Auteur hybride : cette notion que balayaient des organisations d’auteurs voilà quelques années se répand, dans toutes les strates de la filière. Évidemment, elle est plus propice aux auteurs de romans, qui s’emparent des outils d’édition numérique en toute simplicité. Disons que l’autopublication numérique de livres pop-up a encore ses preuves à faire.
Le 11/06/2020 à 14:44 par Auteur invité
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Par hybride se désigne un auteur qui partage ses parutions entre une (ou plusieurs) maison d’édition traditionnelle et une solution d’autopublication. Éric Dubois, connu pour ses textes poétiques, vient de choisir la seconde voie pour deux textes. L’auteur, dans un texte personnel, détaille son projet.
Après l’édition à compte d’éditeur, depuis 2001, j’expérimente cette année sur Amazon l’autopublication * (livre papier en impression à la demande et livre numérique Kindle ) avec les outils en ligne de la Kindle Direct Publishing avec mon livre de nouvelles Paris est une histoire d’amour et mon premier roman Lunatic, on va me dire : mais c’est sur Amazon ! Et pourquoi pas ?
Depuis plus de vingt ans, j’ai publié en revues, toute sorte de textes, poèmes et articles, récits, j’en ai réuni certains pour faire des livres publiés chez 6 éditeurs (Le Manuscrit/Manuscrit.com, Hélices, Encres Vives, L’Harmattan, Publie.net, Unicité) à compte d’éditeur, évidemment comme j’ai choisi de publier surtout de la poésie, je n’ai touché qu’un public en marge, souvent des poètes eux-mêmes, dans quelques petits salons du livre et autres marchés de la poésie et autres festivals, ou bien par la voie des réseaux sociaux et du bouche-à-oreille.
Mes éditeurs qui me publient ne font pas de plans média, leurs auteurs passent rarement à la télé ou sur de grandes radios et mes livres se trouvent rarement dans les rayons des libraires sauf à la Griffe Noire, à St Maur des Fossés, à ma demande ou à la librairie L’Antre de pages, à Joinville-le-Pont où je fais souvent des signatures.
Mais pourquoi Amazon ? Parce que je touche plus de gens avec ce site et avant qu’un jour je ne sois publié chez de grands éditeurs, je n’ai trouvé (avec évidemment dans les prochaines années des publications chez des éditeurs traditionnels comme je l’ai toujours fait, je continue dans ce sens-là) que cette solution accompagnée de mes publications, poèmes, extraits de récit en cours d’écriture sur mes blogs personnels, sur mes pages Facebook ou sur Twitter.
Car la littérature se fait en ligne désormais, comme le dit et l’écrit l’ami François Bon, avec les outils dont on dispose sur le Web, tout ce que j’ai évoqué précédemment, fini l’Ancien Monde, on est dans la Web-Littérature, on publie n’importe quand, n’importe où et on se fiche des rentrées littéraires et autres prix.
HUMOUR: Moïse, “ras le bol d'Amazon”
On laisse ça aux vieux écrivains ! J’en suis revenu du mirage germanopratin, de la fréquentation de certains écrivains people, mes cinq ans comme membre du jury du Prix Rive Gauche à Paris, et avec tout le respect que je dois à sa créatrice Laurence Biava et à ses coreligionnaires, nostalgiques des années 20/30 ou 50/60, des écrivains français et étrangers en goguette à Montparnasse ou à St-Germain-des-Près, le merchandising capitaliste a tout détruit, les librairies, les écrivains, la littérature, l’édition...
Mais alors pourquoi Amazon ? J’avoue que c’est paradoxal. Pourquoi ? Parce qu’on y touche des droits d’auteur plus conséquents, que les 8 à 10 % avec les éditeurs tradi, parce que ce n’est pas de l’édition à compte d’auteur et qu’on ne me demande rien et qu’Amazon prend un pourcentage sur les ventes, cependant, je n’en dirais pas plus parce qu’on va me dire que je fais de la pub à un GAFAM...
Et puis de toute façon, je conserve mes droits en tant qu’auteur, chez Amazon, je ne suis pas prisonnier d’un système, où l’on est pieds et mains liées avec un éditeur pour des années, je peux dépublier quand je veux, et donc retirer mes billes.
Éric Dubois
*Ndlr : au terme d'autoédition choisi par l'auteur dans son texte, ActuaLitté a préféré substituer celui d'autopublication, qui reflète plus strictement la réalité : moins un système d'édition que de commercialisation – de mise à disposition pour le public.
illustration : OpenClipart-Vectors CC 0
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#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, cela frise la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagnera désormais, en publiant le récit de leur voyage, À vélo, entre les lignes.
