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Les Ensablés – "L’Altana ou la vie vénitienne" (1928) de Henri de Régnier (1864-1936)

« Si l’on n’avait pas rêvé d’être heureux, la vie serait sans cruauté. » (Marcel Proust) Avec trois chroniques sous la plume de Hervé Bel, l’une sur Histoires incertaines, l’autre sur son entourage, le Club des longues moustaches, la dernière enfin, sur son fils, Pierre de Régnier qui écrivit Chroniques d’un patachon, Henri de Régnier est l’auteur dont l’univers est le plus relancé parmi les Ensablés, et il en est devenu au fil du temps à la fois le champion et l’emblème. Par Antoine Cardinale

Le 06/10/2019 à 09:00 par Les ensablés

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06/10/2019 à 09:00

Les ensablés

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Il y a donc quelque chose d’intimidant à rajouter quelques pages et un quatrième opus à cette œuvre de réhabilitation ; on redoute de déplaire ; on soupçonne que clandestinement, quelque part entre Paris et Venise, se réunit encore ce Club des Longues moustaches, que M.Bulteau (1) a admirablement décrit, redoutable cénacle agissant qui peut faire réussir ou échouer une carrière littéraire !

« Mon Dieu, que les hommes sont bêtes ! »

Il faut commencer par la part sombre. C’est avec le triomphe de sa Messe des morts qu’Hector Berlioz enterra sa vocation de médecin ; c’est par son prestigieux mariage avec Marie de Heredia, en 1895, qu’Henri de Régnier débuta une longue vie de célibat. Ce fut une union marquée de l’encre de l’orgueil littéraire : il triomphait de Pierre Louys, rival amoureux et espoir naissant de la littérature, et il entrait dans la famille du prince des Lettres françaises, Jose Maria de Heredia. Henri de Régnier paya bien cher ce mariage, et pas seulement parce qu’une grande partie de sa fortune servit à écoper le naufrage d’un Heredia qui se ruina au baccarat.

Marie était belle, et Edmond de Goncourt nous la décrit d’ailleurs au jour de son mariage : des yeux diablement noirs, une mignonesse de traits rares chez une brune, et cette forêt de cheveux qui lui fait comme la visière d’un casque d’ébène. Et elle est aussi affranchie des conventions qu’elle est belle : sa famille avait préféré Henri de Régnier, c’est donc à Pierre Louys qu’elle donnerait sa nuit de noces, au cours d’une nuit mystérieuse, dont elle donna le récit impudique dans son premier roman, L’inconstante.

Le poète des Chansons de Bilitis aima à photographier Marie, et ces photos, qui sont aujourd’hui dans le public, laissent peu de place  à l’imagination. Les liaisons qui se multipliaient, que Marie s’ingéniait à trouver dans le cercle le plus proche, sans en excepter les femmes, mirent rapidement l’amour propre de Henri de Régnier en lambeaux. S’il ne renonça pas de facto à ses droits conjugaux, comme André Gide en fit courir la méchante rumeur, la distance entre eux se marqua rapidement et il dut alors craindre les caresses de Marie comme on craint des arrières pensées et être plus épouvanté encore de ses aveux que de ses mensonges.

En 1898, il lui naît un fils qui sera Pierre de Régnier pour l’état-civil mais pour l’état civil seulement : l’enfant est le portrait craché de Pierre Louys. Le chagrin mettra son âme en croix, mais tout dans son œuvre fait silence sur cette douleur. Il roula sur elle le rocher du travail et de la dignité : Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse. Mais comme pour le monde il était moral que dans le mariage on épousât aussi les fureurs de la jalousie, il était fatal qu’on fît de sa passivité un reproche de faiblesse qui glissa, le temps aidant, vers des griefs d’immoralité qui touchaient à son œuvre.

Albert de Mun qui fit à l’entrée de Henri de Régnier à l’Académie française ce qu’on n’ose nommer un éloge, asséna que chaque vers de lui était un assassinat de la prosodie et chacun de ses romans un attentat aux mœurs. Il est vrai que Marie - Gérard d’Houville à la librairie, car elle fut écrivain -  alla, en se donnant la publicité qu’il fallait, aussi loin qu’il est possible dans l’extravagance et la noirceur.

