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Frédéric Beigbeder : Hétérosexuel, certainement, dépassé, assurément

Je n’ai pas passé mon chemin et ai aimé les cinq pistes de ce set littéraire rousseauiste. Cherchant à comprendre toujours plus, j’ai lu ces confessions avec vigilance et ai percé des points de désaccord.

Le 18/04/2023 à 15:34 par Laurence Biava

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Publié le :

18/04/2023 à 15:34

Laurence Biava

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J’aime cette liberté et ce phosphore qui émanent depuis toujours des livres de Frédéric Beigbeder et ce côté politiquement incorrect qui le distingue. Parce qu’il n’est ni binaire, ni sectaire, je me régale toujours autant de ses prises de risques qui refusent le formatage, et les contrastes qui le signent. Point fort : il cherche à se renouveler en permanence.

Il y a beaucoup d’énergie dans ces Confessions où personne n’est épargné, surtout pas lui. Les réflexions contemporaines qui le composent disent toute son ambivalence, la zone grise qui le fait, le révèle, comme se précisent de livre en livre les angles morts de son histoire et de sa vie.

Il y a quelque chose de théâtral dans cette écriture-ci qui procède par quelques coups d’éclat. Se superposent les scènes de sa mise à nu, et d’inédits rebondissements. Se déploient des exercices de réhabilitation, une quête de rédemption fort touchante.

Le souci de rechercher l’unité est rassurant, même si, à mon goût, il joue trop sur tous les tableaux. Ses paradoxes qui le font le défont aussi. J’ai pointé des amalgames, des raccourcis douteux, parfois des contre-vérités que même un humour vaillant ne parvient à dissiper. La piste sur la cocaïne m’a beaucoup plu. Il en parle avec émotion et une certaine malice. J’y ai vu des accents sacrificiels.

Comment être indifférent à une telle confession ? Il faut avoir une sacrée résistance pour faire à la fois oublier d’où on vient, simuler un autre personnage, avoir des désirs tentaculaires jamais réellement assouvis, chercher à être (quelqu’un) tout court, se prendre pour une rock-star, et reconnaître de façon décomplexée la nécessité salvatrice d’être sans cesse rattrapé par son éducation ! C’est un parcours périlleux, mais ô combien riche et galvanisant ! 

Je ne pouvais pas non plus être indifférente au très beau texte sur le Refuge. Je n’ai jamais oublié le livre avec Jean-Michel Di Falco. En 2004, Beigbeder passait déjà d’un univers à un autre avec une facilité déconcertante. J’étais allée le voir avec mes parents dans une librairie bordelaise, nous ne nous connaissions pas encore.

Confronté à deux prélats, l’archevêque de Bordeaux et l’évêque de Gap ainsi qu’à son éditeur, il nous avait impressionnés. Mes parents avaient beaucoup ri et je n’oublierai jamais mon cher père me disant : « Je comprends pourquoi cet écrivain te plaît. Sa liberté de ton, ses airs baroques, son classicisme, il pourrait être de notre famille ».

En 2008, alors président de la Foire du Livre de Brive, Beigbeder avait lu un jour de novembre ses auteurs préférés dans la Chapelle Saint-Libéral. Oui, j’aime beaucoup cette iconoclastie. Sans doute parce que je viens du même milieu hétéronormé, bourgeois, catholique, conservateur où les gens sont blancs de peau.

La cathophobie que l’auteur évoque, je dois dire que je la ressens et la subis en région francilienne. Par ce texte tout en nuances et en émotions, j’ai repensé aux messes en latin auxquelles j’avais assistée adolescente, à Ligugé. J’apprécie aussi me sentir en paix dans des monastères augustiniens : quitte à être dépassée, autant que ce soient par les signes émanant de Dieu.

A Lagrasse, « pas de fêlure qui sert d’alibi » dit l’auteur spirituel. C’est le retour à l’essentiel, à un mysticisme salutaire. Comme j’approuve cette phrase, pleine de bon sens ! « Mon libertarisme a besoin d’être compensé par une ascèse ». Ce chapitre est somptueux.

Les considérations sur la colonisation et les propos sur la guerre en Ukraine sont bienvenus dans « le chaos structuré ». Au tout début du conflit, j’avais apprécié la présence de Beigbeder en soutien à l’Ukraine au Théâtre Antoine.

Avec un ton décalé, il avait rendu hommage aux artistes ukrainiens et russes. Là, je suis restée plus en retrait sur le reste des considérations : les ambiances potaches, la discipline inhérente au service militaire, la solidarité entre hommes et la rudesse de tous les entraînements physiques.

Les deux autres chapitres m’ont agacée. Bien sûr, je comprends cette profonde blessure de retrouver un extérieur de domicile spolié jonché de tags, d’injures, d’insultes. Hélas, c’est ce que vivent les députés de ce pays qui pour un vote « qui ne passe pas » retrouvent leurs circonscriptions littéralement souillées.

Mais alors, quelle mouche a piqué l’auteur pour rentrer dans ce jeu idiot du concours victimaire ? On dirait quelqu’un qui, réclamant sa quote-part de victimisation, a peur d’être toujours nié. On dirait une scène de jalousie mal placée. Nous avons tous été victimes un jour ou un autre de blâmes, de coups répétés, de punitions physiques.

Oui, et alors ? En quoi ça gêne de considérer qu’il y a malheureusement des êtres qui subissent plus encore que d’autres des atteintes répétées à leur intégrité physique ? Qu’il est des traumas indélébiles subis par des femmes (et hommes) victime de viols, d’incestes ? Le nombre d’incestes, de meurtres, de femmes poignardées, brûlées vives et démembrées, après avoir été violées, doit tous nous interroger.

J’ai bien aimé les propos sur le wokisme. Ils sont exacts. Les tentatives actuelles de censure sur les œuvres d’art, et une volonté de criminalisation rétroactive des œuvres sont bel et bien en cours. Il flottait depuis un certain temps un fantasme de purification de tout langage artistique. On ne sait plus ni comment ni où arrêter cette machine infernale qu’est ce révisionnisme culturel, ce « cancel » culture.

Je ne vois pas pourquoi la responsabilité de ces tentatives de museler et d’effacer devrait toutefois être injustement imputée aux féministes. S’il y a bien des gens que la société veut anéantir, « déconstruire », rendre « invisibles » et réduire au silence, ce sont les femmes. Clairement, les mâles de ce pays, fussent-ils hétéronormés, n’ont pas grand-chose à craindre. Le système tel qu’il est pensé les favorisera toujours. Ce n’est pas le cas de leurs semblables femmes, surtout celles qui s’opposent aux discours institutionnalisés, formatés par la doxa.

Je remercie Frédéric Beigbeder de citer le 3919 et les chiffres exacts des violences, au début de son livre. C’est un vrai bon point auquel je suis sensible. J’ai fait partie des militantes qui ont œuvré à la rédaction et à l’élaboration du Grenelle des violences conjugales sous la houlette de Marlène Schiappa, alors Secrétaire d’état à l’Egalité.

Cependant, contrairement à ce que Beigbeder semble croire, il apparaît que les hétérosexuels minimisent totalement les crimes odieux, les violences sexistes et sexuelles. Les hommes ne sont jamais du côté des victimes. Jamais. Ils constatent, ils s’époumonent, ils se questionnent éventuellement, souvent pour se donner bonne conscience, mais jamais ils ne luttent à nos côtés.

En ce qui concerne MeToo souligné à plusieurs reprises, il ne saurait y avoir de « oui, mais ». Beigbeder a bien compris qu’il s’agit d’un mouvement historique d’émancipation des femmes qui a eu le bénéfice de mettre au grand jour la quantité saisissante d’agressions sexuelles. Surtout, MeeToo nous questionne sur la libido, sur notre rapport à l’altérité, et au corps de l’autre.

L’auteur sait combien MeToo est un frémissement qui acte enfin une révolution, afin de faire sortir les femmes et les hommes victimes de violences sexuelles et sexistes d’une forme d’asymétrie, et d’où émerge ce refus de réduire l’autre à son corps. Mais dans ces Confessions qui ne peuvent qu’encourager le dialogue et les franches discussions, il ne dit pas que MeToo est un mouvement profondément mixte, qui refuse le principe de division des femmes et s’emploie à rallier les hommes à leur cause. C’est dommage.

