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Exclu du Renaudot, l'auteur autopublié se tourne vers les tribunaux

EXCLUSIF – En quelques heures, Marco Koskas était devenu l’ennemi public numéro 1 de la librairie française. Son ouvrage, Bande de Français, figurait dans la première sélection du prix Renaudot. Problème : son ouvrage était autopublié chez Amazon...

 

Le 06/10/2018 à 10:30 par Nicolas Gary

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Publié le :

06/10/2018 à 10:30

Nicolas Gary

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ActuaLitté

Marco Koskas (© Jean-Marc Gourdon/Fayard)

C’est presque innocemment qu’en diffusant la liste de la première sélection l’AFP a tout juste remarqué le nom de la maison d’édition qui publiait Bande de Français, Galligrassud. Et rien de plus. Il aura fallu qu’ActuaLitté lève le voile et, remontant le fil, découvre l’origine de l’ouvrage. 

Guerre des tranchées et noms d'oiseaux

Et toute la machine s’est emballée : les libraires ont effectué une levée de boucliers, les éditeurs sont restés doucement muets... Les pro, les anti, tout le monde s’est partagé, confondant les enjeux et les problématiques. Pendant ce temps, alors que l’interprofession était à feu et à sang, les jurés du prix découvraient, avec stupeur – feinte ? — ce que leur choix avait déclenché.

Alors oui, cette année, la presse a parlé du prix Renaudot comme jamais auparavant. 

Des libraires ont menacé de boycotter les ouvrages des membres du jury – et pendant ce temps, Bernard Pivot, du prix Goncourt, soulignait qu’il ne fallait pas avoir d’œillères. Après tout, l’autopublication n’était pas un mal en soi. 

Certes non, a fini par répondre le Syndicat de la Librairie française, mais à condition qu’elle respecte le modèle qui permet aux libraires d’acheter les livres pour les vendre à leurs clients. Car, en effet, une librairie ne peut pas passer commande pour s’approvisionner auprès d’Amazon, dans ce cas de figure. Enfin, si : mais dans ce cas, c’est une vente presque avec aucune marge, le livre sera vendu au prix d’achat.

Moralement, surtout [les libraires] refusent de « se jeter dans la gueule du loup », car Amazon n’est pas un concurrent comme les autres. Il ne veut pas seulement s’imposer comme un acteur important du marché du livre, il veut devenir le marché à lui tout seul en éliminant ses concurrents, en organisant une concurrence déloyale, en échappant à l’impôt, en contournant le prix unique du livre et en remplaçant tout à la fois les éditeurs, les distributeurs et les libraires.

(communiqué du SLF)

L’auteur avait déjà réagi, considérant que les libraires versaient dans «l’hypocrisie de l’argument », en s’en prenant à lui de la sorte. Difficile de trancher : recourir à Amazon, c’est tout de même savoir ce que l’on fait, avec quel type de société on va s’associer, etc. D’autres solutions existent pour l’autopublication – Amazon a simplement la réputation d’être le meilleur vendeur de livres sur internet.

“Le chantage a payé”

Boycotté massivement, le romancier a vu son livre dégagé lorsque la nouvelle liste des sélections Renaudot a été communiquée. Pour lui, cela ne fait aucun doute : la pression que les libraires ont fait monter, « ajoutée au réquisitoire du “portrait” que m’a consacré Libé », ont conduit à ce que les jurés cèdent.

C’est avec « l’envie de répondre à ce petit monde », qu’il a fait parvenir à ActuaLitté sa réponse.

Besson, Le Clézio, Garcin,
“sans nous, trouvez un autre job”

« Après les éditeurs, j’aurai affronté le Syndicat de la Librairie Française. Ce fut beaucoup pour un seul homme. Beaucoup trop. Ils ont eu finalement la peau de mon livre. Les premiers ont refusé massivement de le publier, les seconds ont menacé les jurés du Prix Renaudot de boycott s’ils me maintenaient sur leur deuxième sélection. Au bout du compte, mon livre a disparu de cette liste. Comme par hasard. Comme par enchantement. Le chantage a payé. Les maîtres chanteurs l’ont emporté », déplore l'auteur

Et d'ajouter : « Si je m’inclinais devant cette décision, elle ferait école. N’importe quelle corporation userait du même moyen de pression pour obtenir par la menace une décision en sa faveur. Nous serions alors rentrés dans l’ère du lobbyisme. Fini l’indépendance des jurés qui nous est si chère à tous. Fini la liberté d’esprit qui donne son sel à la vie littéraire. » 

La suite se déroulera donc devant les tribunaux car « une société de lobbyiste est une société maffieuse, et aucun citoyen libre n’en veut. C’est pourquoi j’ai décidé de poursuivre le SLF devant les tribunaux et demander réparation. Nous nous retrouverons devant une cour qui jugera l’affaire en fonction de la Loi, et non en fonction des intérêts de telle ou telle corporation ». 

À cette heure, le SLF n’était pas joignable pour une réaction.

Mise à jour 19 h 40 :

Notons cependant que, selon des sources concordantes sollicitées par ActuaLitté, Marco Koskas a été en relation avec un distributeur-grossiste ainsi qu’un prestataire offrant des services d’impression à la demande. En effet, dans un premier temps – et bien avant le communiqué de presse accusateur du Syndicat porté contre Amazon – le SLF avait tenté de trouver une alternative.

Par ce biais, le livre aurait été commandable pour les libraires, l’auteur ayant à ce titre confirmé qu’il n’y avait pas d’exclusivité Amazon dans l’exploitation de l’ouvrage. Il existait une possibilité pour lui d’en imprimer un stock, via les services d’Amazon, avec une remise, et de commercialiser dans le circuit classique le roman.

En somme aucune difficulté technique ni commerciale – l’auteur l’avait lui-même assuré auprès de l’AFP – n’empêchait de recourir à l’écosystème traditionnel de la chaîne du livre.

Or, aucune des deux solutions qui lui ont été alors proposées n’a convaincu Marco Koskas de basculer vers une autre solution que celle d’Amazon. « C’est un choix personnel qu’il a fait, que de se distinguer en restant chez Amazon », commente-t-on.

46 Commentaires

 

Thomas Galley

06/10/2018 à 10:49

Une seule réponse à la connerie des libraires - acheter le livre incriminé. Ce que je viens de faire. Ce n'est pas sans raison que je suis sur Amazon depuis maintenant vingt ans...

vero

06/10/2018 à 11:46

On peut connaitre votre profession, qu'on puisse la boycotter en passant par un confère lowcost-low-service ?
Amazon est un menteur, il n'a pas 1/3 des livres dans son système, il traite son personnel comme de la merde. Mais allez-y : achetez sans la moindre conscience. Un jour c'est votre emploi qui sera en jeu et personne ne viendra vous essuyer les yeux

Ennoia

06/10/2018 à 12:30

Vous pouvez mettre la connerie des libraires ou je pense Thomas Galley. C'est si insupportable de voir des gens qui se battent pour garder ce beau métier qu'est libraire ? Au vu de ce que vous écrivez, continuez d'aller sur Amazon. Des clients comme vous je n'en veux pas. Si vous comprenez pas l'enjeu du monde de la librairie et des libraires. Alors oui restez chez vous à commander vos livres sur Amazon, sans conseil, sans proposition convenable. Je sais rencontrer des gens ça doit être dur leur parler aussi je suppose. Mais c'est ça être libraire, un partage déjà.

