#Roman francophone

Les Ensablés - L’univers sévère et lumineux de Maria Borrély (1890-1963)

Maria Borrély, le nom n’est pas connu. Pourtant, il devrait !...Il est toujours émouvant de découvrir des auteurs du passé. Je ne parle pas d’auteurs renommés qu’on lit pour la première fois, mais de ces auteurs complètement oubliés, que plus personne ne lit depuis longtemps, si tant est qu’ils ont déjà été lus. Par François Ouellet. 

Le 27/09/2021 à 09:39 par Les ensablés

| 312 Partages

Publié le :

27/09/2021 à 09:39

Les ensablés

312

Partages

Partager cet article sur Bluesky Partager cet article sur Linkedin Partager cet article par mail Imprimer cet article
ActuaLitté

Il y a quelques années, la coopérative Parole, située à la lisière du Var et des Alpes-de-Haute-Provence, à une quarantaine de kilomètres de Manosque, éditait les quelques romans écrits par Maria Borrély dans les années 1930, ainsi qu’une plaquette biographique rédigée par la belle-fille de l’auteure, Paulette Borrély, à qui nous devons l’essentiel de ce que nous savons sur l’écrivaine.

Née à Marseille sous le nom de Maria Brunel, elle grandit à Aix, puis à partir de l’adolescence vit à Mane, près de Forcalquier, dont elle fréquente le collège. À seize ans, Maria intègre l’École Normale d’institutrices de Digne, puis obtient un poste trois ans plus tard, en 1909, au hameau de Certamussat. Cette même année elle fait la connaissance de son futur mari, Ernest Borrély, également instituteur.

Après la guerre, le couple s’installe à Puimoisson pour une quinzaine d’années. C’est une période d’engagement politique. Ils sont communistes dès 1921 à l’occasion du Congrès de Tours ; dans les années 1930, Ernest milite au sein du SFIO. Ardents syndicalistes, ils écrivent dans divers journaux. Les misères de la classe ouvrière vont inspirer à Maria Borrély Les Mains vides, roman de 1932 dans lequel elle relate la désespérance de quatre chômeurs et qui, par cette thématique, fait exception dans son œuvre. C’est l’époque où le couple quitte Puimoisson pour Digne, où Maria passera les trente dernières années de sa vie.

Dès le début de la Seconde Guerre, les Borrély entrent activement dans la Résistance. Ironiquement, quand ils s’installent à Digne, les Allemands établissent leur Service des Renseignements directement sous l’appartement qu’habitent les Borrély au troisième étage, sans se douter que ceux-ci, qu’ils croisent tous les jours dans les escaliers, sont actifs au sein de l’Armée secrète. Ernest Borrély sera néanmoins dénoncé et incarcéré à deux reprises en 1944. Il fera ensuite de la politique active, tandis que Maria, qui avait quitté l’enseignement en 1936, consacrera les dernières années de sa vie à l’étude de la métaphysique, laissant à cet égard une œuvre inachevée.

Son premier roman, Sous le vent, paraît chez Gallimard en 1930 grâce à André Gide, qui en a apprécié le manuscrit. La lettre qu’il a écrite à Maria Borrély à la suite de sa lecture sert de préface à la réédition de Sous le vent. Gide note « une extraordinaire concision, une richesse de couleurs, une sonorité étrange, une vigueur subite dans les moindres phrases des dialogues, la puissance d’évocation d’une atmosphère un peu fantastique, et pourtant extraordinairement réelle… » On ne saurait mieux dire. La même esthétique domine Le Dernier feu (1931) et Les Reculas (1936).

Cette atmosphère est déroutante, déstabilisante ; la phrase, la concision, l’art maîtrisé du raccourci syntaxique (plus marqué dans Sous le vent que dans les romans suivants), l’abondance d’un vocabulaire qui ressort au parler provençal contribuent finement à opacifier le réel. La langue de Borrély engendre un lyrisme tellurique, dense et abrupt, mais lumineux et d’une sensibilité très vive. Sa manière de décrire les hameaux des Alpes-de-Haute-Provence, de saisir ses habitants, d’évoquer la présence des éléments, le vent (Sous le vent), l’eau (Le Dernier feu), la neige (Les Reculas), donnent un caractère d’évidence au terroir, à l’espace, à la plaine, à la montagne, où la vie, un peu à l’image de cette écriture, est à la fois rude et affective.

On est très proche de l’univers de Ramuz et du Giono de Colline et d’Un de Baumugnes, écrivain avec qui le couple Borrély va d’ailleurs nouer une solide amitié au début des années 1930.C’est Giono qui avait conseillé à Maria Borrély de soumettre le manuscrit de Sous le vent à Gide ; et Giono préfacera Le Dernier feu. Avec éloquence, les Borrély partagent le pacifisme de celui-ci. Auprès d’eux, le romancier de Que ma joie demeure trouve un réconfort comme nulle part ailleurs : « “Les Borrély” ! Je plains ceux qui n’ont pas eux ce maître mot de l’espérance, cette source et ce soleil. »

Les romans de Maria Borrély sont tous composés de la même manière : des séquences narratives généralement brèves et auto-suffisantes quant à la scène ou à l’événement qu’elles racontent, et dans lesquelles reviennent plusieurs des personnages du village. Ils n’ont guère d’intrigue, ni par ailleurs de véritable « héros », au sens courant que l’on donne aux principaux personnages d’un roman. Le premier personnage est sans doute la petite communauté, cette poignée d’habitants qui vivent dans un pays difficile, ingrat et néanmoins d’une beauté grandiose. Dans ces villages, l’entraide est la première des vertus.

