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Petites et moyennes maisons d'édition : de fragiles fondations

À partir de plusieurs sources, dont des bases de données et des entretiens avec quelques éditeurs, le ministère de la Culture s'est lancé dans une étude consacrée aux petites et moyennes maisons d'édition. Si la dynamique de création des structures ne faiblit pas depuis les années 1970, celles-ci restent fragiles, en particulier dans un contexte de concentration du secteur. 

Le 13/03/2024 à 12:59 par Antoine Oury

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13/03/2024 à 12:59

Antoine Oury

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Pour pallier un manque de données persistant, le ministère de la Culture s'est penché, en 2023, sur la situation des petites et moyennes maisons d'édition. Les données du Syndicat national de l'édition, établies à partir des informations communiquées par ses membres et généralement présentées sous la forme de moyennes, peuvent en effet niveler la situation réelle des éditeurs.

Les pouvoirs publics avaient pour objectifs de mieux caractériser ces structures, de les dénombrer et d'évaluer leur poids économique. Mais aussi de dégager des points de vigilance et des inquiétudes de ces éditeurs, par un questionnaire diffusé en début d'année 2023, auquel 486 maisons d'édition ont bien voulu répondre. Une démarche complétée par des entretiens plus ciblés, auprès de 16 éditeurs.

Environ 4000 acteurs

Pour dénombrer et recenser, l'Observatoire de l'économie du livre du ministère de la Culture s'est appuyé, pour commencer, sur l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) et sa Nomenclature d'activités françaises (NAF). Le code d'activité 58.11Z désigne l'« édition de livres », utile à la définition du périmètre. L'OEL a ajouté d'autres critères (classification PME, nombre de salariés inférieur à 9, chiffre d'affaires...).

Le nombre obtenu, autour de 7000 structures, est encore imparfait, car il comprend des entreprises à la taille trop importante, à l'activité assimilable à la « micro édition », ou dont l'activité réelle n'est pas l'édition de livres. L'OEL situe plutôt le nombre réel de petites et moyennes maisons d'édition à 4722 entreprises. À titre de comparaison, rappelons que le SNE compte environ 760 adhérents...

31 % de ces structures s'établissent à Paris, quand le Rhône, les Hauts-de-Seine et les Bouches-du-Rhône, les trois départements les plus peuplés en maisons, plafonnent à 3 à 4 % du total... En matière de villes, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Rennes, Lille, Strasbourg, Montpellier, Marseille et Lyon sont particulièrement accueillantes.

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L'OEL note une inégale répartition sur le territoire, qui ne correspond qu'en partie à celle de la population française.

Des données parcellaires

La plupart de ces structures (les 3/4) ont été créées il y a moins de 23 ans, la moitié n'a pas plus de 11 ans d'ancienneté. 41 % des maisons sont des sociétés à responsabilité limitée (SARL), 30 % des sociétés par actions simplifiées (SAS) et 27 % des associations.

Plus de 3/4 de ces 4700 acteurs ne comptent pas de salariés : sans trop de surprise, les structures qui en emploient sont généralement les plus anciennes, et commerciales.

L'OEL se heurte à l'imprécision des bases qu'il utilise, rendant les résultats extraits assez peu représentatifs sur certains points. Par exemple, celui du chiffre d'affaires : il n'est disponible, annualisé pour 2018, que pour 333 entreprises. Le CA net des petits et moyens éditeurs sous forme commerciale serait ainsi de 200.000 €, avec des ventes ne dépassant pas 96.000 € pour la moitié. Et, pour un quart des entreprises, le CA s'établit entre 20.000 et 47.000 €.

L'étude du ministère de la Culture établit trois types de modèles économiques. Le premier est celui de plus petites maisons, qui publient moins de 3 titres par an, sont gérées par une seule personne, souvent non rémunérée, qui assurent elles-mêmes la diffusion et la distribution, avec un fort accent mis sur les ventes à distance. Le deuxième modèle voit les gérants rémunérés, parfois des salariés, une délégation de la diffusion-distribution à une filiale d'un groupe d'édition et une part des ventes plus importantes chez les détaillants. Enfin, le troisième, moins bien défini faute de données, délègue sa diffusion-distribution à un acteur qui n'appartient pas à un groupe éditorial.

Quelle production ?

En s'appuyant à présent sur les données du dépôt légal de la Bibliothèque nationale de France, l'Observatoire de l'économie du livre établit la fréquence de publication moyenne à moins de quatre titres, en 2018 et en 2019. La moitié des éditeurs n'ont publié qu'un seul titre par an, et les 3/4 moins de trois. Parmi les petites et moyennes maisons, peu sont celles qui publient plus de 10 titres par an : la surproduction n'est donc clairement pas de leur côté.

Le pays d'impression du premier tirage, indiqué dans 89 % des cas, est instructif : la France y apparait largement en tête, avec 80 % des impressions, une proportion bien plus élevée que lorsque l'ensemble du dépôt légal est pris en compte (63 %). Pour le reste, Belgique, Espagne et Italie suivent, ou un autre pays de l'Union européenne. La production des petites et moyennes structures est donc locale, quand l'édition s'interroge sur son impact écologique...

La littérature représente plus de la moitié de la production des structures, devant l'histoire, la géographie et les biographies d'une part, les arts, les jeux et les sports d'autre part. Le prix moyen des livres atteint 19 € en moyenne, un peu inférieur à l'ensemble du dépôt légal (23 €).

13 % des ventes en valeur

À l'aide des informations du panéliste GfK, l'Observatoire de l'économie du livre estime que les ventes des petites et moyennes maisons d'édition représentent, en valeur, 13 % des ventes totales de l'édition (soit 9 %, en volume). Pour obtenir ce résultat, une tranche arbitraire a été définie, pour conserver les données des maisons dont les ventes ont été supérieures à 40.000 € et inférieures à 2 millions € (soit 1506 éditeurs en 2019).

Les librairies restent les meilleures alliées de ces structures, puisque ces dernières réalisent plus du quart de leurs ventes (en valeur) dans les librairies de premier niveau. Les grandes surfaces spécialisées ne sont pas pour autant négligeables, avec près d'un autre quart des ventes : sans surprise, les grandes surfaces alimentaires ne pèsent que pour 5 % d'entre elles.

40 % des ventes, la part la plus importante, reste toutefois le fait des librairies de taille plus petite, les ventes par internet et les autres canaux.

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Quel traitement des auteurs ?

Segment particulièrement attendu après l'étude du Syndicat national de l'édition sur le partage de la valeur, la relation aux auteurs a été abordée par le questionnaire du ministère de la Culture. Rappelons que 486 éditeurs y ont répondu — un volume qui fluctue par ailleurs d'une question à une autre : les informations ne sont donc pas représentatives, mais néanmoins intéressantes.

93 % des structures répondantes publient à compte d'éditeur, mais, pour 6 éditeurs sur 10, l'à-valoir n'est pas une pratique systématique ou quasi systématique. Chez 20 % d'entre eux, l'à-valoir est supérieur à 900 €, compris entre 300 et 900 € pour 15 % et inférieur à 300 € pour 6 %. 2/3 des éditeurs pris en compte ne proposent donc pas d'à-valoir, ou de manière très modeste.

