Le rire est parfois le meilleur moyen de susciter la mélancolie, car les contraires se touchent souvent. "La nuit myope", récemment réédité par "La Petite Vermillon" (toujours elle!) en est l'illustration. Récit désopilant d'un cadre décidé à l'aventure, c'est aussi, sous-jacent, celui d'une vie qui se cherche et ne se trouvera pas. Toute vie est un échec, au bout du compte. ADG, de son vrai nom Alain Fournier (sic!), prend le parti d'en plaisanter avec maestria.
Le 22/10/2017 à 09:00 par Les ensablés
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22/10/2017 à 09:00
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Domi rentre chez lui en taxi: il est quatre heures du matin. Paris dort encore, et lui est ivre et a beaucoup fumé à l'occasion d'un dîner avec les membres du comité d'entreprise de la société où il est Directeur Commercial. Il vend des paquets-postes à destination des éditeurs et des maisons de disques. La soirée s'est terminée dans une boite de nuit.
Dans le taxi, Domi ne cesse de se répéter: "Je suis un aventurier" (pense-t-il à la chanson de Dutronc?) en se remémorant de sa rencontre extraordinaire avec Armelle, une femme qui, comme lui, s'ennuyait au milieu d'un groupe de collègues. "Armelle était vêtue d'un bloudjine en daim (...) et d'une tunique de motifs archimandrites. Ses cheveux blonds se ramenaient en une queue très libre et elle souriait souvent. Elle travaillait dans une banque, ce qui donna l'occasion à Domi d'un pauvre calembour: "Vous habitez chez vos warrants?"
On est en 1974, et on imagine la boîte de nuit où Domi a officié pareille à celle de Requiem pour un con, une grosse boule en aluminium à facettes au plafond, des pattes d'éléphants qui s'agitent, des musiques disco, et des slows (sloves, écrit A.D.G qui francise tous les mots américains).
C'est l'époque de Giscard et des jeunes Giscardiens dont Domi a vu quelques spécimens danser sur la piste. 1974, c'est une année charnière: on fume encore des gauloises, on boit beaucoup de vin, on parle encore l'argot dans les quartiers populaires, l'argot d'Audiard parfois, tandis qu'arrivent les premières transformations techniques majeures. On le sent en regardant les films de cette époque où se mêlent une modernité qui nous est familière, mais aussi, persistants, des traits de l'ancien monde. Il y a encore des trognes à la Gabin, des vrais bistrots et des vrais habitués: "Derrière le comptoir, un farouche lozérien dont le visage sombre ne s'éclairait qu'à la vue d'un billet montait une garde pawnee devant les croissants. Deux plâtriers (casaque blanche, toque d'albâtre) compostaient des rêves chevalins et dans un recoin, un vieil épouvantail de race femelle noircissait des pages de cahier qui ne lui avaient rien fait." (page 90).
Voilà donc le monde de Domi, cadre marié avec Christine, propriétaire d'un gros chien Laskar et, détail qui a son importance, de lunettes à forts verres correcteurs. A Armelle, pendant cette soirée, il a confié le rêve de sa vie: partir à pied, à l'aventure, dans les vastes forêts "vers l'ailleurs du Grand Meaulnes", dans les Cévennes comme Stevenson. Puis il lui a dit "Je crois que je vais vous aimer".
Alors l'incroyable s'est produit : elle lui a répondu qu'elle était prête à partir avec lui dès le lendemain. Elle lui a donné son adresse, et ils ont convenu qu'il irait la chercher au soleil levant. Enfin l'aventure! Domi rentre chez lui, ne réveille pas sa femme, prend ses grosses chaussures de marche achetées au Vieux Campeur, quelques affaires, et son chien Laskar. Et le voilà dans la rue, à Paris, vers quatre heures du matin, avant que Paris ne s'éveille.
Seulement, rien n'arrive comme on le voudrait: il se rend compte qu'il a cassé ses lunettes et doit repasser à son bureau pour prendre sa paire de rechange. En attendant, il est myope (d'où la nuit myope) et va devoir traverser Paris jusqu'à son bureau avant d'aller retrouver sa belle. "Il pleuvinait sur la place et les réverbères doucement balancés codaient des halos versiformes aux significations douteuses".