Thomas Galley

06/10/2018 à 17:17

Effectivement, je me la mets où vous pensez, et le si beau métier de libraire avec ! Je me souviens du beau temps avant l'arrivée du géant de Seattle quand il fallait passer par les librairies pour avoir les livres SF en VO. Et il fallait les payer au moins le double du prix affiché. Quant à avoir des conseils là-dessus - ou sur n'importe quel autre domaine, à part effectivement tout ce qui était en haut de l'affiche et largement recommandé par les grands éditeurs - que nada. Désolé, si les libraires avaient fait leur boulot comme ils le réclament, point besoin de passer par Amazon. Et se défouler sur un auteur auto-édité par peur de voir s'effriter les marges, c'est inqualifiable. Des auto-édités, j'en ai lu, et j'en lis, et on y trouve des textes de très haute qualité. Au lieu de vous attaquer aux victimes du système ô si profitable des éditeurs établis qui se partagent le marché, vous auriez mieux fait de vous interroger à propos du pourquoi du comment du succès d'Amazon.

Providence

06/10/2018 à 20:37

Pas que j'ai envie de vous avoir comme client vu l'idiotie abyssale de vos commentaires mais sachez que je suis responsable d'un rayon VO, 7lecteur de SF et que niveau prix sur mes bouquins en anglais je suis au même niveau qu'Amazon. Ça vous en bouche un coin non ?

Thomas Galley

08/10/2018 à 12:42

Cela risque de vous étonner, mais votre réponse ne me laisse aucunement sur le cul. S'il est vrai que la disponibilité des textes en langue étrangère est aujourd'hui bien meilleure et que les prix sont devenus bien plus raisonnables, cela n'empêche que la SF aujourd'hui est très largement passée au domaine de l'auto-édition, éliminant effectivement la diffusion traditionnelle (et donc les libraries comme Point de vente). Aujourd'hui, l'amateur de SF n'a presque plus le choix. Certains le regretteront, d'autres s'en réjouiront. Quant á moi, je pense que ce sont les insuffisances d'un système qui ont conduit á sa disparition.

Quant á la question de choisir sa clientèle, c'est une belle démonstration de ce qui ne va pas bien dans votre métier. Ceci étant dit, je regrette un peu le choix de certains de mes mots, mais le traitement infligé à M. Koskas et la malhonnêteté de certains de ses acteurs (qui essaient de se faire passer pour David face à Amazon tandis qu'ils se comportent en Goliath quand il s#agit d'un Petit auto-édité) m'ont fait réagir avec vigueur. D'autant plus que je m'intéresse depuis longtemps aux auto-édités dont certains valent les grands noms de la littérature,

JMB

06/10/2018 à 19:06

Votre réponse est d'une insondable stupidité. Vous parlez sans connaitre les difficultés qu'affrontent les libraires.

JMB

06/10/2018 à 19:31

Monsieur Galley, je tiens à dénoncer votre attitude pas tout à fait désintéressé puisque votre page Facebook indique que vous êtes auteur à NUMERIKLIVRES ! >:-( Votre égo vous pousse à lutter contre les libraires qui ont déjà énormément de mal à joindre les deux bouts. Mais peut-être que les libraires de France ne vous intéressent pas trop puisque vous habitez à Cologne en Allemagne.

Thomas Galley

08/10/2018 à 12:30

Bonjour,

comme vous avez pu le constater, je joue à visage découvert, et je n'utilise jamais de pseudo quand je parle littérature. Il n'y a donc rien à "dénoncer". Si j'ai opté pour Numériklivres (en 2013) - ce qui n'est pas de l'auto-édition, soyons clairs là-dessus - c'est parce que l'esprit pétillant et la démarche novatrice d'un éditeur hors commun m'a convaincu du bien-fondé de cette décision. Vous qui avez découvert mon profile Facebook avez peut-être eu l'occasion d'y lire le nécrologue de Jean-François Gayrard ?

Quant à mon domicile, s'il est vrai que je n'ai pas le bonheur de vivre dans l'espace hexagonal, c'est bien parce que je suis Allemand et que je vis et travaille dans mon pays de naissance. Ce qui ne m'a jamais empêché de m'intéresser aux activités culturelles de la France. Et même d'y participer parfois. Et je ne vois d'ailleurs pas pourquoi le "sort" des libraires français serait différent de celui de leurs confrères des autres pays européens ?

J

10/10/2018 à 16:50

Classique, encore une fois. On attaque l'auteur personnellement en cherchant ses infos en détail sur les réseaux sociaux. On parle des pauvres libraires qui souffrent en se désintéressant totalement des auteurs. (Ce ne sont que des outils à exploiter pour vendre, bien sûr.)
On applaudit la censure pure et simple... Je veux dire, si les auto-édités vous dégoûtent tant, pourquoi vous ne vous contentez pas de les ignorer au lieu de pleurer comme des crocodiles dès qu'un d'eux volent de ses propres ailes ?
Vous prenez de haut les auto-édités et/ou les petites maisons, refusant même les dépôts-ventes et après vous vous étonnez que ceux-ci s'en vont à côté et parviennent, au fil du temps, à vivre sans vous.
Si vous vous sentez menacés, réfléchissez différemment à votre métier au lieu de vous attaquez à ceux des autres.

Thierry Reboud

06/10/2018 à 23:57

Toutes mes félicitations, M. Thomas Galley ! Votre esprit supérieur vient de tomber dans le panneau de l'entreprise publicitaire à petit budget (et tout de même cousue de fil blanc) qu'est toute cette farce autour du compte d'auteur de Koskas.
Je vous souhaite de ne pas vous sentir obligé d'acheter toutes les oeuvres publiées à compte d'auteur pour d'aussi nobles motifs : il y a fort à parier que votre amour de la poésie n'y survivrait pas.

Thomas Galley

08/10/2018 à 12:20

Bonjour Thierry,

comme vous devez le savoir, le monde des auteurs auto-édités est d'une infinie variété, et on y trouve le meilleur et le pire. Les liens hypertextes les font d'ailleurs se côtoyer encore plus intimement que les éditions de Racine et de Shakespeare dans le rayon des Romatiques. À condition de s'y aventurer, on risque donc effectivement de tomber sur des textes indigestes. Mais on peut aussi y dénicher des perles, ce que des éditeurs "classiques" ont déjà fait par le passé, au point de pouvoir considérer l'auto-édition comme un moyen d'auto-marketing en vue d'une publication "classique".