Six nuances de noir

A l’imitation de ces peintres qui sont capables d’inventer six différents sortes de noir, elle donna à son infidélité des formes ténébreuses toujours nouvelles et plus perfectionnées. Marie était mondaine en diable, et elle fut pour le Goncourt de Marcel Proust un soutien très efficace : en lisant les aventures d’Albertine, un signal rouge s’alluma-t-il dans l’esprit dépravé de Marie, en découvrant des dissimulations, des demi-vérités, des mensonges à double-fond dont elle connaissait tout et dont elle jouait sans remords, elle dont une des exclamations la plus fréquente, et au fond le dernier mot de sa philosophie, était « Mon Dieu, que les hommes sont bêtes » ?

Ce signal s’alluma-t-il ? Je n’en suis pas certain : tendez un miroir à un assassin, il y verra une victime de l’Injustice. Dans quelle catégorie Honoré de Balzac, qui classa en romantiques ou classiques les névroses conjugales, eût-il placé le dossier de celle qu’on préfère nommer Marie de Heredia tant elle fut amante de tous et si peu épouse de Régnier ?

La mémoire et l’oubli

Si Henri de Régnier sut extraire à Venise la substance la plus précieuse de son œuvre, il le dut probablement au répit que daignait lui offrir Marie pendant ces séjours (3), non sans que la morsure disparusse tout à fait : Venise offrait au poète un exact dosage de mémoire et d’oubli (4) dont il prit la pleine mesure dans L’altana.

Observez ce Nous qui raconte ses séjours, c’est un Nous auquel on ne prête guère attention au début ; puis comme son insistance intrigue sans qu’aucune substance lui soit donné, on déduit alors paresseusement qu’il est un Nous de majesté. On finit pas comprendre qu’il est en réalité un Nous de convenance, puisque Marie y est incluse, mais sans que jamais, dans ce Nous de vengeance grammaticale, elle apparaisse, aussi invisible dans ce récit qu’elle le fut dans la vraie vie de l’auteur.

Je ne débattrai point sur la place à donner à Henri de Régnier parmi les historiens d’art. Disons-le, c’est un club dont il a dédaigné de faire partie. Imaginons plutôt qu’il est le vieil ami qui nous attend au café tandis que nous sortons d’un cours d’esthétique : celui qui, lorsque nous aborderons Albrecht Dürer, en récitant une leçon mal apprise, nous interrompt doucement en posant sa main sur notre bras et d’un regard, nous désigne à une table proche un beau profil de femme qui se dessine sur les frondaisons du printemps, de ces femmes aux chevelures dorées mordues par le velouté des verts posés en touches lourdes sur le fond du tableau et que Dürer sut peindre après qu’il eut compris les façons des peintres de Venise. Il dirait la chose avec simplicité, sans en faire une pesante leçon, en soulignant juste ce qu’il importe de retenir de ce qui ne serait qu’une illustration au naturel d’un fait d’art.

Car l’art, qui nous emmène si loin au-dessus de la vie, prend cependant son appui sur elle, et sur elle seulement. Cette transformation que l’esprit fait subir aux choses et aux impressions et qui, dans certaines natures, devient littérature, ou peinture, ou architecture, c’est cela qui nous importe. Le chemin des sentiments, la contemplation, aussi connaissante, aussi pénétrante soient-elles, ne peuvent réaliser à elles seules cette transmutation : ce privilège si chèrement payé par Henri de Régnier, n’est arraché qu’au prix de ce ressouvenir, de cet accouchement  de douleur : l’œuvre littéraire.

La critique d’art n’ajoute rien à notre savoir et à notre connaissance de la vie mais ce qu’elle dit explique, documente et justifie quelque chose de supérieur qui est dans l’esprit de l’homme.

« …et que je suis heureux. »

Pourtant, comme l’envoi de ce livre, qui nous raconte sa première nuit de Venise, est tendre comme une confidence, doux comme une caresse promise !

Je n’ai pas envie de dormir. Où peut bien conduire le petit escalier dont j’ai aperçu sur le palier, en entrant dans ma chambre, les premières marches ? Il s’arrête à une porte qui n’est fermé que par un loquet. Je l’ouvre et je me trouve en plein air sur une plate-forme en bois entourée d’une rampe à hauteur d’appui. Cette terrasse, ce belvédère est posé sur le toit du palais. De là je domine ses vieilles tuiles en pente et je voisine avec ses hautes cheminées. Que vois-je encore ? un coin luisant du Grand Canal, le dôme arrondi d’une église, puis d’autres toits, d’autres cheminées, tout cela baigné dans la clarté d’une lune éblouissante enveloppé d’un silence profond…Ce soir, je ne sais qu’une chose, en cette belle nuit de septembre 1899, c’est que ce silence, ce clair de lune, ce palais, cette terrasse aérienne que je n’appelle pas encore une altana, tout cela c’est Venise et que je suis heureux.

