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Bye bye Amazon : “Il en va de la responsabilité de chaque éditeur”

Zones sensibles est une maison d’édition belge de taille modeste, qui publie des ouvrages de sciences humaines. Elle a décidé de ne plus vendre ses ouvrages chez Amazon à partir de novembre 2020, et s’en explique dans cette tribune qui détaille par ailleurs quelques chiffres clefs sur l’économie du livre et sur l’importance des librairies indépendantes qui soutiennent la maison d’édition.

Le 10/11/2020 à 14:45 par Auteur invité

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10/11/2020 à 14:45

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Avant d’en venir au cœur de cette tribune (le « cas Amazon »), quelques mots de présentation. Zones sensibles [Z/S] publie en moyenne 5 livres par an (visant 6-7 livres annuels à partir de 2021). La maison, qui ne publie exclusivement que des ouvrages de sciences humaines, est diffusée et distribuée par Belles Lettres Diffusion Distribution [BLDD], qui organise cinq tournées de représentants par an, d’où notre rythme de parution, choisi de la sorte qu’à chaque tournée un livre de Z/S soit présenté aux libraires.

Entre janvier 2011 (date de naissance de la maison) et octobre 2020 nous avons publié 40 livres. Nous devrions prochainement publier un rapport détaillé concernant les ventes de ces ouvrages et l’économie d’une petite maison d’édition (notamment à l’aide de cartes, la répartition géographique des ventes étant particulièrement instructive) ; d’ici là, voilà un aperçu nos 40 livres, par ordre décroissant :

En bref, la moyenne des ventes de nos livres est de 1588 exemplaires, mais cette moyenne ne rend pas compte des vies très diverses des livres. La médiane des ventes est de 765 exemplaires : 50 % de nos livres se sont vendus à plus de 765 ex., et 50 % se sont vendus à moins de 765 ex. Cette médiane correspond grosso modo (bien que cela dépende des coûts de production des livres – volumineux ou non, traduits ou pas, etc.) au seuil de rentabilité des ouvrages : pour aller vite, 55 % de nos livres ont été rentables, tandis que 45 % ne l’ont pas été (nous dirons de ces livres-là qu’ils ne sont pas des échecs, mais qu’ils n’ont pas marché).

Si l’on considère les 10 meilleures ventes de la maison, elles comptent à elles seules pour 65 % de nos bénéfices, le corollaire étant que 75 % des nos ouvrages ne représentent seulement que 35 % des bénéfices. Notre économie repose donc sur quelques ouvrages de fond dont les ventes sont durables, et quelques succès occasionnels dont il faut toujours se réjouir — nous ne survivons que parce que nous vendons, parfois, des livres. (Pour les spécialistes avides de chiffres, les mises en place de nos livres oscillent entre ± 400 et ± 1200 exemplaires, et notre taux de retour moyen est de 17 %.)

Venons-en aux librairies. Notre diffuseur-distributeur BLDD peut livrer nos ouvrages à plus de 25.000 points de vente, mais dans les faits, entre 2011 et 2020, seules 2 456 librairies ont vendu 1 ou plusieurs de nos livres, la grande majorité n’en ayant vendu qu’un seul (d’après le Syndicat de la librairie française, la France compte 3200 espaces de ventes dont l’activité principale est la vente de livres). Plus intéressant est de noter que les ventes principales sont le fait d’un nombre vraiment réduit de librairies : les 30 librairies où nos ouvrages ont le plus de succès génèrent 45 % des ventes ; 100 librairies génèrent 65 % des ventes ; et 250 d’entre elles génèrent 80 % des ventes.

En résumé, 10 % des 2456 librairies qui ont vendu un ou plusieurs de nos ouvrages génèrent 80 % des ventes. Il y a donc une « concentration » des ventes, réalisées par un petit nombre de librairies — celles qui veulent bien accepter nos ouvrages dans leurs rayons, selon leur intérêt et leur spécialité. Puisque certains de nos titres, voire la plupart, peuvent être qualifiés de « pointus », il est tout à fait logique que la grande majorité des librairies ne prenne pas nos ouvrages – en dehors de la commande éventuelle et occasionnelle d’un lecteur.

Cette situation nous convient très bien : notre objectif n’est pas d’être partout, mais plutôt d’être au bon endroit, et de travailler de près avec les librairies qui acceptent de défendre une matière à penser parfois difficile.

Voilà la liste des 30 premières librairies, qui génèrent donc presque la moitié de nos ventes :

Au-delà du cas Amazon, qui n’est d’ailleurs pas une librairie, ce graphique montre tout autant la concentration des ventes que la diversité des « espaces » grâce auxquelles nous vendons nos ouvrages. Amazon (600.000 employés dans le monde) est en première place, suivi de fnac.com ; en troisième et cinquième place se trouvent deux grosses librairies du Sud-Ouest, qui comptent plusieurs dizaines d’employés ; la sixième position est occupée par une librairie parisienne de petite taille, comparée aux deux précédentes, mais qui défend avec force, depuis des années, nos ouvrages de fond, à la septième place se trouve une « petite » (mais pas pour nous) librairie bruxelloise, qui a à peine un employé, mais soutient, elle aussi, nos livres les plus pointus ; Servidis et Dimedia sont nos (sous-)distributeurs) suisse et canadien ; on y trouve également deux librairies plutôt « universitaires » (Gibert Joseph et la librairie de l’Université libre de Bruxelles, ULB). 

Sur ces 30 librairies, une vingtaine font partie de ce que l’on pourrait qualifier de « librairies indépendantes », c’est-à-dire n’appartenant à aucun groupe « capitalistique » (des librairies historiquement familiales, ou appartenant à un ou deux associés, ou dans lesquelles les employés ont des participations ; etc.). En complément du graphique précédent, voilà la répartition des ventes de nos ouvrages réalisées par les 250 premières librairies, ventes qui correspondent donc à 80 % de notre chiffre d’affaires :

La première barre de ce graphique, qui correspond à Amazon, est outrageusement haute. Amazon est malheureusement devenu notre premier « vendeur de livres » au fur et à mesure des années, et représente entre 10 % et 17 % de nos ventes, pour une moyenne de l’ordre de 14 % pour les années 2011-2020. Mais la bonne nouvelle est que, contre toute attente, Amazon est descendu à 10 % en 2020, une baisse sans doute corrélée à la baisse globale des ventes de cette année, compte tenu du confinement, bien visible dans ce graphique :

Mais à y regarder de plus près, cette baisse est significative et va au-delà de l’effondrement des ventes lors du confinement. Nous avons eu la chance (heureux hasard), début juin, au moment du (premier) déconfinement, de publier un ouvrage prévu de longue date sur les risques de pandémies mondiales engendrées par des virus en provenance d’Asie, Les Sentinelles des pandémies, de Frédéric Keck, qui s’est écoulé à 4000 exemplaires. Le plus souvent, en cas de succès d’un livre, les ventes d’Amazon ont tendance à être supérieures à la moyenne, mais dans le cas de ce livre la part d’Amazon dans les ventes est tombée à 6 %, soit plus de deux fois moins que la moyenne habituelle, et c’est une bonne nouvelle. Notre appel à se passer d’Amazon, et une réelle volonté de certains lecteurs de soutenir leurs librairies locales, semblent avoir eu des conséquences positives. Malgré cela, Amazon reste notre premier « vendeur ».

