Le Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie en appelle à Emmanuel Macron pour qu’il agisse fermement contre l’adoption par les institutions européennes de l’anglais comme “langue commune”. Langue de collaboration et de travail, elle représenterait « une dérive doublement inadmissible : elle est contraire aux traités qui régissent la politique linguistique de l’ U.E, donc illégale, et absurde après le départ du Royaume-Uni (Brexit) ».
Le 18/05/2022 à 11:55 par Auteur invité
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Le Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (UCILFF), ses 34 associations et 186 personnalités membres, ont rappelé au Président de la République sa promesse du 7 mars 2021, réitérée notamment le 15 février 2022, transmise par lettres de son gouvernement (M. Clément Beaune, S.E. aux Affaires européennes), d’utiliser son tour de présidence du Conseil de l’Union, au 1er semestre de 2022, pour mettre fin au coup d’État de la Commission européenne, du Parquet européen et de la Cour des Comptes de l’UE.
Ces trois institutions de l’Union avaient en effet, dès 2020 avec l’officialisation du Brexit, décidé de leur propre chef de garder l’anglais et même de le promouvoir « langue commune », en en faisant leur unique langue de travail de fait. Coup d’État, puisqu’une telle décision relevait du seul Conseil des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union. Décision illégitime, puisque l’Europe est diversité politique, surtout linguistique et culturelle.
Décision illégale, violant les textes de base de l’Union : le traité de Rome de 1957, la Charte des Droits fondamentaux, et le Règlement n° 1 de 1958 sur les langues officielles et de travail. Saisi d’un recours par Avenir de la Langue française (ALF), le Tribunal européen s’est déclaré en août 2021 incompétent sur le fond.
🗨️
— Europe Espéranto (@EuropeEsperanto) February 15, 2022
Conseil de l’Europe, 47 pays, 830 millions de citoyens, mais seulement 2 #langues (anglais, français) auxquelles s’ajoutent ponctuellement 3 autres (allemand, italien, russe).
Et si on utilisait l’espéranto comme langue commune de travail !https://t.co/NNsaA4xHCl
Le Haut Conseil international attend donc toujours du Président de la République réélu exerçant encore, ce présent semestre, la présidence du Conseil de l’Union, qu’il honore sa promesse avant la fin de cette présidence, et annonce publiquement, avant les élections législatives de juin 2022, les résultats acquis ou espérés de ses démarches.
crédits photo : Aldo De La Paz/ Unsplash
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WelcomeToMiami – Que l’on parle d’internet ou d’une boutique, le cœur du commerce réside dans les relations entretenues avec les clients. Ici, comme ailleurs ? Nicolas Pacaud dirige My Bulle Toys, librairie francophile et jeunesse, située non loin de Miami. Il a choisi de tenir un carnet de bord dans nos colonnes, pour partager son expérience. Il évoque cet aspect si spécifique de l’activité : écouter, conseiller, considérer.
25/04/2023, 09:26
On n’est pas à un paradoxe près, dans l’édition. Et moins encore, quand il s’agit de l’univers numérique. On se souvient qu’au lancement d’Amazon en France, il s’était trouvé des éditeurs pour affirmer : « Des livres vendus sur internet ? Aucun avenir. » 23 ans plus tard, un livre sur cinq est vendu sur le net. Mais le traitement des acteurs du web demeure à géométrie variable.
20/04/2023, 18:29
L’arrestation en début de semaine d’un agent littéraire français, à Londres, a littéralement frappé de stupeur l’industrie. Venu pour la Foire du livre de Londres, Ernest, 28 ans, a été interpellé, car soupçonné de représenter un danger du type terrorisme. Une procédure choquante pour Jean-Yves Mollier, universitaire et spécialiste de l’édition contemporaine. Il signe ici un texte en soutien pour ActuaLitté.
20/04/2023, 12:08
#PrixFrontieres23 – Le 7 mars, le jury du Prix Frontières-Léonora Miano dévoilait la lauréate 2023, Dima Abdallah, pour son deuxième roman Bleu nuit (Sabine Wespieser éditeur). À l’occasion du festival Livre à Metz, cette dernière a été reçue au Palais du Gouverneur de la ville. ActuaLitté en a profité pour s’entretenir avec la gagnante.
17/04/2023, 17:33
LeLivreaMetz23 — Après avoir séduit Nancy, où elle reçut le Prix des Libraires de la ville en 2021 pour son texte, Rien ne t’appartient, c’est Metz qui consacre Nathacha Appanah. Invitée d’honneur du festival Livre à Metz, elle discutera avec une autre invitée d’honneur, la journaliste Émilie Aubry, autour du thème de cette édition 2023 : le vertige... L’auteure de Tropique de la violence révèlera également sa bibliothèque idéale, qu’elle partage en partie avec ActuaLitté en avant-première...
