littérature dite jeunesse, tout en perpétuant sa mission de littérature de l’éveil. Il est d’autant plus légitime d’évoquer le chef-d’œuvre de William Golding que Destination Outreterres en est une relecture. « Je me suis demandée s’il y avait des inédits chez les plus grands de la SF », explique Brigitte Leblanc, et continue : « J’ai fini par croire qu’il ne s’en trouverait pas, mais à force de lire des blogs américains, la figure de Robert Heinlein a émergé, et les articles que j’ai lus sur lui m’ont rappelé l’importance de cet auteur, autant que le caractère fondamentalement singulier de son œuvre. » À l’instar de Paul Verhoeven, son alter-ego cinématographique, Robert Heinlein reste un auteur controversé pour certains — accusé d’être militariste, de droite, voire parfois d’extrême droite.
Des accusations que la directrice du Rayon Imaginaire balaie : « Robert Heinlein a été un écrivain très prolifique. ll a proposé de nombreuses manières d’appréhender le monde. Il a écrit des romans sur l’amour libre, sur des relations où la sexualité est très débridée. Il n’est pas réductible à une idéologie ou une autre. » Dans ce roman, l’auteur de Révolte sur la Lune (trad. Nadia Fischer) fait d’ailleurs le choix de l’humanisme. Les étudiants qui se retrouvent isolés dans un univers inconnu et sauvage, à l’inverse du roman de Goulding où la sauvagerie emporte cette petite société revenue à ses instincts primaires, choisissent la confiance réciproque et de faire société sur le long terme. « Ce roman nous parle particulièrement dans la société d’aujourd’hui. C’est véritablement un grand roman », soutient-elle.
Quand cette dernière a découvert que ce roman n’avait pas été édité en français, elle s’est appliquée à remonter le fil pour retrouver les ayants droit français. Il s’agit d’une agence aujourd’hui fermée, mais qui a possédé le plus beau catalogue de science-fiction et de fantasy durant de nombreuses décennies, l’agence Lenclud. Des droits qui avaient été soumis il y a des décennies aux éditeurs français, avant d’être rangés face à l’absence de réponses des acteurs de l’époque. « Pour Heinlein, on a de belles ambitions. On espère que ça intéressera les fans de SF mais également du film Starship Troopers. On a de beaux espoirs. Ça part bien », confie celle qui a déniché la pépite science fictionnelle.
Alix E. Harrow, marraine de la collection
Cet inédit est déjà la troisième parution de la collection, car Alix E. Harrow et son best seller Les Dix mille portes de January (trad. Thibaud Eliroff) ont ouvert le bal en octobre dernier. « C’est la marraine de la collection. Elle est venue en France pour les Imaginales en 2021 à Épinal, et cette parution est déjà un succès. » 12.000 exemplaires de ce roman ont déjà été vendus, avec deux nouveaux tirages réalisés. « Quatre gros éditeurs voulaient l'avoir et je suis très fière de la publier », nous confie-t-elle encore.
Le roman s’apparente plus à un certain « réalisme magique » qu’à de la science-fiction à proprement parler. Quand Hachette a validé le projet de collection, Brigitte Leblanc a souhaité que le roman lance la collection, mais elle l’affirme haut et fort, ce n’est pas le projet lui-même qui l’a motivé à découvrir cette auteure, ni le roman qui l’a poussée à proposer cette collection. Ce texte sera accompagné d’une autre œuvre de la romancière américaine, qui sortira en octobre prochain. Cette fois-ci, l’œuvre portera sur la figure de la sorcière, mais réinventée…
Le deuxième titre de la collection prend le contre-pied du premier, puisqu’il s’agit d’un classique du XIXe siècle, aussi célèbre que finalement peu connu, Frankenstein de Mary Shelley. « Curieusement, ce classique écrit par une féministe avant l’heure n’a été traduit par une femme que deux fois en 200 ans », commente Brigitte Leblanc. C’est pourquoi la passionnée de littérature imaginaire a décidé de proposer une nouvelle traduction et une préface du grand roman par Élisabeth Vonarburg, « grande dame de la SF » franco-canadienne.