Ce roman, c'est aussi "La traversée de Paris" vu par quelqu'un qui ne voit plus très bien, et qui s'exalte tout seul, voit des ombres et des voitures, des plantons anachorètes, et tous les grands monuments de Paris.
On rit de ce pauvre Domi si content de lui, rêvant de sa marche interminable dans les forêts avec Armelle ("Aura-t-elle des ampoules aux pieds?").
Mais curieusement le rire n'est pas tout. Il y a, par delà l'ironie, quelque chose de profondément triste, et nous pensons à nous, à cette vie banale qui nous désespère parfois, lorsqu'on est lucide. Un jour ou l'autre, on se dit comme Domi : "Il faut que je parte". Lui au moins, il essaye, même si c'est maladroit, même si cette histoire d'une nuit se finit dans un éclat de rire du lecteur.
On dit que le silence parle, qu'il sous-entend des choses graves...Le rire aussi, forme d'ellipse parfaitement expressive, d'autant que le style d'A.D.G., dans ce roman, est extraordinaire par ses trouvailles, ses raccourcis hilarants. Ainsi que l'écrit Jérôme Leroy : c'est ironique, tendre, élégant, poétique: c'est A.D.G.
En le lisant, on songe au Meckert, à Héléna et ses "salauds qui ont la vie dure", à toute une forme littéraire disparue, et qu'illustra des années durant La série noire de Gallimard, qui mêlaient le drame et l'ironie. D'ailleurs, A.D.G. avant de se fourvoyer dans la politique, (cf. Wikipédia) ce que ne devrait jamais faire un écrivain, produisit un grand nombre de romans policiers qu'il nous reste à redécouvrir.
Hervé BEL
Par Les ensablés
Contact : ng@actualitte.com
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Après La Stratégie de la libellule, Thierry Marx poursuit une réflexion fondée sur l’observation et le vécu. Pourquoi avons-nous peur de faire des choix ? Pourquoi n’arrivons-nous pas à lâcher la main du passé ? Faire le deuil d’un parent, d’une histoire d’amour, d’une idée ou même d’un rêve, c’est accepter que la vie nous dicte sa loi et nous pousse à faire des choix.
07/11/2024, 17:12
L’ouvrage 50 ans de couvertures depuis 1975, du magazine Fluide Glacial, dirigé par Jean-Christophe Delpierre, ancien rédacteur en chef du célèbre magazine d’« Umour et Bandessinées », est avant tout un colossal travail d’archivage visuel. L'occasion de revisiter cinq décennies de dessins qui ont marqué une génération de lecteurs, en replaçant chaque couverture dans son contexte historique, et artistique.
07/11/2024, 17:04
BONNES FEUILLES – Le roman de fantasy le plus populaire de la première moitié du XXe siècle, à l'origine de l'heroic fantasy, fait peau neuve pour célébrer son centenaire. Le 15 novembre 2024, les éditions Callidor vous proposent de (re)découvrir l'histoire de John Kenton, traduit par Luc Lavayssière, Pauline Contant et Thierry Fraysse.
07/11/2024, 16:52
Nous, un roman très attendu après les éloges qui ont été faits à son autrice, Christelle Dabos. Celle qui, en 2013, créait La Passe-miroir, revient 10 ans plus tard et confirme son talent, et la qualité de sa plume, en renouant avec ses premiers amours : la fantasy dystopique.
07/11/2024, 15:05
Le monde des casinos a toujours fasciné autant par son glamour que par ses risques. Les chanteurs célèbrent Las Vegas, les films montrent des coups de maître et les livres nous plongent dans ce monde à la fois excitant et dangereux. Mais qu'y a-t-il de mieux pour découvrir cet univers intriguant que de lire des romans centrés sur le casino en ligne ?