Non, lui semble dire que MeToo n’a généré que des frustrations chez les hommes qui ne se sentent plus autorisés à exercer leur gouvernance. J’espère me tromper. Normalement, MeToo ne fait pas peur ou/et ne doit pas faire peur aux hommes. Il ne fait peur qu’aux prédateurs. Car la parole des hommes s’est libérée autant que la nôtre. Là où le bât blesse, c’est qu’en réponse à MeToo, les violences des hommes se sont, elles, démultipliées. D’où un vrai sentiment de rupture, fut-il incompréhensible pour toutes les parties en présence.

A ce cher Frédéric Beigbeder, grand frère de lettres et frère d’adoption, je tiens à dire que MeeToo n’est pas son ennemi. À moins que les traumas des plaignantes terrifiées par l’impunité qui est ainsi affichée de la part d’une société profondément antiféministe et d’une justice qui fait la part belle aux agresseurs posent réellement problème.

Précisons que la culture du viol et la conscience de classe pour soi sont les privilèges sur lesquels s’arc-boutent les défenseurs des agresseurs. Seules les victimes réfléchissent aux raisons profondes qui font qu’elles décident plus souvent de se taire. Se taire par peur de déranger, de n’être pas entendues, de décevoir, d’augmenter l’humiliation, et de perdre plus encore.

Il me semble que le premier geste nécessaire est ce travail commun de bon recueillement de la parole. Et que l’ensemble du corps social, qui va de la famille aux institutions les plus en place, travaille à lever la chape de silence qui pèse sur les victimes. Et aussi, sans doute, parfois, sur les agresseurs. L’éducation est là plus en jeu que l’excès de surveillance.

Je ne connais aucune féministe qui ait bafoué la présomption d’innocence. Nous servir la soupe de la présomption d’innocence est encore une tactique de dominants au service de la violence patriarcale. Qu’il est difficile par contre de reconnaître que toutes les victimes connaissent cette inique présomption de culpabilité et de consentement dont les accable la société tout entière.

Le dernier chapitre ressemble à un petit manuel d’érotisme masculin pour les nulles. C’est l’histoire du jouisseur hédoniste qui refuse de perdre ses privilèges hétéronormés. C’est une leçon de mansplaining qui dit le pouvoir écrasant de la domination du désir masculin. Les femmes ne sont donc que des sujets dignes d’être asservis ? Quelle noblesse y a-t-il à se sentir tutellée ou prise entre les mailles du filet de l’esclavagisme moderne que représente la séduction ? En quoi devrais-je accepter d’être assujettie à un pouvoir si omniscient ?

Je désapprouve cette culture du viol même virtuelle et ne veux en aucun cas être soumise à ce jeu immature du « ni oui, ni non » ni à un semblant d’« entretien d’embauche »... Sans doute les hommes ne sont-ils pas tous des violeurs, mais il est alors à souhaiter que 95 % d’entre eux aient lu Camus et savent qu’« un homme, ça s’empêche ».

Malheureusement, le trop faible nombre d’hommes galants, amoureux, tendres et gentils ne parviendra jamais à inverser la tendance lourde. On sait que la société engendre des comportements grégaires de plus en plus violents et qu’un nombre inconséquent d’hommes ne sait pas maîtriser ses pulsions, comme le prouvent les chiffres exorbitants des féminicides.

Je désapprouve l’usage du mot « néoféminisme » qu’emploie Frédéric Beigbeder à l’égal de ceux qui s’en servent pour décrédibiliser toutes les féministes. Ce mot doit être fustigé, il n’existe pas. Les femmes que les hommes visent, méprisent et accablent par ce terme impropre et odieux ne sont ni plus ni moins activistes et radicales que celles qui les ont précédées, et je ne citerai ici que le nom de notre regrettée Gisèle Halimi.

Les « néo-féministes » ont toujours droit à une déferlante d’accusations et d’insinuations déplacées, d’allégations mensongères, y compris de certaines femmes qui, elles, seraient des « vraies féministes ». Le nombre de tentatives d’intimidations condescendantes, qui fleurent bon le paternalisme, à travers lequel un dédain supérieur s’est déployé, est assommant.

On démasque une épatante volonté de dominer, d’accuser injustement en des termes impropres, ce qui ne manque pas de rappeler le fameux patriarcat tant dénoncé. Dans la suite hypocrite et de mise au pas, il faut rappeler le féminisme affiché de certains hommes en société qui, les portes fermées, font valoir de manière désinhibée une position de domination.

Je sais aussi qu’il n’y a pas de guerre des sexes sauf bien entendu pour ceux qui veulent à tout prix qu’il y en ait une. Les femmes ne demandent rien d’autre qu’une réparation des préjudices causés par des crimes qui ont porté atteinte à leur intégrité physique, et à leur intégrité morale. Quoi d’anormal ? Si les hommes pâtissent de ces situations inconfortables, c’est bien qu’il doit y avoir une raison, non ?

Non, il n’est pas possible de dire que « la révolution sexuelle s’est arrêtée en 2017 ». C’est faux. Ne plus parler de liberté sexuelle est un non-sens absolu. Car c’est bien aux féministes que nous devons la liberté d’avorter, l’éducation sexuelle, la critique de la norme hétérosexuelle. Notre époque est en mutation avec une révolution sexuelle qui passe aussi par une querelle à propos des genres et qui est loin d’être achevée.

Je connais la fêlure fitzgéraldienne de Beigbeder. J’aimerais qu’il sache la mienne, les nôtres. Ce que nous vivons, nous, les féministes victimes de violences, ce n’est pas rien.

Comment nier que la domination masculine se perpétue depuis des millénaires dans beaucoup de sociétés humaines et qu’elle est difficile à attaquer en raison d’un schéma de domination qui a eu le génie de faire faire la grande partie de ses basses œuvres par les perdantes elles-mêmes.

À lire: Sexisme : Bénédicte Martin pointe un Beigbeder “en roue libre

Quoi qu’il en soit, en dépit de mes controverses, j’aime beaucoup la fin de ce livre : sur l’amour, il est optimiste. Ce qui est dit sur le mariage est amusant, virevoltant. Les propos sur la formation du couple hétérosexuel sont intéressants.

Sur la course que mènent notre monde et notre irréversible fuite en avant, il est lucide. Ce livre se termine mieux qu’il n’a commencé, tant mieux. Il est maintenant temps de rechercher l’égalité, l’unité, la paix entre les hommes et les femmes, avec des individus qui « vendent leur cœur ».

 
 
 
 
 
 
 

51 Commentaires

 

Aurelien Terrassier

18/04/2023 à 16:49

C'est une critique bien construite avec des arguments à l'appui auxquels j'adhère en grandes parties. Frédéric Beighbeder vire à droite avec ses nouvelles grande passion pour la religion catholique et les militaires. Sans doute est-il aussi par son frère facho, je le pense aussi car Frédéric Beighbeder est aussi chroniqueur littéraire au Figaro ne l'oublions pas. Malgré son talent d'écriture, sa victimisation provocatrice lui vaut parmi ses soutiens aussi des gens d'extrême droite aussi mais il l'a bien cherché aussi en reprenant parfois la rhétorique viriliste d'Eric Zemmour ce qui lui a été reproché par Isabelle Carré samedi dans l'émission "Quelle époque" sur France 2 et ce bien qu'il se défende de ne pas être d'accord. Dans "C a vous" aussi, Elisabeth Lemoine l'ont vivement critiqué mais à juste titre. Se dire victime alors que le mouvement Meetoo a maintenant cinq ans environ c'est fort de café et clairement critiquable malgré certains excès comme l'affaire Philippe Caubere. Frédéric Beighbeder n'est pas dans la nuance. Idem sur le wokisme et là je ne suis pas forcément d'accord avec l'autrice de ce texte car si neofeminisme est une insulte wokiste aussi car il discrédite tout autant les luttes contre les discriminations d'où le neo-feminisme. Je pense aussi à des milliers d'artistes dans toutes les disciplines peinture, musique, théâtre ou encore cinéma qui ont très peu de succès, qui ne sont ni millionnaires et encore moins milliardaires alors quand on parle juste de passages ou de phrases supprimés d'un film ou de certains paragraphes retirés d'un bouquin ou encore certains dialogues d'une pièce de théâtre, ce n'est pas de la censure, ce sont des gens modestes victimes de discriminations qui demandent justice que ce soi face au racisme, à l'antisémitisme, à l'homophobie ou au sexisme concernant la culture du viol. Quand il s'agit de critiquer des opprimés et non des puissants, il n'y a pas de censure. Frédéric Beighbeder n'a cependant pas fini d'être critiqué pour son dernier livre...