« On lui a proposé de le traduire avec une langue modernisée, débarrassée de tous les archaïsmes, alors que le roman est sauvage, vivant. » Niveau ambition de ventes, « c’est forcément plus humble. Il y en a d’autres sur le marché. Ce n’est pas du tout le même potentiel. On l’a tiré autour de 5000 exemplaires. Pour le second Harrow, on va faire un beau tirage après le succès du premier. Après, éditer, c’est choisir, et parfois, se tromper. »
Sortir des étiquettes
Quand on essaye de mettre en évidence un cadre éditorial précis, Brigitte nous arrête : « En vérité, je ne suis pas très fan des étiquettes. C’est d’ailleurs le cœur même de la collection. » Et qui explique ces couvertures blanches.
« D’ordinaire, elles sont noires, illustrées pour la littérature de l'imaginaire – ce qui peut représenter comme une barrière. Il m’est arrivé mille fois de vouloir faire lire un livre merveilleux à un ami, lui disant : “Ça va te bouleverser.” Il répond : “Ah c’est de la SF, je ne lis pas de la SF” », développe Brigitte Leblanc. « On s’en moque que ce soit de la science-fiction finalement. En vérité, ce qui m'intéresse, c’est le masque de l’Imaginaire. »
Elle conclut : « Je ne suis pas spécialiste, je suis juste une lectrice passionnée. L'unique envie reste de transmettre des livres qui, je pense, sous le masque du genre, peuvent toucher tout un chacun. La qualité de l’écrivain ne vient pas du genre dans lequel il écrit, mais sa plume, son inventivité, son âme d’écrivain. Nabokov, Borges, Dan Simmons sont des écrivains de l'imaginaire. »
Étayant son propos, elle évoque l’approche anglo-saxonne de la question des genres en littérature : « Je constate que dans cette sphère géographique, les frontières sont beaucoup plus fines. Le merveilleux, l’imaginaire, le fantastique font partie de l’acte d'écriture. Pour moi, la littérature n’est pas réductible à des cases. » L’explication viendrait des grands anciens de chaque pays : si la France à Racine et Molière, l’Angleterre a Shakespeare et ses sorcières, ou plus tard, Peter Pan.
« D’ailleurs, l’imaginaire est partout aujourd’hui : dans les séries télé, le cinéma, les jeux vidéo, dans la publicité, de plus en plus dans la littérature : L'Anomalie d'Hervé Le Tellier, c’est de la SF. Une évolution intéressante alors que la science-fiction a été longtemps fléchée vers les geeks enfermés dans leur chambre. C’est faux, je suis une femme, pas jeune, et j’aime la SF depuis mon adolescance. »
La suite ?
Brigitte Leblanc nous l’annonce : il y aura plus d’auteurs français en 2023, le temps que la collection gagne en notoriété. « Je suis à la recherche de découvertes, de nouvelles plumes. Et également quelques grands noms. » En attendant, une dystopie écrite par une jeune auteure indienne, Lavanya Lakshminarayan, Analog/Virtuel, paraîtra dans la collection en juin.
La directrice l'a rencontrée par l'entremise du Prix Locus 2021, quand l'auteure s'était hissée jusqu'en finale. En octobre, surprise : le retour de Fabrice Colin, qui a délaissé le genre depuis 10 ans. « Ça va s’appeler Golden Age. Un roman inclassable comme il est capable d’en faire. Une oeuvre qui n'appartient à aucun genre en particulier, qui tisse plusieurs couches d’imaginaires. Ça va être un événement, encore. »
Et en août sort un titre de 1929, signé d’un auteur tchèque célébré dans son pays, Jan Weiss, La Maison aux Mille Étages. Héritier de Kafka et contemporain de Zamiatine, l'auteur fut traduit en français dans les années 60 avant de disparaître. « C’est le titre qui m’a fait entrer dans l’imaginaire quand j'étais adolescente. Il est traduit dans une vingtaine de pays dans le monde, mais un peu oublié en France. » Le roman, visionnaire à plus d’un titre, traite du contrôle des esprits, et bénéficiera d'ailleurs d'une nouvelle traduction, actuellement finalisée.