Les éléments jouent aussi un rôle de premier plan, et tout l’art narratif de la romancière réside dans la manière dont elle met en scène les personnages aux prises avec une nature imprévisible. Telle est la situation dans Le Dernier feu, où l’Asse déborde, détruit la nature et ce que les hommes ont construit, et dans Les Reculas, où le soleil s’absente complètement pendant l’hiver, la neige enterrant le hameau.

Quelques personnages ressortent dans cet univers. La vieille Pélagie du Dernier feu refuse de quitter l’ancien village, alors que Béatrix se morfond d’amour pour son cousin Gabin dans Les Reculas. Sous le vent est sans doute le plus intime des trois, en raison de l’importance qu’acquiert la jeune Marie Maurel, âgée vraisemblablement autour de seize ans.

Comme Marie est l’aînée de la famille, « on n’a pu lui donner beaucoup d’école », mais elle a appris à coudre, et elle fait les travaux les plus divers : elle récolte les olives et les amandes, raccommode le linge, coupe les lavandes, etc. Vaillante, appliquée, elle n’a certes pas beaucoup de temps pour rêver, jusqu’au jour où le domestique du moulin d’huile du village voisin lui tape dans l’œil. Olivier Roure ne serait pas indifférent aux sentiments qu’il lui inspire s’il n’avait pour projet d’épouser la fille de son patron, qui a « les rognons garnis ». Il suffira à Marie de voir Olivier et sa promise une seule fois ensemble dans la rue pour comprendre que son amour est vain.

Dès lors elle sombre dans une lassitude profonde, au point où elle ne se reconnaît plus elle-même. De ce mal d’amour, elle n’arrive pas à se remettre, car il est ancré en elle comme des racines à la terre et qu’elle se complaît dans sa peine. « Elle ne comprend que l’amour déchaîné : comme le vent prenant d’assaut la taillade, tremblante et chantante sous lui, ou comme un torrent d’Asse où elle entre nue, souffle coupé, seins malmenés, mais chair fouaillée, sang bouillant. » Les dernières pages nous la montrent se laissant emporter par son noir destin.

Cette trame fataliste, on la pressent en raison de l’importance des éléments sur la vie des personnages. Si l’eau et le soleil sont indispensables à la culture, le vent, rappelle un personnage au début du roman, a souvent détraqué les nerfs des femmes. De Ramuz et de Giono, Sous le vent n’a pas seulement le style, mais encore le contenu, lorsque les commérages, les superstitions, une source qui cesse de couler, une malédiction, des forces (d’ordre vaguement spirituel) dépassent habituellement la communauté (le côté un peu fantastique dont parlait Gide). Ce sont souvent des romans d’amour et de mort dont Sous le vent ne démérite pas.

Mais Maria Borrély écrit du point de vue d’une femme. Si Marie ne se remet pas de son amour inutile, si elle n’envisage pas même l’idée de céder au Macime, pourtant un excellent parti, c’est aussi parce qu’elle refuse de jouer un autre rôle de femme que celui de l’amoureuse, qu’a fait naître malgré lui Olivier Roure :

« Les cafés où l’on fume, joue aux cartes, où l’on boit, où passe le plus clair de l’argent gagné à la sueur, où les maris s’attardent, en voilà une plaie.

Le travail des femmes ne finit pas. Rien d’ingrat comme le ménage. Ce que l’on fait ne se voit pas.

L’homme laisse sa bonne humeur à la porte, quand il rentre chez lui. Il faut croire aussi qu’il doit avoir peur que le toit de la maison lui tombe dessus.

Pour des riens, les hommes crient.

Le meilleur parle à sa femme sur le ton du commandement : de la peau de l’un, il faudrait étrangler les autres.

À tout prendre, comme disent les vieilles, qui on bien raison, la vie d’une femme, ce n’est pas grand’chose.

La Marie soupire. Elle se sent gonflée, les nerfs tendus comme des cordes. »

Ce n’est qu’une seule page, mais dont l’idéologie irrigue le personnage sans qu’il y paraisse. Là nous ne sommes plus dans les hauteurs abstraites des forces de la nature, mais dans ce qu’il y a de plus terre-à-terre : une femme dont l’amour déçu lui fait réaliser la futilité de la vie qui lui est réservée. On trouvera pareille mise en garde contre les hommes dans la bouche de la Pélagie du Dernier feu. Mais la jeune Béatrix des Reculas trouvera auprès de Gabin ce qui aura manqué à Marie, comme si elle rachetait l’échec de celle-ci. Ici le bonheur a un nom.

 

Par Les ensablés
Contact : ng@actualitte.com

Commenter cet article

 

Plus d'articles sur le même thème

ActuaLitté

Les Ensablés - Le Boucher des Hurlus de Jean Meckert

Jean Meckert (alias Jean Amila, 1910-1995) est mort il y a trente ans… Pas tout à fait mort, car ses romans ont continué d’être réédités et nous n’avons pas manqué d'en parler dans nos colonnes (1). Cette fois, c’est la courageuse Ronces éditions (2) qui republie Le boucher des hurlus paru chez Gallimard en 1982 et signé du nom Jean Amila qu’il avait adopté pour ses romans publiés dans la Série Noire. Par Hervé BEL

02/02/2025, 19:38

ActuaLitté

Les Ensablés - L'inconstante de Marie de Régnier

Fille de José Marie de Heredia, épouse du poète Henri de Régnier, Marie de Régnier n’eût peut-être d’autre choix que de devenir une femme de lettres. Mais en adoptant un nom d’homme tout de même, société corsetée oblige ! C’est ainsi que Marie de Régnier entama très tôt une carrière littéraire au confluent de deux siècles, à la période de la Belle Epoque, sous le nom de de Gérard d’Houville, puis de Gérardine (la renommée de Caroline Rémy, dite Séverine, étant peut-être passée par là). Par Denis Gombert.

