#Droit / Justice

Les Ensablés – “Temples grecs, maisons des Dieux” d'André Suarès

En 1873, dans sa leçon inaugurale à l’université de Vienne, le professeur Thausing exigeait qu’on bannît le mot « beau » et récusait toute Histoire de l’art où cet adjectif figurât ; depuis, d’autres savants ont surenchéri en prétendant afficher à l’entrée des amphithéâtres : « Ici il est défendu d’admirer ». En obéissant à ces critères, on ne voit pas qu’André Suarès et  son Temples grecs, maisons des Dieux, dont L’Eveilleur nous donne une passionnante réédition, documentée et remarquablement illustrée, puisse trouver sa place sur les bancs. La preuve : en ne le mentionnant pas dans son Histoire de l’histoire de l’Art, qui est pour les Français comme le Gotha des historiens de l’art, Germain Bazin le condamne à un oubli certain. Mais chassez le génie par la porte, il revient par la fenêtre : les étudiants qui consultent à l’Institut National de l’Histoire de l’art le fonds Doucet, dont André Suarès constitua la partie la plus ancienne, puisent à pleines mains dans les trésors que le Condottiere leur a constitué.

Le 16/06/2019 à 09:00 par Les ensablés

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16/06/2019 à 09:00

Les ensablés

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Par Antoine Cardinale

Le Condottiere
Au demeurant, André Suarès nous en fait l’aveu : L’art et l’histoire de l’art font deux et ne sont pas du même ordre. Tout l’effort des savants ne prête pas un atome de beauté ou d’harmonie à une œuvre. Ainsi la lecture pour Proust, qui est capable de nous porter au seuil de la vie spirituelle, sans la constituer pour autant ; pour Suarès la vision savante de l’art nous amène au seuil de l’expérience esthétique, mais pas au-delà. Je n’évoquerais pas cet auteur englouti dans une immense solitude dont Denis Gombert (ici) a parfaitement décrit les éléments biographiques et le drame personnel ici même, dans les Ensablés. Il n’est pas inutile cependant de préciser à nouveau qu’il fut admiré par Gide et Romain Rolland, défendu par Brunetière, ce qui est un brevet d’honneur ; collaborateur régulier de la Nouvelle Revue Française, ami de Gabriel Cognacq, de Maurice Pottecher, et choisi par Jacques Doucet pour construire sa bibliothèque littéraire ; que Pierre Benoît lui dédie l’Atlantide, pour le remercier d’avoir poussé Koenigsmark en 1918 vers le prix Goncourt (1) ; enfin échangeant avec Bourdelle ou Claudel des correspondances qui ont été publiées.
Temples grecs est comme la conclusion du Voyage du Condottiere, et ne se peut comprendre sans nous intéresser au magnum opus d’André Suarès.
Le Voyage du Condottiere, fleuve de points d’exclamation, charriant jugements catégoriques et hallucinations d’artiste ! En trois volumes, publiés en 1910 et en 1932 pour les deux derniers, André Suarès écrivit un chef d’oeuvre étrange et exigeant, qui fit de lui un écrivain pour écrivain, mais dont la forme lyrique et la morale aristocratique tint le grand public à l’écart.