J'ai l'habitude de me plonger régulièrement dans le vivier de l'auto-édition, et je peux vous assurer que mon goût de la poésie ne s'en porte que mieux. Au lieu de faire confiance aux éditeurs, je consulte les textes - quitte à perdre quelques euros de temps en temps - et je vous assure que j'y ai trouvé du bon voire du très bon.

bajazet

08/10/2018 à 11:14

Cher Thomas

Je suis bien évidemment pour Internet après avoir fait gagner largement du fric aux libraires, aux éditeurs... Et avoir remporté quelques deniers puis de mettre heurter à cette grosse mafia que sont les éditeurs dits classiques, puis les moins classiques avec des noms bien plus petits mais qui touchent un max alors voilà... Le métier d'auteur est un métier à part entière, bafoué par les grands squales et les grands squales concernant les auteurs ne sont pas Amazon, Kobo... Loin de là... Mais bien les éditeurs qui rejettent en masse les auteurs de petits noms... Alors... Etant donné que nous sommes là pour protéger le métier d'auteur et non celui d'éditeurs ou libraires... Que notre métier mérite salaire, reconnaissance... Il me semble grandement temps de remettre à César ce qui appartient à César sans tous les intermédiaires, épuisants qui se réveillent après un succès internet. L'histoire de Koskas en est l'exemple, c'est un beau roman et c'est bien pour cela qu'il a participé au prix Renaudot, et cela devient un conflit éditions, distributions... filières classiques... Combien d'éditeurs frileux et pourtant de grands noms ont rejeté des oeuvres littéraires, des premiers romans et devant les succès vente internet Amazon de ces mêmes auteurs... Sont venus les repêcher... ?

D-RY

06/10/2018 à 11:28

Bonjour. S'il y avait eu avant l'arrivée d'Amazon des possibilités acceptables d'auto-édition, au lieu de toutes les arnaques proposées dans les pages de publicité des magazines, Amazon n'aurait pas eu la partie aussi belle. Et l'édition classique était et est encore trop verrouillée à l'égard de certains types d'ouvrages et d'auteurs. Ni la législation ni les contrats proposés par les éditeurs ne sont favorables aux auteurs émergents, c'est un des aspects du contrôle/barrage existant en France. J'ai édité un ouvrage chez un grand éditeur scientifique classique il y a 20 ans, je ne recommencerai jamais, vu la faiblesse des droits d'auteur, les contraintes injustifiées subies, et un "travail" de cet éditeur n'apportant aucune plus-value, ni pour les chiffres de vente, ni pour la qualité de l'ouvrage. C'était simplement l'exercice d'un quasi-monopole, qui a fini par déboucher sur ce que certains critiquent, mais sans proposer d'alternative acceptable pour les auteurs.

Thierry Reboud

07/10/2018 à 00:02

Le hic, c'est que Koskas n'est plus un auteur émergent. Son principal problème, c'est qu'il ne rapporte plus une thune à aucun éditeur (sans quoi il s'en serait sans aucun doute trouvé un pour le publier). C'est du reste la raison pour laquelle il a fait tout ce battage, et qu'il tente de le prolonger avec l'annonce (seulement l'annonce : je ne parierais pas qu'il soit assez stupide pour aller jusqu'au bout) d'une procédure qui a toutes les chances de finir en classement vertical.
Par ailleurs, il me semble au minimum hasardeux de comparer l'édition scientifique et l'édition littéraire (sans que cela préjuge en rien de la qualité de la science ou de la littérature dans l'un ou l'autre cas).

Henri Mojon

06/10/2018 à 11:54

La démarche de Marco Koskas est malhonnête. Il prétend défendre son livre mais nous lui avons proposé de le publier et qu'il soit ainsi disponible dans toutes les librairies. Pas de suite... Il prétend que les libraires peuvent commander son livre chez Amazon, c'est tout simplement faux. Certes cela doit être difficile de renoncer au soutien de l'entreprise la plus puissante du monde dans l'édition et à un tel (bad) buz. Mais qu'il ne vienne pas nous faire des leçons de morale. Les Editions du Net seront du côté des libraires et démontreront au juge la mauvaise foi de Marco Koskas.

Nathan

07/10/2018 à 09:33

Bonjour,
Quand vous dites on lui a proposé de le publié vous parlez de qui ?

Henri Mojon

07/10/2018 à 17:55

Le 13 septembre :
Merci de transmettre à Marco Koskas que s'il veut vraiment défendre son ouvrage (et non Amazon), il peut le publier en 48 heures aux Éditions du Net. C'est entièrement gratuit il sera immédiatement disponible au format papier pour tous les libraires. Cela éteindra immédiatement la polémique. Merci de lui transmettre l'adresse : www.leseditionsdunet.com.
Publié par bibliobs sous l'article écrit par Marco Koskas: https://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20180913.OBS2282/prix-renaudot-marco-koskas-repond-aux-libraires-en-colere.html

Aleph

06/10/2018 à 14:25

Le monde a l'envers...
Le mec est publie par Amazone, et vient t'exoliquer que c'est le monde de l'editions qui fait du lobbyisme XD
Ce type ne comprends decidemment rien de rien XD

JMB

06/10/2018 à 19:08

C'est de l'inversion accusatoire. Inversion des rôles, quoi !

glok

06/10/2018 à 16:56

Le mieux c'est d'aller sur youporn et de branler en groupe, avec ou sans tas de teens au milieu. Détendre le gland en collectivité ça calme tout le monde.

libraireencolère

06/10/2018 à 19:53

Mais qu'est-ce qu'attendent donc les membres du jury du Renaudot pour s'insurger contre le fait que ce monsieur les estime faibles et influençables à ce point là? Pour défendre leurs choix intellectuels et leur insoumission au "lobby" de la librairie (rien que d'écrire cela, c'est tellement grotesque...) ?

koinsky

07/10/2018 à 07:05

Doublez les droits d'auteurs, vous verrez Amazon se réduire comme peau de chagrin.

Jean-Claude Féray

07/10/2018 à 08:44

Par définition, un syndicat défend les biens et les intérêts d’une profession. Le Syndicat de la Librairie Français a donc rempli son rôle en donnant un avis circonstancié et logique sur cette affaire. Dans un tel contexte, parler de lobbying n’a pas de sens et la plainte de l’auteur sera perçue comme une façon de prolonger la campagne de promotion de son livre.

Plume de cheval

07/10/2018 à 09:21

Après cette "nuit de crystal", a-t-on encore le droit moral d'entrer dans une librairie? L'auteur était-il juif (les libraires, en juillet 40, n'avaient pas hésité à retourner les livres d'auteurs mis à l'index par Vichy)?

fletan_perdu

07/10/2018 à 18:59

Le point de Godwin, c'est quand même un truc fascinant.
Le voir atteint avec une telle mise de départ en dit toute la grandeur.
Gloire au nétologue qui en a identifié l'existence!

