En ce moment, nous vivons l'histoire. Ceux qui la réduiront en paroles... pourront bien faire les fiers. Sauront-ils ce qu'une ligne de leur exposé recouvre de souffrances individuelles ?
Le 14/10/2008 à 11:00 par Clément Solym
0 Réactions | 0 Partages
Publié le :
14/10/2008 à 11:00
0
Commentaires
0
Partages
«»
On y pense. Et puis on oublie. On connaît les chiffres (60 millions de morts causées par le conflit, six millions de juifs assassinés, ainsi que des malades mentaux, prisonniers politiques, communistes, homosexuels, 200'000 à 500'000 Tziganes, la liste est longue), les dates, les histoires, et puis on oublie. À quoi bon ressasser nous disent certains. D'autres iraient même jusqu'à douter.
Et pourtant, ces petites voix sont là pour nous dire très simplement un quotidien que nous ne pouvons pas même lire ! Oui, ce que nous nous obstinons à oublier, d'autres l'ont vécu ! Ils ne nous en veulent pas. Simplement, ils racontent. Au jour le jour, ils témoignent de la haine, de la violence, de la barbarie. Et nous ne voudrions pas les entendre ? Et nous voudrions croire qu'aujourd'hui personne ne meure plus pour sa couleur de peau, sa religion ou ses croyances ?
Au mieux, des jeunes filles, comme moi à 16 ans, se cherchent une bonne conscience en pleurant sur quelques pages : Anne Franck, Etty Hillesum et Hélène Berr parce qu'elles ont laissé un journal derrière elles et qu'on a besoin de concret pour éprouver de la compassion.
Voilà, difficile de commencer une chronique sur le Journal d'Hélène Berr, car cette diariste nous bouleverse. Son intelligence, son acuité, son sens moral, son courage nous sidèrent.
En 1942, Hélène Berr a 21 ans. Jeune fille extrêmement cultivée qui a grandi dans une famille bourgeoise, elle nous raconte ses lectures, ses promenades dans Paris, ses amours. À mesure que l'étau se resserre, elle comprend qu'elle ne pourra rien dire. Elle voit très vite que ses paroles sont inaudibles pour ceux qui ne risquent rien.
Cette impuissance à témoigner de la barbarie la désespère. Un abîme se creuse entre elle et ses amis. Pas celui que creuse la souffrance. On dirait que les lois racistes et anti juives ont peu de prise sur elle. Non, ses amis proches refusent de tout simplement entendre l'horreur qui commence, les arrestations, les humiliations, l'innommable. C'est l'abîme de la solitude que creuse cette incompréhension. Elle ne sera plus jamais pareille à eux. Non parce qu’elle porte l'étoile jaune, mais parce qu'elle sait, qu'elle crie, mais que personne ne l'entend.
«À chaque heure de la journée se répète la douloureuse expérience qui consiste à s’apercevoir que les autres ne savent pas.»
Elle se réfugie dans la lecture, se dévoue aux plus démunis en devenant assistante sociale bénévole à l'Union générale des israélites de France, organisme communautaire servant d'interface avec l'occupant. Elle comprend qu'il ne lui reste plus qu'à tenir ce journal pour ceux qui resteront.
« Je sais pourquoi j'écris ce journal, je sais que je veux qu'on le donne à Jean si je ne suis pas là lorsqu'il reviendra. Je ne veux pas disparaître sans qu'il sache tout ce que j'ai pensé pendant son absence. »
Ce journal est un miracle. Conservé après la guerre par la famille d'Hélène Berr, il a été déposé en 2002 au Mémorial de la Shoah, est publié par les éditions Tallandier au début de cette année. Patrick Modiano en écrit la préface : « Au seuil de ce livre, il faut se taire maintenant, écouter la voix d’Hélène Berr et marcher à ses côtés. »
Je prends le parti de ne rien dire de sa vie, de sa mort, car son histoire n’est pas une anecdote. Marchons à ses côtés larmes aux yeux, tête haute et tentons de braver par l’intelligence et l’amour, malgré tout, de l’humanité les heures noires de notre histoire où la haine et la barbarie terrorisaient les justes.