25/04/2023, 14:30
Né en 1948, normalien, agrégé de Lettres et spécialiste du XVIIIe siècle, Jean Renaud a écrit 67 compressions suivi de petite suite racine (éditions Unicité). L'ouvrage postfacé par Jacques Demarcq est sorti en avril 2023. Entretien réalisé par Étienne Ruhaud.
25/04/2023, 11:25
WelcomeToMiami – Que l’on parle d’internet ou d’une boutique, le cœur du commerce réside dans les relations entretenues avec les clients. Ici, comme ailleurs ? Nicolas Pacaud dirige My Bulle Toys, librairie francophile et jeunesse, située non loin de Miami. Il a choisi de tenir un carnet de bord dans nos colonnes, pour partager son expérience. Il évoque cet aspect si spécifique de l’activité : écouter, conseiller, considérer.
25/04/2023, 09:26
On n’est pas à un paradoxe près, dans l’édition. Et moins encore, quand il s’agit de l’univers numérique. On se souvient qu’au lancement d’Amazon en France, il s’était trouvé des éditeurs pour affirmer : « Des livres vendus sur internet ? Aucun avenir. » 23 ans plus tard, un livre sur cinq est vendu sur le net. Mais le traitement des acteurs du web demeure à géométrie variable.
20/04/2023, 18:29
L’arrestation en début de semaine d’un agent littéraire français, à Londres, a littéralement frappé de stupeur l’industrie. Venu pour la Foire du livre de Londres, Ernest, 28 ans, a été interpellé, car soupçonné de représenter un danger du type terrorisme. Une procédure choquante pour Jean-Yves Mollier, universitaire et spécialiste de l’édition contemporaine. Il signe ici un texte en soutien pour ActuaLitté.
20/04/2023, 12:08
#PrixFrontieres23 – Le 7 mars, le jury du Prix Frontières-Léonora Miano dévoilait la lauréate 2023, Dima Abdallah, pour son deuxième roman Bleu nuit (Sabine Wespieser éditeur). À l’occasion du festival Livre à Metz, cette dernière a été reçue au Palais du Gouverneur de la ville. ActuaLitté en a profité pour s’entretenir avec la gagnante.
17/04/2023, 17:33
LeLivreaMetz23 — Après avoir séduit Nancy, où elle reçut le Prix des Libraires de la ville en 2021 pour son texte, Rien ne t’appartient, c’est Metz qui consacre Nathacha Appanah. Invitée d’honneur du festival Livre à Metz, elle discutera avec une autre invitée d’honneur, la journaliste Émilie Aubry, autour du thème de cette édition 2023 : le vertige... L’auteure de Tropique de la violence révèlera également sa bibliothèque idéale, qu’elle partage en partie avec ActuaLitté en avant-première...
15/04/2023, 19:54
LeLivreaMetz23 — « Le pouvoir rend fou, et le pouvoir absolu rend absolument fou. » Une citation plus célèbre que son auteur, John Emerich Dalberg-Acton, qui rend bien compte du vertige de la puissance. Le pouvoir peut s’appuyer sur des moyens financiers, le patriarcat ou une position dans l'appareil d'État. Les dictateurs, le journaliste Pierre Haski s’y est beaucoup intéressé, que ce soit en tant que correspondant en Chine, ou par son activité quotidienne d’observateur de la géopolitique mondiale.
15/04/2023, 19:12
#PrixFrontieres23 – Pour sa troisième édition, le prix que coorganisent l’Université de Lorraine (Crem, Loterr) avec l’Université de la Grande Région (UniGR), a récompensé la romancière Dima Abdallah. Son deuxième roman, Bleu nuit, aura fait l'unanimité du jury. La présidente du prix Frontières-Léonora Miano, Carole Bienius-Penin, répond à quelques questions.
15/04/2023, 16:32
Dès lors qu’une affaire de meurtre est rapportée aux autorités, sa résolution se change en tâche collective. Raphaël Nedilko, qui souhaita devenir prêtre et s’engage comme enquêteur de la PJ (Police Judiciaire), sait quel est le prix de cette responsabilité. Avec son autobiographie L’Obstiné (co-écrit avec Catherine Siguret, StudioFact), il livre un portrait à charge sur son institution et témoigne de l’impossibilité d’oublier les victimes et leurs familles. Entretien avec un idéaliste acharné.