19/01/2025, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Autour des trônes que j’ai vus tomber (1921), de la princesse Louise de Belgique

L’Avenue Louise est l’une des plus importantes artères de Bruxelles. On oublie souvent qu’elle fut dédiée à la princesse Louise (1858-1924), fille aînée de Léopold II, le roi bâtisseur qui rénova la ville. Et l’on a tout autant perdu le souvenir de l’histoire rocambolesque et tragique de sa déchéance au sein des cours européennes de son temps... Ces mémoires romancés offrent au lecteur les confessions rares d’une princesse égarée par le destin. Par Louis Morès.

05/01/2025, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Mes amis d'Emmanuel Bove, centenaire d'un chef-d'oeuvre

On ne pouvait pas laisser s’achever cette année 2024 sans célébrer les cent ans d’un des chefs-d’œuvre romanesques du XXe siècle. Des chefs-d’œuvre, la littérature française en a produit son lot, et les centenaires à venir ne manqueront pas : en 2026, ce sera Les Faux-monnayeurs, en 2032, Voyage au bout de la nuit, en 2038, La Nausée, etc. Mais les auteurs ensablés aussi ont leurs grands et petits chefs-d’œuvre, dont certains ont été chroniqués ici même : L’Enfant à la balustrade, Les Javanais, par exemple. Et maintenant Mes Amis d’Emmanuel Bove : avis à ceux qui ne l’auraient pas encore lu. Par François Ouellet.

15/12/2024, 16:14

ActuaLitté

Les Ensablés - Le Poil de la bête de René-Jean Clot

Un peu avant l'excellent Elisabeth que nous avons chroniqué , les éditions Le Passeur avaient réédité en 2023 le roman Le poil de la bête  de René-Jean Clot (1913-1997). Une fois de plus, soyons reconnaissants à cet éditeur d’oser ainsi remettre au goût du jour des auteurs injustement oubliés. René-Jean Clot l’est inexplicablement. Par Hervé Bel

01/12/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Jabadao (1951) de Anne de Tourville

Lorsqu’il y a tout juste vingt ans, Anne de Tourville  (1910-2004) décéda à 94 ans, elle était bien oubliée du monde littéraire et l’est encore à ce jour. Elle avait pourtant remporté le Prix Femina en 1951 avec son roman «Jabadao» devançant entre autres, dès le deuxième tour, Louise de Vilmorin et Michel de Saint Pierre. Par Marie Coat

11/11/2024, 09:40

ActuaLitté

Les Ensablés - L'invitation chez les Stirl, de Paul Gadenne

La vie de Paul Gadenne (1907-1956) a été marquée par l'épreuve de la maladie qui le contraint à abandonner une prometteuse carrière de professeur de lettres classiques et à séjourner périodiquement au sanatorium de Praz-Coutant, en Savoie (cadre de son premier roman « Siloé », objet d'un précédent article). Paul Gadenne termina ses jours à Cambo-Les-Bains, station thermale du pays basque reconvertie dans les années 30 en centre de cure pour les tuberculeux. Par Isabelle Luciat.

27/10/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - La Conspiration de Paul Nizan (1905-1940), par Nicolas Acker

Non, Paul Nizan (1905-1940) ne fut pas seulement l’auteur d’un incipit resté célèbre et redécouvert par la jeunesse étudiante de mai 1968. « J’avais 20 ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie ». Cette « accroche » solennelle cache hélas un peu trop une oeuvre hybride passionnante. Mort en soldat à 35 ans en 1940, il fut jeté aux oubliettes de l’Histoire, répudié par ses camarades communistes. 

Par Nicolas Acker

13/10/2024, 18:34

ActuaLitté

Les Ensablés - Octave Feuillet (1821-1890), un parfum de province

On ne lit plus Octave Feuillet (1821-1890), auteur à très grand succès du Second Empire et favori de lˊImpératrice Eugénie ; seul son nom sur la plaque bleue dˊune rue tranquille et banale du XVIème arrondissement, où habitaient de bons amis, m’a un jour rendu curieux de le connaître.
Les titres de ses romans ont l’odeur des armoires à linge bourgeoises, encaustique et lavande : « La Petite Comtesse » (1856), « Histoire de Sybille » (1862), « Julia de Trécoeur » (1872), voire réminiscents de la Comtesse de Ségur « Le Roman dˊun jeune homme pauvre » (1858)… Par Herbert Dune.

29/09/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - La Revanche (1925) d'André Thérive

Paru en 1925, puis réédité dans une édition illustrée en 1930, La Revanche d’André Thérive (de son vrai nom Roger Puthoste) est un livre qui parle de la vieillesse, de la sénilité, de la mort, et surtout de la mesquinerie des vivants… Rien qui puisse a priori attirer le lecteur « feel good » Mais le style est magnifique, avec, l’air de rien, une musique enchanteresse. Quant à la fin du roman, autant le dire, elle est sublime. Soudain, après le crépuscule, c’est la lumière qui surgit, d’autant plus incandescente qu’elle est environnée d’ombres..
 
Par Hervé BEL. 

15/09/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés – André Beucler, Vu d’Allemagne

Romancier, auteur d’une quinzaine d’ouvrages dont La Fleur qui chante, chroniqué pour Les Ensablés par François Ouellet, André Beucler est un homme aux multiples talents. Il s’intéresse ainsi au cinéma, pour lequel il écrit plusieurs scénarios et même réalise quelques films. Mais Beucler brille aussi dans un tout autre exercice, le journalisme. De par ses contraintes notamment en termes de longueur et de style, l’article de journal s’apparente à l’art de la nouvelle ou du découpage en scènes du cinéma, un art dans lequel Beucler s’épanouit avec une aisance et un brio remarquables. Par Carl Aderhold.