De nombreuses raisons expliquent pourquoi un site de vente américain, dont certaines filiales sont domiciliées au Luxembourg ou en Angleterre, est devenu le premier « libraire » de la majorité des éditeurs. (D’après nos informations, et quand bien même beaucoup de confrères, un peu honteux, rechignent à communiquer, pour certains d’entre eux la part d’Amazon serait de l’ordre de 20, 25 voire 30 %.). Le positionnement d’Amazon consiste à proposer tout ou presque à tout le monde et dans les meilleurs délais. La facilité de la commande (le « click ») induite par ce positionnement explique en grande partie pourquoi Amazon est devenu indispensable à certains lecteurs, notamment ceux vivant dans des régions où l’offre des libraires physiques est très limitée. Il convient toutefois de regarder les chiffres de plus près.

Les sites de vente d’Amazon (amazon.com, amazon.fr, etc.) ne représentent qu’une part minoritaire des gains de la compagnie, dont la division Amazon Web Services (services de cloud) engendre la majorité du chiffre d’affaires de la société. Faute de chiffres publics disponibles, il est difficile de savoir exactement combien rapporte à Amazon la vente de livres en France, mais c’est sans doute insignifiant. Plus important : la marge d’Amazon sur la vente d’un livre est négligeable, en raison du coût de transport (de type Prime) qu’Amazon ne répercute pas réellement sur la facture d’un lecteur, mais aussi en raison du coût de leur infrastructure (entrepôts, etc.). Il se murmure même que la vente d’un livre par Amazon coûte davantage à la société qu’elle ne rapporte…

Nous sommes donc dans une situation (pour le moins paradoxale, voire absurde) où Amazon engendre la plus grande part des ventes des éditeurs français alors que, pour la compagnie, ces ventes ne représentent quasiment rien. Si l’on ajoute à cela qu’Amazon fait, comme d’autres multinationales, de l’optimisation fiscale, ce qui lui permet de payer moins d’impôts sur ces ventes que ne le font les librairies « physiques », et si l’on se rappelle qu’aux États-Unis, où le droit du travail est quasi inexistant, certains employés d’Amazon sont obligés d’aller chercher de quoi se nourrir dans des banques alimentaires faute d’être rémunérés correctement, nous en arrivons à une situation insoutenable : le premier vendeur de livres des éditeurs français est une société qui ne gagne rien sur ces ventes, tout en ne payant que très peu d’impôts et en exploitant à outrance des êtres humains, surveillés par des robots qui sont sous pression dans un hangar pour qu’un livre arrive le lendemain chez celle ou celui qui l’a commandé.

La seule riposte possible à cette situation, pour les éditeurs ayant un minimum d’éthique et de respect du bien commun, est très simple : ne pas vendre de livre sur Amazon. De prime abord ce choix paraît compliqué, car la majorité des éditeurs (dont nous faisons partie) n’a pas de lien direct avec la plateforme : ce sont en effet les diffuseurs-distributeurs qui négocient les conditions de vente avec leurs revendeurs, dont la majorité est constituée de librairies physiques, mais aussi d’Amazon, de Fnac.com, etc. Les éditeurs n’ont donc que peu de marge de manœuvre, et dépendent des choix de leur diffuseur-distributeur (dont certains ont d’ores et déjà décidé de ne pas accepter les conditions commerciales financièrement brutales d’Amazon, ce qui de fait exclut de la plateforme les catalogues de leurs éditeurs).

Il y a pourtant une solution assez simple qui permet de pallier cette situation et d’éviter que le diffuseur-distributeur ne soit confronté à un problème juridique de « refus de vente » dans le cas où un éditeur voudrait se passer de tel ou tel espace de ventes : le code-barre du livre. Comme l’a relevé avec sagacité notre confrère belge des éditions Vies parallèles, le fait de ne pas mettre le code-barre à l’extérieur du livre le rend inexploitable par (les robots d’) Amazon. Zones sensibles a donc décidé de placer ce code-barre en deuxième de couverture, au bas du colophon qui se trouve sur cette page, et ce à partir de notre prochaine parution, Généalogie de la morale économique de Sylvain Piron, prévue pour le 20 novembre. Il en sera de même pour tous nos ouvrages à venir. Cette simple et élégante solution — qui permet par ailleurs d’éviter de ruiner le graphisme de certaines couvertures en raison de l’inélégance du code-barre — fait que nos ouvrages ne seront donc plus commercialisés par Amazon. 

Ce choix est évidemment politique, car nous refusons que nos livres soient vendus par une telle plateforme. Zones sensibles, dès ses débuts, a décidé d’adopter un fonctionnement, disons, « déontologique » : nous n’avons aucun prêt ni découvert bancaire (nous n’avons vu aucun banquier en presque 10 ans) ; tous nos fournisseurs (imprimeurs, brocheurs, photograveur, etc.) sont belges, afin de soutenir l’industrie locale (nous n’imprimons pas dans les pays de l’Est) et de limiter le plus possible de longs transports inutiles (et polluants) ; les papiers utilisés sont tous issus de forêts durables ; tous nos collaborateurs (traducteurs, etc.) sont rémunérés à des tarifs supérieurs à la moyenne, et caetera.

Il est donc particulièrement incohérent, compte tenu de ces choix faits en amont, que nos livres finissent chez Amazon… Mais c’est aussi, et surtout, un choix collectif, car si nous ne vendons plus nos livres chez Amazon, en toute logique cela devrait bénéficier à l’ensemble de la communauté des libraires « physiques » — qui en ont particulièrement besoin en ce moment. La question n’est donc pas de ne plus travailler avec Amazon (cette question est vite répondue, et désormais réglée), mais de convaincre les lecteurs de faire leurs achats dans des librairies qui nous soutiennent et où les conditions de travail sont plus éthiques que celles d’Amazon — et quand bien même beaucoup de libraires, comme nous, ont souvent des salaires misérables.

