Parmi les plaisirs du chroniqueur littéraire, lire est évidemment l’un des premiers. Mais chaque personne va ensuite avoir ses auteurs et ses thèmes de prédilection. Pour ma part, depuis toute jeune, lire Dumas a toujours été mon bonheur ultime.
Le 02/01/2024 à 15:27 par Audrey Le Roy
2 Réactions | 562 Partages
Publié le :
02/01/2024 à 15:27
2
Commentaires
562
Partages
Mon père, qui avait pris l’habitude le samedi en faisant les courses de m’acheter un livre - que je dévorais quasiment instantanément -, m’avait acheté pour commencer La Tulipe noire, fascinant ! Puis, amoureuse que j’étais de Jean Marais, un soir de vacances, j’ai eu le droit de regarder Le Comte de Monte-Cristo, en deux parties. Les films m’éblouirent mais les livres (deux tomes) furent une révélation, Alexandre Dumas ne sortirait plus jamais de ma vie.
Avec l’âge, mon plaisir est encore plus grand quand j’ai la chance de lire des livres dits « anciens », vous savez l’odeur du vieux papier, cette odeur si réconfortante quand on aime à s’assoir dans un bon fauteuil, qu’il fait moche dehors et qu’on se plonge dans un bon livre. J’ai lu Les Trois Mousquetaires et Vingt ans après en livres de poche mais Le Vicomte de Bragelonne, je l’ai chiné sur une brocante à Carpentras un été, souvenir inoubliable. Trois tomes qui sentent le vieux papier… de 1860.
La Bibliothèque de la Pléiade vient de publier une nouvelle édition du Vicomte, celle de l’écrivain et biographe français Jean-Yves Tadié, et je ne peux qu’être d’accord avec lui quand il écrit : « Par la longueur, l’importance et l’abondance des sujets traités, par la puissance d’émotion - qu’il ne trouvera plus [Dumas] -, nul roman n’égale, dans son œuvre, Le Vicomte de Bragelonne. »
Oui, nos quatre héros ont pris de l’âge ; oui, on est passé du monde où « un pour tous » était la règle à celui, tristement moderne, du « chacun pour soi » ; oui, « le roman de cape et d’épée est devenu un roman d’intrigue et de trahison », oui, oui, et encore oui, c’est le roman du temps qui passe, des nouvelles générations que les anciennes ne comprennent pas toujours très bien. Mais quel bonheur cela reste que de tourner les pages de ce troisième opus.
Louis XIV qui nous touche par moments, que l’on déteste à d’autres, au point d’en arriver à oublier le cours de l’Histoire et souhaiter à ce que l’homme au masque de fer prenne sa place sur le trône ; Fouquet qui nous fait de la peine ; Colbert le méchant du roman comme jadis Richelieu ou Milady ; Charles II, ah Charles II, quelle épopée que la sienne pour récupérer son trône et puis Raoul, sage, romantique … pathétique, le pauvre n’avait aucune chance. C’est le génie de Dumas de mélanger avec talent personnages fictifs et historiques, de contorsionner les faits avérés puis de tout remettre en place. Comment ne pas se dire que tout cela aurait pu être possible si … ?
Nos amis, eux, « n’évoluent plus, sauf le plus célèbre, le plus populaire d’entre eux, d’Artagnan, de plus en plus intelligent, de plus en plus politique » rajouterons-nous de plus en plus sarcastique, ironique, résigné. Il doit protéger son roi, il paraît même y être attaché mais pour autant reste clairvoyant sur l’individu. S’il n’était pas si honnête, si droit dans ses bottes, peut-être, comme Aramis, aurait-il souhaité changer les choses, mais l’Histoire ne s’écrit pas avec des si… les romans non plus.
