#Chroniques

Les Ensablés - Amour étrusque (1898) de JH Rosny aîné (1856-1940)

La littérature française est riche d’innombrables récits tirés de l’Antiquité grecque ou romaine. Sans remonter aux Aventures de Télémaque, nous avons tous lu La Venus d’Ille de Mérimée et son cruel dénouement, Gautier et Arria Marcella, Dumas et sa sulfureuse Acté et bien entendu Salammbô dans lequel Flaubert, de son aveu même, voulut appliquerà l’Antiquité les règles du roman moderne. L’Antiquité comme décor fabuleux et comme recueild’exemples politiques, mais aussi l’Antiquité onirique, féroce et sensuelle dont les jeunes latinistes découvraient avec ébahissement qu’elle reposait, au sens chrétien, sur une immoralité sans limite. Par Antoine Cardinale.

Le 05/12/2021 à 09:00

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05/12/2021 à 09:00

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Cette approche est au demeurant peut-être celle qui nous explique le mieux Amour étrusque, illustré dans l’édition de 1898 que j’ai entre les mains, de vignettes d’un érotisme très fin de siècle. C’est cette approche que déchiffra Freud — qui aima tant l’Italie, qu’il connut d’ailleurs à peu près au moment où J.H. Rosny écrivait son roman — et dont la pensée, qui devait devenir la psychanalyse, se précisa en lisant Gravida, fantaisie pompéienne de Wilhelm Jensen : le phantasme — représentation imaginaire, nous dit Larousse — est le désir même, dont l’accès est barré par l’interdit qui provoque la transgression et enfin la sanction… C’est la progression de bien des romans, depuis Tristan et Iseult, et les écrivains en ont deviné la richesse dramatique : c’est aussi le fil d’Amour étrusque.

La vie et l’œuvre de Joseph Henri Boex

Des frères Rosny (Séraphin Justin François Boex selon l’état civil, est son cadet) Joseph Henry Honoré est l’aîné, et selon le jugement de leurs contemporains, le mieux doué des deux frères. Leur collaboration sous le nom de J-H Rosny durera jusqu’en 1908 et ils signeront après cette date leurs propres livres sous le pseudonyme de JH Rosny aîné pour l’un et de JH Rosny Jeune pour l’autre. 

Joseph Henry avait néanmoins, avant la séparation, emprunté d’autres pseudonymes comme celui de Jacques Soldanelle ou d’Enacryos afin de publier de son côté. Ces pseudonymes lui permirent de signer une série de romans antiques dont la mode ne lui appartient pas, comme nous le rappelions en préambule et qui ont pour titreBérénice de Judée, Les aventures de Setné ou La Flûte de Pan. Amour étrusque appartientdonc à l’œuvre d’Enacryos. Ce court roman parait en1898 : c’est une date importante puisque paraissent cette année-là L’art religieux en France d’Emile Mâle et La Cathédrale de JK Huysmans.

Comme on le sait, Edmond de Goncourt, dans son testament littéraire, les nomma dans son Académie, et dans les délibérations du prix Goncourt, les deux frères prirent la résolution, pour éviter de faire basculer les scrutins, souvent serrés, car les jurés se comptent au nombre de dix, de toujours voter pour un auteur différent. Exception il y eut, et elle fut de taille : ils votèrent tous les deux pour Marcel Proust en 1919 pour L’ombre des jeunes filles en fleur et décidèrent en effet du scrutin. Ajoutons une remarquable longévité littéraire puisqu’ils se succédèrent pour présider l’Académie Goncourt de 1926 à 1945 !

Venu du réalisme social, dont il ne s’éloigna jamais, il JH Rosny aîné fut inspiré par l’Antiquité et les grands textes des civilisations extraeuropéennes. Mais c’est à ses romans préhistoriques ou primitifsque Rosny l’Aîné doit de demeurer dans l’histoire littéraire. On ne présente plus La guerre du feu, mais on connaît moins Les Xipéhuz. Dans leur œuvre de science-fiction — ce merveilleux scientifique que Hervé Bel a remarquablement présenté il y a quelques semaines dans une de ses chroniques — on peut citer Les Navigateurs de l’infini ou La Mort de la Terre, qui narre en réalité l’extinction de la race humaine. Rosny s’était donné pour mission d’explorer ce qu’il appelait le mystérieux demain ; il ne s’est pas interdit, pour notre plus grand plaisir, d’explorer le Passé.

Amour étrusque est dédié à Édouard Guillaume, éditeur original, qui rêva de retrouver la beauté du grand art de l’édition, celui des grands maîtres imprimeurs du passé par le procédé nouveau de l’impression plane, en s’annexant les ressources du marketing moderne — il proposera à ses clients un meuble réalisé sur l’exacte mesure de ses collections intégrales ! JH Rosny gagnait sa vie comme secrétaire de rédaction chez Édouard Guillaume. Il était spécialement chargé d’explorer des domaines littéraires peu connus, contes hindous, persans ou chinois et de les adapter pour son éditeur.