Henri de Régnier a trente-cinq ans : c’est à cinquante ans qu’il dira à Venise un adieu tendre et aimant. Le dernier chapitre de l’Altana date de 1924 et s’intitule Venise retrouvée. Ces deux dates, 1899 et 1924, qui marquent son parcours vénitien, il a voulu qu’elles figurassent en sous-titre de son ouvrage.

Qu’était la Venise de 1899 ? Avec un plan de 1792, on pouvait s’y guider encore. Quelques jardins, à la Giudecca, ont disparu et la vieille église San Geminiano a été rasée pour faire place à une aile des Procuraties qui ferment maintenant la place Saint Marc. La gare a mis au bout de la ville comme une vilaine escarbille.

Mais enfin elle est presqu’intacte, à l’image de cette cité idéale qui selon Aristote doit pouvoir être embrassée d’un seul regard : ses sestiere mordus comme dans une eau-forte par l’acide des canaux et des rios, ses places aux vieux puits gothiques, et sur ses murs se trouvent encore de merveilleux hasards de couleur : la fraîcheur d’un réséda jaune juché on ne sait comment sur un mur, dont le ciment gris devient comme le fonds guilloché d’une nature morte.

Dans la douceur balsamique de Venise, ses souffrances sont non pas envolées mais suspendues, telles ces blessures qu’on ne ressent plus, qui ont laissé leurs marques sur notre chair mais qu’on ne  comprend pas davantage qu’on ne comprend la souffrance d’autrui. Cette paix profonde qu’à peine nos rêves peuvent former et que notre raison énervée ne peut concevoir, il l’atteignit sans doute. Il lui fallut combattre seulement une grande activité de rêverie et une grande paresse d’esprit. Car il arrive qu’on emporte ses démons avec soi : cette humeur de flânerie, cette façon amusée d’assister au manège pittoresque et aux spectacles intéressants qu’offrent une ville et des milieux étrangers, cette conviction tranquille et vraie qu’il n’est rien au-dessus du plaisir de voir une belle chose avec une personne que l’on aime.

Il évita toujours la saison, celle du Lido et de ses baigneurs. Il aime à venir aux derniers feux de l’été, quand la lagune remue mélancoliquement des orages de l’automne : Venise chatoyante d’or vrai, telle qu’enfin son coeur la demande : la tendre et molle atmosphère qui monterait d’un jardin clos de hauts murs derrière lesquels s’entend le brassage des flots. Henri de Régnier veut nous donner le mode d’emploi de Venise : être soi-même et dans cette ville des masques, retrouver de soi le véritable visage.

La fin de l’enchantement

Car celui qui à Venise veut autre chose que la beauté, ne sait pas ce qu’il veut ; celui qui à Venise veut autre chose que la beauté, ne sait pas même pas ce qu’il demande à la vie. Qu’est-ce qui est ancien ici ? Les humiliations du mariage lui semblent plus reculées dans le passé, quoiqu’aussi désolées, que les murs ruinés de Torcello.

Chose de beauté ? certainement, mais Henri de Régnier sait aussi que Venise fut cette île au Trésor que léguèrent aux dilapidations des dogaresses et de leurs sigisbées, à ce XVIII éme siècle qu’il adora, les Vénitiens des siècles de fer ; la race la plus conquérante de l’Italie, qui mit en tutelle l’empereur byzantin, bastionna l’Orient de Zante à Famagouste, en fit le boulevard militaire de la chrétienté, et qui n’oublia pas au passage d’enrôler Dieu, ne doutant pas que l’observance catholique pût jamais contredire à la vigilance la plus serrée de l’intérêt du commerce, « quoique dans cette ville où tout respire l’opulence, un tas d’infortunés, près d’expirer de froid et de misère, couchent à demi-nus sous les portiques ».