Dumas écrira au directeur du journal Le Siècle « on s’était figuré, n’est-ce pas, que nos quatre héros étaient immortels, et quand on a vu tomber le plus fort et peut-être le meilleur de tous, on a senti instinctivement que la mort n’entrerait pas pour si peu dans ce quadrille de géants, et que l’un au tombeau, les autres ne tarderaient pas à l’y suivre. »
Dumas avait raison sur l’instinct du lecteur, mais les héros de Dumas n’en restent pas moins immortels, en voici la preuve, ouvrez ce livre — Les Trois Mousquetaires — dont la première phrase est : « Le premier lundi du mois d’avril 1626, le bourg de Meung, où naquit l’auteur du Roman de la Rose, semblait être dans une révolution aussi entière que si les huguenots en fussent venus faire une seconde Rochelle. » Et dès lors tout redevient possible, tout redevient vivant, les livres ont ce pouvoir.
Par Audrey Le Roy
Contact : aleroy94@gmail.com
Paru le 02/11/2023
2062 pages
Editions Gallimard
75,00 €
Plus d'articles sur le même thème
Dans Une colère simple (trad. Marianne Faurobert, Éditions du Masque), voici la troisième enquête de l’équipe de choc montée à Turin par Davide Longo, dont la réputation de « nouvelle star du polar italien » est décidément bien méritée. L'auteur était en début d’année la coqueluche des médias transalpins qui l’annonçaient comme la star du nouveau polar italien.
04/12/2024, 15:29
L'helléniste Édith Hamilton voit son ouvrage majeur, La mythologie - ses dieux, ses héros, ses légendes, rééditée chez Dervy, dans une belle édition illustrée. Dans cette sorte de manuel d’histoire à l'usage de tous les publics, elle revient sur les grands mythes et légendes qui « constituent le fondement même de notre culture et continuent d’inspirer profondément notre époque ».
03/12/2024, 16:10
Tom King et Barnaby Bagenda ont produit, avec Omega Men, un album d’une audace rare. Relecture brillante des codes du space opera, cette aventure s’empare d’un des plus emblématiques héros du corps de Lantern – White Lantern, celui qui réunit toutes les couleurs, parce que non, le blanc n’est pas une couleur, ce sont toutes les couleurs ensemble.
02/12/2024, 17:06
La campagne britannique n'est pas toujours riante : la voici qui sert de décor à un conte noir aux accents gothiques, une scène de chasse où le gibier est une jeune femme et le chasseur un prêtre diabolique. Mais ce sera un tableau plus proche de Jérôme Bosch que de John Constable.
02/12/2024, 16:28
Fils unique d’une mère skieuse et d’un père inconnu, Adam Brewster souhaite devenir écrivain. Cette quête de l’écriture, inséparable de celle de son père et de l’apprentissage de la vie, Adam nous la conte lui-même au gré des parents de substitution qui guident sa jeunesse, puis de ses partenaires féminines.
02/12/2024, 09:33
L’important pessimiste hongrois (pléonasme ?), Laszlo Krasznahorkai, révèle le secret des bibliothécaires : si cela ne tenait qu'à eux et elles, ils chasseraient les lecteurs de la bibliothèque « comme on chasse les porcs d’une bijouterie, car les bijouteries sont remplies de porcs ».
01/12/2024, 11:22
Margaret Atwood est un nom de la littérature anglophone qu'on ne présente plus. Avec La Servante écarlate ou encore Le tueur aveugle, elle a prouvé œuvre après œuvre que sa plume caresse avec ferveur et pique avec douceur, traitant de sujets de société qui, des années plus tard, font toujours autant écho. Mais que diriez-vous de plonger dans un délicieux recueil de poésie ?
28/11/2024, 16:42
Attention, voyage garanti dans le temps et l’espace voire les dimensions : l’avantage avec l’univers Marvel, c’est qu’il regorge de divinités disponibles sur un claquement de doigts. Voire disposées à se manifester, même quand on n’a pas spécifiquement besoin d’elles. Les Dieux sont parmi nous... pas de chance.
