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Aperçu sur la littérature dite "populiste" - Un article à paraître en Roumanie

le roman « Anna »

Le 20/07/2014 à 13:54 par Les ensablés

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20/07/2014 à 13:54

Les ensablés

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[Chers lecteurs de Roumanie,

Une pluie épaisse comme une soupe tombe depuis plusieurs jours sur Paris. On se croirait en automne. Les appartements se creusent de recoins obscurs, les lampes sont rallumées, et les fauteuils nous appellent à la lecture. Aujourd’hui, je reçois et lis aussitôt un livre passionnant. Emanant de l’Université Laval et dirigé par François Ouellet et Véronique Trottier, « Populisme pas mort » (1) porte sur un courant littéraire français qui eut son heure de gloire : le mouvement populiste. C’est pour moi l’occasion de vous parler d’une part oubliée de l’histoire littéraire française récente. Ce mouvement fut lancé en 1930 avec le « Manifeste du roman populiste » de l’écrivain Léon Lemonnier (1890-1953). L’année suivante, celui-ci s’associait à André Thérive (1891-1967) pour créer le « Prix Populiste » dont le premier récipiendaire fut Eugène Dabit (1898-1936) avec son roman célèbre « Hôtel du Nord » adapté au cinéma par Marcel Carné peu de temps après. Jean-Paul Sartre le reçut en 1940 pour « Le mur ». La liste des écrivains nommés figure sur Wikipedia et mérite d’être consultée, car elle montre que ce prix désigna de grands écrivains. Il existe toujours : en 2014, il a été remis à Violaine Schwartz pour son roman « Le vent dans la bouche » (P.O.L). Sous la plume de Lemonnier, le terme « populiste » n’avait pas la connotation péjorative (au sens de démagogie) qu’il a prise par la suite en langue française. « Populiste » signifiait tout simplement « peuple », et par « roman populiste », il fallait comprendre une fiction racontant les gens du peuple. Bien entendu, de tels romans n’avaient pas attendu le « Manifeste » pour exister. Lemonnier ne le niait pas et rattachait son mouvement à des auteurs du passé comme Maupassant et Joris-Karl Huysmans, notamment auteur des « Sœurs Vatard » puis de romans mystiques (« A Rebours », « En route » etc.)

Mais Lemonnier, prônant le renouveau de la littérature populiste, entendait lui redonner la place qu’elle avait perdue après la guerre 14-18 au profit d’une littérature dite « bourgeoise » où les héros appartenaient souvent aux catégories oisives ou cultivées, une littérature « d’inquiétude et de débilité, à un style de jeunes bourgeois qui, rejetés dans leur vie plate après une période d’action brutale et de danger quotidien, cherchaient à se chatouiller l’âme pour se faire frissonner » (2).

Sans les citer, Lemonnier songeait évidemment aux grands noms qui dominaient la scène littéraire : André Gide, Paul Morand, Chardonne, Henry de Montherlant, Mauriac, et tant d’autres. N’était-il pas paradoxal que le roman se portât essentiellement sur une minorité sociale, alors que la plupart des Français appartenaient au peuple ? Implicitement, Lemonnier estimait que la littérature se devait de rendre compte de la réalité sociale. Le roman « populiste » ne doit pas être confondu avec le roman « populaire », terme utilisé pour désigner des livres lus par un grand nombre de lecteurs, mais portant rarement sur le peuple, ou alors de manière stylisée, et par clichés. De même faut-il exclure des textes populistes, le naturalisme de Zola considéré comme un scientisme primaire ne tenant pas compte de la réalité psychologique de chaque individu. Il n’a rien à voir non plus avec le réalisme socialiste dont Nizan, avec son formidable roman « Antoine Bloyé » a été un des représentants les plus remarquables.

