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Boycott, représailles, vengeance : la colère des librairies BD contre MDS

Marasme, calamité, vaste bordel… les qualificatifs ne manquent pas chez les libraires pour décrire la situation, alors que les fêtes de fin d’années approchent. Pris de court, les voici entre le marteau et l’enclume, avec la ferme intention de ne pas prendre de coups de la part de lecteurs mécontents. Conclusion, s'il n'est pas possible pour eux d'être fournis en bandes dessinées, et autres titres dont s'occupe MDS, ils sont bien décidés à se passer des titres que distribue la filiale de Média Participations.

Le 25/11/2021 à 23:43 par Antoine Oury

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Publié le :

25/11/2021 à 23:43

Antoine Oury

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ActuaLitté

Depuis l’échange de politesses entre le directeur général de MDS, Olivier Barbé et la présidente du Syndicat de la Librairie française, certains ont pris les armes, au propre comme au figuré. Et chez les spécialisés BD, on grogne plus fort encore : l’autorité de la concurrence, en mai 2018, indiquait que le groupe Média Participations (Dargaud, Dupuis, Lombard, Kana), sur le segment des droits français de bandes dessinées, atteignait les les 30-40 %. Un opérateur non négligeable donc. 

À LIRE: retards de distribution, la chaîne du livre explose

Canal BD, qui regroupe 130 librairies spécialisées préfère pour sa part attendre. Bruno Fermier, son directeur, nous précise que « rien n’est encore établi, et les évolutions interviennent au jour le jour. Pour le moment, nous ne souhaitons pas faire de commentaires ». Dont acte, d’autres ne s’en priveront pas.

Mépris pour la librairie ?

Sollicité par ActuaLitté, Xavier Ollivrin de BDfugue à Nice peste : « Nous sommes impliqués dans l’association Librairies du Sud et beaucoup proposent, en réaction, de boycotter les offices de janvier et refuser les notés. » [Ndlr : le noté est une commande supplémentaire, faite par le détaillant auprès du représentant, d'ouvrages mis à l'office] Réaction violente, à l’aune de la communication du groupe : ce dernier, pour rétablir les multiples retards accumulés, a indiqué qu’il ne livrerait en réassort que les commandes de trois exemplaires, minimum. Aucune commande unitaire. 

Ce 25 novembre, une réunion avec Média diffusion, MDS et le SLF se tenait : quelques premiers éléments en ressortent, comme les 30 jours supplémentaires accordés sur les offices et réassorts de novembre et décembre. Les conditions jusqu’au 30 décembre devaient encore faire l’objet d’éclaircissements — au moins, dans la perspective « de maintenir une bonne relation commerciale », précisait un courriel de représentants.

Car personne n’ignore le contexte ni le fait que la situation vire au cauchemar, pour tout le monde.

Le risque ? Que les grandes librairies soient favorisées de fait : la trésorerie et la capacité de stockage sont là. « En parallèle, il y a un sérieux retard sur les traitements des retours, qui va lourdement frapper la trésorerie », reprend Xavier Ollivrin. « On sent un profond mépris pour la librairie indépendante, pour la seconde fois — la première, c’était l’an passé, quand le groupe avait maintenu, temporairement, ses grosses sorties, avant d’y renoncer quand les rayons livres des enseignes ont été fermés. »

Baril de lessive et crédits de retours

Chacun y va de son analyse, et toutes finissent par se recouper : « Il n’est pas normal que les autres distributeurs, Hachette ou Flammarion, conservent leurs délais de livraisons, parfois avec un ou deux jours de retard. Et que Média soit à la traîne : ça sent le manque d’investissement, de toute évidence », pointe Xavier Ollivrin. Si le problème touchait tous les opérateurs de la distribution, « on ne pourrait qu’être compréhensifs ».

Alors, la colère monte, assure-t-il : « Quoique négocie le SLF, cela portera sur des questions financières, sans régler les urgences de fin d’année. Et les répercussions, dans le métier, viendront : les conséquences se mesureront sur le long terme, parce que la confiance est rompue. » Et pour cause : comment appréhender la suite ? « Je prends trop d’ouvrages, lors de l’office, j’ai un crédit avec 6 mois de retard. Inversement, je n’en prends pas assez, je n’aurai pas de réassort », questionne Xavier Ollivrin ?

Unanimement, les libraires BD le clament : « Nous ne manquons pas de livres à proposer. Personne ne commandera trois exemplaires pour en vendre un. Comme notre activité repose essentiellement sur le conseil, nous recommanderons les titres des autres maisons, des autres distributeurs. » Il ne s’agira pas de substituer, mais d’orienter vers une autre offre. « Ce n’est pas un baril de lessive qui remplace un autre : c’est notre métier de pouvoir proposer des alternatives, particulièrement dans ces conditions. » 

Et la petite musique du boycott de revenir, regrettant par avance les conséquences sur les éditeurs et les auteurs. « Mais comment se faire entendre ? Si MDS voulait travailler efficacement, il reporterait ses offices de janvier, pour rattraper le retard. Mais ces offices justement rapportent de l’argent, et personne ne veut s’asseoir dessus. Conclusion : ce sera une perte importante de chiffre d’affaires pour le groupe. »

Procédés scandaleux

Loin des groupements de librairies, qui apportent une certaine sécurité, d’autres professionnels, responsables de rayon dans des boutiques généralistes ont tout autant de mal à avaler la pilule. Avec plus de difficultés pour parler ouvertement et à visage découvert. Marc* analyse le marché sans concession (*les prénoms ont été modifiés) : « Asterix [distribué par Hachette Livre] est en phase descendante, Blaker et Mortimer va encore exploser et Goldorak confirme sa réussite. Mais comme je vous parle, l’ouvrage est toujours indiqué comme épuisé. Impossible de le commander, à l’unité ou par trois exemplaires. »

Et d’ajouter : « Entre nous, on se dit qu’on va appliquer la méthode Barbé [directeur général de MDS] : fermer le rideau, et n’ouvrir que pour les clients qui achèteront trois exemplaires au moins. Et nous verrons bien. »

Certains n’hésitent pas à parler de vengeance, tout bonnement : « Pour le lecteur, ça va devenir inaudible : ceux qui viennent pour le cadeau à papa, avec un titre précis en tête, se heurteront à un refus, qui n’est pas de notre fait. Tout simplement parce que les clients sont habitués au tout, tout de suite. Et quand ils ont une envie spécifique, on ne pourra pas leur proposer autre chose », nous glisse Marie*.

Et pour ce gérant de librairie de niveau 2, dans le sud de la France, l’action en justice s’impose : « Ils modifient les conditions générales de vente unilatéralement, nous imposent des procédés scandaleux. Au minimum, saisir le Médiateur du livre pour dénoncer ce comportement… » 

Vincent Montagne PDG de Média Participations

Quelques libraires nous précisent que, voilà un mois, un mois et demi, les chargés de relation libraire insistaient sur la nécessité de commandes en amont. Des recommandations qui ressemblaient plutôt à une réponse face aux pénuries papier, justement. « Sauf que personne n’avait conscience de ce qui se tramait… Un accident industriel, oui, c’est bien cela. Mais est-ce que MDS s’en relèvera ? S’ils ne gèrent pas la hausse d’activité, ils finiront par perdre le bénéfice ce cette hausse », estime l’un d’eux. 

Une faute de gestion ?

Patrick Corbet, retenu parmi les libraires de l’année 2021 (mais hélas, pas choisi), est le cofondateur de la première librairie Momie, en 1985, devenue depuis un réseau de 17 établissements, partout en France, avec quelque 110 salariés (contre 65 en septembre 2020). Chez eux, la ligne de conduite sera simple : « Ce sera zéro – oui, 0 – commande. D’autant qu’avec des délais de livraison de quatre semaines, il devient inutile de commander, l’ouvrage arrivera après Noël. » La communication s’opérera sur le site, ainsi que dans les points de vente. « Après tout, nous ne sommes pas même en mesure de savoir si les commandes seront enregistrées. »

Lui-même ne comprend pas : « Voilà des mois que le chiffre d’affaires augmente, avec deux chiffres, et personne ne l’a pris en compte ? Les instances dirigeantes auraient-elles manqué une marche ? En regard de l’importance de l’augmentation de titres vendus, pour moi, cela tient de la faute de gestion. » Et d’insister : « Comme si nous, en librairie, n’avions pas mis en place de nouveaux lieux de stockage pour augmenter le volume ni engagé de salariés pour répondre aux clients. »

Plusieurs interlocuteurs, qui en avaient les moyens, et anticipant alors les pénuries annoncées de papier, sont passés à des quantités 10 fois supérieures pour certains titres.