Retrouvez le Journal d'Hélène Berr, sur Place des libraires
Par Clément Solym
Contact : clements@actualitte.com
Plus d'articles sur le même thème
L’important pessimiste hongrois (pléonasme ?), Laszlo Krasznahorkai, révèle le secret des bibliothécaires : si cela ne tenait qu'à eux et elles, ils chasseraient les lecteurs de la bibliothèque « comme on chasse les porcs d’une bijouterie, car les bijouteries sont remplies de porcs ».
01/12/2024, 11:22
Margaret Atwood est un nom de la littérature anglophone qu'on ne présente plus. Avec La Servante écarlate ou encore Le tueur aveugle, elle a prouvé œuvre après œuvre que sa plume caresse avec ferveur et pique avec douceur, traitant de sujets de société qui, des années plus tard, font toujours autant écho. Mais que diriez-vous de plonger dans un délicieux recueil de poésie ?
28/11/2024, 16:42
Attention, voyage garanti dans le temps et l’espace voire les dimensions : l’avantage avec l’univers Marvel, c’est qu’il regorge de divinités disponibles sur un claquement de doigts. Voire disposées à se manifester, même quand on n’a pas spécifiquement besoin d’elles. Les Dieux sont parmi nous... pas de chance.
26/11/2024, 11:55
L’humanité fait face à de terribles démons contre lesquels elle est impuissante. Les magiciens décident donc d’utiliser un ultime stratagème : invoquer une autre humanité plus évoluée pour leur porter secours. Voilà comment débarquent sur Terre les habitants de non pas un, non pas trois, mais bien treize mondes parallèles différents. Godzilla, champignons-zombies, dieu tout-puissant, IA surdéveloppée… Sauver l’humanité va s’avérer plus épineux que prévu. À moins que ?
26/11/2024, 11:15
Attention, grosse claque ! Les éditions Sarbacane proposent en cette fin d'année un épais album qui concentre des arguments de poids pour séduire les plus exigeants des lecteurs. David Zimmerman est une photographe plutôt introverti, dont la carrière ne décolle pas. Mais voilà qu'un matin, après une soirée où il a croisé une fille dont la silhouette l'obsède, il se réveille... dans son corps à elle. Pour connaître la suite, il va falloir se ruer en librairie.
26/11/2024, 09:55
Née à Fortaleza, au Brésil, en 1975, Socorro Acioli a déjà enrichi le paysage littéraire brésilien de plusieurs ouvrages dans des genres plutôt variés. Prière pour disparaître est son second roman paru en français (trad. Régis de Sá Moreira).
25/11/2024, 11:02
Évoquant à juste raison l’histoire de la guerre civile algérienne (1990-2002), ses crimes toujours impunis contre des civils abandonnés à leur sort et le révisionnisme historique érigé en « vérité alternative » et « réconciliatrice » d’État, Houris, le nouveau roman de Kamel Daoud, n’a malheureusement pas su éviter l’écueil de l’essentialisme et du culturalisme.
23/11/2024, 09:24
Une place pour moi de Matthieu Chiara et Maguy Lulu (Ed. Joie de Lire) est un album magnifique, un album tendre, drôle et intelligent. Un enfant observe le monde. Du haut de ces centimètres, il voit les ventres des adultes. Ils sont de toutes sortes ces ventres : certains sont ronds, et même que parfois, des enfants grandissent dedans.
22/11/2024, 10:58
La collection (aux éditions Arléa), d’Alice Dekker, est la biographie romancée de Frits Lugt, marchand d’art hollandais qui s’établira à Paris dans les années 50 pour créer la fondation Custodia. Propos recueillis par Christian Dorsian.
21/11/2024, 13:42
Dans Come over come over de Lynda Barry (trad. Fanny Soubiran, Éditions çà et là), Maybonne Maydelle est une jeune adolescente de 13-14 ans qui raconte son quotidien à travers un journal intime dessiné. Elle y parle de sa vie auprès de sa petite sœur Marlys Marcelle et de sa mère, fumeuse invétérée en pleine dépression, de son père, alcoolique incorrigible qui a quitté le foyer il y a de nombreuses années, de ses amitiés, de ses amours, de ses doutes, de ses souffrances, de ses joies, de tout ce qui fait le sel de l’existence et qui marque ce passage crucial et cruel de l’enfance à l’adolescence.