En 1895 il fit le premier de ses cinq voyages : Lors de ma première visite, j’avais vingt ans et j’étais dénué de tout. J’ai dormi à la belle étoile, sous le portail de Sainte Marie des Grâces. Son fourniment devait être bien simplifié et sa bourse légère : il nous confesse qu’une fois, il ne mangea pas de trente heures. De toute la largeur du pied, il prend possession de cette terre d’Italie, allant à son pas sur des chemins que l’on n’empierre plus. Imaginons-le marchant sous un ciel bistré par l’orage ou courbé sous le feu de juillet et se rafraîchissant à l’herbe de la rive. Les gamins des rues ne durent pas être bien charitables et il lui fallut plus d’une fois je pense, jouer du bâton pour se défendre des chiens de ferme et gagner dans les villes, par des rues fangeuses, un logis douteux en craignant toujours que le pied ne lui glisse dans l’ordure.
C‘est peu dire qu’il ne voyage pas dans les meilleures conditions de confort : s’il tombe dans la ville à midi, à l’heure où les églises ferment leurs portes, il lui faut attendre dans la chaleur et la poussière de la rue, assis sur une borne de carrefour ; le soir subir les moustiques ; dîner de rien sur les places au milieu d’un peuple de statues. Il est pauvre à double titre : selon la définition qu’en donne les bureaux de pauvreté ; et selon le sens de ce mot tout évangélique que Léonard de Vinci glisse quelque part dans sa correspondance : il est pauvre celui qui désire beaucoup de choses, comme de vouloir posséder la Terre et la lumière juste, ainsi que Suarès nous le confie ingénument. Manteau de roulier, une silhouette d’un seul jet, un air de sac et de corde, il semble chercher un pays où la douleur ne l’atteindra pas, apatrié seulement à l’horizon qui fuit : Pourvu que j’aie le ciel et le soleil écrit-il à Bourdelle. Tantôt folâtre comme un jeune veau qu’on vient de mettre à l’herbe, tantôt l’âme noire et des tremblements de prophète, il est un vieil enfant en somme, une âme forte qu’une jolie contadine eût pu faire revenir en son âge ! Il est vrai, jamais le vent de la Fortune ne souffla bien fort pour lui, et l’amitié lui manqua. Pour l’amour –car dans ma simplicité je ne m’explique pas André Suarès autrement- d’autres que moi, un biographe patient, découvriront celle qu’il aima sans mesure et qui peut-être ne le sut jamais, celle qui chargea son âme vagabonde d’un amour inexprimé, celle dont il voulut baiser les gestes qu’elle faisait, celle qui inspire les mots chers et doux, celle qu’on invoque au moment d’entrer chez Dieu.
Pour finir, rien en lui n’est classique : il est romantique, avec fureur, Sturm und Drang, du côté de Gaspard de la Nuit ou de Hölderlin. Victor Hugo est pour lui « le premier des énergumènes » et s’il voit en Stendhal un modèle, il faut admettre qu’admiration ne vaut pas ressemblance. L’ascétisme ne lui est pas un renoncement, le plaisir lui est un droit de nature, et la littérature un chemin vers le bonheur. Ecce homo ! Voilà cet homme de trente ans, avec ses colères d’enfant et ses tristesses de vieillard, tournant en rugissant comme dans une cage dans l’Europe aux anciens parapets. Beau Conquérant ! un de ces hommes qui n’auront jamais d’adresse et qui commence tôt une vie d’espérances trompées, saevas paupertas.
Les façades sévères lui cachent les palais secrets et ces heureux jardins derrière les hautes murailles qui sont comme l’essence de la civilisation italienne. Il ne demande presque rien pourtant, seulement de se retrouver comme un chant sous les clairs ombrages, et de nous faire partager ses enchantements.