15/04/2023, 19:54
LeLivreaMetz23 — « Le pouvoir rend fou, et le pouvoir absolu rend absolument fou. » Une citation plus célèbre que son auteur, John Emerich Dalberg-Acton, qui rend bien compte du vertige de la puissance. Le pouvoir peut s’appuyer sur des moyens financiers, le patriarcat ou une position dans l'appareil d'État. Les dictateurs, le journaliste Pierre Haski s’y est beaucoup intéressé, que ce soit en tant que correspondant en Chine, ou par son activité quotidienne d’observateur de la géopolitique mondiale.
15/04/2023, 19:12
#PrixFrontieres23 – Pour sa troisième édition, le prix que coorganisent l’Université de Lorraine (Crem, Loterr) avec l’Université de la Grande Région (UniGR), a récompensé la romancière Dima Abdallah. Son deuxième roman, Bleu nuit, aura fait l'unanimité du jury. La présidente du prix Frontières-Léonora Miano, Carole Bienius-Penin, répond à quelques questions.
15/04/2023, 16:32
Dès lors qu’une affaire de meurtre est rapportée aux autorités, sa résolution se change en tâche collective. Raphaël Nedilko, qui souhaita devenir prêtre et s’engage comme enquêteur de la PJ (Police Judiciaire), sait quel est le prix de cette responsabilité. Avec son autobiographie L’Obstiné (co-écrit avec Catherine Siguret, StudioFact), il livre un portrait à charge sur son institution et témoigne de l’impossibilité d’oublier les victimes et leurs familles. Entretien avec un idéaliste acharné.
14/04/2023, 10:42
On célébrera ce 15 avril la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur, ainsi que Fête de la librairie indépendante par les libraires indépendants. Depuis 2011, une cinquantaine de librairies indépendantes en Belgique a emboité le pas à leurs confrères français, luxembourgeois et suisses pour fêter les auteurs, les livres, la librairie ! Les voici qui publient un manifeste, cette année très politisé, en regard de l'actualité.
10/04/2023, 10:00
52 Commentaires
mp.mac
19/05/2022 à 05:25
Le Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (UCILFF) se réveille alors que la messe est dite depuis longtemps : tous le papiers scientifiques partout dans le Monde sont rédigés en anglais, toutes les entreprises internationales communiquent en anglais, au sein du Conseil européen la langue commune est l'anglais, etc, etc. J'espère surtout que l'UCILFF ne touche pas de subventions conséquentes provenant de mes impôts ?! I faut dire aux 34 associations et aux 186 personnalités membres que c'est avant qu'il fallait se réveiller !
Marie
19/05/2022 à 08:02
Eh oui, hélas, "la messe est dite" depuis longtemps.Benoit Duteurtre avait écrit, en dernière page d'un Monde diplo, il y a deux ou trois ans, un article d'humeur et humoristique sur ce sujet, d'autant que le Brexit excluait le RU de l'UE ! Cela fait belle lurette que je "re francise" tout ce que je peux quand je m'exprime, c'est si peu...
Jean
19/05/2022 à 09:13
Merci, Marie.
Soyons nombreux à suivre votre exemple. Ne lâchons rien. Traduisons.
Denis Griesmar
23/05/2023 à 14:43
L'UCILFF dont je suis membre (bénévole) ne s'est pas "réveillée trop tard" ! Les efforts des militants conscients (comme ceux de l'ALF - Avenir de la Langue Française) ont été tout implement rembarrés, non mentionnés, par les "grands médias", aux ordres de quelques milliardaires, et imbibés de propagande anglo-saxonne. Le Protocole de Londres, éliminant le français dans les brevets d'invention, n'a pas été dopté "naturellement", mais grâce à la trahison des "représentants de la France" (sic). Le problème est le décervelage de ce qui nous sert de "zélites" en France. Face à cela, il est difficile de donner toujours des leçons de linguistique, de droit, d'histoire et de dignité.
Denis Griesmar, ancien vice-président de la Société Française des Traducteurs.
SamSam
23/05/2023 à 20:21
Voilà qui est bien asséné. Toutes ces zélites proclémées élites par les médias aux ordres des parasites millardaires sont tous vendus ou valets enthousiastes de l'anglo-saxon, plus précisément des USA, qui dépensent des millions de dollars chaque année pour minorer la culture des autes pays et maximiser la présence et l'influence de la leur. Il suffit de regarder la télé décervelante et culturellement totalement américanisée que nous offre le ministère de l'Inculture grassement payée. 90% de série anglo-saxonnes, plus des films américains comme s'il en pleuvait. Dans notre propre pays, la culture française est réduite à la portion dans la medias grands publics.
mp.mac
23/05/2023 à 17:01
Ben ça alors ! Dans le message précédent ce n'est pas ce que j'ai écrit ! Il y a des ajouts qui ne sont pas de ma plume, etc.... Qu'est ce que c'est que ce bordel ?
SamSam
19/05/2022 à 09:54
Pour voir le français à l'honneur et toutes les langues coexistant ensemble sans problème finalement de pouvoir, d'une conception toujours archaïque dans sa verticalité, il faut quitter l'UE. Et obliger les multinationales françaises à écrire et parler en français - libre à elles de traduire pour des entités autres que la France.