07/11/2024, 14:51
#WebtoonCorée - Dans le cadre d’un partenariat avec les éditions Abysse Publishing, la maison vous propose de découvrir en avant-première quatre extraits des meilleurs webtoons sélectionnés avec soin, à retrouver dans leur prochain ouvrage, Webtoons de Corée et du monde – 100 incontournables. Retrouvez le webtoon Solo Leveling, une série à succès coréenne, devenue un réel phénomène en France.
07/11/2024, 11:16
Défis politiques, écologiques, le dessinateur Philippe Squarzoni avait entamé avec Bruno Latour un travail de grande ampleur : à travers ses essais Où atterrir ? et Où suis-je ?, réaliser une troisième œuvre réunissant les réflexions des deux textes. Mais le décès en 2022 du sociologue, philosophe et anthropologue a freiné le projet. Il voit malgré tout le jour avec Zone critique. Un résultat hors norme.
07/11/2024, 10:12
#WebtoonCorée - Dans le cadre d’un partenariat avec les éditions Abysse Publishing, la maison vous propose de découvrir en avant-première quatre extraits des meilleurs webtoons sélectionnés avec soin, à retrouver dans leur prochain ouvrage, Webtoons de Corée et du monde – 100 incontournables. Pour cet extrait retrouver un webtoon d'amour et de muscle !
06/11/2024, 12:33
John Constantine, mystique désabusé, se trouve en prises avec démons et autres apparitions du folklore local anglais qui ne cessent de le tourmenter, de s’en prendre à ses proches (du moins à ceux qui restent) et qui finiront progressivement par l’esseuler.
06/11/2024, 12:31
Le jardin des candidats de Kai Pfeiffer et Dominique Goblet au Frémok, pose le décor d'un jardin qui entoure une maison, dans lequel errent des soupirants qui désirent partager un peu de temps avec l’habitante des lieux, et même un peu plus si entente.
05/11/2024, 18:08
À l’occasion de la très belle exposition Caillebotte. Peindre les hommes, qui se tient jusqu’au 19 janvier 2025 au Musée d’Orsay, trois livres présentant l’artiste ont retenu notre attention afin de mieux comprendre cet homme qui fut indéniablement le plus discret et le plus méconnu des impressionnistes.
05/11/2024, 12:05
Avec Madame Bœuf, Guy Y. Chevalley prouve une nouvelle fois son talent pour la satire sociale. Il brosse le portrait d’une « bourgeoise de HLM », une femme ordinaire de la petite classe moyenne, issue d’un milieu rural, échappant à la platitude de son quotidien, le temps d’un week-end à Paris.
04/11/2024, 17:30
BONNES FEUILLES – En France, une personne sur deux se dit fatiguée, un état causé par divers facteurs internes et externes qui stimulent ou épuisent le corps. Pour préserver son énergie et sa vitalité, l’équilibre repose sur trois piliers : bien manger, bouger, et se reposer. Émilie Félix, cheffe et autrice, propose dans son manuel illustré une approche simple et multiculturelle en cinq étapes pour intégrer des pratiques anti-fatigue dans la vie quotidienne. Elle y développe une cuisine revitalisante, adaptée à tous, inspirée de principes ancestraux pour soutenir un bien-être durable.
04/11/2024, 14:38
Le Roumain Mihai Eminescu est peu connu dans nos contrés. Son œuvre la plus célèbre est un long poème, Hypérion, et comme Holderlin, l’effondrement psychologique et physiologique est au bout. Une poignée de textes publiés dans quelques revues littéraires et un unique recueil publié de son vivant, mais surtout une grosse malle de manuscrits. C’est dans ce vaste « fragmentarium » que des maximes, visions et autres méditations ont été extraites, pour proposer un volume (bilingue), publié chez Arfuyen.
