#International

L'anglais en langue commune de l'Europe, “une dérive inadmissible

Le Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie en appelle à Emmanuel Macron pour qu’il agisse fermement contre l’adoption par les institutions européennes de l’anglais comme “langue commune”. Langue de collaboration et de travail, elle représenterait « une dérive doublement inadmissible : elle est contraire aux traités qui régissent la politique linguistique de l’ U.E, donc illégale, et absurde après le départ du Royaume-Uni (Brexit) ».

Le 18/05/2022 à 11:55 par Auteur invité

56 Réactions | 507 Partages

Publié le :

18/05/2022 à 11:55

Auteur invité

56

Commentaires

507

Partages

Partager cet article sur Linkedin Partager cet article par mail Imprimer cet article
ActuaLitté

Le Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (UCILFF), ses 34 associations et 186 personnalités membres, ont rappelé au Président de la République sa promesse du 7 mars 2021, réitérée notamment le 15 février 2022, transmise par lettres de son gouvernement (M. Clément Beaune, S.E. aux Affaires européennes), d’utiliser son tour de présidence du Conseil de l’Union, au 1er semestre de 2022, pour mettre fin au coup d’État de la Commission européenne, du Parquet européen et de la Cour des Comptes de l’UE.

Ces trois institutions de l’Union avaient en effet, dès 2020 avec l’officialisation du Brexit, décidé de leur propre chef de garder l’anglais et même de le promouvoir « langue commune », en en faisant leur unique langue de travail de fait. Coup d’État, puisqu’une telle décision relevait du seul Conseil des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union. Décision illégitime, puisque l’Europe est diversité politique, surtout linguistique et culturelle.

Décision illégale, violant les textes de base de l’Union : le traité de Rome de 1957, la Charte des Droits fondamentaux, et le Règlement n° 1 de 1958 sur les langues officielles et de travail. Saisi d’un recours par Avenir de la Langue française (ALF), le Tribunal européen s’est déclaré en août 2021 incompétent sur le fond. 

Le Haut Conseil international attend donc toujours du Président de la République réélu exerçant encore, ce présent semestre, la présidence du Conseil de l’Union, qu’il honore sa promesse avant la fin de cette présidence, et annonce publiquement, avant les élections législatives de juin 2022, les résultats acquis ou espérés de ses démarches. 

crédits photo : Aldo De La Paz/ Unsplash

 
 

56 Commentaires

 

mp.mac

19/05/2022 à 05:25

Le Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (UCILFF) se réveille alors que la messe est dite depuis longtemps : tous le papiers scientifiques partout dans le Monde sont rédigés en anglais, toutes les entreprises internationales communiquent en anglais, au sein du Conseil européen la langue commune est l'anglais, etc, etc. J'espère surtout que l'UCILFF ne touche pas de subventions conséquentes provenant de mes impôts ?! I faut dire aux 34 associations et aux 186 personnalités membres que c'est avant qu'il fallait se réveiller !

Marie

19/05/2022 à 08:02

Eh oui, hélas, "la messe est dite" depuis longtemps.Benoit Duteurtre avait écrit, en dernière page d'un Monde diplo, il y a deux ou trois ans, un article d'humeur et humoristique sur ce sujet, d'autant que le Brexit excluait le RU de l'UE ! Cela fait belle lurette que je "re francise" tout ce que je peux quand je m'exprime, c'est si peu...

Jean

19/05/2022 à 09:13

Merci, Marie.
Soyons nombreux à suivre votre exemple. Ne lâchons rien. Traduisons.

Denis Griesmar

23/05/2023 à 14:43

L'UCILFF dont je suis membre (bénévole) ne s'est pas "réveillée trop tard" ! Les efforts des militants conscients (comme ceux de l'ALF - Avenir de la Langue Française) ont été tout implement rembarrés, non mentionnés, par les "grands médias", aux ordres de quelques milliardaires, et imbibés de propagande anglo-saxonne. Le Protocole de Londres, éliminant le français dans les brevets d'invention, n'a pas été dopté "naturellement", mais grâce à la trahison des "représentants de la France" (sic). Le problème est le décervelage de ce qui nous sert de "zélites" en France. Face à cela, il est difficile de donner toujours des leçons de linguistique, de droit, d'histoire et de dignité.
Denis Griesmar, ancien vice-président de la Société Française des Traducteurs.

SamSam

23/05/2023 à 20:21

Voilà qui est bien asséné. Toutes ces zélites proclémées élites par les médias aux ordres des parasites millardaires sont tous vendus ou valets enthousiastes de l'anglo-saxon, plus précisément des USA, qui dépensent des millions de dollars chaque année pour minorer la culture des autes pays et maximiser la présence et l'influence de la leur. Il suffit de regarder la télé décervelante et culturellement totalement américanisée que nous offre le ministère de l'Inculture grassement payée. 90% de série anglo-saxonnes, plus des films américains comme s'il en pleuvait. Dans notre propre pays, la culture française est réduite à la portion dans la medias grands publics.

mp.mac

23/05/2023 à 17:01

Ben ça alors ! Dans le message précédent ce n'est pas ce que j'ai écrit ! Il y a des ajouts qui ne sont pas de ma plume, etc.... Qu'est ce que c'est que ce bordel ?

SamSam

19/05/2022 à 09:54

Pour voir le français à l'honneur et toutes les langues coexistant ensemble sans problème finalement de pouvoir, d'une conception toujours archaïque dans sa verticalité, il faut quitter l'UE. Et obliger les multinationales françaises à écrire et parler en français - libre à elles de traduire pour des entités autres que la France.
Là, comme ailleurs, MacronMcKinsey travaille pour la langue non pas anglaise mais US, comme ses prédécesseurs valets consentants et/ou corrompus des USA.

Marie

19/05/2022 à 10:49

Vous rejoignez ainsi le combat de F. Asselinneau, qui sait de quoi il parle, lui, alors que les "européistes" ne voient que la face visible de l'iceberg.On a dit pendant longtemps que l'UE était un rempart contre la guerre...Et maintenant ?

NAUWELAERS

26/05/2022 à 21:40

Vous êtes SamSam mais pas l'oncle SamSam, vous !
(Ensemble, pleurons presque de rire.)
CHRISTIAN NAUWELAERS

SamSam

23/05/2023 à 20:24

Attention, les jeux de mollets font les gens bêtes...

Forbane

19/05/2022 à 10:11

Une initiative vitale.

Ribiata

19/05/2022 à 11:38

je ne sais pas si "la messe est dite" mais le problème est que nous n'avons pas vraiment de solution viable à opposer à l'anglicisation. L'anglais se répand comme langue commune par la force de l'usage. C'est le résultat d'une domination économique et politique. Le latin n'a pas fait autrement. Ou le français à ses grandes heures, quoique dans une moindre mesure. Alors quoi ? Même si certains anglicismes ou usages domestiques de l'anglais m'agacent parfois, il faut bien avouer que notre réactivité sur la question est largement celle d'ex-concurrents surclassés. Il n'y a qu'à lire les articles des années 60 par exemple où le français se posait encore en comparaison de l'anglais : on comptait les locuteurs, on prétendait mesurer les qualités intrinsèques respectives des deux langues... C'était déjà un combat d'arrière-garde qui tentait de s'appuyer sur une prétendue supériorité (esthétique, analytique, littéraire... que n'a-t-on pas lu !) du français. Ce poison de la hiérarchisation, celle des langues évoque assez celle des races ou des cultures, court encore en sous-main de certaines "défenses" du français. Si vous ne voulez pas adopter l'anglais comme langue commune, apprenez donc le chinois ou même l'espagnol ! J'aime le français parce que c'est ma langue sans lui attribuer nulle supériorité. Son histoire comme son évolution m'intéressent. J'essaye de la bien pratiquer... tout en sachant les limites de ce "bien". À terme, seul l'usage compte. Ah, dernière cruauté : c'est par anglicisme typographique que vous mettez des capitales à langue et à francophonie, l'usage et le code typographiques français prescrivent : Haut Conseil international de la langue française et de la francophonie.

2flo

19/05/2022 à 15:58

Vous avez tout dit ce que je voulais dire, je suis aussi pour la pratique du français surtout que notre langue est intéressante mais hélas, l'anglais domine et il va falloir s'y faire. Et le concours de l'Eurovision l'a prouvé: l'anglais était plus présent que le français ou les autres langues de l'Union (je parle du parlé pas du chanté, quoique...)

Marie

19/05/2022 à 17:42

Vous écrivez "l'anglais domine et il va falloir s'y faire"...ce n'est que la langue de la révolution industrielle qui a vu naître le capitalisme.C'est la langue du Commonwealth aux dérives majuscules.C'est la seule langue vivante proposée quand j'étais potache, et que j'apprenais déclinaisons latine et grecque (Dieux merci!).Aucun désir d'aller au RU mais Assimil m'a aidée à apprendre l'allemand, et à présent c'est le chinois que j'aime et étudie (10 ans). Ce sont les hommes qui devraient être décideurs et agir en conséquence, dans le refus de pratiquer cette vilaine langue qu'est l'anglais

SamSam

23/05/2023 à 20:35

Oui, moi aussi ça m'irrite profondément ce défaitisme. C'est une question politique majeure parce qu'elle implique la définition de la souveraineté que nous voulons. Une vraie souveraineté nous permettrait de retrouver facilement la dominance générale de l'anglais dans nos échanges avec l'étranger, parce qu'elle signifierait que nous exigeons que les échanges soient dans les deux langues, si échanges bi-partites. Pour retrouver le "préalable", la souveraineté, deux instruments. Un, le RIC, deux la sortie de l'UE et de l'OTAN.