Dans le roman populiste, en effet, il n’y a aucun message politique. Le héros échappe à la dialectique marxiste : il est seul, et son destin n’illustre aucun axiome. Le roman populiste entend simplement raconter la petite vie des pauvres gens ou des petits-bourgeois, autrement dit de ceux qui doivent travailler pour vivre. Art très difficile puisque l’histoire est forcément banale. Mais c’est tout l’art du romancier de savoir la rendre intéressante. Toute vie l’est d’ailleurs, dès lors que l’on s’attache à la décrire sans complaisance, sans chercher à tout prix à l’expliquer par des systèmes de pensées qui la dépassent. Ce qui la rend si passionnante, c’est à la fois son contexte matériel, mais surtout la façon dont l’individu la conçoit et va la mener, même s’il se trompe du tout au tout sur lui-même. Le romancier populiste doit donc s’effacer totalement au profit de son sujet, devenir en quelque sorte celui-là même qu’il décrit. Cela lui demande une profonde connaissance de l’individu et du milieu dans lequel il évolue. André Thérive dira quelque part qu’un roman populiste réussi doit devenir, au fil du temps, non plus seulement une œuvre littéraire, mais aussi un document livré à la postérité, grâce auquel, plus tard, les générations comprendront une époque révolue. Le roman devient ainsi témoignage, la fiction, un instrument destiné à saisir le temps, bien mieux peut-être qu’un manuel d’histoire condamné aux généralisations. Ce qui a été fait par exemple pour l’aristocratie du dix-huitième siècle, pour la bourgeoisie au courant du dix-neuvième puis au vingtième, doit l’être pour le peuple. D’une certaine manière, en s’ajoutant aux Mémoires (à la fin de sa vie, Malraux avouait ne plus s’intéresser qu’à eux), le roman populiste entend s’assurer une pérennité que les autres romans n’auront pas. Mais curieusement, ce sont justement les romans populistes qui ont été oubliés, tandis que l’on continue de lire les romans « sophistiqués » du passé. Paradoxe après tout facilement explicable par le désir du lecteur, avide d’inconnu, de mystères, plus simplement d’histoires qui le sortent de lui-même. Que lui importe le destin de deux frères bateliers (3), d’un mécanicien des années 30 (4) ? Et cela même si ces ouvrages sont d’une rare qualité. Ce qu’il veut, en même temps que la beauté, c’est un peu rêver, découvrir ce qu’il ne connaît pas. Demeurent cependant des œuvres inoubliables. J'en mentionnerai trois. J’en mentionnerai trois.

A seigneur tout honneur, d’André Thérive, jamais republié. La guerre fut fatale à André Thérive. Ayant eu le malheur de poursuivre son œuvre de critique dans un journal pendant l’occupation, et d’accepter inconsidérément un voyage à Weimar pour une foire aux livres, il fut interdit de publication en 1945. Mais je crains bien qu’il aurait été oublié de toute manière. « Anna » est le récit tout simple de la vie d’une jeune femme épouse d’un sous-officier (milieu modeste). On y retrouve la manière de Flaubert, en particulier dans un de ses chefs-d’œuvre, « Un cœur simple » (1877), qui narre le destin d’une petite bonne dévouée à sa maîtresse, et qui ne la quittera jamais. Nulle envolée lyrique. Thérive s’attache à décrire Anna qui, au début du roman, n’a jamais rien connu du monde. Anna ne pense pas. Sa vie se déroule en travaux ménagers, dans l’attente de son mari parti en manœuvre. Cela pourrait continuer longtemps. Mais voici qu’Anna, un beau jour, ayant raté son train après avoir rendu visite à son mari, se retrouve contrainte d’accepter de monter sur la charrette d’un représentant de commerce, et de loger dans un hôtel, dans l’attente du train du lendemain. Il n’y aura pas d’adultère, rien de scabreux, rien de  « romanesque », sinon que son compagnon meurt pendant la nuit dans l’hôtel, ce qui l’oblige à différer d’une journée son départ. De retour chez elle, Anna s’interroge : faut-il parler de cet événement à son mari ? Elle n’ose pas, sans comprendre d’abord qu’elle entre dans le mensonge, elle qui était jusqu’alors ce qu’elle paraissait être. Elle découvre la duplicité, le sentiment de la faute, et dès lors s’éveille à la vie intérieure. Et l’on suit, pas à pas, la marche vers le drame, car la faute, désormais ancrée en elle, la pousse peu à peu aux imprudences, aux rêveries. Elle en mourra, mais de manière inattendue.

« Villa Oasis ou les faux bourgeois » (1932) d 'Eugène Dabit

[

C’est un roman méconnu d’Eugène Dabit (6).

