Des bibliothécaires de la ville du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) ainsi que le syndicat CGT de la ville s'inquiètent d'une « vile opération de marketing politique repeinte aux couleurs défraîchies de la culture pour tous ». La mairie versera 20.000 € à la plateforme de recommandation de livres Alexandre & Aristote, pour déterminer des acquisitions des bibliothèques de la ville. Mais les suggestions du site semblent très orientées à droite, dénoncent les opposants au projet.
Le 23/02/2021 à 11:48 par Antoine Oury
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23/02/2021 à 11:48
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Dès le 11 février dernier, l'union locale CGT du Blanc-Mesnil dénonçait la décision de la mairie du Blanc-Mesnil de verser « une enveloppe annuelle de 20.000 € pour subventionner un gadget très tendance, novateur en apparence, mais réactionnaire par essence ».
La municipalité a en effet souhaité recourir au service de la plateforme de recommandation de livres Alexandre & Aristote pour guider une partie des acquisitions des bibliothèques de la ville. 4000 ouvrages référencés par le service devraient ainsi rejoindre les collections des établissements de lecture publique.
L'Humanité, dans un article, rapporte avoir consulté la plateforme, pour se rendre compte que « l’algorithme, qui fonctionne avec une base de 8 000 ouvrages, a le cœur très à droite » : Jean Raspail, Éric Zemmour, Eugénie Bastié, Édouard Philippe, Philippe Séguin ou encore Henri Guaino sortent rapidement, y compris dans des catégories comme... « Culture progressiste ».
« Nous avons établi cette liste à partir de nos bibliothèques respectives, nous avons le sentiment que c’est plutôt paritaire », se sont défendus les cofondateurs d'Alexandre & Aristote, Sarah Knafo et Alexandre Galien. L'Humanité rappelle toutefois le parcours de Sarah Knafo, « conseillère de l'ombre d'Éric Zemmour »...
L'acquisition des 4000 titres doit avoir lieu en mars prochain, mais les professionnels de la lecture publique du Blanc-Mesnil s'inquiètent des conséquences de cette décision municipale. « Ces livres, achetés sur le budget de la mairie, échappent à notre politique d’acquisition et nous n’aurons aucun regard sur eux. À la médiathèque, nous n’avons pas de livres de propagande en tant que tels, comme ceux d’Éric Zemmour. Cela ne fait pas partie de notre politique documentaire », indique ainsi une bibliothécaire à L'Humanité.
PRESSE: Le Canard Enchaîné bouté hors d'une bibliothèque ?
La maire du Blanc-Mesnil, Thierry Meignen balaie ces inquiétudes : « Les bibliothécaires sont irremplaçables. Le logiciel a vocation à compléter leur mission de conseil de lecture. [...] La commande des ouvrages prescrits par l’association est en cours et ils seront évidemment intégrés au stock de la bibliothèque municipale. »
Alice Bernard, présidente de l'Association des Bibliothécaires de France, a dénoncé auprès de L'Humanité la décision de la mairie, sans équivoque : elle « délègue à des tiers l’acquisition de livres en méprisant le rôle et l’expertise des bibliothécaires. Il s’agit bien d’une ingérence dans la politique documentaire, d’une forme de pression politique », a-t-elle expliqué.
Photographie : illustration, ActuaLitté, CC BY SA 2.0
Par Antoine Oury
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10/02/2025, 08:49
Le décès de l'historien médiéviste Martin Aurell est survenu dans la nuit du 7 au 8 février 2025, à l'âge de 66 ans. Né le 23 février 1958 à Barcelone, il s'était imposé comme l'un des grands spécialistes de l'histoire médiévale, notamment des Plantagenêts et d'Aliénor d'Aquitaine.
09/02/2025, 12:40
38 Commentaires
tatou
24/02/2021 à 07:33
Que comprendre ? pour virer à droite, encore faut-il avoir précédemment eu une politique d'achat à gauche, tout aussi répréhensible si l'on veut bien se souvenir de l'obligation de neutralité d'un service public ?
Décidément ces gens sont bizarres !
Saba
24/02/2021 à 08:52
C'est bien ce que dit la bibliothécaire, il me semble: «À la médiathèque, nous n’avons pas de livres de propagande en tant que tels, comme ceux d’Éric Zemmour. Cela ne fait pas partie de notre politique documentaire.»
anonyme
24/02/2021 à 23:39
Ou simplement pas de personnes condamnées -plusieurs fois- pour incitation à la haine https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ric_Zemmour#Condamnations, ce qui pourrait sembler une politique assez juste pour un service public, et laisserait toute sa plage à un large panel d'auteurs et d'idées, de droite comme de gauche.