L’Italie heureuse
Vous savez faire la part des choses, vous avez pénétré son caractère et senti l’ombre froide de ses secrets. Vous pouvez maintenant suivre André Suarès : il est un guide enchanteur.
A Venise, d’abord : les parfums qui brûlent à Saint-Marc lui portent à la tête, étourdissent un homme engourdi par la tristesse, une âme gercée par la solitude : ici, il se sent passer du monde haï au monde désiré, délié de toutes les valeurs morales. L’argent, qu’il méprise partout ailleurs, a perdu ici son poids de pêché ; les odeurs un peu fortes ailleurs, avec l’aide des embruns, deviennent les odeurs d’une race forte et joyeuse. La religion, ridicule ailleurs, retrouve ici son parfum de mystère ; ailleurs les tombeaux des puissants ne lui inspirent que de sifflants sarcasmes : à Venise, ils deviennent une méditation sur la rectitude de vie donnée au bien commun, à Dieu et à la gloire de la Cité et si à Padoue, Gattamelata est un soudard qui a réussi, à Venise, le Colleone est la force juste .  Il lui vient des images à la Lautréamont : le campanile dès l’aube, rive la flottante Venise au matin bleu, et le soir, il est le mât de brocard rose et d’or à la barque amarrée pour Vénus, et devant le Colleone la place roule dans la gueule de la nuit.
Des images à la José Maria de Heredia aussi : quel Othello, quels prétoriens barbares étouffent donc là-haut ce malade impérial ?  et parfois la sobre, cynique et discursive manière du moralisme français : La grandeur de tuer est un peu moins rare en Italie qu’ailleurs ; mais cet art n’y compte pas que des chefs-d’œuvres.
Après avoir dessiné à Ravenne les contours ouatés d’une Bruges symboliste et d’un monde comme tombé en faiblesse, il revient à Venise, par la voie de mer : c’est une page qu’il faut lire, parmi les plus sensibles que Venise ait inspiré –et Dieu sait combien de pages, hélas, elle a inspiré- : il surprend Venise dans le silence de la nuit qui pâlit et il y débarque comme on rentre dans le lit d’une femme : c’est une étreinte muette dans une harmonie de bleu et de rose : la Piazzetta s’offre au baiser de l’aube, étalée sur le quai trempé d’ombre, comme les princesses de Babylone dans la nuit sacrée .
Et comme on sent la justesse de ce résumé de Venise : La joie de la vie antique dans l’or du songe chrétien, comme il dévoile en un mot le secret de cette distinction qu’on sent en Italie plus souvent et plus vivement qu’ailleurs, une distinction de ton, de couleur, de forme qui tient tout uniment à  l’habitude de la beauté.
Au Bargello, aux Offices c’est un guide passionné, dont il faudrait citer des pages. Accompagnons-le plutôt au petit musée d’Urbin, logé dans le palais ducal : laissons-le nous instruire devant la Flagellation de Piero de la Francesca : Non seulement ce tableau est le plus beau de Piero : il est un des quatre ou cinq chefs d’œuvres qui dominent sur toute la peinture en Italie. Ce panneau en bois, qui a beaucoup souffert du temps, est plus rare encore par la nouveauté de l’expression. Parut-il extraordinaire en 1470 ? Il l’est toujours, et neuf aujourd’hui même. La scène est établie sur une double échelle ;  il est d’abord prodigieux par l’invention ; la hardiesse de l’ordonnance, le goût incomparable de l’architecte, la beauté de la nature morte, le dallage, les plafonds ; les notes bleues qui font l’harmonie générale de l’œuvre, sur des accords aériens ou puissants de rouge assourdi. On a deux pages d’une ekphrasis, d’une description d’image la plus vivante, comme on en trouve peu dans la littérature et qu’on doit donner pour modèle, partant de la matérialité de l’œuvre, traçant le cercle de ses qualités formelles ensuite, et enfin animant l’image pour en révéler le sens.
Comme il a aimé ce pays de Toscane ! Marchons à ses côtés : c’est la fin d’un beau jour, le vent pousse des nuages noirs au- dessus de la vallée et les accrochent aux vieilles tours de villes sans âge, cuirassées dans leurs murailles, méditant un coup de lance derrière la visière baissée de leurs créneaux noircis, gardant à l’arrière un palais encapuchonné de ses poivrières comme une dame sous son hennin. Pérouse, aux ombres noires et rouges qui cache des meurtres sous son manteau ; Gubbio, tyran de pierre, Volterra l’Etrusque, et le noir sourcil de ses murailles, sa Porte de l’Arc aux trois têtes fichées comme celles des rebelles d’Etat aux rostres du Senat. Et Urbin qui lui fut comme un idéal !
Le palais dont on doit les dessins à Luciano Laurana qui le construisit, en un tour de force qui ne paraît pas, sur deux ravins et une double colline ; ce duc, Federico da Montefeltre, dont Piero a immortalisé le profil d’oiseau de proie : laid au dernier degré, nez cassé, l’œil en bouchon de carafe, bouche fine, une expression nulle, inquiétant  autant qu’il est possible ; au reste, le plus brave capitaine de son temps, dont les historiens nous ont fait connaître la parfaite dignité, la familiarité sincère avec le peuple de sa petite patrie, d’une religion ferme et sincère, épris des Anciens : Sa vie de soixante ans est pleine de victoires et d’œuvres. Pas une cour du temps n’égale la sienne ; elle a le charme et la gravité des vrais plaisirs qui sont les plus honnêtes ; elle est élégante et polie, savante et sage. Le duc réunit à Urbin les plus beaux artistes et les plus admirables livres. Quel beau palais que le sien ! La première Renaissance n’a rien de plus achevé. L’escalier, les vastes salles, les chambres privées, les corniches, les frises de marbres, l’ornement au-dehors et au-dedans, tout ce style est proche de la perfection. La finesse et la grandeur s’entendent. Les belles proportions font oublier le luxe et la mesure s’impose même au faste. Et que dire du studio du Prince qui dit tout la vénération pour l’étude, le recueillement !