NAUWELAERS

19/04/2023 à 03:20

Eh bien non, pas d'accord.
La censure wokiste existe, est à l'oeuvre -ses basses oeuvres - n'est pas une lutte légitime et Beigbeder a raison de la dénoncer.
Il faut lire dans «Le Point» du 13 avril l'interview par l'excellentissime Peggy Sastre (qui n'est pas d'extrême droite !) d'Emmanuelle Seigner et de Samantha Geimer, en couverture, pour l'affaire Polanski...
Pour avoir un autre point de vue.
Non la séduction bien comprise n'est pas une culture du viol.
La séduction est une dimension essentielle de la vie et je plains les femmes qui n'attirent aucun regard ni compliment masculin.
Aucun «male gaze»...en fait, il faut quoi ?
Un «no gaze» ?
Une indifférence de mort ?
De la méfiance et du ressentiment, même au printemps sous le soleil ?
Interdit de séduire pour une femme, interdit pour un homme, interdit de craquer pour l'autre ?
C'est cela, la société lyophilisée, contrôlée, surveillée (bientôt par reconnaissance faciale !) que l'on veut ?
Paranoïaque, malade se croyant évoluée, et technolâtre ?
Sans moi: je préfère les dissidentes et dissidents, on est très bien ensemble !
Celles qui n'attirent aucun regard ni compliment masculin sont heureuses ou tentent de le faire accroire...
Style «les raisins toujours trop verts...(etc.)»
Heureusement qu'il y en a d'autres, que je fréquente, et qui ne harcèlent pas leur monde en mettant de la politique jusque dans les chambres à coucher, comme une certains SR ou comme les pires États totalitaires.
Laissons les adultes libres et consentants s'arranger entre eux et elles !
Croyons en l'intelligence, surtout l'intelligence émotionnelle qui méprise les diktats politiques et idéologiques qui n'ont pas à commander nos vies: nous, femmes et hommes libres, sommes aux commandes.
Pas les idéologues, théoriciens et théoriciennes qui veulent régenter la vie de leurs contemporains et contemporaines.
Non aux prêcheurs laïcs qui remplacent les religieux.
Ignorons ou renversons leurs piédestaux madiatiques et vivons, que diable, dans la liberté et la confiance !
Les femmes sont aptes à se défendre, bien plus qu'avant et c'est très heureux; et beaucoup n'ont aucunement à le faire, grâce à la qualité de leurs rapports avec des hommes «qui s'empêchent», merci Camus; qui sont construits et pas déconstruits avec une virilité bien comprise qui n'est pas un gros mot.
Et il faut un genre masculin qui s'harmonise le mieux possible avec le genre féminin, loin de cette novlangue du type «hétéronormé» ou «cisgenre», un brouet idéologique pas ragoutant et rebutant.
Si, il existe bel et bien une ambiance de guerre des sexes qui hélas se met en place: effet collatéral délétère de la parole des femmes qui bien entendu doit et devait se libérer mais qui est poussée dans des dérives par des ultras, des sectaires dont on n'a pas à nier l'existence, je regrette.
Non il est faux de nier les lynchages notamment en ligne, les condamnations sans preuves...
Non, Frédéric Beigbeder n'est pas dépassé.
Et il a commis de nombreuses erreurs, n'est pas parfait mais infiniment plus intéressant et recommandable que tant d'extrémistes.
Et n'en déplaise à cette chroniqueuse, dont certains commentaires sont néanmoins riches, contrastés et intéressants, il existe un monde entre les néoféministes radicales (Coffin, Sandrine Rousseau et autres) et celles comme l'excellentissime Tristane Banon, ou Élisabeth Badinter.
Qui s'opposent aux premières nommées.
Ne pas présenter un bloc monolithique imaginaire parmi les courants d'idées.
C'est faux, cela ne correspond pas à la réalité.
Y compris dans les courants politiques et la binarité manichéenne semble être une passion malsaine d'une époque paradoxale qui prétend pourtant, sous la pression d'une nouvelle doxa, déconstruire la binarité au profit d'une fluidité très calibrée et conditionnelle !
Que l'on n'a plus le droit de discuter sans «reductio ad hitlerum», pratiquée par les manichéens binaires fanatiques de la fluidité (!).
Le frère de Frédéric Beigbeder fait ce qu'il veut est hors sujet, n'en déplaise aux spécialistes des amalgames tous azimuts.
Avec ses aspects critiquables que lui-même (FB) ne conteste pas, merci à Frédéric Beigbeder.
Et plus à celui de 2023 que celui de naguère ou jadis, qui était une chenille prometteuse mais devenu un beau papillon aujourd'hui...
Hélas les féminicides, autrefois appelés crimes passionnels, existent encore.
Mais par rapport à l'ensemble de la population, leur nombre reste très limité...même si un féminicide reste un de trop.
Il y a toujours des homicides et infanticides, et des viols.
Et du harcèlement.
Et du harcèlement scolaire...hélas autant par des filles que des garçons...
L'être humain n'est pas un bisounours.
Il doit se construire et bénéficier d'une éducation.
Ce nombre de crimes, viols et féminicides, n'est en rien significatif de l'ensemble d'une population occidentale (contrairement à l'Iran et autres pays patriarcaux féroces, où la maltraitance des femmes et des étudiantes est monnaie courante).
Il est des féministes non radicales -dûment incendiées sur les réseaux sociaux où la haine et le lynchage se libèrent également, et sororité souvent absente dans ces cas-là -et comme Tristane Banon, dont on sait ce qu'elle a subi avec DSK d'où son plus grand mérite encore, je suis pour la paix entre les sexes.
Je connais des foules de types dont le comportement envers les femmes n'a rien à voir -rien -avec les abus patriarcaux et cette culture du viol dont on nous parle tout le temps...
Il faut lire et écouter Frédéric Beigbeder.
CHRISTIAN NAUWELAERS

Frmwa

25/04/2023 à 16:18

Une critique bien douce d'Isabelle Carré - dont le dernier livre avait été descendu en flamme par les critiques du Masque et la plume - à l'unanimité moins la voix de Beigbeder. "Ah mais c'est vrai que c'est ton amie, et tu t'en tires bien !" a dit Jérôme Garcin en réponse à l'habile et conciliante critique de Frédéric !

Frmwa

25/04/2023 à 16:42

Concernant la cathophobie, c'est bien regrettable que là aussi, il se livre au concours victimaire en comparant sa démarche avec celles d'Anne Berest, Lola Lafon et Karin Tuil dont tout le monde admire la sincérité dans leur volonté de retrouver leur judéité alors qu'on le traite de réac. La démarche d'Anne Berest la conduit, dans la Carte Postale, à retracer la vie (et la mort) de ses ancêtres jusqu'aux camps d'extermination - en passant par la France - où, dit-elle en rapportant les propos de sa fille de retour de l'école
"— Clara ma chérie, ta grand-mère m’a dit que tu lui avais parlé d’un problème.
— Non. J’ai pas de problème, maman.
— Mais si, tu lui as dit que… tu avais l’impression qu’on n’aimait pas trop…
— Pas trop quoi maman ?
Clara avait très bien compris, mais j’ai dû insister.
— Si ! Tu as dit à ta grand-mère qu’à l’école on n’aime pas trop les Juifs."
Voilà, sa petite retraite d'une semaine chez les moines ne lui a pas valu non plus un rendez-vous au Vel' d'hiv', ni le sort qu'ont connu Ilan Halimi et d'autres, à notre époque.

Serait-ce trop lui demander d'observer un peu de décence et de ne pas mettre sur le même plan une prétendue cathophobie et l'antisémitisme ?

NAUWELAERS

19/04/2023 à 03:25

Suite à mon long post précédent, je confirme que la fin de la chronique est bien entendu une partie que l'on ne peut qu'approuver au plus haut degré.
Elle la tire vers le haut et donne de l'espoir, bien nécessaire.
Certains passages de cette critique me dérangent, pas tous, loin de là; la conclusion est parfaite.
Et me fait penser à Tristane Banon, ce qui est un grand compliment.
CHRISTIAN NAUWELAERS

Tamo

19/04/2023 à 08:40

Pour reprendre votre formulation, malheureusement, le trop faible nombre de femmes galantes, amoureuses, tendres et gentilles ne parviendra jamais à inverser la tendance lourde du néo-féminisme.
PS. pour info, Marlène Schiappa a quitté son mari déconstruit pour un mâle alpha.

NAUWELAERS

19/04/2023 à 14:47

Tamo,
De l'espoir ?
Je recommande à tout le monde de lire ce qui suit, en retrouvant très facilement ce lien qui ici ne s'ouvre pas.