Reste que, reprend Patrick Corbet, « la logistique est leur problème. Celui de nos équipes, c’est de vendre les livres que MDS doit distribuer — même à l’unité et à un maximum de libraires possible ». Les délais, entre quinze jours et trois semaines, associés aux retards de crédits (« Je n’ose même pas y penser », plaisante-t-il, jaune), amplifient les tensions. « D’autant que MDS s’était bien rattrapé sur le recrédit des avoirs, après d’énormes efforts. »

Les délais, tout le monde les a vu augmenter : les lignes de commandes, ennemies jurées du logisticien, ont fini par déborder. « Alors que nous sommes dans les fins de budget des bibliothèques, nous recevons 4 à 5 demandes, unitaires, chaque jour. Nous voici obligés de dire non. » Les collectivités comprendront que ce refus ne dépend pas du libraire, mais tout de même...

Alors, cette question économique revient : « Si on a besoin d’un exemplaire, que l’on en prend trois, outre les questions de bilan carbone, on opère une avance au distributeur qui va puiser dans notre trésorerie. Sans assurance sur les crédits de retours, personne ne prendra un tel risque. »

Et à l’instar des librairies BDfugue, Momies entend tout miser sur la puissance de conseil : « Nous sommes en mesure de vendre autre chose que du Média [Participations]. Ce qui me dérange, ce sont les auteurs, les petits, pas les best : durant les fêtes, ils peuvent ressortir. Là, ils seront éjectés et n’apparaîtront même pas. La sanction sera identique pour les éditeurs distribués… »

Avec toujours l’ombre du géant américain qui plane : « Je n’aime pas parler d’eux, mais pour combattre Amazon, il faut du fonds. Or, ce fonds, on le prend à l’unité, pas par trois exemplaires. Le message de MDS, c’est de privilégier la nouveauté, de liquider le fonds. Mais, quand même !, l’augmentation qu’ils évoquent, elle n’est pas apparue voilà trois semaines. Depuis combien de temps la constatent-ils sans réagir ? »

Alors que pour Noël, le traditionnel nerf de la guerre réside dans le stock, 2021 risque d'être complexe.

Les équipes “à leur maximum

Stéphane Aznar, directeur général de Média Diffusion a accepté de répondre aux différentes problématiques posées. 

La situation, déjà évoquée longuement dans votre article, était absolument critique et mettait en danger MDS dans son ensemble. Si aucune décision n’avait été prise pour régler le retard de réassorts non traités, c’est toute la fin d’année et le début de l’année 2022 qui étaient en danger.

Nous aurions pu choisir de ne rien changer, ne rien annoncer, et continuer à servir toutes les commandes avec des retards croissants et des livraisons en janvier…

Annoncer la réalité, prendre des décisions difficiles pour préserver le maximum les commandes de Noël sur les bests, notamment en librairies, sont des choix assumés, et, de notre point de vue, contraire au mépris et à la dissimulation dont on nous accuse aujourd’hui quelquefois.

Certains libraires, d’ailleurs, le comprennent.

D’autres, vous l’avez noté, ne l’acceptent pas et leur colère prend des proportions qui, je dois le dire, me dépassent : nos équipes commerciales essuient souvent de violentes attaques, voire des insultes, et certains libraires refusent de prendre toute nouvelle commande, y compris pour les nouveautés de janvier. Ou annulent les commandes déjà passées.

Cela relève d’un sentiment de vengeance incompréhensible face à une situation qui ne relève en aucun cas d’une volonté de nuire de MDS, mais d’une impossibilité physique.

J’en appelle réellement à un apaisement général et au sens des responsabilités de chacun : ne plus commander les nouveautés des éditeurs diffusés par Média Diffusion et distribués par MDS nuira aux éditeurs, aux auteurs… et fera grand plaisir à d’autres opérateurs de la chaîne du livre (notamment d’e-commerce) qui verront venir à eux des clients qui n’auront pas trouvé les nouveautés de Dargaud, Dupuis, Seuil, Points, L’Olivier, Métailié, etc.

C’est exactement faire le lit de ce dont on nous accuse aujourd’hui, de manière assez absurde d’ailleurs (car les commandes supprimées par MDS concernent TOUS les réseaux). C’est aussi nourrir, potentiellement, à nouveau la machine à réassorts sur janvier, car de grosses nouveautés seront demandées par des clients…

Curieuse réponse que celle d’envisager de telles extrémités.

Cet apaisement général, nous l’appelons de nos vœux, avec, également, le bureau du SLF avec qui nous sommes en constantes relations depuis 48 heures pour répondre au mieux à leurs attentes. Nous discutons également avec d’autres libraires en permanence, et avec l’ensemble des clients.

Nous avons de nombreuses réunions pour trouver des alternatives acceptables à cette crise inédite, et trouver des solutions — sans dévier de notre objectif : retrouver un niveau de service MDS normal. Nous ne pourrons atteindre cet objectif sans supprimer de manière conséquente le niveau d’encours de réassorts actuel.

Les équipes de MDS et de Média Diffusion travaillent à leur maximum, dans des conditions extrêmement tendues, et nous accuser de mépris est assez difficile à entendre. Mais nous faisons front, tous ensemble, et espérons sortir par le haut de cette crise.

La rédaction attend désormais les conclusions de la réunion avec le SLF.

crédits photo : ActuaLitté, CC BY SA 2.0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Par Antoine Oury
Contact : ao@actualitte.com

18 Commentaires

 

Ismaël

26/11/2021 à 10:14

Il est vrai qu'il y a un côté absurde à cette histoire... Tous les libraires indépendants crient en cœur « Amazon, Amazon, c'est le grand méchant loup, il ne faut rien faire qui puisse, de près ou de loin, lui ramener des clients ! », et que décident-ils ? De punir le distributeur en refusant de prendre les commandes de la rentrée de janvier... S'ils boycottent l'office et refusent de prendre les notés (comme le dit explicitement le représentant de l'asso des libraires du Sud), cela revient à pousser les clients à trouver les titres souhaités ailleurs... et pourquoi pas... en les commandant sur Amazon bien sûr ! Parce que Amazon, lui, ne va certainement pas refuser de prendre les parutions de janvier... Où comment les libraires, en plus de subir un accident industriel les pénalisant, se tirent une balle dans le pied supplémentaire, dans une tentative inutile de « montrer leurs muscles » (il est bien dit d'ailleurs qu'ils souhaitent agir « en réaction »). Ubuesque et contre-productif.
Des problèmes de distribution dans le livre, il y en a eu un paquet depuis vingt ans... avec des accidents très pénalisants et d'autres moins. Que, sans conteste, le distributeur ait fait des erreurs, mal calculé son coup, et que toute la machine se soit grippée... c'est un fait, et il est le premier à le reconnaître, et il va lui aussi en payer les pots cassés, au prix fort... Que le libraire se retrouve lésé, et que les clients déchantent au moment des fêtes, là aussi, personne ne revient là-dessus dans le contexte. Mais là, plutôt que les uns et les autres essaient de réparer ENSEMBLE le bazar en question, en acceptant forcément des concessions à faire de part et d'autre, non, il vaut mieux bien envenimer la situation, menacer, prendre des décisions ridicules juste pour montrer que le libraire aussi, s'il le veut, peut gêné le distributeur ! Mais on est où là ? Dans une cour d'école ?