Le bout du Voyage
Le Voyage du Condottiere devait comporter trois livres : le premier sur l’Italie du Nord, le troisième sur la Toscane . Au milieu devait s’insérer le second livre ; Suarès nous annonçait en effet qu’il le prépare et que pour cela il court sur Naples et la Sicile. Par son caractère singulier Temples grecs, maisons des Dieux ne pouvait cependant trouver sa place dans l’épopée du Condottiere dans l’Italie heureuse. Publié en 1937, sans qu’il ne cherchât jamais à le relier ouvertement au Voyage, il n’est plus le volume intermédiaire mais le codicille de ce testament spirituel, et il ne serait pas injuste que désormais on les publiât ensemble. Si on ressent dans les deux premiers volumes une immense culture, cette « solidité des dessous » dont Flaubert fait la condition de la littérature, Temples grecs, maisons des Dieux est au contraire un essai poétique et triste. Qu’on ne compte pas sur Suarès, érudit et amoureux de la Grèce antique pourtant, pour un cours magistral : Je ne puis décrire un temple ; que les archéologues s’en chargent ; qu’ils comptent les pierres, les mesurent et les pèsent. Pour ma part, je ne sais rien du temple.
Paestum marque la frontière spirituelle du Voyage : ici dans l’ivresse amoureuse du couchant, le soleil s’en va tout en feu au rendez-vous de la mer. L’abandon y règne mais la majesté aussi, et le silence à l’égal d’un récit lyrique. Car après avoir parcouru l’Italie à travers les siècles pendant vingt-cinq ans, il touche enfin à la Sicile tourné contre l’Afrique obtuse. C’est le bout de l’Europe et le terme d’une expérience.
En Sicile, il est comme au désert, et il subit là les tentations d’un anachorète : Je vais et viens, avec nausée, et le dégoût aiguise ma tristesse. Jamais le désordre n’a jeté sur moi un tel harpon d’épouvante. Dans ces lieux où, selon son expression, la nature a tué l’esprit, il est gagné par un découragement et par ce nihilisme qui est le fonds de son caractère. Mais que revienne la lumière du jour et sa jeunesse renaît : Toute la grâce du jour dans la fleur du matin ! L’aube est divine au temple de la Concorde. La pierre palpite. Poreuse, elle ne boit pas l’eau : ce ciel de saphir n’en possède pas une goutte ; mais elle dévore la lumière et la garde passionnément. Ce miel d’or est sa nourriture. Par un calcul exquis, l’entre-colonne de la façade se fait plus étroite du centre aux angles. De la sorte, la respiration du temple est, à tout instant de la clarté, celle d’un torse. La déesse, qui baigne encore dans les sourires su sommeil, ouvre les yeux. Et la mer, plus loin, sort des langes de l’aube…
Sur cette terre hautaine qui ne se livre pas facilement et qu’il choisit de parcourir dans la fournaise de l’été, il se perd, à l’imitation de sa raison qui s’égare : mauvaise chère, mauvais chemin ! Il rencontre un pâtre, berger de pierres, et sa femme : J’ai passé la nuit chez eux. Ils n’ont rien. A peine une miche épaisse, dur et sans sel. …ils m’ont donné de leur vin, lourd et dense, d’un sucre où l’on sent une vapeur de soufre.
La vision de ce qui reste de la civilisation de la Grande Grèce n’est ni une vision historique, ni une interprétation littéraire. C’est celle du Temps qui ramène au Chaos ce que l’homme dans un moment de folle illusion, a cru extirper du Chaos. La carrière de pierre s’assimile aux colonnes et aux chapiteaux roulés dans la millénaire poussière de l’abandon. Le voyage aux vingt-cinq siècles d’Histoire devait s’achever dans une vision de fin du monde et le pèlerinage aux sources de la beauté finir dans une prière au Néant.