TRIBUNE. Marlène Schiappa et Tristane Banon
LeJDD
https://www.lejdd.fr › Société
23 déc. 2022 — Dans une tribune au JDD, les deux femmes, secrétaire d'Etat à l'Economie sociale et solidaire pour l'une, écrivaine pour l'autre, ...

La preuve que non malgré une certaine doxa, il n'y a pas qu'un seul type de féminisme.
Et qu'on ne me parle pas des photos de Schiappa dans «Playboy»...
Lire cette tribune-là dont on a trop peu parlé.
Complémentaire du propos de Beigbeder !
CHRISTIAN NAUWELAERS

Aurelien Terrassier

19/04/2023 à 09:31

La véritable cancel culture vient de l'extrême droite! Bollore se permet de réecrire une série (la deuxième saison de Paris Police 1900), censure le film de François Ozon sur la pedophilie, vire Sébastien Thoen, indirectement les humoristes d'Europe 1. Dans le passé, Didier Porte, Stéphane Guillon et Gérald Dahan en ont fait les frais aussi par l'intellectuel de la galaxie neo-reac Philippe Val. Annuler les venus de Sylviane Agazinsky à l'université de Bordeaux puis Alain Finkielkraut dans une autre, un débat entre un chroniqueur des GG de droite et le patron du torchon d'extrême droite défendu par Philippe Val par des gens qui sont modestes, pas élites, ni riches, ni célèbres et qui n'ont pas ou très peu la parole, ce n'est rien à côté des puissants , ce n'est rien à côté de personnalités puissantes au niveau médiatique et politique qui sont intouchables et qui exercent une censure d'Etat en toute impunité! Les feministes qui reçoivent des insultes si c'est Marguerite Stern et Dora Moutot pour leurs propos transphobes et leurs liens masculinistes et fachos, c'est compréhensible car elles provoquent par leurs propos obscènes et haineux. Tristane Banon et Élisabeth Badinter sont féministes à géométrie variable car elles sont dans la rhétorique réactionnaire du groupuscule politique de droite extrême le Printemps républicain, elles sont anti-voiles. Tristane Banon s'emporte contre ce qu'elle appelle "l'obsession victimaire" Élisabeth Badinter qui ne veut pas mettre sur le même plan un viol et un crime contre l'humanité au sujet en prétextant que les victimes doivent prendre leurs responsabilités. Alors oui si la présomption d'innocence existe, plus grand monde n'est dupe pour autant. Sandrine Rousseau a fait une erreur s'agissant de Julien Bayou qui n'a aucune poursuite mais pour le reste comme pour Alice Coffin ce sont des vraies féministes pas comme celles que j'ai cité qy7 se rapproche de la droite réactionnaire pour faire plaisir aux masculinistes au détriment du féminisme! Frédéric Beighbeder d'ailleurs fait l'éloge de Sylviane Agazinsky et Élisabeth Badinter... Quelles références! En attendant qu'Isabelle Alonso soit pleinement cohérente en rejoignant le groupsucule réactionnaire qu'est le Printemps républicain... Ce que les gens appellent le wokisme mais qui est en réalité un mouvement de lutte contre les discriminations raciales et sexistes,homophobes et handiphobes aussi , ce n'est que l'apéritif! Ce n'est qu'un début!

NAUWELAERS

19/04/2023 à 15:09

Aurélien Terrassier,
Vos propos tellement malhonnêtes par de nombreux aspects, votre déni d'un réel honteux que vous approuvez -la partie du réel que vous approuvez: les abus wokistes scandaleux, votre manie de balancer des anathèmes et des mots qui finissent par perdre leur sens, votre conviction de pouvoir extrême droitiser tout le monde sans nuances ni demander leur avis aux innombrables intéressés (qui se moquent bien de vous, et de moi) me font penser à une danse frénétique d'un derviche tourneur mais qui tourne indéfiniment sur lui-même.
Enfin si cela peut éclairer une partie du lectorat sur le schisme béant entre le vrai et le faux progressisme, entre le féminisme ultra et le vrai...
En fait, chacune et chacun jugera.
Mais pas dans le style: ligue de vertu, accusateurs sans preuves, commissaires et redresseurs du peuple, etc.
Je vous laisse votre tambouille malodorante.
CHRISTIAN NAUWELAERS

Aurelien Terrassier

19/04/2023 à 15:28

Christian Nauwaelers je n'extreme droitise pas tout le monde et les abus que vous dénoncez ne sont rien par rapport aux dérives que j'ai évoqué plus haut de la part des puissants mais qui ne semblent pas vraiment vous effrayer plus que ça. Je dis juste aux gens raisonnables comme vous que vous vous trompez de combat et refuser peut-être le débat avec des militant.es anti-racistes concernés. Alors certes il y a des anti-racistes qui font certaines erreurs et n'ont pas raison sur tout mais comme tout le monde! Mais voilà durant des années que des choses ne bougent pas que ça soit sur les violences sexistes et sexuelles, les violences policières, les contrôles au faciès, alors oui à un moment donné il ne faut pas s'étonner que des gens modestes et humanistes se rebellent aussi de manière légitime!

NAUWELAERS

20/04/2023 à 00:53

Aurélien Terrassier,
Avec ce genre de censure wokiste que vous niez avec une mauvaise foi d'anthologie (voir sous ce courriel, une nouvelle dérive que vous allez soit nier soit approuver, parce que Bolloré nia nia nia et Zemmour nia nia nia, toutes les excuses en carton toujours bonnes pour vous, passons), il ne s'agit plus de soi-disant combats progressistes mais de dérives liberticides et scandaleuses à combattre par tous les moyens !
Et cela fait reculer les combats en question en donnant du grain à moudre à l'extrême droite.
Les extrémistes liberticides débiles et odieux ont toujours tort et leurs adversaires se frottent les mains !
Mais pour vous faire capter quelque chose, mission impossible...

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CHRISTIAN NAUWELAERS

Aurelien Terrassier

19/04/2023 à 09:54

S'acharner contre le wokisme quand on se prétend encore de gauche ou que l'on est parfois trop fier d'être de droite sans l'avouer ce qui est le cas de Frédéric Beighbeder voilà ce que ça donne malheureusement https://www.francetvinfo.fr/politique/front-national/le-rassemblement-national-lance-une-association-d-elus-contre-le-poison-du-wokisme_5767199.html Voilà ce que c'est de critiquer le wokisme quand on se dit raisonnable avec des arguments crédibles, ça profite toujours à l'extrême droite au final malheureusement et Frédéric Beighbeder ne fait que rajouter une couche et le falt que son frère soit un facho influent plus proche de Reconquête que du Rn n'est pas anodin à son virage catholique conservateur à droite je maintiens
. Emiles et Images, Patrick Hernandez, Jean-Pierre Mader, Richard Dewritte (condamné pour pedophilie sur internet), William de Début de soirée, Cookie Dingler et évidemment les Forbans ont tous chanté pour le Rn et pour ma part c'est inexcusable! Je n'appelle pas à la censure ni au boycott, je veux juste que ce se sache. Un artiste rassemble et ne divise pas donc ne donne pas des spectacles pour le compte de l'extrême droite.

NAUWELAERS

19/04/2023 à 15:01

«condamné pour pédophilie sur internet», je vous cite littéralement, Aurélien, solidaire des juges d'Internet !
C'est beau la démocratie des réseaux sociaux qui remplace la démocratie et l'État de droit !
Accusation vaut preuve...c'est celâââ oui !
Je confirme ce que j'ai déjà écrit: à force de vous enfoncer toujours plus bas, vous allez trouver du pétrole !
Non mais je me pince...
Et FB est tributaire des options de son frère, selon vous !
Votre frère est un voleur: vous êtes un voleur !
Je maintiens !
Attention, je précise qu'il s'agit de second degré...
Oui il vaut mieux...
Et je mesure mes propos.
CHRISTIAN NAUWELAERS

Aurelien Terrassier

19/04/2023 à 15:11

Christian Nauwaelers vous devriez vous renseignez au lieu d'être haineux et de mauvaise foi. Richard Dewritte a été condamné deux fois par la justice car il séduisait des mineurs de 12 et 14 ans sur internet! La première fois il s'était fait prendre par un gendarme qui s'était fait passé pour une adolescente de 14 ans. Pour sa première condamnation, Richard Dewritte est passé un mois en détention provisioire aussi!