Il est divisé en trois parties, chacune d’elle portant le nom de l’un des trois protagonistes principaux de l’histoire. Hélène, la jeune fille venue d’Italie, arrivant à Paris pour retrouver sa mère qui ne l’a pas élevée; Irma, la mère justement, épouse d’un hôtelier du nom de Julien qui donne son nom à la troisième partie. Hélène, dix-huit ans, a connu jusqu’alors une vie misérable, en Italie. Elle a échappé, par miracle, au viol projeté par son beau-père. Aussi est-elle folle de joie en découvrant sa nouvelle vie: une famille ne regardant pas à la dépense; une mère aimante et un beau-père, gros et gai. On l’installe dans une chambre à elle, on est aux petits soins: elle aura un court moment le goût du bonheur dans ce milieu enrichi, de gens qui ont travaillé dur, sans relâche, et qui, au mitan de la vie, connaissent enfin l’aisance. Mais le malheur s’accroche à elle. Elle est malade, elle tousse. Tuberculose. Très vite, le lecteur comprend qu’elle va mourir, et c’est un déchirement de voir sa petite vie, l’esquisse de son amour pour son cousin Étienne, et même ses illusions, s’effondrer peu à peu, au fur et à mesure que la maladie retire aux choses, aux êtres, l’enveloppe agréable qu’on leur prête aisément lorsque tout va bien. Julien et Irma ne sont pas des méchantes gens, ce sont des parvenus. Le plaisir de Julien est de boire avec ses copains. Irma, elle, s’habille en grande dame, mais aucune grande dame ne veut la fréquenter. Elle souffre de neurasthénie: elle s’est d’abord réjouie sincèrement de la venue de sa fille, avant de déchanter: la soigner l’éprouve. Elle a horreur du malheur, de l’odeur des médicaments qui flotte dans la chambre. Hélène meurt enfin, laissant Irma dans une dépression profonde, un vague remords, que Julien cherche à guérir en lui passant tout. Il accepte même de vendre son hôtel à un de ses amis (qui est aussi l’amant de sa femme), pour aller en province, près de Fontainebleau, dans la Villa Oasis, sa propriété, puisque Irma lui dit qu’elle se sentira mieux à la campagne. Rien n’y fera : sa femme mourra, désespérée, suivie par Julien. Ce qu’il y a de merveilleux dans ce texte, c’est le sentiment d’y goûter la vie telle qu’elle est. Il ne se passe rien de saillant, on y suit la vie quotidienne de gens sans envergure, avec ces petits riens qui ont cependant, pour eux, l’importance de drames historiques, et qui le sont aussi pour nous, le temps de la lecture. Là est la vraie littérature, dans l’homme saisi dans sa banalité. On voit alors qui a du talent, ce talent qui se résume au style, et parvient d’une matière grossière à créer l’émotion et la beauté.

L’homme au marteau (1943)

« L’homme au marteau » (7) est un roman de Jean Meckert (1910-1995). Bien qu’il ne lui fût jamais attribué le Prix du roman populiste, son œuvre écrite sous son nom (il publia par la suite des romans policiers sous le nom d’Amila) appartient clairement à la mouvance populiste. Le roman « L’homme au marteau » doit son titre à une expression du jargon cycliste qui désigne une fatigue soudaine obligeant le coureur à s’arrêter. En allemand, « der Mann mit dem Hammer » signifie la même chose mais concerne avant tout les coureurs du Marathon. Qu’en est-il en langue roumaine ? L’homme avance, souffle, souffre, rien ne semble devoir l’arrêter, et soudain, il s’effondre: tel est le sujet du roman de Meckert publié en 1943 après son roman « Les coups » que Gide, dans son journal en date du 5 avril 1942, avait déjà qualifié « d’étonnant ».

Le héros, Augustin Marcadet est un petit employé de l’administration fiscale. Il a trente ans, une femme Émilienne gentille et soumise, une petite fille, Monique, pas très jolie, les dents de travers, et l’assurance d’une retraite: voilà toute la vie d’Augustin, une vie qui ne changera plus. On suit la vie sans histoire de Marcadet. Les réveils difficiles, son repas de midi préparé par Émilienne et empaqueté dans un cabas, le métro, la sueur verte des passagers, la course pour ne pas être en retard: Au Châtelet, dans les couloirs interminables il se mettait à courir, avec son cabas éloigné du corps pour le tenir bien droit et éviter les mélanges (…) au milieu d’autres retardataires pressés, dont des grosses femmes aux seins tressauteurs et des petits vieux appliqués au petit pas de course (…) le rush se produisait à dix mètres du portillon automatique. C’était alors la vraie panique, pressé ou pas pressé, tout le monde fonçait coudes au corps, les yeux exorbités (…). Il est un peu à part, Marcadet: Il n’aimait pas son travail. il ne pouvait pas s’y intéresser. Il se jugeait brimé, salement amoindri, par ce travail de bas crétin. Les jours passent, toujours semblables. Mercadet n’en peut plus. Il se voit, il est le seul à se voir, car les autres paraissent satisfaits de leur existence.