25/08/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés – Elisabeth de Raymonde Vincent (1908-1985)

Après la réédition du chef-d’œuvre Campagne (prix Femina 1937) dont même Le Monde s’est fait largement l’écho en 2023, les éditions Le Passeur republient aujourd’hui Élisabeth, troisième roman de Raymonde Vincent. Comme Marguerite Audoux (voir notre article sur Marie-Claire), elle fut un phénomène littéraire, s’avérant capable d’écrire un grand livre aussitôt remarqué et publié, alors qu’elle avait été illettrée pendant toute son enfance. Par Hervé BEL.

04/08/2024, 09:29

ActuaLitté

Les Ensablés - Rafales, de Roger Vercel (1894-1957)

Encore connu des cinéphiles pour les adaptations au cinéma de ses romans  Remorques (adapté par Jean Grémillon) et Capitaine Conan (prix Goncourt 1934, adapté par Bertrand Tavernier), Roger Vercel est un remarquable écrivain de récits maritimes, inspirés de témoignages  de marins, recueillis à Dinan, ville où il vécut et exerça le métier de professeur de lettres. Par Isabelle Luciat

14/07/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Bruges-la-Morte de Georges Rodenbach

L’écoute d’un opéra de 1920 ensablé jusqu’à la fin du dernier siècle peut mener à la lecture d’un roman également ensablé pendant plusieurs décennies, l’un comme l’autre très célèbres en leurs temps et fort heureusement resurgis… quoiqu’ insuffisamment pour le livre, qui mérite largement un coup de projecteur. Par Marie Coat

23/06/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Retour de barbarie et Du côté de chez Malaparte de Raymond Guérin

C’est au début des années 80 que l’on commence à reparler Raymond Guérin. Les éditions « Le tout sur le tout » ont alors le courage de rééditer certaines de ses œuvres. Jean-Paul Kaufmann écrit sa biographie, remarquable comme tout ce qu’il fait, dans 31 rue Damour. Des articles sortent… Puis nouvel oubli, même s’il reste publié dans la collection Imaginaire, antichambre de l’oubli définitif. un oubli relatif à dire vrai. Régulièrement, des maisons d’édition (où trouvent-elles ce courage?) rééditent en effet une de ses œuvres. Finitude est de celles-ci. Par Hervé Bel

09/06/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Les enfants de septembre de Jean-René Huguenin (1936-1962)

Merveilleuse parution chez Bouquins d’un inédit de Jean-René Huguenin. Les enfants de septembre, roman ébauché et par conséquent forcément inachevé révèle toute la palette émotionnelle et stylistique de JRH, auteur génialement prometteur décédé à 26 ans. Par Denis Gombert

26/05/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Les fumées de la Sambre (1985), de Pol Vandromme

Ce livre sensible et affranchi, à la croisée des genres de l’essai romancé et de la confession autobiographique, pousse à vouloir aller au-delà du visible, et à comprendre les fondamentaux de l’être dans les situations qui le déterminent et le construisent. Un flux de souvenirs et de sensations s’y déploie, dans une prose sans filtre avec en arrière-fond cette rivière berçant le pays de Charleroi qui entraîne l’esprit du narrateur dans les méandres géographiques, historiques et intimes de la formation d’un imaginaire. Par Louis Morès.

12/05/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - La Confrontation, de Louis Guilloux (1899-1980)

Né en 1899 à Saint Brieuc, dans une famille de condition modeste, Louis Guilloux a publié de nombreux romans dans lesquels il a témoigné d'une attention particulière pour les pauvres et les laissés pour compte. Son premier roman La Maison du peuple, publié en 1927, évoque la figure de son  père, cordonnier et militant socialiste.  Son œuvre la plus célèbre Le Sang noir (objet d'un précédent article) s'inspire de la vie de George Palante qui fut son professeur de philosophie et son ami. Par Isabelle Luciat.

28/04/2024, 10:59

ActuaLitté

Les Ensablés - Laurence Algan , discrète et touchante

Ces derniers temps, j’ai lu une romancière à l’écriture discrète et touchante qui se nomme Laurence Algan. On ne saurait presque rien d’elle si, en juillet 1944, elle n’avait répondu à l’enquête biographique que le journaliste et romancier Gaston Picard menait à l’époque auprès des écrivains pour le compte du Centre de documentation de la BnF ; les éléments biographiques fournis par l’écrivaine, Paul Aron les présente succinctement dans un article qu’il a intitulé « Une femme si simple » et qui est paru dans Les Nouveaux Cahiers André Baillon en 2014. J’y suis allé voir de plus près. Par François Ouellet

14/04/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - La chambre des écureuils de Marie-Laure de Noailles

A l’automne dernier, sur les tables de la librairie chargées de l’abondante moisson de la rentrée littéraire, le regard est attiré par un livre relié entoilé d’un jaune éclatant, d’une romancière inconnue, Marie Laure. Son titre primesautier - La chambre des écureuils - intrigue : conte pour enfants ou ouvrage libertin ?
Ni l’un, ni l’autre, et il s’agit d’une réédition, chez Seghers, d’un roman écrit en 1946 -mais publié en 1955- par une femme hors du commun, bien plus célèbre comme mécène des arts et instigatrice de fastueuses fêtes mondaines, que comme écrivaine. Le pseudonyme de Marie Laure est en effet celui de Marie-Laure de Noailles, surnommée par l’une de ses biographes « la vicomtesse du bizarre ».