Ribiata

24/05/2023 à 22:54

je ne sais pas comment les commentaires de Marie et de SamSam se retrouvent associés à mon commentaire initial et vaguement approbateurs mais ils n'ont manifestement pas lu ce que j'ai écrit... qui n'a rien à voir avec leur souverainisme qui correspond parfaitement à ce que je dénonçais par ces mots : "réactivité [...] est largement celle d'ex-concurrents surclassés." Pour être plus clair, la détestation de l'anglais de Marie relève pour moi typiquement de cette aigreur de "concurrents surclassés", de mauvais perdants pour le dire autrement. Et caractériser l'anglais de "vilaine langue" pour mieux chanter les louanges du français relève d'un nationalisme étroit et d'une grande ignorance en termes linguistiques.
Arrêtez donc de hiérarchiser ainsi le monde (selon les critères qui vous autovalorisent) et débarrassez-vous de vos préjugés.

Marie

25/05/2023 à 13:29

Oh! Rabiata, que vous me faites rire, UN AN ET SIX JOURS APRES!!Merci.C'est vrai vrai que votre pseudo (ou prénom, ou patronyme?) sent les épices, comme les pâtes à la même sauce (italienne). elles d'ailleurs la couleur du rosbif que vous devez aimer.Dommage que l'on ne lise pas plus souvent de vos commentaires? Le dernier, d'hier, étant hilarant...Il y a tellement de gens de par le monde, qui n'ont rien à dire, qu'il leur importe peu de mondialiser leur carence avec l'anglais, n'est-il pas?

Ribiata

25/05/2023 à 22:49

je vois d'après votre réponse que vous êtes à court d'arguments et que, outre ce mauvais rire qui sonne faux et ne rayonne d'aucune joie, vous vous en prenez maintenant à ma personne... et à mon pseudo... que vous avez mal lu. Ri- pas Ra- et vous ignorez autant les langues étrangères que votre propre langue et l'histoire de sa formation. Bref, Ribiata, ce n'est pas de l'italien mais du russe et ça veut dire "bande de copains". La délicieuse sauce italienne, c'est "arrabiata" = enragée (parce qu'elle est pimentée).
Changez de lunettes, reprenez un peu de ces délicieuses pâtes... et débarrassez-vous de vos préjugés, votre rire redeviendra clair et aimable

Marie

26/05/2023 à 07:44

Et moi je vois surtout que votre "anglophilie" vous prend la tête et que, malgré tout (ou à cause de), vous avez été vaccinée contre...l'humour, fut-il anglais. Vous corrigez soigneusement le i par le a dans votre pseudo, comme si j'ignorais l'appellation du plat italien que j'adore. Vous, vous avez besoin de grosses "loupes" pour éclairer votre mental brumeux qui, manifestement ne sait plus où il en est vraiment, depuis un peu plus d'un an où vos écrits incompréhensibles ont leurré au mois deux lecteurs. Reposez vous, vous en avez grand besoin.Et je continuerai modestement de dire "bonne fin de semaine" au lieu de bon ouiquinde. Profitez en.

Ribiata

27/05/2023 à 22:53

pourquoi répondez-vous par l'invective à des arguments ?
Je suggère une excellente lecture d'Anne Abeillé et Julie Neveux "Le français va très bien, merci" qui font notamment cette réflexion : "Le seul moyen d'abîmer une langue, c'est de ne pas la parler, or le français n'a jamais été autant parlé."
L'ouvrage répond à cette préoccupation : "L’accumulation de déclarations catastrophistes sur l’état actuel de notre langue a fini par empêcher de comprendre son immense vitalité, sa fascinante et perpétuelle faculté à s’adapter au changement, et même par empêcher de croire à son avenir !"
Et un site pour combattre qqs idées déprimantes : https://www.tract-linguistes.org/

NAUWELAERS

28/05/2023 à 21:28

Ribiata,
Désolé mais non.
Assez de cette cécité intellectuelle et d'autres linguistes bien plus crédibles n'adhèrent pas le moins du monde à ces propos lénifiants.
Vous devriez sortir de votre bulle,comme ces linguistes, et constater que le français écrit est bel et bien massacré notamment sur les réseaux sociaux.
Ainsi que par l'invasion des anglicismes que même le regretté Alain Rey, bien plus crédible, déplorait.
Assez de cette culture du déni.
CHRISTIAN NAUWELAERS

Ribiata

29/05/2023 à 16:54

soit... mais je n'ai pas vu un argument de fond, d'ordre linguisitique, dans les interventions de Marie ou la vôtre. Diatribes, attaques ad hominem (ou feminem). Ce qui ressemble le plus à un argument dans votre intervention, ce sont des arguments d'autorité dont on sait bien ce qu'ils valent et vous ne livrez même pas la thèse de ces linguistes inconnus. C'est dommage, ça enrichirait la discussion.
Quant à e appeler à A. Rey, dans votre position, c'est délicat. Voici qqs extraits de son interview dans Le Figaro du 3 novembre 2019 au moment de la publication de son dictionnaire historique. L'article est intitulé Alain Rey: «La langue française ne s’appauvrit pas, au contraire».
Extraits :
Le Figaro : Pensez-vous que le français évolue trop vite?
A. Rey : Les moyens de communication ont changé. Au XVIIe siècle, un mot nouveau allait à la vitesse de la diligence. Aujourd’hui, tout va à la vitesse de notre technique, c’est-à-dire très vite.

LF : Vous écrivez dans votre prologue «les langues croissent à mesure que les langues changent». Sommes-nous à l’aube d’une nouvelle langue française?
AR : À chaque époque, nous avons cette impression. Il n’est pas faux de le penser mais c’est aussi une illusion d’optique. La langue change en même temps que l’ère dans laquelle elle se trouve [...] L’usage change. Et ce changement est perpétuel. Finalement, personne ne connaît vraiment le français. Son apprentissage ne sera jamais terminé car la langue évolue tous les jours.

LF : Que répondez-vous aux déclinistes qui pensent que la langue s’appauvrit?
AR : C’est un contresens complet. Ce que l’on remarque, c’est un appauvrissement de l’usage de la langue par certains de ceux qui la pratiquent. La langue française ne s’appauvrit pas, au contraire...

LF : Les jeunes peuvent-ils empêcher cet appauvrissement? On vous a vu parler de langue française avec des «Youtubeurs» comme Squeezie...
AR : Oui, ils se sont amusés de mots très savants...

LF : Le problème n’est donc pas d’employer des anglicismes mais de n’avoir que ça à la bouche?
AR : Absolument. Employer les mots qui viennent de Californie entraîne un phénomène: le cerveau les accumule au détriment d’autres mots. Pour autant, nous observons que certains jeunes utilisent des termes issus de la bouche de leurs grands-parents. Ainsi, ils les réactualisent et empêchent la disparition de tout un vocabulaire...

LF : Certains regrettent la disparition de certains temps grammaticaux. Et vous?
AR : L’imparfait du subjonctif et le passé simple sont des temps qui disparaissent. Or, en se perdant ils n’entraînent pas d’enrichissement. Je regrette la disparition de la conjugaison. De la même façon, l’interrogation disparaît. On dit «viens-tu?» au Canada et non «tu viens?» comme on l’entend en France. Je trouve cela dommage quand une telle nuance est perdue. Mais on ne va pas à l’encontre de l’usage. C’est lui qui aura toujours le dernier mot.

Cette entrevue est intéressante... elle place nettement A. Rey du côté de l'usage, qu'il a toujours mis en avant dans son travail, une des caractéristiques de ses dictionnaires étant justement d'être beaucoup plus près de l'usage que d'autres comme le Larousse... ou celui de l'Académie !
Et ce dernier paragraphe est particulièrement intéressant : il dit regretter la disparition de la conjugaison ou de certaines formes syntaxiques. Mais il ne la condamne pas. Au contraire, puisqu'il conclut : "C'est lui [l'usage] qui aura toujours le dernier mot". Il fait donc la différence entre ce qui est bon pour lui (les formes qu'il aime et qui disparaissent) et ce qui est bon pour la langue.

Or, c'est précisément ce qui me dérange dans vos positions. Moi aussi, je peux être choqué par certains usages ou certaines évolutions. C'est un sentiment personnel. D'ailleurs, j'en trouve d'autres drôles, savoureux et intelligents. Il n'y a rien de mal à s'autoriser une certaine nostalgie. Mais lorsque la nostalgie se transforme en idéologie avec des prétentions normatives et potentiellement contraignantes, c'est alors qu'elle devient inquiétante car, contre l'usage, contre la réalité, contre l'avenir, elle se réfugie facilement du côté de la force et de la violence.



Camille

25/05/2023 à 16:45

"À terme, seul l'usage compte."