NAUWELAERS

20/04/2023 à 00:37

Aurélien Terrassier,
C'est à vous à être explicite au lieu de mentionner quelqu'un «condamné sur Internet», c'est ce que vous avez écrit !
Votre post induit en erreur.
Et je ne vois pas du tout l'intérêt ni la pertinence de cette info.
Vous n'avez rien de mieux à faire ?
Moi, j'ai une vie à vivre plutôt que de rechercher avec ma petite loupe toutes les affaires que je pourrai dénoncer pour rien...
Franchement, je vous plains.
Vous me faites penser à ces commères d'autrefois, planquées derrière leurs rideaux pour surveiller les agissements de leurs voisins pour cancaner ensuite et se sentir si importantes...
Le côté minable du web et des paroles-délations qui se libèrent.
Sans moi.
BOF.
CHRISTIAN NAUWELAERS

Aurelien Terrassier

19/04/2023 à 15:19

Christian Nauwaelers, Frédéric Beighbeder est proche de son frère facho, je ne dls pas qu'il épouse toutes ses idées néfastes mais il vire à droite ça c'est certain comme quoi la Vodka bio ce n'est pas du bon! Je ne suis sur aucun réseau social mais au delà du virtuel, les manifestations dans la rue avec les associations humanitaires, feministes et anti-racistes, c'est là que ça se joue! Les reseaux sociaux sont là pour faire prendre conscience à l'opinion publique et surtout au pouvoir politique de choses importantes comme ce fut le cas avec Meetoo. La justice c'est un autre débat et les reseaux sociaux ne sont pas des tribunaux!

NAUWELAERS

20/04/2023 à 01:05

Aurélien Terrassier,
Vos jugements à l'emporte-pièce vous discréditent.
C'esr gentil de ma part car je ne sais pas si vous avez jamais joui de la moindre crédibilité mais cela n'a aucune importance.
Les procureurs et petits et petites juges des réseaux sociaux pratiquent le lynchage numérique en permanence.
Et les accusations sans preuve(s).
Mais les habitants de la planète Saturne ne veulent pas le savoir et continuent leurs stances absurdes déconnectées de ce qui se passe vraiment
CHRISTIAN NAUWELAERS

NAUWELAERS

22/04/2023 à 22:32

Terrassier,
Prenez des leçons du post que je vous transfère, sous le mien, de Roland Petit.
Et revenez quand vous aurez un cerveau digne de ce nom.
Pas gagné vu le chemin à accomplir, dans votre triste cas...
CHRISTIAN NAUWELAERS

«Je vous remercie de votre compassion, que je n'ai pas souvent, j'ai même fréquemment des colères sur le mode "passe à la suite" "résilie"... Cependant, je ne veux pas qu'on me plaigne, je veux mes droits, mes droits de citoyen, mes droits de l'Homme. Je veux des alliés pour reprendre le combat judiciaire, je veux avoir accès à la parole publique, je suis un fils de prolo autodidacte et je n'ai pas accès à l'édition, aux journaux, j'ai écrit plus de mille lettres, sans réponses, je continue cela va de soi. Mon droit de citoyen : que la loi soit avec moi, les juges m'ont diffamé cent fois, la diffamation est facile à déterminer (j'écris un livre où je narre ces diffamations "cent coups de poignards et même pas mort", avec mon absence de notoriété, je doute qu'il soit édité)
Mon droit de l'Homme : être cru quand je parle, à moins qu'on ait fait la preuve que je mens ou que j'arrange les choses à mon avantage.
Les juges, par des moyens illégaux m'ont fait reproche de faire ce que les soi disant féministes reprochent aux hommes de ne pas faire. Cependant, personne ne me rejoint dans mon combat. Tout le monde est d'accord que le mal est aussi dans ceux qui voient le mal se faire sans réagir, mais personne ne réagit.
Qu'un homme expose la violence identitaire qu'il reçoit du fait qu'il est un homme est un événement heureux. Merci M Beigbeder. »

Louis Du Rocher

19/04/2023 à 14:21

Recette : Comment rater le lancement d'un livre ?

Très simple, un titre long comme une autoroute suffira à vous embaumer d'un silence mortuaire.

Blague de garçon de café très en vogue en ce moment : Albin Michel sort encore un livre...

Plus sérieusement : il paraîtrai qu'il se prépare une révolution au pays de Flaubert, pas forcément littéraire nous dit-on dans l'oreillette...



NAUWELAERS

19/04/2023 à 14:50

Bizarre, Louis,
On parle beaucoup du livre de FB.
Sans compter les médias qui le boycottent...
Rien à voir avec la longueur du titre.
Bien entendu.
CHRISTIAN NAUWELAERS

Roland Petit

19/04/2023 à 19:36

Le discours sur les relations entre les femmes et les hommes est inscrit dans un cadre serré: les mâles hétéros sont un ensemble nocif, avec une « masculinité toxique » et les femmes un ensemble de victimes, pures, parfaites, irréprochables. Hors de ce cadre absolu, l’expression n’est pas autorisée. De ce point de vue, le livre de Beigbeder est une exception, un ovni.
En principe, dans notre civilisation, il est interdit de pratiquer les condamnations collectives, en attribuant à un groupe humain des caractéristiques mauvaises dont tous ses membres seraient dotés, quand bien même ils n’auraient commis aucun acte illustrant ces caractéristiques mauvaises. Ce principe disparait quand il s’agit des hommes : les mâles hétéros font l'objet de piques permanentes, sur tous les supports de communication. Ces piques s'accumulent, font système pour transmettre la figure de l'homme hétéro comme créateur du mal dans la société, et souvent seul créateur du mal. On parlait autrefois d’hommes normalement constitués, (j’en fais partie), on parle maintenant d’hommes cis-genre, ce qui est le comble de l’horreur ! Les juges m'ont demandé de m'interroger sur mon homosexualité, alors que l'homophobie est condamée par la loi. Peu importe, cela rend l'homme coupable, cela convient.
Le seul discours admis sur les hétéros est une mise en accusation collective, globale : ce sont des victimeurs de femme et rien d’autre n’est possible.
Ce nouveau discours sort de la gauche et, de ce fait, semble être de gauche. Il est pourtant un renversement de la valeur égalité, qui devrait structurer la gauche, ses discours et ses pratiques. Il est l’instauration d’un autre système de valeurs : la source du mal est le mâle. Il n’y a aucune rémission possible pour ce dernier. Il convient de le harceler en permanence dans l’espoir, impossible par ailleurs, qu’il cesse d’être un mâle ; il faut l’insulter, l’éloigner, l’obliger à vivre en groupes de semblables, on en est là. La suite on la connaît, on l’a déjà vécu il n’y a pas longtemps dans un pays voisin.
C’est aussi l’inverse de la gauche parce qu’aucune lutte n’est possible, être un homme est une essence : zéro espoir de résoudre cette culpabilité.
Je le sais parce que j’ai divorcé et j’ai été rendu coupable, par les juges, leurs experts psychiatres, assistante sociale, de « voler le rôle de mère à la mère de mes enfants ». J’étais un homme déconstruit et cela ne résolvait pas la culpabilité identitaire qui est le lot actuel unique attribués aux hommes. Je m’occupais des enfants, je faisais ce que les féministes reprochent aux homme de ne pas faire et au tribunal c’était mon machisme: le juge a haussé les épaules, la psychologue criait quand je parlais, elle criait devant mes enfants dont elle devait retranscrire l'avis. Je suis une victime, c’est-à-dire que je n’ai rien fait pour que l’agression qui dirige ma vie et la détruit vienne sur mes enfants et sur moi.
Ils m'ont reproché des choses incompatibles, selon les passages de leurs textes.
La journaliste est d'un milieu privilégié comme Beigbeder. Je suis d'un milieu de prolo, ce qui a joué sans doute un rôle, cependant je ne parle que de ce qu'ils ont écrit. Nous sommes une société d'ancien régime.
Je pratiquais l'égalité et c'était coupable. Je lutterai jusqu'à ma réhabilitation.
Merci Monsieur Beigbeder de ce livre.

Laurence Biava

20/04/2023 à 13:51

Bonjour.
Je ne suis pas du tout journaliste.
Je réalise des chroniques littéraires depuis plus de 15 ans car je n'aime faire que ça : lire, parler des livres que j'aime et en écrire aussi. J'en ai publié un certain nombre. Mais non, je ne suis pas journaliste, il m'arrive forcément de le regretter puisque cela m'aurait permis d'être publiée dans de grandes maisons d'éditions. Quand on appartient au sérail médiaticolitteraire, les portes s'ouvrent assez facilement..