Mati

27/11/2021 à 09:40

Bonjour,
Je crois que vous sous-estimez le problème d'Amazon à long terme
Avec Amazon nous allons vers une pensée unique
Mais il ne s'agit pas d'entrer dans une bagarre stérile
Cela convient à certains très bien qu'ils ne se croient pas obligés d'aller dans les librairies indépendantes
C'est une question de conscience
Bonne journée

Pensée unique ?

29/11/2021 à 10:31

La pensée unique se trouve justement chez le libraire qui écarte toute production qui n’est pas dans la chaîne. Tout passe par les mêmes décideurs des mêmes maisons d’édition qui ont toutes des gens formés dans les mêmes écoles.
Les libraires réduisent encore en écartant des diffuseurs. Vivement que ce système s’écroule de lui même.
Nous lecteurs voulons avoir la liberté de lire ce que l’on veut et ne pas être tributaire de votre système.

blacksad

20/12/2021 à 18:47

Le libraire (indépendant) qui ne peut passer de commande pendant les deux mois de l'année où il y a beaucoup de monde en librairie et qui est pris en otage, ne peut qu'espérer trouver un dénouement. Selon vous, il serait plus sage de laisser faire ! La pensée unique, c'est la vôtre : où vous travailler pour le géant d'internet, où vous n'avez jamais mis les pieds dans une librairie. Notre profession est attaquée de toute part. Par les auteurs sous-rémunérés, par le gouvernement qui nous juge comme commerce non-essentiel avant de se raviser, pas un distributeur comme MDS qui préfère vendre en grande quantité, et maintenant par un pseudo lecteur qui nous attribue une pensée unique...Je ne sais quel est votre métier, mais j'espère que vous serez confronté un jour à ce problème de concurrence irréversible. Amazon l'a démontré au Canada, une fois les librairies fermées, les prix d'Amazon sont décuplé, les livraisons aléatoires. C'est ce monde "libre" que vous préconisez ?

Trinitro

19/01/2022 à 18:32

Absolument pas ! Il ne faut pas confondre les libraires indépendants et les chaines...
C'est justement nous, les libraires indépendants qui avons la possibilité de commander ce que nous voulons, et permettre à tous les auteurs/éditeurs de trouver leur public et particulièrement aux petites maisons d'édition, auteurs locaux et beaucoup de choses que vous ne trouverez pas ailleurs.
Elle est justement là la force des petits libraires !
En plus du conseil, (car certains vrais libraires lisent les ouvrages qu'ils vendent... :) )
ne pratiquent pas de censure.
Nous n'écartons personne.
C'est bien mal connaitre le monde de la librairie.

Un libraire

26/11/2021 à 12:42

"et continuer à servir toutes les commandes avec des retards croissants et des livraisons en janvier…"

bah c'est déjà ce qui se profile, mais en nous contraign

"est vrai qu'il y a un côté absurde à cette histoire... Tous les libraires indépendants crient en cœur « Amazon, Amazon, c'est le grand méchant loup, il ne faut rien faire qui puisse, de près ou de loin, lui ramener des clients ! », et que décident-ils ? De punir le distributeur en refusant de prendre les commandes de la rentrée de janvier... S'ils boycottent l'office et refusent de prendre les notés"

C'est maintenant que les clients se tournent vers Amazon pour recevoir leur guide touristique et leur carte Michelin par exemple. On ne va pas les commander par 3 à chaque fois. Et pour les recevoir quand ? La commande par 3 minimum est un cassus belli.
Rien n'est dit concernant les retours (et donc avoirs). Quel libraire va relancer la machine des offices en janvier "comme d'habitude", dans le flou en buvant simplement les paroles de MDS ? Il faut créer l'office par 3 minimum : ) (au détriment des "petites nouveautés)

Un libraire

26/11/2021 à 13:28

(mail précédent parti en cours de rédaction)

"Le risque ? Que les grandes librairies soient favorisées de fait : la trésorerie et la capacité de stockage sont là. "
En effet. C'est aussi vrai des plateformes type Amazon dont la zone de chalandise se compte en millions de clients quand nous libraires rayonnons à l'échelle d'un quartier, d'une ville/village et alentours.

" Et pour cause : comment appréhender la suite ? « Je prends trop d’ouvrages, lors de l’office, j’ai un crédit avec 6 mois de retard. Inversement, je n’en prends pas assez, je n’aurai pas de réassort », questionne Xavier Ollivrin ?" je souligne

"Alors, cette question économique revient : « Si on a besoin d’un exemplaire, que l’on en prend trois, outre les questions de bilan carbone, on opère une avance au distributeur qui va puiser dans notre trésorerie. Sans assurance sur les crédits de retours, personne ne prendra un tel risque. »"
oui

" Chez eux, la ligne de conduite sera simple : « Ce sera zéro – oui, 0 – commande. D’autant qu’avec des délais de livraison de quatre semaines, il devient inutile de commander, l’ouvrage arrivera après Noël. "
Nous sommes déjà le vendredi 26/11. En effet l'incertitude sur les délais remet de toute façon en cause les commandes.


"Les équipes à leur maximum"
Eclairez-nous svp Actualitté. MDS parle de la croissance de la charge de travail, de toutes ses équipes à fonds. Mais quelles équipes ? L'effectif est-il habituel ? Manque t-il de personnel ?
https://www.ecommercemag.fr/Thematique/retail-1220/Diaporamas/visite-ory-centre-distribution-amazon-bretigny-orge-343417/ruban-rouge-343418.htm
Merci.

wiwi

26/11/2021 à 13:59

Scandaleux aussi pour les auteurs et éditeurs indés, ou non-bankable, dont les librairies ne prennent généralement qu'un ou deux exemplaires...

Bibliothécaire en colère

26/11/2021 à 13:59

Les bibliothécaires, ils s’en tapent de l’arrivée de la BD au pied du sapin.
Les fins de budget, c’est comme le 13e mois : ça arrive fin novembre / décembre et pas avant.
Je suis très très en colère par l’attitude désinvolte de MDS.
Même s’ils ont beaucoup réfléchi avant, arriver à cette décision, c’est d’une nullité absolue.
On aura tout vu. Le distributeur qui après avoir beaucoup réfléchi, choisit de ne pas distribuer, et tant pis si dans le sillage il met par terre des auteurs, des maisons d’édition, et des libraires.

L'auteur masqué

26/11/2021 à 23:54

Quand on se souvient d'où vient Media participation historiquement, on n'est beaucoup moins étonné par cette attitude méprisable. Ils s'en foutent des petits libraires, il est beaucoup plus rentable pour eux de travailler avec des centrales d'achat comme amazon.

Yetet

28/11/2021 à 11:28

Trop d'intermédiaires !

Trop de BDs sur le marché !

Trop de choix en grandes quantités en tous les cas et un lecteur lambda qui ne sait plus où donner de la tête !

Un libraire

28/11/2021 à 13:15

"Trop d'intermédiaires !"

auteur - éditeur (imprimeur) - diffuseur/distributeur - libraire

ça n'est pas énorme comme chaine, elle est assez logique dans sa forme, ce sont des rôles, fonctions, missions, métiers assez différents. La répartition du poids c'est autre chose et je n'en débattrai pas par écrit.

"Trop de BDs sur le marché !"

Ah ça c'est un autre débat pas simple :)

"Trop de choix en grandes quantités en tous les cas et un lecteur lambda qui ne sait plus où donner de la tête !"

C'est un avis "personnel", il y a des "lecteurs lambda" pour qui l'offre n'est pas un problème. Ca n'est pas bien grave. On peut choisir d'être guidé. D'ailleurs dans les magasins l'offre est toujours plus limitée que sur les plateformes. Finalement, moins on cherche plus on a de chance de trouver :)

Jean-Robert

28/11/2021 à 15:00

Et sinon, MDS, c'est quoi, c'est qui ?