Alors à quoi bon apprendre à bien parler et écrire le français (à respecter sa langue, sa culture, sa littérature, donc) puisqu'il est aujourd'hui d'usage de le massacrer partout, y compris à l'école où il n'est même plus enseigné correctement ?...
Seul le bon usage doit triompher. Certainement pas le mauvais d'aujourd'hui, fait d'ignorance, d'indifférence et de crétinerie.

Ribiata

25/05/2023 à 23:38

ah ! quelle amertume sur le présent ! Croyez-vous donc que la langue que vous parlez soit le fruit d'une histoire du "bon usage" ? Elle est avant tout le résultat des usages des siècles passés, notamment de générations et de générations de gens qui la parlaient, illettrés et que la pauvreté tenait bien souvent éloignés de toute considération pour le "bon usage" ! Ils ont formé la langue de manière bien plus profonde que les interventions superficielles et limitées aux élites des gens de lettres et des rares gens éduqués. Bien des formes grammaticales, des mots, que vous employez maintenant, sont en fait issus d'usages "fautifs" du passé. Le français lui-même est du latin fautif.
Les jeunes le parlent maintenant, ce français actuel, et font preuve de tant d'inventivité pour adapter leur langue au monde qui change. Sont-ils ignorants ? Je ne crois pas et je me souviens trop des vieux qui me corrigeaient pour les imiter maintenant, ces vieux qui inventent un passé à leur mesure pour tenter de garder leur emprise sur ce qui leur échappe. Ces jeunes, comme vous lorsque vous adoptiez la langue de vos copines et copains tout simplement pour communiquer avec eux et vivre votre vie avec eux, utilisent et inventent la langue de leur temps, elle n'est ni meilleure ni pire que la vôtre, elle est mieux adaptée au présent, elle-même deviendra obsolète.
Croyez-vous pouvoir résister à la puissance de ce mouvement ? D'ailleurs, pensez-y, mais vous-même, combien de mots, de tournures, employez-vous tous les jours et qui seraient incompréhensibles à l'adolescent-e que vous avez été et combien de mots et d'expressions avez-vous abandonnés au fil du temps ?
Et à quoi bon cette lutte ? Pour combattre votre sentiment de perdre votre adéquation au monde tel qu'il est ? Face à ça, nous avons le choix : option 1, nous accrocher à des formes que l'on croit être les bonnes, "à sauvegarder", parce qu'elles correspondent à notre jeunesse ou à un passé survalorisé, idéalisé (le "bon vieux temps") ? Option 2, nous garder alertes face au monde... et accepter de se dire que, comme nous avons fait courir nos parents, c'est à nous maintenant de comprendre et d'aimer la jeunesse du monde... et de courir un peu après. Et si vous ne les jugez pas, vous les comprendrez mieux, vous vous libérerez de votre amertume et ils viendront volontiers vers vous, ces jeunes, curieux qu'ils sont de ce que vous pouvez leur apporter :)
Personnellement, mon choix est fait.

Camille

29/05/2023 à 10:15

Ce faisant, vous niez par là même les grands écrivains dont l'adresse à manier et bien parler leur langue fait précisément le génie.
Si tous "les" français se valent, à quoi bon enseigner le français, le bien parler, le bien écrire ? A quoi bon être professeur de français ?...
Quiconque prétend que ce qui sort de la bouche d'un ado mal éduqué ou d'un journaliste ignare de l'AFP égale Colette ou Genevoix est coupable de relativisme.

NAUWELAERS

29/05/2023 à 12:32

BRAVO Camille et merci !
CHRISTIAN NAUWELAERS

Ribiata

29/05/2023 à 17:32

"à quoi bon enseigner le français ?" demandez-vous. Mais justement, pour donner à l'ado ignare un outil riche, la maîtrise du langage est la clé de toute éducation, et elle passe nécessairement par une langue particulière, le français en l'occurrence.
Mais si tout ado, de par sa jeunesse, a beaucoup de choses à apprendre, il n'est pas nécessairement ignare, terme qui dénote le mépris, pour autant. Au contraire, il peut nous apprendre beaucoup de choses sur notre monde. Quant au journaliste de l'AFP, que vous semblez mépriser tout autant, il a souvent à travailler vite et son objectif est l'exactitude factuelle pour nous informer et travailler à notre bonne connaissance du monde comme il va. A part les "grands écrivains", plutôt du passé semble-t-il, y a-t-il certains de vos contemporains que vous ne méprisez pas ? Je l'espère, le mépris n'est pas un sentiment heureux.
Et je plaide coupable pour le relativisme si, par ce terme, vous entendez tenter de comprendre les divers points de vue, être curieux de ce qui est différent de moi et y trouver de quoi m'enrichir. Si vous pensez que cela m'empêche de penser par moi-même, vous vous trompez. Faites vous-même l'exercice : parmi les gens qui nous entraînent vers la violence, trouve-t-on plutôt des "radicaux" ou des relativistes ?
Vous semblez penser que la littérature a pour objet la "belle langue". Mais vous devez savoir combien ces "grands écrivains" ont pu choquer en leur temps par leurs inventions ? Aucun qui n'ait soumis la langue à un travail pour l'adapter, pour trouver une forme qui convienne à ce qu'il avait à dire sur le monde en devenir avec son cortège de conflits, d'horreurs, de beautés et d'espoirs.

Reshad Nazroo

19/05/2022 à 14:53

Ce qui est inadmissible, c'est que le russe soit encore une des langues de travail potentielles de l'U.E., surtout après l'invasion illégale de L'Ukraine. Apparemment, c'est "cool" de parler l 'anglais, et ce partout dans le monde. Au Québec, le canadien anglais n'échappe pas à cette tendance. Donc, c'est une dérive surtout politique et non uniquement linguistique. Rappelez-vous le combat, contre le franglais (babélien) d'Etiemble qui a connu un grand succès, mais qui était perdu d'avance. Car, autant que je sache - et cela concerne toutes les langues - l'Histoire demontre que c'est beaucoup plus simple et facile de s'approprier une langue que de combattre sa diffusion. L'illusion de la pureté linguistique est aussi dangereuse que celle de l'ethnicité, car tout idiome est un produit du métissage culturel et linguistique.

Ribiata

19/05/2022 à 21:58

Poutine et l'espèce de junte politique qui tient le pouvoir politique en Russie ont envahi l'Ukraine. La langue russe ne leur appartient pas. Elle les dépasse. Comme toute langue s'ancre dans les populations présentes et passées et se projette dans l'avenir, toute langue dépasse largement ces circonstances. S'il faut jeter des ponts par-dessus les conflits, c'est bien grâce aux langues que cela reste possible, à leurs dimensions universelles. Il faut arrêter d'acheter du gaz et du pétrole à Poutine mais il faut tous aller apprendre le russe :))

NAUWELAERS

26/05/2022 à 21:42

Non merci.
CHRISTIAN NAUWELAERS

mp.mac

24/05/2023 à 09:02

Bonne idée d'appendre le russe, vu que nous ne sommes pas du tout préparé à la guerre de Haute intensité qui nous attend et le résultat sera le même qu'en 40 car nous nous étions fait surprendre par la guerre éclair.

mp.mac

20/05/2022 à 03:11

Je me souviens d'un voyage en train en compagnie de deux étudiants roumains, ces braves garçons me disaient - dans un français parfait - qu'à chacune des manifestation à propos de la francophilie en Roumanie ils faisaient parvenir une invitation à l'ambassade de France qui n'envoyait personne et n'avait même pas la courtoisie de s'excuser... Bon je vous laisse vous lamenter et je retourne travailler mon anglais (US), business is business !

mp.mac

20/05/2022 à 04:09

Plus aucun élève ne sait faire les quatre opérations à la main, quel élève du secondaire sait encore poser une division ? Merci aux calculettes ! Il y a fort à parier que le même modèle s'appliquera aux langues étrangères, il suffira d'un petit boîtier ou d'un smartphone, sans doute connecté à une oreillette ; la farce sera jouée vu les progrès extraordinaires en Natural Language Processing (NLP), en français : Traitement Automatique du Langage Naturel (TALN) ! Ce sera là encore le sujet de bien des jérémiades.

Matthias Sauvergeat

26/05/2022 à 21:00

Faisons de l'espéranto la langue commune pour l'Europe.

Dix fois plus facile que l'anglais à apprendre elle est constituée du vocabulaire des langues européennes et sa grammaire est sans exception et logique...

NAUWELAERS

26/05/2022 à 21:46

Espéranto, la belle utopie qui jamais ne put s'imposer...
Et j'adore le français.
Cette langue est magnifique et peu me chaut ceux qui sont incapables d'être séduits par elle.
Ou qui la banalisent.
Je l'aime d'amour.
CHRISTIAN NAUWELAERS

Matthias Sauvergeat

27/05/2022 à 10:07

Le français comme langue commune européenne ce ne serait pas une solution non plus par rapport aux autres langues européennes.

Apprenez l'espéranto, saluton!

Kaj bonan tagon!..



