Dans "Au revoir les enfants", film à mes yeux magique, et que je ne regarde jamais sans sentir monter un sanglot, une scène montre un élève lisant la nuit sous une couverture, avec une lampe de poche, bientôt rejoint par un autre. Ils sont en pension, chez les Pères, de bons Pères eux, pas comme ceux que nous dépeint Forton dans son roman "L'épingle du jeu". Le pensionnat, et l'école aussi, c'est la fin de l'enfance.
Le 09/03/2011 à 09:47 par Les ensablés
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09/03/2011 à 09:47
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Par Hervé Bel
Fini le tête-à-tête avec Maman, le cocon familial. Désormais le monde, la solitude au milieu des autres, les brimades des copains, et la peur du maître. Mais aussi la camaraderie, les coups fourrés, la liberté qui apparaît au delà des murs, goûtée avec une joie sans pareille. Les premiers cafés pris en cachette, avec un bon copain. Les amours éthérés, impossibles, pour des visages aperçus dans un bus, les bagarres, les tentations. Tout cela est une matière inépuisable pour la littérature.
Jean Forton a repris ce thème dans son roman "L'épingle du jeu" écrit à la première personne. Une espèce de journal sans date, tenu par un jeune homme de seize ans, Michel de Pierrefeu. Le style est tenu, les propos de haut niveau, peu probables sous la plume d'un adolescent. C'est peut-être la seule invraisemblance de ce beau texte. En le lisant, je me suis retrouvé adolescent, avec ce mélange de sérieux et d'enfantillage, avec le sentiment, toutefois, que je n'aurais jamais été capable d'écrire comme Pierrefeu. Mais attention, ce n'est pas un énième roman sur l'adolescence collégienne... Cela se passe pendant la guerre.
Les allemands sont là; la disette aussi. Le monde de Pierrefeu est un monde de femmes et d'hommes en soutane, tandis que les soldats sont prisonniers en Allemagne. Les Pères tiennent l'école où Pierrefeu va chaque matin, dans le froid vif de l'hiver qui brûle ses lèvres et ses jambes nues. Brillant élève, fier, il méprise les élèves dominés par la terreur inspirée par les pères. Il parle, il critique. Des mouchards chuchotent. Et ce qui devait arriver arrive: le préfet de l'école, le pire de tous, le Père Labarthe, au visage maigre, le colle sur un prétexte futile: Pierrefeu est désormais dans l'œil du cyclone.
La première partie du roman est anodine, drôle parfois. On y suit les amours un peu ridicules du meilleur copain de Pierrefeu, le naïf Durieu. Pierrefeu se dévoue pour lui. Il voudrait être l'artisan de son bonheur. Il y parviendra, et cela donnera lieu à une merveilleuse scène dans la forêt qui, à elle seule, vaut la lecture du roman. Forton parle de choses simples, un amour d'adolescent, mais fait naître des émotions assez puissantes. Durieu a pris la main de Josette. J'étais content qu'il ait eu ce courage. Elle-même a incliné la tête et l'a posée sur son épaule. Il y a eu un long silence pendant lequel tous trois nous n'avons pas bougé. A cet instant, je doutais que tout ceci ne fût que le fruit d'une farce. Fatigue ou émotion vraie, j'avais envie de leur dire que je les aimais bien, tous les deux, et que je souhaitais de tout mon coeur qu'ils fussent heureux à jamais. Mais l'objet du livre est ailleurs, dans le face-à-face entre l'adolescent et le Père Labarthe, bourreau puissant, méchant. Pas toujours. Sa part d'ombre, à ce père, n'est pas le mal, mais la bonté que Michel ne peut s'empêcher de soupçonner. Soupçon qui renaît à chaque fois que le Père est moins méchant qu'attendu.