Ci-gît
Il y a dans ce grand écrivain d’un accès difficile il est vrai, un peu de Cyrano de Bergerac : après tout la pièce de Rostand est de 1897, les premières notes du Condottiere datent de 1895. Cette fureur triste, cette humeur querelleuse : c’est bien lui ! Il tomba dans la Belle Epoque comme chu d’un autre siècle, cascadant d’un astre à l’atmosphère rare jusqu’à notre monde sublunaire, sa cape de vagabond humide encore d’une rosée céleste et brillante de la poudre ramassée aux étoiles ; celui dont ses amis avaient tout prédit : l’abandon, la misère, ayant attaqué les faux écrivains, les plagiaires, les faux voyageurs. Celui dont de Guiche, à la fin de la pièce nous confie -et ce serait une belle épitaphe pour sa pierre tombale qui je crois n’en a pas (2) -  Ne le plaignez pas trop, il a vécu sans pactes / Libre dans sa pensée autant que dans ses actes.

Antoine Cardinale - juin 2019.

1 L’ échec de Koenigsmark au prix Goncourt de 1918, battu sur le fil par Civilisation de Georges Duhamel par quatre voix contre six, témoigne néanmoins de la discrète et efficace influence de André Suarès.
2  Selon Robert Pariente, son biographe (André Suarès, L’insurgé, Laffont, 1999) André Suarès renonça à faire graver l’épitaphe qu’il avait pourtant écrit : Laissez-moi loin de toute route / Si seul que j’ai toujours vécu/ Que le ciel et le vent écoutent / Mon silence de grand vaincu.

 

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André Vers, j’en ai déjà parlé avec émotion il y a quelques années, lors de la réédition chez Finitude de son roman « Misère du matin » (1953) qui relatait, avec drôlerie et mélancolie la vie en usine d’un jeune homme. Cette fois, je reprends la plume pour lui, à l’occasion de la réédition de son deuxième roman « Martel en tête » publié en 1967 aux éditions Edmond Nalis, et que la fidèle maison d'édition Finitude réédite. Dans ses mémoires « C’était quand hier ? » (1990), André Vers raconte toutes les péripéties qui ont accompagné sa parution. Par Hervé BEL.