374 éditeurs ont répondu à la question sur les droits proportionnels versés aux auteurs sur les ventes : le taux est compris entre 6 et 10 % pour 70 % d'entre eux, inférieur à 6 % pour 14 % des répondants, compris entre 11 et 15 % pour 10 % des maisons environ. Seuls 6 % d'entre elles proposent un taux supérieur à 15 %. L'OEL observe que les maisons les plus récentes ont tendance à offrir des droits plus élevés, et que les ventes de livres semblent moins élevées chez celles proposant les taux les plus hauts.

Une rentabilité négative

À partir des réponses de 344 éditeurs — en limitant les données prises en compte aux structures ayant eu une activité en 2019 — l'OEL a observé la rentabilité d'exploitation des petites et moyennes maisons d'édition. Pour un tiers d'entre elles, la rentabilité est basse, entre 0 et 5 %. Mais pour un quart des structures, elle est très négative, inférieure à -20 %. 14 % seulement de ces entreprises jouissent d’une rentabilité supérieure à 10 %.

Après agrégation des réponses, l'OEL indique que 6 maisons sur 10 présentent une rentabilité d'exploitation positive, et 4 une rentabilité négative. Les maisons à l'activité la plus importante sont, assez logiquement, les plus rentables. 

Il reste compliqué de relier cette rentabilité avec tel ou tel comportement ou choix : aucune corrélation n'est ainsi observée entre degré de diversification, délégation ou non de la distribution-diffusion, canal de vente ou obtention d'aides publiques et la rentabilité d'une maison.

Des problématiques, anciennes ou nouvelles

Enfin, les entretiens avec plusieurs éditeurs ont permis d'affiner ce panorama de tout un pan de l'édition française. Invitées à s'exprimer librement sur leurs difficultés, les personnes interrogées évoquent leur fort attachement aux libraires, même si certaines — souvent issues des plus petites structures — pointent un rapport distendu avec ces professionnels, qui portent trop peu d'attention à leur production selon eux.

De la même manière, les médias sont considérés comme des alliés par certains, avec une belle fidélité, mais d'autres jugent qu'ils portent trop d'attention aux livres des grands groupes. 

À LIRE - En difficulté, la maison d'édition Ici Même émet un SOS

Le système d'aides publiques est plus généralement perçu comme opaque et peu favorable aux petites et moyennes structures, quand celles qui en bénéficient déjà aimeraient un élargissement à d'autres segments éditoriaux. 

L'étude relève des préoccupations partagées par toutes les structures : la concurrence et la concentration des grands groupes, les difficultés induites par l'inflation et la hausse des coûts des matières premières, et enfin la demande, encore et toujours, pour la mise en place d'un tarif postal préférentiel pour les envois de livres en France.

L'étude complète est accessible à cette adresse.

Photographie : illustration, ActuaLitté, CC BY SA 2.0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

Par Antoine Oury
Contact : ao@actualitte.com

14 Commentaires

 

Nanbe

14/03/2024 à 07:25

Merci pour cet excellent article; les informations données sont indispensables pour mieux appréhender les difficultés des éditeurs à quoi s'joute la lecture sur tablette qui se généralise

ESTELAS EDITIONS

14/03/2024 à 09:53

Chez nous on fait du Poche. Quand on paie 4.20€ à La Poste pour envoyer un livre à 9.90€ ça représente 42% du prix. On perd de l'argent, tout simplement. Alors qu'en vendant à l'étranger, en Europe, ça coûte 1.11€ soit 9% . Si on avait le même prix pour les envois en France que pour les envois à l'étranger, on pourrait investir sur d'autres postes et à terme, pourquoi pas, créer des emplois dans le secteur.

Thierry Reboud

14/03/2024 à 12:07

Le poche, c'est le plus difficile à rentabiliser parce que le point mort est plus élevé (j'imagine que je ne vous apprends rien). Si en plus vous rajoutez les frais postaux...
La question que je me pose en lisant votre commentaire (et après avoir parcouru votre site) est la suivante : êtes-vous certain de votre modèle économique ? Pourquoi continuez-vous à éditer en format (et prix) poche ?
Je suppose que vous avez déjà réfléchi à la question, c'est simplement que je ne comprends pas quelles sont vos raisons.

ESTELAS EDITIONS

14/03/2024 à 15:37

Avant j'éditais en A5 et brusquement les ventes se sont effondrées. Je suis passé immédiatement au Poche et je n'ai jamais vendu autant de livres. J'ai sillonné la France et différents types de points de vente pendant 10 ans pour présenter mes livres au public. J'ai beaucoup appris à leur contact. Au début, je pensais que les gens avaient une préférence pour le Poche à cause de son prix. Il y en a, certes, mais ce n'est pas la majorité des gens que j'ai rencontrés. A mon grand étonnement, beaucoup sont ceux qui ont une préférence pour le Poche pour sont côté pratique. Comme vous avez pu le voir sur notre site, on est dans le haut de la fourchette du prix du Poche. Eh bien, je me souviendrai toujours de cette dame qui s'était arrêtée devant mon stand et qui avait interpellé son mari qui était dans le rayon d'en face:
- Chéri, viens voir! Pour une fois ce ne sont pas des livres à 20 balles!
Et ils m'en ont pris 3.
Cette anecdote illustre asse bien le marché en lui même, du moins comme je l'ai perçu. Aujourd'hui, il est très rare que je rencontre des gens qui se plaignent du prix de nos livres. J'en décompte environ 3 à 4 dans l'année, ce qui est totalement insignifiant.
Autre raison de faire du Poche: Nos auteurs font beaucoup de dédicaces pour la plupart. Et quand on envoie un carton de 13kg de livres, il y a 2 fois plus de livres en Poche qu'en A5 ce qui divise le coût du transport par livre par 2.

Ariane

14/03/2024 à 11:19

Merci pour avoir publié cette synthèse intéressante, même si les données concernant le nombre des structures sont à parfaire. Les éditions OLNI, maison d’édition associative créée en février 2023 et que j’ai l’honneur de présider sont passées à l'as de cette étude, mais se reconnaissent cependant parmi les constats :
. les librairies indépendantes sont accueillantes et bienveillantes, à condition de faire du porte-à-porte (les courriels ne sont pratiquement jamais lus ) et qu'elles ne soient pas submergées par la production intensive des grosses machines de l'édition qui laissent peu de place sur les tables ;
. la revendication d’un tarif postal particulier pour les envois de livre en France, alors qu'il existe pour l'Europe et le reste du monde ;
. le désintérêt des médias pour les petites structures, hormis la PQR (et Actualitté, je tiens à le préciser), malgré les sollicitudes ;
. le peu d’aides de l’État, mais il est vrai que la culture n’est pas vraiment son cheval de bataille...
Bref, il faut vraiment avoir la foi pour se lancer dans l’aventure de l’édition indépendante, autodistribuée et autodiffusée. Jusqu’ici, pour OLNI, ça va...
Jusqu'ici...