Aleph
25/02/2021 à 09:31
Seuls les propos incriminés devraient pouvoir être rejetés sur ce critère, éventuellement, non toute l'oeuvre licite d'un homme.
Toutefois, cela ne peut concerner que des entrées récentes, la loi n'étant pas rétroactive.
Enfin, on pourrait peut-être remarquer que les lecteurs pourraient choisir eux-mêmes dans un pays libre.
elsa
19/01/2023 à 13:03
Beaucoup de contorsion juridique pour légitimer son racisme
Oursgrognon
27/02/2021 à 23:17
Vous êtes bibliothécaire, comme moi? Non? Alors je vous explique...
Par définition en matière politique, religieuse, économique ou tout autre sujet pouvant être l'objet de polémique nous devons présenter thèse/antithèse (un livre pour/un livre contre).
Zemmour est un polémiste d'extrême-droite que je désapprouve à 110%. Mais, il a sa place si et seulement si j'ai à côté un livre qui contredit ses thèses. Vous comprenez?
Notre mission n'est pas d'acheter de préférence des documents appartenant à un bord ou à l'autre, mais d'offrir au public la plus grande diversité possible pour lui permettre de CHOISIR son point de vue. Mis à part les ouvrages ouvertement racistes, négationnistes, intégristes ou appelant à la haine et aux crimes de masse, nous ne jugeons que de la pertinence d'avoir des documents sur tel ou tel sujet.
Pour garantir une pluralité de choix, ce dernier est autant que possible fait par plusieurs personnes qui confrontent leurs points de vue sur la qualité du livre et son actualité.
Toute médiathèque a normalement une politique cohérente d'acquisition qui permet de respecter les points ci-dessus et suit un plan de gestion des collections (achat cohérent de documents/retrait et passage en réserve ou braderie des documents dépassés).
Un(e) bibliothécaire n'est pas une demi-personne derrière un bureau! En fait, la majeure partie du travail de bibliothécaire est invisible pour le public: préparation d'animations, programmation culturelle, acquisitions, gestions des fonds, catalogage et indexation des documents occupent en fait entre 70 et 100% de notre temps selon nos postes de travail.
Quand on est ni à droite, ni à gauche (et encore moins au centre!), vouloir imposer des choix orientés à droite par le biais d'un "intervenant extérieur" est effectivement contraire à notre déontologie et consiste à essayer "de faire virer à droite un fond pluraliste".
Aleph
02/03/2021 à 12:28
@Oursgrognon
"Zemmour est un polémiste d'extrême-droite que je désapprouve à 110%. Mais, il a sa place si et seulement si j'ai à côté un livre qui contredit ses thèses. Vous comprenez?"
Et comment auriez-vous déjà un premier livre le contre-disant, sinon en ayant appliqué une autre règle ?
Tel auteur a sa place si des lecteurs veulent le lire et que les conditions économiques le permettent (budget alloué aux suggestions non épuisé, par exemple). L'idée qu'au nom d'un édifice catalographique on refuse un livre est délirante et totalitaire. Le seul problème des livres en plus est la place ! tout le reste est une censure qui se drape dans une grandeur du métier appelée arrogance.
Sinon, d'accord pour dire que c'est au public de choisir les documents non encyclopédiques, mais ce n'est pas exactement ce que vous prônez en dans les faits.
gedo
04/03/2021 à 10:34
Rien n'empèche d'acheter les deux en mème temps pour proposer le sujet aux lecteurs. Dans un but d'équilibre.
rez
03/06/2022 à 17:40
du coup si je vous donne un gilet pare balles j'ai le droit de vous tirer dessus après???
res
10/03/2021 à 16:45
C'est pas vrai que c'est aux lecteurs de décider sur les livres. Les agents sont payés pour cela et prennent la responsabilité quand cela foire. Il y a des lois et des critères très clairs sur ce qu'on peut ou on ne peut pas avoir. Zemmour c'est qqn de très facile à refuser car il a été condamné à plusieurs reprises et continue a jouer avec les limites de l'apologie et de la promotion de la xénophobie et de la haine. Ce sont des critères mis noir sur blanc dans presque toutes les chartes de bibliothèques et de collections.