Natan

07/10/2018 à 09:52

J’ai une question vraiment innocente. Parce que je comprends très bien que les librairies défendent leurs outil de travail, qui ne le ferait pas.
Mais avant qu’amazon N’arrive sur le marché, le métier de libraire n’est il pas déjà en danger avec les grandes surfaces ?
Parce que avant d’habiter Paris où il y a encore pas mal de librairies, j’habitais en banlieue et j’ai vu les librairies fermées les une derrière les autres et Amazon n’etait pas encore créé. Donc est ce vraiment Amazon le problème ?
Je ne vous entends jamais vous plaindre qu’on peut trouver tous les livres qu’on veut dans les grandes surface. Comme les
Journaux d’ailleurs. Donc les journaux qui prétendent que Koskas crache dans la soupe ferait mieux de balayer devant leurs portes.
J’ai longtemps boycotté les grands magasins me disant que c’etait Scandaleux qu’un endroit qui a la base était sensé vendre de la nourriture s’attaque aux librairies en vendant lui même des ouvrages. Mais c’est un fait.
Donc je pense pas qu’amazon Soit celui qui vous a mis en danger en tout cas ce ne fut pas le premier.
Après d’apres ce que j’ai lu l’auteur a tout fait pour être publié par une maison d’édition, personne n’a voulu. Bon j’imagine comme tout à chacun vous faite avec ce qu’on trouve sur la main.
Mais en tout cas vive les librairies effectivement mais je vous trouve quand même très dur avec cette auteur. Et le commentaire du mec qui dit que Koskas ne rapporte pas une thune, faudrait qu’il me dise qui vend des milliers de livres de nos jours. Ils doivent être une dizaine à tout casser.

Thierry Reboud

07/10/2018 à 11:24

Bonjour.
Des auteur.e.s qui ne rapportent pas bézef, il y en a des paquets. La différence, c'est que les maisons d'édition font des paris sur le fait qu'à un moment ou à un autre, pour des raisons littéraires ou autres, ces auteur.e.s peuvent leur rapporter quelque chose. Manifestement, les maisons d'éditions auxquelles s'est adressé Koskas ont cessé de parier sur lui... ce qui peut se concevoir quand on se rappelle qu'il a déclaré quelque part (ça se retrouve sur Actualitté) qu'elles sont peuplées de "pétasses" 'sic) et de "petits marquis" (resic).
Parfois, les maisons d'édition qui ne font pas certains paris se plantent : c'est le cas de Gallimard qui a refusé En attendant Bojangles d'Olivier Bourdeaut... pour les plus grands bonheur et profit des éditions Finitude.
D'autre part, rapporter de la thune à une maison d'édition, ça ne signifie pas forcément rapporter des tonnes de thunes : ça peut vouloir dire simplement rentrer dans ses frais. L'équilibre des maisons d'édition, comme celui des librairies d'ailleurs, est très fragile. Les ventes bonnes ou très bonnes équilibrent les comptes des ventes médiocres ou mauvaises, et c'est comme cela que les maisons d'édition peuvent continuer à faire (plutôt très bien) leur travail.
Il me semble que le plus probable, c'est que Koskas a proposé son manuscrit à des maisons où il avait déjà publié, qu'elles n'en ont pas voulu et que (par fierté mal placée, par flemme ou par quoi que ce soit d'autre) il n'a pas voulu se tourner vers des maisons sans doute moins huppées mais qui, allez savoir, aurait peut-être accepté de le publier : avec le nombre de maisons d'édition en France, il serait bien surprenant qu'aucune n'accepte un manuscrit à peu près bien foutu.

bajazet

08/10/2018 à 11:19

Monsieur Koskas n'a pas sa langue dans la poche et campe grandement la vérité, il lève le voile quitte à ce que ça le desserve, il parle au nom de tous les auteurs bafoués, il va en justice pour ce métier et pas que pour sa gueule et c'est ça qui est bon, c'est ce qu'il est important de retenir outre son histoire Bande de Français qui est vraiment un beau roman. Alors, quoi, il faudrait que nous fassions la politique de l'autruche juste pour signer, avoir la chance un jour de signer quand on sait ce qu'il se passe derrière les bureaux ? Sans blague.

Thierry Reboud

08/10/2018 à 14:07

Koskas a surtout très bien compris les ressorts de la publicité bas de gamme : un coup, je la joue victime de l'israélophobie des éditeurs français (ce qu'il ne faut pas lire quand même !), un coup je la joue défense des gentils petits auteurs contre les méchants éditeurs, les encore plus méchants libraires et les carrément abominables prix littéraires.
Pendant ce temps-là, on cause (un peu) de lui et des clients achètent le roman d'un auteur dont à peu près tout le monde (sinon Besson) avec constance désintéressé. Si en plus vous trouvez assez bon pour vous, c'est parfait.
Mais ne vous imaginez pas qu'il s'agisse d'autre chose que de publicité.

Lonel Gagnon

10/10/2018 à 17:27

De toute évidence, Marco Koskas était surtout exaspéré par le milieu de l'édition. Ayant entendu bien des histoires sur le domaine (organisation bâclée, paiements en retard, communication absente, manque de respect pour les auteurs), je ne trouve pas cela déraisonnable de tenter sa chance ailleurs.

Mais ce n'est pas le point que je souhaite critiquer le plus. Je trouve cette affaire déplorable. Il y a, que vous le vouliez ou non, un net mépris dans les propos tenus à l'encontre de l'auto-édition, alors qu'en soi il s'agit bien plus que de simples cas de "je n'ai pas pu faire éditer mon livre". Ça peut être un choix personnel parce que ça a ses avantages, notamment au niveau des droits. Ça peut être aussi gage d'une certaine liberté artistique (un peu comme le cinéma indépendant contre le cinéma commercial).

Souvent, des artistes travaillent indépendamment sur des projets de petite envergure mais qui leur tiennent à cœur et qui finissent par avoir un immense succès. Je pense à "Undertale" par exemple, jeu vidéo de Toby Fox qui a été reconnu comme étant un chef-d’œuvre par la critique et le public, étant une expérience profonde, touchante et mûrement réfléchie malgré ses faibles moyens. Et le succès fut monstre, bien au-delà des espérances de son auteur. Ce jeu a pourtant été fait entièrement par une seule personne, financé uniquement de manière participative sur internet.

En réalité, un créateur qui choisit de travailler ainsi seul ou hors des structures, ça n'a rien à voir avec le talent et peut être dû à de nombreux facteurs.


Or, ici il s'agit d'une remise de prix. Ce n'est pas lieu à débattre des pour et contre des moyens de distribution : c'est une démarche pour récompenser des auteurs jugés talentueux. C'est tout. Si il est jugé que son livre mérite d'être reconnu, alors qu'il en soit ainsi. Exiger son retrait car il est disponible sur Amazon n'a tout simplement pas lieu d'être.

Domi Montesinos

07/10/2018 à 11:07

Bonjour à tous,
j'ai lu avec un grand intérêt l'article et les commentaires joints. Je ne ferais pas un commentaire supplémentaire, mais permettez-moi de témoigner d'un cas que je connais bien puisque c'est le mien.
Je suis auteur de quatre ouvrages et j'en ai un cinquième en préparation. Mes livres sont achetables chez Amazon, mais aussi dans divers autres "boutiques" par le biais de la plateforme Librinova. Ce n'est aucunement un choix délibéré, mais, au contraire, une situation qui me pèse énormément car je souhaite ardemment trouver un jour un éditeur. Et c'est fort difficile et ardu, mais je poursuis inlassablement la démarche jusqu'à ce qu'ele aboutisse. Pourtant, mes ouvrages bénéficient de nombreux commentaires élogieux (mais pas "que", bien sûr), ce qui me laisse à penser qu'ils sont capables de séduire des lecteurs. Alors, je reste avec cet Amazon dont je réprouve certaines méthodes, mais qui est le poids lourd de la distribution et qui vends à mes lecteurs quelques centaines d'ouvrages par an...
Domi Montesinos auteur de "Mamilou et Grand'père en short autour du monde"

Hi!