En 1899 la Tempête de Giorgione n’est pas encore entrée au musée de l’Accademia mais ses propriétaires ouvrent volontiers les portes de leur palais aux connaisseurs de passage. Au café Florian, là-même où Théophile Gautier pensa tomber à la lecture du Journal des Débats lui apprenant la mort de Balzac, on se rencontre avec les Parisiens de Venise. Paul Morand, dans Venises a mieux que personne évoqué ce cosmopolitisme savant, cet automne 1913, le dernier automne avant que la guerre soit déclarée, avant la catastrophe qui allait sonner la fin de l’enchantement.

Mais il faut retenir que loin d’y rechercher seulement les agréments de la société et son remuement de vanité, loin de vouloir tremper sa plume dans l’encre tiède des théories, Henri de Régnier chercha à Venise, plus que tout, à surprendre le secret d’une vie heureuse.

Suivons-le lorsqu’il décrit une fresque de Tiepolo. On cherchera en vain une leçon d’histoire de la peinture : on trouvera en revanche une posture pleine de simplicité, confiant au hasard de la flânerie les impressions les plus personnelles et recevant de cette peinture vénitienne une leçon profonde que les manuels d’histoire de l’art sont bien impuissants à donner : leçon de lumière et d’une sensualité pleine d’intelligence.

C’est une des plus belles décorations de Tiepolo que le plafond qu’il peignit pour cette scuola et je vais souvent l’admirer. En flânant par les calli, je gagne le campo San Barnaba et le campo di Santa Margherita. La Scuola dei Carmini est tout à côté, non loin de l’église Santa maria dei Carminati. Après un regard donné à la façade, j’entre. Je monte un grand escalier décoré de stucs baroques et me voici dans une vaste salle. La composition principale nous montre la Vierge dans sa gloire. Elle monte dans un ciel délicieux, tenant entre ses bras l’Enfant, entourée d’anges. Elle monte d’un vol bienheureux, miraculeux et facile. Elle monte lumineuse dans la lumière tandis qu’aux quatre angles du plafond d’exquises figures féminines personnifient les Vertus : la Foi, l’Espérance, mais c’est vous que j’aime entre toutes, vous l’Humilité et vous la Mansuétude si mollement étendue et serrant contre vous un agneau innocent. Comme j’aime votre doux visage, votre corps paresseux et cette jambe un peu grasse qui sort nue des lâches draperies qui vous couvrent et où vous vous allongez si vivante et si tiède.

Foi, Espérance, Humilité et Mansuétude : ces Vertus, comme elles font écho à son calvaire sentimental ! Les séjours à Venise furent ainsi : comme la rémission d’une maladie dont il a renoncé à la guérir ; ne refusant à Marie aucune tendresse, et lui partageant bien plus que sa part d’amour conjugal. Il enterra si profondément sa fierté que Dieu lui-même, je crois, ne la retrouverait pas au Jugement dernier.

De retour à Paris, privé de tout bonheur domestique, il s’isole dans sa bibliothèque qu’il décrivit dans Venise chez soi. C’est pour lui comme l’amorce du voyage de l’automne suivant : faïences de Bassano, miroirs anciens aux dorures fanées, meubles peints et décorés en manières de laques où s’étagent des personnages à longues nattes et à chapeaux pointus entre pagodes, kiosques et ponts courbes. Là, il écrit par bribes, ces Mémoires des choses, reflets de ce passé dont les images vivantes survivent à la cendre des années mortes et il fait la recension des heures immobiles, celles qui ne nous demandaient rien, et dans lesquelles il reconnaissait, avec la confiance du pèlerin, le signe du bonheur.

 « Ainsi cela existe réellement ! »

Son œuvre fut un hymne permanent au rêve du bonheur et la matérialité de cet enchantement, ce furent les automnes à Venise, dans la surprise incrédule d’un Ainsi cela existe réellement ! (5)

Il existe une association des Amis d’Henri de Régnier : celui qui - premier président des Amis de Marcel Proust-  avait demandé sur son lit de mort qu’on ne formât jamais une Société de ses amis ne fut pas écouté : mais heureusement il est encore lu.

Henri de Régnier s’éteignit le 23 mai 1936. Il portait depuis longtemps le deuil mélancolique du bonheur et, au jour de vérité, dans le ciel blanchi qui s’ouvrait à lui, les étoiles une à une s’étaient éteintes : le bonheur conjugal, la confiance, la fausse brillance de la gloire… Je veux imaginer que, fermant les yeux, âme languissante, sur un jour dont il ne connaitraît jamais le terme, il répéta la belle et triste plainte qu’il signa dans ses Esquisses vénitiennes : Le ciel seul ce soir va s’habiller en Scaramouche .