De JH Rosny aîné, Jacques Chastenet dira qu’il fut un écrivain dont les hautes conceptions et la vaste curiosité souffrent d’être exprimées en jargon. Il est vrai, les images s’entrechoquent parfois dans un styledéconcertantet dans des dissonances qui doiventdavantage à Lautréamont qu’à Émile Zola : Sa peau semblait un lit de sable étincelant, ses yeux des torches sous la forêt. Oui, vous avez bien lu : des yeux comme des torches sous la forêt. Ou bien, « Son être se retourna, comme un firmament de nuages » ; ou encore, pour rester dans le genre aérien : « la silhouette ennuagée ».

Rémy de Gourmont, illustre contemporain, le classa parmi les anarchistes. Et il est vrai que Rosny écrivit des romans dans lesquels il met en scène les milieux anarchistes, avant la grande vague de ce qu’on nommera le terrorisme noir. 

Mais davantage que la politique, Rosny est animé d’une vision philosophique. D’un côté les forces de la science et du progrès qui aspirent à rendre l’homme à la beauté et au bonheur ; de l’autre les forces rétrogrades qui maintiennent l’humanité dans les fers de la misère, de la frustration et de la violence. On le verra, cette thématique n’est pas absente d’Amour étrusque.

Les Fables antiques et autres récits érotiquesde JH Rosny ont été republiés chez Biblioblog, avec une préface de Fabrice Mundzick. L’auteur de ces lignes n’a pas été en mesure de vérifier si Amour étrusque figurait dans ce recueil. Le roman est par ailleurs disponible en ebook.

Ces étranges Rasènes

Rouvrons nos livres d’Histoire. Les royaumes étrusques prospéraient en Italie, accoutumés d’être sur cette terre mille ans avant la fondation de Rome, nous dit Rosny. Jusqu’en 509 avant notre ère ils donnèrent même des rois à Rome, avant d’en être expulsés et de subir un lent déclin sous la poussée romaine. En 264 avant notre ère tomba la dernière cité étrusque, Volsinii. Mais le peuple étrusque continua à exister et supporta avec impatience le joug romain. À la fin de la République encore, nombre de villes des défunts royaumes étrusques durent être durement ramenées à raison. Nous devinons sous la plume des historiens romains que ces histoires de cités rasées, de populations déportées, de propriétés confisquées, eurent quelque chose à voir avec un expansionnisme sans pitié exercé aux dépens de ce peuple. Impitoyable revanche, car bien avant Rome ils unifièrent l’Italie du Pô jusqu’à la Campanie : mais le cœur de la civilisation étrusque battait en Ombrie, dans le Latium et la Toscane. Les Grecs les connaissaient sous le nom de Tyrsennoï, nom qui survit dans la mer Tyrrhénienne, les Romains sous celui de Tusci, dans lequel nous reconnaissons les Toscans et enfin eux-mêmes se nommant Rasenas, les Rasènes, vocable que d’ailleurs Rosny cite avec justesse, mais qui ne se déversa dans aucun mot de la langue italienne. Les Étrusques sont l’illustration terrible de l’histoire des peuples disparus.

Les historiens anciens ne les ignorent pas totalement, et Tite-Live voyait en eux un peuple profondément religieux, l’empereur Claude, nous dit Suétone, écrivit en vingt livres une histoire des Étrusques. Leur panthéon nous est connu. S’ils partageaient des dieux avec les Romains, comme Mar (Mars), Nethuns (Neptune) ou Satres (Saturne) ils adoraient des divinités aux noms étranges qui n’appartiennent qu’à eux : Athrpa, Culsu ou le repoussant Tuchulca.

Ajoutons que les Étrusques sont un peu le thermomètre idéologique de la recherche historique en Italie. L’étruscologie fut prudemment mise en veilleuse pendant l’ère fasciste, car l’histoire de ce peuple offrait une diversion au roman national du peuple romain conquérant. Après la guerre en revanche, la recherche fut réveillée par une idéologie de gauche, pour des raisons inverses et symétriques, puisque les Étrusques proposaient une autre histoire italienne, nourrie d’apports grecs et orientaux, primordiale, alternative, et un récit « débranché » à la fois du militarisme romain et de l’héritage catholique.

La documentation de Rosny est sûre, mais jamais envahissante. Il connaît leurs mœurs et nous invite dans leurs maisons et à leurs banquets, il n’ignore ni leurs rites ni leurs sépultures, et lorsqu’il évoque ces têtes aux yeux de rêve, on comprend qu’il a beaucoup vu ces figures étranges dessinées sur leurs poteries.