Pourquoi, soudain, se voit-il? Le texte n’offre que des pistes. Mercadet n’est pas bête, nous dit-on, et même intelligent. Il aime lire, même s’il lit mal. C’est un homme sensible, qui n’est pas méchant. Il est réveillé. Malheur à lui. Sa condition lui devient insupportable. Mais que faire? Il a la responsabilité d’une famille, il pressent qu’ailleurs ce doit être pareil. Que faire? Rien, attendre. Jusqu’au jour où il se révolte, quitte le bureau, et cherche un nouvel emploi. Sitôt « libre » (mais que signifie ce mot?), Marcadet cherche à retrouver un travail qui sera, on le sait, de la même sorte que le précédent. Marcadet aspire à autre chose. L’argent, sans doute. Mais l’argent suffit-il à être pleinement? Marcadet est vide, un vide qu’il veut remplir, mais de quoi? La famille opprime, le travail aussi, mais au moins ils sont des contraintes qui font vivre. Marcadet, sans talent particulier, petit homme faible, y retournera fatalement. Il y a plein d’autres romans de cette mouvance populiste oubliée…

En espérant avoir éveillé votre curiosité, chers amis de Roumanie, recevez mes salutations amicales de Paris.

Hervé Bel (1)   « Populisme pas mort. Autour du Manifeste du roman populiste (1930) de Léon Lemonnier. Université Laval. Eté 2013. (2)   Op.cit. page 10 (3)   Les frères Bouquinquant. Gallimard. Jean Prévost (4)   Douze cent mille. Gallimard. Luc Durtain (5)   Villa Oasis ou les faux bourgeois. Eugène Dabit. Réédité dans la Collection Imaginaire Gallimard. (6)   A noter que Louis-Ferdinand Céline estimait « admirable » un des autres romans de Dabit intitulé « Petit Louis ». (7)   L’homme au marteau. Jean Meckert. Réédité par les éditions Losfeld.

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Les Éditions de La Grange Batelière achève par Cinis in cinerem (allusion à la Genèse « tu es poussière et tu retourneras à la poussière), la publication des quatre romans policiers de Régis Messac, auteur que nos amis des Ensablés commencent à connaître (Quinzinzinzilli, Le mystère de Monsieur Ernest). A mon goût, c’est le roman plus étonnant, le plus attachant aussi, car il s’y mêle le gothique, le fantastique, la psychanalyse et le scientisme du XIXème siècle, dans une ambiance mystérieuse : plaisir assuré pour tous ceux qui ont aimé Gaston Leroux, Maurice Leblanc, Stevenson, Edgar Poe, et j’en passe. Par Hervé Bel

11/06/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le tramway des officiers (1973) de Georges Thinès

Georges Thinès  (1923-2016) est un écrivain belge de langue française né en 1923 à Liège et décédé en 2016 à Court-Saint-Étienne. D’abord attiré par les lettres classiques, il fut étudiant en philosophie et lettres à la Faculté universitaire Saint-Louis de Bruxelles. Après son engagement à la Royal Navy durant la guerre, Georges Thinès renonce à la philologie et s’oriente vers la psychologie. Professeur à l’université de Louvain, il fut un spécialiste de renommée mondiale dans le domaine de l’éthologie animale. Excellent musicien, fondateur de l’orchestre symphonique de Louvain, il fut encore poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste. Par Armel Job

28/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les aiguilles à tricoter de Denis Belloc, le bas bruit de la violence

Décédé en 2013 à l’âge de 64 ans, Denis Belloc ( (1949-2013) a marqué d’une empreinte noire la littérature française. Son œuvre, une dizaine de romans parus, s’abreuve au sirop de la rue. Mais ce liquide est violent et amer. C’est l’univers de la toxicomanie dans Képas (Lieu commun, 1989) ou de la prostitution dans Suzanne (Lieu commun 1988) qui forme le décor des romans de Belloc dont l’entière matière est autobiographique. Par Denis Gombert.