1  Michel Bulteau, Le Club des Longues moustaches , Paris, Quai Voltaire, 1988
2  La liste de ses œuvres commence par L’inconstante, suivi de L’esclave, pour se terminer par Les rêves de Rikiki et Proprette et Cochonnet qui est, rassurons les lecteurs, un livre illustré pour enfants.
3 Lors du voyage de 1913, alors que Marie sort à peine de la plus tapageuse, de la plus tumultueuse de ses liaisons avec Henri Bernstein, dont l’emprise la conduisit à demander le divorce à un Henri de Régnier qui ne daigna pas donner de réponse, les Régnier retrouve à Venise Jean-Louis Vaudoyer, Edmond Jaloux et Emile Henriot qui ont tous eu une brève, tendre mais concrète liaison pour Marie ! Et le séjour ne se passa pas sans que Marie fasse la connaissance et prisse date avec Gabriele d’Annunzio qui sera un de ses prochains amants…On trouvera dans la biographie de M.Robert Fleury, Marie de Régnier (Texto, 1990) une biographie complète et bien documentée.
4  Marcel Proust, La fugitive.
5  Sigmund Freud, dans une lettre à Romain Rolland, décrit par ces mots son émerveillement de voir, pour la première fois de sa vie, l’Acropole d’Athènes

 

Par Les ensablés
Contact : ng@actualitte.com

1 Commentaire

 

Bertrand Vibert

08/10/2019 à 22:30

Qu’Antoine Cardinale se rassure : Il n’existe pas de Société des amis d’Henri de Régnier, mais bien une Société des lecteurs d’Henri de Régnier. Or la lecture critique est d’abord une affaire d’exactitude. C’est en tout cas ce à quoi s’essaie Tel qu’en Songe, la revue annuelle de la Société (https://slhdr.hypotheses.org/).
Bertrand Vibert, président de la SLHDR

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Les Ensablés - Retour de barbarie et Du côté de chez Malaparte de Raymond Guérin

C’est au début des années 80 que l’on commence à reparler Raymond Guérin. Les éditions « Le tout sur le tout » ont alors le courage de rééditer certaines de ses œuvres. Jean-Paul Kaufmann écrit sa biographie, remarquable comme tout ce qu’il fait, dans 31 rue Damour. Des articles sortent… Puis nouvel oubli, même s’il reste publié dans la collection Imaginaire, antichambre de l’oubli définitif. un oubli relatif à dire vrai. Régulièrement, des maisons d’édition (où trouvent-elles ce courage?) rééditent en effet une de ses œuvres. Finitude est de celles-ci. Par Hervé Bel

09/06/2024, 09:00

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Les Ensablés - Les enfants de septembre de Jean-René Huguenin (1936-1962)

Merveilleuse parution chez Bouquins d’un inédit de Jean-René Huguenin. Les enfants de septembre, roman ébauché et par conséquent forcément inachevé révèle toute la palette émotionnelle et stylistique de JRH, auteur génialement prometteur décédé à 26 ans. Par Denis Gombert

26/05/2024, 09:00

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Les Ensablés - Les fumées de la Sambre (1985), de Pol Vandromme

Ce livre sensible et affranchi, à la croisée des genres de l’essai romancé et de la confession autobiographique, pousse à vouloir aller au-delà du visible, et à comprendre les fondamentaux de l’être dans les situations qui le déterminent et le construisent. Un flux de souvenirs et de sensations s’y déploie, dans une prose sans filtre avec en arrière-fond cette rivière berçant le pays de Charleroi qui entraîne l’esprit du narrateur dans les méandres géographiques, historiques et intimes de la formation d’un imaginaire. Par Louis Morès.

12/05/2024, 09:00

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Les Ensablés - La Confrontation, de Louis Guilloux (1899-1980)

Né en 1899 à Saint Brieuc, dans une famille de condition modeste, Louis Guilloux a publié de nombreux romans dans lesquels il a témoigné d'une attention particulière pour les pauvres et les laissés pour compte. Son premier roman La Maison du peuple, publié en 1927, évoque la figure de son  père, cordonnier et militant socialiste.  Son œuvre la plus célèbre Le Sang noir (objet d'un précédent article) s'inspire de la vie de George Palante qui fut son professeur de philosophie et son ami. Par Isabelle Luciat.