On peut voir et rêver à ce monde disparu dans les musées de Volterra, de Tarquinia, de Pérouse et à Rome même, on a reconstitué, dans la villa Giulia dont on doit les plans à Michel-Ange et à Vignola, et qui est devenue le musée étrusque de la Ville, un temple étrusque complet, avec ses colonnes peintes, ses antéfixes et ses acrotères. Dans les vitrines muséales s’alignent des urnes à la forme parfaite et au dessin léger, coupes sur lesquelles s’inscrivent lignes simples ou doubles, entrelacées, droites ou ondulantes, olpés, tasses à godrons, œnochœ au vernis habile donnant l’apparence du métal mat, canthares aux décorations à figures noires ou à figures rouges, objets domestiques ; mais aussi objets votifs, vases canope et urnes tirés des vastes nécropoles d’un peuple qui semble fasciné par l’au-delà.

Vers 1900, l’Antiquité revenait à la mode. Combien a-t-on écrit alors de soties, d’opéras et de ballets, de sonnets : Danses et airs antiques, Le sacrifice au Temple, Ballet des hétaïres, Antoine et Cléopâtre, Les larmes d’Ariane ou Le rêve d’Actéon

L’après-midi d’un faune est donné en 1912 dans lequel Nijinski mima la vivacité du désir avec un réalisme qui scandalisa ; puis l’année suivante le Sacre du printemps, dont le tableau final porte comme titre Le sacrifice.

Les amateurs les plus fortunés construisent alors des villas dans le goût grec comme la villa Kerylos à Beaulieu ou dans le goût romain comme la villa Florus à Sorrento — je recommande dans le genre antique The last of the Tenth Legion, écrit par William Waldorf Astor.

 Dans Amour étrusque, on peut être sensible à l’opposition qui se dessine nettement entre la jeunesse, insouciante, passionnée, et enfin rebelle d’une part, et d’autre part le vieux monde, celui des notables et des prêtres, le cœur sec, et qui ont l’âme aussi vide que leur bourse est pleine. Le roman est publié en 1898 et bientôt on se passionnera pour les nouvelles générations. Comme l’Antiquité, la jeunesse devient à la mode. Bergson écrit L’évolution de la jeunesse actuelle m’apparaît comme une sorte de mirage. Paraissent alors d’innombrables Enquêtes sur la jeunesse, la première, retentissantes, sous la plume d’Henri Massis, la seconde sous celle d’Emile Henriot — on mènera même une Enquête sur les jeunes filles. Un historien a même soutenu que la jeunesse, en tant qu’objet sociologique, naquit dans ces années-là. Rosny a traduit Giovanni da Porto et son Histoire de deux nobles amants, qui est la source — avec Bandello — du Romeo et Juliette de Shakespeare : la jeunesse et l’amour assassinés dans un monde déchiré par de vieilles querelles, c’est malgré tout un motif très ancien.

Un homme et une femme

L’histoire se déroule sous Vespasien, qui régna entre 69 et 79 de notre ère. Un jeune homme, Dyonis, que la ruine de sa famille, riches négociants de Syracuse, a jeté sur les routes, connaît la dure condition du vagabond, ne gagnant son pain qu’en faisant sonner sa flûte dont il joue avec virtuosité. À bout de forces, il s’endort au bord du Volturne, au cœur de la Campanie. Sa beauté autant que sa détresse émeuvent une jeune fille qui surprend son sommeil. Elle ramène le pauvre hère à Tarao, riche maître-potier de la cité de Veïla, et dernier descendant des lucumons, ces rois et grands-prêtres qui présidaient aux destins du peuple étrusque, et dont la forêt ciminienne fut aussi redoutable aux légions romaines que trois siècles plus tard les forêts de la Germanie. Car Dehva, c’est le nom de la jeune fille est la petite-fille de Tarao et elle va concevoir des sentiments profonds pour le jeune exilé, que celui-ci lui rend passionnément. Mais Dehvha est une vestale de Diane-Etrusque, et briser ses vœux de virginité est un crime puni de la plus lourde sentence, pour elle comme pour son tentateur. Tarao, bon et sage, va donner à Dyonis la chance de devenir potier, d’apprendre les secrets de l’ébauchoir et du tour, de rechampir et d’orner, de veiller aux cuissons précises dans les cheminées closes. Et surtout de donner au jeune homme la chance de devenirun citoyen adoptif de la petite cité étrusque, car le monde antique ne conçoit pas de malheur plus grand que d’être sans patrie. Mais Flavia, la belle et sensuelle Ombrienne, esclave du riche et vieux Licinius n’est pas insensible au charme de Dyonis et elle n’est retenue par aucun vœu religieux…