Rice

28/11/2021 à 21:05

@Ismaël - Amazon a les MOYENS FINANCIERS d'accéder aux requêtes de MDS et d'avancer les fonds pour financer ces stocks supplémentaires.
On se demande même si ce n'est pas Amazon qui a écrit ces nouvelles règles histoire d'accélérer la disparition des petits libraires que le prix unique du livre protège encore...
Mais si vous avez la solution financières et non morale ("les libraires si tirent une balle dans le pied"), ne vous gênez pas de la proposer.

Ismaël

29/11/2021 à 10:12

@Rice. Voici les chiffres de l'année 2021.
- 50% des librairies ont augmenté leur trésorerie au 3eme trimestre 2021, les stocks et les retours diminuent toujours, les ventes progressent de 3% (seuls les hypermarchés sont en baisse). Les librairies de 1er niveau et celles de 2e niveau enregistrent une hausse de leur activité respectivement de + 0,6 % et + 4,3 %.
- 40% des librairies ont augmenté leur trésorerie au 2eme trimestre 2021, les stocks et les retours diminuent encore, les ventes progressent de 27% ! Les librairies de 1er niveau et celles de 2e niveau enregistrent une hausse de leur activité respectivement de + 37,1 % et + 46,1 %.
- 42% des librairies ont augmenté leur trésorerie au 1er trimestre 2021, les stocks et les retours diminuent, les ventes progressent de 23% en moyenne ! Les librairies de 2e niveau et celles de 1er niveau enregistrent une hausse de leur activité respectivement de 51,2 % et 40,8 %.
Evidemment, ce sont des moyennes, et évidemment certains points de vente n'ont pas la même dynamique. Cependant, avant de lancer de soit-disant grandes vérités sur les capacités de trésorerie et de financement de la librairie indépendante EN GENERAL qui seraient désespérément nulles comparativement à Amazon selon vous, merci de vérifier la réalité des chiffres. La question n'est donc pas que « morale »... l'appel à Boycott des offices et des notés de janvier est, de fait, pour les libraires une manière de vengeance qui profitera au final à la vente en ligne. En ce sens, oui, ils se contredisent dans leur discours de défense du commerce indépendant face à des plateformes comme Amazon.
Quant à proposer une solution, la première serait de « travailler » avec le distributeur qui met tout le monde en difficulté (les libraires, mais aussi ses propres personnels) plutôt que de le boycotter, ce qui pour le coup est pour le moins stérile comme comportement et n'aide personne : ni les libraires, ni les éditeurs, ni les auteurs, ni encore moins tous les manutentionnaires des centres de distribution. A vouloir faire payer « les patrons » de la distribution, je crains que la libraire ne se trompe de combat, d'autant plus venant d'une profession qui a appelé toute la chaîne du livre à la solidarité au moment du confinement, mais qui semble avoir oublié ce terme quand il s'agit de ne pas enfoncer la tête sous l'eau de ceux qui triment dans la distribution, des petites maisons d'édition fragiles et pénalisées si on refuse leurs parutions de janvier, et de leurs auteurs qui survivent à peine dans le meilleur des cas... Chercher des solutions professionnelles à cette crise me paraît tout de même préférable au simple « bras d'honneur » du boycott proposé.

Un libraire

29/11/2021 à 11:24

"Evidemment, ce sont des moyennes, et évidemment certains points de vente n'ont pas la même dynamique. Cependant, avant de lancer de soit-disant grandes vérités sur les capacités de trésorerie et de financement de la librairie indépendante EN GENERAL qui seraient désespérément nulles comparativement à Amazon selon vous, merci de vérifier la réalité des chiffres. La question n'est donc pas que « morale »..."

La trésorerie meilleure n'améliore pas la faible rentabilité: combien est retiré de l'augmentation de chiffre d'affaire (CA) ? Rappel, article du monde récent :
https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/11/25/pour-les-librairies-un-etonnant-miracle-lie-a-la-pandemie_6103549_3234.html
La librairie reste le commerce de détail le moins rentable de France. A coup de 1 et quelques poussières de % de rentabilité, combien faut t-il de CA pour s'enrichir ? :-)
Voir les coûts fixes (transport et cie).

MAIS SURTOUT : pour beaucoup de librairies concernées, le remboursement du PGE n'a pas encore commencé, car nous avons souvent demandé le report d'un an après le moment supposé de son démarrage au printemps 2021. Cela à un effet bénéfique sur nos retours et les prises de risque (je parle personnellement mais ça me semble extrapolable). Cela ne durera pas éternellement ... Et les tensions reviendront.

"l'appel à Boycott des offices et des notés de janvier est, de fait, pour les libraires une manière de vengeance qui profitera au final à la vente en ligne. En ce sens, oui, ils se contredisent dans leur discours de défense du commerce indépendant face à des plateformes comme Amazon."

Je pense qu'il faut suivre quelque nouveautés mais je pense surtout que MDS est un puits sans fond et incertain et qu'il ne faut pas le remplir, offices ou pas office.

"Quant à proposer une solution, la première serait de « travailler » avec le distributeur qui met tout le monde en difficulté"

Euh on voudrait bien.

"A vouloir faire payer « les patrons » de la distribution, je crains que la libraire ne se trompe de combat"

C'est le maillon fort qui à pouvoir sur les libraires et les éditeurs, ce combat, si on peut appeler ça un combat, n'est pas déplacé.

Niko

29/11/2021 à 09:33

Écoeurant ce discours langue de bois de MDS qui ne répond à aucune des préoccupations des distributeurs. Il y a un sérieux coup de pied à mettre dans le monde dans l'édition quand on voit en plus que ces grands patrons ont des comptes en banque dans les paradis fiscaux quand les auteurs ont du mal à avoir un SMIC.

Yoann

04/01/2022 à 13:57

Décembre est passé, le coup de sang est retombé, cette idée absurde du boycott a disparu des discours des libraires une fois l'esprit plus clair (enfin, je l'espère) mais reste cette frustration de justement n'avoir aucun poids ou pouvoir face à une faute professionnel d'une ampleur rarement égalée.
Seul "geste" effectué pour l'instant par MDS, une suréchéance de 30 jours, cadeau en partie empoisonné car si elle peut permettre de récupérer du crédit retour, elle retarde le paiement d'une grosse échéance à une période plutôt calme en librairie pouvant provoquer des difficultés financières pour certains.
La question de se passer de MDS ne se pose même pas pour un libraire, c'est plutôt d'obtenir réparation face à des choix douteux d'une entreprise qui joue la carte de l'innocence pour pallier à ses problèmes. On peut excuser les indisponibilités de fin d'année, entre les pénuries, engorgements de réimpression et une demande exponentielle mais voir que le 2e plus gros distributeur de bandes dessinées ne parvient pas à assurer un service que ces congénères réalisent tant bien que mal (avec également des difficultés, ils l'ont bien signalés) parce qu'ils ont préférés s'engraisser sur la bête au lieu de prendre des mesures pour s'adapter au futur, l'accélération a été déjà significative fin 2020 et dès le premier trimestre, c'était une réalité. Ne pas avoir réussi à anticiper et prévoir, c'est juste ne pas faire correctement son travail dans ce cas précis.

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DG Diffusion élargit son catalogue avec trois nouvelles maisons

En 2025, DG Diffusion intègre trois nouvelles maisons d’édition à son catalogue. Dès février, les éditions Chafouine ont rejoint la structure, suivies en mars par les Éditions Sofrocay, et en avril par Pomango. « Ces nouveaux partenariats viennent enrichir l’offre éditoriale et confirment la volonté qu’à le groupe d’accompagner des éditeurs engagés dans des domaines variés comme le développement personnel, l’éducation et la jeunesse », assure le diffuseur-distributeur.

05/02/2025, 16:56

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Toutes les maisons qui rejoignent Harmonia Mundi Livre en 2025

La liste des maisons d'édition qui intégreront la diffusion d'Harmonia Mundi Livre à compter du 1er janvier 2025, nous a été partagée par Violette Tastet, directrice du Pôle Relations éditeurs et Marketing. On dénombre ainsi quatre structures indépendantes : deux axées jeunesse, deux BD et manga.

