L’enquête auprès des personnels de bibliothèques qu’a initiée l’ABF a rencontré un certain succès. Si l’on compte près 20.000 agents publics dans les établissements, ils étaient plus de 1445 à avoir répondu en moins de 24 heures. Les données collectées confortent les premières analyses que nous communiquions hier. La présidente de l’Association des bibliothécaires de France, Alice Bernard, en tire elle-même quelques conclusions.
Le 17/09/2021 à 10:02 par Nicolas Gary
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17/09/2021 à 10:02
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« Nous avions besoin d’éléments quantitatifs, pour dépassionner les débats auxquels on assiste sur les réseaux ou dans les forums », nous indique-t-elle. Et si les chiffres ne dévoilent pas toute la réalité du Pass sanitaire pour les établissements de prêt publics, du moins apportent-ils des précisions pour mieux évaluer l’impact pour les personnels, les usagers et la lecture publique.
« Les remontées concernant le matériel, par exemple, sont intéressantes : on craignait un déficit sur ce point, qui finalement n’a pas posé de soucis majeurs », indique-t-elle. À date, 86,4 % des répondants confirment avoir bénéficié de l’équipement nécessaire pour scanner les Pass. « En revanche, l’accompagnement de la hiérarchie, des RH ou même des élus s’avère nettement plus complexe : les responsables se débrouillent seuls, comme ils le peuvent. »
BIBLIOTHÈQUES: Baisse de fréquentation, incivilités, l'imPass
Le taux de réponse, qui ne cesse d’augmenter, « montre surtout le besoin d’expression des personnels : la mesure de contrôle a été activée durant les congés, une période d’absences qui n’a pas facilité la compréhension ni la mise en œuvre », reprend la présidente. Et de fait, 90,6 % des répondants indiquent n’avoir pas reçu de renfort en personnel, « ce qui induit un surcroît de travail, au détriment des activités qui auraient pu être menées. Septembre, c’est d’ordinaire la reprise de la saison culturelle ».
L’étude devrait être ouverte jusqu’à la fin du mois de septembre, date à laquelle les contrôles de Pass s’élargiront aux publics de 12-18 ans. L’ABF souhaiterait que les résultats puissent infléchir la politique actuelle. « Sauf que le ministère de la Culture est aussi démuni que nous », glisse-t-elle. D'inflexible à dépourvu, il n'y avait qu'un pas. Pas faute de faire remonter les premières données, mais le Service du Livre et de la Lecture se heurte également à un gouvernement décidé à rester ferme. « Quelques élus, comme le maire de Lyon, et d’autres, ont également écrit au gouvernement… » La surdité semble généralisée.
Quand les personnels ne se heurtent pas, sur leur territoire, aux réticences des pouvoirs publics : « Certains sont obligés d’instaurer un drive de manière officieuse, parce que leur collectivité ne veut pas en entendre parler : on leur rétorque que cette démarche ne va pas dans le sens de l’incitation à la vaccination. » Or, le gouvernement, là a été clair : les agents de l’État ont reçu consigne de promouvoir la vaccination…
Pourtant, les témoignages qui accompagnent l’étude quantitative attestent tous d’un désarroi : « Le rôle social des établissements est désavoué. Ici, on laisse entrer les gens pour leur permettre d’imprimer une attestation perdue, là on continue d’accueillir les publics pour un accès à internet. » Simplement parce que la mairie n’a plus de connexion pour les habitants et que seule la bibliothèque propose ce service…
« Une débrouillardise se met en place, pour laisser le moins possible de personnes sur le carreau. » Et ce, même quand on se heurte au plus incongru : « Une commune a fait signer un arrêt aux agents, indiquant qu’en cas de défaillance du matériel fourni, ils devaient utiliser leurs propres smartphones… »
Et ce, malgré l’opposition manifeste au contrôle de ce Pass : les derniers chiffres font état de 88,3 % de répondants défavorables à son maintien, quand 90,3 % s’opposent à l’idée que les contrôles soient étendus aux 12-18 ans.