Agnes Beghin

15/03/2024 à 17:56

Que conclure de tour ça, j'ai été éditée par le Lys Bleu Paris. Mais les ventes ne suivent pas.,les livres ne sont pas distribués en librairie, ils figurent seulement sur des listes ,comme mis à disposition

R.Raynal

15/03/2024 à 23:23

Qu'en conclure ?
1) Le lys bleu est un éditeur "participatif" : en bref vous payez l'édition de votre livre en achetant n exemplaires. Ce n'est donc pas un "vrai" éditeur à compte d'auteur. Normalement, l'auteur ne doit RIEN payer, et je dirais même ne s'engager à rien (parcourir la France à ses frais et passer ses week end dans des salons, à donner son temps à l'éditeur pour 5%M de droits, par exemple).
2) Les petits éditeurs, pour peu que vous sachiez écrire, ne vous apporteront rien de plus que l'auto-édition (mais vous priverons de vos droits contre une obole ridicule). Pas par mauvaise volonté, mais par manque de temps, ou d'argent, ou des deux.
3) Malgré leurs dénégations, les "grands" éditeurs ne vous éditeront jamais, trop occupés à publier des traductions, des copains, des peuples, des recommandés et autres "amis" du milieu des lettres germanopratines.
4) L'édition est restée encalminée au XIXe siècle, à l'époque d'une paye annuelle et d'avances symboliques. Elle refuse d'évoluer.
5) "Édites-toi toi même, et tu connaîtras l'univers et les dieux".
6) "Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles, si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles !" , comme disait Edmond Rostand...

D. L.

18/03/2024 à 09:54

2) Les petits éditeurs, pour peu que vous sachiez écrire, ne vous apporteront rien de plus que l'auto-édition (mais vous priverons de vos droits contre une obole ridicule). Pas par mauvaise volonté, mais par manque de temps, ou d'argent, ou des deux.
Monsieur (ou madame) Raynal, ne dites pas n'importe quoi. Des éditeurs accompagnent leurs auteurs dans le travail du manuscrit et font leur métier, car c'est de ça qu'il s'agit : quel le manuscrit se transforme en texte abouti et corrigé. Si vous ne savez pas cela, je comprends que vous confondiez tout.
L'auto-édition avec ses romans remplis de tics d'écriture que l'auteur qualifie de style pour mieux justifier son orgueil à refuser une remise en question…

5) "Édites-toi toi même, et tu connaîtras l'univers et les dieux".
Vous vous contredisez. S'auto-éditer… le faux rêve. Ils sont des milliers chaque dimanche à passer leur temps à prendre en photo leur table de livres dans une salle municipale moche, vide et déserte, à se conforter qu'ils sont au bon endroit, comme la semaine d'avant et celle d'après, dans laquelle ne passeront que quelques amis et le maire, bien sur, au moment des photographes.

R. Raynal

19/03/2024 à 18:45

Cher D.L. (Monsieur, Madame, Iel ?)

« Des éditeurs accompagnent leurs auteurs dans le travail du manuscrit et font leur métier, car c'est de ça qu'il s'agit : quel le manuscrit se transforme en texte abouti et corrigé. »

Rions un peu. Les petits éditeurs n’ont ni le temps, ni l’argent, ni les compétences pour ce faire. Il existe encore des auteurs capables d’écrire en français sans avoir besoin de correcteurs et autres manieurs de ciseaux (qui a dit « sensitivity readers » ?). Et même si cela était, cela ne justifierait pas de laisser à l’auteur un rogaton de 5 à 8 % de droits payés quand on y pense.

« L'auto-édition avec ses romans remplis de tics d'écriture que l'auteur qualifie de style pour mieux justifier son orgueil à refuser une remise en question… » J’en viendrais à me demander si vous m’avez lu ;-). Vous pourriez dans ce cas comparer livres édités et auto-édités d’un même auteur, vous auriez des surprises !

On trouve, il est vrai, beaucoup d’horreurs dans l’auto-édition, mais pas plus, l’orthographe mise à part (bien sûr ;-), que sur les linéaires des libraires encombrés du dernier « roman » de la starlette à la mode.

« Vous vous contredisez. » Je ne vois pas en quoi…

«  S'auto-éditer… le faux rêve. Ils sont des milliers chaque dimanche à passer leur temps à prendre en photo leur table de livres dans une salle municipale moche, vide et déserte, à se conforter qu'ils sont au bon endroit, comme la semaine d'avant et celle d'après, dans laquelle ne passeront que quelques amis et le maire, bien sur, au moment des photographes. » : vous venez de décrire avec justesse les salons du livre réservés (je vous l’apprends, si vous l’ignoriez) aux auteurs édités (oui, édités) par de petits éditeurs. Les auto-édités n’y sont pas admis (le libraire organisateur ne pourrait pas facilement prélever sa dîme de 30 % sur les ventes sur des livres qu’il ne se donne pas la peine de commander). Cela m’arrange, car je déteste les salons.

Comme l’a écrit quelqu’un, qui doit s’y connaître : « Si vous ne savez pas cela, je comprends que vous confondiez tout. »

Thierry Reboud

21/03/2024 à 19:35

C'est tout de même stupéfiant de lire dans votre commentaire une somme aussi complète des clichés qui constituent le recours ordinaire des écrivain.es plus ou moins raté.es.
Vous ne connaissez manifestement rien au travail fourni par les maisons d'édition, qu'elles soient petites ou grosses, et vous n'avez à l'évidence aucune idée des frais engagés pour publier un livre digne de ce nom.
Il ne vous vient pas à l'esprit, par exemple, qu'une maison qui accepterait [c'est bien un conditionnel] de publier un de vos livres et pour lequel elle ne vous a rien demandé a fort peu de chances de simplement rentrer dans ses frais, même en ne vous accordant qu'un pourcentage de 5 à 8%.
Dans le même ordre d'idées, il semble que vous n'avez pas mis les pieds dans une librairie depuis longtemps, ou alors que vous ignorez qu'il existe une grande variété de librairies qui ne se bornent pas toutes (et il s'en faut de beaucoup !) à proposer le "dernier « roman » de la starlette à la mode".
Notez bien que rien de tout cela n'est très grave. Ce qui est plus ennuyeux (mais pas grave non plus, je vous rassure si besoin), c'est qu'avec si peu de connaissances vous vous permettiez d'infliger des sentences aussi creuses que définitives.

Roger Raynal

21/03/2024 à 23:16

Ce qui est "stupéfiant", c'est de voir que quelqu'un qui use du point médian de cette ridicule écriture "inclusive" puisse penser pouvoir juger du caractère "plus ou moins" raté d'un "écrivain" dont il ignore tout...
Alors quelques informations:
- je ne suis pas écrivain, ce n'est pas mon métier, et cela ne m'intéresse pas de le devenir.
- je suis auteur, j'écris pour mon plaisir (heureusement).
- Je suis (en édition scientifique) et j'ai été (pour les fictions) édité avant de choisir (car c'est un choix, mes éditeurs voulaient continuer) l'auto-édition. Donc l'édition, je connais, merci. Vos arguments tombent d'eux même. Mais il est vrai que vous êtes, du côté du bien, pétris de certitudes.