NAUWELAERS

27/05/2022 à 17:40

La solution, c'est d'aimer et apprendre toujours plus le français, sans exclure d'autres langues comme l'anglais et d'autres.
Mais ma passion pour le français est partagée par plein de gens et c'est avec eux que je suis: de coeur, d'esprit et de viscères !
Salutations.
CHRISTIAN NAUWELAERS

Matthias Sauvergeat

27/05/2022 à 18:30

Le problème c'est que le français n'est pas une langue internationale comme pourrait l'être l'esperanto.

Vous l'avez compris je suis esperantiste...

vendredi

06/06/2022 à 22:51

Bonjour
La raison pour laquelle les Etats-Unis d’Amérique sont devenus une grande puissance mondiale, c’est qu’ils ont compris que l’UNION FAIT LA FORCE. 50 Etats, Une Nations, Une seule langue.
Les pays d’Europe sont restés «NATIONALISTES », en clair, divisés.
Aujourd’hui, lorsque l’on propose de corriger ce problème en choisissant une langue commune, le « sacro-saint Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie » crie : « Ô SCANDALE… ». Sachez que c’est une proposition tout à fait sensée. L’Anglais est utilisé dans le monde des affaires, la diplomatie, les sciences, sur Internet, dans le monde entier. L’Anglais et certainement la langue la plus simple à mettre en place. Plus que le français ou toutes autres langues européennes. Alors cessez de nous faire chier, et laissez l’Europe se construire…
Cordialement

Matthias Sauvergeat

06/06/2022 à 23:13

Et que pensez-vous de l'espéranto comme langue commune européenne?

Vous êtes vous déjà penché sur la question d'une langue neutre, équitable et facile à apprendre !

NAUWELAERS

06/06/2022 à 23:38

D'abord, vendredi, vous n'êtes pas obligé de terminer votre péroraison -même si je suis en désaccord total avec (ou contre) elle- sur une note aussi vulgaire.
D'autre part, les pays n'ont pas à se soumettre à un grand tout européen et mondialisé dont l'anglais donnerait le la...bien que le chinois soit plus parlé que l'anglais, à l'échelle de la planète.
Il est hors de question de laisser le français devenir une langue secondaire au profit d'un anglais qui n'est souvent que du «globish» technomarchand, uniforme et sans âme.
Ce que vous souhaitez fait horreur à ceux qui croient encore à l'âme des peuples.
Si vous êtes incapable de différencier cela du nationalisme belliqueux dans le style russe, c'est votre problème.
Et quid de la diversité dans votre plaidoyer de triste acabit, tant vantée par ailleurs (incohérence, quand tu nous tiens !).
Plus la langue française est attaquée et ringardisée (par qui ?), plus on réalise à quel point elle est belle, précieuse et essentielle.
Non à votre idéal atlantiste et non à ce grand équarrissage généralisé que vous prônez.
CHRISTIAN NAUWELAERS

Matthias Sauvergeat

07/06/2022 à 12:22

"une langue pour tous"

"Unu lingvo por ĉiuj"

Esperanto kiel universala lingvo tuj !..
(l'espéranto comme langue universelle tout de suite ! )...

Juan lobo

10/04/2023 à 17:05

En 2017 alors candidat , il déclare à l Université Humbolt à Berlin qu’il s exprimera en anglais .
Il explique qu’ en français il ne serait pas compris , qu en allemand non plus , alors pour être efficace et sur d être compris de son auditoire il s exprimera en anglais .
Macron président applique ce qu il avait implicitement annoncé l anglais langue de l Europe.

Matthias Sauvergeat

11/04/2023 à 08:26

C'est normal, le président Macron n'a jamais appris l'espéranto : il faut qu'il s'y mette pour ne pas être ringard

mp.mac

12/04/2023 à 14:00

Très bien notre président parle un bon anglais couramment !
Envoyez un CV à une boîte de nouvelles technologies et/ou qui bosse à l'international avec pour toute langue étrangère l'espéranto et vous verrez le résultat ! MDR

mp.mac

23/05/2023 à 16:07

Il parait tout à fait normal que les institutions européennes adoptent l’anglais comme “langue commune”. C'est la langue de collaboration et de travail entre les continents, tous les papiers scientifiques sont publiés en anglais et toutes les grandes entreprises et institutions internationales communiquent en anglais, c'est un fait que l'on constate chaque jours pour peu qu'on s'intéresse à ce qui se passe dans le monde.
C'est pathétique, toutes ces institutions d'arrière garde qui se réveillent pour crier à la dérive inadmissible. C'est depuis le XVIII ème siècle que nous aurions du promouvoir le français, le combat est perdu, point final. Welcome !

SamSam

26/05/2023 à 09:56

La langue, comme le monde qui se fait sous nos yeux de français, est multipolaire. C'est l'irrésistible vent de l'Histoire, le retour de la multiplicité, de la singularité, la floraison fauve des langues jusqu'ici écrasées par l'anglo pidgin UE imposé par les canailles corrompus des anti-institutions "europénnes". En fait les langues des peuples reviennent au jour, et c'est tant mieux. Il faut bouter l'anglomaniaquerie hors de France, hors du monde autre que ce groupuscule autour des USA. Ce qui aura des implications, des corrélations immenses pour le fonctionnement politique, économique et surtout sociétal. La souveraineté des peuples passe par la culture, la culture est fondée sur la langue, la langue est le monde qui nous traverse, auquel nous ajoutons sans cesse nos gouttes de lumière.

Matthias Sauvergeat

26/05/2023 à 10:16

En tant que langue anationale, neutre et équitable l'espéranto est parfaite pour la communication internationale.
Dommage que les enfants de l'union européenne ne l'apprennent pas à l'école : cela mettrait anglais, allemand, français, espagnol, etc, sur un même pied d'égalité sans domination linguistique d'une langue nationale particulière sur les autres !...

Marie

26/05/2023 à 15:57

Je récidive car je viens de découvrir des commentaires originaux.D'abord, s'il est un commentateur avec lequel je suis tout-à-fait d'accord, c'est bien Monsieur Nauwelaers qui proclame son amour infini de la langue française.Ensuite, il m'est revenu un souvenir cubain : il y a peu j'ai eu la chance d'être guidée près de Vinales, dans les champs de tabac, par un jeune Havanais qui parlait un français plus qu'impeccable tout en rêvant d'aller un jour , enfin,en France. Pour des motifs non dévoilés il refusait de s'exprimer en anglais, et je ne parlais pas espagnol.M'expliquant que enseignement et santé, services publics, étaient du début à la fin entièrement gratuits, en amont comme en aval -le pays de la planète qui a le plus grand nombre de médecins par habitants, et dont l'espérance de vie est légèrement supérIeure à la notre-.Enfin, si l'on classe les langues par leur usage, le chinois vient naturellement, et de loin,en premier, puis l'anglais, puis l'espagnol, et je pense que le français a pris la quatrième place devant l'allemand??

Matthias Sauvergeat

27/05/2023 à 09:31

Aucune de ces langues que vous citez ne peut devenir langue internationale : seule l'espéranto le peut.
C'est une volonté politique de l'apprendre à l'école, peut être un jour on se rendra compte de l'importance d'avoir une langue qui appartienne à l'humanité entière : une langue pour tous !

Marie

27/05/2023 à 16:37

J'entends parler de l'espéranto depuis mon adolescence, et j'ai toujours su que cette" langue" n'avait jamais démarré...et sans doute ne démarrerait jamais. Mais l'article de Actualitté, vieux de plus d'un an, mentionnait "l'anglais langue commune en Europe une dérive inadmissible". Il ne s'agit pas de trouver une langue commune autre, mais de batailler, avec nos petits moyens pour sa non utilisation au maximum ...Avez-vous jamais ouï un Italien ou un Grec parlant anglais? Quelle ressemblance entre l'anglais parlé en Angleterre et celui de NY ? .Pas grand chose. Avez-vous pu pratiquer l'espéranto et être compris?

Matthias Sauvergeat

28/05/2023 à 10:15

Je vois que vous ne vous êtes jamais intéressé à l'espéranto, c'est bien dommage car c'est une langue remarquable pour l'intercompréhension humaine.

Je peux vous conseiller de consulter la page suivante pour apprendre l'espéranto de façon autodidacte et vous verrez que c'est une langue qui a de l'avenir avec sa communauté :

https://esperanto-france.org/apprendre-l-esperanto-par-internet



Matthias Sauvergeat

31/07/2023 à 23:49

https://lernu.net/esperanto

Didactiel pour apprendre l'espéranto..

Matthias Sauvergeat

04/01/2024 à 11:18

Chaque être humain se construit grâce à la rencontre avec les autres.

La performance décisive qui a permis aux humains de se différencier des autres êtres vivants est leur capacité non seulement à échanger des informations (les animaux savent faire cela) mais aussi des émotions, des angoisses, des espoirs, tout ce qu'ils ont de plus intime.

Pour que ces échanges soient possibles, il faut un langage commun.

Ors, toutes les communautés humaines ont évolué en se différenciant, en adoptant des cultures, des coutumes, des langues différentes.

Cette diversité n'avait que des avantages parce que ces communautés n'avaient que peu de contacts.

Aujourd'hui les interactions se sont multipliées, elles rendent nécessaire un moyen commun permettant la compréhension de tous avec tous.

Une des façons d'y parvenir est d'imposer à tous la langue de quelques uns, ce qui a été tenté en Europe au XVIIIème siècle avec le français.