À LIRE: “Le petit monde schizophrène de l'Imaginaire“
Si Brigitte Leblanc a décidé de ne rien ajouter quant au programme de 2023, toujours en construction, elle promet « des titres qui sortiront de l'ordinaire ». Avec cette promesse de « textes qui s'adresseront à tout le monde, participeront au dévoilement des mystères de l’Homme et des choses, ou appréhenderont la beauté des relations entre les êtres ».
Crédits photo © Le Rayon de Imaginaire / Hachette Livre
Paru le 12/01/2022
329 pages
Hachette
25,00 €
Paru le 06/04/2022
352 pages
Hachette
23,00 €
Paru le 31/08/2022
256 pages
Hachette
20,00 €
Paru le 01/06/2022
336 pages
Hachette
23,00 €
7 Commentaires
Alex Valdiers
21/04/2022 à 10:16
Un article choquant. Cette dame a la tete de la SF francaise est une iniarde. Elle ne connait rien a la SFF, elle va chercher des livres perdus de Heinlein et Frankenstein et ne compte publier que 12 livres par ans? A ce rythme la il va falloir combien de siecle pour que cette dame s eduque sur la SFF et publie les chefs d oeuvres modernes?
A quand des re traductions des plus grands classics? Forever War de Joe Halderman, Shadow of the torturer du genie Gene Wolfe, toute la bibliographie de Walter Tevis dont l adaptation netflix de the queens Gambit vient de cartonner. Et a quand les chefs d oeuvres recents? Piranesi de Susanna Clarke, les livres de Greg Egan? Ceux d Alistair Reynolds? Etc.
C est un désastre made in France, on mer la copine en place alors qu elle ne connait rien au sujet. L une des plus grandes auteurs SFF du monde est francaise, elle vient encore de gagner un prix prestigieux le week end dernier, le BSFA. A quand les traductions d Aliette de Boddard en francais?
C est lamentable.
Alex Magnus
21/04/2022 à 15:46
Bonjour Alex, votre commentaire est assez étonnant (peut-être, à ma place, diriez-vous "choquant" ?) : il essaie de se poser en spécialiste, mais ignore manifestement que "Forever War" de Joe Haldeman a déjà été retraduit, il y a sept ans (par Patrick Imbert), toujours sous le titre de "La Guerre éternelle".
De même, la traduction par William Desmond de "l'Ombre du bourreau" de Gene Wolfe a été "révisée" par Patrick Marcel il y a plus de quinze ans.
Quant à "Piranesi" de Susanna Clarke, il est sorti il y a six mois dans une traduction signée Isabelle D. Philippe, le titre français étant "Piranèse".
Les autres auteurs que vous citez ont chacun été traduits à plusieurs reprises, j'imagine que pas suffisamment à votre goût : sans doute faut-il voir là l'effet de ventes hélas insuffisantes...
Alex Valdiers
21/04/2022 à 20:51
Le problème c'est que dans toute l'industrie française d'edition, il y a tres peu de gens competent. Il y a tres tres peu de bon traducteurs, et ceux-ci ne 's'abaissent' que rarement a traduire de la SFF. Du coup les traductions des romans SFF en français sont presque toutes mauvaises. L'un des problèmes récurrents est le nom respect du style du roman originel, il y a souvent un nivellement vers le bas du texte originel, sans doute du au niveau mediocre du traducteur car il ne suffit pas de connaitre une autre langue, il faut savoir écrire dans la langue française. Ce n'est pas le ces des traducteurs de Gene Wolfe par exemple.