Par contre, votre formulation me laisse entendre que vous confirmez mes "sentence creuses" :
"une maison qui accepterait [c'est bien un conditionnel] de publier un de vos livres et pour lequel elle ne vous a rien demandé ". Ce qui signifie bien que, pour vous, il faut être "demandé" par son excellence l'éditeur.trice (je Trissotine comme vous), seul arbitre du beau, du bien, du bon. 5 % de droits ? Fi, l'auteur c'est trop. Son excellence l'éditeur a des "frais". Risible.

L'adepte des sentences creuses et définitives vous dit ceci : Vos cris d'orfraie à l'idée que ces gueux d'auteurs puissent exiger des droits de 5% ne sont que le symptôme que l'époque des éditeurs de droit divin est révolue. Nombre d'auteurs se passent désormais des salons où l'on cause, des prix de l'entre-soi et des rayonnages des librairies. Ce qui fait vivre les libraires, ce sont les délais de paiement et la rotation des titres. Le boulot des libraires, c'est surtout de pousser des cartons et de gérer des invendus. Les reste est accessoire. D'ailleurs, l'essentiel des ventes de livres ne se font plus chez eux. Et c'est tant mieux : les petits éditeurs, justement, en auraient beaucoup à raconter sur l'amabilité et l'accueil des libraires... mais leur dépendance envers eux les retient.

Thierry Reboud

22/03/2024 à 20:22

Allons bon, j'ai de la chance : en plus il a fallu que je tombe sur un esprit simple qui a ses vapeurs dès qu'il croise un point médian ! Eh bien roulons jeunesse !
J'utilise le substantif "écrivain" parce que cela désigne plus précisément l'activité, rémunérée ou non, d'une personne (masculine) qui écrit. J'évite autant que possible (c'est-à-dire toujours dans les faits) le substantif "auteur" que je tiens pour pompeux et qui me paraît de plus relever du même mythe romantique et faisandé que la notion d'inspiration.
Je constate que vous semblez avoir quelques difficultés de lecture : je n'ai pas dit que vous ne connaissez pas pas l'édition, j'ai écrit (et rien dans votre réponse ne me dément) que vous ne connaissez rien au travail des maisons d'édition, c'est-à-dire pour parler précisément en quoi elles apportent une valeur ajoutée aux manuscrits qu'elles reçoivent.
Quant au fait que vous proposez quelque chose qu'on ne vous a pas demandé, je ne l'ai mentionné que pour souligner que vous vous placez donc en position de demandeur et que si la réponse (et les conditions) qu'on vous propose ne vous agréent pas, rien ne vous oblige à les accepter.
Pour ce qui est de la maison d'édition, oui, elle a des frais (parfois conséquents) et, la plupart du temps, plus de questions que de réponses sur ce que lui rapportera l'édition de tel ou tel titre. Il lui appartient donc d'évaluer quelle rémunération elle peut proposer à l'auteur pour, autant que possible, équilibrer ses comptes. Si 5 ou 8% ne vous conviennent pas, eh bien refusez-les et basta !
Je ne sais pas où vous êtes allé cherché cette idée (creuse, elle aussi) qu'il aurait existé des éditeurs et des éditrices de droit divin. La réalité est beaucoup plus simple et bien moins divine : ils et elles font un métier (comme vous) dans lequel ils ou elles excellent (ou pas, mais dans ce cas l'histoire se finit assez vite). Ce métier a des contraintes, et notamment des contraintes de marché. Leur souci premier est de faire en sorte que leurs maisons tiennent sur la durée et constituent un catalogue cohérent. Pour cela, ils et elles ont besoin de chiffre d'affaire.
Et c'est là que ça devient amusant : si une maison d'édition, à tort ou à raison, considère que votre manuscrit recèle de véritables possibilités commerciales, ne vous inquiétez surtout pas, elle l'acceptera.
De très nombreuses maisons d'édition publient en outre des écrivain.es pour la seule raison qu'il leur semblerait dommage que ces voix ne soient pas disponibles à la lecture.
Lâchez un peu de votre boursouflure et intéressez-vous donc au nombre de premiers romans publiés chaque année, intéressez-vous aussi aux ventes réalisées sur ces premiers romans. Parce que pour un En attendant Bojangles, vous aurez une flopée de titres qui n'arriveront pas à percer.
Alors s'il faut en plus s'intéresser aux écrits de dilettantes dans votre genre qui, sous prétexte qu'ils se trouvent supérieurement intelligents, se figurent qu'ils sauront faire le travail de quatre ou cinq métiers différents, merci bien. On a mieux à lire.
(Ah, j'oubliais : jusqu'à ma très récente retraite, j'ai travaillé plus de 30 ans pour un diffuseur-distributeur dont la spécialité était précisément les petites et moyennes maisons d'édition indépendantes. J'ai toujours été très bien reçu par les libraires qui ont toujours prêté attention à leurs publications.)

R Raynal

23/03/2024 à 14:14

L'esprit simple n'en est pas pour autant simple d'esprit, du moins pas au point d'avoir la prétention de réformer la grammaire française selon la mode "inclusive" du temps. Le point médian est toujours, ne vous déplaise, une erreur. Et ce jusqu'à réforme de la grammaire par l'académie française.

Ainsi donc le loup sort du bois : vous fûtes diffuseur-distributeur, donc votre intérêt est clair, et rejoint celui des éditeurs : "que rien ne change !" Et surtout pas un système qui maintient l'auteur (ou l'écrivain) dans la précarité (dans le meilleur des cas). Pis que des difficultés de lecture, vous ma semblez avoir, ô bel esprit du temps, des difficultés de compréhension : vos laborieuses explications détaillées sont inutiles, puisque si vous saviez lire, vous auriez compris que j'ai précisément suivis vos conseils éclairés, refusant des droits minables pour travailler seul. Catastrophe ! Des auteurs capables d'écrire, de mettre en page, de publier et, horresco referens, de vendre leurs ouvrages (détestables et tous mauvais) sans en passer par un diffuseur-distributeur ! J'imagine ce que vous devez penser de l'impression à la demande, utilisée par nombre de petits éditeurs...

Bref, j'ai compris pourquoi nos deux visions sont inconciliables : vous avez (forcément) raison, ô moderne Pangloss, et tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes (éditoriaux) possibles. Fort heureusement, vous êtes à la retraite. Vous ne verrez donc pas s'essouffler ce modèle qui, je le répète et vous persisterez toujours à trouver cela normal, fait qu'un auteur reçoit une fois l'an 66 centimes sur un livre vendu 14 €.

En tant qu'écrivain "raté" (le "réussi" étant celui qui acceptait benoîtement de vous faire vivre), je n'en continuerai pas moins à être publié par mes soins propres, à percevoir mes droits mensuellement, à pouvoir suivre mes ventes au jour le jour et à être distribué dans le monde entier. Le tout avec 30 à 70 % de droits. "Lors qu'on n'est pas pas le chêne ou le tilleul, ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !"

L'éditeur masqué

16/03/2024 à 10:04

Pourquoi se ruiner alors qu'on peut publier et éditer en ligne ? imprimer seulement à la demande. Le reste c'est juste de la pub sur les réseaux. Il y a de quoi faire je vous note pas la liste. On édite à tour de bras et tout ça termine dans la benne. La faute du mépris de l'édition pour le web en général. À part y faire leur réclame, ils ne s'en servent pas ou peu. Le vieux monde Gallimardien se meurt. On y publie que du consensuel et pas toujours de bonne qualité. Pompe à fric sans éclat. Mais surtout, fuyez le compte d'auteur, pure arnaque. Publiez-vous vous-même.