10/01/2025, 12:34

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Editis ferme la salle des ventes d'Interforum à Ivry-sur-Seine

Le mouvement se poursuit au sein du groupe de Daniel Kretinsky : la dernière salle des ventes d’Interforum, basée à Ivry sera fermée en juin prochain, selon les informations communiquées à ActuaLitté. Alain Danjou, directeur de la distribution chez Editis, a informé les six salariés concernés ce 8 janvier.

09/01/2025, 10:38

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Chez Editis, des représentants déplorent “un dialogue social très dégradé”

Presque un an jour pour jour après un mouvement social déjà suscité par des revendications portant sur les rémunérations, des salariés du groupe Editis pointent des négociations annuelles obligatoires « encore pires que l'année dernière ». Des représentants ont boycotté une réunion avec la direction du groupe, ce 16 décembre, afin que cette dernière abandonne sa « novlangue » au sujet des salaires, de la reconnaissance et des statuts.

17/12/2024, 13:08

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Le Seuil suspend la vente de documents inédits de Lévi-Strauss

Monique Levi-Strauss, épouse de l’anthropologue, avait confié à l’éditeur Le Seuil des dessins collectés dans les années 30, lors d’un séjour chez les Caduveos. Des motifs, réalisés par les femmes sur le corps, furent reproduits sur papier et offerts en remerciement de « perles de verre multicolores » que Claude Levi-Strauss leur avait offertes. Un florilège dont la maison a fait un livre, Peintures caduveo.

19/11/2024, 12:27

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La dynamique DG Diffusion : arrivée de 13 nouvelles maisons d'édition

Le groupe DG Diffusion, acteur historique dans la diffusion et la distribution de livres et de produits liés au bien-être et à l’épanouissement, poursuit sa croissance et renforce sa position sur le marché éditorial en accueillant 13 nouvelles maisons d’édition dans son portefeuille.

18/11/2024, 12:07

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Interforum : Stéphane Vincent, directeur des diffusions France

À l'occasion d'une prise de parole devant les équipes d'Editis, ce 14 octobre, Catherine Lucet, directrice générale du groupe, a confirmé la nomination de Stéphane Vincent en tant que directeur des diffusions France d'Interforum.

15/10/2024, 11:26

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Interforum : “On travaille à la mesure de nos salaires”

Quatre jours d’activité très fortement ralentie, dont une journée de piquet de grève : la situation ne s’arrange définitivement pas pour Interforum. Dans les entrepôts, les cartons d'ouvrages sont expédiés aussi vite que possible. « On est très fatigués, donc on travaille à la mesure de nos salaires », lâche un employé mi-figue, mi-raisin.

04/10/2024, 15:33

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Une grève bloque la sortie des livres de Riad Sattouf et Michel Bussi

Un an après un débrayage identique, les salariés remettent le couvert : la direction d’Editis sera de nouveau confrontée à un mouvement social, ce 30 septembre. Aucun livre ne sera acheminé vers les librairies : un blocage complet des nouveautés, dont le dessinateur Riad Sattouf et le romancier Michel Bussi.

27/09/2024, 16:03

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La Déferlante #15 : contre les extrêmes droites, résister en féministes

Le 15e numéro de la revue La Déferlante résulte d’une année de travail : on comprendra aisément que ce trimestriel en ait alors fait un numéro spécial. Alors que l’Élysée est en quête d’un ou d’une locataire pour Matignon, le numéro ne manque certainement pas d’à-propos.

02/09/2024, 16:35

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"Quoi qu'il arrive, nous devrons continuer à trouver des solutions"

Depuis le 16 août dernier, la solution ERP Octave est hors service. La cause ? L'éditeur de logiciel a été victime d'un de ses tristement fameux rançongiciels. Parmi ses clients, huit distributeurs, dont Pollen et Makassar. Les deux acteurs de l'édition indépendante exposent les conséquences de ce blocage et les solutions envisagées, espérant un retour à la normale rapide. Et de nous révéler que leur propre solution ERP, initiée dès 2020, Medios, devrait être opérationnelle à partir de 2025.

27/08/2024, 17:41

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Arnaud Nourry avec Antoine Gallimard pour Les Nouveaux Editeurs

Les premières maisons qu’hébergera la start-up / incubateur pour éditeurs que dirige Arnaud Nourry seraient dévoilées courant septembre. Mais en attendant le dévoilement des participantes et participants, c’est la question de la diffusion-distribution qui restait à trancher. Et l’on aurait un vainqueur,  apprend ActuaLitté.

06/08/2024, 15:14

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Colis, livraisons : le casse-tête des JO pour La Poste et Amazon

Voilà des mois que l’on s’y pensait préparés : de fait, l’épreuve du réel ne déçoit personne. Cette ritournelle qui s’entend des bistrots aux commerces virevoltant dans les rues de Paris tourne au gag, “Et en plus, à cause des Jeux…” phrase à compléter à l'envi pour excuser tout dysfonctionnement. Or, pour les services de livraison et les clients du e-commerce, la patience sera plus encore de mise.

24/07/2024, 16:39

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Rentrée littéraire : Harmonia Mundi en fait plus pour ses éditeurs

Pour la rentrée littéraire 2024, Harmonia Mundi Livre organise avec ses éditeurs partenaires une opération de communication à large échelle. En mutualisant les ressources des différentes maisons, la structure de diffusion-distribution fédère plus largement l’édition indépendante. 

12/07/2024, 12:24

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Quels partenaires pour Les Nouveaux Éditeurs d'Arnaud Nourry ?

De retour dans le game ! Trois ans après son départ pour le moins prévisible du groupe Lagardère, Arnaud Nourry dévoile son projet, Les Nouveaux Editeurs. Mais il ne s'agit là que d'une marque, exploitée par la société Rayas, qui, avant de présenter les premiers projets éditoriaux, doit trouver qui commercialisera les ouvrages en librairie.

28/06/2024, 15:11

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Editis : la distribution des livres Auzou confiée à Interforum

Editis, Interforum et Auzou officialisent la signature d’un partenariat de distribution à partir du 1er janvier 2025. La diffusion d’Auzou en supermarchés était déjà assurée en grande partie depuis 10 ans par DNL (Diffusion Nationale du Livre), filiale d’Interforum.

25/06/2024, 16:45

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Expodif et BSF s'allient pour favoriser l'accès aux livres

Expodif, le grossiste de livres neufs à prix réduit, annonce un partenariat d'un an avec Bibliothèques Sans Frontières (BSF). Ainsi, l'entreprise entend faire d'une pierre deux coups, en poursuivant son engagement en faveur d'une économie circulaire du livre, et rendant la lecture accessible à tous et toutes.

25/06/2024, 12:06

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La distribution “a les mêmes problèmes de rentabilité que la librairie”

RNL24 —Les Rencontres nationales de la librairie, organisées par le Syndicat de la librairie française (SLF), ont posé la question de la survie d'un certain nombre de commerces indépendants. Face à la hausse des charges, à la baisse des ventes et à une surproduction qui complique le quotidien, les professionnels sont à la recherche de solutions, urgemment. Et se tournent notamment vers la diffusion-distribution...

24/06/2024, 15:36

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Le Kiosque Numérique de l’Éducation s'associe à Scaleway

Scaleway, fournisseur cloud leader en Europe, annonce ce mercredi 29 mai s’associer au Kiosque Numérique de l’Éducation (KNE), premier distributeur français de manuels et de ressources numériques éducatives. L’objectif est de créer un « partenariat stratégique en matière de gestion et d’hébergement de données ».

29/05/2024, 17:38

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Achat de livres par les collectivités : comment répondre aux besoins

Depuis cinquante ans, Expodif fournit collectivités et revendeurs : quelque 5000 références dans son catalogue, issues de lots rachetés auprès d’une centaine de fournisseurs. Et des livres neufs revendus à des prix concurrentiels – entre 40 et 65 % du prix éditeur. Une offre de services, à « des prix défiants toute concurrence », précise l'entreprise.