Apres la SFF n'est que le 3e marche mondial de la littérature, sans doute que les pistones des grandes maisons d'editions estiment un genre qui fait plusieurs milliards de revenus par an est négligeable. Allons savoir avec ces gens.
Ce qui est grave ce que pendant que les éditeurs snobent la SFF, dont cette femme est le parfait exemple, les lecteurs français sont privées de grandes oeuvres. Cette dame Leblanc, d'après cet article ne connait meme pas le genre dont elle est responsable, elle parle de Borge et Nabokov? Raymond Chandler est plus proche de la SFF que Borge et Nabokov ne l'ont jamais ete. Et puis elle dit qu'il n'y a pas de difference de genres aux US. Alors a quoi servent SFWA et HWA? A quoi sert le Nebula award, le Hugo, le BSFA? S'il y a un genre qui est vraiment indépendant, c'est bien la SFF.
Jib
25/04/2022 à 15:01
Reprocher le positionnement éditorial de la collection, soit. Je suis d'ailleurs plutôt d'accord sur le passéisme qui est pointé du doigt.
Ignorer le fait que les Greg Egan font l'objet d'un excellent travail de réédition ET de curation chez le Bélial' et que Piranèse est paru l'année dernière en français, on va mettre ça sur le compte de l'ignorance, tout comme vous ignorez les points soulevés par Alex Magnus. Et pour le fait de compter sur Hachette pour être la "tête" nationale qui va nous faire découvrir de la grande littérature SFFF traduite : c'est vraiment ne rien connaître de la maison en question, et méconnaître celles qui travaillent le genre en France.
Par contre, écrire "L'un des problèmes récurrents est le nom respect du style du roman originel, il y a souvent un nivellement vers le bas du texte originel, sans doute du au niveau mediocre du traducteur car il ne suffit pas de connaitre une autre langue, il faut savoir écrire dans la langue française.", donc une charge sur le niveau de français des traducteurs absolument truffée de fautes et de lourdeurs, fallait oser. Et en plus, on va leur faire porter l'échec commercial de certains titres ?
Je constate également un nombre croissants de fautes et de barbarismes dans les publications récentes, mais de là à se poser en défenseur de chapelles (écorchées au passage, c'est Alastair Reynolds, merci pour lui), autorisé à traiter d'ignares (quitte à faire dans le phonétique, je propose d'oublier ce d incongru et d'écrire /i.ɲaʁ/) ceux qui n'iraient pas dans son sens, c'est quand même osé.
Ne pas écrire vos propre récits en français ne vous disqualifie pas au moment de parler grammaire et stylistique, au contraire de l'emportement et du manque de maîtrise du français manifestés dans vos commentaires.
ALex
25/04/2022 à 18:35
Propre est un adjectif, non un adverbe, donc il doit s'accorder au pluriel. Ca veut donner des leçons de grammaire et ce n'est pas capable de se relire. Essayer d'écrire français avec un clavier qwerty avant de l'ouvrir. Et pourquoi attaquer la grammaire de mon commentaire? C'est petit et snob. Cela dit, merci de vous soucier de mon niveau de français, fort heureusement on ne me paye pas pour écrire en français mais en anglais.
Sonic
04/05/2022 à 12:36
Oui, les livres traduits sont de plus en plus bourrés de fautes. Je viens de finir "Les Roses noires" (roman historique, pas SFF), on trouve "tout les..." et des adjectifs mal accordés. Maintenant je préfère lire en VO, au moins je peux me concentrer sur l'intrigue.
Guilhem Lucubrastel
21/04/2022 à 23:21
Bonjour,
J'ai auto édité un livre de SF (Les Noviens) et je partage totalement sur le commentaire sur le risque d'être réduit à un genre. La SF a été pour moi l'occasion d'imaginer une confrontation dans le futur qui fait écho à une actualité bien réelle et qui parle à tout le monde.