Au fond, Michel est fasciné, quoiqu'il en dise, par cette méchanceté entrecoupée de douces lueurs. Il est comme ces hommes qui préfèrent aimer une garce plutôt qu'une jeune fille douce et dévouée ; ou comme ces femmes qui s'attachent aux hommes qui les méprisent ou les battent. Ah, plaire à celui qui vous ignore! Et comme la moindre bonté de sa part a du goût! On en voudrait plus, toujours plus, et pour cela, insensiblement, vient la soumission, les renoncements... Je ne peux le nier: il y a eu un moment, dans le bureau du préfet, où sincèrement j'ai souhaité de demander pardon, où je me suis cru véritablement coupable. Tel est leur pouvoir. Entre la peur qu'ils répandent en nous et cette domination qui s'empare jusque de nos sentiments les plus intimes, ils finissent par nous disloquer, nous abrutir, nous rendre lâches, sans volonté, des fantômes d'êtres.
Au même moment, les bourreaux entrevoient la possibilité de la manipulation, surtout si la victime potentielle est un adolescent intelligent, en avance sur les autres, las des amours enfantines de son meilleur copain, brûlant d'être, d'agir. Ce Père, qui est-il vraiment? Ses élans, ses colères sont-ils vraies? Le roman est axé sur cette question dont la réponse n'est connue qu'à la fin et conduira Pierrefeu à son destin. Le dernier chapitre est vraiment inattendu. Il m'a laissé pantois quelque temps. J'étais bouleversé, et je n'exagère pas. Il ouvre sur une multitude de réflexions sur la domination et l'épaisseur des êtres. Mais plus encore sur le sens de la vie, et c'est là dessus que je poursuivrai dans une autre chronique. à suivre. Hervé BEL
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Paru en 1925, puis réédité dans une édition illustrée en 1930, La Revanche d’André Thérive (de son vrai nom Roger Puthoste) est un livre qui parle de la vieillesse, de la sénilité, de la mort, et surtout de la mesquinerie des vivants… Rien qui puisse a priori attirer le lecteur « feel good » Mais le style est magnifique, avec, l’air de rien, une musique enchanteresse. Quant à la fin du roman, autant le dire, elle est sublime. Soudain, après le crépuscule, c’est la lumière qui surgit, d’autant plus incandescente qu’elle est environnée d’ombres..
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Né en 1899 à Saint Brieuc, dans une famille de condition modeste, Louis Guilloux a publié de nombreux romans dans lesquels il a témoigné d'une attention particulière pour les pauvres et les laissés pour compte. Son premier roman La Maison du peuple, publié en 1927, évoque la figure de son père, cordonnier et militant socialiste. Son œuvre la plus célèbre Le Sang noir (objet d'un précédent article) s'inspire de la vie de George Palante qui fut son professeur de philosophie et son ami. Par Isabelle Luciat.
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Ces derniers temps, j’ai lu une romancière à l’écriture discrète et touchante qui se nomme Laurence Algan. On ne saurait presque rien d’elle si, en juillet 1944, elle n’avait répondu à l’enquête biographique que le journaliste et romancier Gaston Picard menait à l’époque auprès des écrivains pour le compte du Centre de documentation de la BnF ; les éléments biographiques fournis par l’écrivaine, Paul Aron les présente succinctement dans un article qu’il a intitulé « Une femme si simple » et qui est paru dans Les Nouveaux Cahiers André Baillon en 2014. J’y suis allé voir de plus près. Par François Ouellet
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La vie de Louise Hervieu (1878-1954) n'a pas été facile. Née hérédosyphilitique (cela existait encore en ce début de Troisième République), elle eut une santé fragile qui la contraignit à un moment de sa vie de se retirer et ne plus se consacrer qu’à l’art graphique et à l’écriture… Enfin, pas tout à fait. Sensible pour des raisons évidentes aux problèmes de santé, elle milita activement à l’instauration du « carnet de santé » et parvint à ses fins en 1938.
En 1936, elle obtient pour « Sangs » (publié chez Denoël) le prix Femina au 4eme tour, l’histoire d’une enfant à l’hérédité implacable, que l’amour ni la richesse de sa famille ne peuvent guérir, ne peuvent écarter de la malédiction du « mauvais sang »
On n’échappe pas à son malheur.