Les alternatives à Amazon sont désormais bien connues : si un lecteur n’a pas de librairie « de proximité », un site comme librairiesindependantes.com permet, outre le fait de savoir si un ouvrage recherché est en stock chez telle ou telle librairie, de connaître celles qui peuvent expédier l’ouvrage (l’équivalent belge francophone est librel.be). Maintenant qu’en France les frais de port d’un livre bénéficient d’un tarif de 0,01 € (espérons que ce tarif s’imposera au-delà des confinements actuels), de nombreuses libraires peuvent offrir exactement le même service qu’Amazon et au même coût, la seule différence étant qu’il n’est pas assuré qu’un livre arrive le lendemain de sa commande — mais après tout, avant qu’Amazon n’existe, aucun lecteur n’exigeait qu’un livre commandé via la poste n’arrive dans les 24 heures… (À propos des tarifs postaux, il serait bien que la Belgique adopte un « tarif livre et brochure » comme il en existe un en France ; quand nous devons envoyer un livre de 28 cm d’épaisseur en Belgique, depuis la Belgique, cela nous coûte plus cher que si vous envoyons ce même livre vers la Belgique depuis la France ; nous faisons donc envoyer nos livres à destination de la Belgique depuis la France… bienvenue en Absurdistan !)

La décision de se passer de notre premier « vendeur de livres » n’est pas sans risque, mais nous comptons sur la conscience de nos lecteurs pour nous accompagner dans cette direction. Soyons lucides : Amazon n’en a rien à cirer de nous (nous, Zones sensibles, et nous tous, collectivement, éditeurs). Si demain l’intégralité des éditeurs français ne vendent plus leurs ouvrages sur la plateforme, le service comptabilité de la société, à Seattle, ne s’en apercevra même pas au moment de faire le bilan financier de la société, car ce que nous tous, éditeurs, rapportons à Amazon, est littéralement insignifiant rapporté au chiffre d’affaires de la compagnie. En revanche, si tous les éditeurs français décident, demain, de se passer d’Amazon, le report des ventes auprès des véritables librairies serait considérable. S’il y a bien un moment où prendre cette décision, c’est bien en ces temps chahutés.

Il en va de la responsabilité de chaque éditeur. Nous n’appelons pas nos confrères à faire le même choix que le nôtre, mais en revanche nous demandons à ceux qui tiennent de grands discours « anti-capitalistes », et particulièrement à ceux qui se disent « indépendants » et publient des textes politiquement « critiques » (ce qui est très peu souvent notre cas), de cesser leurs sempiternels discours « anti-Amazon » tant qu’ils continueront à vendre leurs ouvrages sur la plateforme (un éditeur ne peut décemment se déclarer « indépendant » quand Amazon est son premier vendeur).

Que ces éditeurs transforment leurs discours en actes, sinon quoi nous leur disons, pour reprendre la célèbre formule d’un pseudo-philosophe : « TAISEZ-VOUS !!! ». En ce qui nous concerne, compte tenu de notre fonctionnement déontologique, notre monde d’après ne sera pas bien différent du monde d’avant, si ce n’est désormais que nous nous passerons d’Amazon. Notre monde d’après sera donc un peu moins pire que notre monde d’avant. Et nous en sommes très heureux.

Pactum serva.

Zones sensibles, 10 novembre 2020.

Photographie : illustration, Stock Catalog, CC BY 2.0

Par Auteur invité
Contact : contact@actualitte.com

59 Commentaires

 

Sonny Pernonbode

10/11/2020 à 15:48

REMARQUABLE! CLAIR! NÉCESSAIRE!

François

10/11/2020 à 16:03

:-) :lol: Evidemment quand on vit grâce aux subventions de la Fédération Wallonie Bruxelles, on peut faire une croix sur Amazon !

Zones sensibles

10/11/2020 à 16:23

Détrompez-vous. Pour 2020 nous n'avons pour l'instant aucune subvention de la FWB. Et, globalement, financièrement, les subventions que nous touchons parfois (FWB, Centre national du livre…) ne représentent que 15Þce que nous investissons dans les livres. Si demain nous ne touchons plus aucune subvention, nous survivrons, rassurez-vous.

Sylv

10/11/2020 à 16:08

Grand bien leur fasse ! Les gens dans mon genre qui vivent au milieu de rien, ils préfèrent parfois tout acheter au même endroit pour éviter de démultiplier les comptes en ligne à droite et à gauche. Donc qu'ils se passent d'Amazon, c'est cool. Nous, on devra se passer d'eux. Heureusement que la concurrence le permet encore, et tant mieux pour ceux qui peuvent se permettre de passer outre un tel service : ce n'est pas mon cas, et j'assume ne pas avoir l'envie d'entrer dans cette lutte qui semble juste mais qui n'offre pas de réelle alternative équivalente, à ma connaissance.

Christophe

10/11/2020 à 16:34

Sylv, c'est si compliqué que ça de créer plusieurs comptes sur des sites si ça peut légèrement faire évoluer l'économie, donc la vie des gens ? Créer un compte sur librairiesindependantes.com vous semble compliqué ? Mais si vous participez à l'existence d'un site consacré aux livres, cela ne vous semble pas une motivation suffisante ? Votre argument fait un peu peur...

Sylv

10/11/2020 à 17:43

Christophe, je suis pour le moment libre de ne pas souhaiter multiplier les comptes sur diverses plateformes d'achat (et je ne parle pas que d'achats de livres, j'aurais dû le préciser, car s'il ne s'agissait que de cela, effectivement, la plateforme dont vous parlez est bien conçue, en plus d'être un beau projet !).
Navrée que mon argument vous fasse peur, mais je fais partie de ces gens qui ont besoin de se simplifier la vie quand ils le peuvent. Je mène d'autres combats pour le livre, mais celui-ci, je ne le mène effectivement pas encore.
Merci et bonne soirée à vous.

Don Quichotte

12/11/2020 à 05:20

Ouaip, pas facile ta vie.
Moi-même, je n'ai plus le temps. Je lis 52 romans par jour et 10 essais, j'habite un no man's land avec personne à la ronde à moins de 200 km et j'ai une vie bien trop trépidante pour retenir 2 mots de passe. Alors j'ai pas le choix. Soit je prends un avion pour aller chez un libraire, soit c'est Amazon, donc c'est vite vu. J'ai pas le choix en fait.
Mais comme toi, je me bats pour le livre. Je suis un prototype de marque page de folie, et j'ai aussi pensé à supprimer les pages impaires pour faciliter la lecture.
Hasta la siempre tout ça tout ça.

Balloncarré

12/11/2020 à 11:45

Vous faites flipper, en effet.
Passer par Amazon pour vous épargner de noter trois mots de passe sur un calepin...
Votre point de vue pose le sujet de la malveillance "passive" du consommateur actuel, plus concentré sur l'exercice de ses droits que sur la pérennité du système qui les garantit.