03/05/2024, 09:30

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Des livres neufs à prix réduit : une solution pour les collectivités

Depuis cinquante ans, Expodif fournit collectivités et revendeurs : quelque 5000 références dans son catalogue, issues de lots rachetés auprès d’une centaine de fournisseurs. Et des livres neufs revendus à des prix concurrentiels – entre 40 et 65 % du prix éditeur. 

19/04/2024, 17:32

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Pourquoi opposer droits d’auteur et transition écologique ?

Lors du Festival du livre de Paris, Emmanuel Macron a annoncé une nouvelle mesure affectant le marché du livre d'occasion, qui consiste en une « contribution » destinée à « protéger le prix unique du livre neuf ». Les détails devaient être précisés par la ministre de la Culture, Rachida Dati, ce week-end, on attend d'ailleurs toujours... Les premiers visés par la décision du président : les plateformes de ventes d'ouvrages usagés. Maud Sarda, co-fondatrice et directrice générale de l'une d'entre elles, Label Emmaüs, réagit.

15/04/2024, 11:49

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Face à l'urgence climatique, faire bonne impression

Dans une mobilisation sans précédent, les membres du World Print & Communication Forum (WPCF), organisation mondiale d'imprimeur, ont déclaré leur engagement à réduire significativement l'empreinte carbone de l'industrie graphique. Face à l'urgence climatique et à la prise de conscience accrue du public concernant les enjeux environnementaux, l'initiative du WPCF pourrait marquer un tournant important pour le secteur de l'imprimerie, consommateur intensif de ressources.

14/02/2024, 13:15

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Après une cyberattaque dévastatrice, le distributeur Socadis reprend ses activités

Socadis (Madrigall), un des principaux distributeurs de livres au Canada, a été victime, le 17 décembre dernier, d'une cyberattaque qui a autant révélé la vulnérabilité de sa sécurité informatique, qu'elle l'a contrainte de suspendre toutes ses activités. Il aura fallu attendre début janvier pour que le responsable de la distribution d'éditeurs tels que La Pastèque, Fides, Ulysse ou des groupes Flammarion et Editis au Québec, annonce le retour progressif de ses services.

06/02/2024, 13:05

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Le distributeur allemand Bookwire investit l'Italie avec Bookrepublic

Le distributeur allemand Bookwire, qui fournit des solutions logicielles de production, de suivi des ventes et de marketing à ses partenaires éditeurs, annonce son entrée sur le marché italien avec l'acquisition des activités de distribution de Bookrepublic, axées sur le livre numérique.

02/02/2024, 11:17

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Editis s'appuie sur AZAP pour optimiser la distribution Interforum

Interforum - Editis, distributeur de livres pour plus de 300 éditeurs et 13.700 points de ventes, a fait appel à AZAP, éditeur et intégrateur de logiciels de pilotage et d’optimisation des flux de la Supply Chain, pour mettre en œuvre un nouveau service de la Gestion Partagée des Approvisionnements de magasins. Cette collaboration fructueuse a permis aux enseignes concernées d’augmenter leur part de marché de 6 points, tout en réduisant dans les mêmes proportions les retours et le niveau de stock.

23/01/2024, 13:27

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MDS Benelux en sursis : “Nous avons plongé dans le rouge”

Le distributeur MDS Benelux, filiale du groupe Média-Participations, se trouve dans une posture délicate, au point d'évoquer la possible cessation de ses activités, lors d'un conseil d'entreprise extraordinaire. En cause, une situation économique complexe, aggravée par le départ d'un client néerlandophone important.

17/01/2024, 16:28

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Hachette annule le déménagement de sa distribution, pour l'instant

En février dernier, Hachette annonçait que les plus de 600 salariés installés dans les Yvelines déménageraient courant 2026 dans la commune de Germainville, en Eure-et-Loir. Le groupe nous confirme une information révélée par Les Échos : il annule finalement son projet, initié par l'ancien directeur général d'Hachette Livre, Arnaud Nourry.

17/01/2024, 13:19

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Les livres mettent-ils la planète en danger ?

Pour une autrice, un auteur, de même qu'une illustratrice ou un illustrateur jeunesse sensible aux questions d’écologie, le constat annuel est simple :  le volume de nouveautés publiées chaque année, à découvrir en salons ou librairies de même que le nombre d’exemplaires partis au pilon sur ses relevés de ventes interroge : nos livres détruiraient-ils la planète ? (Spoiler : pas tout à fait !)

03/11/2023, 17:46

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En plein “désastre social”, y'a-t-il “un pilote chez Editis” ?

À quelques heures de la décision concernant le rachat d’Editis par CMI France, que l’on attend depuis hier, de la Commission européenne, le repreneur risque de déchanter. Au terme d’échanges houleux ce 31 octobre, on mesure combien le navire Editis et sa filiale Interforum voguent avec une direction qui a déserté. Dernier et sinistre rebondissement : un ralentissement de l’activité, avec pour conséquences un sévère coup de rabot sur les salariés.

31/10/2023, 13:08

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La Générale Librest s'allie à Nosoli (Furet du Nord / Decitre)

Face aux défis à venir, les propriétaires de la GL, plus ou moins sexagénaires, passent la main en cédant la société au groupe Nosoli, acteur majeur et puissant de la distribution du livre, apte à lui assurer pérennité et développement.

20/10/2023, 16:26

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Marc Levy introuvable en librairie : son roman menacé de grève

Les employés d'Editis envisagent de débrayer, et pas n’importe quand : à la parution du 25e opus de Marc Levy, La Symphonie des monstres, prévue ce 17 octobre. En empêchant la commercialisation du livre, les syndicats visent la direction d'Editis, pour la forcer à respecter les engagements salariaux pris. Car ces augmentations tardent toujours à se refléter sur les revenus. Et Marc Levy, servant d'otage, en fera donc les frais.

30/09/2023, 11:55

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Les éditions du Cerf quitteront Interforum

Comptant parmi les principaux éditeurs religieux en France, Le Cerf annonçait leur arrivée chez Interforum au 1er janvier 2019. La filiale d'Editis aurait la charge de la diffusion et de la distribution de plus de 6000 ouvrages. Quatre ans plus tard, la maison a décidé de changer de crémerie.

24/08/2023, 22:45

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Monica Irimia, de la librairie à la surdiffusion

Monica Irimia saute le pas : l’ancienne libraire pendant près de 15 ans est devenue « surdiffuseuse » au service du livre depuis février. Enfin, d’ouvrages en particulier, car il s’agit de ceux qui naissent dans cette partie du continent que les Français connaissent souvent si peu : l’Europe de l’Est. Monica Irimia provient elle-même de cette parcelle de la vieille Europe, puisqu’elle est originaire du pays d’Emil Cioran.

17/06/2023, 09:30

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Anne Drouinaud est nommée Secrétaire Générale chez Hachette Livre

Hachette Livre a nommé Anne Drouinaud en tant que Secrétaire Générale du Programme de Transformation Polaris. Sous l’autorité de Philippe Lamotte, Directeur Général de la Branche Services et Opérations et Directeur de la Transformation, elle supervisera l’ambitieux programme Polaris du groupe Hachette Livre. Elle en dirigera les aspects financiers, juridiques, contractuels et de contrôle interne.

17/05/2023, 16:06

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Auteurs, éditeurs : Amazon augmente ses coûts d'impression de livres

La crise d’approvisionnement du papier tend à se calmer depuis quelques mois. Les problématiques de stock s’apaisent également : tous les papiers sont peu ou prou disponibles. De fait, grincent certains, les ventes diminuent et les volumes de tirages se montreraient plus modestes. Or, pendant ce temps, Amazon révise certaines de ses conditions commerciales… pour la production de livres.

16/05/2023, 18:33

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“L’État nous asphyxie” : l’Hérault tire la sonnette d’alarme

Le département de l'Hérault, à l'instar de nombreuses collectivités territoriales, se trouve confronté à une crise budgétaire sans précédent. Une situation qu'exacerbe l'augmentation des missions sociales qui lui incombent – tandis que l’État transfère de nouvelles charges sans compensation financière suffisante.