14/04/2023, 10:42
On célébrera ce 15 avril la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur, ainsi que Fête de la librairie indépendante par les libraires indépendants. Depuis 2011, une cinquantaine de librairies indépendantes en Belgique a emboité le pas à leurs confrères français, luxembourgeois et suisses pour fêter les auteurs, les livres, la librairie ! Les voici qui publient un manifeste, cette année très politisé, en regard de l'actualité.
10/04/2023, 10:00
Le format EPUB a offert des fonctionnalités précieuses pour l'accessibilité des livres numériques. Mais pour une partie de la production seulement : les ouvrages illustrés, de jeunesse, de cuisine ou encore les beaux-livres, restent encore illisibles pour un lectorat empêché. Mais la recherche progresse, en témoigne un projet de la Fondation italienne LIA.
07/04/2023, 12:42
30 Commentaires
NAUWELAERS
11/06/2020 à 17:59
«Fini l'ancien monde» et «Avant qu'un jour je ne sois publié chez de grands éditeurs»...
Cette contradiction flagrante me laisse un peu perplexe, tout comme la certitude de cet auteur d'être publié un jour chez de grands éditeurs...
Sauf s'il a déjà un contrat ou une option ?
CHRISTIAN NAUWELAERS
Eric Dubois
11/06/2020 à 20:01
M. Christina Nauwlears, à propos de «Avant qu'un jour je ne sois publié chez de grands éditeurs » je suis un " vieux " poète et un "jeune " romancier " de 53 ans , je connais bien le milieu de la poésie qui me connait aussi, je crois, un peu , par contre moins bien le milieu du roman en France, mais je connais quelques personnes chez des grands éditeurs. Par contre, à propos de « fini l'autre monde » , je pense que le monde des livres va muter dans les prochaines années avec l'arrivée des livres numériques depuis une dizaine d'années, les blogs de lecteurs, les réseaux sociaux, déjà la critique littéraire officielle, sur support papier, s'essoufle dans la presse spécialisée et généraliste. Les prix littéraires sont légion, on s'y perd un peu. Je pense que c'est le Lecteur ( éventuellement Auteur hybride ou indépendant , comme dans la Musique ) qui va changer la donne.
NAUWELAERS
12/06/2020 à 00:48
Bonjour Monsieur Dubois,
Eh bien moi je suis persuadé qu'il est erroné de vouloir enterrer le livre papier, et les critiques littéraires officielles sur papier...
Qui fatalement,étant très sélectives, se font moult ennemis.
Quant aux prix littéraires, on n'est absolument pas obligé d'y accorder plus d'attention qu'ils ne méritent !
Si on n'en obtient pas,c'est le principe de la loterie,que voulez-vous !
Le talent compte mais peut-être en tant que variable d'ajustement parmi d'autres...
Ce n'est vraiment pas un problème même si je m'y intéresse tout de même.
Mais sans en faire une priorité systématique dans mon amour des livres.
Ce qui se passe dans le monde numérique est incontournable mais l'attrait du livre papier et de bonnes critiques bien étayées avec de la culture et de l'argumentation par de grands pros dans au moins trois grands quotidiens français reste incontournable.
Et la qualité remarquable -littéraire et informative -de certains périodiques reste et est faite pour durer,écran ou pas.
Le cybermonde est complémentaire mais il ne fera pas basculer le monde de l'édition et de la critique physiques (sur papier) par-dessus bord.
Vous pouvez y croire, à ce remplacement total: moi non.
Je connais de nombreuses personnes attachées autant que moi aux livres et qui restent fidèles à leur passion de toujours.
La poésie reste un domaine difficile et je ne vois pas pourquoi ce serait plus simple si elle apparaît sur écran...
Le numérique peut à la rigueur faciliter un peu la diffusion de la poésie.
Si on parvient à émerger et à capter un peu de l'attention sursollicitée des internautes !
Enfin chacun a le droit de croire et prédire exactement ce qu'il veut.
Y compris des prophéties autoréalisatrices.
Moi le tout à l'écran ne me correspond pas: trop de numérique est indigeste.
Lassant,pas naturel.
Et les livres papier restent les plus attractifs pour moi sans conteste tout comme les revues et périodiques de qualité.
Même si j'apprécie fort ce site dit «pure player» mais il est ce qui surnage,et de loin, en ce qui me concerne.
Celui qui surpasse les autres et en ridiculise même certains.
Je ne passe pas mes journées sur les sites ni sur l'écran.
Les prédictions négatives contre le livre et la presse papier (qui souffre fort en ce moment en France mais c'est dû en grande partie à la débâcle de Presstalis) polluent l'atmosphère depuis très longtemps,tout comme la télévision allait tuer la radio et le cinéma dès les années cinquante-soixante...