07/10/2018 à 18:07

Le problème, c'est que pour les éditeurs un livre qui se vend (seulement) à quelques centaines par an ne peut être rentable. Faites-le calcul, vous verrez

GK

07/10/2018 à 12:50

Bonjour. J'écris ici sous pseudo pour éviter les menaces personnelles du genre de celles qui déshonorent leurs auteurs, adressées plus haut à Thomas Galley, voire au boycott de mes bouquins par des épiciers qui font dans marketing du livre comme d'autres dans le marketing du prêt à porter: 1/ je suis vendu en librairie, avec de bons résultats. Chaque année, je reçois en avril une bafouille de mon éditeur ( un grand très bien diffusé) m'annonçant le montant de mes droits. Puis courant juin, le virement est enfin effectué. Rien que d'habituel dans cette façon inadmissible de rémunérer les auteurs mais passons: de toute façon, avec mes droits en ce moment à 12 %, si je devais vivre de ma plume, je crèverais de faim. 2/ Si j'avais publié sur Amazone, j'aurais vendu beaucoup plus, le réglage de la diffusion étant lamentable, effectué qu'il est par les services de mon éditeur avec une incompétence flagrante. Mais surtout, même avec les ventes effectuées depuis la parution du plus rentable de mes ouvrages, j'aurais chez Amazon multiplié mes revenus par 6, au mieux, par 3 au moins et de plus, ô merveille, servis mensuellement... Dans ce cas de figure, je pourrais vivre de mon métier. Mais ça, les libraires s'en contrefoutent et les éditeurs ne risquent pas d'y jamais rien changer qui savent au premier chef à quoi s'en tenir, eux qui s'engraissent depuis toujours sur le dos des auteurs. Donc vos commentaires enragés contre Koskas me désolent par leur inconséquence et leur courte vue. Le prix unique du livre a sauvé la peau des librairies face aux grandes surfaces: bravo. Mais la peau des auteurs continuent de servir à cirer les pompes des éditeurs qui consentent à nous faire la grâce de nous éditer, merde alors. Quant aux auteurs "émergents" (un terme de marchands de chaussure, soit dit en passant) ils n'émergent que de moins en moins, quant ils ne boivent pas carrément le bouillon. Avec le marché de la francophonie (si mal exploité par les éditeurs français qui là encore se gavent éhontément) limité par rapport à l'envergure des marchés espagnols ou anglo-saxons, les jeunes auteurs francophones sont en concurrence ouverte via les traductions (honteusement sous-payées par les éditeurs qui etc.) et intéressent de moins en moins les éditeurs. Mais bon, tout ce qui précède est parfaitement connu. Seulement on fait ici semblant de ne pas le savoir. Vous n'avez de cesse de vomir sur Koskas, qui est un écrivain de talent. Mais quand il met les pieds dans le plat comme il le fait, et peu me chaut qu'il le fasse aussi ou surtout pour défendre son travail et ses revenus, ça ne peut que contribuer à révéler au grand jour et j'espère au grand public l'insupportable corruption des éditeurs - que Koskas, précisément et justement, dénonce dans son bouquin qu'il faut lire, messieurs les libraires, avant d'en juger! Puisque vous en êtes venus à parler d'un livre qu'à l'évidence vous vous refusez à lire, ce qui est tout de même un comble pour des gens qui font métier du livre. Enfin, last but not least, une remarque: à vous y prendre aussi mal, en tombant dans tous les travers d'un corporatisme, de structures, d'habitudes et de routines aussi inadaptés, vous faites exactement ce qu'il faut pour vous réveiller demain matin avec des "librairies" nouvelles manière, aux mains d'Amazon, imprimant les livres à le demande à des tarifs sans concurrence. Mais c'est plus facile de crier haro sur le Koskas...

Thierry Reboud

07/10/2018 à 23:28

Votre calcul ne tient que dans le cas où les ventes que vous feriez (par hypothèse) sur Amazon en ayant recours à vos seuls moyens étaient équivalentes à celles que vous faites en passant par des professionnels de l'édition, de la diffusion, de la distribution et du commerce de détail de livres.
Disons que votre conclusion commerciale est (peut-être) un peu hâtive.

PetiteAutrice

08/10/2018 à 09:22

À GK : merci pour ces justes propos.

Librairequiparle

07/10/2018 à 14:21

Bonjour, j'ai suivi cette affaire de manière un peu effarée tant par les propos de l'auteur, des libraires qui revendiquent parler au nom de tous les libraires, des lecteurs et même du traitement médias. Le problème ici est que l'ouvrage n'était pas accessible à la vente en librairie comme la plupart des ouvrages auto-edités qui ne pose AUCUN problème (déjà est-ce légal comme nous sommes tenus de pouvoir tout commander mais pas de vendre à perte) donc impossible de le boycotter!(ça c'est pour les medias, comment on boycotte un livre qu'on a pas?). Après les problèmes de notre profession concernant la vente à distance (débat qui mérite plus qu'un battle gentilvsmechant à moins de vouloir cracher au visage d'une partie de notre clientèle), l'auteur et sa religion (flippant ce que je lis), et les reproches de clientèle déçues par leur libraire quand ils avaient 5 ans donc il faut qu'il meurt...Reparlons en un autre jour. Le SFL a fait son travail (même si un peu tard, ce qui a laissé la porte à des discussions qui melangeaient malheureusement tout et n'importe quoi). Cela ne reste que mon avis ? Très Bonne journée à tous

Lauriane Stengers

07/10/2018 à 21:41

Au temps jadis, il fallait l'autorisation du Roy pour publier. Ensuite, l'adoubement d'un éditeur. Rimbaud s'en est dispensé pour la publication de Une saison en enfer. La littérature mérite (parfois) mieux que les "parades artificielles" des Tenanciers du livre.

Thierry Reboud

07/10/2018 à 23:31

Certes... mais Rimbaud disposait de lecteurs comme Verlaine, Gautier, Mallarmé, etc. Êtes-vous absolument sûre que tou.te.s les auteur.e.s publié.e.s à compte d'auteur disposent des mêmes relais ?

J

10/10/2018 à 16:37

Sincèrement, Thierry, est-ce que vous pouvez arrêter de confondre compte d'auteur et auto-édition ? Je vous ai vu faire l'erreur sur de nombreux articles et ce même après que certaines personnes vous aient repris.
Il vous suffit pourtant d'un clic sur une page Wikipédia pour voir la différence.
Franchement, cela décrédibilise vos propos : on a l'impression, de ce fait, que vous ne savez absolument pas de quoi vous parlez.
Vous avez beau dénigrer le milieu et applaudir la censure, étudiez un minimum vos sujets, que diable !