26/11/2024, 11:55
L’humanité fait face à de terribles démons contre lesquels elle est impuissante. Les magiciens décident donc d’utiliser un ultime stratagème : invoquer une autre humanité plus évoluée pour leur porter secours. Voilà comment débarquent sur Terre les habitants de non pas un, non pas trois, mais bien treize mondes parallèles différents. Godzilla, champignons-zombies, dieu tout-puissant, IA surdéveloppée… Sauver l’humanité va s’avérer plus épineux que prévu. À moins que ?
26/11/2024, 11:15
Attention, grosse claque ! Les éditions Sarbacane proposent en cette fin d'année un épais album qui concentre des arguments de poids pour séduire les plus exigeants des lecteurs. David Zimmerman est une photographe plutôt introverti, dont la carrière ne décolle pas. Mais voilà qu'un matin, après une soirée où il a croisé une fille dont la silhouette l'obsède, il se réveille... dans son corps à elle. Pour connaître la suite, il va falloir se ruer en librairie.
26/11/2024, 09:55
Née à Fortaleza, au Brésil, en 1975, Socorro Acioli a déjà enrichi le paysage littéraire brésilien de plusieurs ouvrages dans des genres plutôt variés. Prière pour disparaître est son second roman paru en français (trad. Régis de Sá Moreira).
25/11/2024, 11:02
Évoquant à juste raison l’histoire de la guerre civile algérienne (1990-2002), ses crimes toujours impunis contre des civils abandonnés à leur sort et le révisionnisme historique érigé en « vérité alternative » et « réconciliatrice » d’État, Houris, le nouveau roman de Kamel Daoud, n’a malheureusement pas su éviter l’écueil de l’essentialisme et du culturalisme.
23/11/2024, 09:24
Une place pour moi de Matthieu Chiara et Maguy Lulu (Ed. Joie de Lire) est un album magnifique, un album tendre, drôle et intelligent. Un enfant observe le monde. Du haut de ces centimètres, il voit les ventres des adultes. Ils sont de toutes sortes ces ventres : certains sont ronds, et même que parfois, des enfants grandissent dedans.
22/11/2024, 10:58
La collection (aux éditions Arléa), d’Alice Dekker, est la biographie romancée de Frits Lugt, marchand d’art hollandais qui s’établira à Paris dans les années 50 pour créer la fondation Custodia. Propos recueillis par Christian Dorsian.
21/11/2024, 13:42
Dans Come over come over de Lynda Barry (trad. Fanny Soubiran, Éditions çà et là), Maybonne Maydelle est une jeune adolescente de 13-14 ans qui raconte son quotidien à travers un journal intime dessiné. Elle y parle de sa vie auprès de sa petite sœur Marlys Marcelle et de sa mère, fumeuse invétérée en pleine dépression, de son père, alcoolique incorrigible qui a quitté le foyer il y a de nombreuses années, de ses amitiés, de ses amours, de ses doutes, de ses souffrances, de ses joies, de tout ce qui fait le sel de l’existence et qui marque ce passage crucial et cruel de l’enfance à l’adolescence.
21/11/2024, 11:54
Dans Le harem du roi de Djaïli Amadou Amal (Éditions Emanuelle Collas), Boussoura était professeure de littérature. Seini était médecin. À Yaoundé où ils vivaient depuis des années, ils s’étaient fabriqué une vie agréable remplie d’amis, de sorties, de travail passionnant. Un bonheur familial complété par deux enfants qui faisaient leur fierté.
21/11/2024, 11:30
« Quelqu’un s'approchait de notre tente. Il y a eu un bref silence – assez marqué, tout de même, pour que nous parviennent les pleurs d’un des enfants au fond de la tente –, avant qu’on écarte le pan de toile verte qui tenait lieu de porte et que notre monde se retrouve tout entier inondé de lumière. » Face à ce groupe d’enfants apeurés, Samuel Blum, l’instructeur, hurle des ordres une matraque à la main. Sur sa manche, au bras gauche, une énorme tarentule noire.