Par Marie Coat

31/03/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Sangs (1936) de Louise Hervieu (1878-1954)

La vie de Louise Hervieu (1878-1954) n'a pas été facile. Née hérédosyphilitique (cela existait encore en ce début de Troisième République), elle eut une santé fragile qui la contraignit à un moment de sa vie de se retirer et  ne plus se consacrer qu’à l’art graphique et à l’écriture… Enfin, pas tout à fait. Sensible pour des raisons évidentes aux problèmes de santé, elle milita activement à l’instauration du « carnet de santé » et parvint à ses fins en 1938.
En 1936, elle obtient pour « Sangs » (publié chez Denoël) le prix Femina au 4eme tour, l’histoire d’une enfant à l’hérédité implacable, que l’amour ni la richesse de sa famille ne peuvent guérir, ne peuvent écarter de la malédiction du « mauvais sang »
On n’échappe pas à son malheur.
Par Henri-Jean Coudy

17/03/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Dubalu de Bernard Waller (1934-2010), par Carl Aderhold

« Ouf,
            La bonne étape, le relais avant de s’élancer vers d’autres lieux, 
            à portée de main, en sortant de chez lui la première maison de la rue Granchois. »
Ainsi débute la grande aventure de Francis Dubalu, représentant de commerce la firme Breganti, qui part pour la première fois démarcher de nouveaux clients en province. 
Ce sont les éditions de La Grange Batelière dont on connaît le riche catalogue, qui ont eu la bonne idée de republier le premier roman de Bernard Waller. 
Initialement paru dans la prestigieuse revue NRF en novembre 1960 avant de connaître, un an plus tard les honneurs de la collection blanche, Dubalu est un texte d’une incroyable modernité, qui n’a pas pris une ride. 

Par Carl Aderhold

03/03/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Waterloo, Belges ou Français d'Albert du Bois (1872-1940)

Dans cette fiction historique qui prend place durant les Cent-Jours avec comme moment culminant la bataille de Waterloo, un Bruxellois d’origine flamande, Jean Van Cutsem, vit une crise existentielle : alors que le frère de sa fiancée wallonne rejoint Napoléon, il est pour sa part enrôlé dans l’armée hollandaise sous le commandement du Prince d’Orange… Un roman engagé et détonnant, où les questions de l’identité, de la loyauté et du courage s’affrontent avant tout dans le for intérieur d’un jeune soldat jeté malgré lui sur les routes de la guerre.

Par Louis Morès. 

18/02/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - À propos de Claude Dravaine, par François Ouellet

J’ai commenté ici même, précédemment, la biographie de Maria Borrély (1890-1963) publiée par Danièle Henky en 2022 (Maria Borrély. La Vie d’une femme épanouie). Les romans de Borrély, qui s’apparentent à ceux de Giono et de Ramuz, sont à redécouvrir impérativement. Danièle Henky, dont le « sujet de prédilection, c’est le destin des femmes », expliquait-elle récemment, s’intéresse, dans son nouvel ouvrage, à l’écrivaine et journaliste Claude Dravaine (1888-1957). La Livradoise. L’Énigme Claude Dravaine est publié chez Hauteur d’Homme, une maison régionaliste sise dans une commune du Massif central. Par François Ouellet.

04/02/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Couleurs d'écriture, de Julien Blanc à Raymonde Vincent

Après Romans exhumés (chez EUD, 2014), Littérature précaire (toujours chez EUD, 2016), notre ami et chroniqueur des Ensablés, François Ouellet, publie aujourd’hui, sous sa direction, un nouvel opus dédié à la redécouverte d’auteurs oubliés, vaste domaine, on le sait, qu’une vie ne suffira jamais à explorer totalement. Il s’est entouré pour cela d’éminents spécialistes dont le regretté Bruno Curatolo, savant érudit, par ailleurs un des « redécouvreurs » de Raymond Guérin. Pour nos lecteurs assidus depuis quatorze ans (déjà !), ce livre est indispensable. Par Hervé Bel.

22/01/2024, 12:17

ActuaLitté

Les Ensablés - La jeune fille verte de Paul-Jean Toulet (1867-1920)

Chers lecteurs des Ensablés, avec cet article d'Isabelle Luciat, se terminent nos chroniques de l'année 2023, l'occasion pour nous de vous souhaiter une très bonne année 2024 et de vous remercier pour votre fidélité (15 ans déjà). Hervé BEL

 

Récit enlevé d'une éducation sentimentale, La jeune fille verte se déroule dans la station thermale imaginaire de Ribamourt, inspirée de la ville de Salies-de-Béarn. Ce court roman livre également (et ce n'est pas son moindre attrait) une amusante chronique de la vie de province à la Belle Époque qui n'est pas sans rappeler « L'orme du mail » d'Anatole France, quoique sur un mode résolument léger et qui peut parfois tomber dans la facilité. Par Isabelle Luciat.

31/12/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Soldats bleus, journal intime (1914-1918) de Pierre Loti

A priori, publier le journal intime de Pierre Loti, sur la période couvrant la Première Guerre mondiale relève de la gageure, tant le style et l’œuvre de cet écrivain sont aujourd’hui passés de mode. Sa ferveur patriotique, sa soif d’en découdre avec l’ennemi, qui le pousse, alors qu’il a dépassé l’âge d’être mobilisé, à faire intervenir les plus hautes autorités, pour prendre part malgré tout à la guerre, nous est difficile à comprendre.  par Carl Aderhold  

10/12/2023, 09:08

ActuaLitté

Les Ensablés - Ces messieurs du rugby, anthologie littéraire

 Alors que la coupe du monde de rugby vient de s’achever laissant un goût d’amertume aux Français sortis pour un petit point d’écart en quart de finale par les sud-Africains, on peut se consoler avec ces Messieurs du rugby, excellente anthologie littéraire consacrée uniquement à l’ovalie et publiée en poche dans la collection La Petite Vermillon à la Table ronde. Les maux s’envolent, les écrits restent. 