C'est ce qui est en train de se produire avec l'anglais aujourd'hui.

Ce choix arbitraire d'une langue déjà existante est lourd de dangers car il donne un avantage considérable à ceux pour qui la langue maternelle et la langue de rencontre sont les mêmes.

Il est donc urgent qu'on mette en place une langue de rencontre qui mette à égalité tous les hommes dans l'exercice si difficile de la rencontre.

Albert Jacquard
Pau, le 26 novembre 2005
Salon du Livre

Matthias Sauvergeat

04/01/2024 à 11:23

L'utilisation universelle de l'espéranto en tant que langue internationale auxiliaire neutre permettra un jour de parvenir, dans une Europe résolument et consciemment multilingue, à l'unité dans la diversité ; l'espéranto est le ciment de l'Europe de demain. . .

Georges Kersaudy
Langues sans frontières


Plus d'articles sur le même thème

ActuaLitté

“Encore trop d’inégalités” dans l'accès à la lecture pour tous

Créée en 1917 et reconnue d’utilité publique le 27 août 1921, la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France rassemble des militants, usagers, professionnels et bénévoles engagés pour une plus grande inclusion sociale et économique des personnes déficientes visuelles. Comme d'autres structures privées, elle s'efforce de rendre les livres plus accessibles et demande, dans une tribune, plus d'investissement des pouvoirs publics.

23/04/2024, 11:33

ActuaLitté

Droit de réponse de la Maison des écrivains et de la littérature : des “accusations infondées”

Suite à un article publié le 8 février 2024 au sujet de la situation de la Maison des écrivains et de la littérature, l'association a fait parvenir un droit de réponse à la rédaction d'ActuaLitté, par l'intermédiaire du président de la structure, Julien Cendres. Nous le reproduisons ci-dessous, dans son intégralité.

22/04/2024, 11:51

ActuaLitté

“Au Québec, la censure ne meurt jamais”, par Jean-Yves Mollier

Alors que la France s’apprête à accueillir le Québec au Festival du livre de Paris en avril prochain, et que paraît au même moment une édition revue d'Interdiction de publier. La censure d’hier à aujourd’hui (éditions Double ponctuation, 2024, Prix Charles-Aubert d’Histoire), l’historien spécialiste du livre et de l’édition Jean-Yves Mollier revient sur les différentes formes de censure du livre au Québec. 

08/04/2024, 11:45

ActuaLitté

Livres pour malvoyants : “Il ne suffit pas d’agrandir la police de caractères”

La Librairie des Grands Caractères, basée dans le 5e arrondissement de Paris, publie ici son « coup de gueule » sur certains éditeurs dont les pratiques lui semblent douteuses. L'établissement pointe notamment le fait que certaines règles à suivre dans l'édition de livres pour malvoyants sont trop régulièrement ignorées par des acteurs du secteur.

02/04/2024, 13:15

ActuaLitté

Pour un renouveau documentaire dans les universités françaises  

L'Association des Directeurs et des personnels de direction des Bibliothèques Universitaires et de la Documentation (ADBU) et le Syndicat National de l'Édition (SNE) s'unissent pour interpeller le gouvernement et les autorités sur la nécessité critique d'un élan majeur en faveur des ressources documentaires. Ils insistent sur la nécessité d'investissements immédiats pour assurer le développement d'une documentation universitaire compétitive au niveau européen, et de maintenir la France au cœur des débats scientifiques et éducatifs mondiaux.

27/03/2024, 12:51

ActuaLitté

IA : un rapport “équilibré” remis à Emmanuel Macron

Alors que la « Commission IA » remettait son rapport au Président de la République le 13 mars 2024, les réactions continuent d'affluer concernant le positionnement de la France face aux enjeux de l'intelligence artificielle. Si des associations de traducteurs telles que En Chair et en Os et l'Association des traducteurs littéraires de France appelaient à sauver « le geste humain », une nouvelle tribune d'un collectif rassemblant divers acteurs des milieux culturels salue, elle, « un rapport équilibré ».

27/03/2024, 10:08

ActuaLitté

“Produire un livre écologique n’est pas possible”

La Volte annonce donc son vingtième anniversaire : vingt ans d'aventures éditoriales où se retrouvent des histoires d'émancipation, de la science-fiction sociale et politique, avec une passion pour les jeux de langage. Elle avait déjà annoncé en janvier qu'elle renforcerait cette année son engagement écologique et affirmerait son identité visuelle. Maintenant, place aux projets.

23/03/2024, 15:38

ActuaLitté

“Faire front commun face à la massification annoncée des IA dans le travail”

Après le collectif En Chair et en Os, c'est au tour de l'Association des traducteurs littéraires de France (ATLF) de réagir au rapport, IA : notre ambition pour la France, remis au Président de la République le 13 mars dernier. Ces membres, après l'avoir lu « avec beaucoup de colère », appellent les pouvoirs publics à « ne pas céder aux sirènes de la compétitivité mondiale, et l’ensemble des artistes-auteurs à faire front commun face à la massification annoncée des intelligences artificielles dans leur travail ».

22/03/2024, 13:31

ActuaLitté

Bastien Vivès, condamnable ou martyr de la liberté d'expression ?

L’Observatoire de la liberté de création (OLC) dénonce « une loi absurde et son application ubuesque » dans l’affaire Bastien Vivès. Dans une tribune, ses membres justifient leur positionnement : à chacun de se faire un point de vue...

22/03/2024, 11:26

ActuaLitté

Pour une traduction humaine : “Il en va de l'avenir de nos professions”

Quelques jours après la présentation du rapport de la commission IA au Président de la République, qui en salue les recommandations prônant le tout-IA dans de nombreux domaines, le collectif En Chair et en Os, « pour une traduction humaine », s'adresse aujourd'hui à toute l'édition, et appelle le monde du livre et de la culture à se mobiliser pour préserver le geste humain, sans céder au technosolutionnisme.

18/03/2024, 11:42

ActuaLitté

Expression, publication, lecture : des libertés à défendre

Depuis la Foire du Livre de Londres, cinq organisations internationales représentant les auteurs, éditeurs, libraires et bibliothécaires cosignent une déclaration. Ce texte, reproduit en intégralité ci-dessous, constitue un appel aux gouvernements et aux sociétés dans leur ensemble à veiller sur des libertés fondamentales autour des textes et de leurs auteurs : expression, publication et lecture.

14/03/2024, 11:14

ActuaLitté

Traduire par l'IA, le risque d'“un appauvrissement sensible de la langue”

Face à la montée de l'intelligence artificielle dans le domaine de la traduction, l'Association des Autrices et Auteurs de Suisse (AdS) tire la sonnette d'alarme. Lors de son 15e Symposium suisse, l'association a publié une prise de position vigoureuse, soulignant les limites de l'IA en matière de traduction littéraire et réclamant une régulation claire pour protéger les droits et la valeur du travail humain.

06/03/2024, 12:54

ActuaLitté

"Les IA génératives menacent aujourd’hui l’activité des auteurs des arts visuels"

L'ADAGP l'affirme : « Les systèmes d’intelligence artificielle (IA) générative, capables de produire instantanément des contenus visuels à la demande des utilisateurs, menacent aujourd’hui l’activité des auteurs des arts visuels. » En réaction à ce constat, la société de perception et de répartition des droits d'auteur a publié une déclaration générale d’opposition. Elle s'explique dans un communiqué, reproduit ici par ActuaLitté.

23/02/2024, 17:08

ActuaLitté

Mort d'Alexeï Navalny : “Il n’a jamais reculé devant le pouvoir”

Le décès d’Alexeï Navalny, survenu ce 16 février au centre pénitentiaire de Kharp à l'âge de 47 ans, provoque un soulèvement — et les regards fusent vers Vladimir Poutine, qui se serait définitivement débarrassé d’un opposant. Le Pen Club français a diffusé un hommage, ici proposé en intégralité.

17/02/2024, 10:49

ActuaLitté

L'étude sur le partage de la valeur du SNE, “un éclairage partiel et biaisé”

Dévoilée le 1er février dernier, l'étude sur le partage de la valeur du livre, commandée par le Syndicat national de l'édition, n'a pas vraiment convaincu. La quasi-totalité des organisations d'auteurs ont dénoncé ses résultats, assimilés à une pure et simple tentative de manipulation. L'Association des traducteurs littéraires français (ATLF) ajoute sa voix revendicative, dans un texte reproduit ci-dessous.

15/02/2024, 10:03

ActuaLitté

Une étude sur les revenus qui “ne reflète en rien la réalité” des auteurs

Le Syndicat national de l'édition, organisation patronale du secteur, a présenté le 1er février les données de son étude sur le partage de la valeur du livre entre les maisons d'édition et les auteurs. Une étude dont les méthodes et la présentation des résultats ont été largement décriées par les auteurs et leurs représentants. Le Conseil Permanent des Écrivains (CPE), dans un texte reproduit ci-dessous, signifie ses propres réserves, mais aussi ses attentes vis-à-vis du ministère de la Culture.