Or, les scolaires, c’est tout un poème : selon les consignes de l’Éducation nationale, qu’il faut aller dénicher au fin fond d’une FAQ sur le site, les sorties scolaires impliquent un contrôle… à géométrie variable : « Dans le cas d’un créneau où l’établissement n’est pas ouvert au public, il n’y aura pas de contrôle à partir du 30. En revanche, durant les horaires d’ouvertures et dans les espaces partagés, il faudra un contrôle », soupire Alice Bernard. Cela, alors que les établissements scolaires, eux, ne sont pas soumis à l’impératif de la vérification.
Soulagement, pour les documentalistes (CDI) : puisque l’on est dans l’enceinte des établissements scolaires, pas de contrôle. En revanche, les mesures conseillées font sourire — au-delà de la présence de gel hydroalcoolique en libre service :
Une vigilance particulière sera portée :
au traitement des documents prêtés, lors de leur retour : désinfection ou mise en quarantaine pour trois jours minimum lorsque les documents ne peuvent pas être traités (une boite par jour et datée, stockée dans un espace inaccessible aux élèves, sera dédiée au stockage de ces documents).
à l’usage des postes informatiques qui ne pourront être utilisés que par un élève à la fois et qui ne pourront être réutilisés par un autre élève qu’après nettoyage (écran, clavier, souris, unité centrale) selon les modalités définies par le protocole sanitaire.
Ces consignes spécifiques doivent être régulièrement rappelées aux élèves et affichées à l’entrée du CDI ainsi que la nécessité de se laver les mains à l’entrée et la sortie du CDI.– Education nationale
Et certains des verbatim accompagnant les réponses font état d’un bon sens premier et de l’incohérence des mesures, en voici quelques exemples :
Il est plus qu’inquiétant de restreindre l’accès aux bibliothèques sous prétexte de pass sanitaire, alors que nombre de structures (magasins par exemple) ne sont pas obligées de restreindre leur accès au public. Cette mesure qui vise à contraindre le public à se vacciner en l’empêchant d’accéder à des services publics est mal vécue. Nous préférerions que l’État assume sa responsabilité et rende la vaccination obligatoire.
…
Je ne comprends pas pourquoi le port du masque continue à être obligatoire pour le personnel, alors qu’il ne l’est plus pour le public, dès lors que lui aussi est dans l’obligation de présenter un pass sanitaire
…
Beaucoup de conflits avec les usagers avec ou sans pass.... la médiathèque est le seul accès proposant un service informatique et d’impressions/photocopies/scans (la mairie ne propose plus ce service), le pass nous force à refuser certains usagers même si nous essayons de trouver des alternatives... situation très compliqué à vivre, nous étions essentiels... nous ne le sommes plus alors nous sommes au plus près de la population, en plein cœur de débats qui ne sont pas de notre ressort…
Jusqu’à ce témoignage, aussi spécifique qu’éloquent : « Dans mes deux petites médiathèques de campagne (environ 50 m²), je n’ai jamais plus de deux usagers en même temps....Les gens ne se croisent jamais ou sinon très rarement... De plus, je n’ai aucun usager qui reste sur place, ils ne viennent que pour emprunter et repartir... Plus fort encore, dans ces mêmes locaux, je fais également agence postale, et là je ne demande pas le pass sanitaire... C’est absurde... Je peux les laisser rentrer s’ils veulent un timbre mais pas s’ils veulent un livre... Beaucoup trop d’incohérences inutiles... »
Entre-temps, le président de la République a salué les bons chiffres enregistrés ce jeudi, et envisage désormais que « certaines contraintes dès que les conditions sanitaires le permettront » seront levées. Certains départements, non cités, verront un allégement des contraintes actuelles — le Conseil de Défense doit encore se réunir sur ce sujet. « Si demain on peut arrêter le pass sanitaire, je suis le plus heureux des hommes, ça a été une stratégie payante pour se faire vacciner », assurait Emmanuel Macron, durant les Rencontres de l’Union des entreprises de proximité.
Les commerces, oui, les bibliothèques… moins.
NDLR : Le Syndicat de la librairie française a récemment fait part des consignes en librairies. Ces dernières ne sont pas concernées par le Pass au titre de la vente (livres ou autres produits), mais dans le cadre d’activités annexes — animations, rencontres, débats ou café, salon de thé — se retrouvent assimilées à des « événements culturels » et les clients sont alors soumis au contrôle du Pass. Cela dès lors qu’est constatée « une affluence plus importante qu’à l’ordinaire ».