On voit ce qu'il en fut et ce qu'il en est.
Le lecteur peut toujours garder ses tropismes,cher Monsieur.
Quels que soient les oracles au son de glas assénés à répétition contre l'univers physique (ce qui le rend encore plus séduisant en fait !).
Mais cela,certes,en cohabitation avec les nombreux amoureux du numérique...
Le streaming n'empêche en rien le formidable retour du vinyle en musique.
Voilà nous resterons sur nos positions respectives.
En aimant l'un et l'autre la lecture et la recherche de la qualité.
Bien à vous.
CHRISTIAN NAUWELAERS
..
,ne peut absolument pas être remplacé par le support numérique.
Ce dernier est complémentaire mais il ne fera pas basculer le monde de l'édition et de la critique physique (sur papier) par-dessus bord.
Vous pouvez y croire: moi non.
Je connais de nombreuses personnes attachées autant que moi aux livres et qui restent fidèles à leur passion de toujours.
La poésie reste un domaine difficile et je ne vois pas pourquoi ce serait plus simple si elle apparaît sur écran...
Le numérique peut à la rigueur faciliter un peu la diffusion de la poésie.
Si on parvient à surnager et à capter un peu de l'attention sursollicitée des internautes !
Enfin chacun a le droit de croire et prédire ce qu'il veut.
Moi le tout à l'écran ne me correspond pas: trop d'écran est indigeste.
Et les livres papier restent les plus attractifs tout comme les revues et périodiques de qualité.
Même si j'apprécie fort ce site dit «pure player» mais il est ce qui surnage,et de loin,pour moi.
Celui qui surpasse les autres.
Je ne passe pas mes journées sur les sites ni sur l'écran.
Les prédictions négatives contre le livre et la presse papier (qui souffre fort en ce moment en France mais c'est dû à la débâcle de Presstalis) polluent l'atmosphère depuis très longtemps,tout comme la télévision allait tuer la radio dès les années cinquante-soixante...
On voit ce qu'il en fut et ce qu'il en est.
Le lecteur peut toujours garder ces tropismes,cher Monsieur.
En cohabitation avec les amoureux du numérique...
Bien à vous.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Eric Dubois
12/06/2020 à 11:41
Je n'ai rien contre les livres papier ! Je suis édité aussi chez des éditeurs traditionnels, allez sur un moteur de recherche et tapez mon nom + livres (et/ ou + poésie / poète) et vous verrez . J'adore l'objet livre aussi.
Véhy
12/06/2020 à 06:49
Mais pourquoi Monsieur DUBOIS au lieu d'Amazon n'a-t-il pas publié chez "Edilivre "?
Eric Dubois
12/06/2020 à 08:22
Parce que Edilivre est une maison d'édition à compte d'auteur.
Patrick Pike
12/06/2020 à 10:31
Éric Dubois a bien eu raison, j'ai procédé de même manière.
Tout d'abord, pour répondre à Christian Nauwelaers dont l'humeur se focalise sur les epub et autres Kindle, Amazon édite aussi sur papier, à la demande certes, mais ce qui est exactement l'identique procédé utilisé par certaines maisons d'édition dites "à compte d'éditeur".
Il est bien évident que le livre papier, tant pour moi-même que pour Éric Dubois je pense, demeure un support inestimable pour toutes les raisons que l’on voudra lui trouver, que ce soit sa beauté, son odeur, sa tactilité, sa présence, etc., etc. Avec la même prégnance que les tablettes d’argile rassemblées à Babylone ou les papyrus à Alexandrie.
L'avantage avec Amazon, par rapport aux éditeurs classiques, c'est :
– un délai immédiat d'édition (inutile d'envoyer un tapuscrit pour un prétendu comité de lecture, un PDF est suffisant)
– une liberté quasi totale (en respectant les contraintes informatiques)
– une diffusion mondiale
– une publicité que l'on gère soi-même (si l'on s'en donne la peine, ce dont je me moque totalement)
– enfin et surtout, un paiement sous forme de virement immédiat des droits d'auteur (le mois suivant la vente) quand bien même ne s'agirait-il que de 2,50 €
Au fait, il existe également une autre plateforme que je me propose de tester, celle offerte par Chapitre.
Je dois, pour conclure, remercier l'éditeur de mon second bouquin qui a bien voulu m'accueillir l'an dernier mais dont je n'ai plus aucune nouvelle, pas même pour me régler les quelques royalties, qu'heureusement je n'attends pas pour survivre, et qu'il me doit pour les quelques exemplaires papier vendus.