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Près de 80 personnes se sont pressées entre les murs du siège du Syndicat national de l'édition, ce lundi 13 janvier. Pas à l'occasion des vœux du président de l'organisation patronale, mais pour protester contre « l’ubérisation de la profession et l’effondrement du volume d’activité des salarié·es payé·es à la tâche », indique le Syndicat général du Livre et de la Communication écrite CGT, à l'origine de l'action. La situation des lecteurs-correcteurs préoccupe plus particulièrement le SGLCE-CGT.

16/01/2025, 15:07

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Perséphone, nouvelle maison d'édition "ancrée dans la réalité contemporaine"

Arrivée en janvier 2025, Perséphone fait ses premiers pas dans le paysage éditorial. Adossée au groupe Miscellane, cette jeune maison trace son chemin avec une ambition affichée : « Créer un écrin pour des histoires où chaque lecteur peut se reconnaître. »

16/01/2025, 11:57

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Passager, nouvelle revue “de voyages mobiles et immobiles”

Une nouvelle revue semestrielle, Passager, va être lancée en librairie. Diffusée par Actes Sud et distribuée par Flammarion - UD, elle explore le voyage sous toutes ses formes, qu’il soit mobile ou immobile. Elle sera également présente au Salon du Livre de Paris en avril, au Grand Palais.

16/01/2025, 11:29

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L'auteur du Bleu est une couleur chaude est de retour

Boutonné en jalousie, le nouveau roman graphique écrit, illustré et mis en couleur par Jul Maroh, sera disponible à la vente à partir du 24 janvier 2025, publié par les éditions du Lombard.

15/01/2025, 18:26

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Barbie et Hot Wheels vivront bientôt des aventures en manga

La multinationale Mattel, propriétaire des licences Barbie et Hot Wheels, ne pouvait pas se contenter des jouets, romans, bandes dessinées ou livres de coloriage. La marque a conclu un partenariat avec la société de distribution Tokyopop, pour que cette dernière conçoive des mangas aux couleurs des poupées et voitures de course...

14/01/2025, 15:42

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Littératures de l'Imaginaire : Les Moutons Électriques, c'est fini  

Fin de partie pour Les Moutons électriques : vingt ans d’aventure éditoriale s’achèvent. « Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. » Ces mots, empruntés à Paul Valéry, résonnent douloureusement pour André-François Ruaud, fondateur et dirigeant de la maison. Il évoque une année 2024 marquée par des désillusions et un lent effondrement... Pas de rachat non plus, alors que Hachette a été évoqué un temps.

13/01/2025, 18:11

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Échos du Jura, entre forêts et fabriques

Plus ça va et plus les êtres humains vivent à l’intérieur d’espaces clos. Après avoir trouvé refuge dans des abris-sous-roche, ils ont construit des huttes sommaires à travers les parois desquelles on pouvait encore voir le ciel ; ils n’ont pas cessé ensuite de bâtir des maisons aux murs de plus de plus épais, des édifices monumentaux, des villes entières souterraines. Et lorsqu’ils se déplacent d’un endroit à l’autre, ils sont encore enfermés dans des boîtes.

13/01/2025, 11:28

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Une nouvelle responsable éditoriale chez Magnard Vuibert Delagrave

« L'année 2025 commence avec une nouvelle aventure ! », a partagé Chloé Schiltz, qui rejoint ce mois de janvier les éditions Vuibert de Magnard Vuibert Delagrave.

08/01/2025, 11:44

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Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front National, est mort

Jean-Marie Le Pen, figure de l’extrême droite française et fondateur du Front National, est décédé ce 7 janvier à l'âge de 96 ans. Pendant quarante ans, il a dirigé ce parti avant de passer le relais à sa fille, Marine Le Pen, non sans douleur. Ses mémoires sont parus en deux tomes, en 2018 et 2019, chez Muller.

07/01/2025, 14:56

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Romantasy, IA... Au Royaume-Uni, l'édition prédit 2025

Outre-Manche, les perspectives pour 2025 se dessinent. Parmi les enjeux auxquels les professionnels devront faire face, trois axes se distinguent : l’essor des éditions collector, l'hybridation des genres, et une réflexion approfondie sur l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur.

07/01/2025, 12:22

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Aujourd'hui, dans l'édition, “un nouvel auteur n'a aucune chance”

Éditrice et psychologue de formation, Stéphanie Ricordel a ouvert depuis quelques mois sa Petite Agence, pour « défendre des auteurs auxquels je crois, en fiction et en non-fiction, déjà installés ou primo-romanciers ». Convaincue de l'importance des agents littéraires dans la chaine du livre, elle défend la professionnalisation des pratiques et des relations, avec les auteurs comme avec les éditeurs.

07/01/2025, 11:50

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Fondation Hachette : l'appel à projets 2025 ouvert jusqu’au 14 février

Après avoir soutenu une trentaine d’initiatives lors de ses trois premières éditions, la Fondation Hachette pour la lecture lance son appel à projets 2025. Les organismes français d’intérêt général sont invités à soumettre leur dossier pour promouvoir la lecture, l’écriture, et plus généralement la langue française auprès de tous les publics.

07/01/2025, 09:58

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Editis : des femmes à la tête des Escales et de l’Archipel

Du mouvement chez Editis : Catherine Lucet, directrice générale, et Marie-Christine Conchon, directrice générale adjointe, réorganisent les équipes dirigeantes des maisons du groupe. Marguerite Mignon-Quibel est nommée à la tête des éditions de l’Archipel, tandis que Sarah Rigaud prend la direction des Escales.

06/01/2025, 15:59

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Une nouvelle chargée des relations libraires chez Eyrolles

Pauline Pansart occupe désormais le poste de Relations libraires et Attachée de presse aux Éditions Eyrolles. Depuis avril 2024, elle était chargée de communication et responsable marketing, en plus d'officier en tant qu'attachée de presse pour la même maison.

06/01/2025, 11:50

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Textes inédits : Inconscient collectif, un recueil de Carl Gustav Jung

Inconscient collectif rassemble des textes inédits de C.G. Jung, puissants et diversifiés, témoignant d’une profondeur psychologique remarquable. Rédigés entre 1918 et 1951, ces articles et conférences, qui jettent les bases de la psychologie de l’inconscient, demeurent étonnamment actuels en abordant des problématiques toujours pertinentes. 

05/01/2025, 15:04

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Kotodama : les Éditions Petit à Petit lancent leur label manga

Les Éditions Petit à Petit, tournées vers la diffusion du savoir à travers des bandes dessinées enrichies de documentaires, annoncent le lancement de leur nouveau label Manga, Kotodama, qui vise à élargir leur audience.

03/01/2025, 11:35

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2025 déjà sens dessus dessous : les éditions 2024 deviennent 2042

Contrairement à la plupart des prédictions liées au passage à la nouvelle année, celle annoncée par les éditions 2024 s'est réalisée. La maison devient ainsi 2042, et se fixe un horizon un peu plus lointain. Si les fondamentaux sont conservés, quelques surprises sont à venir...

