Le 07/01/2010 à 16:06 par Clément Solym
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07/01/2010 à 16:06
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Lorsque nous vivions ensemble de Kazuo Kamimura est une oeuvre essentielle d'un des plus grands mangaka Kazuo Kamimura. Nous avons déjà eu l'occasion de vous parler de son travail sur Le Fleuve Shinano (avec Hideo Okazaki au scénario) et sur Lady Snow Blood (avec Kazuo Koike au scénario). C'est avec Lorsque nous vivions ensemble que Kamimura s'est fait connaître, on y trouve déjà le style très particulier du mangaka et le mélange d'ambiances légères et sombres avec au centre de tout l'amour et le sexe.
Lorsque nous vivions ensemble, c'est l'histoire d'un couple de jeunes adultes durant les années 70, Jirô (jeune homme de 23 ans) et Kyôko (jeune femme de 21 ans). Ils vivent ensemble mais ne sont pas mariés, ce qui est très mal vu de la société japonaise de cette époque. On suit leur quotidien, plongeant dans leurs sentiments un peu confus, plongeant dans leur couple, dans leur intimité la plus secrète, dans leurs incompréhensions, dans leur vie.
Jirô est un illustrateur indépendant, Kyôko est graphiste dans une agence de publicité. Leurs journées s'écoulent rythmées par le travail et des temps d'oisiveté et de réflexion. Ils ne savent pas vraiment comment envisager leur couple. Et préfèrent laisser le temps faire les choses sans penser à l'avenir.
Prise de vue de la société japonaise des années 70
Plus qu'une simple vision du couple, c'est toute une vision de la société et du mal-être des jeunes de cette époque qui est dépeinte avec subtilité dans Lorsque nous vivions ensemble. Et c'est probablement une des raisons de son grand succès (3 millions d'exemplaires vendus selon Migiwa Kamimura, la fille du mangaka) lors de sa sortie au Japon. Tout l'art de Kamimura tient dans sa manière de montrer les choses avec beaucoup d'objectivité et un grand détachement, les incluant dans le flot continu des événements du quotidien.
De prime abord, Lorsque nous vivions ensemble tome 1, n'est pas un titre facile d'accès. Le temps s'étire lentement presque comme arrêté, presque comme si les nous étions hors du temps justement. Les personnages semblent complexes, assez impénétrables, et la relation qui les unis difficile à comprendre. Pour bien rentrer dans ce titre, il faudra accepter de rentrer dans cet univers parallèle, il faudra se laisser bercer par cette atmosphère particulière. Et surtout, il ne faudra pas chercher de l'action, ni la finalité de tout ceci. Comme les personnages, il faudra se laisser porter par la lecture. À ce moment-là, on commence à comprendre, à ressentir et on est vite subjugué par la beauté de ce titre.
L'amour au centre de tout
Les personnages sont profonds, complexes, insaisissables parfois et pourtant on rentre dans leurs pensées, dans leurs sentiments. Ils nous sont à la fois étrangers et si familiers. Ils font écho à toutes ces personnes que l'on croise dans notre vie qui nous sont proches mais que l'on ne comprend pas.Ils font aussi écho à quelque chose en notre fort intérieur.
Les histoires développées sont parfois légères, parfois dures ou sombres avec pour thème central l'amour dans toutes ses déclinaisons. On se laisse enivrer par l'amour empli d'insouciance qui existe entre les personnages et la minute d'après on découvre avec une narration froide et détachée les côtés sombres de celui-ci ou encore de la société. Le sexe bien-sûr est présent, voire très présent est là encore dans plusieurs déclinaisons, dans sa dualité avec la mort, comme expression de l'amour, comme bouée de sauvetage ou encore dans ce qu'il peut avoir de déviant.
Finalement, le mangaka nous fait vivre plein de choses, éprouver de nombreux sentiments contradictoires, le tout dans une suite d'histoires qui semblent banales. On appréciera aussi les très beaux poèmes de l'auteur qui viennent rythmer tel un leitmotiv tout ce titre.
Le « créateur d'estampes de Shôwa »
Le style particulier de Kamimura mérite aussi bien des louanges. Son trait fin, sans fioritures, proche des estampes japonaises classiques, lui a valu le surnom de « créateur d'estampes de Shôwa ». Et ce surnom est loin d'être usurpé. Les cases sont généralement assez claires et peu fournies en détails. Le découpage des planches est assez classique, très carré. Pourtant, le dessin est d'une grande beauté et il participe grandement à l'ambiance du titre. Plus que ça, il est un élément de compréhension des personnages et de l'histoire. Les symboliques utilisées étant très fortes et très parlantes et les expressions du visage des personnages d'une subtilité et d'une justesse admirables.
Lorsque nous vivions ensemble tome 1 de Kazuo Kamimura dans la collection Sensei de Kana est vraiment un ouvrage indispensable que l'on soit amateur de manga, de BD ou simplement d'histoires profondes et bien écrites. La complexité des personnages, la manière dont ils résonnent en nous, les thèmes abordés avec tant de subtilité, le trait particulièrement efficace et raffiné, les poèmes qui ponctuent la narration et l'ambiance qui se dégage de ce titre en font une véritable oeuvre d'art. Il faudra tout de même réserver cet ouvrage aux adultes tant certains thèmes sont durs et certaines planches un peu crues.
Par Clément Solym
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