NAUWELAERS
12/06/2020 à 11:20
Pour répondre à Patrick Pike: sa réponse est sensée mais elle est émise depuis le point de vue de l'auteur !
La mienne l'est en tant que lecteur.
Le «prétendu comité de lecture», cela ressemble à un mépris pour le travail authentique, de pros, accompli dans de nombreuses maisons d'édition(s) qui ne songent pas qu'à faire des coups commerciaux...
Et la liberté et fluidité totales si séduisantes évoquées par Mr.Pike ne permettent en rien de préjuger de...la qualité et de l'intérêt des innombrables publications «amazonesques» -si vous me pardonnez ce néologisme -qui s'ajoutent à la surproduction livresque traditionnelle maintes fois dénoncée et encore plus en cette période de crise !
Je crois que tant Messieurs Dubois et Pike que moi-même, nous avons tous raison mais...différemment et pas sur la même ligne.
Bien entendu,la comparaison avec les tablettes d'argile et les papyrus entrent de façon pertinente et même cruciale dans ce débat !
Bonne chance avec Amazon et bonne chasse aux lecteurs, même si pas vraiment sevrés de sollicitations d'auteurs dont le nombre est en croissance exponentielle,contrairement donc aux chances de succès...
Mais il faut suivre sa voie,ses envies,ses tropismes.
Et avoir la foi.
Après, à-Dieu- va(t)...
CHRISTIAN NAUWELAERS
Lemanovitch
12/06/2020 à 11:39
L’auto-publication est souvent une illusion, la simplicité du système Amazon préserve peut-être d’une partie des pièges de l’auto-édition mais la qualité de l’écrit reste le principal critère d’une hypothétique réussite. J’ai vu trop de candidats auteurs se faire berner par des maisons d’édition à compte d’auteur pour leur reprocher de tenter cette aventure avec le mastodonte Amazon. Par contre je ne suis pas certain que le résultat ne soit pas aussi décevant que le système d’édition à compte d’auteur dès que votre production a été refusée par des éditeurs « classiques « les vrais. Si vous avez pour ambition de distribuer votre livre à votre famille, le compte d’auteur est correcte, mais si vous voulez que du public vous lise, laissez tomber ces systèmes.
Patrick Pike
12/06/2020 à 13:05
Le compte d'auteur n'est pas correct, c'est payer pour se faire imprimer.
Amazon, Chapitre et quelques autres ne demandent rien, sinon d'avoir écrit un certain nombre de phrases, plus ou moins bancales j'en conviens, avant de leur envoyer l'épreuve.
Quant à savoir si les publications de ces maisons sont de qualité ou non, seuls les lecteurs peuvent en juger ; je ne crois d'ailleurs pas plus qu'un éditeur quelconque, voire un comité de lecture, puisse juger en toute indépendance. Il y a suffisamment d'exemples qui prouvent le contraire, un nombre important d'œuvres publiées relevant avant tout du domaine commercial et non littéraire.
Business is business, même chez Gallimard.
Eric Dubois
12/06/2020 à 11:56
Je vous invite à regarder cette vidéo d'un auteur de qualité ( qui a été édité chez des éditeurs à compte d'éditeur ) François Bon, sur Youtube :
https://www.youtube.com/watch?v=qTyLr0Eg_7A ou tapez sur un moteur de recherche : francçois bon autoedition
NAUWELAERS
12/06/2020 à 12:44
Si un auteur renommé -c'est vrai -comme François Bon passe,comme c'est le cas, de l'édition traditionnelle au compte d'éditeur...cela tend à prouver qu'il y a un problème.
Mais lequel ?
Qu'il ne se vend tout simplement pas ou plus par le circuit traditionnel ?
Ce n'est pas vraiment bon signe mais je ne critique pas ce que je n'ai pas lu et je ne connais pas les arcanes de sa situation.
Il est évident que des foules de plumes autoéditées n'ont pas nécessairement le talent et la crédibilité de François Bon.
Mais l'autoédition a parfois servi de tremplin à de futures grandes signatures... qui s'en sont sorties brillamment après avoir été repérées par des spécialistes de certaines maisons d'édition(s) dont le web est le terrain de chasse !
L'autoédition m'intéresse de temps à autre en tant que lecteur pour des ouvrages sur tel ou tel sujet pointu qui me concerne mais dont l'assiette de rentabilité potentielle est jugée insuffisante dans les circuits traditionnels.