Crédits photo : Charlotte Henard, CC BY SA 2.0
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NAUWELAERS
18/09/2021 à 01:33
«...en plein cœur de débats qui ne sont pas de notre ressort…»
Je ne sais pas exactement qui s'exprime pour le bout de phrase saisi dans l'article, ci-dessus entre guillemets.
Alice Bernard, présidente de l'ABF ou quelqu'un d'autre ?
Quelle qu'elle soit, cette personne aurait pu mettre en pratique cette remarque: il n'appartient pas à une organisation de bibliothèques ni à ses membres de plaider pour une vaccination obligatoire de toute une population.
Cet article est très intéressant et éclairant; comme toujours: ce dossier est parfaitement suivi par ActuaLitté via son Maître suprême Nicolas Gary, au contraire des médias principaux d'infos qui s'en moquent, apparemment.
Alors que les usagers de bibliothèques sont tout de même une partie importante de la population.
Mais plaider pour la vaccination obligatoire de celle-là, est totalement illégitime dans ce cadre-ci, si spécifique et...non élu !
Cette personne est totalement sortie de son rôle.
Tout cela précisé en recevant tous les arguments présentés et tout à fait crédibles: simplement, cette sortie de route ne peut être acceptée.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Pic
18/09/2021 à 06:51
Une incohérence politique de plus ou de moins... qu'est-ce que cela changera ?
Au début, il était interdit de porter un masque... Puis il fallait en porter un. Il était interdit d'en fabriquer un soi-même. Puis, il fallait le faire. Le virus ne viendrait pas en France aussi et il était inutile de fermer les frontières. Puis on a enfermé les bien-portants, contre toutes les règles de bon sens. On teste les biens-portants aussi. On file aux gens un produit qui ne protège pas de la transmission et les « vaccinés » ne doivent plus porter de masque... tandis qu'un non-vacciné testé négativement doit en porter un... Évidemment, il n'y a pas de contagion possible dans le métro et le RER où les gens s'entassent, mais bien dans le TGV où tout le monde a une place assise : le virus ne prend le train que dans les grandes lignes !
Il en va ainsi de même dans les grands magasins où les gens se concentrent : on est à l'abri. Mais dans les bibliothèques, la plupart du temps vide, le virus circule.
Le bon sens est parti et il n'est pas près de revenir.
Aradigme
18/09/2021 à 09:51
La phrase suivante me laisse perplexe: « En revanche, l’accompagnement de la hiérarchie, des RH ou même des élus s’avère nettement plus complexe : les responsables se débrouillent seuls, comme ils le peuvent. »
Les responsables de bibliothèques publiques auraient donc besoin de l'implication de leur hiérarchie, des RH et d'élus locaux pour scanner un pass? Je comprends bien qu'il s'agit d'un service public où l'initiative n'est pas particulèrement fréquente ou encouragée, mais quand même...
Ceci dit, comme annoncé dès le départ, le pass sanitaire demeure une mesure temporaire qui sera levée dès que les conditions épidémiologiques seront suffisamment améliorées. Il n'implique donc pas, comme certains voudraient le faire croire, un recul dramatique et historique des libertés individuelles. Juste une tentative de sauver des vies sans devoir enfermer tout le monde. Comme le disait un auteur célèbre: "Beaucoup de bruit pour rien..."
En Bib
18/09/2021 à 14:19
Bonjour,
Concernant votre remarque "Les responsables de bibliothèques publiques auraient donc besoin de l'implication de leur hiérarchie, des RH et d'élus locaux pour scanner un pass ?" et bien surprise, oui, car scanner un pass implique quelques détails non anodins, et un service de médiathèque n'est pas censé être isolé mais faire partie d'une mairie ou d'une interco !
Par exemple :
*Fourniture du matériel de scan (hiérarchie, service informatique)
*Mise en place d'un éventuel système de prêt pour les usagers sans pass (décision des élus, hiérarchie, service communication)
*Aménagement d'horaires si le contrôle du pass doit se faire à effectif constant (décision des élus, implication de la hiérarchie, service communication)
*Recrutement pour les plus chanceux (décision des élus, implication de la hiérarchie et rôle des RH)
*Comportements inappropriés des usagers, allant jusqu'aux agressions verbales (hiérarchie, élus, gendarmerie)
J'en oublie sûrement, mais en tous les cas, scanner un pass n'est pas juste scanner un pass.