Par Denis Gombert.

26/11/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Le voleur de Georges Darien, par Marie Coat

Si le nom de Georges Darien (1862-1921) ne vous évoque rien, c’est que vous n’avez lu ni Biribi ni Bas les cœurs ... ni surtout Le voleur, mais peut-être avez-vous vu l’adaptation qu’en fit Louis Malle en 1967 dans son film éponyme ? Ou la bande dessinée de Bernard Seyer en 1986, presque un siècle après la parution, en 1897, du roman d’origine (le premier d’un cycle intitulé Comédie inhumaine qui ne connaîtra qu’un second opus, L’épaulette). Par Marie Coat

12/11/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Martel en tête, d'André Vers (1924-2002)

André Vers, j’en ai déjà parlé avec émotion il y a quelques années, lors de la réédition chez Finitude de son roman « Misère du matin » (1953) qui relatait, avec drôlerie et mélancolie la vie en usine d’un jeune homme. Cette fois, je reprends la plume pour lui, à l’occasion de la réédition de son deuxième roman « Martel en tête » publié en 1967 aux éditions Edmond Nalis, et que la fidèle maison d'édition Finitude réédite. Dans ses mémoires « C’était quand hier ? » (1990), André Vers raconte toutes les péripéties qui ont accompagné sa parution. Par Hervé BEL.

29/10/2023, 22:17

ActuaLitté

Les Ensablés - L'hôtel du Nord d'Eugène Dabit, “triste, poignant et beau”

Publié en 1929, L’Hôtel du Nord est le premier roman d'Eugène Dabit ((1898-1936voir ici et ici). Ce roman connut un succès inégalé dans la courte carrière de l'auteur, disparu brutalement en 1936 alors qu'avec un groupe d'écrivain français, il accompagnait André Gide dans un voyage en URSS. Issu d'un milieu modeste, marqué comme tous les jeunes gens de sa génération par la guerre de 1914, Eugène Dabit a fréquenté les milieux artistiques après la guerre et a gravi l'échelle sociale, sans jamais renier ses origines. Par Isabelle Luciat

15/10/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Le Ciel de Nieflheim de Jacques Chardonne

Jacques Chardonne (1884-1968), le « romancier du couple », de Destinées sentimentales et de Romanesques, dont Gallimard a édité récemment la correspondance en trois volumes avec Paul Morand, a encore des lecteurs fidèles et convaincus — j’en connais quelques-uns. Ce n’est donc pas tout à fait d’un écrivain ensablé qu’il sera ici question, mais d’un livre que presque personne n’a lu, puisqu’il s’agit d’un ouvrage, écrit en 1943, qui était prêt pour l’impression, mais que Chardonne renonça à publier: Le Ciel de Nieflheim. Pour ses amis, Chardonne avait néanmoins procédé à un faible tirage privé ; on en trouve parfois un exemplaire en vente à fort prix en ligne.  Par François Ouellet

24/09/2023, 12:11

ActuaLitté

Les Ensablés - Oeuvres de Hugues Rebell (1867-1905)

Avec une préface documentée de Nicolas d’Estienne d’Orves (notamment romancier « Prix Roger Nimier » et spécialiste de Rebatet), la collection « Bouquins » a publié récemment un recueil des œuvres principales de Hugues Rebell dont seuls les gens de mon âge rappelleront qu’elles furent rééditées dans les années 80 par Hubert Juin, dans la collection 10/18, avec d’autres auteurs « fin de siècle ». Par Hervé Bel.

11/09/2023, 11:55

ActuaLitté

Les Ensablés - Le meneur de Loup (1857) d'Alexandre Dumas (1802-1870)

Dumas ? c’est Gaston Pescou, signant Peskow ou Peskov, mais aussi G. de Morlon, baron de Cherville, qui est en réalité –pour les trois-quarts- l’auteur caché de ce roman. Il est dans sa spécialité : le roman de chasse. Qu’on en juge par quelques titres tirés de sa bibliographie : Les Aventures d'un chien de chasse, Histoire d'un trop bon chien, Contes de chasse et de pêche, Contes d'un coureur des bois, Montcharmont le braconnier, Le Gibier plume et la même année Le Gibier poil, sa science s’étendant même aux sauvages horizons de l’Afrique et de l’Asie avec Les Éléphants, état sauvage, domestication.

Par Antoine Cardinale

27/08/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Les Étangs de la Double, de Geneviève Fauconnier

En 1995, les éditions Le Croît vif, à Royan (Charente Maritime), rééditaient trois romans de Geneviève Fauconnier (1886-1969) : Les Trois Petits Enfants bleus (1927), Claude (1933) et Les Étangs de la Double (1935). La même année, Omnibus reprenait Pastorale (1942), intégrant cet autre roman de la même auteure dans Gens de Charente et de Poitou, au sommaire duquel figurent aussi des romans de Jean-Richard Bloch, Pierre Véry, Ernest Pérochon, André Theuriet et Pierre Loti. En outre, Les Étangs de la Double reparaissait en 2020 aux éditions La Geste, à Niort, en Nouvelle-Aquitaine. Par François Ouellet.

13/08/2023, 11:19

ActuaLitté

Les Ensablés - Le fer rouge de Paul-André Lesort, ou l'emprise

Paul-André Lesort (1915-1997) aurait pu intituler son cinquième roman L’emprise, mais il a choisi un titre plus incisif : Le fer rouge. Paru en 1957, l’ouvrage de ce romancier étiqueté « grand écrivain catholique » choqua autant les lecteurs que la critique, à quelques rares exceptions près comme Jean Cayrol (« Ce n’est pas un spectacle auquel il nous convie,...mais une quête, une aventure avec « risques et périls»... Son honneur est de déranger et de se déranger...Beaucoup n’ont pas compris la route surprenante qu’il put choisir sans avertissement »). Par Marie Coat.