02/01/2025, 12:36

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Un nouveau chapitre pour Delcourt, au sein du groupe Editis

Le groupe Delcourt, présenté comme le troisième éditeur français de bandes dessinées, intègre Editis, deuxième groupe d'édition français. Cette acquisition, validée par l’Autorité de la concurrence le 20 décembre 2024, renforce la présence d’Editis sur le marché porteur de la BD et des mangas, tout en entendant offrir à l'éditeur les moyens nécessaires pour poursuivre son développement.

02/01/2025, 10:34

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Hunter S. Thompson vs l’Amérique (de Trump et Harris)  

Hunter S. Thompson, un sacré numéro : constamment bourré, résolument libertaire et iconoclaste, connu pour être à la naissance du « journalisme gonzo ». De l’aveu de son créateur lui-même, il s’agit de mettre en scène beaucoup, d’inventer pas mal, et de faire chier l’Amérique de John Wayne… 

27/12/2024, 16:23

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Immersion dans l'artisanat d'exception d'un éditeur de beaux livres

À l'occasion de l'ouverture officielle de son nouvel espace au Fort Mason Center for Arts & Culture, en octobre dernier, Arion Press a ouvert ses coulisses. Présenté comme le « joyau caché de la ville », l'éditeur emblématique de beaux livres de science-fiction, qui célèbre par ailleurs ses 50 ans d'existence, sort de sa traditionnelle discrétion.

26/12/2024, 14:48

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Baisse du niveau scolaire : est-ce la faute des éditeurs ?

Depuis la pandémie, les écoles du Massachusetts sont confrontées à une chute inquiétante du niveau de lecture des élèves. Une étude réalisée par EdTrust met en lumière une réalité préoccupante : plus de la moitié des élèves de CM1 ne maîtrisent pas suffisamment la lecture. Alors, à qui la faute ? Pour deux mères de l’État, la responsabilité revient aux éditeurs, qu'elles accusent d'avoir vendu des programmes inadaptés pour l’apprentissage de la lecture.

24/12/2024, 12:52

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Un nouveau tiers-lieu d'inclusion à Paris : Kiléma ouvrira dans le 17e

Le projet Kiléma Tiers-Lieux s’engage à promouvoir l’accès à la culture, aux savoirs et à l’emploi pour les personnes présentant des troubles du neurodéveloppement. Conçus comme des lieux inclusifs, ces espaces sont pensés pour accueillir tous les publics : personnes en situation de handicap, familles, accompagnants, professionnels de l’éducation et du médico-social, mais aussi riverains.

24/12/2024, 12:41

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20 Millions Dollars Lady : Kamala Harris, la plume qui vaut de l'or 

Les éditeurs américains sont prêts à acheter les confessions de Kamala Harris. Figure incontournable de la politique américaine, la vice-présidente se serait vu offrir une avance vertigineuse de 20 millions de dollars pour révéler les dessous de l’administration Biden, et analyser les revers de sa campagne présidentielle.

24/12/2024, 11:42

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Une "censure" des Carnets de l’apothicaire ? Lumen s’explique

Une version française édulcorée ? À la sortie du tome 4 des Carnets de l’apothicaire, écrit par Itsuki Nanao et illustré par Touko Shino (trad. Sasha Boucheron, Jean-Baptiste Flamin, Lumen), les lecteurs ont noté une divergence dans l'épilogue. Contrairement à l'œuvre originale, où Jinshi adopte un comportement violent, la version française le présente sous un jour adouci. Face à ces retours, Lumen annonce une réimpression le 15 janvier, avec une possibilité de retour gratuit dans toutes les librairies.

23/12/2024, 16:43

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Renouer avec Archimède : un bon bain et c'est tout trouvé

La Société de Calcul Mathématique présente une nouvelle édition des œuvres choisies d’Archimède. Elle est placée sous le haut parrainage de Laurent le Magnifique qui, au XVe siècle à Florence, a fait réaliser une édition complète à partir de tous les manuscrits épars. « Notre édition est donc la première en plus de 500 ans », précise-t-on à ActuaLitté.

22/12/2024, 13:13

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Le livre de Bardella offert aux financeurs du RN : un vrai cadeau ?

Le Rassemblement national a pensé à ses adhérents et électeurs : à partir du 29 novembre, à l'occasion des fêtes de fin d'année, il leur proposait de recevoir, pour tout don égal ou supérieur à 50 €, un exemplaire de Ce que je cherche, le livre de Jordan Bardella, président du parti d'extrême droite, publié par Fayard. La formation pourrait ainsi avoir transgressé des règles sur la défiscalisation des dons, mais aussi la loi Lang, relative au prix unique du livre.

21/12/2024, 09:53

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Quartier Libre : une nouvelle voix pour la littérature contemporaine

Mathilde Bonte-Joseph évolue dans l'édition depuis une vingtaine d'années, principalement dans le secteur jeunesse, entre des expériences chez Nathan Jeunesse, Universcience et actuellement chez minedition. En parallèle, elle lance un projet qui lui trottait dans la tête depuis des années : créer sa propre maison d'édition de littérature contemporaine, dite adulte. Un texte déclic envoyé par une jeune romancière, et Quartier Libre est lancé.

20/12/2024, 18:08

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Le livre des JO 2024 : où sont passés les paralympiques ?

Une absence qui pèse lourd. À la surprise générale, le livre officiel des Jeux olympiques 2024 omet une partie de son histoire : celle de ses propres athlètes, lors des Jeux paralympiques. Quasi absents de cette édition, la polémique enfle et les éditeurs, comme Tony Estanguet, bottent en touche face aux questions des journalistes.

20/12/2024, 16:58

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Guillaume Apollinaire : poèmes de la paix et de la guerre

Les Calligrammes, recueil de poèmes de la paix et de la guerre rédigés entre 1913 et 1916, a été élaboré à partir de pages dactylographiées, minutieusement corrigées à la main, découpées, puis collées sur des feuilles plus larges. Les éditions des Saint Pères, spécialisées dans la reproduction de manuscrits originaux de grands textes de la littérature, subliment cette grande œuvre de la poésie du XXe siècle, à travers une belle édition, à l'occasion des fêtes de Noël.

20/12/2024, 14:46

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Robert Laffont : Frédéric Martin reprend "le flambeau de Sophie Charnavel"

Le groupe Editis annonce la nomination de Frédéric Martin à la tête des Éditions Robert Laffont à partir du 1er janvier 2025. Il succède à Sophie Charvanel qui avait présidé aux destinées de la maison « et dont la disparition brutale a été une terrible perte pour la maison, ses équipes, ses auteurs, le groupe et le monde de l’édition », partage Editis dans un communiqué.

19/12/2024, 18:14

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Godzilla, le roi des monstres, s'attaque aux super-héros

À 70 passés, Godzilla, le kaiju créé dans les années 1950 par Shigeru Kayama dans son roman homonyme (traduit par Sarah Boivineau et Yacine Youhat, Ynnis), s'attaque aux personnages de l'écurie Marvel. À l'occasion de six récits inédits, le lézard géant croisera le fer avec les Quatre Fantastiques, Spider-Man, Thor ou encore Hulk...