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« Ouf,
La bonne étape, le relais avant de s’élancer vers d’autres lieux,
à portée de main, en sortant de chez lui la première maison de la rue Granchois. »
Ainsi débute la grande aventure de Francis Dubalu, représentant de commerce la firme Breganti, qui part pour la première fois démarcher de nouveaux clients en province.
Ce sont les éditions de La Grange Batelière dont on connaît le riche catalogue, qui ont eu la bonne idée de republier le premier roman de Bernard Waller.
Initialement paru dans la prestigieuse revue NRF en novembre 1960 avant de connaître, un an plus tard les honneurs de la collection blanche, Dubalu est un texte d’une incroyable modernité, qui n’a pas pris une ride.
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Dans cette fiction historique qui prend place durant les Cent-Jours avec comme moment culminant la bataille de Waterloo, un Bruxellois d’origine flamande, Jean Van Cutsem, vit une crise existentielle : alors que le frère de sa fiancée wallonne rejoint Napoléon, il est pour sa part enrôlé dans l’armée hollandaise sous le commandement du Prince d’Orange… Un roman engagé et détonnant, où les questions de l’identité, de la loyauté et du courage s’affrontent avant tout dans le for intérieur d’un jeune soldat jeté malgré lui sur les routes de la guerre.
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18/02/2024, 09:00
J’ai commenté ici même, précédemment, la biographie de Maria Borrély (1890-1963) publiée par Danièle Henky en 2022 (Maria Borrély. La Vie d’une femme épanouie). Les romans de Borrély, qui s’apparentent à ceux de Giono et de Ramuz, sont à redécouvrir impérativement. Danièle Henky, dont le « sujet de prédilection, c’est le destin des femmes », expliquait-elle récemment, s’intéresse, dans son nouvel ouvrage, à l’écrivaine et journaliste Claude Dravaine (1888-1957). La Livradoise. L’Énigme Claude Dravaine est publié chez Hauteur d’Homme, une maison régionaliste sise dans une commune du Massif central. Par François Ouellet.
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Après Romans exhumés (chez EUD, 2014), Littérature précaire (toujours chez EUD, 2016), notre ami et chroniqueur des Ensablés, François Ouellet, publie aujourd’hui, sous sa direction, un nouvel opus dédié à la redécouverte d’auteurs oubliés, vaste domaine, on le sait, qu’une vie ne suffira jamais à explorer totalement. Il s’est entouré pour cela d’éminents spécialistes dont le regretté Bruno Curatolo, savant érudit, par ailleurs un des « redécouvreurs » de Raymond Guérin. Pour nos lecteurs assidus depuis quatorze ans (déjà !), ce livre est indispensable. Par Hervé Bel.
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Chers lecteurs des Ensablés, avec cet article d'Isabelle Luciat, se terminent nos chroniques de l'année 2023, l'occasion pour nous de vous souhaiter une très bonne année 2024 et de vous remercier pour votre fidélité (15 ans déjà). Hervé BEL
Récit enlevé d'une éducation sentimentale, La jeune fille verte se déroule dans la station thermale imaginaire de Ribamourt, inspirée de la ville de Salies-de-Béarn. Ce court roman livre également (et ce n'est pas son moindre attrait) une amusante chronique de la vie de province à la Belle Époque qui n'est pas sans rappeler « L'orme du mail » d'Anatole France, quoique sur un mode résolument léger et qui peut parfois tomber dans la facilité. Par Isabelle Luciat.