En priant pour que le style, la syntaxe et l'orthographe n'y soient point martyrisées par l'absence de travail en amont (relecture, voire réécriture) par des pros ou des gens non seulement amicaux et bienveillants mais également compétents et crédibles !
Ce qui en principe se paie: «If you pay peanuts you get monkeys» mais cet adage peut certes souffrir quelques exceptions.
Encore une fois, je m'exprime en tant que lecteur et non aspirant-écrivain.
Évitons des discussions à des étages différents avec des problématiques spécifiques.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Eric Dubois
12/06/2020 à 14:58
" Si un auteur renommé -c'est vrai -comme François Bon passe,comme c'est le cas, de l'édition traditionnelle au compte d'éditeur...cela tend à prouver qu'il y a un problème. " Phrase qui n'a aucun sens !!! Vous confondez compte d'éditeur et compte d'auteur . L'édition traditionnelle c'est toujours à compte d'éditeur. L'éditeur prend le risque financier, moral, artistique de publier un auteur ( il paye pour la maquette, la mise en page, l'imprimeur, le distributeur etc. la chaîne du livre ) Le compte d'auteur , c'est quand un éditeur demande à l'auteur de contribuer financièrement à la maquette, la mise en page et l'impression de son livre, et ça peut atteindre des sommes exorbitantes. Amazon ce n'est pas ça. Enfin, il y a l'auto-édition où l'auteur se fait éditeur de lui-même, paye un imprimeur, fixe lui-même le prix de vente de son livre, s'auto-diffuse etc... NE PAS TOUT CONFONDRE SVP !!!!
La phrase correcte donc c'est : " Si un auteur renommé -c'est vrai -comme François Bon passe,comme c'est le cas, de l'édition traditionnelle à l'auto-édition...cela tend à prouver qu'il y a un problème. "
François Bon s'auto-édite des livres qui ne sont plus commercialisés et qui sont épuisés.
Véhy
12/06/2020 à 13:14
Nauwelaers… Et oui ! Passionné par l'histoire de l'Occupation, j'ai découvert d'un auteur qui a publié de nombreuses fois auprès de très grandes maisons, en autoédition cette fois, un monumental "Le Monde du Cinéma sous l'Occupation", 400 pages (!) auteur: un Mr dont je ne sais rien d'autre: Pierre Darmon. pourquoi ?
NAUWELAERS
12/06/2020 à 17:08
Bien entendu un auteur véritable qui publie en autoédition après l'édition traditionnelle mérite le plus grand intérêt...
En livre papier donc ?
Sinon je ne le connais pas et ce thème est évidemment intéressant.
Et pour ses raisons, il est le mieux placé pour répondre bien évidemment.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Eric Dubois
12/06/2020 à 17:30
Oui en livre papier. Mais aussi en livre numérique.
NAUWELAERS
12/06/2020 à 17:13
Réponse au message d'Éric Dubois de ce jour (12 juin): ces précisions sont effectivement très utiles, y compris sûrement pour d'autres que moi.
Merci pour cela.
Et pour le reste,les préférences et les raisons de chacun et chacune demeurent.
CHRISTIAN NAUWELAERS
NAUWELAERS
12/06/2020 à 17:40
Réponse à Patrick Pike, nouveau message du 12 juin.
D'accord avec vous, des publications même dans de grandes maisons ne signifient pas ou plus que l'on puisse y trouver tous les gages de haute qualité exigibles.
Le côté commercial voire même putassier -passez-moi l'expression - s'y développe parfois de façon trop envahissante, comme des algues,des plastiques ou maintenant des masques usagés dans des océans-martyrs que le «monde d'après» risque d'épargner encore moins qu'avant; mais j'arrête ici cette digression.
Moi je serais très étonné que le passage par l'édition amazonienne (nouveau néologisme dans cette acception ni sylvestre ni forestière !)ou via Chapitre rehausse ou du moins garantisse toujours un minimum la qualité éditoriale !
Si certains médecins sont médiocres, cela ne signifie pas que l'automédication- ou les conseils en ligne de quiconque croit devoir en prodiguer avec des motivations altruistes ou mercantiles- soient préférables.
Tout dépend au bout du compte de la compétence,du talent et de l'exigence (lorsque ces denrées sont disponibles à l'étal de qui présente ses oeuvres) de l'auteur ou autrice qui se passe des canaux traditionnels.
Mais encore une fois, je ne marche pas dans les rangs des croque-morts qui
sont prêts à enterrer ces derniers.
Je préfère faire confiance à mon discernement et à ma chance, la «sérendipité» qui permet parfois des correspondances inexplicables entre une quête personnelle et des trouvailles qui tombent mystérieusement à pic.