14/02/2024, 11:46

ActuaLitté

“La juste rémunération des auteurs et autrices est cruciale”

La Ligue des auteurs professionnels a pris connaissance de l'étude du Syndicat National de l'Édition (SNE) publiée le 1er février dernier. Dans une tribune adressée à ActuaLitté, l'organisation remet en cause la méthodologie, déjà amplement pointée. Leur texte est ici diffusé dans son intégralité.

06/02/2024, 11:03

ActuaLitté

L'étude irréelle où “les éditeurs sont moins payés que les auteurs”

Au moment même où l’Europe envisage de légiférer sur un statut professionnel pour les auteurs, incluant notamment de meilleures rémunérations et une lutte contre les contrats abusifs, le Syndicat national de l’édition a publié une enquête sur « le partage de la valeur entre auteurs et éditeurs ». Or, la présentation des données a révélé un biais tel qu’il laisse entendre que les éditeurs sont moins bien payés que les auteurs. La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse réagit dans les colonnes de ActuaLitté.

04/02/2024, 10:15

ActuaLitté

L'industrie du livre redoute le projet européen sur les délais de paiement

En Belgique, l'interprofession s'est regroupée pour interpeller les députés européens, sur la question des retards de paiements. Le projet qu’examinent en effet le Parlement et le Conseil ramènerait à 30 jours le délai maximum. Une modification que l’industrie du livre ne supportera pas sans de lourdes conséquences.

31/01/2024, 10:19

ActuaLitté

IA : les industries culturelles veulent rencontrer Attal “sans délai”

Quelques jours après une missive adressée à Rachida Dati pour l'exhorter à garantir « l'avenir du droit d'auteur » face au développement de l'intelligence artificielle, les industries culturelles maintiennent la pression. Elles communiquent cette fois avec Gabriel Attal, directement, pour faire part de leurs inquiétudes et solliciter « un échange sans délai ». Nous reproduisons ci-dessous le courrier envoyé au Premier ministre, ce 25 janvier 2024.

25/01/2024, 15:38

ActuaLitté

“Icône réactionnaire” : parrain du Printemps des poètes, Sylvain Tesson dérange

Le printemps des poètes, manifestation qui se déroule chaque année à Paris – du 9 au 25 mars 2024 –, a choisi Sylvain Tesson comme parrain de son édition 2024. Un coup pour l’événement poétique, puisqu’il s’agit par ailleurs de la 25e édition. Le choix, que la directrice artistique depuis 2017, Sophie Nauleau, a amplement salué… mais que nombre de poètes et artistes contestent vivement.

17/01/2024, 18:52

ActuaLitté

Québec : l’industrie du livre se prononce sur l’intelligence artificielle et le droit d’auteur  

Dans le cadre de la consultation publique en cours sur l'intelligence artificielle générative et le droit d'auteur, les associations du milieu du livre rappellent au gouvernement canadien l’importance cruciale de favoriser un développement responsable de l’intelligence artificielle et de promouvoir le respect du droit d’auteur.

15/01/2024, 16:22

ActuaLitté

Pendant la crise, “c’est avant tout la création qui trinque”

Consacrée à la littérature contemporaine, la maison d'édition Onlit, « reposant exclusivement sur une petite équipe d’indépendants », nous informe de la fin de ses activités. Pierre de Mûelenaere, à la tête de la structure, en explique les raisons, et en profite pour remercier tous ceux qui ont participé au projet, ou l'ont soutenu.

15/01/2024, 11:35

ActuaLitté

AI Act : les industries culturelles sollicitent Elisabeth Borne

L'Union européenne tente d'encadrer le secteur des intelligences articielles, avec un texte inédit, travaillé depuis plusieurs mois, l'IA Act. La France fait partie des pays où une opposition à une régulation trop stricte s'exprime, ce qui n'est pas pour satisfaire les représentants des industries culturelles, attentifs au respect du droit d'auteur. Dans un courrier à la Première ministre reproduit ci-dessous, ils font part de leurs inquiétudes.

22/12/2023, 16:33

ActuaLitté

Face à la loi immigration, les bibliothèques et “l’accueil inconditionnel”

L'adoption de la loi immigration marque un tournant dans le second quinquennat d'Emmanuel Macron, avec un texte qui penche très à droite et remet en question quelques acquis en matière d'accueil et de traitement des étrangers. L'Association des bibliothécaires de France (ABF) répond à cette actualité dans une tribune tournée vers l'engagement, le partage et la solidarité à l'égard des nouveaux arrivants sur le territoire français.

22/12/2023, 12:32

ActuaLitté

Vers une modernisation des outils de gestion pour les éditeurs de livres

Les industries culturelles ont toujours été au premier plan des innovations de rupture — IA Générative, streaming audio, NFT — se positionnant même au centre des débats sur l’intelligence artificielle. Pour autant, leur gestion des flux de données s’appuie encore sur des infrastructures des années 2000. Cela a tendance à freiner leur propre évolution au sein des changements sociétaux et technologiques. Une tribune de Crealo.

21/12/2023, 10:36

ActuaLitté

Vera Molnár (1924-2023), ou la géométrie du sensible

C’est avec une profonde tristesse que l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) rend hommage à l’artiste de l’abstraction géométrique et de l’art génératif, Vera Molnár, décédée aujourd’hui à l’âge de 99 ans. Elle avait noué avec l’INHA des liens profonds qui se sont concrétisés par le don d’un corpus important d’estampes en 2022 dans lequel la dimension pionnière et généreuse de son œuvre, reflétait pleinement sa personnalité. 

08/12/2023, 11:59

ActuaLitté

Les auteurs jeunesse s'engagent contre le pilon des livres

À l’occasion du salon de Montreuil, La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse lance une action militante en s’opposant au pilon ! L'objectif : en finir avec le pilon en participant à une campagne de dons.

30/11/2023, 17:31

ActuaLitté

Achats de livres : la Normandie incite les maires à “privilégier” les librairies

Hervé Morin, président de la région Normandie, et Philippe Normand, président de Normandie Livre & Lecture, ont uni leurs forces pour une noble cause : le soutien public aux librairies locales. Dans un courrier aux édiles, ils incitent ces derniers à préférer les enseignes indépendantes pour les achats de livres des médiathèques et des écoles. Nous reproduisons ci-dessous l'intégralité de la missive.

30/11/2023, 10:41

ActuaLitté

400 salons BD en France : “Faire un festival, c’est faire société”

9 manifestations tournées vers le 9e art fondent le Club 99, une fédération des festivals BD & Arts associés destinée à faciliter les échanges et la valorisation des événements. Un manifeste accompagne cette création, qui rappelle et proclame la diversité des festivals et salons, ainsi que leur rôle indispensable à l'écosystème du livre.

29/11/2023, 11:42

ActuaLitté

AI Act : la culture réclame une régulation des modèles de fondation

Les négociations européennes autour de l'AI Act, texte censé encadrer le développement et l'usage des technologies d'intelligence artificielle, sont plus mouvementées que prévu. Des pays membres, dont la France, souhaitent désormais limiter l'intervention de l'Union, pour ne pas freiner la compétitivité des acteurs européens. Des organisations du secteur de la culture s'inquiètent de cette analyse, dans un texte que nous reproduisons ci-dessous.

17/11/2023, 13:59

ActuaLitté

La bonne résolution du Parlement européen pour les auteurs

Trois organisations d'auteurs se réjouissent du vote de deux commissions du Parlement européen en faveur d'un cadre de l’Union pour la situation sociale et professionnelle des artistes et des travailleurs des secteurs de la culture et de la création. Elles appellent le Parlement européen à voter la proposition lors de la séance plénière, le 20 novembre, dans un texte que nous reproduisons ci-dessous.

16/11/2023, 13:16

ActuaLitté

Label Emmaüs, un combat pour la solidarité et le réemploi en ligne

#LabelEmmaus - Label Emmaüs est la marketplace de la solidarité et du réemploi. Le site offre un catalogue de plus de 900.000 références de livres d’occasion mis en ligne par des structures solidaires, mais pas que. Tous les univers d’objets sont présents sur le site, de la décoration vintage aux vêtements en passant par le high-tech / électroménager reconditionné. Il livre pour ActuaLitté un véritable manifeste, pour un autre e-commerce...

10/11/2023, 12:26

ActuaLitté

“Ne pas céder aux intimidations” : les bibliothèques et l'actualité “brûlante”

La pandémie de coronavirus, l'agression russe de l'Ukraine et, plus récemment, le conflit israélo-palestinien, sont autant de sujets sur lesquels les positions se polarisent, où les nuances disparaissent. Des situations qui débouchent parfois sur des menaces, des violences, des censures : dans un communiqué que nous reproduisons ci-dessous, l'Association des Bibliothécaires de France rappelle le cadre légal et déontologique qui gouverne l'évocation de l'actualité et la diffusion de l'information dans les établissements de lecture publique.

10/11/2023, 12:01

ActuaLitté

”Nulle prison n’enfermera ton poème“ : quand la beauté défie l'interdit

Nulle prison n'enfermera ton poème est une anthologie réunie par la poète afghane Somaia Ramish. 95 voix venues du monde entier ont participé à ce projet dont plusieurs membres du Parlement des écrivaines francophones. Cécile Oumhani, nouvelle responsable au sein du Pen Club français du comité pour les écrivains persécutés, signe cette présentation du texte pour ActuaLitté. 