29/10/2023, 22:17

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Les Ensablés - L'hôtel du Nord d'Eugène Dabit, “triste, poignant et beau”

Publié en 1929, L’Hôtel du Nord est le premier roman d'Eugène Dabit ((1898-1936voir ici et ici). Ce roman connut un succès inégalé dans la courte carrière de l'auteur, disparu brutalement en 1936 alors qu'avec un groupe d'écrivain français, il accompagnait André Gide dans un voyage en URSS. Issu d'un milieu modeste, marqué comme tous les jeunes gens de sa génération par la guerre de 1914, Eugène Dabit a fréquenté les milieux artistiques après la guerre et a gravi l'échelle sociale, sans jamais renier ses origines. Par Isabelle Luciat

15/10/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le Ciel de Nieflheim de Jacques Chardonne

Jacques Chardonne (1884-1968), le « romancier du couple », de Destinées sentimentales et de Romanesques, dont Gallimard a édité récemment la correspondance en trois volumes avec Paul Morand, a encore des lecteurs fidèles et convaincus — j’en connais quelques-uns. Ce n’est donc pas tout à fait d’un écrivain ensablé qu’il sera ici question, mais d’un livre que presque personne n’a lu, puisqu’il s’agit d’un ouvrage, écrit en 1943, qui était prêt pour l’impression, mais que Chardonne renonça à publier: Le Ciel de Nieflheim. Pour ses amis, Chardonne avait néanmoins procédé à un faible tirage privé ; on en trouve parfois un exemplaire en vente à fort prix en ligne.  Par François Ouellet

24/09/2023, 12:11

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Les Ensablés - Oeuvres de Hugues Rebell (1867-1905)

Avec une préface documentée de Nicolas d’Estienne d’Orves (notamment romancier « Prix Roger Nimier » et spécialiste de Rebatet), la collection « Bouquins » a publié récemment un recueil des œuvres principales de Hugues Rebell dont seuls les gens de mon âge rappelleront qu’elles furent rééditées dans les années 80 par Hubert Juin, dans la collection 10/18, avec d’autres auteurs « fin de siècle ». Par Hervé Bel.

11/09/2023, 11:55

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Les Ensablés - Le meneur de Loup (1857) d'Alexandre Dumas (1802-1870)

Dumas ? c’est Gaston Pescou, signant Peskow ou Peskov, mais aussi G. de Morlon, baron de Cherville, qui est en réalité –pour les trois-quarts- l’auteur caché de ce roman. Il est dans sa spécialité : le roman de chasse. Qu’on en juge par quelques titres tirés de sa bibliographie : Les Aventures d'un chien de chasse, Histoire d'un trop bon chien, Contes de chasse et de pêche, Contes d'un coureur des bois, Montcharmont le braconnier, Le Gibier plume et la même année Le Gibier poil, sa science s’étendant même aux sauvages horizons de l’Afrique et de l’Asie avec Les Éléphants, état sauvage, domestication.

Par Antoine Cardinale

27/08/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les Étangs de la Double, de Geneviève Fauconnier

En 1995, les éditions Le Croît vif, à Royan (Charente Maritime), rééditaient trois romans de Geneviève Fauconnier (1886-1969) : Les Trois Petits Enfants bleus (1927), Claude (1933) et Les Étangs de la Double (1935). La même année, Omnibus reprenait Pastorale (1942), intégrant cet autre roman de la même auteure dans Gens de Charente et de Poitou, au sommaire duquel figurent aussi des romans de Jean-Richard Bloch, Pierre Véry, Ernest Pérochon, André Theuriet et Pierre Loti. En outre, Les Étangs de la Double reparaissait en 2020 aux éditions La Geste, à Niort, en Nouvelle-Aquitaine. Par François Ouellet.

13/08/2023, 11:19

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Les Ensablés - Le fer rouge de Paul-André Lesort, ou l'emprise

Paul-André Lesort (1915-1997) aurait pu intituler son cinquième roman L’emprise, mais il a choisi un titre plus incisif : Le fer rouge. Paru en 1957, l’ouvrage de ce romancier étiqueté « grand écrivain catholique » choqua autant les lecteurs que la critique, à quelques rares exceptions près comme Jean Cayrol (« Ce n’est pas un spectacle auquel il nous convie,...mais une quête, une aventure avec « risques et périls»... Son honneur est de déranger et de se déranger...Beaucoup n’ont pas compris la route surprenante qu’il put choisir sans avertissement »). Par Marie Coat.