30/07/2023, 10:05

Autres articles de la rubrique Livres

ActuaLitté

Un perdant magnifique

08/02/2025, 19:26

ActuaLitté

Tous les jours, Suzanne

08/02/2025, 19:25

ActuaLitté

Ceinture

08/02/2025, 19:24

ActuaLitté

Le lit clos

08/02/2025, 19:22

ActuaLitté

Ecouter les eaux vives

08/02/2025, 19:21

ActuaLitté

Le parloir

08/02/2025, 19:20

ActuaLitté

La vie selon Bosc - Dessins inédits choisis et présenté par François Morel

08/02/2025, 19:00

ActuaLitté

Reines et princesses au temps des Capétiens

07/02/2025, 18:19

ActuaLitté

Dans l’ombre des palaces : la vie fascinante d’un rat d’hôtel

C’est à une véritable enquête de police que nous convie le docteur en histoire Patrice Lajoye, sur les traces de Georges Ostrowski, rat d’hôtel à la Belle Époque. Publié par les éditions du CNRS, ce livre nous fait découvrir « une profession » et un homme, gentleman cambrioleur à la Lupin, mais qui, dans les faits, nous rappelle plus le rôle tenu par Cary Grant dans La Main au collet de Hitchcock.

07/02/2025, 18:12

ActuaLitté

Les Enquêtes de Milady : l'espionne badass joue du pinceau

Dans Le Pinceau Divinatoire, Maxime Fontaine et Bertrand Puard poursuivent leur relecture du mythe des Trois Mousquetaires à travers l’un des personnages les plus fascinants de l’univers de Dumas : Milady de Winter. Cette fois, l’intrigue nous plonge dans une enquête haletante mêlant art, manipulations et secrets enfouis, avec une héroïne plus insaisissable que jamais.

07/02/2025, 16:45

ActuaLitté

La femme de ménage qui balayait tout sur son passage

À force de lustrer ses premières places, il ne restera plus rien pour le grand nettoyage de printemps. Freida McFadden, encore et toujours, avec les aventures de sa Femme de ménage (trad. Karine Forestier), occupe – monopolise ! – les premières positions. Et laisse loin derrière tous les autres ouvrages, encore un peu plus loin d’ailleurs.

07/02/2025, 09:52

ActuaLitté

Beyrouth forever : les désillusions d'un pays

Le journaliste français David Hury nous propose un polar à Beyrouth. Une façon séduisante de réviser notre leçon d'histoire du pays tout en suivant un duo d'enquêteurs original : un vieux roublard maronite et une jeune chiite sortie du rang.

06/02/2025, 12:56

ActuaLitté

Des dinosaures et des fourmis : le Crétacé revisité par Liu Cixin

Né en 1963 à Yangquan, Liu Cixin est ingénieur en informatique et écrivain à succès. Sa fameuse trilogie le problème à trois corps, parue initialement en épisodes dans le magazine « Science Fiction World » en 2006, lui a valu de remporter le Prix Hugo du meilleur roman en 2015, faisant de Liu Cixin le premier auteur chinois à rafler cette récompense.

05/02/2025, 08:00

ActuaLitté

Participez au concours de dégustation de la Fraise la plus sucrée

C’est le grand jour ! Mousse va participer pour la première fois au Concours de la Fraise la Plus Sucrée. Et cette année, les petites souris auront même un invité surprise...

05/02/2025, 07:30

ActuaLitté

Un nouveau rejeton bien charpenté dans le panthéon des dieux grecs

Nous voici transportés dans la Grèce antique, suivant les péripéties de Daemon, demi-dieu né de l'union entre Arès, le dieu de la guerre, et une paysanne. Méprisé par ses contemporains et surnommé Cœur-de-Marbre, il mène une vie de mercenaire, indifférent aux conséquences de ses actes. 

04/02/2025, 14:26

ActuaLitté

Spleen au lavomatic : voyage initiatique au coeur de la laverie parisienne

Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître. Le premier roman de Valère-Marie Marchand est un texte extraordinaire, très érudit, très original et surtout très littéraire.

04/02/2025, 10:22

ActuaLitté

Un jeu sans fin : redessiner l'avenir de l'humanité... à quel prix ?

Makatea, île marquée par l’exploitation minière, devient le centre d’un projet américain ambitieux : la construction de villes flottantes. Mais cette initiative divise les habitants. Aux États-Unis, Todd Keane, pionnier de l’IA atteint d’une maladie dégénérative, livre ses dernières confessions...

04/02/2025, 09:51

ActuaLitté

Cet étrange dérangement

Il y a des livres qui tiennent du vertige. Cet étrange dérangement, dernier roman de François Vallejo, en fait partie. Dès les premières pages, le lecteur est happé par une atmosphère étrange, entre énigme et malaise diffus, où l’absurde et le tragique se frôlent sans jamais vraiment s’accorder.

04/02/2025, 09:01

ActuaLitté

Instituer les mondes, ou l'avenir par les communs

Nous subissons les répercussions d’un capitalisme qui ignore les ravages qu’il provoque. Les conflits se multiplient, la planète vacille sous les crises climatiques. L’État-nation, pris dans ses propres limites, peine à répondre à ces bouleversements. Une autre dynamique devient nécessaire : repenser l’internationalisme en s’affranchissant des cadres traditionnels pour ouvrir la voie à des formes nouvelles d’organisation collective.