Thierry Reboud

10/10/2018 à 21:58

Sincèrement, J, quand un éditeur fournira le travail qu'on est en droit d'attendre d'un éditeur sur les textes que vous dites auto-édités, alors je parlerai de livres publiés à compte d'éditeur.
En attendant, et aussi longtemps que ces "éditeurs" de livres que vous dites auto-édités se borneront à recevoir des textes pour les distribuer, j'appellerai cela une plate-forme logistique performante de livres publiés à compte d'auteur parce que, d'une part, l'auteur est seul juge de la qualité de ce qu'il publie et que, d'autre part, c'est à l'auteur que reviennent les coûts (et les comptes) de conception, de mise en forme, d'illustration éventuelle, de publicité, etc. Du reste, Amazon est précisément cela, une plate-forme logistique.
Vous semblez croire qu'il suffit de mettre son nom sur une couverture pour être éditeur : c'est un peu plus compliqué que ça.
(Par ailleurs, je serais curieux de savoir, précisément si c'est dans vos cordes, à quel moment j'aurais applaudi la censure...)

J

11/10/2018 à 17:32

Où vous a-t-on parlé de "compte d'éditeur" ? On vous a dit que le compte d'auteur et l'auto-édition étaient deux choses différentes. Le compte d'éditeur est une autre méthode encore.

Vous pouvez dire ce que vous voulez, c'est faux. Se justifier en ignorant les faits, c'est être borné. Tout simplement.

Ensuite, la qualité des auto-édités... Il y a de plus en plus de textes auto-édités qui ont du succès. Ils sont simplement repris, des années plus tard, par des maisons d'édition qui jouent la carte de l'opportunisme. C'est bien plus simple pour elles : attendre que ça marche avant de s'engager. Faites des recherches, encore une fois. C'est très simple.

Oui, sinon : les plates-formes ne sont pas des éditeurs. Nous sommes d'accord. Ce sont des plate-formes. L'éditeur est l'auteur.

Pour ce qui est du compte d'auteur, je cite, vu qu'apparemment, c'est compliqué pour vous : "L'édition à compte d'auteur consiste pour un auteur à faire éditer ses propres ouvrages par un éditeur qui assure seulement la partie technique de l'édition et de la diffusion, en dehors du choix éditorial proprement dit. C'est donc l'auteur qui paie les frais d'impression et de publicité de son livre.
Il ne faut pas confondre l'édition à compte d'auteur avec l'auto-édition, dans laquelle l'auteur prend en charge lui-même l'édition, sans intermédiaire."

Donc, encore une fois, vous parlez en l'air. C'est complètement à côté de la plaque ce que vous dites.

Faites un minimum de recherche. C'est facile. Allez sur Google.

Il faut rester informé : je trouve ça assez important quand même. Sinon, on dit n'importe quoi.

Thierry Reboud

12/10/2018 à 02:04

Oh mais vous pouvez bien tortiller du croupion autant que vous voudrez si ça vous amuse pour faire croire que ce que vous appelez "auto-édition" est autre chose qu'une resucée modernisée du bon vieux compte d'auteur... La Pensée universelle (je me demande si ça existe encore, ce truc) fournissait sans doute des prestations très, très différentes de celles que propose Amazon. Ben tiens donc... Le mérite principal d'Amazon dans cette histoire me paraît double : d'une part, il ne fait pas croire qu'il va s'occuper du livre, d'autre il semble qu'il soit plus économique (notamment du fait de la dématérialisation et de la baisse du coût de l'impression à la demande). Si en plus ça satisfait les auteurs qui se publient par ce canal, c'est très bien.
Pour autant, ce ne sera pas la première fois qu'un vieux truc est présenté comme tout beau tout neuf simplement parce qu'il a changé de nom (et ce ne sera pas la dernière non plus) : les partis politiques font ça très bien.
Quant à votre deuxième réponse, pour ceux que j'ai approchés (survolés serait plus exact, et encore : pas en entier, il s'en faut de beaucoup), je dirais que 50 nuances de Grey et La Prophétie des Andes me semblent deux bonnes grosses bouses propres à épastrouiller les âmes simples (qui, je vous l'accorde, sont un marché florissant). Je n'ai pas lu Seul sur Mars. Quant aux autres que vous citez, je n'en ai tout simplement jamais entendu parler.
Ce qui, dans tous les cas, ne signifie ni ne démontre rien, mais alors rien du tout. C'est ballot que vous ne vous en rendiez pas compte tout seul.

J

11/10/2018 à 17:54

Sinon, Thierry, en auto-édition "ratée", que dites-vous de Seul sur Mars ? Cinquante Nuances de Grey ? Les révélations de Riyria ? L’envol du papillon ? La prophétie des Andes ? Un barbier riche ? Les gens heureux lisent et boivent du café ? Les Pierres couchées ? Etc.
Il suffit de fouiller : vous allez voir. C'est tout un monde qui s'offrira à vous.
Bien sûr, vous connaissant, même s'il y a des cents voire même des mille, on sera toujours dans le statut de "l'exception".
On fait ce qu'on veut de la réalité, du moment que ça nous arrange.

Levieuxleon

09/10/2018 à 10:14

Si je ne m'abuse ce n'est pas le seul livre a être sorti entre la première et deuxième liste ? Au lieu de crier au complot l'auteur devrait peut-être se réjouir d'avoir été sur la première et accepter, comme tant d'autres, de ne pas figurer sur la seconde...

marco koskas

29/11/2021 à 17:38

Trois ans après sa publication, je tombe sur cet article tendancieux. A quel distributeur aurais-je proposé de diffuser mon livre en librairie? Pourquoi ne le nommez-vous pas, si vous êtes si bien informé?
Du reste, pour le suivant, j'ai accepté une distribution en librairie d'un éditeur en ligne, et j'ai retrouvé tout mon service de presse ( 30 exemplaires ) en solde sur E-Bay au lieu d'avoir été expédié à ses destinataires.
Ce qui prouve que le vice n'est pas forcemment du côté d'Amazon.
Renseignez-vous un peu mieux avant d'écrire, prenez moins parti et citez vos sources, ça fera plus professionnel...

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L'éditeur Léo Scheer est mort

L'éditeur et personnalité de la télévision, Léo Scheer, est décédé à l'âge de 76 ans, a annoncé sa conjointe Nathalie Rheims dans Le Figaro. Il débuta en tant qu'écrivain, sociologue et publicitaire, avant de fonder en 2000 la maison d'édition qui porte son nom. Dans son catalogue, Eric Vuillard, Yves Bonnefoy, Chloé Delaume, Camille Laurens, Aurélien Bellanger, ou encore Louis-Henri de la Rochefoucauld.

07/05/2024, 14:03

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Une librairie dédiée à la Romance à Rouen, au Sport à Nice

Ce 20 avril, une librairie dédiée à la Romance, L'Encre du cœur, a ouvert ses portes à Rouen. Un genre en pleine expansion, médiatiquement en tout cas, favorisé par les dynamiques des réseaux sociaux. Dans cette optique, elle organisera des événements comme des clubs de lecture et autres discussions sur la plateforme Discord, dans cet esprit communautaire qui caractérise cette littérature. Ce même mois, à Nice, une enseigne entièrement dédiée aux ouvrages de sport a été inaugurée.

06/05/2024, 18:21

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Les Archives nationales accueillent les archives de Bruno Latour

Plus d'un an et demi après son décès, les archives de l'intellectuel Bruno Latour sont transférées aux Archives nationales, conformément au souhait de son épouse et de ses deux enfants.