Ne confondez pas démocratie (protection de la majorité la plus grande possible et la liberté la plus répandue pendant que cela ne fais pas mal aux autres) avec une simple dictature du 51%...
Aleph
11/03/2021 à 17:06
Votre intervention a déjà été réfutée par des commentaires précédents. Merci quand même.
Bib
12/03/2021 à 14:27
Le public est fait de personnes sans déontologie à respecter, sans obligation de neutralité.
J'aurais aimé voir les suggestions d'achat du public allemand à partir de 1930....(même si celles des bibliothécaires de ce contexte peuvent peut-être faire frémir aussi, on peut espérer un peu plus de retenue de leur part). Il ne suffit pas de savoir lire, ni même d'aimer les livres, pour être un bibliothécaire compétent ou pour faire des acquisitions raisonnées : budget%politique documentaire%intérêt d'un document pour l'instruction et/ou la culture d'un public%....
Aleph
16/03/2021 à 09:52
Votre commentaire est censé répondre à : "d'accord pour dire que c'est au public de choisir les documents non encyclopédiques". Qu'est-ce quevous ne comprenez pas dans "non encyclopédiques" ?
lilibaba
28/03/2021 à 20:48
Tout est dit, merci.
rez
03/06/2022 à 17:40
si vous étés encore bibliothécaire c'est parce que votre hiérarchie n'a pas fait son taf, car clairement vous ne comprenez rien ni a la loi, ni aux chartes des bibliothèques ni a aucun cadre plus ou moins légal.
Le concept de thèse-antithèse peut s'appliquer encadré par la loi. Aucune incitation à la haine, aucune apologie n'est permise par la loi. Donc non, vous ne pouvez pas offrir du poisson aux gens sous prétexte que vous offrez aussi des antidotes.
Eric nazi est malheureusement toléré par les pouvoirs politiques et la justice clientéliste qui va avec mais cela ne vous oblige (et ne vous donne non plus le droit) de le diffuser. Il y a pour cela pas mal de livres qui s'occupent de traiter ces sujets déjà dans un cadre bien plus sain et cohérent avec la loi et la santé d'une société.
Et non, comme un autre lecteur dit, ce n'est pas en supprimant les parties illégales qu'on traite un auteur qui met en danger la vie des plus démunis (c'est pour cela que des lois lui ont été appliqués et il s'est fait condamner).
Après, ces petits gestes que vous faites, de tapoter sur l'épaule des fascistes dangereux, à vous et vos familles de vivre avec, mais ne venez pas mentir ici. On a trop de mensonges déjà avec le fasciste-là.
xiep
04/06/2022 à 10:35
On sent le petit adepte de Stalenchon et des khmers rouges antifas.
gedo
04/03/2021 à 10:26
on peut aussi avoir été neutre et virer à droite ou mème à gauche
Bib
12/03/2021 à 14:18
Tatou, entre à gauche ou à droite, il y a un milieu....C'est ce qu'essaient de viser les bibliothécaires, qui ne sont là ni pour les partis de gauche, ni pour ceux de la droite. C'est un travail d'équilibriste ignoré par beaucoup, tellement plus complexe que de se servir simplement de ses propres orientations politiques, religieuses ou autres.
Aïe
24/02/2021 à 09:15
« L'Humanité, ... »
Il serait juste de dire que ce journal est financé par l'argent public uniquement et que s'il n'a pas coulé depuis 20 ans, c'est aussi qu'il est acheté en masse par des tas d'organisme semi-publics pour y ajouter un financement de plus.
Donc, ce qu'en pensent les journalistes de L'Humanité, des fonctionnaires donc, payés à étaler une propagande communiste, devrait laisser de marbre un journaliste et pour le moins leur faire peu crédit. Quand on y ajoute la CGT, le Cancer Généralisé du Travail, ex-organe vital du PCF du temps du grand frère soviétique, on se dit que l'attaque est sûrement fondée ;-)
En tout cas, on peut se féliciter donc que le débat sur les bibliothèques s'ouvre enfin. Quels sont les procédés d'achat des livres ? Sous quelle autorité sont effectués les choix pour les lecteurs ? Trouve-t-on un choix équilibré de livres politiques (et semi-politiques) ? Les lecteurs peuvent-ils avoir droit au chapitre ? Y-a-t-il un bilan des achats effectués depuis 40 ans ? Leur évolution depuis quelques années ? Le poids de certains lobbys ?