14/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Heureux les pacifiques de Raymond Abellio (1907-1986)

En janvier 1947, les éditions du Portulan publièrent un épais volume au titre biblique, « Heureux les pacifiques », que la critique accueillit avec force éloges, n’hésitant pas à parler de «roman fracassant et excitant » (Pierre de Boisdeffre), de « roman d’une génération » (Maurice Nadeau), tous se montrant impressionnés par  la justesse d’un tableau riche et complexe d’une époque charnière (1934-1945): ainsi Pierre Descaves, selon lequel ce roman est « sans aucun doute, le document le plus important, le plus impressionnant qui nous ait été donné depuis quinze ans, sur l’état d’une jeunesse que guettait le conflit de 1939-1940 et les années, noires et rouges, des refus ou des abandons ». Par Marie Coat

30/04/2023, 16:45

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Les Ensablés - Le renard à l'anneau d'or, de Nelly Kristink    

Mariève a vingt-trois ans lorsqu’elle épouse Gilles, de dix ans son aîné. Ce mariage la conduit à s’installer chez lui, dans un domaine forestier des Hautes Fagnes, à l’est de la Belgique. Le manoir du Rondbuisson, situé à l’orée du bois, est la résidence de quelques personnages rustiques et gentiment intrigants. Tout semble en place pour assurer le confort de Mariève, dans un cocon où l’on ressent plus qu’ailleurs le rythme envoûtant des saisons. Mais pourquoi n’y semble-t-elle pas heureuse ? C’est l’histoire de la lente dégradation d’un amour s’abîmant au grattage de l’écorce. Par Louis Morès. 

10/04/2023, 09:47

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Les Ensablés - Jeunes femmes en uniforme, de Terreska Torrès

« Elles sont les premières. Cinq filles. Jeunes, timides, heureuses, excités, cœurs battants et prêtes à mourir pour la France. » Nous sommes en 1940. La France vient de perdre la guerre. À Londres, la France libre sous l’impulsion du général de Gaulle fait ses premiers pas. Pour la première fois, les femmes prennent part au conflit sous l’uniforme français. Un Corps féminin de Volontaires de la France libre est créé, dans lequel s’enrôlent les héroïnes de ce roman, ainsi que son autrice, Tereska Torrès. Par Carl Aderhold.

26/03/2023, 17:17

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Les Ensablés - Kikou Yamata (1897-1975), la Japolyonnaise

Qui se souvient aujourd’hui de Kikou Yamata, une écrivaine née à Lyon en 1897 d’un père japonais et d’une mère française et décédée en 1975 à Genève ? Étonnante et attachante figure, auteure d’une œuvre importante. Par François Ouellet

12/03/2023, 10:00

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Les Ensablés - Génération hussards, de Marc Dambre

En septembre 2022, Marc Dambre, spécialiste de Roger Nimier, a publié chez Perrin une somme passionnante (je pèse mes mots) intitulée Génération hussards, en référence à une mouvance littéraire des années 50. L’occasion d’aborder avec lui non seulement la vie et la production littéraire des « hussards » les plus connus, mais aussi d’en (re)découvrir d’autres, dont Stephen Hecquet, objet d’un récent article des Ensablés, et de revisiter trente années de vie culturelle française. Par Hervé Bel

20/02/2023, 09:56

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Les Ensablés - Henry Thoreau sauvage, de Léon Bazalgette

Emmanuel Bluteau m’a envoyé ce livre, Henri Thoreau sauvage, qu’il vient de rééditer dans sa maison d’édition, la Thébaïde, avec ce petit mot : « Voilà un vrai ensablé ! ». Par Hervé Bel.

05/02/2023, 09:00

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Les Ensablés - Deutschland de René Trintzius (1898-1953)

Quiconque vous demanderait ce qu’évoque pour vous le nom de Trinztius, vous resteriez coi ou chercheriez en vain du côté des érudits anversois de la Renaissance. Bien oublié aujourd’hui, René Trintzius fut très connu dans le monde des lettres de la première moitié du siècle dernier. Né en 1898 dans une famille bourgeoise de Rouen -son père était un architecte renommé- il abandonna très en amont une carrière de magistrat pour se consacrer dans un premier temps au journalisme, puis rapidement à l’écriture de pièces de théâtre et de romans. Par Marie Coat

22/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - Malpertuis (1943) de Jean Ray (1887-1964)

Au carrefour de ruelles obscures se dresse Malpertuis. Quentin Moretus Cassave, le maître de cette grande maison, s’éteint sur son lit de mort et fait lire à sa famille réunie les articles de son testament. Pour recevoir l’héritage, les héritiers doivent s’engager à venir vivre au sein de ce lieu rempli de mystères et seul le dernier d’entre eux recevra la fortune. Le dernier ? Dans cette demeure hantée peuplée d’une faune étrange et où le temps s’étire à la croisée des mondes, les périls sont immenses. Jean-Jacques Grandsire, un jeune neveu de Cassave, nous confie avec effroi les heurts et malheurs de Malpertuis. Un chef-d’œuvre du fantastique belge à redécouvrir. Par Louis Morès. 