NATH

10/11/2020 à 16:18

J'adore le commentaire de François. Et allons plus loin en disant que si la loi Lang n'existait pas (ce qui est le cas de TOUS les autres secteurs de TOUS les autres pays), les libraires n'existeraient plus, comme c'est le cas des disquaires.
Halte au diktat de la bien-pensance (celui qui n'a jamais commandé sur Amazon ni trouvé son service client juste imperfectible se lève). J'aimerais qu'Amazon qui en prend régulièrement plein la g..... ferme le compte de tous les éditeurs qui crachent dans la soupe. Je ne suis pas spécialement pro-Amazon et j'ai commandé mes derniers livres en clik and collect chez mon libraire mais il ne faut pas non plus oublier combien Amazon fait vivre de salariés français. Dans des conditions pitoyables me direz-vous ? Vous êtes déjà allés faire un tour dans un entrepôt Carrefour où les salariés sont traités comme des chiens, sans même du gel pendant le 1er confinement (comme il n'y en avait pas pour tous les salariés, la direction a décidé...de le remettre en vente). Bref LAISSEZ LES CONSOMMATEURS ACHETER OU ILS VEULENT. DU MOMENT QU'ILS LISENT. ET HALTE A LA PENSEE UNIQUE.

Alix76

10/11/2020 à 16:38

Je me lève jamais commandé chez Amazon! A quoi bon j'achète tous mes bouquins chez Mollat.
Ceci dit je ne juge pas ceux et celles qui utilisent Amazon.

Zlotzky

10/11/2020 à 21:11

Dire qu'Amazon fait (mal) vivre des salariés français est un mauvais argument car Amazon détruit plus d'emplois qu'elle n'en crée. Quant au fait que les conditions de travail ne seraient pas meilleures chez Carrefour, cela ne change rien. On peut dénoncer les deux.

Max

10/11/2020 à 16:20

Bezos est le Bolt de la vente sur le net, que faire de mieux? chaque domaine a son crack depuis la nuit des temps et parfois ou souvent le second est loin de loin.

Mazon Michel

10/11/2020 à 16:29

Remarquable article, apportant un éclairage parfait sur le commerce de livre en France et pitoyables commentaires d'un nommé François et Sylv (à se demander si ce n'est pas des clowns de chez Amazon qui se cachent derrière ces courageux pseudos :sick: :sick:.
Ancien éditeur bordelais (Le Mascaret) je raconterais, si j'en trouve l’énergie, ici même, mon refus d'avoir nos livres sur le site d'Amazon.

Sylv

10/11/2020 à 16:38

Alors on est pas de ton avis, donc ça mérite des insultes ? Quel brave type, en effet ! Et ça te rend crédible, c'est sûr, ce manque de respect ! ;) Parce qu'écrire nom et prénom te rend courageux, tu crois ? Je milite pour l'anonymat sur internet, ça ne me rend pas moins légitime à m'exprimer.
Fais-moi donc part de ta super alternative à Amazon, pour moi qui vis en campagne, loin de toute ville, et qui tiens à me préserver en évitant de démultiplier les plateformes d'achat ! Je suis toute à l'écoute, car comme je l'ai écrit (et que tu n'as pas lu, tout occupé à cracher bêtement du venin), cette lutte est juste, mais je n'ai pas de réelle alternative équivalente ! Je serais ravie qu'on m'en propose une !

Charles Yellowplush

10/11/2020 à 23:29

Toujours la même pleurniche contre "l'optimisation fiscale" ; faire de l'optimisation fiscale c'est résister aux états prédateurs, voleurs, tout juste bons à taxer, imposer et puis à distribuer l'argent aux viviers électoraux qui assurent l'élection des escrocs politiques socialistes...

Jean prou

10/11/2020 à 16:29

Bravo pour vos livres. J’en achète un peu partout en France (Toulouse, Bordeaux, Florac trois-rivières, Aix) sauf chez Amazon et votre positionnement me va très bien. On continue!!!!jean

ettorc

10/11/2020 à 16:41

De beaux discours déontologiques et anti-système mais un gros logo de la Fédération Wallonie Bruxelles sur votre site...

Zones sensibles

10/11/2020 à 16:56

Ettorc : nous n'avons jamais écrit que nous étions "anti-système". En revanche, oui, nous n'aimons pas Amazon, et c'est notre droit. Pour ce qui est du logo de la FWB sur notre site, il s'y trouve par obligation mais détrompez-vous : comme écrit dans une réponse à un autre commentaire, les subsides publiques ne sont qu'un plus (cela permet principalement de baisser le prix de ventes de nos livres, ce qui est bénéfique aux lecteurs) ; si demain nous n'en avons plus aucun, nous survirons, comme nous l'avons fait pendant les nombreuses années où nous n'avons reçu aucune subvention publique.

3barre

10/11/2020 à 16:43

MERCI
Pour NATH : je n'ai jamais rien acheté sur ah ma zone, je m'enporte très bien et mon libraire ainsi que tous les commerçants aussi et c'est tant mieux.
Sûr on ne voit pas les choses de la même manière : j'estime qu'amazon et d'autres devraient simplement être interdit d'exercice car ils ne payent pas les impôts dus, que le marketing téléphonique devrait l'être aussi, etc....
Faut bien faire des choix sensés pour construire le monde d'après ce système économique mortifère et puis c'est tout.

Editions Now Future & Editions du Perron

10/11/2020 à 18:02

Bravo pour ce remarquable article, qui met si bien en lumière les difficultés auxquels sont confrontés les petits éditeurs (c'est-à-dire les éditeurs qui n'apparaissent jamais dans les statistiques et les études).
Merci aussi pour la qualité de votre réflexion. Longue vie à Zones sensibles !

Editions Now Future & Editions du Perron

10/11/2020 à 18:21

Oups, faute de frappe! Je voulais écrire "auxquelles", évidemment!

Zones sensibles

10/11/2020 à 20:02

@Editions Now Future : Merci, cher confrère. Bonne continuation à vous en ces temps compliqués.

marc

10/11/2020 à 18:06

La diffusion-distribution des livres en francophonie est une vraie mafia et l'auto-diffusion se heurte au coût exhorbitant de la Poste (en Belgique). C'est la raison pour laquelle nous n'envoyons plus nos livres en librairies. La meilleure solution ? Amazon. Les (petites) librairies n'ont pas d'avenir.

Serge des Editions çà et là

10/11/2020 à 18:18

Merci pour cette tribune extrêmement intéressante et la précision des chiffres publiés. Cette transparence manque terriblement dans notre secteur, ce type de contribution permet de faire comprendre la réalité de l'activité d'éditeur indépendant.
Je n'avais pas pensé à la technique du code barre. Qu'en disent les Belles Lettres, cela ne va pas poser des problèmes avec la Fnac et/ou dans la chaîne logistique de distribution ?