06/05/2024, 16:44

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Décès de Bernard Pivot, d'Apostrophes à l'Académie Goncourt

Bernard Pivot, figure emblématique de la culture française et ancien président de l'Académie Goncourt de 2014 à 2019, s'est éteint à l'âge de 89 ans. Sa famille a confirmé cette triste nouvelle, ce lundi 6 mai 2024 à l'AFP. Il se battait contre un cancer depuis plusieurs mois. Il était non seulement connu pour son rôle d'auteur et de présentateur de la culte émission littéraire Apostrophes, mais également pour son amour profond des livres et de la langue française.

06/05/2024, 15:09

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Avec les hologrammes, la lecture bientôt omniprésente ?

À l'occasion de la Journée mondiale du livre, le 23 avril dernier, la chaine de librairies suisse Ex Libris a installé des dispositifs holographiques au sein d'universités, mais aussi de centres commerciaux. Ces appareils diffusaient des lectures d'extraits de textes, assurées par leurs auteurs eux-mêmes ou par différentes personnalités.

06/05/2024, 11:06

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Verdissement, métapopulation... La langue française et l'écologie

Après plusieurs listes de vocabulaire consacrées au sport, en vue des Jeux olympiques et paralympiques, la Commission d'enrichissement de la langue française se tourne à nouveau vers un domaine très contemporain. L'écologie, où les immenses défis suscitent des innovations aussi bien technologiques que langagières...

06/05/2024, 09:30

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La première représentation de Harry Potter bientôt en vente

Un petit morceau d'histoire littéraire sera proposé aux enchères le 26 juin prochain à Sotheby's, à l'occasion d'une vente new-yorkaise autour de la bibliothèque du collectionneur Rodney P. Swantko, un chirurgien bibliophile. Parmi les lots, l'aquarelle d'un certain Thomas Taylor...

03/05/2024, 15:51

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Face aux écrans, la lecture comme “alternative stimulante”

En janvier 2024, Emmanuel Macron avait constitué un comité d'experts, chargé de produire un rapport sur l'exposition des jeunes aux écrans. Ce long rapport de 142 pages, rendu public ce 30 avril, évoque notamment les bienfaits de la lecture et la manière dont elle est devrait être présentée comme une « alternative stimulante » aux smartphones et autres consoles.

03/05/2024, 14:08

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Des étudiants de Sciences Po Reims occupent leur bibliothèque

Ce vendredi 3 mai, 80 étudiants de Sciences Po Reims occupent la bibliothèque universitaire de leur campus après y avoir passé la nuit, en soutien à la cause palestinienne et pour protester contre ce qu'ils considèrent comme une répression de l'administration. 

03/05/2024, 12:43

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Lecture :  famille et école, la réponse face à la désertion des jeunes

Toute inégalité dans l’accès à la lecture engendre logiquement des disparités sociales, culturelles et économiques. Mais, en outre, provoque un sentiment de discrimination pour les enfants issus de certaines catégories socioprofessionnelles. Voici en substance ce que raconte l’étude de l’OSDEL, organisme de gestion collective grec, dans son étude « L'enfant et la lecture ».

03/05/2024, 12:35

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Une nouvelle présidente pour Auvergne-Rhône-Alpes livre et lecture

L'association Auvergne-Rhône-Alpes livre et lecture a procédé à l'élection de son nouveau bureau, confiant la présidence à Catherine Benod, responsable du réseau de lecture publique de la Ville de Bourg-en-Bresse depuis 2020.

03/05/2024, 10:50

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JO et JP de Paris 2024 : l'usage de la langue française en jeu ?

Lors d'un scrutin public réunissant 54 votants, 47 députés ont adopté une proposition de résolution portant sur l'usage de la langue française aux jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en 2024. Elle vise à placer la langue française au cœur des événements sportifs de cette année, mais ses détracteurs, du côté des Insoumis et des Socialistes, pointent « de la communication politique » avant tout.

03/05/2024, 09:49

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La revue Hirondelles prend son envol, cap sur l'édition en région

Les Éditions du 81 lancent Hirondelles Magazine, le tout premier du genre consacré à l’édition indépendante. Dans une volonté de montrer que la vie littéraire ne se fait pas qu'à Paris, chaque numéro sera consacré à une région de France. Le premier, qui sortira le 14 juin prochain, met la lumière sur la Normandie.

02/05/2024, 16:15

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L'acteur Jean Reno publie en mai son premier roman, Emma

Figure du cinéma français et international, du Grand Bleu, en passant par Léon, jusqu'au Da Vinci Code, Jean Reno publie chez XO Editions son premier roman, Emma, le 16 mai prochain, à l'âge de 74 ans.

02/05/2024, 16:08

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Le livre d'occasion fait des adeptes chez les libraires

« Et si l’occasion était la nouveauté du moment ? » Pour LaLibrairie.com, la question de la seconde main ne se pose plus : fort d’un collectif de 2500 points libraires partenaires (en France et Belgique), ce réseau met désormais en avant les ventes de livres d’occasion sur sa plateforme.

02/05/2024, 10:45

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Bayard Jeunesse met le paquet sur sa dernière série star

La série Émile et Margot est un des derniers phénomènes de la bande dessinée jeunesse. Elle est l'œuvre du duo de frère et soeur Anne Didier et Olivier Muller, avec Olivier Deloye aux dessins. Suivie par des millions de lecteurs chaque mois dans le magazine Mes premiers J'aime Lire, elle s'est écoulée à bientôt un demi-million d'exemplaires en librairie. Aujourd'hui, Bayard Jeunesse et les créateurs de la série étendent cet univers avec de nouvelles propositions.

02/05/2024, 10:33

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Amazon a triplé ses bénéfices, dépassant les 10 milliards $

Qu'il est loin, le temps où Amazon faisait état de quelques milliards $ de pertes, fin 2022... L'année 2024 commence en effet sur les chapeaux de roues, avec un bénéfice qui bondit à 10,4 milliards $ pour le premier trimestre, contre 3,2 milliards $ « seulement », à la même période, en 2023.

02/05/2024, 10:26

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Iran : rappeur, poète, Toomaj Salehi condamné à mort

Le Pen club français a pris connaissance de la condamnation à mort du rappeur iranien Toomaj Salehi. L'association de défense de la liberté d'expression dénoncer fermement cette mesure, dans un texte que ActuaLitté publie ici en intégralité. 

01/05/2024, 17:45

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L'écrivain Paul Auster emporté par le cancer

L'écrivain américain Paul Auster, connu pour ses romans existentialistes teintés de noir, est décédé à l'âge de 77 ans des suites d'un cancer du poumon, dans sa résidence de Brooklyn. Sa disparition a été annoncée ce 30 avril par Jacki Lyden, ami et collègue écrivain. Il est mort entouré de ses proches dont son épouse Siri Hustvedt et sa fille Sophie Auster. 

01/05/2024, 09:46

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Taxe sur les livres d'occasion : "parlons-en avant d'improviser !"

« On va mettre en place au moins une contribution qui puisse permettre de protéger le prix unique et permettre à nos auteurs, éditeurs et traducteurs d’être mieux aidés. » En visite au Festival du Livre, Emmanuel Macron a annoncé vouloir mettre en place une taxe sur les livres d'occasion. La Bourse Aux Livres réagit dans cette tribune à la déclaration du Président de la République.