04/02/2025, 08:30

ActuaLitté

Un voyage à la recherche de ses racines

Maya est née au Guatemala, le pays où elle a été adoptée, celui de Mamita, sa grand-mère paternelle. Une origine partagée qui, pourtant, ne suffit pas à combler le vide qu’elle ressent, surtout depuis la disparition de sa mère adoptive.

04/02/2025, 08:00

ActuaLitté

Prête à tout pour défendre la voix du peuple ?

De l’ombre à la lumière, l’espionne antiroyaliste se retrouve propulsée à la tête du royaume de France. Mais la disparition de Louis XXII n’apporte aucun répit : isolée, inexpérimentée et sous pression, Gabrielle voit sa régence vaciller… et sa vie menacée. 

04/02/2025, 07:30

ActuaLitté

Pouvoir, trahison et corruption : l’envers du décor politique

Sibi, narrateur en proie au doute et candidat à l'élection présidentielle d'un pays d'Afrique de l'Ouest, nous entraîne dans les coulisses d'une campagne où son avenir, ainsi que celui de sa famille, repose sur un fragile équilibre : celui du secret. Le Dernier des arts est un roman profond et intimiste qui interroge le véritable sens de l'engagement. Par Oriane Prevost.

03/02/2025, 17:09

ActuaLitté

Les épines de Cédrick Armen : premier roman d’un amour épineux.

Un premier roman est une première rencontre amoureuse : fragile, maladroite, violente avec parfois des moments de folie. Dans ce premier roman de Cédrick Armen, Les épines, de folie et d’amour, il en est question…

03/02/2025, 11:58

ActuaLitté

La Tendresse des autres : une famille au bord du chaos

Dans son dernier roman, La Tendresse des autres, Sophie Tal Men raconte une fresque touchante et vibrante de résilience familiale. Avec sa plume délicate et sincère, l'autrice explore les méandres de la vie quotidienne après un bouleversement majeur : un enfant confronté à la rééducation physique et les répercussions de cette situation sur ses proches.

03/02/2025, 11:27

ActuaLitté

Ian Rankin envoie Rebus en prison : quand le flic devient gibier

Surprise ! L'inspecteur John Rebus se retrouve derrière les barreaux ! Pas facile de mener une enquête quand on est "à l'ombre", là où les flics ne sont généralement pas les bienvenus. 

03/02/2025, 08:30

ActuaLitté

Numéro deux

01/02/2025, 17:41

ActuaLitté

Mon vrai nom est Elisabeth

01/02/2025, 17:38

ActuaLitté

Un perdant magnifique

01/02/2025, 17:36

ActuaLitté

Tout le monde aime Clara

01/02/2025, 17:35

ActuaLitté

Bristol

01/02/2025, 17:33

ActuaLitté

L’Artiste qui peignait des morts  

BONNES FEUILLES — Paris, 1624. Tandis que l’automne enveloppe la capitale de teintes mordorées, Milady reçoit deux immenses tableaux dans sa boutique de thé, un cadeau inattendu de son ancien amant, l’artiste anglais Paul Davies.

01/02/2025, 08:00

ActuaLitté

Les Astres brilleront toujours : une lumière dans l’obscurité des âmes

Pauline Bilisari signe un roman d’une intensité rare, où la sensibilité et la poésie des mots illuminent les zones les plus sombres de l’âme adolescente. À travers le récit croisé de Céleste et Côme, l’autrice nous plonge dans les tumultes de la santé mentale, abordant avec une justesse saisissante des thématiques complexes telles que l’anxiété, les pensées suicidaires et les violences intrafamiliales.

31/01/2025, 12:36

ActuaLitté

Entre désir et convoitise, la “nouveauté”, cet obscur objet

Le Désir de nouveautés : L’obsolescence au cœur du capitalisme (XVe-XXIe siècle), interroge cette notion construite, manipulée et exploitée par le capitalisme à travers les siècles. Jeanne Guien démontre combien cette “nouveauté”, loin d’être une tendance ou un attrait naturel, repose avant tout une construction idéologique et économique. Ou comment perpétuer un modèle consumériste basé sur l’achat, le rejet et le remplacement constant des biens...

31/01/2025, 12:32

ActuaLitté

Le nouveau roman de Pierre Lemaitre emporte tout sur son passage

Freida McFadden continue de dominer le classement des meilleures ventes, conservant la première place avec La Femme de ménage (50.338 exemplaires écoulés) et s’offrant également la troisième place avec La Femme de ménage voit tout (34.014) deux traduction de Karine Forestier. Mais cette semaine (du 20/01 au 26/01), c’est la littérature française qui s’impose : Pierre Lemaitre réalise un coup de maître (sans mauvais jeu de mots) en prenant la deuxième position, avec 41.202 exemplaires vendus dès sa première semaine pour Un avenir radieux.

31/01/2025, 12:07

ActuaLitté

Hegel est mort : bas les masques !

Le masque mortuaire de Hegel est ici le prétexte à une véritable enquête littéraire et historique qui questionne intelligemment notre fascination pour cette pratique. Un petit bouquin propre à exciter notre insatiable curiosité.

31/01/2025, 09:34

ActuaLitté

Quand le sport façonne l’homme et la cité

Philostrate, orateur et philosophe de l'Antiquité tardive, nous offre avec L'Art de la gymnastique un texte rare et fascinant qui dépasse le cadre strict de l'exercice physique pour explorer des notions philosophiques et sociales. Ce traité, traduit et annoté par Nicolas Waquet, se distingue par sa capacité à relier la gymnastique à des concepts comme la sophia (la sagesse) et la discipline de l'esprit, soulignant la connexion intrinsèque entre le corps et l'intellect.

31/01/2025, 09:00