Transposons un instant cette histoire : un fils de famille ruiné est jeté sur les routes, n’ayant que ses talents de musicien pour échapper à la mort de faim. Recueilli par un riche et honnête entrepreneur, il se voit offrir une chance de vie et un nouveau foyer — Le travail lui refaisait une patrie écrit le romancier. Une tendre et chaste idylle se noue avec la fille adoptive de son bienfaiteur, vouée à la religion. Mais la sensuelle et délaissée épouse d’un riche bourgeois n’est pas non plus absolument indifférente au charme du jeune exilé…

Ce décalque de l’intrigue nous indique immédiatement que ce roman antique est la transposition d’un roman naturaliste, Rosny tord cependant le scénario en superposant le combat des forces telluriques qui opposent la tendre et amoureuse beauté de la campagne italienne avec la sombre forêt où les prêtres de Diane-Etrusque veillent et punissent, à celui des forces sociales qui opposent le progrès et la réaction.

Ce canevas qui se retrouve bien souvent dans les romans sociaux de Rosny comme dans sa science-fiction, comme dans les romans des âges farouches, se découvre naturellement dans Amour étrusque. Rosny ne montre d’ailleurs aucune naïveté dans cette vision de l’Histoire : L’injustice domine de toutes parts la justice, le bien est un enfant débile devant la colossale figure du malnous dit-il. S’il n’y avait la beauté, ajoute-t-il cependant, prodige de la vie, fruit étrange et comme anormal, le destin du genre humain, son passé et son futur, n’attirerait que le dégoût et le désespoir. 

Amour étrusque veut nous montrer avec une sorte d’impartialité terrible les choix qui s’offrent à l’Humanité. D’un côté une société paisible, aux cadres définis, s’harmonisant à une nature magnifique, mais punissant tout écart aux règles tirées d’un code impitoyable mis dans les mains des prêtres ; de l’autre côté l’Homme et la Femme seuls, sentant leur désir de paix et d’amour comme un devoir sacré et un droit de nature, mais découvrant les risques et la grandeur de la liberté, défiant la religion et proclamant que l’homme est du monde la mesure véritable. Avant les libres penseurs, avant Rome, Périclès nous avertit qu’il n’est pas de bonheur sans liberté, et pas de liberté sans courage.

Un mot de style

Si l’on se penche sur le style, c’est d’abord à Salammbô que pense le lecteur. Le C’était au soir, à la lueur des torches, devant le temple de Diane-Etrusque qui ouvre le dernier chapitre d’Amour étrusque, emprunte évidement son rythme et sa couleur au « C’était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d’Hamilcar » par lequel commence le chef-d’œuvre de Flaubert. Mais la ressemblance s’arrête là. Car la seconde phrase du maître de Croisset comporte quarante mots, celle de Rosny quinze.

Et la troisième phrase de Salammbô, si belle, si dépaysante : Les capitaines, portant des cothurnes de bronze… compte, si je ne me trompe, soixante-quinze mots. La phrase de Rosny, elle, est courte, d’une structure élémentaire, avec des coupes brutales. Son style mêle des brutalités à la réaliste avec des préciosités symbolistes ; conteur remarquable, il sait toujours donner un rythme formidable à son récit, et pour cela garde le souci de la couleur locale : Et beaucoup avaient de la pitié pour la vierge issue des lucumons.

Remarquons, ce qui nous fera revenir à la dette de Rosny à l’égard de Flaubert, que ce « Et » pour commencer la phrase, est une caractéristique dans lequel Marcel Proust voyait une des signatures stylistiques de Gustave Flaubert : En un mot, chez Flaubert, « et » débute toujours une phrase secondaire et ne termine presque jamais une énumération. Et c’est vrai, souvent Rosny imite Flaubert dans cette subversion grammaticale : la conjonction, ainsi que le voudrait le bon usage, au lieu d’ajouter un élément à une série, comme lorsque nous disons je prendrais volontiers du pain et du fromage, aspire au contraire, en commençant une phrase, à diriger pour ainsi dire le regard ailleurs, à divertir l’attention du lecteur sur un autre point du tableau ou sur un autre aspect du récit.

Un rêve passe

L’impression que laisse Amour étrusque est profonde et déroutante. À quoi rattacher la fascination qu’on en subit ? L’intrigue s’est déjà vue, les personnages sont un peu convenus et l’écriture appartient à son époque. D’où vient alors cette mélancolie, cette infinie tristesse, ce regret d’avoir quitté une Campanie d’il y a deux mille ans que l’auteur a imaginé pour nous, d’où vient-elle sinon d’une certaine puissance onirique par lequel il semble, en refermant le livre, qu’un songe a passé et qu’on aperçoive la tendre et terrible idylle dans la buée d’un rêve. 