Là, comme ailleurs, MacronMcKinsey travaille pour la langue non pas anglaise mais US, comme ses prédécesseurs valets consentants et/ou corrompus des USA.
Marie
19/05/2022 à 10:49
Vous rejoignez ainsi le combat de F. Asselinneau, qui sait de quoi il parle, lui, alors que les "européistes" ne voient que la face visible de l'iceberg.On a dit pendant longtemps que l'UE était un rempart contre la guerre...Et maintenant ?
NAUWELAERS
26/05/2022 à 21:40
Vous êtes SamSam mais pas l'oncle SamSam, vous !
(Ensemble, pleurons presque de rire.)
CHRISTIAN NAUWELAERS
SamSam
23/05/2023 à 20:24
Attention, les jeux de mollets font les gens bêtes...
Forbane
19/05/2022 à 10:11
Une initiative vitale.
Ribiata
19/05/2022 à 11:38
je ne sais pas si "la messe est dite" mais le problème est que nous n'avons pas vraiment de solution viable à opposer à l'anglicisation. L'anglais se répand comme langue commune par la force de l'usage. C'est le résultat d'une domination économique et politique. Le latin n'a pas fait autrement. Ou le français à ses grandes heures, quoique dans une moindre mesure. Alors quoi ? Même si certains anglicismes ou usages domestiques de l'anglais m'agacent parfois, il faut bien avouer que notre réactivité sur la question est largement celle d'ex-concurrents surclassés. Il n'y a qu'à lire les articles des années 60 par exemple où le français se posait encore en comparaison de l'anglais : on comptait les locuteurs, on prétendait mesurer les qualités intrinsèques respectives des deux langues... C'était déjà un combat d'arrière-garde qui tentait de s'appuyer sur une prétendue supériorité (esthétique, analytique, littéraire... que n'a-t-on pas lu !) du français. Ce poison de la hiérarchisation, celle des langues évoque assez celle des races ou des cultures, court encore en sous-main de certaines "défenses" du français. Si vous ne voulez pas adopter l'anglais comme langue commune, apprenez donc le chinois ou même l'espagnol ! J'aime le français parce que c'est ma langue sans lui attribuer nulle supériorité. Son histoire comme son évolution m'intéressent. J'essaye de la bien pratiquer... tout en sachant les limites de ce "bien". À terme, seul l'usage compte. Ah, dernière cruauté : c'est par anglicisme typographique que vous mettez des capitales à langue et à francophonie, l'usage et le code typographiques français prescrivent : Haut Conseil international de la langue française et de la francophonie.
2flo
19/05/2022 à 15:58
Vous avez tout dit ce que je voulais dire, je suis aussi pour la pratique du français surtout que notre langue est intéressante mais hélas, l'anglais domine et il va falloir s'y faire. Et le concours de l'Eurovision l'a prouvé: l'anglais était plus présent que le français ou les autres langues de l'Union (je parle du parlé pas du chanté, quoique...)
Marie
19/05/2022 à 17:42
Vous écrivez "l'anglais domine et il va falloir s'y faire"...ce n'est que la langue de la révolution industrielle qui a vu naître le capitalisme.C'est la langue du Commonwealth aux dérives majuscules.C'est la seule langue vivante proposée quand j'étais potache, et que j'apprenais déclinaisons latine et grecque (Dieux merci!).Aucun désir d'aller au RU mais Assimil m'a aidée à apprendre l'allemand, et à présent c'est le chinois que j'aime et étudie (10 ans). Ce sont les hommes qui devraient être décideurs et agir en conséquence, dans le refus de pratiquer cette vilaine langue qu'est l'anglais
SamSam
23/05/2023 à 20:35
Oui, moi aussi ça m'irrite profondément ce défaitisme. C'est une question politique majeure parce qu'elle implique la définition de la souveraineté que nous voulons. Une vraie souveraineté nous permettrait de retrouver facilement la dominance générale de l'anglais dans nos échanges avec l'étranger, parce qu'elle signifierait que nous exigeons que les échanges soient dans les deux langues, si échanges bi-partites. Pour retrouver le "préalable", la souveraineté, deux instruments. Un, le RIC, deux la sortie de l'UE et de l'OTAN.
Ribiata
24/05/2023 à 22:54
je ne sais pas comment les commentaires de Marie et de SamSam se retrouvent associés à mon commentaire initial et vaguement approbateurs mais ils n'ont manifestement pas lu ce que j'ai écrit... qui n'a rien à voir avec leur souverainisme qui correspond parfaitement à ce que je dénonçais par ces mots : "réactivité [...] est largement celle d'ex-concurrents surclassés." Pour être plus clair, la détestation de l'anglais de Marie relève pour moi typiquement de cette aigreur de "concurrents surclassés", de mauvais perdants pour le dire autrement. Et caractériser l'anglais de "vilaine langue" pour mieux chanter les louanges du français relève d'un nationalisme étroit et d'une grande ignorance en termes linguistiques.
Arrêtez donc de hiérarchiser ainsi le monde (selon les critères qui vous autovalorisent) et débarrassez-vous de vos préjugés.