08/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - une biographie de Marie Borrély (1890-1963)

J’ai parlé, il y a quelques mois dans cette chronique, de Maria Borrély (1890-1963), une romancière d’exception de la Haute-Provence. Voici qu’une belle biographie vient de lui être consacrée par Danièle Henky aux éditions Le Papillon rouge, Maria Borrély. La Vie d’une femme éblouie. La biographe, qui a commencé à s’intéresser à Maria Borrély au début des années 2000, a pu avoir accès aux archives de l’écrivaine, se nourrir des souvenirs de Pierre Borrély, le cadet des deux fils de l’écrivaine, qu’elle a maintes fois rencontré, travailler aux premières rééditions avec Paulette Borrély, la femme de Pierre. Par François Ouellet

25/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - La baie des Wallons (1991) de Viviane Dumont

Dernier tome d’une trilogie de romans historiques suivant sur trois générations l’histoire d’une famille aux XVIe et XVIIe siècles dans les Provinces-Unies et les Pays-Bas espagnols, La Baie des Wallons relate les aventures du jeune Tristan de Noirfontaine, un orphelin seul héritier de sa lignée ne rêvant que d’exploration au point de s’embarquer dans un navire à la conquête du Nouveau Monde. C’est avec enthousiasme qu’il participera àl’émergence d’une nouvelle ville et d’une société lui offrant une vie pleine de promesses, à condition de faire preuve de prudence et de ne pas oublier ses racines.

Par Louis Morès.

11/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - Adieu mes quinze ans de Claude Campagne

Un chef-d’œuvre de la littérature jeunesse : Adieu mes quinze ans fut en 1960 un véritable phénomène éditorial : plus de 650.000 exemplaires écoulés. Le livre fut traduit en 11 langues et adapté en un feuilleton de 10 épisodes qui fit les beaux jours de l’ORTF au tout début des années 70. Il faut croire que ce roman sur l’adolescence possédait quelque chose de particulier qui avait pu toucher toute une génération. Elle se retrouvait dans le portrait de Fanny, l’héroïne du roman qui voyait du jour au lendemain sa vie bousculée avec l’apparition de deux êtres et d’un secret. Mais quoi ? Par Denis Gombert

27/11/2022, 11:34

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Les Ensablés – Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit de Frédéric Casotti

Stephen Hecquet, avocat, écrivain… Pour beaucoup, ce nom ne dit plus rien. Auteur d’une dizaine de romans publiés dans les années cinquante, il est pourtant considéré comme l’un des membres de ce groupe que Bernard Frank appela les « hussards ». Ses romans n’ont jamais été réédités (sauf en 1993 pour « Les collégiens »). Début 2022, est parue chez Séguier une courte et bienvenue biographie de Stephen Hecquet par Frédéric Casotti intitulée Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit, dont les Ensablés se devaient de rendre compte, d’autant qu’en 2013 notre ami Henri-Jean Coudy (dont les parents connaissaient bien Hecquet) avait déjà fait un article à propos d’Anne ou le garçon de verre.

13/11/2022, 09:00

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Les Ensablés - Régis Messac et le polar lettré, par François Ouellet

Romancier, essayiste, pamphlétaire, journaliste, professeur, historien de la littérature populaire, du roman policier et de la science-fiction, rédacteur en chef des Primaires, revue de gauche anticléricale, syndicale et pacifiste, etc., Régis Messac (1893-1945) a été de bien des engagements littéraires et politiques. Par François Ouellet.

30/10/2022, 09:22

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Le chantier : un joyeux guide d’architecture

De la découverte du terrain à l’inauguration d’une villa, les architectes passent, semble-t-il, par de nombreuses émotions. Avec Le chantier, Fabien Grolleau et Clément C. Fabre exploitent malicieusement un sujet plutôt inattendu.

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Elles sont trois et elles se lancent sur les routes du Maroc à la recherche de l'impossible ou presque : un lieu pour avorter en toute sécurité. Il y a Lila, enceinte pour la première fois, Malika, déjà mère de cinq enfants et Nisrine, féministe militante, qui a décidé de se retrousser les manches pour les aider dans leur quête au résultat improbable. D'étape en étape, elles devront faire face à tout ce que le patriarcat musulman peut imaginer comme obstacles à dresser en travers de leur route.

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L’avenir est-il à Termush ?