Une œuvre d’art, et la trace profonde qu’elle dépose en nous, possède des causes en partie manifestes ; certaines, moins évidentes, pourront être recherchées, trouvées, analysées et comprises, mais d’autres raisons resteront cachées, aussi insaisissables qu’agissantes. Le savant peut s’irriter de ces raisons cachées, mais pas le lecteur, qui a bien le droit appeler ces raisons cachées un enchantement.

5 Commentaires

 

PLINK

05/12/2021 à 11:23

J’ai adoré l’article qui me donne l’envie de découvrir ce livre et son auteur.
Juste une question : qui de l’auteur ou du typographe n’a pas suivi le cours de grammaire ( CE2) sur l’accord nom/ adjectif qualificatif ( amour/ étrusques)?🤔
Une professeur des écoles

Hélios en vrai

05/12/2021 à 16:53

Professeur un jour , pro de la fessée toujours...

Herrman25

06/12/2021 à 08:34

Très bel article et belle analyse qui donnent vraiment envie de lire le livre et de découvrir une nouvelle facette de l'auteur des Xipéhuz, de la Mort de la Terre et de la Guerre du feu qui ont enchanté mon adolescence.

Mamoun

07/12/2021 à 08:30

Ce bel article me remet en mémoire des écrivains aimés mais oubliés, il m'envoie à leur recherche, je vous en remercie.

Aradigme

10/12/2021 à 08:49

Merci pour cet article qui me fait découvrir une nouvelle oeuvre d'un auteur que je lus vers douze ans ("La guerre du feu", évidemment)

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Les Ensablés - La Revanche (1925) d'André Thérive

Paru en 1925, puis réédité dans une édition illustrée en 1930, La Revanche d’André Thérive (de son vrai nom Roger Puthoste) est un livre qui parle de la vieillesse, de la sénilité, de la mort, et surtout de la mesquinerie des vivants… Rien qui puisse a priori attirer le lecteur « feel good » Mais le style est magnifique, avec, l’air de rien, une musique enchanteresse. Quant à la fin du roman, autant le dire, elle est sublime. Soudain, après le crépuscule, c’est la lumière qui surgit, d’autant plus incandescente qu’elle est environnée d’ombres..
 
Par Hervé BEL. 

15/09/2024, 09:00

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Les Ensablés – André Beucler, Vu d’Allemagne

Romancier, auteur d’une quinzaine d’ouvrages dont La Fleur qui chante, chroniqué pour Les Ensablés par François Ouellet, André Beucler est un homme aux multiples talents. Il s’intéresse ainsi au cinéma, pour lequel il écrit plusieurs scénarios et même réalise quelques films. Mais Beucler brille aussi dans un tout autre exercice, le journalisme. De par ses contraintes notamment en termes de longueur et de style, l’article de journal s’apparente à l’art de la nouvelle ou du découpage en scènes du cinéma, un art dans lequel Beucler s’épanouit avec une aisance et un brio remarquables. Par Carl Aderhold.

25/08/2024, 09:00

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Les Ensablés – Elisabeth de Raymonde Vincent (1908-1985)

Après la réédition du chef-d’œuvre Campagne (prix Femina 1937) dont même Le Monde s’est fait largement l’écho en 2023, les éditions Le Passeur republient aujourd’hui Élisabeth, troisième roman de Raymonde Vincent. Comme Marguerite Audoux (voir notre article sur Marie-Claire), elle fut un phénomène littéraire, s’avérant capable d’écrire un grand livre aussitôt remarqué et publié, alors qu’elle avait été illettrée pendant toute son enfance. Par Hervé BEL.

04/08/2024, 09:29

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Les Ensablés - Rafales, de Roger Vercel (1894-1957)

Encore connu des cinéphiles pour les adaptations au cinéma de ses romans  Remorques (adapté par Jean Grémillon) et Capitaine Conan (prix Goncourt 1934, adapté par Bertrand Tavernier), Roger Vercel est un remarquable écrivain de récits maritimes, inspirés de témoignages  de marins, recueillis à Dinan, ville où il vécut et exerça le métier de professeur de lettres. Par Isabelle Luciat

14/07/2024, 09:00

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Les Ensablés - Bruges-la-Morte de Georges Rodenbach

L’écoute d’un opéra de 1920 ensablé jusqu’à la fin du dernier siècle peut mener à la lecture d’un roman également ensablé pendant plusieurs décennies, l’un comme l’autre très célèbres en leurs temps et fort heureusement resurgis… quoiqu’ insuffisamment pour le livre, qui mérite largement un coup de projecteur. Par Marie Coat

23/06/2024, 09:00

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Les Ensablés - Retour de barbarie et Du côté de chez Malaparte de Raymond Guérin