04/11/2024, 12:03
Jérémy, 17 ans, handicapé mental. L’adolescent n’a jamais été capable de parler. Son cerveau aurait été endommagé lors de l’accouchement, si bien que ses seuls moyens de communication se résument à des grognements, des poings serrés et des crachats de mécontentement. Pourtant, même si aucun mot ne s’échappe de sa bouche, Jérémy comprend ce qu’il se passe autour de lui. Bien plus qu’on ne pourrait l’imaginer…
04/11/2024, 11:51
Paru en 2021 aux éditions Actes Sud, traduit par Sabrina Duncan, Le Silence, de Don DeLillo, suggère un drame elliptique, sans échappement possible. Roman sur rien, pièce à l’intrigue minimaliste, il met en scène cinq personnages que « l’effondrement total de tous les systèmes » plonge « [d]ans un vide qui bascule » dans le noir.
04/11/2024, 09:58
Charles Enderlin a repris son ouvrage sorti en 2009, Le grand aveuglement, dans une édition enrichie : un ouvrage aussi essentiel qu'indispensable. Et plus encore. Un essai pour, rédigé par un correspondant qui officia à Jérusalem pour France 2 entre 1981 et 2015.
03/11/2024, 15:11
Deux romans de la rentrée ont su augurer l’actualité la plus vive : celui d’Aurélien Bellanger, et Frapper l'épopée d’Alice Zeniter. Un demi-sale gosse et une demi-bonne élève. La seconde évoque la question kanak, réveillée en hexagone à l’occasion de jours de colère récents. L’autrice exige du lecteur de la patience, car cet ouvrage au titre mystérieux ne se donne pas tout de suite, jusqu’à laisser croire pendant (trop ?) longtemps, que l’ennui se trouve à 17.000 km de la métropole…
02/11/2024, 10:00
La Rouquine pleine de vie garde la main sur le classement de la semaine : 26.541 lecteurs de plus pour Mortelle Adèle, de quoi réjouir son cocréateur aux 43 printemps depuis peu. Le duo Diane Le Feyer et Mr Tan qui a choisi l’autoédition fait des miracles avec deux semaines de première place, déjà, pour Sur les traces du croquepote.
01/11/2024, 10:28
Chloé n’a plus peur - L’histoire d’une petite fille qui a pu surmonter sa peur de l’orage, traduit de l’américain par Florence Bernard, est un livre pour les enfants et tous ceux qui veulent les aider à comprendre pourquoi parfois on a peur ou pourquoi on se met en colère. À lire à tout âge, ce livre est aussi un excellent support pour les parents et pour les thérapeutes qui travaillent avec des enfants. Un premier pas pour faire accepter aux enfants une aide psychologique.
01/11/2024, 08:30
BONNES FEUILLES – Après le succès de Réveiller le tigre, voici un petit guide indispensable pour comprendre l’impact des traumas psychiques sur notre santé physique et mentale et commencer un travail d’auto-guérison en 12 phases issues de la Somatic Experiencing. Guérir nos traumas de Peter A. Levine, traduit de l’américain par Nicolas d’Inca.
01/11/2024, 08:00
Suzanne Roth cuisine l'Europe avec un véritable tour de « goût » aux éditions La Nuée Bleue. En goûtant chaque spécialité avant de la servir avec une touche personnelle dans son livre, elle partage ainsi les ingrédients de l’unité européenne à travers le plaisir de la table.
31/10/2024, 16:35
BONNES FEUILLES – Best-seller aux États-Unis, ce livre thérapeutique explore l’impact du racisme et du trauma racial sur les corps et les esprits. Aussi bien pour ceux qui sont « victimes de racisme » que pour ceux qui veulent guérir notre société de ce fléau et qui souhaitent contribuer à une société plus juste et inclusive, traduit de l’américain par Ysiaka Anam et Caroline Constant.
30/10/2024, 13:55
Une très courte nouvelle où l'irlandaise Claire Keegan nous brosse le portrait de la misogynie ordinaire, traduit de l'anglais par Jacqueline Odin. On avait déjà croisé la route de l'irlandaise Claire Keegan avec Ce genre de petites choses où l'on suivait les pas d'un livreur de charbon dans un presque conte de Noël jusqu'au couvent des sœurs Magdalene, de sinistres mémoires irlandaises, encore un de ces grands scandales de l'Église catholique.
30/10/2024, 12:39
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