Bonne journée.
NAUWELAERS
19/09/2021 à 23:09
Aradigme,
Je vous rappelle qu'Olivier Véran a récemment déclaré que ce passe pourrait être prolongé au-delà de sa (première...) date-«limite» du 15 novembre 2021...
Ne vendez pas la peau de l'ours trop vite et n'invoquez pas trop vite Shakespeare !
Et jeter dehors des soignants non vaccinés qui respectent pourtant les gestes-barrières, cela dépasse la ligne rouge d'une démocratie.
Là rien ne justifie cette décision scélérate sous prétexte de protection.
Alors que les vaccins montrent leurs limites et, encore une fois, que les gestes-barrières avec lesquels on continue de nous harceler (et respectés par les supposés criminels en puissance, comme les accusent de l'être certains) sont si efficaces !
Cela ne va plus.
Dussé-je choquer le macronien que vous semblez être...
CHRISTIAN NAUWELAERS
johier
23/10/2021 à 16:26
Un recul dramatique et historique des libertés individuelles, prouvé. Cette idée stupide de maintenir le passe sanitaire pour des mois jusqu'à fin juillet vous évoque toujours une mesure temporaire !
SamSam
18/09/2021 à 10:09
Dés le début, on ne sait qui parle, sauf qu'il/elle parle sur des oeufs..."dépassionner les débats auxquels on assiste sur les réseaux ou dans les forums »,
Tjs le même registre chez les (ir)responsables. Comme si les gens qui font le travail, les gens qui délégitiment en permanence la présence de postes censés leur expliquer ce qu'ils savent mieux que quiconque et donner des coups de menton avant de leur parler comme à des enfants, comme si ceux qui comptent avaient besoin d'entendre de lire ce genre d'esbrouffe.
La passion des débats, c'est la vie contre des mercenaires du Marché, Darmanin, Macron, Lemaire... Pour faire vendre de la thérapie génique léthale ces dangereux falsificateurs n'hésitent à transformer tt le monde en flic.
Et la présidente de cette association dont on ne sait qui elle sert, mais pas les bibs, qui est là à en remettre, doucement, lentement, prendre soin de ne pas froisser sa grandeur et ses Escaliers qui cornaquent les boeufs.
Sa grandeur, d'ailleurs, Macron himself, en personne, Moije, le Président de la République, comme dit Monsieur Gary, va "y réfléchir", peut-être, on ne sait jamais, le bracelet électro pourrait remplacer le passZanitaire, hein. Au pays des boeufs.
ENNEN
21/09/2021 à 19:02
La culture a été durement et stupidement visée par les restrictions sanitaires.
Je cite une autre incohérence : une formation concernant 14 ou 15 personnes va être organisée dans nos petits locaux, sans passe sanitaire (en situation professionnelle) et on va empêcher d'entrer un ou deux lecteurs à la fois !
NAUWELAERS
21/09/2021 à 21:59
Voyons Ennen !
En juin, le Président Macron a décrété que la lecture est une grande cause nationale !
C'est ce beau discours qui guide et éclaire la population privilégiée, celle qui bénéficie de tels dirigeants inspirés et lyriques !
Arrêtons avec un esprit philistin et pensons à ces Mots présidentiels qui agissent tel un onguent sur nos maux de petites gens à l'esprit (pratique...) d'escalier !
Donc on n'a aucune raison de se plaindre: il faut bénir la macronie...!
CHRISTIAN NAUWELAERS
Hollard
28/09/2021 à 14:18
Alors corrigez-moi si je me trompe, mes compétences en mathématiques étant plutôt anciennes, mais si l'on parle de 20 000 personnels de bibliothèque et de 1445 répondants cela signifie que 7,225 % des bibliothécaires seulement ont répondu (et donc +de 92% n'en ont rien à battre de ces discours jeanmoulinesques d'atteintes aux libertés). Ce qui signifie aussi que seulement 6,11 % seraient défavorables au maintien du pass et 6,2% opposés au contrôle des 12-18 ans. C'est cela qu'on appelle démocratie ? Ce sont ceux qui crient le plus fort qui ont raison ?