21/11/2024, 11:54
Dans Le harem du roi de Djaïli Amadou Amal (Éditions Emanuelle Collas), Boussoura était professeure de littérature. Seini était médecin. À Yaoundé où ils vivaient depuis des années, ils s’étaient fabriqué une vie agréable remplie d’amis, de sorties, de travail passionnant. Un bonheur familial complété par deux enfants qui faisaient leur fierté.
21/11/2024, 11:30
« Quelqu’un s'approchait de notre tente. Il y a eu un bref silence – assez marqué, tout de même, pour que nous parviennent les pleurs d’un des enfants au fond de la tente –, avant qu’on écarte le pan de toile verte qui tenait lieu de porte et que notre monde se retrouve tout entier inondé de lumière. » Face à ce groupe d’enfants apeurés, Samuel Blum, l’instructeur, hurle des ordres une matraque à la main. Sur sa manche, au bras gauche, une énorme tarentule noire.
20/11/2024, 11:01
Francesco Magetti, Cesco, fait partie de la garde nationale républicaine ferroviaire à Asti, une ville du Piémont italien pas très éloignée de Turin. En ce début de l’année 1944, Cesco se félicite du fait que Guasco, un de ses collègues, a déserté ! Cela lui a permis de gagner aux cartes le bureau que ce dernier occupait et que tous lui enviaient, car il était le seul qui soit proche de la fenêtre.
19/11/2024, 09:30
Le livre d’Aïcha (trad. Julia Chardavoine) est d’abord un texte intime et intense. Mais il aborde à partir de ce prisme, une histoire de famille, le sujet beaucoup plus général de ces personnes qui choisissent d’embrasser une religion particulière – ici l’islam – sans se douter qu’ils provoquent peut-être une tragédie et sûrement des dommages collatéraux... Par Hakim, libraire.
19/11/2024, 09:00
H.P. Lovecraft dans la Pléiade, c'est l'horreur qui atteint les sommets de la reconnaissance littéraire française. Étrange au pays où la littérature et le cinéma de « genre » sont bien circonscrits, et logique au vu de la reconnaissance, très tôt, du maître américain dans l'hexagone.
18/11/2024, 18:39
« Le soir humide glisse entre les chênes, rampe sur la mousse, jette un manteau d’ombre sur la forêt où se hâte un chevalier. » Le jeune Philippe, chevauchant au cœur de la Forêt Ténébreuse et au-delà des monts de Malverne, se rend vers une destination précise : le château de Kaerfons. Là-bas, derrière les immenses murs de pierre, l’attend son destin. C’est ainsi que commence ce conte médiéval.
18/11/2024, 15:08
Minute zone, déambule dans la ville, s’imprègne de la poésie qui l’entoure, des miettes de soleil qui tombent sur le bitume ou de la forme des gouttes dans ses mains. Puis il rencontre Agafia. Ensemble, ils errent dans la ville, ils fument, graffent, philosophent, se fondent dans une vision poétique du monde.
18/11/2024, 11:08
C’est un texte d’abîmes. De signes et de vertiges. D’attractions physiques, d’idéaux. En miroir, Paul Auster se dédouble dans Léviathan (éditions Actes Sud, 1993, traduction de Christine Le Bœuf), jette au ciel sa part d’ange et son fond démoniaque : ce qu’il aurait pu être (Benjamin Sachs), ce qu’il est devenu, en fin de compte (Peter Aaron).
15/11/2024, 11:18
L’ours qui voulait chanter de Cary Fagan et Dena Seiferling, traduit par Lauriane Dufant (ed Michi), dépeint l'histoire d'une petite fille qui traverse une forêt en vélo, quand les soubresauts de sa course font tomber les instruments de musique rangés dans sa remorque. Ces derniers se retrouvent maintenant disséminés dans le paysage.
15/11/2024, 11:12
Un jour, Olivier Deprez découvre un ancien strip de la série Nancy d’Ernie Bushmiller. L’histoire met en scène la petite fille qui se rend à la décharge pour se débarrasser d’un tas d’objets, mais qui en revient avec plus d’objets encore, se disant qu’elle en trouvera bien un jour l’utilité. Et s’il en était de même pour les images ?
15/11/2024, 11:10
Naples. Une chaleur assommante, même dans les ruelles qui permettent de s’abriter du soleil. Une atmosphère étouffante, tout particulièrement pour Anna, elle qui revient après 20 ans d’absence. 20 ans, c’est long ; assez pour se défaire d’un passé sombre et tortueux. Jusqu’au retour, où tous les souvenirs réapparaissent, s’emparent de chaque parcelle de son esprit. Comment faire face ?