Une apocalypse nucléaire : tout commence par là. Ou plutôt, juste après cette catastrophe qui a décimé des villes entières. Parmi les lieux épargnés, la station balnéaire de luxe de Termush. C’est ici qu’une poignée de personnes fortunées ont décidé de s’installer, pour vivre dans ce monde d’après. Avec des abris anti-radiation au sous-sol et un fonctionnement millimétré pour empêcher un quelconque souci, voilà un lieu rêvé… Quoique. 

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BONNES FEUILLES : La discrète Maï est entièrement dévouée à son mari infidèle, à ses beaux-parents au caractère difficile et à ses enfants. Mais qui se cache derrière ce voile qui révolte tant sa fille Sounaina ? Cette dernière, empreinte de modernité et partie faire des études à l'étranger, ne cesse de se questionner sur la véritable identité de sa mère, qui semble exister uniquement pour les autres.

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Quand on veut se lancer dans l’investissement au sein de valeurs mobilières, il ne faut pas croire que l’on peut réussir sans méthode et surtout sans connaissances. Il est important de bien appréhender l’économie dans son ensemble pour arriver à un certain succès dans ses choix.

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BONNES FEUILLES - Le livre explore la vie exceptionnelle d'Angelica Balabanoff, une figure méconnue mais centrale dans les luttes intellectuelles du XXe siècle. Née à Kiev en 1877 dans une famille juive russophone, elle a été active dans les principaux mouvements politiques de son temps, notamment le communisme, le féminisme et le pacifisme. 

13/04/2024, 08:00

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En chaque lieu se cachent des aventures, même à Nantes

BONNES FEUILLES - « En chaque lieu se cachent des aventures. Derrière chaque façade aseptisée de la métropole, chaque vitrine, dans chaque rue ont résonné les échos de la colère, la chaleur des révoltes, la rage et les espoirs. C’est de cette histoire qu’il est question. Cette contre-visite dévoile, ou rappelle, les traces que les autorités ont tenté d’effacer. » 

13/04/2024, 07:30

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Alexander Calder, visionnaire poète-ingénieur-artiste-mécanicien

BONNES FEUILLES - En 1953, Alexander Calder, un visionnaire poète-ingénieur-artiste-mécanicien originaire de Philadelphie, a acquis la maison François 1er à Saché, en Touraine. Son installation a marqué cette région, notamment la vallée du Lys immortalisée par Balzac, une colline et les berges de l’Indre, leur conférant une aura de gaieté et d'originalité grâce à ses créations futuristes et primales.

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Pasolini en clair-obscur

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Cadeaux d’affaires : envoyer des livres cultive une certaine originalité

Quand on pense cadeaux d’affaires, on a souvent à l’esprit le vin, les champagnes ou encore les spiritueux. Plus souvent, cela prend la forme d’une stylo, d’un beau bouquet, ou bien d'une petite sacoche à l'effigie de l'entreprise. Mais, en la matière, c’est souvent l’originalité qui paie, et, alors, pourquoi ne pas choisir un beau livre ?

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Le printemps est arrivé en librairies

Aux poissons succèdent les congés, avec leur grand nettoyage de printemps : aux escoubilles les publications hivernales, place aux nouveautés vernales. Avec pas moins de 63 livres qui rentrent dans le classement des 200 meilleures ventes, ça sent le grand chambardement ! Ah cette semaine 14 (1er/7 avril), que de jolies choses réserve-t-elle !

12/04/2024, 08:47

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Le grand livre de la génération Hip-Hop et ses combats

BONNES FEUILLES - "L'idée de Génération Hip-Hop fait fusionner les époques et les races, les localisations géographiques et le pluriculturalisme, les beats qui tuent et le métissage. Elle est là pour décrire le passage de la politique à la culture, le processus d'entropie et de reconstruction. Elle est là pour rendre compte des espoirs et des cauchemars collectifs, des ambitions et des échecs de ceux qui resteraient sinon définis comme 'post-ceci' ou ‘post-cela'.

12/04/2024, 08:30

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50 images historiques qui racontent le Débarquement

BONNES FEUILLES - À l'approche du 80e anniversaire du Débarquement, Emmanuel Thiébot, historien spécialiste de la Seconde Guerre mondiale et directeur du Mémorial des Civils dans la Guerre à Falaise, présente un ouvrage commémoratif qui retrace les événements clés de la fin du conflit, de la préparation du Débarquement jusqu'à la Libération en Europe le 8 mai 1945 et au Japon le 2 septembre de la même année. 