NAUWELAERS

20/04/2023 à 14:54

Bonjour Laurence,
Vous devriez préciser, je vous prie, à qui vous vous adressez.
À l'un ou l'autre ou à tout le monde ?
Je me permets de vous répondre.
Je suis en accord avec une bonne partie de votre chronique, très bien écrite (et certains et certaines journalistes n'écrivent pas si bien que cela).
Et la fin est parfaite.
Je crois que la question n'est pas là, votre non-qualification de journaliste...
J'en lis et entends de bons et bonnes voire d'excellent(e)s...et il en est de parfaitement exécrables, en Belgique notamment.
Sur le plan des idées que vous émettez, j'en conteste une ou deux: le fait que le féminisme serait un bloc monolithique (archifaux), et que Beigbeder serait dépassé.
Je crois qu'il remonte le courant, même s'il n'est pas avantagé par l'époque.
Incroyable qu'on ose lui reprocher de se plaindre alors qu'on doit presque avouer tel ou tel trauma (sans vérification possible) pour gagner une popularité...
Ne soyons pas bisounours: les calculs marketing et publicitaires existent et tournent à plein régime.
Le pendule du balancier sociétal va se diriger, j'espère, vers un centre bien plus constructif.
En arrivant à une meilleure harmonie entre des sexes bel et bien différents, ce qui donne son prix à la vie.
Vive(nt) les différences, bien au-delà des constructions sociales qui, non et non et non, ne sont pas l'alpha et l'omega expliquant tout.
Les éthologues et anthropologues récusent ce genre d'impostures (anti) scientifiques...
Enfin, les éditions du Masque se mettent à leur tour à réécrire stupidement les oeuvres d'Agatha Christie et je vois un torrent de réactions négatives.
J'en suis ravi.
Bonne chance à vous et vive la culture du débat.
CHRISTIAN NAUWELAERS
CHRISTIAN NAUWELAERS

NAUWELAERS

20/04/2023 à 14:02

Cher Roland Petit,
Sachez que je suis infiniment touché par votre histoire et vos commentaires.
Et merci à ActuaLitté de laisser des voix diverses s'exprimer.
Cela fait la beauté, le caractère indispensable d'un tel site.
Bon courage.
CHRISTIAN NAUWELAERS Humaniste, homme qui s'empêche (Camus), construit autant que possible,
pas question de suivre le diktat imbécile de la déconstruction, ouvert aux attentes, désirs et refus des femmes sauf des féministes ultra et misandres qui sont leurs fausses amies.
Ami des autres féministes, les vraies.

Roland Petit

22/04/2023 à 14:07

Je vous remercie de votre compassion, que je n'ai pas souvent, j'ai même fréquemment des colères sur le mode "passe à la suite" "résilie"... Cependant, je ne veux pas qu'on me plaigne, je veux mes droits, mes droits de citoyen, mes droits de l'Homme. Je veux des alliés pour reprendre le combat judiciaire, je veux avoir accès à la parole publique, je suis un fils de prolo autodidacte et je n'ai pas accès à l'édition, aux journaux, j'ai écrit plus de mille lettres, sans réponses, je continue cela va de soi. Mon droit de citoyen : que la loi soit avec moi, les juges m'ont diffamé cent fois, la diffamation est facile à déterminer (j'écris un livre où je narre ces diffamations "cent coups de poignards et même pas mort", avec mon absence de notoriété, je doute qu'il soit édité)
Mon droit de l'Homme : être cru quand je parle, à moins qu'on ait fait la preuve que je mens ou que j'arrange les choses à mon avantage.
Les juges, par des moyens illégaux m'ont fait reproche de faire ce que les soi disant féministes reprochent aux hommes de ne pas faire. Cependant, personne ne me rejoint dans mon combat. Tout le monde est d'accord que le mal est aussi dans ceux qui voient le mal se faire sans réagir, mais personne ne réagit.
Qu'un homme expose la violence identitaire qu'il reçoit du fait qu'il est un homme est un événement heureux. Merci M Beigbeder.

Aurelien Terrassier

20/04/2023 à 08:40

Christian Nauwaelers, si vous parlez de Richard Dewritte condamné pour pedophilie https://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/seine-et-marne-le-chanteur-d-il-etait-une-fois-draguait-une-ado-sur-internet-27-10-2019-8181057.php Alors voilà, je cite des faits non des fake-news et autres jugements à l'emporte-pièce. Ce n'est pas sans rappeler un ami de Frédéric Beighbeder qui lui a fait un milliard fois pire sans avoir été condamné car faits prescrits. L'un n'excuse pas l'autre pour autant. Evidemment Frédéric Beighbeder desapprouve ce qu'a fait son ami je tiens à préciser.

NAUWELAERS

20/04/2023 à 14:27

Aurélien Terrassier,
Admettons que Dewitte se soit montré coupable d'agissements répréhensibles.
Il a été condamné.
Bon.
Et alors ?
Que voulez-vous prouver ?
Je conduis une voiture (faux, exemple fictif).
Et vous me parlerez de chauffards...
Pourquoi et pour quoi ?
Hors sujet.
Tout cela n'enlève rien à la grande pertinence du propos de Beigbeder.
On pourrait citer des méfaits et même des violences de femmes.
Y compris des enfants tués par leur mère.
Etc.
Tout cela n'a rien à voir avec ce livre.
Pour Matzneff, c'est maintenant du passé et sans lien avec le propos de 2023 de Beigbeder, tout comme ce que fait et pense Charles B.
Cela vous obsède, or on s'en fout.
Arrêtez de vouloir faire flèche de tout bois (vermoulu).
CHRISTIAN NAUWELAERS

Aurelien Terrassier

20/04/2023 à 14:44

Christian Nauwaelers Je ne pense que cela soit utile de vous énervez avec de grandes incantations verbales. J'ai tout démontré sources à l'appui, il n'y a rien de faux dans ce que j'ai pu dire au sujet de Frédéric Beighbeder et les gens intelligents, rationnels et éclairés peuvent aussi vérifier.

NAUWELAERS

20/04/2023 à 15:05

Aurélien Terrassier,
Merci pour votre leçon de sobriété (écrite et non verbale, au fait, l'exaltation vous rend distrait).
De la part du roi des anathèmes outrés, des jugements à l'emporte-pièce et des classements définitifs de foules de personnalités que vous connaissez mieux qu'elles-mêmes, c'est très drôle.
Et il est évident que le courageux Frédéric Beigbeder vient d'écrire un livre essentiel, après avoir été victime à son domicile en 2018 de crapuleries woke.
Ce que quiconque de bonne foi peut vérifier.
CHRISTIAN NAUWELAERS

Aurelien Terrassier

20/04/2023 à 18:59

Christian Nauwaelers Tout acte de vandalisme je condamne bien évidemment mais il y a autrement cent milliards fois pire non s'agissant de violences physiques? Frédéric Beighbeder aussi provocateur que jamais et reprend une rhétorique masculiniste dans son livre.

NAUWELAERS

20/04/2023 à 22:13

Beigbeder adversaire d'un certain racisme misandre qui est tout sauf progressiste.
Non d'un progressisme intelligent et progressiste, en totale opposition à vos dérives malodorantes.
Bravo à lui et non à vous.
CHRISTIAN NAUWELAERS

Aurelien Terrassier

21/04/2023 à 09:08

Dérives mal odorantes? Mais ça vous dérange tant que ça que la pensée reactionnaire sexiste et masculiniste dont Frédéric Beighbeder en est le porte-parole que vous n'avez plus d'arguments crédibles si ce ne sont que des propos haineux et méprisants. Contrairement à vous, j'essaie le plus possible d'être dans la rigueur et la nuance au lieu de "tacler" mes adversaires et aussi mes ennemis ça serait trop facile et ça n'aurait aucun sens. Je préfère laisser cela aux réseaux sociaux que Frédéric Beighbeder critique tant mais à la différence de lui, j'ai aussi d'autres arguments de poids mais ça c'est un autre débat. Frédéric Beighbeder fut aussi chroniqueur pour le magazine people Voici aussi c'est dire son grand talent littéraire que des gens comme vous admirent autant!

NAUWELAERS

21/04/2023 à 22:53

Aurélien Terrassier dans la rigueur et la nuance, c'est comme un usurier se comparant à l'abbé Pierre...!
Incroyable, parfois je me demande si vous n'êtes pas dans le second degré ?
Le degré zéro de la (non) pensée poussé à ce point-là, c'est une forme de génie inversé.
Bravo à Frédéric Beigbeder.
CHRISTIAN NAUWELAERS

Aurelien Terrassier

22/04/2023 à 11:18

Christian Nauwaelers Je ne me compare pas à l'abbé Pierre mais à personne tout simplement. Oui j'essaie d'être dans la nuance et la précision pas comme vous qui à part relayer des fake-news et vomir votre haine sur les "wokes" ne tenait aucun argument credible scientifiquement ou historiquement prouvé ou presque et cautionner le masculinisme de Frédéric Beighbeder de plus.