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Si le nom de Georges Darien (1862-1921) ne vous évoque rien, c’est que vous n’avez lu ni Biribi ni Bas les cœurs ... ni surtout Le voleur, mais peut-être avez-vous vu l’adaptation qu’en fit Louis Malle en 1967 dans son film éponyme ? Ou la bande dessinée de Bernard Seyer en 1986, presque un siècle après la parution, en 1897, du roman d’origine (le premier d’un cycle intitulé Comédie inhumaine qui ne connaîtra qu’un second opus, L’épaulette). Par Marie Coat
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Georges Thinès (1923-2016) est un écrivain belge de langue française né en 1923 à Liège et décédé en 2016 à Court-Saint-Étienne. D’abord attiré par les lettres classiques, il fut étudiant en philosophie et lettres à la Faculté universitaire Saint-Louis de Bruxelles. Après son engagement à la Royal Navy durant la guerre, Georges Thinès renonce à la philologie et s’oriente vers la psychologie. Professeur à l’université de Louvain, il fut un spécialiste de renommée mondiale dans le domaine de l’éthologie animale. Excellent musicien, fondateur de l’orchestre symphonique de Louvain, il fut encore poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste. Par Armel Job
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10/10/2024, 14:04
Dans En moi le ciel et la terre publié aux éditions du Seuil, Fabrice Colin nous offre une plongée dans la vie d'une pionnière des airs. Ce roman biographique retrace son parcours audacieux, mêlant records et quête de liberté dans un univers dominé par les hommes.
10/10/2024, 13:13
Après sept ans d’absence, John Irving signe son grand retour avec Les Fantômes de l’Hotel Jerome, traduit par Elisabeth Peellaert et publié aux éditions du Seuil, une saga familiale pleine de rebondissements, où se mêlent humour, liberté de mœurs et une savoureuse relecture de Moby-Dick. Le titre paraîtra le 8 novembre 2024.
10/10/2024, 11:49
« Ce n’est pas le conte de fées classique où la princesse épouse le prince, mais plutôt celui où elle le tue. » Cette présentation par les éditions du Seuil annonce la couleur. Dans Nettle & Bone, traduit par Axelle Demoulin et Nicolas Ancion, T. Kingfisher, lauréate du Prix Hugo du meilleur roman, nous plonge le 8 novembre prochain dans un récit féministe aussi terrifiant que subversif.
10/10/2024, 11:08
Voilà un polar des plus classiques de la part d’une auteure dont le parcours ne l’est pas du tout : Clea Koff est anthropologue et elle a collaboré avec le Tribunal pénal international sur les enquêtes menées au Kosovo et au Rwanda concernant les charniers ! Une expérience marquante qui nourrit l’intrigue de ses romans et tisse leur trame.
10/10/2024, 10:35
C’est l’album de la rentrée. Et probablement l’un des plus saisissants de l’année. Avec Impénétrable (Le Lombard), Alix Garin signe une BD d’une justesse étonnante, dans laquelle elle livre, en toute transparence, le récit d’années de luttes contre le vaginisme.
09/10/2024, 18:00
À l’occasion de la réouverture de Notre-Dame le 8 décembre 2024, Ken Follett a écrit une courte préface, traduite par Odile Demange, dans laquelle il revient sur ce terrible jour d’avril 2019, et la reconstruction d’une partie de l’édifice grâce à « l’investissement, le talent et le dévouement des Français ».
09/10/2024, 11:11
Miroir d'Astrologie, bien beau livre. Et quel plaisir pour ceux qui chérissent l'art de Paracelse et Jackie Stallone, que ce soit à la lumière du jour, ou en cachette… Max Jacob, le peintre-poète des visions onirico-esthètes, et grand passionné d’astrologie, et le dandy Claude Valence, de son vrai nom Conrad Moricand, astrologue, pour un ouvrage publié cinq ans après la mort du premier, en 1949.
08/10/2024, 18:44
BONNES FEUILLES – Halloween arrive à grands pas et s’accompagne de ses traditionnelles lectures horrifiques. Fidèles à l'esprit de cette saison, les éditions Callidor se sont assurées que les amateurs de frissons aient de quoi nourrir leurs nuits d'épouvante. À partir du 18 octobre 2024, ils pourront se plonger dans une édition collector de Dracula, signé Abraham Stoker, illustrée par Christian Quesnel.
08/10/2024, 16:13
Attention, cet album contient un nombre de stars hallucinant à la page, pour un triple cross-over d’exception : Avengers, X-Men et Éternels sont au cœur d’un récit où les forces du Bien s’affrontent dans un conflit dévastateur. Ça en jette, n’est-ce pas ? Ce n’est que le début.