12/04/2024, 07:30

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Sexophobie : plaidoyer pour une sexualité libérée

BONNES FEUILLES - Dans son ouvrage, Giampaolo Furgiuele explore la sexophobie, définie comme la peur et le rejet de la sexualité, qui se répand subtilement dans nos sociétés contemporaines.

12/04/2024, 06:30

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Le géant Igor Stravinsky se raconte

BONNES FEUILLES - “Je manque de mots et ne suis guère doué pour ce genre d’explications en général, mais peut-être cela aidera-t-il si je vous dis que lorsque je compose un intervalle, je le conçois comme un objet (enfin, les fois où j’essaie de me le représenter d’une manière ou d’une autre), comme une chose qui m’est extérieure, c’est-à-dire le contraire d’une impression.

11/04/2024, 18:22

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Vous étiez un monde, de Christine Guinard

Sous ce beau titre, Christine Guinard révèle l’intention première de ce recueil : une lutte mot à mot contre la désagrégation, celle de la réalité, et surtout l’autre, beaucoup plus douloureuse, celle de la conscience. Renouer avec un Tout condamné à disparaître, trouver une voie propice à la renaissance et à l’amour à travers un dépouillement essentiel, voilà qui nous renvoie à l’une des ambitions premières de la littérature.

11/04/2024, 14:50

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Le crime, plus dark dans les bas-fonds d'internet

Novembre 2018. Devant la caméra de DreamNet, Hanna/KandyKroosh a commencé sa soirée. Comme ses collègues dans les studios adjacents, elle engage un chat avec des utilisateurs, habitués ou pas, qui paient en « jetons » pour obtenir d’elle des images de plus en plus croustillantes : rapidement l’objectif des 1000 jetons pour du topless est atteint aussi propose-t-elle une « surprise à venir » pour que continuent les enchères ! Faut bien gagner sa vie ! 

11/04/2024, 10:57

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Guerrières : ces femmes qui ont pris les armes

Autant le dire, il y a des livres d’histoire qui vous tombent des mains, et d’autres, comme celui que vient de faire paraître l’historien et romancier Carl Aderhold, qui vous passionnent, parce qu’ils sont un savant dosage entre analyse, explications et anecdotes illustratives qui satisfont notre penchant pour les aventures. Le sujet de son ouvrage est étrangement neuf, car si beaucoup de chercheurs se sont penchés sur la situation des femmes à l’arrière pendant les guerres, peu ont osé aborder le destin des femmes-soldates. Chronique par Hervé Bel.

11/04/2024, 10:34

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Dans les Ténèbres, il existe des livres qui vous veulent littéralement du mal...

Magie, créatures malfaisantes, humains servant de garde-manger... Book of Shadows réunit plusieurs figures de l'univers Valiant pour lutter contre un ennemi sacrément maléfique. Heureusement que nous, pauvres mortels, sommes sous bonne garde...

11/04/2024, 09:28

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Un chef-d'oeuvre au centre des flammes

BONNES FEUILLES — Le 5 août 1949, aux abords des Rocheuses, l'incendie de Mann Gulch a pris une tournure tragique : dix pompiers parachutistes ont péri dans les flammes. (trad. Jean Guiloineau et Laure Jouanneau-Lopez)

11/04/2024, 07:30

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La bêtise, et comment en sortir

BONNES FEUILLES - Dans un monde où les jeunes sont de plus en plus exposés aux fausses informations et à la cruauté en ligne, le livre La bêtise, c'est quoi ? par Jean-François Marmion, vise à éclairer les 8-11 ans sur les subtilités de l'intelligence, la bêtise, et la manière dont nos propres erreurs peuvent nous enseigner à être de meilleures personnes. 

11/04/2024, 06:30

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Finance mondialisée : des ouvrages décryptent un univers opaque

Le volume des transactions ne cesse d’augmenter de par le monde, et il est de plus en plus difficile de s’y retrouver, et d’y voir tout simplement clair. Qui fait quoi avec l’argent de qui ? Dans ce dédale, qui peut laisser un brin perplexe, il peut être pertinent de s’aider du regard posé de quelques experts.

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Il y a longtemps que je t'aime : l'amour est une île déserte

C'est l'histoire d'un naufrage, celui de la passagère d'une croisière qui s'échoue sur une île luxuriante. Seule parmi les plantes exotiques et les espèces sauvages, elle doit s'inventer une routine pour survivre. Seule ? Peut-être pas autant qu'elle le croit, car sur cet îlot perdu au milieu de l'immensité marine vit aussi un jeune sauvageon, moins farouche qu'il n'y paraît à première vue.

10/04/2024, 10:26