28/04/2024, 10:59

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Les Ensablés - Laurence Algan , discrète et touchante

Ces derniers temps, j’ai lu une romancière à l’écriture discrète et touchante qui se nomme Laurence Algan. On ne saurait presque rien d’elle si, en juillet 1944, elle n’avait répondu à l’enquête biographique que le journaliste et romancier Gaston Picard menait à l’époque auprès des écrivains pour le compte du Centre de documentation de la BnF ; les éléments biographiques fournis par l’écrivaine, Paul Aron les présente succinctement dans un article qu’il a intitulé « Une femme si simple » et qui est paru dans Les Nouveaux Cahiers André Baillon en 2014. J’y suis allé voir de plus près. Par François Ouellet

14/04/2024, 09:00

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Les Ensablés - La chambre des écureuils de Marie-Laure de Noailles

A l’automne dernier, sur les tables de la librairie chargées de l’abondante moisson de la rentrée littéraire, le regard est attiré par un livre relié entoilé d’un jaune éclatant, d’une romancière inconnue, Marie Laure. Son titre primesautier - La chambre des écureuils - intrigue : conte pour enfants ou ouvrage libertin ?
Ni l’un, ni l’autre, et il s’agit d’une réédition, chez Seghers, d’un roman écrit en 1946 -mais publié en 1955- par une femme hors du commun, bien plus célèbre comme mécène des arts et instigatrice de fastueuses fêtes mondaines, que comme écrivaine. Le pseudonyme de Marie Laure est en effet celui de Marie-Laure de Noailles, surnommée par l’une de ses biographes « la vicomtesse du bizarre ».

Par Marie Coat

31/03/2024, 09:00

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Les Ensablés - Sangs (1936) de Louise Hervieu (1878-1954)

La vie de Louise Hervieu (1878-1954) n'a pas été facile. Née hérédosyphilitique (cela existait encore en ce début de Troisième République), elle eut une santé fragile qui la contraignit à un moment de sa vie de se retirer et  ne plus se consacrer qu’à l’art graphique et à l’écriture… Enfin, pas tout à fait. Sensible pour des raisons évidentes aux problèmes de santé, elle milita activement à l’instauration du « carnet de santé » et parvint à ses fins en 1938.
En 1936, elle obtient pour « Sangs » (publié chez Denoël) le prix Femina au 4eme tour, l’histoire d’une enfant à l’hérédité implacable, que l’amour ni la richesse de sa famille ne peuvent guérir, ne peuvent écarter de la malédiction du « mauvais sang »
On n’échappe pas à son malheur.
Par Henri-Jean Coudy

17/03/2024, 09:00

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Les Ensablés - Dubalu de Bernard Waller (1934-2010), par Carl Aderhold

« Ouf,
            La bonne étape, le relais avant de s’élancer vers d’autres lieux, 
            à portée de main, en sortant de chez lui la première maison de la rue Granchois. »
Ainsi débute la grande aventure de Francis Dubalu, représentant de commerce la firme Breganti, qui part pour la première fois démarcher de nouveaux clients en province. 
Ce sont les éditions de La Grange Batelière dont on connaît le riche catalogue, qui ont eu la bonne idée de republier le premier roman de Bernard Waller. 
Initialement paru dans la prestigieuse revue NRF en novembre 1960 avant de connaître, un an plus tard les honneurs de la collection blanche, Dubalu est un texte d’une incroyable modernité, qui n’a pas pris une ride. 

Par Carl Aderhold

03/03/2024, 09:00

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Les Ensablés - Waterloo, Belges ou Français d'Albert du Bois (1872-1940)

Dans cette fiction historique qui prend place durant les Cent-Jours avec comme moment culminant la bataille de Waterloo, un Bruxellois d’origine flamande, Jean Van Cutsem, vit une crise existentielle : alors que le frère de sa fiancée wallonne rejoint Napoléon, il est pour sa part enrôlé dans l’armée hollandaise sous le commandement du Prince d’Orange… Un roman engagé et détonnant, où les questions de l’identité, de la loyauté et du courage s’affrontent avant tout dans le for intérieur d’un jeune soldat jeté malgré lui sur les routes de la guerre.