20/11/2024, 11:01
Francesco Magetti, Cesco, fait partie de la garde nationale républicaine ferroviaire à Asti, une ville du Piémont italien pas très éloignée de Turin. En ce début de l’année 1944, Cesco se félicite du fait que Guasco, un de ses collègues, a déserté ! Cela lui a permis de gagner aux cartes le bureau que ce dernier occupait et que tous lui enviaient, car il était le seul qui soit proche de la fenêtre.
19/11/2024, 09:30
Le livre d’Aïcha (trad. Julia Chardavoine) est d’abord un texte intime et intense. Mais il aborde à partir de ce prisme, une histoire de famille, le sujet beaucoup plus général de ces personnes qui choisissent d’embrasser une religion particulière – ici l’islam – sans se douter qu’ils provoquent peut-être une tragédie et sûrement des dommages collatéraux... Par Hakim, libraire.
19/11/2024, 09:00
H.P. Lovecraft dans la Pléiade, c'est l'horreur qui atteint les sommets de la reconnaissance littéraire française. Étrange au pays où la littérature et le cinéma de « genre » sont bien circonscrits, et logique au vu de la reconnaissance, très tôt, du maître américain dans l'hexagone.
18/11/2024, 18:39
« Le soir humide glisse entre les chênes, rampe sur la mousse, jette un manteau d’ombre sur la forêt où se hâte un chevalier. » Le jeune Philippe, chevauchant au cœur de la Forêt Ténébreuse et au-delà des monts de Malverne, se rend vers une destination précise : le château de Kaerfons. Là-bas, derrière les immenses murs de pierre, l’attend son destin. C’est ainsi que commence ce conte médiéval.
18/11/2024, 15:08
Minute zone, déambule dans la ville, s’imprègne de la poésie qui l’entoure, des miettes de soleil qui tombent sur le bitume ou de la forme des gouttes dans ses mains. Puis il rencontre Agafia. Ensemble, ils errent dans la ville, ils fument, graffent, philosophent, se fondent dans une vision poétique du monde.
18/11/2024, 11:08
C’est un texte d’abîmes. De signes et de vertiges. D’attractions physiques, d’idéaux. En miroir, Paul Auster se dédouble dans Léviathan (éditions Actes Sud, 1993, traduction de Christine Le Bœuf), jette au ciel sa part d’ange et son fond démoniaque : ce qu’il aurait pu être (Benjamin Sachs), ce qu’il est devenu, en fin de compte (Peter Aaron).
15/11/2024, 11:18
L’ours qui voulait chanter de Cary Fagan et Dena Seiferling, traduit par Lauriane Dufant (ed Michi), dépeint l'histoire d'une petite fille qui traverse une forêt en vélo, quand les soubresauts de sa course font tomber les instruments de musique rangés dans sa remorque. Ces derniers se retrouvent maintenant disséminés dans le paysage.
15/11/2024, 11:12
Un jour, Olivier Deprez découvre un ancien strip de la série Nancy d’Ernie Bushmiller. L’histoire met en scène la petite fille qui se rend à la décharge pour se débarrasser d’un tas d’objets, mais qui en revient avec plus d’objets encore, se disant qu’elle en trouvera bien un jour l’utilité. Et s’il en était de même pour les images ?
15/11/2024, 11:10
Naples. Une chaleur assommante, même dans les ruelles qui permettent de s’abriter du soleil. Une atmosphère étouffante, tout particulièrement pour Anna, elle qui revient après 20 ans d’absence. 20 ans, c’est long ; assez pour se défaire d’un passé sombre et tortueux. Jusqu’au retour, où tous les souvenirs réapparaissent, s’emparent de chaque parcelle de son esprit. Comment faire face ?