14/11/2024, 11:36
Dans l’univers des X-Men, l’album House of X/Powers of X (trad. Makma/Ben KG) redéfinit complètement la relation des mutants entre eux, avec les humains… et à l’avenir. Pour que Xavier et Magneto avancent main dans la main vers des lendemains plus heureux, sinon moins douloureux, fallait-il un phénoménal tour de force scénaristique. Et pour ce faire, on a fait appel à Jonathan Hickman.
12/11/2024, 08:48
Dépaysage poursuit cet objectif de dévoiler l’histoire des autochtones d’Amérique du Nord. L'éditeur publie Les Béothuks de Bernard Assiniwi, initialement publié en 1996 chez Léméac éditeur, au Québec. Décédé en 2000, l’auteur d’origine canadienne-française, algonquine et crie, avait été distingué pour ce livre par le prix France-Québec et le prix Jean-Hamelin en 1997. Il y raconte un peu plus de 800 ans de l’histoire des Béothuks, peuple d’une terre que nous appelons maintenant Terre-Neuve.
08/11/2024, 11:58
L’ouvrage 50 ans de couvertures depuis 1975, du magazine Fluide Glacial, dirigé par Jean-Christophe Delpierre, ancien rédacteur en chef du célèbre magazine d’« Umour et Bandessinées », est avant tout un colossal travail d’archivage visuel. L'occasion de revisiter cinq décennies de dessins qui ont marqué une génération de lecteurs, en replaçant chaque couverture dans son contexte historique, et artistique.
07/11/2024, 17:04
Nous, un roman très attendu après les éloges qui ont été faits à son autrice, Christelle Dabos. Celle qui, en 2013, créait La Passe-miroir, revient 10 ans plus tard et confirme son talent, et la qualité de sa plume, en renouant avec ses premiers amours : la fantasy dystopique.
07/11/2024, 15:05
Défis politiques, écologiques, le dessinateur Philippe Squarzoni avait entamé avec Bruno Latour un travail de grande ampleur : à travers ses essais Où atterrir ? et Où suis-je ?, réaliser une troisième œuvre réunissant les réflexions des deux textes. Mais le décès en 2022 du sociologue, philosophe et anthropologue a freiné le projet. Il voit malgré tout le jour avec Zone critique. Un résultat hors norme.
07/11/2024, 10:12
John Constantine, mystique désabusé, se trouve en prises avec démons et autres apparitions du folklore local anglais qui ne cessent de le tourmenter, de s’en prendre à ses proches (du moins à ceux qui restent) et qui finiront progressivement par l’esseuler.
06/11/2024, 12:31
Le jardin des candidats de Kai Pfeiffer et Dominique Goblet au Frémok, pose le décor d'un jardin qui entoure une maison, dans lequel errent des soupirants qui désirent partager un peu de temps avec l’habitante des lieux, et même un peu plus si entente.
05/11/2024, 18:08
À l’occasion de la très belle exposition Caillebotte. Peindre les hommes, qui se tient jusqu’au 19 janvier 2025 au Musée d’Orsay, trois livres présentant l’artiste ont retenu notre attention afin de mieux comprendre cet homme qui fut indéniablement le plus discret et le plus méconnu des impressionnistes.
05/11/2024, 12:05
Le Roumain Mihai Eminescu est peu connu dans nos contrés. Son œuvre la plus célèbre est un long poème, Hypérion, et comme Holderlin, l’effondrement psychologique et physiologique est au bout. Une poignée de textes publiés dans quelques revues littéraires et un unique recueil publié de son vivant, mais surtout une grosse malle de manuscrits. C’est dans ce vaste « fragmentarium » que des maximes, visions et autres méditations ont été extraites, pour proposer un volume (bilingue), publié chez Arfuyen.