Marie
25/05/2023 à 13:29
Oh! Rabiata, que vous me faites rire, UN AN ET SIX JOURS APRES!!Merci.C'est vrai vrai que votre pseudo (ou prénom, ou patronyme?) sent les épices, comme les pâtes à la même sauce (italienne). elles d'ailleurs la couleur du rosbif que vous devez aimer.Dommage que l'on ne lise pas plus souvent de vos commentaires? Le dernier, d'hier, étant hilarant...Il y a tellement de gens de par le monde, qui n'ont rien à dire, qu'il leur importe peu de mondialiser leur carence avec l'anglais, n'est-il pas?
Ribiata
25/05/2023 à 22:49
je vois d'après votre réponse que vous êtes à court d'arguments et que, outre ce mauvais rire qui sonne faux et ne rayonne d'aucune joie, vous vous en prenez maintenant à ma personne... et à mon pseudo... que vous avez mal lu. Ri- pas Ra- et vous ignorez autant les langues étrangères que votre propre langue et l'histoire de sa formation. Bref, Ribiata, ce n'est pas de l'italien mais du russe et ça veut dire "bande de copains". La délicieuse sauce italienne, c'est "arrabiata" = enragée (parce qu'elle est pimentée).
Changez de lunettes, reprenez un peu de ces délicieuses pâtes... et débarrassez-vous de vos préjugés, votre rire redeviendra clair et aimable
Marie
26/05/2023 à 07:44
Et moi je vois surtout que votre "anglophilie" vous prend la tête et que, malgré tout (ou à cause de), vous avez été vaccinée contre...l'humour, fut-il anglais. Vous corrigez soigneusement le i par le a dans votre pseudo, comme si j'ignorais l'appellation du plat italien que j'adore. Vous, vous avez besoin de grosses "loupes" pour éclairer votre mental brumeux qui, manifestement ne sait plus où il en est vraiment, depuis un peu plus d'un an où vos écrits incompréhensibles ont leurré au mois deux lecteurs. Reposez vous, vous en avez grand besoin.Et je continuerai modestement de dire "bonne fin de semaine" au lieu de bon ouiquinde. Profitez en.
Ribiata
27/05/2023 à 22:53
pourquoi répondez-vous par l'invective à des arguments ?
Je suggère une excellente lecture d'Anne Abeillé et Julie Neveux "Le français va très bien, merci" qui font notamment cette réflexion : "Le seul moyen d'abîmer une langue, c'est de ne pas la parler, or le français n'a jamais été autant parlé."
L'ouvrage répond à cette préoccupation : "L’accumulation de déclarations catastrophistes sur l’état actuel de notre langue a fini par empêcher de comprendre son immense vitalité, sa fascinante et perpétuelle faculté à s’adapter au changement, et même par empêcher de croire à son avenir !"
Et un site pour combattre qqs idées déprimantes : https://www.tract-linguistes.org/
NAUWELAERS
28/05/2023 à 21:28
Ribiata,
Désolé mais non.
Assez de cette cécité intellectuelle et d'autres linguistes bien plus crédibles n'adhèrent pas le moins du monde à ces propos lénifiants.
Vous devriez sortir de votre bulle,comme ces linguistes, et constater que le français écrit est bel et bien massacré notamment sur les réseaux sociaux.
Ainsi que par l'invasion des anglicismes que même le regretté Alain Rey, bien plus crédible, déplorait.
Assez de cette culture du déni.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Ribiata
29/05/2023 à 16:54
soit... mais je n'ai pas vu un argument de fond, d'ordre linguisitique, dans les interventions de Marie ou la vôtre. Diatribes, attaques ad hominem (ou feminem). Ce qui ressemble le plus à un argument dans votre intervention, ce sont des arguments d'autorité dont on sait bien ce qu'ils valent et vous ne livrez même pas la thèse de ces linguistes inconnus. C'est dommage, ça enrichirait la discussion.
Quant à e appeler à A. Rey, dans votre position, c'est délicat. Voici qqs extraits de son interview dans Le Figaro du 3 novembre 2019 au moment de la publication de son dictionnaire historique. L'article est intitulé Alain Rey: «La langue française ne s’appauvrit pas, au contraire».
Extraits :
Le Figaro : Pensez-vous que le français évolue trop vite?
A. Rey : Les moyens de communication ont changé. Au XVIIe siècle, un mot nouveau allait à la vitesse de la diligence. Aujourd’hui, tout va à la vitesse de notre technique, c’est-à-dire très vite.
LF : Vous écrivez dans votre prologue «les langues croissent à mesure que les langues changent». Sommes-nous à l’aube d’une nouvelle langue française?
AR : À chaque époque, nous avons cette impression. Il n’est pas faux de le penser mais c’est aussi une illusion d’optique. La langue change en même temps que l’ère dans laquelle elle se trouve [...] L’usage change. Et ce changement est perpétuel. Finalement, personne ne connaît vraiment le français. Son apprentissage ne sera jamais terminé car la langue évolue tous les jours.
LF : Que répondez-vous aux déclinistes qui pensent que la langue s’appauvrit?