Zones sensibles

10/11/2020 à 20:52

Merci Serge. Vous avez été pionnier dans la publication des chiffres concernant notre métier commun.
Nous sommes bien d'accord sur le manque de transparence quant à tout cela, d'où notre intention de publier de manière bien plus extensive les données relatives à notre économie. Cela ne peut être que bénéfique.
Pour ce qui est du code-barre, l'éditeur est libre de faire de faire ce qu'il veut ; contractuellement, vis à vis des Belles Lettres, rien ne l'empêche de le faire disparaître de l'extérieur de la couverture.
Et vous avez raison : ce changement technique risque d'être compliqué, du côté, notamment, de la Fnac. Mais, d'un autre côté, cela permettra peut-être de limiter le taux de retour ahurissant de la Fnac. Nous verrons bien.

Éditions Densité

12/11/2020 à 17:02

Bonjour ZS,
Merci pour cette tribune et bravo pour cette prise de conscience. Depuis que j'ai Serendip comme diffuseur et distributeur (2013), je n'envoie plus rien chez Amazon. Rassurez-vous, de même que les comptables californiens ne se rendront pas compte de votre absence dans leur colonnes de chiffres, Amazon se fiche bien de recevoir ou non leur commande et ne vous attaquera pas pour refus de vente. Mes codes-barres étaient souvent non-reconnus, parce que trop fantaisistes, c'est une alternative à pas de code, être créatif avec ce truc moche.
Bonne continuation, vos livres magnifiques trouveront effectivement le chemin des lecteurs, 'la nature a horreur du vide chez Amazon'.

Un partageux

10/11/2020 à 18:18

Je n'ai jamais acheté un livre sur Amazon. Je n'ai du reste jamais rien acheté sur Amazon. J'achète mes livres dans les librairies. De préférence celles de ma ville. Je prends également soin de ne pas acheter de livres dans les salons et foires : je note les références pour les acheter ou les commander chez mes libraires. Je me souviens avoir fort étonné une auteure en lui disant que j'achèterai ses livres chez mon libraire, ce que j'ai fait, et non pas dans la foire commerciale où je l'avais rencontrée. D'aucuns pleurent la mort des centre-villes en suçant les os de leur mère...

Lydia

10/11/2020 à 18:25

Bonjour Zones sensibles,

Je tenais à vous remercier d'avoir pris le temps de nous donner toutes ces explications, données chiffrées à l'appui. Votre propos est clair, et j'avoue que je ne comprends pas l'agressivité dont il fait l'objet.

L'on vous reproche d'avoir reçu des subventions. Mais sait-on qu'Amazon reçoit des subventions par millions pour la création d'emplois, subventions prises sur nos impôts (lui qui n'en paye pas).
Je voulais juste rappeler quelques chiffres pour l'année 2019 concernant les créations d'emplois en France par Amazon : 12 337 emplois créés. Quelques-uns pourraient s'en réjouir... Je rappelle également le pendant : 20 239 emplois détruits. Le total est donc de 7900 emplois détruits ! (pendant ce temps, on a détruit des milliers de lits d'hôpital...)
En résumé, pour 1 emploi créé, 2,2 emplois sont détruits.
La même analyse a été faite en France (2019) et aux Etats-Unis (2016)

Je déteste aussi la pensée unique, et il suffit d'ouvrir un de vos livres pour s'apercevoir que vous n'en êtes pas un défenseur non plus. Je trouve au contraire votre prise de position courageuse puisqu'au final, pendant je ne sais combien de temps, vous allez vendre moins de livres, donc générer moins de chiffres d'affaires.

Et dernier point : jusqu'à il y a peu d'années, nous parlions d'apprendre un métier, et les enfants rêvaient de faire ceci ou cela. Aujourd'hui, il semblerait que le comble du bonheur soit de lui trouver un emploi (qu'il soit harcelé par un prompteur, on s'en fout ?)

Vous avez apporté un outil de réflexion. Puisse chacun en faire de même. Il s'agit de réfléchir ensemble, et non de nous insulter au prétexte que nous ne sommes pas d'accord.
Lydia

Paul

13/11/2020 à 09:44

Vous trouverez toujours une étude qui répond à ce qu'un auditeur veut entendre. Il en est d'autres bien plus académiques qui démontrent qu'il s'agit de déplacements de compétences... avec le corollaire de hausse significative de revenus. Amazon crée 400000 emplois en 2020 avec des salaires, après 2 ans, en cdd complet qui devraient modérer bien des propos. Ensuite, chacun est libre d'aller puiser l'eau dans un puits, d'user de sa charrette et de son bœuf et de s'éclairer à la bougie. Pour éviter cela, Rdv dans un rayon d'une bonne librairie pour qq ouvrages fondamentaux.. Conseil amical pour indiquer que la raison peut aussi s'accompagner de passion... Toutefois, s'il faut prendre du txt ds une autre langue, alors ns remercier et google et amz. CQFD

Jacques-Marie Laffont

10/11/2020 à 18:46

L'analyse de cet éditeur belge est remarquable de justesse quantitative et qualitative. J'invite tous les acteurs de
l'édition ( diffuseurs, éditeurs,libraires et auteurs) a aller voir ce qu'une start-up anglaise vient de créer avec les éditeurs de UK et l'ensemble des libraires pour "contrer"
l'hégémonie d'Amazon ( en calquant le modele Amazon justement mais en partenariat avec les éditeurs et libraires anglais).
C'est Clausewitz qui a écrit ( dans "l'Art de la Guerre" ) : "On ne combat jamais mieux un ennemi qu'en utilisant les mêmes armes que lui".Le monde de demain se fera avec les outils de ventes par internet( en partie tout au moins) et l'on ne pourra s'y dérober.
Que le monde de l'édition s'approprie ces outils avec les libraires et Amazon perdra sa situation monopolistique et destructrice d'emplois , malgré ce que prétend cette multinationale !
Jacques-Marie Laffont

R Raynal, auteur hybride

10/11/2020 à 18:48

On cherchera en vain, dans tout ce laïus bien pensant, le mot "auteur", ce qui prouve à quel point cet éditeur si prompt à défendre la veuve et l'orphelin les considère.
Quel est le Þdroits de vos auteurs, messieurs les justiciers ?