08/10/2024, 09:50
Après avoir définitivement quitté la Terre, l’humanité se tourne vers un autre lieu de vie : la Lune. Sous la lumière blanche et cruelle du Soleil, autrefois source de vie, ces personnes créent des villes troglodytes, sous-lunaires, donnant formes à des dédales où la vie peut continuer. El-Jarnine, humanoïde jardinière, est l’unique employée d’une ferme où plantes et animaux, reliquats de la Terre, se côtoient dans une belle et étrange harmonie.
08/10/2024, 09:22
Au fil d’aventures romanesques s’appuyant sur la psychologie, la philosophie, la biologie du cerveau, la pleine conscience, la thérapie des croyances et des émotions, Michel Lejoyeux mène sa patiente à la reconquête d’une joie de vivre durable.
07/10/2024, 15:31
À travers une narration mêlant humour, cynisme et réflexions sur la condition féminine, Cucul, de Camille Emmanuelle, passe la société au crible… Féminisme, influence de la culture populaire, et comment les histoires d'amour façonnent nos désirs et attentes.
07/10/2024, 15:07
Sarah Mostrel fait paraître en cette rentrée 2024 un nouveau recueil de poésie dont le titre est inspiré du gris de Payne, très utilisé en aquarelle. Maggy de Coster a écrit la préface. Elle écrit qu’« associer le gris à la peine c’est mettre l’accent sur l’intensité et l’immensité de cette dernière ». Elle poursuit : « Sarah Mostrel évoque l’insoutenable douleur qui érode son cœur quand l’inacceptable lui tombe comme un couperet. »
05/10/2024, 11:57
Rentreelitteraire2024 — Le vingt-neuvième tome de XIII marque un retour aux débuts de la série. Au travers des pages et des dessins, on explore les sombres méandres de la guerre froide mais aussi de ses répercussions sur le présent. Ce nouvel opus s'inscrit dans la continuité de cette saga qui captive les lecteurs depuis quatre décennies avec ses intrigues et ses personnages. Un tome de Yves Sente et Iouri Jigounov.
04/10/2024, 15:25
Pour cette 39e semaine (23-29 septembre 2024) Valérie Perrin conserve sa place de leader avec 21.910 exemplaires écoulés (contre 22.557 la semaine passée : belle régularité). Sur les trois marches du podium, sans surprise, on retrouve Freida McFadden et Gaël Faye, déjà présents dans le classement la semaine dernière.
04/10/2024, 15:24
Dans les romans, imaginer des intrigues qui se déroulent dans des milieux interlopes captive tout particulièrement les lecteurs. C’est sans doute une des raisons qui poussent les écrivains à inscrire leurs personnages dans ces espaces toujours très évocateurs.
04/10/2024, 13:08
Martial Cavatz a écrit un premier roman prometteur. Rien d’étonnant à ce que ce premier opus fasse parler de lui. Les caractériels est un roman d’apprentissage abouti. C’est un texte touchant et valeureux au sens le plus noble du terme. Il est sans concession sur la classe populaire et le handicap. Il est pourvu d’une rébellion propre au narrateur, ce qui en fait un texte passionné.
04/10/2024, 10:39
Marie Vingtras fait partie de ces rares auteurs européens qui écrivent comme les Américains. Un excellent roman noir où le shérif est ... une femme ! Nous revoici avec entre les mains un ouvrage de la rentrée qui concourt aux prix : Les âmes féroces de Marie Vingtras. Il a d'ailleurs déjà reçu le prix Fnac. Son précédent roman, Blizzard (2021) avait lui aussi été couronné de plusieurs prix.
03/10/2024, 16:40
En 1940, l’Allemagne inflige un sort tragique aux armées alliées dans les Ardennes, tirant avantage de leur désorganisation. Quatre ans plus tard, les trois armées allemandes qui s’élancent contre les lignes américaines affaiblies ne connaîtront pas le même succès.
03/10/2024, 13:49
Un ouvrage qui parcours l'histoire des reines de France, de Constance d'Arles à Marie-Antoinette. Nées à l’étranger pour la plupart, souvent même issues de dynasties rivales, les princesses qui deviennent reines de France renoncent à une part d’elles-mêmes.
03/10/2024, 12:45
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