09/11/2023, 13:00

ActuaLitté

1227 pénétrations sans consentement : la douleur derrière les nuits

Les Confidentielles réunit un collectif d’autrices et d’interprètes, qui se sont donné pour mission d’exprimer l’intimité, de l’écriture à la scène. Tous les deux mois, ces femmes se racontent à travers un sujet imposé. « En basant leurs écritures sur leur propre vécu, elles vous emmènent, à travers les mots au cœur de leur intimité, dans leur univers personnel. »

08/11/2023, 11:57

Autres articles de la rubrique À la loupe

ActuaLitté

La Newstalgie en littérature, renouer avec le passé 

Voici un mot valise que le poète Jules Laforgue n’aurait pas répudié : le newstalgie. De l’anglais new, nouveau, et du français nostalgie, son acception diverge, mais l’esprit demeure : un renouvellement, qui puise dans l’ancien ses racines. Des appréciations mélancoliques qui drainent un romantisme suranné aux saveurs d’un avant, option madeleine et thé au citron, la newstalgie désignerait-elle autre chose ?

25/04/2024, 17:25

ActuaLitté

Yann Le Gal : “La librairie, c'est la passion communicative”

Agnès Martin-Lugand préside cette année le jury du Prix Maison de la Presse 2024. Depuis le 9 avril, six auteurs et leur ouvrage sont encore en lice. Le gagnant de cette 55e édition sera dévoilé le 14 mai. Yann le Gal, parmi les finalistes, profite de cette occasion pour saluer le travail des prescripteurs et ce métier de libraire.

23/04/2024, 10:45

ActuaLitté

La dessinatrice Elizabeth Pich a une suggestion : restons idiots

LeLivreaMetz24 – Le questionnaire de Proust est un excellent outil pour en découvrir davantage sur son écrivain préféré en un temps limité. Elizabeth Pich, autrice et illustratrice germano-américaine, a accepté de se prêter au jeu, invitée cette année du festival Le Livre à Metz.

21/04/2024, 14:52

ActuaLitté

Edwige Coupez : “C'est mon premier prix !”

J'avais oublié la légèreté d'Edwige Coupez, paru éditions du Rocher a reçu le Prix 2024 des lycéens d’Arcachon. La récompense était remise dans le cadre de la manifestation La plage aux écrivains, pour sa première édition. Les jurés venaient des lycées Grand-Air,  Saint-Elme et Condorcet. L’autrice nous propose un texte inédit, sur la réception de ce prix.

21/04/2024, 12:45

ActuaLitté

Le directeur de RFI, Jean-Marc Four, face à la désinformation

LeLivreaMetz24 – Comment décrypter l’information dans un monde globalisé, nourri de milliards de données chaque jour ? C'est une des questions que se posent l'auteur de La guerre de l'Information (Tallandier), David Colon, le journaliste et grand reporter Olivier Weber, et le jeune directeur de Radio France internationale (RFI), Jean-Marc Four. Ce dernier a accepté d'évoquer ce complexe et épineux sujet auprès d'ActuaLitté, à l'occasion du festival qui allie littérature et journalisme, Le Livre à Metz.

20/04/2024, 18:20

ActuaLitté

Sylvain Prudhomme dépasse les bornes familiales

PrixFrontieres2024 – Le 6 mars dernier, Sylvain Prudhomme a été désigné lauréat 2024 du 4e Prix Frontières, pour son roman L'enfant dans le taxi, paru aux Editions de Minuit. À l'occasion de la remise de la récompense littéraire durant le Festival Le Livre à Metz, ActuaLitté a pu s'entretenir avec le Prix Fémina 2019.

20/04/2024, 14:48

ActuaLitté

Rosella Postorino : “J’écris parce que la mort existe”

VoixItaliennes – Dans cette série d'entretiens nous donnons la parole à des écrivaines et journalistes italiennes qui s’expriment à propos de leur activité d'écriture mais aussi de leur engagement social ou politique. A travers des voix parmi les plus intéressantes de la littérature italienne contemporaine nous aurons un portrait des défis et des questions qui animent le débat culturel dans le Bel Paese.

20/04/2024, 12:56

ActuaLitté

"Dans la littérature comme le journalisme, aller au-delà des apparences"

LeLivreaMetz24 – « Gare aux apparences » est le grand thème de l'édition 2024 du festival qui allie journalisme et littérature, Le Livre à Metz. Une expression qui devrait être, - car elle ne l'est pas toujours -, un des principaux mantras du monde de la presse. C'est en tout cas l'avis de David Le Bailly, journaliste et auteur de l'Hôtel de la Folie, paru au Seuil la rentrée littéraire dernière, qui avec cet ouvrage remporte Le Prix Le Livre à Metz.

19/04/2024, 11:00

ActuaLitté

“Un prix d'autant plus précieux qu'il est décerné par des enfants”  

LeLivreaMetz24 – Le prix jeunesse Graoully 2024 - à ne pas confondre avec l’ancien Graoully d'or, tourné SF - a été décerné à Marie Caudry pour son album, Ah ! Les voyages, publié chez Thierry Magnier. L’autrice recevra sa gratification littéraire à l’occasion du festival Le Livre à Metz, qui cette année alerte, « gare aux apparences »... Une expression qui va à ravir à l'œuvre ici récompensée… 

19/04/2024, 09:00

ActuaLitté

Gallimard et Olivennes contre la pub pour les livres à la télé

Voilà plus de 30 ans que le sujet était plié : interdiction de faire de vendre de la publicité à la télévision pour les livres. Tout le monde s’était entendu sur le sujet, ou presque, mais l’arrivée d’un décret ouvrant la porte à une expérimentation de deux ans fait grincer des dents. Ou comment la ministre de la Culture, Rachida Dati, se met à dos les grands faiseurs de l’édition.

13/04/2024, 15:47

ActuaLitté

Des chevaux, des yourtes et nous : premiers pas en Mongolie

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

13/04/2024, 12:17

ActuaLitté

Grégoire Delacourt : “Croire en la générosité, dans une époque où l’égoïsme tue”

Dans l'univers littéraire, peu d'auteurs parviennent à tisser une connexion aussi profonde et réfléchie avec leur œuvre et leur lectorat que Grégoire Delacourt. Ce 17 avril, il publiera La liste 2 mes envies, suite des aventures de la mercière d’Arras, Jocelyne, qui avait conquis 1,5 million de lecteurs. En avant-première, le romancier évoque son parcours, son écriture et bien d’autres choses.

08/04/2024, 11:45

ActuaLitté

Glorieuse et cruelle : Tisser la langue des contes

Carnetdebord – Peau-de-Sang sera le prochain ouvrage d’Audrée Wilhelmy, romancière et artiste québécoise, que publieront les éditions du Tripode. Voici le chapitre 2 de son Carnet de Bord, tout à la fois prélude d'un roman attendu et récit d'une attente, qui nous entraîne dans un monde enchanteur.

08/04/2024, 09:48

ActuaLitté

“Nous croyons que la poésie peut captiver les coeurs”

Partout dans le monde, la poésie peut exprimer l'indicible, sans en avoir l'air. Cette puissance en fait aussi une cible de tous les extrêmes, et en particulier des régimes liberticides. Dans un texte prononcé à l'Université de Lille, le 22 mars 2024, la poète, écrivaine et militante des droits des femmes en Afghanistan Somaia Ramish célèbre la poésie et appelle à la défendre, encore et toujours.

05/04/2024, 12:28

ActuaLitté

Bibliocollector vise le record de cartes de bibliothèque

Adolescent lyonnais de 16 ans, Adam s'est lancé dans un projet fou : battre un record du monde en collectant le plus grand nombre de cartes de bibliothèques du monde entier. Pour que sa collection soit officiellement reconnue, plusieurs critères s'imposent, mais qu'importe, le Bibliocollector est lancé dans son projet. Entretien.

 

 

01/04/2024, 11:06

ActuaLitté

Pause soupe de nouilles à minuit : ultimes heures avant la Mongolie

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

01/04/2024, 08:03

ActuaLitté

“J’habite une maison vieille qui embrasse les formes de mon corps”

Carnetdebord – Pour la rentrée littéraire 2024, les éditions du Tripode publieront le nouveau roman d'Audrée Wilhelmy. Pour accompagner cette parution, la romancière a trouvé dans nos colonnes une place à part : un Carnet de Bord pour raconter cette aventure, jusqu'aux librairies.

30/03/2024, 17:05

ActuaLitté

Peau-de-sang, expérience physique et sensorielle: “Bienvenue, Audrée...”

Carnetdebord – Au cours des prochaines semaines, ActuaLitté accueillera le Carnet de Bord d'Audrée Wilhelmy. Romancière québécoise, elle publiera son prochain ouvrage aux éditions du Tripode. Ce seront tout à la fois les récits d'une attente, d'un espoir, d'une envie. Ce seront les récits d'un à-venir. En guise de prélude, Frédéric Martin, fondateur de la maison, nous présente cette autrice, d'ores et déjà adoptée.