Et évidemment, la question qui tue : quand est-ce que les auteurs seront payés selon un décompte rapide et vérifiable ?
Bref, ce serait sympa d'avoir un article d'Actuallité là-dessus... Merci ;-)
Sylvain
24/02/2021 à 10:17
Tout est transparent dans les médiathèques, cher Monsieur. Les bibliothécaires achètent en fonction d'une charte et d'une politique documentaire validées par les élus. Il est très souvent stipulés dans ces pol docs que les bibliothécaires évitent les ouvrages partisans entre autre. Remettre en cause le travail de milliers de bibliothécaires ne vous honore pas.
Aleph
24/02/2021 à 17:45
C'est mentir, et mentir sottement.
Sylvain
24/02/2021 à 20:39
Quel mépris. Visiblement vous ne connaissez rien au métier.
Aleph
25/02/2021 à 09:27
Du mépris, oui, pour les menteurs. Les abus des sélections sont flagrants. Se cacher derrière une "charte" non respectée et parler de transparence est une arrogance pénible.
" Mais [l'épisode malheureux des villes frontistes] a laissé une trace importante dans les milieux professionnels : sur la question du choix des documents, les bibliothécaires avaient en effet jusqu’alors des réponses faibles ; de toute évidence le concept de « neutralité » ne suffisait plus, surtout quand on sait que la plupart des bibliothèques écartaient les documents émanant de l’extrême-droite tout en laissant place à ceux produits par l’extrême-gauche. Choix respectables, mais plus intuitifs que réfléchis, et à défaut d’être formalisés et assumés dans une politique documentaire globale, exposés à la violence grossière des frontistes. Enfin on peut ajouter que les municipalités FN ne furent pas les seules à connaître de telles pratiques. À la faveur de ces événements, de nombreux bibliothécaires s’exprimèrent sur les pressions de certains de leurs élus qui, se substituant à eux, imposaient leurs choix personnels dans les achats de « leur » bibliothèque."
Dans cet extrait bizarre, l'auteur reconnaît les abus des bibliothèques et va jusqu'à les défendre comme des choix "respectables" qu'il s'agirait de formaliser un peu pour les rendre inattaquables par l'autre extrême.
https://www.cairn.info/revue-vacarme-2005-3-page-29.htm?contenu=article
L'auteur masqué
24/02/2021 à 11:11
<i>Et évidemment, la question qui tue : quand est-ce que les auteurs seront payés selon un décompte rapide et vérifiable ?</i>
C'est déjà le cas. N'avez-vous jamais entendu parler de la SOFIA par exemple?
Mazon
24/02/2021 à 12:21
Sauf que vous oubliez de dire que l'aide à la presse n'est pas réservée au journal l'Humanité. Il suffit pour cela d'aller sur le site du Ministère de la Culture pour le savoir. On constate que l'Humanité est 7ème dans la liste, alors que des journaux comme Libération (2ème) Le Figaro (3ème) Le Monde (4ème) tout 3 détenus par les plus gros milliardaires de France touchent nettement plus que l'Humanité et la question qui se pose : ont-ils besoin, avec de si riches propriétaires, d'être aidé ?
Votre anti-communisme qui suinte de votre commentaire donne l'explication sur celui-ci.
Il y a dans les bibliothèques du personnel formé au politique d'acquisition laissons le travailler à moins, bien sur, de poursuivre d'autres buts ?
Aleph
24/02/2021 à 17:42
L'Humanité a bénéficié d'un soutien exceptionnel en plus de ce que vous indiquez ici. Il y a eu une affaire immobilière arrangée pour l'aider, puis un prêt, puis un abandon du prêt justifié par l'infâme Cazneuve au nom de "la pluralité de la presse". La droite soutient l'Huma pour agacer et diviser la gauche, et la gauche pour l'apaiser. On peut même citer, anecdotique, mais puisque c'est le sujet ici, la présence d'un stand de la BNF à la Fête de l'Huma du temps de Jeanneney, aide en nature en soutien au quotidien. Sans ces aides exceptionnelles, l'Huma aurait bien coulé. Ne présente pas un "bilan globalement positif" qui veut.