AR : C’est un contresens complet. Ce que l’on remarque, c’est un appauvrissement de l’usage de la langue par certains de ceux qui la pratiquent. La langue française ne s’appauvrit pas, au contraire...
LF : Les jeunes peuvent-ils empêcher cet appauvrissement? On vous a vu parler de langue française avec des «Youtubeurs» comme Squeezie...
AR : Oui, ils se sont amusés de mots très savants...
LF : Le problème n’est donc pas d’employer des anglicismes mais de n’avoir que ça à la bouche?
AR : Absolument. Employer les mots qui viennent de Californie entraîne un phénomène: le cerveau les accumule au détriment d’autres mots. Pour autant, nous observons que certains jeunes utilisent des termes issus de la bouche de leurs grands-parents. Ainsi, ils les réactualisent et empêchent la disparition de tout un vocabulaire...
LF : Certains regrettent la disparition de certains temps grammaticaux. Et vous?
AR : L’imparfait du subjonctif et le passé simple sont des temps qui disparaissent. Or, en se perdant ils n’entraînent pas d’enrichissement. Je regrette la disparition de la conjugaison. De la même façon, l’interrogation disparaît. On dit «viens-tu?» au Canada et non «tu viens?» comme on l’entend en France. Je trouve cela dommage quand une telle nuance est perdue. Mais on ne va pas à l’encontre de l’usage. C’est lui qui aura toujours le dernier mot.
Cette entrevue est intéressante... elle place nettement A. Rey du côté de l'usage, qu'il a toujours mis en avant dans son travail, une des caractéristiques de ses dictionnaires étant justement d'être beaucoup plus près de l'usage que d'autres comme le Larousse... ou celui de l'Académie !
Et ce dernier paragraphe est particulièrement intéressant : il dit regretter la disparition de la conjugaison ou de certaines formes syntaxiques. Mais il ne la condamne pas. Au contraire, puisqu'il conclut : "C'est lui [l'usage] qui aura toujours le dernier mot". Il fait donc la différence entre ce qui est bon pour lui (les formes qu'il aime et qui disparaissent) et ce qui est bon pour la langue.
Or, c'est précisément ce qui me dérange dans vos positions. Moi aussi, je peux être choqué par certains usages ou certaines évolutions. C'est un sentiment personnel. D'ailleurs, j'en trouve d'autres drôles, savoureux et intelligents. Il n'y a rien de mal à s'autoriser une certaine nostalgie. Mais lorsque la nostalgie se transforme en idéologie avec des prétentions normatives et potentiellement contraignantes, c'est alors qu'elle devient inquiétante car, contre l'usage, contre la réalité, contre l'avenir, elle se réfugie facilement du côté de la force et de la violence.
Camille
25/05/2023 à 16:45
"À terme, seul l'usage compte."
Alors à quoi bon apprendre à bien parler et écrire le français (à respecter sa langue, sa culture, sa littérature, donc) puisqu'il est aujourd'hui d'usage de le massacrer partout, y compris à l'école où il n'est même plus enseigné correctement ?...
Seul le bon usage doit triompher. Certainement pas le mauvais d'aujourd'hui, fait d'ignorance, d'indifférence et de crétinerie.
Ribiata
25/05/2023 à 23:38
ah ! quelle amertume sur le présent ! Croyez-vous donc que la langue que vous parlez soit le fruit d'une histoire du "bon usage" ? Elle est avant tout le résultat des usages des siècles passés, notamment de générations et de générations de gens qui la parlaient, illettrés et que la pauvreté tenait bien souvent éloignés de toute considération pour le "bon usage" ! Ils ont formé la langue de manière bien plus profonde que les interventions superficielles et limitées aux élites des gens de lettres et des rares gens éduqués. Bien des formes grammaticales, des mots, que vous employez maintenant, sont en fait issus d'usages "fautifs" du passé. Le français lui-même est du latin fautif.
Les jeunes le parlent maintenant, ce français actuel, et font preuve de tant d'inventivité pour adapter leur langue au monde qui change. Sont-ils ignorants ? Je ne crois pas et je me souviens trop des vieux qui me corrigeaient pour les imiter maintenant, ces vieux qui inventent un passé à leur mesure pour tenter de garder leur emprise sur ce qui leur échappe. Ces jeunes, comme vous lorsque vous adoptiez la langue de vos copines et copains tout simplement pour communiquer avec eux et vivre votre vie avec eux, utilisent et inventent la langue de leur temps, elle n'est ni meilleure ni pire que la vôtre, elle est mieux adaptée au présent, elle-même deviendra obsolète.
Croyez-vous pouvoir résister à la puissance de ce mouvement ? D'ailleurs, pensez-y, mais vous-même, combien de mots, de tournures, employez-vous tous les jours et qui seraient incompréhensibles à l'adolescent-e que vous avez été et combien de mots et d'expressions avez-vous abandonnés au fil du temps ?