Paul

12/11/2020 à 15:44

Vous avez mis le doigt sur le cœur du pb. Les contenus comme les auteurs dans ce type de propos sont remisés au rang de producteurs... Comprendre fournisseurs. La qualité est souvent subsidiaire. Par contre les indicateurs économiques priment. Jamais il n'y a eu autant d'édition, 1000000 par an en fr, 300000 aux États-Unis avec un taux de lecteur qui de cesse de diminuer. Les éditeurs inondent le marché, les distributeurs et commerçants ecoulent le produit. Qu'est ce qui importe dès lors ? Que le consommateur soit informé plus que publiciste et actif dans ses choix. Alors il ne peux que louer les amz pour son offre multilangue et sa capacité à trouver ce que vous cherchez. Le lecteur louera de même les google book pour leur numérisations. Ce même lecteur attendra de ces opérateurs l'étape suivante... Et elle remisera alors le débat actuel à l archaïsme.. Comprendre l'étape où seront disponibles des traductions en masse d'ouvrage unique et d'auteurs encore circoncis à leur périmètre linguistique. En attendant amz est un service public au même titre que le facteur et le libraire. Et c'est l'auteur et ce qu'il produit qui prime pour le lambda qui azertyze ici

Stina palent

13/11/2020 à 10:09

des " auteurs circoncis", et bien bravo !!

Paul

13/11/2020 à 23:11

Parasyntaxe, concis/cir-concis. L'auteur peut être conscrit... aussi
.. Parfois...

zazerkalie

10/11/2020 à 19:02

Cher éditeur :professionnel de l'édition, éditeur moi-même aujourd'hui,je salue votre analyse à la fois très juste, pertinente et argumentée.Tous les éditeurs malheureusement - quelques auteurs et autres confrères ne font pas cet effort de discernement. Beaucoup d'auteurs (des milliers sinon +) et quelques bonnes centaines d'éditeurs (sinon ¨+ ) et même autant de ''librairies'' avec le système Avantage d'Amazon ont pendant de longues années harcelé leur entourage ( employés- prestataires de services - diffuseurs etc.) pour une virgule ou même un tiret (authentique c'est du vécu :) qui pouvait manquer sur un résumé ou un visuel sur le site d'Amazon. Ce sont parfois les mêmes aujourd'hui qui défendent unguibus et rostro avec une opportunité touchante la librairie indépendante etc.etc.... il y a aussi un détail non négligeable :la librairie n'est pas forcément ''ouverte'' à tous les livres pour des questions de diffusion etc...mais pas que, il existe aussi des livres ''boudés'' ou snobés si ce n'est + par les libraires (quelques uns sinon + :) et là c'est donc aussi un espace dans lequel s'est engouffré Amazon, avant que certains découvrent à la fois l'ampleur de leur leur part de marché sur ce site et la rudesse de leur âpreté au gain..Certains des concurrents d'Amazon que je ne citerai pas ici pour des raisons évidentes, ne sont pas plus tendres en matière de négo...le monde n'est pas aussi manichéen qu'il y paraît il y a des zones...grises et les
'' anti Amazon '' d'aujourd'hui ont parfois cautionné jusqu'à l'insoutenable l'essor de cette plateforme.
Si votre décision est appréciable et exemplaire par son humanité, et je la salue elle alimente aussi un débat nécessaire et témoigne d'une prise de conscience tardive, pas encore tout à fait collective, mais émergente.
Bonne route

Ribiata

10/11/2020 à 19:23

belle démonstration ! un corollaire voudrait que les autres solutions, les plateformes de libraires ou autres plateformes commerciales, aient plus de visibilité... et se regroupent un peu.
Cela dit, financièrement Amazon pourrait se passer de tout le chiffre d'affaires de l'édition française, c'est sûrement vrai. Je ne suis pas sûr qu'ils laisseraient pour autant se développer qq chose qui prennent trop de d'importance. Contrôler un marché, ce n'est pas toujours seulement un raisonnement quantitatif... Amazon ou les GAFA le savent bien ! Leur développement a été rendu possible parce que ceux qui avaient les moyens de la riposte n'ont pas cru en eux... et les ont laissés faire ! Bezons ne ferait peut-être pas la même erreur... mais nous n'en sommes pas là, c'est sûr :)

Alfred

10/11/2020 à 19:32

Rien ne m'a permis autant de m'instruire qu'Amazon, pas même l'école. Le choix inégalable, l'IA, les commentaires des lecteurs et leurs listes de lecture. Amazon est une mine d'or pour les esprits libres. Je n'exagère pas en affirmant que cette entreprise a changé ma vie et m'a rendu moins bête. Votre prêchi-prêcha vous perdra, rapidement je crois.

stina palint

12/11/2020 à 22:09

Quel enthousiasme ! Amazon n'est qu'un outil, ne l'oubliez pas. Mais vous en devenez le parfait VRP et certainement pas "l'esprit libre" que vous croyez être. Pour cela, il faudra vous instruire davantage ! Quant "au choix inégalable", c'est un leurre ... mais qui fonctionne, semble-t-il. A l'occasion rendez-vous dans une bibliothèque ou entrez dans une librairie, vous saurez ce que c'est que d'avoir le choix.

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“Pour le livre, le marketing ne fait pas que vendre. Il révèle”

Consultante, formatrice, conférencière et coach, Séléna Bernard accompagne depuis plus de 15 ans les professionnel·les du livre, au Québec comme en France. Spécialiste reconnue de la stratégie, du marketing et de la commercialisation du livre, elle conjugue expertise de terrain et regard innovant sur l’industrie. Elle publie Marketing et commercialisation du livre, un ouvrage aux racines ancrées dans son expérience.

04/06/2025, 09:00

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À hauteur d’enfant : la genèse de La Chambre d’Hannah

Dans cette carte blanche, Stéphane Bellat retrace la genèse de La chambre d’Hannah, née de la rencontre avec Robert Goldberg, rescapé de la rafle du Vel d’Hiv. Son récit, centré sur le regard d’un enfant au cœur d’un drame historique, cherche à saisir ce que les plus jeunes ressentent et comprennent d’un événement souvent raconté par les adultes.

03/06/2025, 18:30

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Nettoyer la mort : RIP, une série choc qu'on ne lâche pas

Pour célébrer dignement les 40 années des librairies Momie, ActuaLitté a recruté 7 libraires, qui nous présentent une sélection des ouvrages réalisés en partenariat avec les éditeurs. Reposons en Paix avec Ash, qui depuis la librairie Momie Saint-Malo nous présente la saga de Gaet’s et Julien Monier : RIP.

03/06/2025, 17:43

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Lire sans payer : une promesse de plus en plus crédible

À l’origine, il y avait la parole. Aujourd’hui, ce sont les mots que l’on tape sur nos écrans. Quentin Griffon, créateur de l’application Fiole — une plateforme consacrée à la lecture et à l’écriture — propose une série d’articles consacrés à l’évolution des pratiques numériques. Il y explore les mutations des usages… tout autant que les désirs profonds des utilisateurs.

03/06/2025, 14:02

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"Je suis payé pour surfer, qu’est-ce que je vais aller foutre en Ukraine ?"