27/03/2024, 08:01

ActuaLitté

Annonciation faite à Dati : les auteurs ressuscitent le rapport Racine

Devant la Comédie française, ce 25 mars – date de l'annonce à Marie de sa maternité divine –, ils étaient près de deux cents présents pour le retour d’un vieux compagnon. La première Nuit des auteurs et autrices aura vibré au son des les mariachis qui abreuvaient la place Colette de musiques. La promesse d’un rassemblement politique, collectif et festif était tenue… mais les soirées parisiennes prennent parfois des tournures inattendues.

26/03/2024, 11:56

ActuaLitté

La zone secrète entre Russie et Chine, blague de géographe

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

23/03/2024, 15:25

ActuaLitté

Sacrilège ! Une histoire française de l’offense au pouvoir  

Aux Archives nationales à l’Hôtel de Soubise, du 20 mars au 1er juillet prochain, plongez au cœur de l'histoire tumultueuse du sacrilège, où le spirituel et le temporel travaillent à ne faire qu’un, mais lequel ? Le dernier discours de Robespierre, l'œil de Léon Gambetta, le testament de Louis XVI… Des trésors historiques et autres documents d'archives inédits, pour une expérience solennelle, et parfois moqueuse, aux frontières du divin et du pouvoir.

22/03/2024, 17:32

ActuaLitté

De l'Altaï russe à la Mongolie en passant par l'édition kirghize

#AVeloEntreLesLignes — Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont entrepris un voyage en vélo entre Paris et Oulan-Bator en août 2022, avec l'objectif de visiter le maximum de librairies sur leur route. ActuaLitté documentera cette expédition en publiant le récit intitulé "À vélo, entre les lignes".

17/03/2024, 12:13

ActuaLitté

Géopolitique, conspirations : “XIII est un survivant” (Yves Sente)

AnniversaireXIII – Le plus amnésique des héros apparut en 1984, sous l’impulsion du scénariste Jean Van Hamme et du dessinateur William Vance : à la recherche d’un passé fuyant, accusé d’assassinat d’un président des États-Unis et toujours pris dans une conspiration politique sans fin, XIII fête ses quarante années d’aventures, de manipulation et de faux-semblants. Retour avec Yves Sente, le scénariste qui prolonge depuis 13 ans déjà cette épopée américaine avec le dessinateur Iouri Jigounov.

14/03/2024, 15:43

ActuaLitté

Nancy Huston : “Tout romancier qui se respecte est trans”

L'autrice française d'origine canadienne, Nancy Huston et l'écrivain, réalisateur, poète et militant écologiste, Cyril Dion, se connaissent, ils sont amis. Ils éprouvent l’un pour l’autre de l’affection et de l’estime. Les éditions Actes Sud ont proposé une rencontre pour parler de Francia, le dernier texte de Nancy Huston, publié par la maison le 6 mars dernier. Propos recueillis par Estelle Lemaître.

14/03/2024, 15:24

ActuaLitté

À Madagascar, Karné offre une évasion aux jeunes insulaires

Tout sourire et pleine d’entrain, Ravaka a l’air de fonctionner à mille à l’heure. Dès qu’elle s’exprime, on sent un grand enthousiasme et une vraie curiosité. Une envie de comprendre et d’agir se dégage d’emblée de sa personnalité positive. Elle a créé Karné, un concept unique : un magazine bilingue (malgache-français), coloré, vivant, instructif, ludique qui sait prendre sa place sur ce marché. Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

14/03/2024, 13:17

ActuaLitté

Moon Knight, justicier lunaire et passablement tordu

L’identité secrète est le propre du super héros – ça et les collants trop moulants. Apparu dans Werewolf by Night #32 en 1975, Marc Spector fêtera ses 50 ans de lutte contre le crime à New York : il protège les voyageurs, chers au dieu égyptien qui l’a choisi pour avatar. Non sans l’avoir sauvé de la mort. Mais ce personnage, atteint d’un trouble dissociatif, coexiste mentalement avec trois autres personnes. De quoi en faire un justicier atypique, dont les méthodes effraient.

06/03/2024, 12:16

ActuaLitté

Où en est la lecture dans les campagnes françaises de 2024 ?

En février 1967, l'ORTF diffusait un numéro de sa Bibliothèque de poche, dans lequel le journaliste disparu en 2012, Michel Polac, partait à la rencontre de bergers pour discuter de leurs lectures. ActuaLitté reprend le principe à l'occasion du Salon de l'Agriculture, en interrogeant des acteurs du secteur primaire, afin de vérifier : où en est le rapport au livre dans les campagnes de 2024 ?

01/03/2024, 18:53

ActuaLitté

Frédéric Taddeï : "L’âge est un sujet qui n’existe pas"

« Quand on vous dit que François Ier a gagné la bataille de Marignan en 1515 on ne vous dit pas quel âge il avait, il avait 20 ans ». Le présentateur Frédéric Taddeï a une obsession qu’on ne lui connaissait pas encore : l’âge. Nous l’avons rencontré pour la sortie des Birthday books le 6 mars 2024, l’occasion de discourir sur ces « quartiers de la vie que l’on habite tous ensemble ».

29/02/2024, 15:46

ActuaLitté

Plutôt BFM que CNews : Isabelle Saporta, bientôt la porte ?

Dans quel monde une salariée dénigrerait publiquement l’une des sociétés de son employeur, sans se faire tirer l’oreille ? Mieux : présenterait comme plus brillante une entreprise concurrente, du même secteur d’activité ? Eh bien… soit les anti-Bolloré reverront leur copie quant aux “méthodes” (censure, liberté de parole brimée, etc.) chez Vivendi… Soit Isabelle Saporta prépare son départ de chez Fayard ?

29/02/2024, 15:42

ActuaLitté

“Nos points communs sont simples : le territoire et le livre.”

#Noshorizonsdesirables – Durant cinq années de librairie au Québec chez Pantoute, Benoît Vanbeselaere est passé de la communication et de l’événementiel à la direction générale d’une des deux succursales. Depuis avril 2023, il a pris ses fonctions comme coordinateur de l’Association des éditeurs des Hauts-de-France. En marge des Rencontres régionales du Livre et de la Lecture 2024, à Boulogne-sur-Mer, il revient avec nous sur les actions menées et à mener.

26/02/2024, 15:13

ActuaLitté

Partage de la valeur : cette étude “apporte des éléments de compréhension” (SNE)

L'étude du Syndicat national de l'édition (SNE) consacrée au partage de la valeur entre auteurs et éditeurs, présentée au début de ce mois de février, a été accueillie froidement par les organisations d'auteurs. Ces dernières reprochaient une approche « biaisée » et des résultats qui masquaient la situation économique des écrivains. Renaud Lefebvre, directeur général du SNE, répond aux critiques.

22/02/2024, 11:49

ActuaLitté

Librimania : le jeu que toute l'édition va s'arracher

#Noshorizonsdesirables – Foin des IUT et autres Masters pros Métiers du livre : voici le futur compagnon et prochain best-seller en librairie — s’il est un jour commercialisé — Librimania plonge les joueurs dans l’univers impitoyable… du monde du livre. Accrochez-vous à un dictionnaire ou une encyclopédie, ça décoiffe !

21/02/2024, 19:22

ActuaLitté

Barbara Kingsolver, Prix Pulitzer 2023 : “Je ne crois pas au talent”

Le Prix Pulitzer de la fiction, qui récompense un roman qui raconte cette démente Amérique, a été décerné à deux auteurs ex-aequo en 2023 : Hernan Diaz pour son texte sur les coulisses de la Grande Dépression des années 30, Trust, et Barbara Kingsolver. D’un côté, le gros argent, de l'autre, les prolos d'une campagne des Appalaches, à travers les aventures de Demon Copperhead. Un David Copperfield contemporain dans les terres contrariées de l'OxyconTin et des champs de tabac…

21/02/2024, 16:00

ActuaLitté

Pour le livre de Turin, "un salon qui aide au dialogue"

Du 9 du 13 mai, le Salon international du livre de Turin incarne un événement majeur autour du livre sur le territoire italien. Entre défis antérieurs et direction nouvelle, Annalena Benini, directrice du Salon pour cette édition, fait part à Actualitté des conditions à réunir, pour mener à bien les ambitions prochaines, notamment quant à la jeunesse. 

19/02/2024, 12:07

ActuaLitté

Une nuit dans une yourte kirghize, bercés par la pluie

#AVeloEntreLesLignes — Partis à la conquête de nouveaux horizons, Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek pédalent à travers une odyssée littéraire. Leur défi ? Explorer le plus grand nombre possible de librairies sur un itinéraire qui les mène à vélo de Paris jusqu'à Oulan-Bator. Ils partagent avec ActuaLitté leurs aventures et découvertes dans ce journal de voyage.

16/02/2024, 15:24

ActuaLitté

“Le livre et la lecture comme biens communs”

Noshorizonsdesirables – Dans le paysage littéraire des Hauts-de-France, une révolution jusqu’alors silencieuse entend faire grand bruit. François Annycke, directeur de l’Agence Régionale du Livre Hauts-de-France (AR2L), inaugurera les 21 et 22 février deux journées professionnelles. Objectif : collaborer, en redéfinissant le rôle de l’Agence et de ses partenaires, pour plus d’efficacité.

16/02/2024, 12:00