Et à quoi bon cette lutte ? Pour combattre votre sentiment de perdre votre adéquation au monde tel qu'il est ? Face à ça, nous avons le choix : option 1, nous accrocher à des formes que l'on croit être les bonnes, "à sauvegarder", parce qu'elles correspondent à notre jeunesse ou à un passé survalorisé, idéalisé (le "bon vieux temps") ? Option 2, nous garder alertes face au monde... et accepter de se dire que, comme nous avons fait courir nos parents, c'est à nous maintenant de comprendre et d'aimer la jeunesse du monde... et de courir un peu après. Et si vous ne les jugez pas, vous les comprendrez mieux, vous vous libérerez de votre amertume et ils viendront volontiers vers vous, ces jeunes, curieux qu'ils sont de ce que vous pouvez leur apporter :)
Personnellement, mon choix est fait.
Camille
29/05/2023 à 10:15
Ce faisant, vous niez par là même les grands écrivains dont l'adresse à manier et bien parler leur langue fait précisément le génie.
Si tous "les" français se valent, à quoi bon enseigner le français, le bien parler, le bien écrire ? A quoi bon être professeur de français ?...
Quiconque prétend que ce qui sort de la bouche d'un ado mal éduqué ou d'un journaliste ignare de l'AFP égale Colette ou Genevoix est coupable de relativisme.
NAUWELAERS
29/05/2023 à 12:32
BRAVO Camille et merci !
CHRISTIAN NAUWELAERS
Ribiata
29/05/2023 à 17:32
"à quoi bon enseigner le français ?" demandez-vous. Mais justement, pour donner à l'ado ignare un outil riche, la maîtrise du langage est la clé de toute éducation, et elle passe nécessairement par une langue particulière, le français en l'occurrence.
Mais si tout ado, de par sa jeunesse, a beaucoup de choses à apprendre, il n'est pas nécessairement ignare, terme qui dénote le mépris, pour autant. Au contraire, il peut nous apprendre beaucoup de choses sur notre monde. Quant au journaliste de l'AFP, que vous semblez mépriser tout autant, il a souvent à travailler vite et son objectif est l'exactitude factuelle pour nous informer et travailler à notre bonne connaissance du monde comme il va. A part les "grands écrivains", plutôt du passé semble-t-il, y a-t-il certains de vos contemporains que vous ne méprisez pas ? Je l'espère, le mépris n'est pas un sentiment heureux.
Et je plaide coupable pour le relativisme si, par ce terme, vous entendez tenter de comprendre les divers points de vue, être curieux de ce qui est différent de moi et y trouver de quoi m'enrichir. Si vous pensez que cela m'empêche de penser par moi-même, vous vous trompez. Faites vous-même l'exercice : parmi les gens qui nous entraînent vers la violence, trouve-t-on plutôt des "radicaux" ou des relativistes ?
Vous semblez penser que la littérature a pour objet la "belle langue". Mais vous devez savoir combien ces "grands écrivains" ont pu choquer en leur temps par leurs inventions ? Aucun qui n'ait soumis la langue à un travail pour l'adapter, pour trouver une forme qui convienne à ce qu'il avait à dire sur le monde en devenir avec son cortège de conflits, d'horreurs, de beautés et d'espoirs.
Reshad Nazroo
19/05/2022 à 14:53
Ce qui est inadmissible, c'est que le russe soit encore une des langues de travail potentielles de l'U.E., surtout après l'invasion illégale de L'Ukraine. Apparemment, c'est "cool" de parler l 'anglais, et ce partout dans le monde. Au Québec, le canadien anglais n'échappe pas à cette tendance. Donc, c'est une dérive surtout politique et non uniquement linguistique. Rappelez-vous le combat, contre le franglais (babélien) d'Etiemble qui a connu un grand succès, mais qui était perdu d'avance. Car, autant que je sache - et cela concerne toutes les langues - l'Histoire demontre que c'est beaucoup plus simple et facile de s'approprier une langue que de combattre sa diffusion. L'illusion de la pureté linguistique est aussi dangereuse que celle de l'ethnicité, car tout idiome est un produit du métissage culturel et linguistique.
Ribiata
19/05/2022 à 21:58
Poutine et l'espèce de junte politique qui tient le pouvoir politique en Russie ont envahi l'Ukraine. La langue russe ne leur appartient pas. Elle les dépasse. Comme toute langue s'ancre dans les populations présentes et passées et se projette dans l'avenir, toute langue dépasse largement ces circonstances. S'il faut jeter des ponts par-dessus les conflits, c'est bien grâce aux langues que cela reste possible, à leurs dimensions universelles. Il faut arrêter d'acheter du gaz et du pétrole à Poutine mais il faut tous aller apprendre le russe :))
NAUWELAERS
26/05/2022 à 21:42
Non merci.