14/11/2024, 11:36
Dans l’univers des X-Men, l’album House of X/Powers of X (trad. Makma/Ben KG) redéfinit complètement la relation des mutants entre eux, avec les humains… et à l’avenir. Pour que Xavier et Magneto avancent main dans la main vers des lendemains plus heureux, sinon moins douloureux, fallait-il un phénoménal tour de force scénaristique. Et pour ce faire, on a fait appel à Jonathan Hickman.
12/11/2024, 08:48
Dépaysage poursuit cet objectif de dévoiler l’histoire des autochtones d’Amérique du Nord. L'éditeur publie Les Béothuks de Bernard Assiniwi, initialement publié en 1996 chez Léméac éditeur, au Québec. Décédé en 2000, l’auteur d’origine canadienne-française, algonquine et crie, avait été distingué pour ce livre par le prix France-Québec et le prix Jean-Hamelin en 1997. Il y raconte un peu plus de 800 ans de l’histoire des Béothuks, peuple d’une terre que nous appelons maintenant Terre-Neuve.
08/11/2024, 11:58
L’ouvrage 50 ans de couvertures depuis 1975, du magazine Fluide Glacial, dirigé par Jean-Christophe Delpierre, ancien rédacteur en chef du célèbre magazine d’« Umour et Bandessinées », est avant tout un colossal travail d’archivage visuel. L'occasion de revisiter cinq décennies de dessins qui ont marqué une génération de lecteurs, en replaçant chaque couverture dans son contexte historique, et artistique.
07/11/2024, 17:04
Nous, un roman très attendu après les éloges qui ont été faits à son autrice, Christelle Dabos. Celle qui, en 2013, créait La Passe-miroir, revient 10 ans plus tard et confirme son talent, et la qualité de sa plume, en renouant avec ses premiers amours : la fantasy dystopique.
07/11/2024, 15:05
Défis politiques, écologiques, le dessinateur Philippe Squarzoni avait entamé avec Bruno Latour un travail de grande ampleur : à travers ses essais Où atterrir ? et Où suis-je ?, réaliser une troisième œuvre réunissant les réflexions des deux textes. Mais le décès en 2022 du sociologue, philosophe et anthropologue a freiné le projet. Il voit malgré tout le jour avec Zone critique. Un résultat hors norme.
07/11/2024, 10:12
John Constantine, mystique désabusé, se trouve en prises avec démons et autres apparitions du folklore local anglais qui ne cessent de le tourmenter, de s’en prendre à ses proches (du moins à ceux qui restent) et qui finiront progressivement par l’esseuler.
06/11/2024, 12:31
Le jardin des candidats de Kai Pfeiffer et Dominique Goblet au Frémok, pose le décor d'un jardin qui entoure une maison, dans lequel errent des soupirants qui désirent partager un peu de temps avec l’habitante des lieux, et même un peu plus si entente.
05/11/2024, 18:08
Autres articles de la rubrique Livres
BONNES FEUILLES – Avec Ma grand-mère et le Pays de la poésie (Flammarion), Minh Tran Huy retrace l’histoire de sa grand-mère, figure centrale de son enfance, et explore son héritage vietnamien entre douleur et merveilleux. Un hommage qui mêle souvenirs, contes et quête de sens.
04/12/2024, 08:30
BONNES FEUILLES – Dans Tout est chaos (Les presses de la Cité), Carmen Bramly nous entraîne dans le quotidien d’une jeune femme de la génération Z plongée dans l’univers exigeant de la publicité. Entre ambitions professionnelles, relations éphémères et scandales au travail, elle interroge les contradictions de notre époque et les dégâts du post-#MeToo.
04/12/2024, 07:30
S’il y a bien une langue que l’on aime à entendre, c’est l’espagnol. Quel plaisir, en effet que ces sonorités chaleureuses qui ont toujours comme un air de vacances, de soleil et de bonne humeur. Voilà autant de bonnes raisons de vouloir se mettre à l’étude de la langue de Cervantes.