08/02/2025, 11:49

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Rachida Dati défend une IA au service de la culture et de la création

Ce 8 février, à la Bibliothèque nationale de France, Rachida Dati, ministre de la Culture, a ouvert le week-end culturel du Sommet pour l’action sur l’Intelligence artificielle (IA). Une première, selon elle, qui marque l’importance croissante de l’IA dans le secteur culturel. Mais avec quelle protection des créateurs... voilà qui reste à définir.

08/02/2025, 11:21

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Héloïse de Monstiers devient directrice générale de Bayard jeunesse

La nomination sentait à l'époque sent la transition numérique à plein nez pour les Assomptionnistes : en engageant l'ancienne directrice de Meetic au poste de directrice générale adjointe en 2022, Bayard jeunesse misait sur l'avenir. Désormais DG, elle rappelle les fondamentaux de la maison – et passe les gêneurs sous silence.

08/02/2025, 10:10

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Le poète Paul Louis Rossi nous a quittés

Le Prix Mallarmé 1995 pour son recueil Faïences, Paul Louis Rossi est décédé le 6 février 2025, partage le coordinateur de la revue Secousse, Gérard Cartier. « C'était un grand poète, qui a suscité des amitiés et des admirations fidèles, malheureusement pas assez nombreuses. Souhaitons que sa malheureuse disparition soit l'occasion de le lire et de le relire », confie ce dernier.

07/02/2025, 17:07

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Chez Hatier, la crainte d'un déménagement “générateur de risques”

En juin prochain, l'immeuble historique des éditions Hatier sera vidé de ses salariés et de ses bureaux, dans le cadre d'un déménagement décidé par le groupe Hachette (Lagardère-Vivendi). Les équipes de la maison d'édition scolaire s'inquiètent d'un projet mené au pas de course, qui fait peu de cas des « réalités des métiers de l’édition » et déboucherait sur « une dégradation générale et significative des conditions de travail », rapport d'expertise à l'appui.

07/02/2025, 15:34

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Le psychosociologue Jacques Salomé accusé de violences sexuelles

Auteur de plusieurs dizaines d'ouvrages, dont une bonne partie est publiée aux éditions Albin Michel, le psychosociologue Jacques Salomé est visé par la justice suite à des accusations de violences sexuelles formulées par plusieurs femmes. Dans le cadre de formations ou de stages, il se serait livré à des viols, sous couvert de méthode thérapeutique.

07/02/2025, 15:00

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“Habillez-vous en noir !” : grève et deuil chez Editis, ce 11 février

Le malaise qui circule parmi les 1500 salariés du groupe Editis se concrétise une nouvelle fois par un débrayage de plus. Il s’agit de la quatrième grève depuis novembre 2023 que la structure a changé d’actionnaire. « Habillez-vous en noir ! Préparez vos plus belles pancartes ! », invite l’Union syndicale indépendante (USI), à l’origine de cet appel.

07/02/2025, 11:47

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Décès de Jean-Daniel Compain, l'homme derrière le Salon du livre de Paris

Jean-Daniel Compain, figure emblématique du monde de l'art et de l'événementiel, est décédé à Paris dans la nuit du 4 février 2025, à l'âge de 74 ans. Ses proches saluent un « homme de défis, tourné vers le futur », doté d'une « énergie inépuisable ».

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BnF et SNCF : une histoire d'amour qui démarre à Amiens

Le 5 février, une convention de partenariat a été signée en gare d’Amiens entre Gilles Pécout, président de la Bibliothèque nationale de France (BnF), et Raphaël Poli, directeur général adjoint de SNCF Gares & Connexions. À cette occasion, une exposition retrace l’histoire de la BnF et son implantation territoriale est présentée près du site où sera construit le futur centre de conservation des collections de la BnF.

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Charlie-Camille Flores nommé directeur de la bibliothèque de l’Alcazar (Marseille)

Depuis le 2 janvier 2025, Charlie-Camille Flores occupe sa nouvelle fonction de directeur de la bibliothèque de l’Alcazar, la plus grande bibliothèque municipale à vocation régionale de France.

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Jeunesse : Gulf stream rachète Frimoüsse

« Les maisons d’édition Gulf stream et Frimoüsse se marient ! Pour le meilleur, et uniquement pour le meilleur ! », promettent les deux structures. Depuis le 1er janvier 2025, c’est officiel : les deux maisons d’édition indépendantes sont désormais unies. D’un côté, Frimoüsse, spécialisée dans les illustrés pour enfants, basée à Paris et dirigée par Sophie Touzet. De l’autre, Gulf stream éditeur, maison nantaise reconnue pour ses romans jeunesse et Young Adult, sous la direction de Stéphanie Baronchelli.

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Au sein de sa propre agence littéraire, Julie Finidori a représenté un certain nombre d'autrices et d'auteurs, dont Pauline Harmange, Fania Noël ou Pınar Selek. Elle a rejoint en début d'année la filiale britannique de l'agence internationale Aevitas Creative Management, pour laquelle elle opérera depuis Paris.

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L'écrivain et homme d’affaires Paul-Loup Sulitzer, connu pour ses romans à succès et son personnage flamboyant, est décédé à l’âge de 78 ans à l’Île Maurice, a annoncé sa fille Olivia Sulitzer, des suites d'un AVC. Son œuvre, entre polar financier et aventures romanesques, a marqué l’édition des années 1980, tout comme son parcours, jalonné de triomphes, de scandales et d'une chute vertigineuse dans les années 2000...

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Maison Pop, une nouvelle structure au sein des Nouveaux Éditeurs

Après La Tribu, première maison d'édition du groupe Les Nouveaux Éditeurs (LNE), dirigée par Julia Pavlowitch, une nouvelle structure a été révélée, dédiée à la littérature populaire sous toutes ses formes. Maison Pop « aspire à devenir une véritable famille d'auteurs en explorant tous les segments de la littérature grand public ».

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Femmes et sciences, une association encore stéréotypée par l'édition

En tant qu'objets culturels, souvent mis à disposition dès le plus jeune âge, les livres façonnent notre vision du monde, et participent notamment à ancrer stéréotypes, assignations et autres limitations inconscientes. Dans le cas des relations entre les femmes et les sciences, la littérature, malgré des associations plus fréquentes, entretient encore des stéréotypes, pointe une étude.

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Une nouvelle éditrice aux Éditions La Plage

Laëtitia Le Naour occupe désormais le poste d'éditrice aux éditions La Plage, qui a célébré ses 30 ans en 2024.

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“On partage la misère” : la crise du flex office chez Editis

La réorganisation des bureaux au siège social d’Editis suscite une très vive inquiétude parmi les 1500 employés. Décidée dans le cadre d'un projet immobilier lancé par CMI, l'initiative vise à réduire les coûts locatifs du siège en “optimisant” les espaces de travail. Une transformation à marche forcée qui oublierait la spécificité des métiers – en particulier l'édition d'ouvrages scolaires.

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Maylis Descazeaux-Roques reconduite à la DRAC Nouvelle-Aquitaine

Par un arrêté de la ministre de la Culture, l'actuelle directrice régionale de la Direction régionale des Affaires culturelles, Maylis Descazeaux-Roques, est reconduite dans ses fonctions pour une durée de deux ans, à compter du 15 février prochain.

06/02/2025, 10:19

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États-Unis : auteurs et éditeurs unis contre une loi liberticide

BookBanUSA — Depuis juillet 2024, l'État de l'Idaho, au nord-ouest des États-Unis, s'est mis au diapason de la censure politique. Brad Little, gouverneur républicain, a promulgué une loi visant les livres « obscènes », qui incluent des passages faisant référence à la sexualité, et prévoit même des sanctions contre les bibliothécaires qui défendraient la liberté de lire. Plusieurs éditeurs attaquent à présent cette législation, « extrêmement vaste, vague et particulièrement discriminante ».