NAUWELAERS

22/04/2023 à 12:01

Votre meilleur post !
«La nuance et la précision»...
Pourquoi pas Landru proclamant son amour des femmes !
Vous le plus sectaire et malhonnête intellectuellement qui soit, et inculte quant à votre usage abusif et erroné de mots que vous ne connaissez pas...
Le roi des anathèmes contre des gens qui existent, et pas vous...
D'où votre haine et votre rancoeur ?
Non mais allez vous-en, lâchez-nous et allez sur Twitter...!
CHRISTIAN NAUWELAERS

Aurelien Terrassier

22/04/2023 à 16:54

Christian Nauwaelers Je pèse mes mots et j'ai toujours conscience et je sais surtout ce que je dis contrairement à vous qui êtes dépassé par la mauvaise foi tout en vomissant votre haine un commentaire sur deux. Sur Frédéric Beighbeder, j'ai dit pas mal de choses parmi ce qui est le moins mis en lumière. Enfin à part m'insulter, vous ne savez pqs argumenter sauf pour relayer la propagande neo-reac sur pas mal de sujets.

NAUWELAERS

22/04/2023 à 22:28

Terrassier,
«La bêtise insiste toujours», Camus dixit.
Vous cherchez quoi ?
À m'épuiser ?
Eh bien, essayez...
Je vous plains.
Tout chez vous est ridicule et sans l'ombre de la moindre crédibilité.
CHRISTIAN NAUWELAERS

NAUWELAERS

20/04/2023 à 23:38

FB se défend, et défend les hommes, complémentaires et différents des femmes, contre une certaine rhétorique extrémiste misandre et essentialiste.
Et contre une certaine violence parfois pire que la violence physique.
Il est donc utile et indispensable.
Bravo à lui.
CHRISTIAN NAUWELAERS

D. L.

21/04/2023 à 09:19

Vieux avant l'heure. Mais tu n'as jamais été "jeune"!
Ce type est resté un publicitaire et n'hésite pas à dire n'importe quoi pour vendre !
Pour la sortie de son livre "Un roman français", il criait à qui voulait l'entendre "j'ai souffert de ne pas avoir souffert quand j'étais jeune"… pourquoi pas.
Maintenant, pour vendre ses "confessions", voilà qu'il a subi un traumatisme dans son enfance qui justifierait son comportement…
Faudrait savoir, monsieur rail de coke sur capot de berline allemande. Alors, malheureux ou pas?
Ce monsieur est tellement imbus de son personnage creux qu'il remplace un selfie par des arbres abattus pour vampiriser les plateaux et exercer que qu'il adore faire: être sous les spots et parler de lui, tout de lui, rien que de lui !
Ça se sent et surtout, ça s'entend !
Ça se voit comme le nombril au milieu de la figure.

Aurelien Terrassier

21/04/2023 à 09:33

@D.L Vous avez bien décrit Frédéric Beighbeder. Je suis entièrement d'accord avec vous.

NAUWELAERS

21/04/2023 à 22:50

Dommage pour D.L., cadeau empoisonné !
CHRISTIAN NAUWELAERS

D. L.

22/04/2023 à 14:10

Qu'est-ce qui est dommage, et quel est le cadeau empoisonné?

D. L.

21/04/2023 à 10:50

Voici ma chronique intitulée : Un [mauvais] roman français, écrite en 2009.
Un roman français, en se permettant de titrer sa prose ainsi, Beigbeder prend son seul risque littéraire de la rentrée, à savoir, penser que ce qu'il vient de pondre correspond au genre littéraire de notre époque. Fred va nous donner une leçon de littérature contemporaine, après "le nouveau roman", voici "le roman français".

Qu'en a-t-on à faire de l'enfance de ce gaté-pourri qui n'a souffert que du manque de souffrance? A force d'écrire en se regardant le nombril dans le miroir, Beigbeder finit par écrire à l'envers, à l'envers des possibilités qu'il possède très certainement.
Que peut nous importer de savoir que certains nantis finissent leur soirée au commissariat parce qu'ils se sont rebellé — oh, la, la! — en se shootant les narines sur le capot d'une voiture à l'aide d'une carte bancaire dorée… devant une boîte de nuit branchée… en pleine rue… quelle aventure! J'ai fait de la garde à vue, oh… avec des clochards, ah… Ça sentait mauvais et on m'avait même enlevé ma montre! Hé, monsieur l'agent, mon frère va recevoir la légion d'honneur! Délivrez-moi, je fréquente le Président! (enfin, pas moi, mon frère).

Quel héritage socio-culturel nous livre là l'auteur! Lisez petits consolecteurs, je fais partie du cercle des écrivains — d'ailleurs, je le répète haut et fort plusieurs fois pour vous le rappeler, je suis un éccccrivvvvain! —, de ceux qui se droguent comme certains grands du temps jadis, de ceux qui bravent la maréchaussée comme le font tous les pochards en fin de nuit, quand leur esprit embué n'arrive plus à contrôler un flux de mots désemparés, celui des alcooliques, des camés, des pochtrons, des bobos cocaïnés. Écoutez, je cite des grands auteurs — dont je fais partie puisque je les connais et que j'écrivaille. Regardez-moi, écoutez-moi, moi, moi, celui qui vampirise les médias quand j'ai besoin de vendre, d'exister, de prétendre à la notoriété.

Fallait-il qu'il rende une copie en temps voulu? Devait-il entretenir une machine marketée à outrance qui lui imposait de produire "just in time"?
Ce livre souffre d'un manque de style, c'est du brut de conversation. Le seul point qui le sauve, c'est que Fred en a, de la conversation. Parfois grossier, il est vrai, le mot est écrit en gros, presque en gras. Obligé de tourner les pages, non seulement parce qu'elles sont vides, mais parce qu'on a envie de savoir ce que peut contenir ce livre dont la presse s'est chargée de chanter les louanges. C'est du remplissage, du gavage. On fait dans les 280 pages pour illusionner. Mais un gros roman ne fait pas forcément un grand roman.

Fred, tu — entre gens qui se comprennent, on se tutoie… — vaux certainement plus que cela, mais tu choisis ton monde, tu modèles ton image selon tes fantasmes. On te dit beau, intelligent, cultivé… (en veux-tu encore?). Alors, pour un instant, pense à ton épitaphe. "J'ai fais le clown durant ma vie, mais je n'ai pas fait rire", ou bien "j'ai visé le caniveau quand je pouvais atteindre les sommets". Tu attendras les sommets ou les gouffres que tu t'autoriseras. Tu te crois libre, grand et fort, maître du monde, mais voilà, on n'est jamais maître que de sa petite cour.

Dominique LIN

Auteure66

22/04/2023 à 10:45

Une confession appelle-t-elle un avis sur son contenu tant sur le fond que sur la forme? L’art peut-il encore exprimer tous les points de vue? Quand on lit certaines critiques prétendument (volontairement pour mieux piquer au moment venu du « oui mais ») bienveillantes et quand on voit se qui s’est passé chez Mollat, on peut en douter….Beigbeder l’a bien compris en jouant le jeu de la provocation et cela fonctionne. On appelle cela la démonstration par l’exemple. L’art est en train de se réduire dangereusement à une pensée unique. Ne pas comprendre ce message qui est le fil rouge de ce livre, ne pas percevoir le second degré qui conduit à des réactions plus ou moins épidermiques et violentes est bien dommage. Triste, plutôt. Avons-nous tous perdu notre capacité de discernement? Notre ami Beigbeder n’est pas dépassé. Il a, au contraire, un temps d’avance et avec humour, regarde tomber les fruits de l’arbre qu’il a planté et constate, parfois, incrédule, avec effroi, qu’il a raison. Le monde juge même les confessions, Fredo et voudrait les réécrire à la place le pécheur pour les rendre convenables….