Par Louis Morès. 

18/02/2024, 09:00

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Les Ensablés - À propos de Claude Dravaine, par François Ouellet

J’ai commenté ici même, précédemment, la biographie de Maria Borrély (1890-1963) publiée par Danièle Henky en 2022 (Maria Borrély. La Vie d’une femme épanouie). Les romans de Borrély, qui s’apparentent à ceux de Giono et de Ramuz, sont à redécouvrir impérativement. Danièle Henky, dont le « sujet de prédilection, c’est le destin des femmes », expliquait-elle récemment, s’intéresse, dans son nouvel ouvrage, à l’écrivaine et journaliste Claude Dravaine (1888-1957). La Livradoise. L’Énigme Claude Dravaine est publié chez Hauteur d’Homme, une maison régionaliste sise dans une commune du Massif central. Par François Ouellet.

04/02/2024, 09:00

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Les Ensablés - Couleurs d'écriture, de Julien Blanc à Raymonde Vincent

Après Romans exhumés (chez EUD, 2014), Littérature précaire (toujours chez EUD, 2016), notre ami et chroniqueur des Ensablés, François Ouellet, publie aujourd’hui, sous sa direction, un nouvel opus dédié à la redécouverte d’auteurs oubliés, vaste domaine, on le sait, qu’une vie ne suffira jamais à explorer totalement. Il s’est entouré pour cela d’éminents spécialistes dont le regretté Bruno Curatolo, savant érudit, par ailleurs un des « redécouvreurs » de Raymond Guérin. Pour nos lecteurs assidus depuis quatorze ans (déjà !), ce livre est indispensable. Par Hervé Bel.

22/01/2024, 12:17

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Les Ensablés - La jeune fille verte de Paul-Jean Toulet (1867-1920)

Chers lecteurs des Ensablés, avec cet article d'Isabelle Luciat, se terminent nos chroniques de l'année 2023, l'occasion pour nous de vous souhaiter une très bonne année 2024 et de vous remercier pour votre fidélité (15 ans déjà). Hervé BEL

 

Récit enlevé d'une éducation sentimentale, La jeune fille verte se déroule dans la station thermale imaginaire de Ribamourt, inspirée de la ville de Salies-de-Béarn. Ce court roman livre également (et ce n'est pas son moindre attrait) une amusante chronique de la vie de province à la Belle Époque qui n'est pas sans rappeler « L'orme du mail » d'Anatole France, quoique sur un mode résolument léger et qui peut parfois tomber dans la facilité. Par Isabelle Luciat.

31/12/2023, 09:00

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Les Ensablés - Soldats bleus, journal intime (1914-1918) de Pierre Loti

A priori, publier le journal intime de Pierre Loti, sur la période couvrant la Première Guerre mondiale relève de la gageure, tant le style et l’œuvre de cet écrivain sont aujourd’hui passés de mode. Sa ferveur patriotique, sa soif d’en découdre avec l’ennemi, qui le pousse, alors qu’il a dépassé l’âge d’être mobilisé, à faire intervenir les plus hautes autorités, pour prendre part malgré tout à la guerre, nous est difficile à comprendre.  par Carl Aderhold  

10/12/2023, 09:08

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Les Ensablés - Ces messieurs du rugby, anthologie littéraire

 Alors que la coupe du monde de rugby vient de s’achever laissant un goût d’amertume aux Français sortis pour un petit point d’écart en quart de finale par les sud-Africains, on peut se consoler avec ces Messieurs du rugby, excellente anthologie littéraire consacrée uniquement à l’ovalie et publiée en poche dans la collection La Petite Vermillon à la Table ronde. Les maux s’envolent, les écrits restent. 

Par Denis Gombert.