CHRISTIAN NAUWELAERS
belaval
02/12/2020 à 14:29
Je lis surtout papier mais les autres supports me conviennent parfois. En tant que lectrice, je n'apprécie pas beaucoup l'auto-édition que pratiquent mes amis (après avoir cherché en vain un éditeur) il me semble que l'éditeur est à l'auteur ce qu'un chien guide est à son maître. Leurs livres manquent souvent d'un suivi rigoureux, assuré en principe par l'équipe éditoriale. Le problème est que des scribouillards se prennent souvent pour des génies méconnus .
Eric Dubois
05/02/2021 à 17:02
A lire après plusieurs mois de " test" ce article sur mon blog in Mediapart :
" J'ai arrêté l'auto-publication ( ou auto-édition ) sur Amazon parce que j'ai vendu très peu d'exemplaires ( papier et numérique ) de mes livres (...) J'ai analysé, tout cela froidement, mes récits sont atypiques et ne sont pas "grand public" ou littérature mainstream. (...) Par conséquent, ces récits sont en recherche maintenant d'un éditeur. Compte d'auteur s'abstenir. "
Plus en détail : https://blogs.mediapart.fr/eric-dubois/blog/050221/jai-arrete-lauto-publication-ou-auto-edition-sur-amazon-0
Eric Dubois
25/02/2021 à 12:40
Mes livres "Lunatic " et "Paris est une histoire d'amour" ont été remis en ligne par mes soins sur Amazon. ( Maj 25/02/2021 )
ANNIE-FRANCE BELAVAL
25/02/2021 à 16:35
Je ne serai pas sa lectrice puisque je ne vais pas sur Amazon et résiste aux GAFAM; je ne suis pas conquise par l'auto-publication! Tant pis si cet auteur me taxe d'attardée. Je lis sur papier, j'utilise peu ma liseuse mais suis en revanche grande audio-lectrice.
Whoviane
08/06/2021 à 14:53
Les 8 à 10 % qu'on touche avec un éditeur traditionnel ?... Je vous trouve bien optimiste. Si vous avez touché ça, vous avez bien de al chance.
En tout cas, la chose à se demander, en terme de choix d'édition (ou de "publication", bon, là-dessus je ne ais pas pinailler sur la mention d'ActuaLitté sur le distinguo à faire entre les deux : tout dépend du sens qu'on donne aux verbes "éditer" et "publier" Beaucoup d'auteurs qui n'ont pas à rougir de leurs écrits disent qu'ils sont "publiés chez Machin ou truc" tout autant que "édités par Machin"), la chose à de demander, disais-je donc, est :
vaut-il mieux un éditeur à diffusion limitée, qui ne mettra pas du tout votre livre en avant, n'aura en outre eu aucun contact avec vous en cours de peaufinage (corrections, choix de couverture, etc) de l'ouvrage, n'aura jamais répondu à vos demandes de mises en relation avec le commercial, pas plus qu'à vos demandes de savoir à qui il envoyait les services de presse (ceci pour éviter de faire des envois persos pris sur votre petit stock d'exemplaires auteur), qui vous donnera donc 5% de droits d'auteur (soit pour moi, 70 centimes par livre)... Je pourrais ajouter : et qui se trompera de visuel de couverture et de nom d'auteur au moment de sa communication vers les sites de référencements libraires et sites de vente à distance (oui oui, c'est ce qui m'est arrivé !!!!! Sans un mot d'excuse, et vous imaginez donc le boulot pour rectifier tout ça !!!! En fait c'est impossible quand on sait que la durée d'impact d'un nouveau titre est très très brève).
Oui oui (bis) , j'ai cumulé absolument TOUT ça avec mon éditeur traditionnel pourtant reconnu et qui n'est pas né d'hier.
Ah, j'oubliais ("Et ce n'est pas tout" comme disent les lettres de pub pour vous présenter un Nième avantage) : : curieusement, en cours de réalisation, on m'informe que le roman ne sera pas édité dans la collection à diffusion nationale qu'on m'avait "vendue" lors de l'acceptation du manuscrit, mais dans une collection à diffusion régionale. Grand argument : "mais vous allez y gagner car notre commercial vendra votre livre de façon beaucoup plus personnalisée". Ah oui ? LE commercial ? Quel commercial ? Je n'ai jamais pu le contacter pour le briefer sur des arguments "porteurs".