18/12/2024, 10:02

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Cyberpunk: Edgerunners se décline en manga

Réalisée par le studio japonais Trigger, la série d'animation Cyberpunk: Edgerunners, diffusée sur Netflix, prolongeait le jeu vidéo Cyberpunk 2077 avec un récit et des personnages inédits. Cette production audiovisuelle dérivée donne elle-même lieu à un nouveau produit, en manga cette fois : Cyberpunk: Edgerunners Madness.

16/12/2024, 12:22

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"On ne réalise pas suffisamment combien la librairie est confrontée à des difficultés"

Le fondateur des éditions du Tripode, Frédéric Martin, en quitte la direction, 12 ans plus tard. Un triumvirat prend la relève, qui l'accompagne « depuis des années » : Charlotte Bréhat, François Bétremieux et Aglaé de Chalus. Dès janvier 2025, la première prendra les fonctions de directrice générale et éditoriale. Le second continuera d'assumer le rôle de directeur commercial et d'éditeur de la collection semi-poche, Météores. La troisième, Aglaé de Chalus, passe directrice de la communication.

13/12/2024, 13:06

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L'histoire des bibliothèques au Québec, une certaine Continuité

Le magazine Continuité est revenu ce 12 décembre avec un nouveau numéro. Cette fois, il explorera l’histoire des bibliothèques au Québec. Du premier établissement en 1632 aux défis modernes, ce dossier révèle l’importance culturelle et patrimoniale de ces institutions accessibles à tous.

13/12/2024, 10:40

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À propos de Cet étrange dérangement

Une idée de roman, qu’est-ce que c’est ? Pour qu’un roman existe, il est peut-être préférable qu’il ne naisse pas d’une idée. Si j’ai une idée de roman, je risque de me lancer dans une construction démonstrative ou illustrative.

17/01/2025, 18:08

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Berlinale 2025 : deux ouvrages d'éditeurs francophones sur scène

Les événements de l'industrie cinématographique réservent de plus en plus souvent une place au livre. Pour la Berlinale, un rendez-vous immanquable outre-Rhin, c'est pratiquement devenu une tradition, récurrente depuis 2006. Cette année, des titres des maisons Le Bruit du monde et Le Lombard seront présentés à des producteurs, en vue de potentielles adaptations...

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Bourgogne-Franche-Comté : Aymée Rogé reste directrice des affaires culturelles

Nommée directrice régionale des affaires culturelles de Bourgogne-Franche-Comté en 2020, entrée en poste en 2021, Aymée Rogé a été reconduite à son poste par un arrêté de la ministre de la Culture Rachida Dati.

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Séléna Bernard rejoint l’ALQ en tant que conseillère externe

Séléna Bernard, experte reconnue en stratégie, communication et développement d’affaires dans le domaine du livre québécois, collaborera ces prochains temps avec l’Association des Libraires du Québec (ALQ). 

16/01/2025, 17:33

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La fin des librairies, de Toronto à la Vienne française

De Vienne, dans l'Isère, à Toronto au Canada, le monde des librairies indépendantes francophones subit de nouveaux revers. La fermeture de Passerelles et la Toronto Children's French Book Corner marquent la fin d'une ère pour les communautés de lecteurs locaux. Comme on pouvait s'en douter, les deux enseignes ont fermé leurs portes en raison de difficultés économiques...

16/01/2025, 17:24

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La culture se fait une place au Sommet pour l’action sur l’IA

Les 10 et 11 février prochain, la France organise le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, coprésidé avec l'Inde. À cette occasion, le secteur culturel y sera présent par l'intermédiaire d'un week-end, les 8 et 9 février. Un moment pour développer, selon la ministre Rachida Dati, « une réflexion sur les enjeux que cette technologie soulève et sur les opportunités pour le monde de la culture ».

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2700 livres envoyés en Arménie, pour “soutenir la liberté et la démocratie”

Ce 20 janvier, la capitale de l’Arménie recevra un stock de plus d’une tonne et demie d’ouvrages, qui seront répartis à travers 11 régions du territoire. De la sorte, 76 établissements se répartiront les oeuvres qu'ont gracieusement fournies une dizaine d’éditeurs français. 

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M'Lire, une librairie à 1850 mètres d'altitude, dans les Alpes

Depuis le 20 décembre 2024, le centre du village de Val d’Isère, perché à 1850 mètres d'altitude, a gagné un nouveau commerce, et non des moindres. La librairie M'Lire a en effet ouvert ses portes, proposant une sélection de livres pour tous les publics, sur 90 mètres carrés.

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Huit conseillers entrent au cabinet de Rachida Dati

Entre la rentrée parlementaire et les discours de politique générale de François Bayrou, l'heure de la reprise politique a définitivement sonné. Au ministère de la Culture, le cabinet de Rachida Dati gagne quelques conseillers supplémentaires, avec beaucoup de retours et une seule arrivée.

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Un peu plus d'un mois après sa nomination au poste de Premier ministre, François Bayrou a tenu son discours de politique générale, ce mardi 14 janvier, devant l'Assemblée nationale. Un exercice particulièrement attendu, qui détermine la bienveillance, ou non, des groupes parlementaires à l'égard du locataire de Matignon. Lequel a eu un mot pour la lecture...

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Le Groupe Delcourt nous apprend la disparition de Patricia Lyfoung, survenue ce 15 janvier, à l’âge de seulement 47 ans. Créatrice des personnages mémorables de La Rose écarlate, série qui célèbre son 20e anniversaire cette année, elle est également l'initiatrice du concept des Mythics, autre série qui a séduit un vaste public. 

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Le 23 janvier, à l’occasion des 9e Nuits de la Lecture, la Bibliothèque Mines Paris - PSL propose une expérience hors du commun. Le projet « Polyphonie/Agora : les voix de la bibliothèque », imaginé par l’artiste Fabien de Chavanes, invite les participants à une performance collective qui mêle architecture, texte et son. 

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Sur l’écriture de mon roman, la Vie sociale, la république des lettres, les séquelles de l’écriture, et pourquoi, enfin, il ne faut jamais, non, jamais désespérer.

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Six mois après les premières révélations concernant Neil Gaiman, l’auteur de Sandman et American Gods fait à nouveau l’objet de plusieurs accusations de violences sexuelles. D'autres femmes ont témoigné, s’ajoutant aux cinq récits déjà relayés.

 

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Installée en 2012 rue Sainte-Ursule à Toulouse, une des six librairies BDfugue a fermé en fin d'année dernière. Le local a été repris par Cyrille Cotelle, gérant du Comptoir du Rêve, qui porte pas moins de quatre boutiques rue de Rémusat, dont la première librairie dédiée à la « romantasy », lancée en 2023.

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Le webtoon a quitté le domaine de la nouveauté pour s'installer durablement dans le paysage éditorial mondial. Venu de Corée de Sud, le format a essaimé, au point de devenir un atout économique de premier plan pour le pays. Dans un rapport, le ministère de la Culture et l'agence gouvernementale chargée du secteur célèbrent cette réussite...