Aïe
25/02/2021 à 07:40
La qualité d'une subvention se mesure en nombre de journaux vendus, donc en pourcentage de son prix de vente.
Pour bien des journaux, dont l'Humanité, cela dépasse allégrement les 50% du prix de vente (autant dire qu'il s'agit là d'un système de mise en soins palliatifs : arrêt des subventions, mort immédiate).
Je suis tout à fait contre les subventions publiques pour un journal politique, dont acte, y compris et surtout pour les mastodontes comme Le Monde ou Le Figaro.
Je suis aussi contre qu'ils soient dirigés par des milliardaires (on connaît alors la valeur de l'indépendance éditoriale des journalistes).
Il en va de même pour les associations politiques.
Mazon
24/02/2021 à 09:26
C'est une pratique de l'extrême droite et des catholiques intégristes que de vouloir s'immiscer dans la vie des bibliothèques publiques comme par exemple des lettres aux maires pour exiger le retrait de tels ou tels livres et souvent en ordre groupé et concerté.
Pour compléter le parcours de Sarah Knafo : https://www.humanite.fr/sarah-knafo-reseauteuse-des-droites-extremes-dans-lombre-de-zemmour-700459
Aleph
24/02/2021 à 17:49
Si les groupuscules de droite sont, selon vous, sur-représentés dans les demandes de retrait abusives (ce qui est bien possible), n'est-ce pas parce que l'extrême gauche est sur-représentée dans la profession, ayant l'occasion par là même et de provoquer l'autre camp (suscitant des réactions), et d'opérer elle-même des retraits (n'ayant donc pas à les demander) ?
Pour mémoire l'extrême gauche en est à pétitionner contre des conférenciers.
Mazon
24/02/2021 à 19:21
Mais qui vous parle d'extrême gauche ? Et c'est pour cela que la droite a inventé l'extrême gauche, vous en êtes le parfait exemple.
Aïe
25/02/2021 à 07:42
Vous êtes amusante : l'extrême-gauche dirige tout, est violente dans la rue, les facs, empêche les gens de penser et le problème est... la droite.
LOL, comme qui dirait. Enfin, dans la réalité, on devrait plutôt pleurer !
Aleph
25/02/2021 à 09:51
@ Mazon
D'habitude, dans autant de bouillie, quelque chose surnage. Pas dans vos propos quasi délirants.
Aleph
25/02/2021 à 11:48
Le plus grave, c'est le manque d'expertise et la présomption des bibliothécaires dans presque tous les domaines (autres que l'histoire du livre, etc.) : livres pour des régimes "miracle" dangereux, délires sur les ondes, les OGM, etc. et je parle là de points de science dure, sur lesquels il n'y a pas d'ambiguïté du tout (à la différence de l'économie, par exemple, qui fait aussi l'objet de sélections peu éclairées).
La député Obono était autrefois bibliothécaire et elle avait publié une image de sélection à l'occasion d'un procès fictif intenté contre Monsanto. Déjà, bonjour la neutralité. Mais passons. On voyait sur l'étal des ouvrages connus pour être faux. Et pas un rapport de l'INRA, pas un recueil d'agronomes, etc.
rez
03/06/2022 à 17:42
monsanto cumule des condamnations et morts a tout va, et même on n'a pas besoin d'attendre des résolutions de la justice (de quel pays?) pour faire des procès ou critiques.
votre neutralité c'est du collaborationnisme.
Christine Bonfanti
24/02/2021 à 21:38
Etranges similitudes avec la situation qu'ont connue les bibliothécaires de Vitrolles, Orange, Marignane, Toulon, situation qui a donné en 1998 l'excellent petit ouvrage "Matin brun" de Franck Pavloff. L'avis de ces bibliothécaires est précieux !
xiep
15/03/2022 à 12:48
Ca rappelle surtout l'affaire de la bibliothèque communiste de Saint-Ouen, où les livres de Solenitsyne avait été retirés car considérés "d'extrême droite" !
Sylvain
25/02/2021 à 10:20
Vous sortez un article de 2005 traitant de la pol doc des années 90 pour appuyer votre vision fantasmé des bibliothécaires tout en continuant à insulter la profession. Discussion close me concernant, vous êtes trop borné et partisan.
JeanFr
27/02/2021 à 14:37
Au moins voilà un maire que ne se laisse pas piétiner par la dictature fachiste de gauche qui cherche toujours à imposer son idéologie.