Donc, je reprends ma question : vaut-il mieux cet éditeur traditionnel (qui n'est pas un nouveau venu, n'a pas mauvaise réputation, et dont le catalogue a de très bonnes choses je le précise)
OU
une plate-forme qui ne vous réservera pas autant de surprises en avalanche ?
On me répondra qu'il faut savoir choisir ses éditeurs. Choisir son éditeur ??? Tout auteur en herbe comprendra qu'on peut tout au plus choisir le style d'éditeur : on ne va bien sur pas envoyer de la poésie à un éditeur de science-fiction, ça va de soi. Mais au-delà de ça, on ne choisit pas, on arrose, et on espère qu'une goutte retombera au bon endroit.
Et puis : mais quand vous prenez la peine d'envoyer votre manuscrit à un éditeur qui préfère les envois postaux (ce sont en principe les éditeurs sérieux), que la maison d'édition vous est connue depuis longtemps, a bonne réputation, que le contact avec la direction éditoriale est excellent le jour où elle vous appelle pour vous dire "j'aime beaucoup cette histoire et je voudrais vous publier", que vous choisissez cet éditeur plutôt qu'un autre moins "pignon sur rue" et qui était également intéressé par votre roman, vous n'avez aucune raison de penser que vous avez fait un mauvais choix.
Il y a des précautions à prendre des deux côtés, je dirais. Et financièrement, en terme d'investissements, même si certaines plate-formes demandent des sous (là aussi, prudence !), il n'est pas dit que ça revienne plus cher que tous les envois postaux que vous aurez fait de votre manuscrit.
Bref, le choix plate-forme/éditeur classique n'est pas aussi simple ni surtout aussi "manichéen" qu'il semble, et je suis d'accord avec l'auteur de cet article sur la grande tentation qu'on peut avoir, de passer d'un éditeur classique à un e-éditeur.
Bien cordialement
Whoviane
Whoviane
08/06/2021 à 15:36
Ce n'est pas une réponse à moi-même (je n'en suis tout de même pas là !!!) mais mes excuses pour avoir relu trop vite et laissé des fautes de frappe.On sait que le cerveau lit ce qu'il sait devoir être lu, et on peut passer cent fois sur une faute sans la voir. Et en général, quand on la voit, c'est trop tard (je n'ai pas vu de bouton "éditer". Tiens, encore le verbe "éditer" :-)
La relecture : cauchemar de l'écrivain. Enfin bon, quand on sait qu'on a laissé passer le "pie" de la vache chez Orsenna, ça console un peu...
Eric Dubois
28/06/2021 à 10:06
Mon premier roman Lunatic est désormais aux éditions Le Lys Bleu. Il n'est plus autoédité sur Amazon. Il est disponible en librairies, chez l'éditeur et sur les plateformes de vente en ligne.
https://www.lysbleueditions.com/produit/lunatic/
Whoviane
28/06/2021 à 11:44
Il est un peu regrettable que les interventions d'Eric Dubois sur ce fil se limitent à informer les gens de passage sur sa propre publication, sans discuter les points soulevés par les internautes qui prennent la peine de venir alimenter ledit fil. Ainsi, j'ai trouvé intéressant le commentaire d'Annie-France Belaval, qui pouvait être discuté de diverses manière dans un échange constructif, et qui était en plein dans le sujet lancé par Eric Dubois, lequel aurait donc pu au moins y répondre.
J'ai remarqué que les sites d'auteurs, tout comme l'intervention desdits auteurs (je ne vise pas ici Eric Dubois, que je découvre) ne sont souvent, sous couvert de "discussion générale", qu'une façon pour lesdits auteurs, de faire un peu de pub autour de leur ouvrage édité ou auto-édité, et qu'il n'y a pas, sauf exceptions, de véritable échange avec eux.
Certes, quand on fait un commentaire, ce n'est pas forcément le commentaire du siècle, mais un fil c'est comme une conversation, on est toujours content quand ça ressemble plus à un dialogue qu'à un monologue...
Eric Dubois
22/11/2021 à 20:16
Pour les auteurs deux solutions :
l'autoédition
l'édition à compte d'éditeur
éviter le compte d'auteur ....
Autre solution : le blog . Juste une connexion internet. Un nom de domaine payant mais c'est pas obligatoire. Et on rend publique ses textes. Et si on sait coder, on peut faire un site magnifique et original. François Bon en parle très bien sur son site tierslivre.net .
Eric Dubois
06/06/2022 à 18:51
J'ai arrêté la publication de Paris est une histoire d'amour en mai 2022 sur Amazon . Ce livre sera publié en automne chez Unicité si tout va bien.