C’est au début des années 80 que l’on commence à reparler Raymond Guérin. Les éditions « Le tout sur le tout » ont alors le courage de rééditer certaines de ses œuvres. Jean-Paul Kaufmann écrit sa biographie, remarquable comme tout ce qu’il fait, dans 31 rue Damour. Des articles sortent… Puis nouvel oubli, même s’il reste publié dans la collection Imaginaire, antichambre de l’oubli définitif. un oubli relatif à dire vrai. Régulièrement, des maisons d’édition (où trouvent-elles ce courage?) rééditent en effet une de ses œuvres. Finitude est de celles-ci. Par Hervé Bel

09/06/2024, 09:00

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Les Ensablés - Les enfants de septembre de Jean-René Huguenin (1936-1962)

Merveilleuse parution chez Bouquins d’un inédit de Jean-René Huguenin. Les enfants de septembre, roman ébauché et par conséquent forcément inachevé révèle toute la palette émotionnelle et stylistique de JRH, auteur génialement prometteur décédé à 26 ans. Par Denis Gombert

26/05/2024, 09:00

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Les Ensablés - Les fumées de la Sambre (1985), de Pol Vandromme

Ce livre sensible et affranchi, à la croisée des genres de l’essai romancé et de la confession autobiographique, pousse à vouloir aller au-delà du visible, et à comprendre les fondamentaux de l’être dans les situations qui le déterminent et le construisent. Un flux de souvenirs et de sensations s’y déploie, dans une prose sans filtre avec en arrière-fond cette rivière berçant le pays de Charleroi qui entraîne l’esprit du narrateur dans les méandres géographiques, historiques et intimes de la formation d’un imaginaire. Par Louis Morès.

12/05/2024, 09:00

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Les Ensablés - La Confrontation, de Louis Guilloux (1899-1980)

Né en 1899 à Saint Brieuc, dans une famille de condition modeste, Louis Guilloux a publié de nombreux romans dans lesquels il a témoigné d'une attention particulière pour les pauvres et les laissés pour compte. Son premier roman La Maison du peuple, publié en 1927, évoque la figure de son  père, cordonnier et militant socialiste.  Son œuvre la plus célèbre Le Sang noir (objet d'un précédent article) s'inspire de la vie de George Palante qui fut son professeur de philosophie et son ami. Par Isabelle Luciat.

28/04/2024, 10:59

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Les Ensablés - Laurence Algan , discrète et touchante

Ces derniers temps, j’ai lu une romancière à l’écriture discrète et touchante qui se nomme Laurence Algan. On ne saurait presque rien d’elle si, en juillet 1944, elle n’avait répondu à l’enquête biographique que le journaliste et romancier Gaston Picard menait à l’époque auprès des écrivains pour le compte du Centre de documentation de la BnF ; les éléments biographiques fournis par l’écrivaine, Paul Aron les présente succinctement dans un article qu’il a intitulé « Une femme si simple » et qui est paru dans Les Nouveaux Cahiers André Baillon en 2014. J’y suis allé voir de plus près. Par François Ouellet

14/04/2024, 09:00

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Les Ensablés - La chambre des écureuils de Marie-Laure de Noailles

A l’automne dernier, sur les tables de la librairie chargées de l’abondante moisson de la rentrée littéraire, le regard est attiré par un livre relié entoilé d’un jaune éclatant, d’une romancière inconnue, Marie Laure. Son titre primesautier - La chambre des écureuils - intrigue : conte pour enfants ou ouvrage libertin ?
Ni l’un, ni l’autre, et il s’agit d’une réédition, chez Seghers, d’un roman écrit en 1946 -mais publié en 1955- par une femme hors du commun, bien plus célèbre comme mécène des arts et instigatrice de fastueuses fêtes mondaines, que comme écrivaine. Le pseudonyme de Marie Laure est en effet celui de Marie-Laure de Noailles, surnommée par l’une de ses biographes « la vicomtesse du bizarre ».

Par Marie Coat

31/03/2024, 09:00

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Les Ensablés - Sangs (1936) de Louise Hervieu (1878-1954)

La vie de Louise Hervieu (1878-1954) n'a pas été facile. Née hérédosyphilitique (cela existait encore en ce début de Troisième République), elle eut une santé fragile qui la contraignit à un moment de sa vie de se retirer et  ne plus se consacrer qu’à l’art graphique et à l’écriture… Enfin, pas tout à fait. Sensible pour des raisons évidentes aux problèmes de santé, elle milita activement à l’instauration du « carnet de santé » et parvint à ses fins en 1938.
En 1936, elle obtient pour « Sangs » (publié chez Denoël) le prix Femina au 4eme tour, l’histoire d’une enfant à l’hérédité implacable, que l’amour ni la richesse de sa famille ne peuvent guérir, ne peuvent écarter de la malédiction du « mauvais sang »
On n’échappe pas à son malheur.
Par Henri-Jean Coudy