06/02/2025, 09:34

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Pour la droite “républicaine”, l'écriture inclusive vaut 7500 euros d'amende

Véritable terreur de la droite, depuis les macronistes jusqu'aux frontistes, l'écriture inclusive est visée par une énième proposition de loi, cette fois issue des rangs du parti Les Républicains. La députée Anne-Laure Blin (Maine-et-Loire) suggère ainsi d'infliger une amende de 7500 € aux personnes morales utilisant l'écriture inclusive, y compris des noms de fonctions et de professions féminisés...

05/02/2025, 15:16

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Cécile Vargaftig lauréate de la Bourse SGDL / Sarane Alexandrian

La SGDL encourage la création contemporaine en décernant chaque année des bourses d’écriture. Grâce au legs de Sarane Alexandrian, elle soutient des projets d’écriture d’avant-garde littéraire. La bourse Sarane Alexandrian a été décernée, au titre de 2024, à Cécile Vargaftig pour son projet Des yeux pour ne pas voir.

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J’ai toujours rêvé d’être un auteur

Avant Descente de liste, mes cinq tentatives de roman ont toutes traîné le même boulet d’une prétention à l’inclassable. Des enquêtes policières sans policier, de la science-fiction au temps présent, du fantastique dans un vocabulaire déconnecté du genre. 

04/02/2025, 18:01

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Pass Culture : les auteurs dénoncent "l'amateurisme" du gouvernement

Le gel du budget alloué à la part collective du pass Culture jusqu’à la fin de l’année scolaire a provoqué une vague d’indignation dans les milieux éducatifs et culturels. Face aux réactions, la ministre de l’Éducation nationale a tenté de rassurer : « L'objectif de proposer des enseignements artistiques et culturels aux élèves reste intact », tente Élisabeth Borne, dans un communiqué transmis à l’AFP. Sur un malentendu, sait-on jamais...

04/02/2025, 17:10

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Architecte de formation, l'auteur Adrian Snodgrass est mort

Adrian Snodgrass (1931-2025), architecte et enseignant à l’université de Sydney en Australie, a consacré sa vie à l'art, à l'architecture, mais aussi aux études bouddhistes. Les éditions i, qui ont publié certains de ses ouvrages en français, annoncent sa disparition dans un message, reproduit ci-dessous.

04/02/2025, 12:55

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En 2053, les bibliothécaires aboliront la propriété privée

#CampagneUlule — Koko n'aime pas le capitalisme, et il l'a fait savoir avec un album particulièrement remarqué, publié par Bandes Détournées et réalisé par tienstiens. Si remarqué qu'il avait été censuré d'une exposition installée par Quai des bulles, à Saint-Malo... Qu'à cela ne tienne : puisque le capitalisme résiste, Koko persiste et signe, même à la plage.

04/02/2025, 12:09

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Une victime présumée de Neil Gaiman porte plainte

Neil Gaiman, accusé depuis quelques mois par plusieurs femmes de violences sexuelles, est désormais cité dans des plaintes déposées auprès de plusieurs cours fédérales américaines. Scarlett Pavlovich, qui a dénoncé des faits à visage découvert en juillet 2024, accuse l'écrivain de « viol », « coercition » et de « trafic d'être humain ». Amanda Palmer, ex-épouse de Gaiman, est également visée.

04/02/2025, 11:18

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Ancienne éditrice chez Madrigall, Fleur d'Harcourt nommée conseillère livre de Rachida Dati

Sa nomination au sein du cabinet de Rachida Dati a tardé, mais un arrêté publié au Journal officiel de ce 4 février fait de Fleur d'Harcourt la nouvelle conseillère livre, lecture, langue française et langues de France de Rachida Dati.

04/02/2025, 08:32

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Islam et Capitalisme de Maxime Rodinson : une lecture profane de l’Islam

Dans Islam et capitalisme, l’érudit et sociologue arabisant Maxime Rodinson rappelle que, loin de tout essentialisme philosophique, les religions émergent de la terre et ne « descendent » aucunement du ciel, et que d’anciens foyers de « commerce capitalistique » en Arabie sont, en partie, à l’origine de la naissance de l’Islam.

03/02/2025, 15:15

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La famille Pinault devient actionnaire des Nouveaux éditeurs d'Arnaud Nourry

Et un de plus, dirait-on : Artémis, la holding patrimoniale de la famille Pinault, prend une participation au capital des Nouveaux Éditeurs (LNE), indique le groupe d’édition. Créé en juillet 2024 par Arnaud Nourry, ce dernier héberge des maisons pour leur fournir un cadre d'action.

03/02/2025, 11:25

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Les bibliothécaires de Toulouse en grève contre l'austérité budgétaire

À la suite d'un appel intersyndical de la CGT et de SUD, une grève ainsi qu'un rassemblement sont prévus le mardi 4 février à 9h30 devant le siège de Toulouse Métropole, situé place de la Légion d'Honneur. Il incite tous les agents de la Mairie et de la Métropole à se mobiliser en réponse aux mesures d'austérité budgétaire actuelles. Selon la CGT Mairie de Toulouse, elles « pèsent sur nos conditions de travail et menacent la pérennité des services publics ».

03/02/2025, 11:23

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En Italie, le marché du livre à l'heure de grandes mutations

D’après les données de l’AIE (Associazione Italiana Editori), la suppression du dispositif 18app, remplacé par les Carte della Cultura e del Merito, ainsi que l’absence de financement des bibliothèques à hauteur de 30 millions d’euros, ont lourdement pesé sur le marché du livre italien. Résultat : au lieu d’une croissance attendue de 2,5 %, en 2024 le secteur a enregistré une baisse de 1,5 % en valeur.

03/02/2025, 10:51

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Des livres adaptés, un véritable effort pour les personnes malvoyantes

Depuis son ouverture, la Librairie des Grands Caractères s'est imposée comme un acteur engagé en faveur de l’accessibilité de la lecture pour les personnes malvoyantes. Le 20 janvier dernier, elle a célébré son quatrième anniversaire, marquant ainsi plusieurs années de lutte pour une meilleure prise en compte des besoins spécifiques des lecteurs. Mais les temps changent, fort heureusement...

02/02/2025, 19:24

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Tintin, les Soviets et les Américains : l'histoire de gros sous

Ce 1ᵉʳ janvier 2025, Tintin au pays des Soviets, première aventure du célèbre reporter créée par Hergé, est entrée dans le domaine public aux États-Unis. Connaissant les ayants droit de l'auteur, cette nouvelle ne provoquerait pas un enthousiasme délirant. Et assez logiquement, ils contestent donc les bases du droit américain, invoquant la Convention de Berne, rien de moins.

01/02/2025, 11:37

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Après Tout le bleu du ciel, Melissa da Costa fuit les réseaux 

Ce 27 janvier 2025, TF1 diffusait l'adaptation télé du roman Tout le bleu du ciel, simultanément disponible sur Netflix. Réalisé par Maurice Barthélémy, ce téléfilm met en scène Hugo Becker (Émile), un jeune homme de 26 ans atteint d'un Alzheimer précoce, et Camille Lou (Joanne), une mystérieuse jeune femme qui l'accompagne dans un voyage initiatique à travers les Pyrénées. Et là, c'est le drame...

01/02/2025, 10:31

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Réforme du RSA : une “adaptation” prévue pour les artistes-auteurs

Dans une société en proie à la montée de l'extrême droite et aux inégalités économiques, pourquoi ne pas s'en prendre aux chômeurs ? La réforme du revenu de solidarité active (RSA) impose ainsi, entre autres, une durée hebdomadaire d’activité « d’au moins quinze heures » pour les bénéficiaires. Pour les artistes auteurs, le ministère de la Culture confirme qu'un aménagement des modalités d'application reste au programme.

31/01/2025, 16:16

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Pass Culture : certaines dépenses ne passeront plus

Le Pass Culture, une des principales mesures culturelles des mandats d'Emmanuel Macron, a longtemps eu le champ libre pour se développer. Après plusieurs bilans en demi-teinte et face à la nécessité de réaliser des économies dans les dépenses publiques, la bascule est sensible. Ainsi, la part collective du dispositif se trouve-t-elle limitée, sur la période janvier-août 2025.

31/01/2025, 15:10