30/04/2024, 16:14

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“Platisme”, “Écogeste”, “Masculinisme”, les petits nouveaux du Larousse 

L'édition 2025 du Petit Larousse illustré sortira le 22 mai 2024. 150 nouveaux mots, sens, locutions et expressions, ainsi que 40 nouvelles personnalités, feront leur entrée dans le dictionnaire cette année. Du « platisme » au « masculinisme » en passant par la notion d' « empouvoirement » et celle d' « écogeste », ces nouveautés prouvent, comme chaque année, que le langage est une forme qui se meut en même temps que les sociétés humaines.

30/04/2024, 13:09

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Antitrust : aux États-Unis, des libraires en force contre Amazon

Quelques jours après l'Independent Bookstore Day, qui célèbre la vitalité des librairies indépendantes aux États-Unis, l'American Booksellers Association (ABA), qui représente les professionnels, veut peser dans une importante procédure contre Amazon. La Federal Trade Commission (FTC) a porté plainte contre le géant, soupçonné de pratiques anticoncurrentielles, l'année dernière.

30/04/2024, 12:17

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Mis en examen, Arnaud Lagardère quitte son poste de PDG

Arnaud Lagardère a été mis en examen, ce lundi 29 avril, pour « diffusion d’informations fausses ou trompeuses, achat de vote, abus de biens sociaux et abus de pouvoir, et non-dépôt de comptes ». Lagardère SA vient de réagir à cette mesure via un communiqué.

30/04/2024, 11:19

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Le dessinateur Midam (Kid Paddle) visé par une plainte pour viol

L'auteur de bandes dessinées Midam, âgé de 60 ans, doit comparaitre devant le tribunal correctionnel de Bruxelles pour répondre d'une accusation de viol. Une plainte avait été déposée par une femme en 2021, après des faits qui se seraient déroulés au domicile de Michel Ledent, le vrai nom de l'auteur et dessinateur.

30/04/2024, 10:26

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“Aucun propos répréhensible”, selon l'éditeur de Transmania 

Mi-avril, le lancement de l'ouvrage Transmania, publié par la maison d'édition Magnus, a été accompagné d'une vive polémique. Des publicités pour le livre, affichées par JCDecaux dans la capitale, ont été retirées après plusieurs protestations. L'ONG SOS Homophobie a pour sa part indiqué qu'elle portait plainte contre les autrices Dora Moutot et Marguerite Stern « pour leurs propos ».

30/04/2024, 09:18

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Bientôt, une nouvelle direction pour l'Enssib

L'École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques (Enssib) ouvre les candidatures pour sa direction, susceptible d'être vacante à compter du 14 octobre 2024. Il reste 30 jours aux candidats et candidates pour se présenter.

30/04/2024, 09:01

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Vivendi : un printemps financier aux résultats qui bourgeonnent

Avec 4,275 milliards € au premier trimestre, Vivendi améliore significativement son chiffre d’affaires, annonce un communiqué. Une croissance organique de 5,4 % notamment portée par Lagardère, assurent Yannick Bolloré, Président du Conseil de surveillance de Vivendi, et Arnaud de Puyfontaine, Président du Directoire

29/04/2024, 22:11

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Avec la Villa Swagatam, des écrivains indiens accueillis en France

L'Ambassade de France en Inde et l'Institut français ont inauguré la deuxième édition de la Villa Swagatam, un réseau de résidences qui promeut les échanges culturels entre la France et l'Inde. Avec une nouveauté de taille : outre l'accueil des résidents français en Inde, mais aussi au Bangladesh, des artistes indiens auront l'opportunité de venir travailler dans l'Hexagone.

29/04/2024, 12:57

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Éditeur français arrêté et détenu à Londres : une action illégale

La Foire du Livre de Londres 2023 avait laissé un goût amer à la maison d'édition La Fabrique. La veille de l'ouverture de l'événement, le 17 avril, Ernest Moret, responsable des droits étrangers de la structure, est arrêté par la police antiterroriste britannique. Il subira un interrogatoire ainsi que 24h de garde à vue, en plus de la confiscation et de la fouille de ses effets personnels. Une manœuvre aussi abusive qu'illégale, qualifiée par la Metropolitan Police elle-même d'« abus de pouvoir »...

29/04/2024, 10:16

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Le mystérieux Vinteuil et la sonate de Proust : qui est Nathanaël Duval ?

« C'est la petite phrase de la sonate de Vinteuil, n'écoutons pas ! » Swann n'avait pas eu le temps de se mettre en garde que la musique lui rappelait Odette et les souvenirs de cet amour qu'elle lui portait (Un amour de Swann). Mais ce Charles Vinteuil, créé en s'inspirant de divers compositeurs contemporains de l'écrivain, qui est-il ? 

28/04/2024, 16:03

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Rachida Dati : un Pass Culture européen, à la façon d'Erasmus

Invitée ce 26 avril sur les ondes de RTL, la ministre de la culture, Rachida Dati, a évoqué la question du Pass Culture, généralisée en France en 2021 pour les jeunes de 18 ans, avant d'être étendue à d'autres classes d'âge. À la demande du président de la République, la voici militant pour un Pass Culture élargi à l'échelle européenne, « un peu sur le modèle d'Erasmus ». 

27/04/2024, 12:02

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If I Must Die : un recueil posthume du poète palestinien Refaat Alareer

La maison d’édition indépendante et new-yorkaise OR Books annonce avoir acquis les droits pour la publication posthume du poète palestinien et professeur de littérature anglaise, Refaat Alareer. Mort lors d’un bombardement israélien le 6 décembre 2023, il léguait un poème terrible If I Must Die – devenu viral.

26/04/2024, 18:25

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Olivia Arthur, lauréate du Fonds de soutien au livre photo jeunesse

Un tout nouveau fonds de soutien au livre photo jeunesse, mis en place par l’Institut pour la photographie, association et lieu de ressources et d'échanges situés à Lille, soutiendra la photographe documentaire Olivia Arthur. Cette dernière finalisera Lee and the Sea Things (Lee et les choses de la mer), un album réalisé avec des photo-collages.

26/04/2024, 15:12

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Lié à des escalvagistes, le Prix Booker doit-il changer de nom ?

Le Booker Prize, ou Prix Booker en version française, reste l'une des récompenses littéraires les plus convoitées outre-Manche. Et même au-delà, avec le Booker Prize International, qui salue les œuvres d'auteurs du monde entier. Mais la légitimité de ces prix est mise en cause par son nom, hérité de deux frères esclavagistes.

26/04/2024, 11:42

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2,5 millions € de butin en livres rares : un gang de voleurs démantelé

Ils avaient jeté leur dévolu sur des objets généralement ignorés par le grand banditisme : les livres rares et anciens. Quatre suspects ont été arrêtés en Géorgie dans le cadre d'une enquête européenne qui a mobilisé plus d'une centaine de policiers et procureurs. 27 sites ont été perquisitionnés, au total, en Géorgie et en Lettonie.

26/04/2024, 09:31