Ce livre est cruel, empreint d'une immense douleur mais pénétré d'amour. Par sa sincérité absolue il déstabilise et bouleverse. A travers une écriture sèche, parfois cynique, un style net et sans emphases, il livre une histoire intime et violente, d'ordinaire plutôt tue car immédiatement blâmable et inconcevable : la maltraitance d'enfant.
Le 24/03/2017 à 08:30 par Cécile Pellerin
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24/03/2017 à 08:30
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"Je ne suis pas prête à être quelqu'un de bien".
Elisabeth et son époux, parents biologiques d'une fillette de huit ans ont décidé d'adopter un enfant. Après de longues démarches, des doutes récurrents, assez torturants sur leur légitimité à adopter et un voyage au Vietnam, ils rentrent en France avec Antoine, âgé de quelques mois. Ce qui aurait dû être source de joie, d'amour et d'épanouissement se transforme en une épreuve angoissante, en une peur irraisonnée et en une horreur insoutenable.
"Ta peau a une couleur terrifiante […] Dès le premier instant, je ne m'aime pas, dans ton regard. J'ai pour moi un amour fragile. Tu ne vas rien arranger."
Dans ce récit très inhabituel raconté à la première personne, la narratrice livre ses tourments face à ce petit être qu'elle ne supporte pas et n'arrive pas à aimer. Sans atténuer le sentiment de haine qui la traverse, elle décrit le dégoût et le mépris que cet enfant lui inspire, les gifles puis les coups qu'elle lui inflige régulièrement, sa rage et son désespoir profond, son incapacité à être mère une nouvelle fois. Son incapacité à s'aimer elle-même. "Je ne suis pas sa mère, c'est tout."
Une situation inexcusable aux yeux de tous (elle comprise) dans laquelle elle se met à nu, sans retenue, au risque d'étourdir puis de choquer, d'éloigner le lecteur, désemparé et mal à l'aise, révolté face à un comportement presque contre-nature, impossible à cautionner.
Cependant, la justesse de ton, l'absence de tout artifice ne la condamnent pas d'emblée et évitent les jugements hâtifs. Progressivement, à mesure que la narratrice se noie dans sa dépression post-adoptive (finalement très proche de celle du post-partum), crie son mal être, appelle à l'aide, il devient impossible de refermer le livre, malgré sa violence.
"Je sais seulement que je t'aime et que je n'y arrive pas […] Il y a une bonne mère qui sommeille en moi. Le problème est qu'elle ne se réveille pas."
Immergé alors dans les affres de la souffrance personnelle d'Elisabeth, de son égarement et de son désir de mourir, le lecteur devient protecteur face à sa fragilité, engagé, proche, sensible et bienveillant. Il est le compagnon d'une histoire, d'un personnage auxquels il ne pensait pas pouvoir se rallier et qui, subtilement, le retiennent et l'émeuvent d'une manière inattendue et puissante. Il perçoit cet amour intense mais si difficile à délivrer. "Ma façon d'agir, c'est une façon de me détester. Un nouveau prétexte. Je ne me suis jamais aimée, je me suis toujours comparée […] Ta chair, mon fils, c'est ma chair. C'est pour ça que je la griffe."
Surtout ne redoutez pas cette lecture. Douloureuse et déchirante assurément, courageuse également, elle est aussi l'expression talentueuse (très aboutie pour un premier roman) de l'amour maternel parfois tourmenté et si peu (trop peu) évoqué dans la réalité ordinaire ou en littérature.
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Faby
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