« Je suis payé pour surfer, qu’est-ce que je vais aller foutre en Ukraine ? », se demandait Damien Castera au moment où éclate l’offensive russe en 2022. Pourtant, trois ans plus tard sort La liberté ne meurt jamais (Gallimard), récit où le surfer, aventurier et désormais écrivain publié à la Blanche revient sur ses trois voyages en Ukraine entre mars 2022 et mars 2024. Entre l’influence de Kessel et la naissance d’une nation en temps de guerre, nous avons discuté avec lui de son expérience.

02/06/2025, 17:28

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“Il reste encore mille et une choses à faire dans le secteur du livre jeunesse”

Voici les Editions Teny, pépite montante de l’édition malgache. Fano Razafimamonjiraibe est discret. Il entre sans faire de bruit, transporte son sac à dos souvent bien chargé… On pourrait presque ne pas le remarquer. Mais lorsqu’il sort ses livres, c’est un éclat de couleurs qui saute aux yeux : ce jeune éditeur, qui puise son inspiration dans tout ce qui l’entoure. Propos recueillis par Agnès Debiage (ADCF Africa)

01/06/2025, 12:30

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Vous souvenez-vous du CDI ? Voici pourquoi il est plus vivant que jamais

Discrets, mais fondamentaux les Centres de Documentation et d’Information (CDI) se révèlent des pôles culturels insoupçonnés au sein de l’Éducation nationale. Dans chaque établissement, ils irriguent la vie scolaire de lectures, de découvertes et de rencontres.  Ce chapitre oublié de la bibliodiversité scolaire mérite qu’on le rouvre, page après page. Par Stéphane Daumay, délégué pédagogique pour l’édition scolaire.

31/05/2025, 18:45

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Libraire ? “J’ai l’impression d’en avoir fini avec ce métier... ou qu’il en a fini avec moi, plutôt”

Il y a des lectures qui tombent à pic, comme si la fiction nous soufflait ce que nous n’osions formuler. Dans une bulle de manga, l’écho d’un doute profond résonne : et si la flamme s’était éteinte ? Alors que la page se tourne sur une décennie en librairie, voici le récit intime d’un adieu en suspens, entre désillusion, résistance, et amour toujours vivace pour les livres.

30/05/2025, 11:04

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"Un miracle ?" : ces biographies sur le pape Léon XIV... qui n’en sont pas

Ce 8 mai 2025, tous les regards étaient braqués sur la loggia centrale de la basilique Saint-Pierre, au Vatican. Alors que le nouveau pape Robert Francis Prevost, alias Léon XIV, se présentait pour la première fois au monde entier, des petites mains s'affairaient en coulisses pour publier les premiers ouvrages sur ce nouveau visage...

27/05/2025, 12:36

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“Se déclarer athée par exemple me semble un peu puéril”

Singulier roman ! Un Christ apaisé, quasiment hippie, en orne la couverture, sur fond de ciel bleu. On y croise Jésus, donc, devenu luthier, ou encore Marie-Madeleine, ou plutôt sa réincarnation. D’étranges meurtres se produisent, sur des jeunes filles devenues poupées empaillées, tandis que le messie a un fils… Tradition chrétienne et mythologie païenne se mêlent, pour fonder une sorte de théogonie inédite, faisant de L’Absolue rencontre un livre hybride, inclassable. Publié par les soins de Jacques Cauda à « La Bleu-Turquin » (éditions Douro), illustré par Nicolas Le Bault, ce nouvel opus signé Frederika Abbate surprend autant qu’il séduit. Par Etienne Ruhaud.

26/05/2025, 11:36

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Jean-Philippe Jaworski : "J’ai un attachement particulier pour Denoël"

Dix-sept ans après la parution de son premier livre aux Moutons Électriques, Jean-Philippe Jaworski, sans doute l’auteur le plus littéraire de la fantasy française contemporaine, rejoint les éditions Denoël. Une nouvelle maison pour cet écrivain d’une rare fidélité, et une nouvelle trilogie à venir, toujours ancrée dans l’univers dense et âpre des Rois du monde. À l’occasion des Imaginales 2025, rencontre avec ce Lorrain discret et constant, tout aussi fidèle au rendez-vous du festival spinalien.

25/05/2025, 15:03

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Pourquoi Sherlock Holmes mérite (largement) sa place dans la Pléiade

Les aventures de Sherlock Holmes font leur entrée dans la prestigieuse Pléiade. Quatre romans et soixante nouvelles. Un régal.

25/05/2025, 10:42

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Bora Chung, la voix coréenne qui murmure aux fantômes

Le casting international des Imaginales cru 2025 est particulièrement riche. Parmi eux, les Américaines Rebecca F. Kuang, Jasmine Mas ou Lauren Roberts, les Britanniques John Gwynne et Clare Sager, ou encore la Canadienne Natalie Zina Walschots. L'Asie a également été représentée, par une autrice rare, qui mêle avec un talent peu commun l'horreur et la douceur, la Coréenne Bora Chung.

25/05/2025, 08:55

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Les 30 ans de Mnémos couronnés aux Imaginales 2025

Il aura fallu près de 10 ans pour que la série de Fabien Cerutti, Le Bâtard de Kosigan, atteigne la consécration : le Prix du Roman Francophone des Imaginales 2025. Le roman lauréat, Un Printemps de sang, toujours publié chez Mnémos, est en réalité la première histoire qu'il a écrite : « J'ai rédigé tout le reste comme un prélude », nous assure-t-il, et de compléter : « Tous les romans ont leur histoire particulière, mais celui-ci occupe une place spéciale : c’est le point d’origine. »

24/05/2025, 18:15

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Décrire les images, un casse-tête au service du livre accessible

Rendre un livre numérique véritablement accessible commence par un travail souvent invisible. Avant même d’adapter le contenu aux besoins des personnes en situation de handicap, il faut en analyser chaque composant. Parmi eux, les images posent un défi singulier : comment transmettre visuellement l’essentiel… à ceux qui ne voient pas ? Dans le cadre de son engagement pour un livre numérique plus accessible, De Marque vient de lancer un nouvel outil qui facilite grandement le travail des éditeurs. 

21/05/2025, 12:13

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Les jeunes lisent-ils encore ? Réponses croisées de deux bibliothécaires

Le nouveau numéro de la revue Bibliodiversité, intitulé « Les (r)évolutions de la lecture », vient d'être publié par les éditions Double Ponctuation, en partenariat avec l'Alliance internationale de l'édition indépendante. À l'occasion de sa sortie, ActuaLitté s'est entretenu avec Florie Boy et Coline Renaudin, deux bibliothécaires toulousaines qui sont allées à la rencontre des adolescents de la médiathèque José Cabanis.

19/05/2025, 17:46

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De la France à Turin : “Le salon est un grand moment de sociabilité”

Au Salon du livre de Turin, cette année, nous avons rencontré deux professionnelles de l’édition entre France et Italie : la traductrice Lise Caillat, traductrice, entre autres, d’Alessandro Baricco, et la libraire de La Libreria à Paris, Florence Raut. Elles nous ont expliqué ce que signifie pour elles se déplacer à Turin et venir respirer l’ambiance du Salon.