17/03/2024, 09:00

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Les Ensablés - Dubalu de Bernard Waller (1934-2010), par Carl Aderhold

« Ouf,
            La bonne étape, le relais avant de s’élancer vers d’autres lieux, 
            à portée de main, en sortant de chez lui la première maison de la rue Granchois. »
Ainsi débute la grande aventure de Francis Dubalu, représentant de commerce la firme Breganti, qui part pour la première fois démarcher de nouveaux clients en province. 
Ce sont les éditions de La Grange Batelière dont on connaît le riche catalogue, qui ont eu la bonne idée de republier le premier roman de Bernard Waller. 
Initialement paru dans la prestigieuse revue NRF en novembre 1960 avant de connaître, un an plus tard les honneurs de la collection blanche, Dubalu est un texte d’une incroyable modernité, qui n’a pas pris une ride. 

Par Carl Aderhold

03/03/2024, 09:00

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Les Ensablés - Waterloo, Belges ou Français d'Albert du Bois (1872-1940)

Dans cette fiction historique qui prend place durant les Cent-Jours avec comme moment culminant la bataille de Waterloo, un Bruxellois d’origine flamande, Jean Van Cutsem, vit une crise existentielle : alors que le frère de sa fiancée wallonne rejoint Napoléon, il est pour sa part enrôlé dans l’armée hollandaise sous le commandement du Prince d’Orange… Un roman engagé et détonnant, où les questions de l’identité, de la loyauté et du courage s’affrontent avant tout dans le for intérieur d’un jeune soldat jeté malgré lui sur les routes de la guerre.

Par Louis Morès. 

18/02/2024, 09:00

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Les Ensablés - À propos de Claude Dravaine, par François Ouellet

J’ai commenté ici même, précédemment, la biographie de Maria Borrély (1890-1963) publiée par Danièle Henky en 2022 (Maria Borrély. La Vie d’une femme épanouie). Les romans de Borrély, qui s’apparentent à ceux de Giono et de Ramuz, sont à redécouvrir impérativement. Danièle Henky, dont le « sujet de prédilection, c’est le destin des femmes », expliquait-elle récemment, s’intéresse, dans son nouvel ouvrage, à l’écrivaine et journaliste Claude Dravaine (1888-1957). La Livradoise. L’Énigme Claude Dravaine est publié chez Hauteur d’Homme, une maison régionaliste sise dans une commune du Massif central. Par François Ouellet.

04/02/2024, 09:00

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Les Ensablés - Couleurs d'écriture, de Julien Blanc à Raymonde Vincent

Après Romans exhumés (chez EUD, 2014), Littérature précaire (toujours chez EUD, 2016), notre ami et chroniqueur des Ensablés, François Ouellet, publie aujourd’hui, sous sa direction, un nouvel opus dédié à la redécouverte d’auteurs oubliés, vaste domaine, on le sait, qu’une vie ne suffira jamais à explorer totalement. Il s’est entouré pour cela d’éminents spécialistes dont le regretté Bruno Curatolo, savant érudit, par ailleurs un des « redécouvreurs » de Raymond Guérin. Pour nos lecteurs assidus depuis quatorze ans (déjà !), ce livre est indispensable. Par Hervé Bel.

22/01/2024, 12:17

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Les Ensablés - La jeune fille verte de Paul-Jean Toulet (1867-1920)

Chers lecteurs des Ensablés, avec cet article d'Isabelle Luciat, se terminent nos chroniques de l'année 2023, l'occasion pour nous de vous souhaiter une très bonne année 2024 et de vous remercier pour votre fidélité (15 ans déjà). Hervé BEL

 

Récit enlevé d'une éducation sentimentale, La jeune fille verte se déroule dans la station thermale imaginaire de Ribamourt, inspirée de la ville de Salies-de-Béarn. Ce court roman livre également (et ce n'est pas son moindre attrait) une amusante chronique de la vie de province à la Belle Époque qui n'est pas sans rappeler « L'orme du mail » d'Anatole France, quoique sur un mode résolument léger et qui peut parfois tomber dans la facilité. Par Isabelle Luciat.

31/12/2023, 09:00

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Les Ensablés - Soldats bleus, journal intime (1914-1918) de Pierre Loti

A priori, publier le journal intime de Pierre Loti, sur la période couvrant la Première Guerre mondiale relève de la gageure, tant le style et l’œuvre de cet écrivain sont aujourd’hui passés de mode. Sa ferveur patriotique, sa soif d’en découdre avec l’ennemi, qui le pousse, alors qu’il a dépassé l’âge d’être mobilisé, à faire intervenir les plus hautes autorités, pour prendre part malgré tout à la guerre, nous est difficile à comprendre.  par Carl Aderhold  

10/12/2023, 09:08

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Les Ensablés - Ces messieurs du rugby, anthologie littéraire

 Alors que la coupe du monde de rugby vient de s’achever laissant un goût d’amertume aux Français sortis pour un petit point d’écart en quart de finale par les sud-Africains, on peut se consoler avec ces Messieurs du rugby, excellente anthologie littéraire consacrée uniquement à l’ovalie et publiée en poche dans la collection La Petite Vermillon à la Table ronde. Les maux s’envolent, les écrits restent. 