03/12/2024, 15:44
#PiktosPoche – La conscience n'est pas enfermée, elle peut voyager hors du corps. Dans cet ouvrage riche de témoignages, Bernard Raquin propose de nombreuses méthodes largement expérimentées - autohypnose, déplacement des sensations, exercices de visualisations -, qui permettent de sortir de son corps en toute sécurité, et d'y revenir.
03/12/2024, 12:02
BONNES FEUILLES – Dans une veine eastwoodienne expurgée de son chauvinisme américain, porté par une écriture sauvage et déclassée, Transformers met sur le devant du ring la beauté et la grandeur de la boxe, devenue la langue de ceux à qui les mots n’ont pas été donnés. Chez Amine Adjina, le sport, universel, est à la fois l’outil d’émancipations des êtres et leur moyen de communier.
03/12/2024, 10:00
BONNES FEUILLES – Adunni, 14 ans, est vendue par son père comme épouse. Mais dans La fille qui ne voulait pas se taire (trad. Laura Derajinski, Harper Collins), Abi Daré raconte l’histoire d’une adolescente prête à tout pour briser le silence et conquérir son droit à l’éducation. C’est à la fois un cri de révolte et une ode à la résilience.
03/12/2024, 08:30
BONNES FEUILLES – Mère est elle morte de Vigdis Hjorth (traduction Hélène Hervieu) raconte l'histoire de Johanna qui, trente ans après une rupture familiale douloureuse, retourne pour la première fois dans sa ville natale. Un soir, après un verre de vin de trop, elle téléphone à sa mère. Regrettant aussitôt cette main tendue – un aveu de faiblesse –, elle est d’autant plus tourmentée lorsque sa mère refuse son appel.
02/12/2024, 16:41
Un peu avant l'excellent Elisabeth que nous avons chroniqué , les éditions Le Passeur avaient réédité en 2023 le roman Le poil de la bête de René-Jean Clot (1913-1997). Une fois de plus, soyons reconnaissants à cet éditeur d’oser ainsi remettre au goût du jour des auteurs injustement oubliés. René-Jean Clot l’est inexplicablement. Par Hervé Bel
01/12/2024, 09:00
Le YouTubeur Inoxtag, qui a récemment accompli l’exploit de gravir l’Everest, continue de marquer l’actualité. Ces derniers jours, il a conquis plus de 68.080 lecteurs avec le tome 1 de son manga Instinct, et s'affiche ainsi comme leader du classement de cette nouvelle semaine (du 18/11 au 24/11).
29/11/2024, 12:12
Quand on parle perte de poids, très vite, il est question de ce que l’on mange et dans quelle proportion. Il ne s’agit pas forcément de parler finance, car on peut très bien s’alimenter pour très cher et mal. L’inverse est également vrai. Pour y voir plus clair, quelques ouvrages sont incontournables.
29/11/2024, 10:04
Pour cette nouvelle semaine des meilleures ventes (du 11/11 au 17/11), Ce que je cherche de Jordan Bardella (Fayard) prend la première place avec 36.632 exemplaires vendus. Définitivement, l’absence de publicité dans les gares n’a pas porté préjudice au poulain de Marine Le Pen...
22/11/2024, 12:55
Alors que l’on va bientôt entrer dans la dernière ligne droite pour le parcours du combattant de la recherche des cadeaux de Noël, il s’agit de faire preuve d’inventivité pour gâter toute la famille mais aussi les amis.
21/11/2024, 18:00
2 Commentaires
Razafintsialonina Lygie
04/01/2024 à 13:23
Tout à fait d'accord, où trouverait-on un "égal" de Dumas , dans ce siècle ou les siècles à venir ?
Audrey Le Roy
04/01/2024 à 22:19
Et bien peut-être regarder du côté de « l’égalE », je vous suggère de lire L’Indivisible de Laurence Malençon… elle a l’art, également, de faire jouer le réel et le fictif d’une façon qui ne m’avait plus passionnée depuis bien longtemps… depuis Dumas.