30/07/2023, 10:05

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Les Ensablés - Petit Louis, d'Eugène Dabit

Chers amis des Ensablés, notre site accueille aujourd'hui une nouvelle contributrice, Isabelle Luciat, à qui nous souhaitons la bienvenue au sein de notre équipe. Pour son premier article, elle a choisi "Petit Louis" deuxième roman d'Eugène Dabit, qui avait rencontré le succès avec L'Hôtel du Nord, paru en 1929. Hervé BEL.

16/07/2023, 09:00

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Les Ensablés – Des hommes passèrent…, de Marcelle Capy

Pendant la première moitié du XXe siècle, de nombreux romans « champêtres » ont été publiés, et les Ensablés n’ont pas manqué d’en chroniquer. Parmi ceux qui nous ont particulièrement marqués, rappelons l’admirable Campagne (prix Femina 1937) de Raymonde Vincent que les éditions Le passeur viennent de rééditer et La vie d’un simple, d’Émile Guillaumin. Il me faut en ajouter un autre, récemment paru chez La Thébaïde d’une romancière complètement oubliée, Marcelle Capy. Par Hervé BEL

02/07/2023, 12:20

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Les Ensablés - Cinis in cinerem, de Régis Messac (1893-1945)

Les Éditions de La Grange Batelière achève par Cinis in cinerem (allusion à la Genèse « tu es poussière et tu retourneras à la poussière), la publication des quatre romans policiers de Régis Messac, auteur que nos amis des Ensablés commencent à connaître (Quinzinzinzilli, Le mystère de Monsieur Ernest). A mon goût, c’est le roman plus étonnant, le plus attachant aussi, car il s’y mêle le gothique, le fantastique, la psychanalyse et le scientisme du XIXème siècle, dans une ambiance mystérieuse : plaisir assuré pour tous ceux qui ont aimé Gaston Leroux, Maurice Leblanc, Stevenson, Edgar Poe, et j’en passe. Par Hervé Bel

11/06/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le tramway des officiers (1973) de Georges Thinès

Georges Thinès  (1923-2016) est un écrivain belge de langue française né en 1923 à Liège et décédé en 2016 à Court-Saint-Étienne. D’abord attiré par les lettres classiques, il fut étudiant en philosophie et lettres à la Faculté universitaire Saint-Louis de Bruxelles. Après son engagement à la Royal Navy durant la guerre, Georges Thinès renonce à la philologie et s’oriente vers la psychologie. Professeur à l’université de Louvain, il fut un spécialiste de renommée mondiale dans le domaine de l’éthologie animale. Excellent musicien, fondateur de l’orchestre symphonique de Louvain, il fut encore poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste. Par Armel Job

28/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les aiguilles à tricoter de Denis Belloc, le bas bruit de la violence

Décédé en 2013 à l’âge de 64 ans, Denis Belloc ( (1949-2013) a marqué d’une empreinte noire la littérature française. Son œuvre, une dizaine de romans parus, s’abreuve au sirop de la rue. Mais ce liquide est violent et amer. C’est l’univers de la toxicomanie dans Képas (Lieu commun, 1989) ou de la prostitution dans Suzanne (Lieu commun 1988) qui forme le décor des romans de Belloc dont l’entière matière est autobiographique. Par Denis Gombert.