Par Denis Gombert.

26/11/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le voleur de Georges Darien, par Marie Coat

Si le nom de Georges Darien (1862-1921) ne vous évoque rien, c’est que vous n’avez lu ni Biribi ni Bas les cœurs ... ni surtout Le voleur, mais peut-être avez-vous vu l’adaptation qu’en fit Louis Malle en 1967 dans son film éponyme ? Ou la bande dessinée de Bernard Seyer en 1986, presque un siècle après la parution, en 1897, du roman d’origine (le premier d’un cycle intitulé Comédie inhumaine qui ne connaîtra qu’un second opus, L’épaulette). Par Marie Coat

12/11/2023, 09:00

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Nout : euphorie galactique

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« La première fois que je suis entrée dans l’appartement, il pleuvait. C'était pour la visite. J’ai attendu l’agent devant le 37 bis. Il est arrivé avec une demi-heure de retard. » Voici comment tout commence pour la petite. Elle a besoin d’un endroit où vivre, qui l'inspirera pour écrire sa thèse. Et elle l’a trouvé. Pas besoin de visiter, elle sait qu’elle se trouve exactement où il faut. Elle est chez elle, c’est aussi simple que ça.

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Un vieux soldat, un faux chef-d’œuvre, un vrai mystère

Le Veterans’Home of Wyoming à Durant accueille depuis longtemps des anciens combattants entre ses murs. Charley Lee Stillwater faisait partie de ceux qui s'installaient en bordure de la route et saluaient toutes les voitures qui passaient. Il fallait bien faire passer le temps et, dans un fauteuil roulant, on ne pouvait pas vraiment imaginer s'engager dans de grandes randonnées quotidiennes.

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Charles Bukowski, poète champêtre et pastoral

Publié pour la première fois en 1969, ce recueil de Charles Bukowski fait l’objet en 2025 d’une nouvelle édition française chez Au diable vauvert, dans la traduction crue et fidèle de Thierry Beauchamp. L’ouvrage rassemble plus d’une centaine de poèmes qui dressent, sans fard, le tableau d’une existence aux marges. Bukowski y alterne poèmes narratifs, portraits de femmes, évocations de l’alcool, souvenirs d’enfance, visions de violence ordinaire.

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Ce nouveau recueil de Jérôme Bertin s’inscrit dans la continuité d’une œuvre poétique radicale et autobiographique, où la violence sociale se mêle aux effusions intimes. Vie et mort d’un cycliste amateur, un poème narratif découpé en séquences libres, porté par la voix d’un narrateur adolescent prénommé Denis Bolet, gamin roux d’un village fictif nommé Grouillon.

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J’ai ouvert Absolute Batman comme on entre dans une cathédrale gothique, un soir de pleine Lune et d'orage. Ce que j’y ai trouvé ? Le reflet d’un monde en ruine, et d’un homme qui s’obstine à croire qu’il peut encore le réparer… Une Gotham défigurée, un Bruce Wayne sans fortune, et un Batman qui surgit des ombres comme une force brute. Décontenancé ? Oui, plutôt.

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Un road-novel avec des héroïnes que l'on dirait héritières Thelma et Louise. L'Américaine Hannah Deitch vit à Los Angeles et nous offre là son premier roman : Ennemies publiques. Un road-novel emballé et emballant. La traduction de l'anglais (US) est de Cindy Colin-Kapen.

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Après avoir essayé, à plusieurs reprises, d’écrire un résumé qui se voulait original, je me suis rendu compte qu’écrire une chronique sur Le Château de ma mère ne valait pas tant pour refaire un énième résumé d’un classique de la littérature française, que pour raconter ce qu’il m’a fait vivre.

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A l’occasion de la seconde édition de la Solar biennale, le Mudac (Musée cantonal de design et d’arts appliqués contemporains de Lausanne) s’est associé à La Volte pour inviter douze auteurices (huit francophones et quatre non-francophones) à écrire des textes autour d’une thématique lumineuse et éclairante. Lancée pour la première fois en 2022 aux Pays-Bas par les desi­gners Pauline van Dongen et Marjan van Aubel, il s'agit d'une plate­forme de réflexion autour de la ques­tion de l’éner­gie solaire.

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14/05/2025, 07:00