Sinon que dire de ce petit paragraphe ? : "Et ce, malgré l’opposition manifeste au contrôle de ce Pass : les derniers chiffres font état de 88,3 % de répondants défavorables à son maintien, quand 90,3 % s’opposent à l’idée que les contrôles soient étendus aux 12-18 ans.”
88,3 % de quoi ? 90,3 % de quoi ? Des 1445 répondants ? De l’ensemble de la profession ? Mais d’après quelle étude ?
Je trouve cet article bien putassier, tentant de faire croire que LES bibliothécaires sont majoritairement opposés sans le prouver d’aucune manière. Ce n’est pas ce que j’appelle du journalisme, c’est même faire honte au code de déontologie du journalisme. Digne de France Soir. Bravo.
SoniaT
06/10/2021 à 14:07
Alors, pour affiner vos calculs, et les préciser, M. Hollard.
Comme vous pourrez le lire ici
http://www.abf.asso.fr/1/113/228/ABF/l-association-des-bibliothecaires-de-france-cest?p=0
les adhérents de l'ABF sont au nombre de 2000.
1445 réponses pour 2000 adhérents, dont certains sont institutionnels.
Avec le droit de réserve, l'obligation de discrétion que chaque fonctionnaire doit à sa collectivité, c'est donc une enquête réussie, qui donne un aperçu global de la situation.
Pourriez-vous recalculer vos chiffres à partir de ces données ?
Et valider leur "démocratie".
Hollard
06/10/2021 à 22:53
Les adhérents sont peut-être au nombre de 2000 mais le sondage était ouvert à tout le monde et pas seulement aux 2000 adhérents. Je l’ai vu relayé plusieurs fois sur les réseaux sociaux. J’y ai moi-même répondu.
Si seulement 1445 personnes ont répondu sur 20 000 professionnels de bibliothèque je ne considère pas cela comme une enquête réussie, elle ne donne un aperçu global de rien du tout. Sans recalcule nécessaire.
Je persiste donc à trouver cet article bien putassier et indigne d’une information honnête et impartiale. 2000 personnes / institutions ne peuvent être les porte-parole de 20 000 autres. Surtout quand les premières n’ont pas été élues par les secondes.
Quant à la validation du mot « démocratie », je veux bien, si vous y tenez, mais dans la mesure où on le prendrait dans son sens premier, c’est à dire quand la Grèce antique excluait du vote les femmes, les esclaves, les étrangers et les enfants. Pas très moderne comme représentativité.
SamSam
24/10/2021 à 10:12
Mais, si, mais si Rhallard....Qd on le voit le taux de non-réponse moyen aux enquêtes, c'est vraiment un succès. Tt que tt le monde n'a pas répondu, ça serait bidon. C'est complètement ton raisonnement, c'est à peu près digne des crétins macronistes à caducée qui reprochaient à Raoult de pas faire d'enquêtes "randomisée", alors qu'il sauvait des vies, que les gens se précipitaient à Marseille pour se faire soigner.
A ta décharge, Rhallard, tu n'as traité le journaliste ni d'antisémite, ni de complotiste. Donc, pour cette fois, ton commentaire pass....
Hollard
24/10/2021 à 22:47
Bonjour le niveau Samsam. Voilà qui fait bien avancer le schmilblick. Vous en avez d’autres des commentaires de 5ème D comme celui-là ? Non parce que c’est pas possible autrement, vous ne pouvez pas avoir plus de 12 ans pour faire des jeux de mots de ce niveau avec les noms. Et à part ça, ça se passe bien les cours d’EMT ? Parce que de toute évidence ce ne sont ni les sciences, ni le français vos matières fortes.
Hollard
24/10/2021 à 22:47
Bonjour le niveau Samsam. Voilà qui fait bien avancer le schmilblick. Vous en avez d’autres des commentaires de 5ème D comme celui-là ? Non parce que c’est pas possible autrement, vous ne pouvez pas avoir plus de 12 ans pour faire des jeux de mots de ce niveau avec les noms. Et à part ça, ça se passe bien les cours d’EMT ? Parce que de toute évidence ce ne sont ni les sciences, ni le français vos matières fortes.