26/11/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le voleur de Georges Darien, par Marie Coat

Si le nom de Georges Darien (1862-1921) ne vous évoque rien, c’est que vous n’avez lu ni Biribi ni Bas les cœurs ... ni surtout Le voleur, mais peut-être avez-vous vu l’adaptation qu’en fit Louis Malle en 1967 dans son film éponyme ? Ou la bande dessinée de Bernard Seyer en 1986, presque un siècle après la parution, en 1897, du roman d’origine (le premier d’un cycle intitulé Comédie inhumaine qui ne connaîtra qu’un second opus, L’épaulette). Par Marie Coat

12/11/2023, 09:00

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Les Ensablés - Martel en tête, d'André Vers (1924-2002)

André Vers, j’en ai déjà parlé avec émotion il y a quelques années, lors de la réédition chez Finitude de son roman « Misère du matin » (1953) qui relatait, avec drôlerie et mélancolie la vie en usine d’un jeune homme. Cette fois, je reprends la plume pour lui, à l’occasion de la réédition de son deuxième roman « Martel en tête » publié en 1967 aux éditions Edmond Nalis, et que la fidèle maison d'édition Finitude réédite. Dans ses mémoires « C’était quand hier ? » (1990), André Vers raconte toutes les péripéties qui ont accompagné sa parution. Par Hervé BEL.

29/10/2023, 22:17

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Les Ensablés - L'hôtel du Nord d'Eugène Dabit, “triste, poignant et beau”

Publié en 1929, L’Hôtel du Nord est le premier roman d'Eugène Dabit ((1898-1936voir ici et ici). Ce roman connut un succès inégalé dans la courte carrière de l'auteur, disparu brutalement en 1936 alors qu'avec un groupe d'écrivain français, il accompagnait André Gide dans un voyage en URSS. Issu d'un milieu modeste, marqué comme tous les jeunes gens de sa génération par la guerre de 1914, Eugène Dabit a fréquenté les milieux artistiques après la guerre et a gravi l'échelle sociale, sans jamais renier ses origines. Par Isabelle Luciat

15/10/2023, 09:00

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Après Sappho : un chœur de vies insurgées

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Traverser La Saison des papillons noirs

Printemps 1992, Sarajevo, Bosnie-Herzégovine. Depuis quelque temps, les tensions sont de plus en plus palpables dans le pays. Pour autant, Zora, peintre et enseignante à l’académie des Beaux-Arts, et son mari, Franjo, mènent une vie heureuse. Leur fille, Dubravka, est installée en Angleterre avec sa petite famille. Alors que la santé de la mère de Zora semble se détériorer, elle demande à Franjo de l’accompagner en Angleterre. Elle les rejoindra plus tard, une fois les cours terminés. C’est tout du moins ce qui est prévu…

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On ne présente plus Roger Jon Ellory, l'écrivain britannique (né en 1965) qui, comme nul autre, possède le don de nous transporter au cœur des États-Unis. Alors avec un titre pareil, Everglades, on se doute que cette fois encore, le plaisir de lecture sera au rendez-vous. En VO c'était The Bell Tower (« le beffroi » dans le livre), car c'est au pied de cette ancienne tour d'une église espagnole qui domine la prison d'état de Southern State, qu'ont lieu les exécutions capitales. La traduction de l'anglais est signée Étienne Gomez.

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BONNES FEUILLES - D’un village bourguignon à la mégapole de New York ensevelie sous le blizzard, la quête d’une romancière et ex flic pour résoudre le mystère d’une petite fille quasi muette qui vient bouleverser sa vie. 

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Un tango pour Doro : quand l’Histoire sépare les familles

L’Histoire broie les individus et emporte les liens qui les unissent. Dans le chaos de la Guerre d’Espagne, une famille va subir les conséquences de l’engagement de l’un des leurs. Crescencio est anarchiste, membre d’une unité clandestine qui est accusée d’avoir assassiné l’évêque de la ville. Il entre alors dans la clandestinité laissant sa femme Doro et sa fille derrière lui, et part rejoindre les républicains à Madrid. 

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La Trilogie italienne : Alfred, voyageur loin des clichés touristiques

Pour célébrer dignement les 40 années des librairies Momie, ActuaLitté a recruté 7 libraires, qui nous présentent une sélection des ouvrages réalisés en partenariat avec les éditeurs. Cette fois-ci, voyageons avec Matteo, pour un séjour prolongé dans le Bel Paese, avec la Trilogie italienne d'Alfred.

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Sénégal : un pays à découvrir par les livres

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Fable écolo sur fond de surexploitation de la forêt amazonienne

Les très belles planches de l'album nous emmènent à la chasse aux papillons. Matz est un auteur que l'on connaît bien et que l'on apprécie beaucoup (la série Le tueur, c'est lui), mais on ne le connaissait pas collectionneur de papillons !

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Anthologie de la répartie : l’art de donner la réplique

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16/04/2025, 09:30