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En juillet 2024, l'autrice et réalisatrice Marjane Satrapi apparaissait au sein de la promotion civile de la Légion d'honneur, dans le domaine de la culture. Le grade de chevalier la faisait entrer dans ce fameux ordre, après « 24 ans de services ». Elle indique toutefois « décliner cette décoration », en raison d'« une attitude hypocrite de la France vis-à-vis de l'Iran qui a forgé l'autre partie de mon identité ».

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L'auteur de bande dessinée belge, Marc Degroide, dit Marc Michetz, est décédé le mardi 7 janvier à l'âge de 73 ans, a révélé son éditeur Dupuis, dans un communiqué. Il est, entre autres, l'auteur de la série Kogaratsu, reflet de sa passion pour le Japon et les arts martiaux.

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La mairie du 5e arrondissement de Paris, et sa maire Florence Berthout, expriment leur soutien à l'écrivain franco-algérien âgé de 75 ans, Boualem Sansal, arrêté en Algérie le 16 novembre 2024 et placé en détention pour « atteinte à la sûreté de l'État ». Un portrait de Boualem Sansal a été installé sur la façade de la mairie, accompagné du message : « La mairie du 5e soutient Boualem Sansal. »

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Près de 85 % des jeunes de 18 à 20 ans utilisent aujourd’hui le Pass Culture, offrant un aperçu inédit de leurs pratiques culturelles. Côté livre, le bilan de l’année 2024 confirme un intérêt marqué pour la New Romance et les thrillers psychologiques.

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Le prince Gabriel de Broglie, haut fonctionnaire et historien, est décédé à l'âge de 93 ans, le 8 janvier 2025. Membre de l'Académie des sciences morales depuis 1997 et de l'Académie française depuis 2001, succédant à Alain Peyrefitte, il a servi comme chancelier de l’Institut de 2006 à 2017.

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Toutes les maisons qui rejoignent Harmonia Mundi Livre en 2025

La liste des maisons d'édition qui intégreront la diffusion d'Harmonia Mundi Livre à compter du 1er janvier 2025, nous a été partagée par Violette Tastet, directrice du Pôle Relations éditeurs et Marketing. On dénombre ainsi quatre structures indépendantes : deux axées jeunesse, deux BD et manga.

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Entre les marchés français et allemand de l'édition, des similitudes se dessinent souvent. 2024 ne déroge pas à la règle, avec des données qui en rappellent d'autres. Ainsi, outre-Rhin, le chiffre d'affaires général est en hausse de 0,8 %, ce qui dissimule néanmoins une baisse des ventes, en volume, de 1,7 %.

10/01/2025, 11:00

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Martinique : Johan-Hilel Hamel nommé directeur des affaires culturelles

La Direction des affaires culturelles de Martinique a un nouveau directeur, en la personne de Johan-Hilel Hamel, nommé par un arrêté du Premier ministre, du ministre des Outre-mer, et de la ministre de la Culture en date du 8 janvier 2025.

10/01/2025, 10:33

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2024, mauvaise année pour les éditeurs français

L’année 2024 s’est achevée dans un long soupir collectif et l’industrie du livre n’a pas échappé aux instabilités à répétition. Dans un premier bilan prudent, le président du Syndicat national de l’édition, Vincent Montagne, des ventes stables en valeur, mais en recul de 3 % en volume. Des estimations que les premiers chiffres disponibles précisent.

10/01/2025, 10:32

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À Marseille, une bibliothèque historique définitivement fermée

La cité phocéenne perd un lieu de culture. Ce mercredi 8 janvier 2025, le quotidien La Provence annonçait la fermeture définitive de la bibliothèque du Panier, située dans le 2e arrondissement de Marseille. En cause : une infiltration d’eaux, sans solution durable, qui condamne cet établissement historique.

 

09/01/2025, 18:21

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Joël Dicker se lance dans la littérature jeunesse

Le romancier suisse Joël Dicker, connu pour ses polars à succès, a annoncé la sortie de son premier roman destiné à la jeunesse. Intitulé La Très catastrophique visite du zoo, ce livre paraîtra le 4 mars sous le label de Rosie & Wolfe, la maison d’édition qu’il a fondée à Genève.

09/01/2025, 16:38

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Une nouvelle chargée de mission pour Livre et lecture en Bretagne

L'agence Livre et lecture en Bretagne accueille une nouvelle chargée de mission, en la personne de Sara Mammad de Beauregart, qui supervisera plus spécifiquement les projets tournés vers les Publics éloignés du livre et de la lecture.

09/01/2025, 15:25

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Un fil ténu : naviguer entre vie privée et professionnelle en éducation

Je n’ai pas connu, enfant, les réseaux sociaux. C’est étudiante que j’ai découvert les rapports ambigus (et parfois factices) de deux personnes qui sont « amis » uniquement dans la sphère virtuelle, ce qui est vraiment différent de la réalité. Or, quand j’ai commencé à enseigner – en 2015 –, des élèves de quatrième et de troisième sollicitaient mon amitié sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram). Un texte de Mathilde Dondeyne.

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Quelles sont les collectivités qui dépensent le plus pour la culture ?

La fin de l'année 2024 a été marquée par l'instabilité politique, mais aussi par les choix économiques des collectivités locales, sommées par l'État de participer à un effort budgétaire sans précédent. Le Département des études, de la prospective, des statistiques et de la documentation du ministère de la Culture fournit un panorama des dépenses culturelles des collectivités, toujours dominé par les communes et intercommunalités.

09/01/2025, 11:52

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Editis ferme la salle des ventes d'Interforum à Ivry-sur-Seine

Le mouvement se poursuit au sein du groupe de Daniel Kretinsky : la dernière salle des ventes d’Interforum, basée à Ivry sera fermée en juin prochain, selon les informations communiquées à ActuaLitté. Alain Danjou, directeur de la distribution chez Editis, a informé les six salariés concernés ce 8 janvier.

09/01/2025, 10:38

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Bretagne, puis Grand Est : Isabelle Chardonnier, d'une DRAC à l'autre

Isabelle Chardonnier, administratrice de l'État du deuxième grade, a été nommée directrice régionale des affaires culturelles de la région Grand Est par la ministre de la Culture Rachida Dati. Sa prise de poste sera effective à compter du 1er février prochain.

09/01/2025, 08:52

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Condamné, Nicolas Sarkozy est-il encore conforme à l'éthique de Lagardère ?

Le 18 décembre 2024, la Cour de Cassation rejetait les pourvois de Nicolas Sarkozy, confirmant ainsi sa condamnation pour corruption et trafic d’influence, pour des faits en lien avec « l’affaire Bettencourt ». L'ancien chef d'État prévoit de saisir la Cour européenne des droits de l’homme, ce qui ne suspend pas l'application des peines infligées. En attendant, le principal intéressé reste administrateur indépendant de Lagardère, un groupe doté d'un code éthique et d'un code de conduite... anti-corruption.

09/01/2025, 08:52

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Le "pitre céleste" Buffo n'est plus

Howard Buten, aussi connu sous son nom de scène, le clown Buffo, survenu le vendredi 3 janvier à l'âge de 74 ans. C'est en 1973 que Buffo a vu le jour grâce à un numéro de music-hall qui n'avait besoin que de quelques minutes pour captiver le public.

08/01/2025, 16:47