CHRISTIAN NAUWELAERS
mp.mac
24/05/2023 à 09:02
Bonne idée d'appendre le russe, vu que nous ne sommes pas du tout préparé à la guerre de Haute intensité qui nous attend et le résultat sera le même qu'en 40 car nous nous étions fait surprendre par la guerre éclair.
mp.mac
20/05/2022 à 03:11
Je me souviens d'un voyage en train en compagnie de deux étudiants roumains, ces braves garçons me disaient - dans un français parfait - qu'à chacune des manifestation à propos de la francophilie en Roumanie ils faisaient parvenir une invitation à l'ambassade de France qui n'envoyait personne et n'avait même pas la courtoisie de s'excuser... Bon je vous laisse vous lamenter et je retourne travailler mon anglais (US), business is business !
mp.mac
20/05/2022 à 04:09
Plus aucun élève ne sait faire les quatre opérations à la main, quel élève du secondaire sait encore poser une division ? Merci aux calculettes ! Il y a fort à parier que le même modèle s'appliquera aux langues étrangères, il suffira d'un petit boîtier ou d'un smartphone, sans doute connecté à une oreillette ; la farce sera jouée vu les progrès extraordinaires en Natural Language Processing (NLP), en français : Traitement Automatique du Langage Naturel (TALN) ! Ce sera là encore le sujet de bien des jérémiades.
Matthias Sauvergeat
26/05/2022 à 21:00
Faisons de l'espéranto la langue commune pour l'Europe.
Dix fois plus facile que l'anglais à apprendre elle est constituée du vocabulaire des langues européennes et sa grammaire est sans exception et logique...
NAUWELAERS
26/05/2022 à 21:46
Espéranto, la belle utopie qui jamais ne put s'imposer...
Et j'adore le français.
Cette langue est magnifique et peu me chaut ceux qui sont incapables d'être séduits par elle.
Ou qui la banalisent.
Je l'aime d'amour.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Matthias Sauvergeat
27/05/2022 à 10:07
Le français comme langue commune européenne ce ne serait pas une solution non plus par rapport aux autres langues européennes.
Apprenez l'espéranto, saluton!
Kaj bonan tagon!..
NAUWELAERS
27/05/2022 à 17:40
La solution, c'est d'aimer et apprendre toujours plus le français, sans exclure d'autres langues comme l'anglais et d'autres.
Mais ma passion pour le français est partagée par plein de gens et c'est avec eux que je suis: de coeur, d'esprit et de viscères !
Salutations.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Matthias Sauvergeat
27/05/2022 à 18:30
Le problème c'est que le français n'est pas une langue internationale comme pourrait l'être l'esperanto.
Vous l'avez compris je suis esperantiste...
vendredi
06/06/2022 à 22:51
Bonjour
La raison pour laquelle les Etats-Unis d’Amérique sont devenus une grande puissance mondiale, c’est qu’ils ont compris que l’UNION FAIT LA FORCE. 50 Etats, Une Nations, Une seule langue.
Les pays d’Europe sont restés «NATIONALISTES », en clair, divisés.
Aujourd’hui, lorsque l’on propose de corriger ce problème en choisissant une langue commune, le « sacro-saint Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie » crie : « Ô SCANDALE… ». Sachez que c’est une proposition tout à fait sensée. L’Anglais est utilisé dans le monde des affaires, la diplomatie, les sciences, sur Internet, dans le monde entier. L’Anglais et certainement la langue la plus simple à mettre en place. Plus que le français ou toutes autres langues européennes. Alors cessez de nous faire chier, et laissez l’Europe se construire…
Cordialement
Matthias Sauvergeat
06/06/2022 à 23:13
Et que pensez-vous de l'espéranto comme langue commune européenne?
Vous êtes vous déjà penché sur la question d'une langue neutre, équitable et facile à apprendre !
NAUWELAERS
06/06/2022 à 23:38
D'abord, vendredi, vous n'êtes pas obligé de terminer votre péroraison -même si je suis en désaccord total avec (ou contre) elle- sur une note aussi vulgaire.
D'autre part, les pays n'ont pas à se soumettre à un grand tout européen et mondialisé dont l'anglais donnerait le la...bien que le chinois soit plus parlé que l'anglais, à l'échelle de la planète.
Il est hors de question de laisser le français devenir une langue secondaire au profit d'un anglais qui n'est souvent que du «globish» technomarchand, uniforme et sans âme.
Ce que vous souhaitez fait horreur à ceux qui croient encore à l'âme des peuples.
Si vous êtes incapable de différencier cela du nationalisme belliqueux dans le style russe, c'est votre problème.
Et quid de la diversité dans votre plaidoyer de triste acabit, tant vantée par ailleurs (incohérence, quand tu nous tiens !).
Plus la langue française est attaquée et ringardisée (par qui ?), plus on réalise à quel point elle est belle, précieuse et essentielle.
Non à votre idéal atlantiste et non à ce grand équarrissage généralisé que vous prônez.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Matthias Sauvergeat
07/06/2022 à 12:22
"une langue pour tous"
"Unu lingvo por ĉiuj"
Esperanto kiel universala lingvo tuj !..
(l'espéranto comme langue universelle tout de suite ! )...
Juan lobo
10/04/2023 à 17:05
En 2017 alors candidat , il déclare à l Université Humbolt à Berlin qu’il s exprimera en anglais .
Il explique qu’ en français il ne serait pas compris , qu en allemand non plus , alors pour être efficace et sur d être compris de son auditoire il s exprimera en anglais .