04/11/2024, 12:03
Jérémy, 17 ans, handicapé mental. L’adolescent n’a jamais été capable de parler. Son cerveau aurait été endommagé lors de l’accouchement, si bien que ses seuls moyens de communication se résument à des grognements, des poings serrés et des crachats de mécontentement. Pourtant, même si aucun mot ne s’échappe de sa bouche, Jérémy comprend ce qu’il se passe autour de lui. Bien plus qu’on ne pourrait l’imaginer…
04/11/2024, 11:51
Paru en 2021 aux éditions Actes Sud, traduit par Sabrina Duncan, Le Silence, de Don DeLillo, suggère un drame elliptique, sans échappement possible. Roman sur rien, pièce à l’intrigue minimaliste, il met en scène cinq personnages que « l’effondrement total de tous les systèmes » plonge « [d]ans un vide qui bascule » dans le noir.
04/11/2024, 09:58
Charles Enderlin a repris son ouvrage sorti en 2009, Le grand aveuglement, dans une édition enrichie : un ouvrage aussi essentiel qu'indispensable. Et plus encore. Un essai pour, rédigé par un correspondant qui officia à Jérusalem pour France 2 entre 1981 et 2015.
03/11/2024, 15:11
Autres articles de la rubrique Livres
Un peu avant l'excellent Elisabeth que nous avons chroniqué , les éditions Le Passeur avaient réédité en 2023 le roman Le poil de la bête de René-Jean Clot (1913-1997). Une fois de plus, soyons reconnaissants à cet éditeur d’oser ainsi remettre au goût du jour des auteurs injustement oubliés. René-Jean Clot l’est inexplicablement. Par Hervé Bel
01/12/2024, 09:00
Le YouTubeur Inoxtag, qui a récemment accompli l’exploit de gravir l’Everest, continue de marquer l’actualité. Ces derniers jours, il a conquis plus de 68.080 lecteurs avec le tome 1 de son manga Instinct, et s'affiche ainsi comme leader du classement de cette nouvelle semaine (du 18/11 au 24/11).
29/11/2024, 12:12
Quand on parle perte de poids, très vite, il est question de ce que l’on mange et dans quelle proportion. Il ne s’agit pas forcément de parler finance, car on peut très bien s’alimenter pour très cher et mal. L’inverse est également vrai. Pour y voir plus clair, quelques ouvrages sont incontournables.
29/11/2024, 10:04
Pour cette nouvelle semaine des meilleures ventes (du 11/11 au 17/11), Ce que je cherche de Jordan Bardella (Fayard) prend la première place avec 36.632 exemplaires vendus. Définitivement, l’absence de publicité dans les gares n’a pas porté préjudice au poulain de Marine Le Pen...
22/11/2024, 12:55
Alors que l’on va bientôt entrer dans la dernière ligne droite pour le parcours du combattant de la recherche des cadeaux de Noël, il s’agit de faire preuve d’inventivité pour gâter toute la famille mais aussi les amis.
21/11/2024, 18:00
Après avoir évoqué l'ouvrage de Jean-Baptiste Andréa, magicien des mots et des histoires, place aujourd’hui à un nouveau roi du bluff qui devrait savoir vous toucher avec son tout premier roman : François Degryse a publié Double Chance, un livre plein de beaux sentiments qui a pour décor le casino Barrière de Deauville, dans le Calvados.
20/11/2024, 14:30
Afin de devenir un véritable stratège au poker, il ne faut pas compter sur la chance ! Avoir la meilleure main aide, bien évidemment, mais cela ne fait pas tout. L’emporter malgré la chance est bien quelque chose qui s’apprend, notamment par les livres.
19/11/2024, 15:39
BONNES FEUILLES – Tout comme dans la série Shogun diffusée par Disney, L’héritier du clan Hosokawa, nous plonge au cœur des intrigues politiques du Japon médiéval, à une époque de troubles et de luttes pour le pouvoir. Masamoto grandit dans un Japon ravagé par la guerre civile. À huit ans, il perd son père et devient chef du clan Hosokawa. Le jour de sa cérémonie d'entrée dans l'âge adulte, le jeune shogun Yoshihisa lui demande de l'aider à rebâtir et à réconcilier le Japon.
19/11/2024, 11:26
Les Jeux Olympiques nous ont confirmé que la France est une terre de sport, de supporters et de champions. Mais est-elle pour autant une nation sportive, qui fait du sport un marqueur culturel et de réussite sociale ? La tenue de Paris 2024 a généré un engouement général et placé le sport au coeur de l’attention médiatique durant plus d’une année. Mais au-delà de l’effervescence des grandes compétitions, quelle place accorde-t-on au sport en France ?
18/11/2024, 18:07
Commenter cet article