« Les premières larmes que j’ai versées dans ma vie, ce n’est pas parce que j’ai eu une mauvaise note ou brisé un objet de valeur, mais parce que j’étais une fille ! » Dès les premières pages, lignes, lettres – un sentiment de colère. Ou serait-ce seulement de l’incompréhension ? Celle d’une injustice qui prend aux tripes ? À peine petite fille, Nawal El Saadawi s’offusque de son statut de fille.
Le 03/11/2023 à 17:23 par Valentine Costantini
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03/11/2023 à 17:23
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Un rôle qu’elle n’a pas choisi, qu’on lui impose de jouer dans cette farce sur laquelle elle ne semble avoir aucun contrôle. D’emblée, elle note les différences entre son frère, fougueux et libre, et elle, qu’on musèle, qu’on cloue au sol d’un mot, d’un regard.
« Le conflit entre ma féminité et moi a commencé très tôt, avant même l’apparition de mes attributs féminins et avant que je sache quoi que ce soit sur moi-même, mon sexe ou mes origines, avant même que je connaisse la nature de la cavité qui m’avait abitée jusque-là, avant que je sois expulsée dans le vaste monde. »
Sa première rébellion, c’est de se couper les cheveux. Des cheveux jusqu’alors particulièrement précieux aux yeux de sa mère, qui s’évertuait à les coiffer, les tresser, leur donner une apparence précise pour que sa fille soit véritablement vue comme une fille. Une femme, une épouse, une mère en devenir. Or notre protagoniste dit non. Elle suit cette fulgurante idée, pourtant si simple en apparence, et s’autorise à vivre autrement – à vivre plus. Sa jeunesse, elle la passe donc vibrante de colère.
Son adolescence est vécue avec une détermination presque dévorante, qui occulte tout. Ici, il faut faire ses preuves. Montrer que la société a tort de la sous-estimer. Elle choisit donc une voie bien précise : celle de la médecine.
Et sa vie de jeune adulte ? Alors qu’elle avance dans la vie, sûre d’elle, la voici ébranlée par l’arrivée d’un homme. Un être qui la regarde différemment. Qui semble lui dire tant de choses avec les yeux, plus encore qu’avec des mots. Une créature étrange qui, à coup de déclarations enflammées, parvient à lui faire croire qu’elle est aimée, admirée, respectée. Elle donne alors une chance au mariage, cette promesse de se donner l’un à l’autre, d’appartenir l’un à l’autre… de s’unir pour une vie à deux, une vie où l’amour est au centre de tout.
C’est sans compter sur la dureté de la société dans laquelle elle évolue : une société qui lui retire le droit d’exister en dehors du bon vouloir de son mari. La jalousie, la possessivité, la colère de cet homme émergent petit à petit – et il devient comme les autres. À tenter de lui retirer le droit d’exercer son métier, elle qui chaque jour œuvre pour sauver des vies. Très vite, elle décide de rebrousser chemin : elle ne se laissera pas emprisonner.
« Mon droit naturel n’était-il pas de choisir mon mari ? Et comment étais-je censée le choisir ? Au hasard parmi la foule ? Sur photos dans les magazines ? Ou devrais-je choisir le seul homme qui m’avait choisie ? »
On ne se douterait pas que ce roman ait été publié pour la première fois en 1957, tant la plume de l’autrice résonne de justesse, si contemporaine et puissante. Nawal El Saadawi, alors âgée de vingt-six ans, était déjà une femme pleine de convictions et capable de verbaliser avec passion ses observations. Entre nos mains, une œuvre pionnière. Une œuvre foncièrement féministe. Une œuvre puissante.
L’autrice s’attaque à tous les sujets : en plus de cette division entre la vie de petit garçon et la vie de petite fille, elle dénonce l’injonction au mariage, la violence d’une société faite par et pour les hommes. Elle explore le corps, l’âme, le coeur d’une jeune femme pour en exposer la force et la beauté. Elle parle sans concession de sexualité, d’amour, de mort.
Un beau travail de traduction réalisé par Fayza El Gasem, ainsi qu’une illustration de couverture sobre mais puissante signée Kubra Khademi. Le tout, accompagné d’une préface de l’autrice elle-même et d’un postface de Rim Battal, poète et journaliste marocaine francophone.
Nawal El Saadawi, écrivaine et psychiatre égyptienne, icône de l'émancipation féminine dans le monde arabe, est décédée le 21 mars 2021 au Caire. Née en 1931, elle fut emprisonnée en 1981 pour avoir contesté la loi du parti unique d'Anouar el-Sadate. Son ouvrage Mémoires de la prison des femmes témoignait de cette période. Après sa libération sous Hosni Moubarak, elle créa en 1982 l'Association arabe pour la solidarité des femmes, interdite en 1991. Ses écrits critiquant la condition féminine, l'intégrisme religieux et les abus policiers l'ont poussée à l'exil à plusieurs reprises, avant son retour en Égypte.
Une fois de plus, les éditions Les Prouesses nous proposent une œuvre pleine de sens et qui mériterait d’être mise dans les mains de chacun.
Paru le 02/11/2023
128 pages
Editions Les Prouesses
17,00 €
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NAUWELAERS
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On aurait tout de même pu préciser d'où provient ce roman, alors qu'il est question de la traduction !
Du Maroc semble-t-il ?
Et la situation dans le Maroc des années cinquante n'est pas celle d'aujourd'hui dans nos pays.
Et heureusement.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Team ActuaLitté
04/11/2023 à 09:41
Bonjour
Nous allons apporter une précision en effet, pour éviter toute confusion. Nawal El Saadawi est originaire d'Egypte, cela a aussi du sens en effet.
NAUWELAERS
04/11/2023 à 11:05
Merci pour cette précision indispensable.
CHRISTIAN NAUWELAERS