Macron président applique ce qu il avait implicitement annoncé l anglais langue de l Europe.
Matthias Sauvergeat
11/04/2023 à 08:26
C'est normal, le président Macron n'a jamais appris l'espéranto : il faut qu'il s'y mette pour ne pas être ringard
mp.mac
12/04/2023 à 14:00
Très bien notre président parle un bon anglais couramment !
Envoyez un CV à une boîte de nouvelles technologies et/ou qui bosse à l'international avec pour toute langue étrangère l'espéranto et vous verrez le résultat ! MDR
mp.mac
23/05/2023 à 16:07
Il parait tout à fait normal que les institutions européennes adoptent l’anglais comme “langue commune”. C'est la langue de collaboration et de travail entre les continents, tous les papiers scientifiques sont publiés en anglais et toutes les grandes entreprises et institutions internationales communiquent en anglais, c'est un fait que l'on constate chaque jours pour peu qu'on s'intéresse à ce qui se passe dans le monde.
C'est pathétique, toutes ces institutions d'arrière garde qui se réveillent pour crier à la dérive inadmissible. C'est depuis le XVIII ème siècle que nous aurions du promouvoir le français, le combat est perdu, point final. Welcome !
SamSam
26/05/2023 à 09:56
La langue, comme le monde qui se fait sous nos yeux de français, est multipolaire. C'est l'irrésistible vent de l'Histoire, le retour de la multiplicité, de la singularité, la floraison fauve des langues jusqu'ici écrasées par l'anglo pidgin UE imposé par les canailles corrompus des anti-institutions "europénnes". En fait les langues des peuples reviennent au jour, et c'est tant mieux. Il faut bouter l'anglomaniaquerie hors de France, hors du monde autre que ce groupuscule autour des USA. Ce qui aura des implications, des corrélations immenses pour le fonctionnement politique, économique et surtout sociétal. La souveraineté des peuples passe par la culture, la culture est fondée sur la langue, la langue est le monde qui nous traverse, auquel nous ajoutons sans cesse nos gouttes de lumière.
Matthias Sauvergeat
26/05/2023 à 10:16
En tant que langue anationale, neutre et équitable l'espéranto est parfaite pour la communication internationale.
Dommage que les enfants de l'union européenne ne l'apprennent pas à l'école : cela mettrait anglais, allemand, français, espagnol, etc, sur un même pied d'égalité sans domination linguistique d'une langue nationale particulière sur les autres !...
Marie
26/05/2023 à 15:57
Je récidive car je viens de découvrir des commentaires originaux.D'abord, s'il est un commentateur avec lequel je suis tout-à-fait d'accord, c'est bien Monsieur Nauwelaers qui proclame son amour infini de la langue française.Ensuite, il m'est revenu un souvenir cubain : il y a peu j'ai eu la chance d'être guidée près de Vinales, dans les champs de tabac, par un jeune Havanais qui parlait un français plus qu'impeccable tout en rêvant d'aller un jour , enfin,en France. Pour des motifs non dévoilés il refusait de s'exprimer en anglais, et je ne parlais pas espagnol.M'expliquant que enseignement et santé, services publics, étaient du début à la fin entièrement gratuits, en amont comme en aval -le pays de la planète qui a le plus grand nombre de médecins par habitants, et dont l'espérance de vie est légèrement supérIeure à la notre-.Enfin, si l'on classe les langues par leur usage, le chinois vient naturellement, et de loin,en premier, puis l'anglais, puis l'espagnol, et je pense que le français a pris la quatrième place devant l'allemand??
Matthias Sauvergeat
27/05/2023 à 09:31
Aucune de ces langues que vous citez ne peut devenir langue internationale : seule l'espéranto le peut.
C'est une volonté politique de l'apprendre à l'école, peut être un jour on se rendra compte de l'importance d'avoir une langue qui appartienne à l'humanité entière : une langue pour tous !
Marie
27/05/2023 à 16:37
J'entends parler de l'espéranto depuis mon adolescence, et j'ai toujours su que cette" langue" n'avait jamais démarré...et sans doute ne démarrerait jamais. Mais l'article de Actualitté, vieux de plus d'un an, mentionnait "l'anglais langue commune en Europe une dérive inadmissible". Il ne s'agit pas de trouver une langue commune autre, mais de batailler, avec nos petits moyens pour sa non utilisation au maximum ...Avez-vous jamais ouï un Italien ou un Grec parlant anglais? Quelle ressemblance entre l'anglais parlé en Angleterre et celui de NY ? .Pas grand chose. Avez-vous pu pratiquer l'espéranto et être compris?
Matthias Sauvergeat
28/05/2023 à 10:15
Je vois que vous ne vous êtes jamais intéressé à l'espéranto, c'est bien dommage car c'est une langue remarquable pour l'intercompréhension humaine.
Je peux vous conseiller de consulter la page suivante pour apprendre l'espéranto de façon autodidacte et vous verrez que c'est une langue qui a de l'avenir avec sa communauté :
https://esperanto-france.org/apprendre-l-esperanto-par-internet