NAUWELAERS

22/04/2023 à 11:07

Auteure 66,
Je ne comprends pas votre dernière phrase...
Trop de personnes manquent de discernement, mais écrire «tous» est évidemment abusif...
Tout le monde n'est pas encore pareil, et heureusement !
Bon w-e.
CHRISTIAN NAUWELAERS

Auteure66

22/04/2023 à 17:34

Le « tous » est bien sûr provocateur ou, je le crains, visionnaire…
Un exemple: quand avons-nous pour la dernière fois entendu une chanson de Gainsbourg à la radio? Les génies d’hier deviennent les parias d’aujourd’hui, sans considération de l’histoire et des évolutions sociétales.
Viendra un jour où seule les IA écriront des romans formatés qui ne choqueront pas la morale sociale. J’ai hâte! Là aussi, je provoque.
Dans la dernière phrase, il faut lire « du » et non « le ». Bon week-end.

NAUWELAERS

22/04/2023 à 22:16

Bonjour Auteure 66,
Provocateur ok, visionnaire: non...
Toujours l'intelligence résistera.
Pas de «tous», je vous prie.
Gainsbourg est au top avec l'expo au musée Beaubourg, et sa maison et le musée Gainsbourg ouvrant rue de Verneuil le 20 septembre.
Tout est complet jusqu'à décembre selon les dernières nouvelles...
Résistons ensemble, chère Auteure 66 !
Plus la bêtise rance prend de la place, plus les résistants et résistantes doivent s'unir contre la pourriture soi-disant woke et progressiste mais en réalité totalitaire, infantilisante, débile et liberticide.
Plein d'amitiés !
CHRISTIAN NAUWELAERS

Aurelien Terrassier

09/08/2023 à 10:28

Auteur66 Vous voyez le show-biz si ces stars et leurs boss producteurs n'avaient pas les intermittents du spectacle pour jouer leurs sous-oeuvres daubesques ils seraient quoi certains? Le plus drôle c'est cette pétition durant la pandémie plaidant pour des indemnités supplémentaires en faveur des intermittents du spectacle signée par Clara Luciani, Jean Dujardin, Catherine Deneuve et Omar S'y entre autres alors que d'habitude ils et elles ne se mobilisent pas à leur côté. Je distingue un artiste reconnu pas assez dans beaucoup de vas d'une star connue 1u chevet de ses patrons quand celle-ci n'est pas chef d'entreprise elle-même au plus grand mépris des intermittents du spectacle qui sont stigmatisés comme des "chômeurs" et des "feignants".

Ololos

23/04/2023 à 19:43

Chat gpt a encore des progrès à faire .

christina

06/10/2023 à 19:24

Merci pour cet article, la vie est confrontée à des défis. après cinq ans de mariage heureux, j'ai traversé beaucoup de choses dans mon mariage, j'ai finalement récupéré mon mariage brisé en seulement trois jours avec l'aide de {priestjaja7}. {whatsapp}{ +234} {91657 } {0504} l'amour est le plus grand élément de la vie, je retrouve le mien

sarahpaddoth

06/10/2023 à 19:36

Merci pour cet article, la vie est confrontée à des défis. après cinq ans de mariage heureux, j'ai traversé beaucoup de choses dans mon mariage, j'ai finalement récupéré mon mariage brisé en seulement trois jours avec l'aide de {priestjaja7}. {whatsapp}{ +234} {91657 } {0504} l'amour est le plus grand élément de la vie, je retrouve le mien

Confessions d'un hétérosexuel légèrement dépassé

Frédéric Beigbeder

Paru le 05/04/2023

163 pages

Albin Michel

19,90 €

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Son rêve ? Gagner un concours d'imitateurs d'oiseaux

BONNES FEUILLES - En 1994, dans un village de la baie de Somme, le jeune Tony, âgé de dix ans, nourrit un rêve ambitieux : gagner un concours d'imitateurs d'oiseaux en reproduisant parfaitement le chant complexe du Rossignol. 

20/04/2024, 07:00

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Samurai : on n'échappe pas aux dettes, surtout celles de sang

Pour suivre le code du samurai, une seule voie est possible : celle du sabre ! La saga épique du samurai Takeo se poursuit avec cette nouvelle aventure riche en rebondissements et en action ! Voici Dettes de sang, le tome 17 de la saga de Jean-François Di Giorgio et Frédéric Genêt, entamée voici 20 ans désormais...

20/04/2024, 06:30

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Des pirates à l'homme araignée : une semaine en librairie

En avril, ne te découvre pas d’un phyl… actère et pourtant, la bande dessinée fait recette : quatre ouvrages dans les 10 premières places, en cette semaine 15 (8/14 avril). Et comme il se doit, One Piece un jour, One Piece toujours : Eiichirô Oda garde la première place avec le tome 107 (trad. Djamel Rabahi et Julien Favereau) et 25.261 nouveaux adeptes !

19/04/2024, 12:50

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Cinéma et littérature : une alchimie heureuse ?

Il est difficile de dénombrer le nombre de films sortant chaque année et inspirés d’une œuvre littéraire tant cet usage est répandu. À chaque succès de librairie correspond son volet cinématographique. Mais au-delà de cette relation intime entre la littérature et le cinéma, une nouvelle dimension émerge, celle de la publicité au cinéma. Mais le succès est-il pour autant toujours au rendez-vous ?

19/04/2024, 10:33

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La danse des fauves, une aventure féminine du XVIIIe siècle

BONNES FEUILLES - Situé en Auvergne en 1780, La danse des fauves commence le jour des seize ans de Yolande Raynal, brutalement chassée de chez elle à cause des méfaits de son frère, un personnage vicieux et violent. 

19/04/2024, 08:30

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Et si désaimer signifiait changer d'amour ?

BONNES FEUILLES - « Comme l’amour, le désamour est universel et, pourtant, nous ne souhaitons ni le vivre, ni le raconter. Il n’y a pas d’histoires du désamour, ou seulement des histoires transmises sous le manteau, de bouche à oreille.

19/04/2024, 07:30

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Fantasmer sur la possibilité de tout quitter

BONNES FEUILLES - Tessa, une ancienne chanteuse classique devenue courtière immobilière à Montréal, traverse une période difficile malgré une vie de famille apparemment comblée avec Jim, son mari dévoué, et leurs trois fils qu’elle aime profondément. 

19/04/2024, 06:30

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Relire les autrices : 4 femmes qui ont changé la littérature française

Le monde littéraire est un concentré de destins extraordinaires. La plupart des femmes qui se sont essayées à l’art rigoureux de l’écriture sont méconnues du grand public. Pourtant, des centaines d’entre elles ont sorti des œuvres qui ont marqué leur temps et qui continuent de résonner aujourd’hui.

18/04/2024, 11:16

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100 recettes à faire au four : bon appétit !

BONNES FEUILLES — Découvrez 100 repas prêts en un rien de temps grâce à ces recettes de plats complets cuits en une seule fois sur une simple plaque de four. Pour ne plus gaspiller son temps en cuisine, 100 repas variés et ultra rapides avec ces recettes « tout-en-un » qui ne requièrent qu'un seul ustensile et une unique cuisson : une plaque de four !

18/04/2024, 08:10

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Olivier Adam : un féminicide dans un petit village savoyard

BONNES FEUILLES — Dans ce petit village paisible près d'Annecy, Antoine a du mal à trouver sa place dans la vie. Séparé de la mère de son fils, il vit sous les combles de la maison de ses parents et a du mal à payer le loyer. Heureusement, il y a les soirées passées au Café des Sports, où il retrouve Fanny, son amour de toujours, et les autres habitués.

18/04/2024, 07:21

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La vie mystérieuse des champignons, et leurs secrets cachés

BONNES FEUILLES — Depuis son enfance en Savoie, sur une terre de légendes, Céleste est captivée par la vie secrète des champignons et leurs pouvoirs extraordinaires. Avec sa meilleure amie Murielle, elle étudiait ce monde végétal fascinant, malgré l'indifférence de ses parents.

18/04/2024, 06:34

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L'art journal : une création plurielle qui joue avec les matériaux et les genres

Qui a dit que le journal intime était un cliché romantique, voué à disparaître dans l'ombre des univers d'expression numériques ? Certes, la plume et le carnet ne conviennent pas à tout le monde, souvent la faute au fameux syndrome de la page blanche : même pour soi, les mots restent coincés au bout des doigts. La vocation de l'Art journal en découle. C'est, pour celles et ceux qui s'expriment naturellement par le visuel et sont sensibles au toucher, un bel exutoire. Explications.

 

17/04/2024, 14:09

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La vie exceptionnelle d'Enzo Ferrari, entre beauté et vitesse

BONNES FEUILLES - Enzo Ferrari est un nom qui évoque la vitesse, l'élégance et aussi la tragédie. Initialement aspirant chanteur d'opéra, il admettait lui-même manquer de voix et d'oreille. 

17/04/2024, 08:30