14/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Heureux les pacifiques de Raymond Abellio (1907-1986)

En janvier 1947, les éditions du Portulan publièrent un épais volume au titre biblique, « Heureux les pacifiques », que la critique accueillit avec force éloges, n’hésitant pas à parler de «roman fracassant et excitant » (Pierre de Boisdeffre), de « roman d’une génération » (Maurice Nadeau), tous se montrant impressionnés par  la justesse d’un tableau riche et complexe d’une époque charnière (1934-1945): ainsi Pierre Descaves, selon lequel ce roman est « sans aucun doute, le document le plus important, le plus impressionnant qui nous ait été donné depuis quinze ans, sur l’état d’une jeunesse que guettait le conflit de 1939-1940 et les années, noires et rouges, des refus ou des abandons ». Par Marie Coat

30/04/2023, 16:45

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Les Ensablés - Le renard à l'anneau d'or, de Nelly Kristink    

Mariève a vingt-trois ans lorsqu’elle épouse Gilles, de dix ans son aîné. Ce mariage la conduit à s’installer chez lui, dans un domaine forestier des Hautes Fagnes, à l’est de la Belgique. Le manoir du Rondbuisson, situé à l’orée du bois, est la résidence de quelques personnages rustiques et gentiment intrigants. Tout semble en place pour assurer le confort de Mariève, dans un cocon où l’on ressent plus qu’ailleurs le rythme envoûtant des saisons. Mais pourquoi n’y semble-t-elle pas heureuse ? C’est l’histoire de la lente dégradation d’un amour s’abîmant au grattage de l’écorce. Par Louis Morès. 

10/04/2023, 09:47

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Les Ensablés - Jeunes femmes en uniforme, de Terreska Torrès

« Elles sont les premières. Cinq filles. Jeunes, timides, heureuses, excités, cœurs battants et prêtes à mourir pour la France. » Nous sommes en 1940. La France vient de perdre la guerre. À Londres, la France libre sous l’impulsion du général de Gaulle fait ses premiers pas. Pour la première fois, les femmes prennent part au conflit sous l’uniforme français. Un Corps féminin de Volontaires de la France libre est créé, dans lequel s’enrôlent les héroïnes de ce roman, ainsi que son autrice, Tereska Torrès. Par Carl Aderhold.

26/03/2023, 17:17

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Les Ensablés - Kikou Yamata (1897-1975), la Japolyonnaise

Qui se souvient aujourd’hui de Kikou Yamata, une écrivaine née à Lyon en 1897 d’un père japonais et d’une mère française et décédée en 1975 à Genève ? Étonnante et attachante figure, auteure d’une œuvre importante. Par François Ouellet

12/03/2023, 10:00

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Les Ensablés - Génération hussards, de Marc Dambre

En septembre 2022, Marc Dambre, spécialiste de Roger Nimier, a publié chez Perrin une somme passionnante (je pèse mes mots) intitulée Génération hussards, en référence à une mouvance littéraire des années 50. L’occasion d’aborder avec lui non seulement la vie et la production littéraire des « hussards » les plus connus, mais aussi d’en (re)découvrir d’autres, dont Stephen Hecquet, objet d’un récent article des Ensablés, et de revisiter trente années de vie culturelle française. Par Hervé Bel

20/02/2023, 09:56

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Les Ensablés - Henry Thoreau sauvage, de Léon Bazalgette

Emmanuel Bluteau m’a envoyé ce livre, Henri Thoreau sauvage, qu’il vient de rééditer dans sa maison d’édition, la Thébaïde, avec ce petit mot : « Voilà un vrai ensablé ! ». Par Hervé Bel.

05/02/2023, 09:00

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Les Ensablés - Deutschland de René Trintzius (1898-1953)

Quiconque vous demanderait ce qu’évoque pour vous le nom de Trinztius, vous resteriez coi ou chercheriez en vain du côté des érudits anversois de la Renaissance. Bien oublié aujourd’hui, René Trintzius fut très connu dans le monde des lettres de la première moitié du siècle dernier. Né en 1898 dans une famille bourgeoise de Rouen -son père était un architecte renommé- il abandonna très en amont une carrière de magistrat pour se consacrer dans un premier temps au journalisme, puis rapidement à l’écriture de pièces de théâtre et de romans. Par Marie Coat

22/01/2023, 09:00

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Véronique Olmi est certaine : qui sauve une vie, sauve le monde entier

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