19/05/2025, 16:08

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“L’auteur est le trésor de l’éditeur” : Elisabetta Sgarbi et Paolo Repetti à Turin

Teresa Cremisi, présidente d’Adelphi, est responsable de la section du programme du Salon du livre de Turin consacrée à l’édition. Nous avons assisté aux rencontres avec deux grandes figures de l’édition italienne : Elisabetta Sgarbi et Paolo Repetti. Ce fut pour eux l’occasion de revenir sur la fondation de leurs maisons et de partager leur vision du rôle de l’éditeur.

18/05/2025, 21:56

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De Schuiten à Mœbius : les légendes de Métal Hurlant de retour à Amiens

Directrice générale des Humanoïdes Associés, Marie Parisot se retrouve par conséquent à la tête de l’iconique revue Métal Hurlant. Alors que cette dernière célèbre ses 50 ans, elle sera présente lors des Rendez-vous de la Bande dessinée d’Amiens. Entretien, entre rétrofutur et néopassé.

17/05/2025, 12:42

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”Nous demandons aux livres de refaire le monde.”

Nous avions découvert la maison d’édition Prehistorica lors du Salon du livre de Turin 2021, attirés par la silhouette de la tour Eiffel qui se détachait en toile de fond de leur stand. Quatre ans plus tard, le projet a mûri, tout en restant fidèle à l’inspiration fondatrice de l’éditeur Gianmaria Finardi : faire connaître la littérature française en Italie, à travers une politique d’auteur rigoureuse.

17/05/2025, 11:11

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"L’humour permet de rouvrir un peu la fenêtre d’overton"

Tienstiens continue de faire voyager Koko, la gorille qui peut communiquer en langage des signes, à travers notre société et les oeuvres cultes de la pop culture. Ce week-end, l'auteur de bande dessinée et sa mascotte posaient leurs valises à Montpellier, pour la Comédie du Livre 2025.

16/05/2025, 21:20

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Youtube, radio, prix : l'après Librairie Francophone d'Emmanuel Khérad

En juillet dernier, Emmanuel Khérad revenait, dans les colonnes d'ActuaLitté, sur l'arrêt brutal de son émission, La Librairie francophone, après près de 20 ans d'existence. Quelques mois plus tard, le journaliste engagé en faveur de la francophonie revient avec un nouveau prix littéraire, une chaîne YouTube, et une ambition : renouer avec sa passion, la radio.

16/05/2025, 17:57

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Quand l’écriture devient une traversée sans boussole

Dans cette carte blanche, Cécile Cabot, autrice des Révoltés de Montauban (Éditions des Libertés), nous entraîne dans les coulisses d’un voyage d’écriture aux allures d’expédition maritime. Loin du cliché du roman-marathon, elle revendique une navigation incertaine, portée par le souffle de l’inconnu, les tempêtes créatives et les courants contraires. À la manière des explorateurs d’autrefois, elle lève l’ancre sans carte ni cap précis, avec pour seuls repères l’instinct et l’appui de son équipage littéraire. 

15/05/2025, 17:50

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“Je suis un auteur augmenté. Et je l’assume.”

David Pareÿt est auteur indépendant : il se présente comme un « architecte de quatre voix littéraires », chacune représentant un univers spécifique. Il a adressé à ActuaLitté une déclaration intitulée « Je suis un auteur augmenté », court texte qui pose les bases de sa déontologie littéraire concernant l’usage de l’intelligence artificielle dans les processus de création.

15/05/2025, 12:26

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Terres de Paroles 2025 : l’enfance au cœur d’un printemps littéraire

Le Festival de Seine-Maritime, Terres de Paroles, délaissait l’arrière-saison en 2024 pour s’ancrer dans l'époque du renouveau, où la nature s’éveille. Cette année, il poursuit sur cette lancée printanière, du 17 au 24 mai, avec un thème aussi intime qu’universel, « Quelque chose de l’enfance ». Une invitation à explorer les racines de notre imaginaire et à retrouver ce qui, en nous, continue de dialoguer avec nos premières années.

13/05/2025, 18:42

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Francis Grembert : un chagrin sous l’écorce, Prix Cazes 2025

En couronnant Les Deux Tilleuls de Francis Grembert pour son 89e anniversaire, le Prix Cazes 2025 honore une œuvre grave, douce et nue. Ce récit pudique sur la perte d’un petit frère, mêlant mémoire rurale et douleur silencieuse, s’impose à rebours des modes comme un bijou d’écriture retenue. Loin des brouhahas littéraires, il murmure, touche et résiste. Un hommage bouleversant au lien fraternel, et un manifeste discret pour une littérature du peu qui dit tout. Par Yves-Alexandre Julien.

13/05/2025, 10:19

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La spiritualité des peuples racines : un regard sur le vivant

Camille Guibbaud - éditrice au sein du groupe éditorial Piktos - donne son regard sur l'importance de la lecture des ouvrages portant sur la spiritualité des peuples racines pour une nouvelle perception de notre façon de penser.

12/05/2025, 17:08

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La Bourgogne racontée par les yeux d’un poète : dans l’intimité de Lamartine

Dans les rues de la ville bourguignonne de Mâcon, les enfants vendent du muguet. Nos pas s’arrêtent devant la plaque commémorative du mur du Musée des Ursulines, réchauffé par le soleil du premier mai. Une plaque nous apprend que le père de Lamartine a été interné dans cet ancien couvent des Ursulines, devenu prison sous la Révolution. 

12/05/2025, 12:00

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Pourquoi Jeanne & Juliette fait le pari d’une édition sincère et incarnée ?

Éditrice et fondatrice des éditions Jeanne & Juliette, Virginie Bégaudeau signe une série d’articles dans nos colonnes. Sa maison propose des récits aux figures féminines fortes, ancrées dans des contextes historiques marquants – un écho à notre époque, par-delà les siècles. Or, être indépendant, c'est publier librement, mais jamais seule. Voici son dernier billet.

10/05/2025, 14:48

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Sirène Rhapsodie : écho d’une voix plurielle, entre mythe et mémoire

Au croisement de la fiction post-apocalyptique, du récit intime et du mythe ancestral, Sirène Rhapsodie, le dernier ouvrage de Sylvain Pattieu, se déploie comme une onde mystérieuse et hypnotique. Publié aux éditions Cambourakis, dans la collection Récits d’objets imaginée en partenariat avec le Musée des Confluences à Lyon, ce texte s’inscrit dans un projet singulier : inviter un écrivain à se confronter à un objet du musée et, par ce biais, à en tirer une œuvre littéraire inédite.

09/05/2025, 16:35